Luc Bruyère
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Lucky Love |
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Luc Bruyère est un artiste français connu sous le nom de Lucky Love, né en 1993. Il est à la fois acteur, chanteur, danseur, mannequin et artiste de cabaret (transformiste)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né avec un seul bras, Luc Bruyère commence par la danse au centre chorégraphique national de Roubaix, alors dirigé par Carolyn Carlson. À l’âge de 15 ans, il arrête pour suivre des cours dans une école d’arts plastiques à Tournai en Belgique[1].
Quand il arrive à Paris, il fait de la figuration et tient un tout petit rôle dans La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche qui lui conseille de prendre des cours[2]. Il passe trois ans au Cours Florent, joue pour Romeo Castellucci[3], danse[4] à plusieurs reprises avec Marie-Agnès Gillot[5] et intègre la troupe de Madame Arthur sous le nom de « la Vénus de mille hommes[6] ». Aux côtés d'artistes comme Monsieur K, Charly Voodoo, L'Oiseau joli ou Patachtouille, il propose des reprises de chansons en français, d'époque ou plus modernes[7], interprétées au piano-voix et à l'accordéon[8].
Repéré dans un bar à 17 ans, en tant que mannequin, il pose à New York pour Craig McDean[9] avant de trouver une agence et d’enchaîner les collaborations[10]. Il fait notamment la couverture du magazine Têtu et participe à une campagne pour Nike[11].
Il joue aux côtés de JoeyStarr et Béatrice Dalle dans l'adaptation théâtrale d'Elephant Man, mise en scène par David Bobée[12]. Il a joué dans deux films du cinéaste Antony Hickling[13],[14],[15].
Il participe à un spectacle dans le cadre de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques d'été de 2024 place de la Concorde à Paris. Pour cette occasion, il a adapté le texte de sa chanson My masculinity et en a changé le titre en My ability[16],[17]. Il reçoit en 2024 le prix têtu· de la représentation grand public pour sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques[18].
Musique
[modifier | modifier le code]- 2023 : Album Tendresse (extended edition)
- 2024 : single I'm read[19]
- 2024 : single Masculinity
- 2024 : album I don't care if it burns
Spectacles
[modifier | modifier le code]Théâtre
[modifier | modifier le code]- 2019 : Elephant Man de David Bobée
Opéra
[modifier | modifier le code]- 2017 : Moses und arond de Romeo Castellucci, Opéra National de Paris Bastille
Danse
[modifier | modifier le code]- 2017 : Embers to Embers d'Olafur Eliasson
- 2018 : Déambulations de Marie-Agnès Gillot et Carolyn Carlson
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]Longs métrages
[modifier | modifier le code]- 2014 : Malgré la nuit de Philippe Grandrieux
- 2015 : Where Horses Go to Die d'Antony Hickling
- 2016 : La nuit a dévoré le monde de Dominique Rocher (réalisateur)
- 2018 : Frig d'Antony Hickling[20]
- 2018 : Trip de Lesly Lynch
- 2019 : Le Lion de Ludovic Colbeau-Justin
Courts métrages
[modifier | modifier le code]- 2018 : Gold de Clément Gino
- 2016 : La Réparation de Kader Attia
Télévision
[modifier | modifier le code]Séries télévisées
[modifier | modifier le code]Clips
[modifier | modifier le code]- 2016 : On est bien comme ça de Vianney
- 2018 : Bepob record : Catastrophe
- 2018 : Turn to dust : Cascadeur[21]
- 2018 : Fils de joie : Rubin[22]
- 2018 : Pyromane de Régina Demina[23]
- 2019 : Slap my butt de Kiddy Smile
- 2020 : Nyctalope de Bandit Bandit[24]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Interview : « Luc Bruyère, performeur: “Le sexe, c’est du troc de salives” », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- « "Mon super-pouvoir": Ce mannequin est né avec un seul bras et un visage très photogénique », sur Le Huffington Post, (consulté le )
- Maryse Bunel, « Luc Bruyère : « J’ai trouvé une famille Adams » », sur Relikto (consulté le )
- « A Biarritz Marie-Agnès Gillot fait (encore) des vagues », sur Sceneweb, (consulté le )
- Isabelle Cerboneschi 26/04/2018 juillet 10th et 2020, « Marie-Agnès Gillot, l’envol… », sur ALL-I-C, (consulté le )
- « Madame Arthur : rien ne se perd, tout se transforme », sur Libération.fr, (consulté le )
- https://www.bertrandferrier.fr, « Madame Arthur nique le rap, Divan du monde, 22 février 2019 », sur Bertrand Ferrier, (consulté le )
- « LUC BRUYERE | City Models », sur www.city-models.com (consulté le )
- « Stephen Thompson & Luc Bruyere for Vogue Hommes | City Models », sur www.city-models.com (consulté le )
- « Art + Commerce - ACR121935 », sur www.artandcommerce.com (consulté le )
- Paris Match, « "On sent véritablement une nouvelle ère se dessiner dans la mode masculine" », sur parismatch.com (consulté le )
- « Revue de presse Elephant Man »
- (en) « Where Horses Go to Die (2016) ⭐ 7.2 » [vidéo], sur Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Frig (2018) ⭐ 5.4 - Drama » [vidéo], sur Internet Movie Database (consulté le ).
- https://www.allocine.fr/film/fichefilm-265644/casting/
- « Cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques 2024 : revivez l'émouvante prestation du chanteur Lucky Love, qui souffre d'agénésie », sur Franceinfo, (consulté le )
- Par Emeline Collet Le 28 août 2024 à 22h49, « Cérémonie d’ouverture des Paralympiques : Lucky Love, quelle révélation ! », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Cérémonie des têtu· 2024 : le palmarès derrière Thomas Jolly », sur https://tetu.com/ (consulté le )
- « Lucky Love, chanteur et une vie à mille à l'heure, "la pop a le pouvoir de rassembler" », sur France Inter, (consulté le )
- « Frig (2018) », sur www.unifrance.org (consulté le )
- « Suivez la traque de Cascadeur dans son dernier clip », sur TSUGI, (consulté le )
- « « Fils de Joie » le clip dingue de Rubin », sur General Pop (consulté le )
- Bérénice Cloteaux-Foucault, « Violence visqueuse dans le clip "Pyromane" de Régina Demina », sur Manifesto XXI, (consulté le )
- La Rédaction, « Bandit Bandit dévoile le clip de « Nyctalope » : sensualité, passion et rock’n’roll ! », sur Rolling Stone, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à la musique :