Papers by Paul Ducay
Philitt, 2024
Le désarroi qui saisit les consciences contemporaines devant le retour des expressions les plus v... more Le désarroi qui saisit les consciences contemporaines devant le retour des expressions les plus violentes de la guerre aux portes ukrainienne et proche-orientale de l'Europe peut conduire à une nouvelle résignation à la fatalité : "la guerre ne meurt jamais". Or, à partir d'analyses croisées d'anthropologie, de théologie et de philosophie politique, mon article s'emploie à démontrer le contraire : non seulement la guerre n'a pas toujours eu lieu, puisqu'elle est arrivée très tardivement dans l'histoire humaine, mais elle pourrait aussi ne plus avoir lieu, pourvu que nous révisions les conditions écologiques et symboliques sur lesquelles elle repose : la concurrence matérialiste pour des biens divisibles. Laissant de côté l'idéalisme pacifiste, un réalisme de la paix est possible. Il faut venger Abel, il faut en finir avec la guerre.
Philitt, 2020
Dans sa Divine Comédie, cathédrale de la littérature italienne, le poète toscan Dante Alighieri (... more Dans sa Divine Comédie, cathédrale de la littérature italienne, le poète toscan Dante Alighieri (1265-1321) présente la forêt comme le symbole de la condition humaine, marquée par le péché origenel. Par un jeu de miroirs, il oppose à la forêt obscure, qui précède l’enfer, la divine forêt d’avant le paradis céleste.
Philitt, 2018
La mort n'est pas absolue, elle est un changement d'état. Dans l'ordre spirituel, ce qui est mort... more La mort n'est pas absolue, elle est un changement d'état. Dans l'ordre spirituel, ce qui est mort au point de vue antécédent est naissance au point de vue conséquent. La théologie mystique, dont nous explorons dans cet article un ensemble de présentations doctrinales, enseigne que le Royaume ne doit pas seulement être visé après la vie terrestre, mais bien dès cette vie : d'après les auteurs spirituels des traditions d'Orient et d'Occident, la connaissance divine est la promesse d'une libération de l'homme.
Philitt, 2023
Pièce importante dans la réflexion et les recherches sur l'intuition intellectuelle et sa redécou... more Pièce importante dans la réflexion et les recherches sur l'intuition intellectuelle et sa redécouverte post-kantienne, la "philosophie transcendantale", que Schelling appelle lui-même un "idéal-réalisme", cherche à dépasser la scission du sujet et de l’objet instaurée par le réalisme et entretenue par l’idéalisme classiques. Schelling reprend le projet kantien pour le prolonger, et le dépasser, en tirant des conclusions ontologiques sur la genèse simultanée du Moi et du Monde, prémisse de sa véritable philosophie : la "philosophie de l'identité", rigoureusement distincte de son origene fichtéenne. L’histoire de la nature s’y révèle à l’aune de l’histoire de la conscience de soi, pour aboutir, en rupture avec Hegel, à la réalisation de l’absolu dans l’Art.
Philitt, 2023
À quelles conditions la technique est-elle humanisée ? On ne pourrait pas se poser cette question... more À quelles conditions la technique est-elle humanisée ? On ne pourrait pas se poser cette question, pourtant décisive, si l'on partait déjà du postulat, au demeurant erroné, que la technique serait humaine toujours et par essence. Ma thèse est que si l'humain est, selon sa définition traditionnelle (à la fois descriptive et prescriptive), un animal raisonnable voué à la connaissance du vrai et à l'amour du bien, alors la fonction technique de production n'accomplit la vocation de l'Homme que si elle est ordonnée aux finalités artistiques d'utilité, de beauté et de durabilité définies au Moyen Âge par St Bonaventure. Or, la séparation toute moderne de l'artistique et de l'artisanal a doublement conduit à abandonner l'utilité à la mécanique, et à isoler l'art dans l'esthétisme : la déshumanisation moderne de la technique n'est pas de soi liée aux progrès de ses inventions, qui n'ont cessé ni dans l'Antiquité ni au Moyen Âge, mais au divorce de la technique et de l'art qui étaient traditionnellement identifiés ou associés. D'après Coomaraswamy, ce divorce a une cause et une conséquence : la cause, c'est l'abandon de l'utilité liée à la contemplation de la vérité, caractéristique des chefs d'œuvres traditionnels ; la conséquence, c'est l'appauvrissement simultané des œuvres d'art et des objets techniques, évidés de leur ancienne "gravitas". Les tentatives du Design et de l'art contemporain à remédier à ce divorce, qui mériteraient une étude à part entière, se résument jusqu'ici à des tâtonnements, souvent inféconds à cause de l'ignorance des pratiques traditionnelles des arts et de leurs principes exposés dans cet article.
Philitt, 2023
Partisans et opposants à la franc-maçonnerie se rejoignent souvent par leur attribution historiqu... more Partisans et opposants à la franc-maçonnerie se rejoignent souvent par leur attribution historiquement erronée du projet révolutionnaire aux idéaux maçonniques, prétendument libéraux et irréligieux. Il existe pourtant une réalité moins connue de l’Ordre : sa fidélité aux principes de l’institution monarchique et de l’institution catholique traditionnelles, et sa contestation de l’entreprise révolutionnaire. Ainsi peut-on interroger la mentalité révolutionnaire comme une crise générale des fidélités, affectant l'ensemble des anciennes solidarités spirituelles, aussi bien religieuses que maçonniques. Dans le contexte révolutionnaire, en effet, les loges maçonniques ne sont pas plus divisées que ne l’est le clergé français, partagé entre clergé constitutionnel et clergé réfractaire. Tandis que l’on dénombre près de mille loges avant la Révolution, seules dix-huit loges parviennent à se réunir plus ou moins régulièrement en 1796, soit 1,8% d’entre elles, et à peine soixante-quinze en 1800, selon l’historien Roger Dachez. Ainsi, la franc-maçonnerie devait pâtir autant que l’Église du processus révolutionnaire et susciter en son sein ses martyrs et ses contestataires.
Philitt, 2022
Le péché origenel était un renoncement au Ciel, avec lequel la religion révélée rétablissait le l... more Le péché origenel était un renoncement au Ciel, avec lequel la religion révélée rétablissait le lien. En excluant la religion pour établir l'homme comme maître et possesseur de la nature, la Modernité a renouvelé le péché origenel. La conséquence n'est plus seulement l'abandon du Ciel, mais l'oubli de la Terre : par l'humanisme, en se désignant comme unique et indépassable mesure de toute chose, l'Homme a réduit la Terre à une matière exploitable sans règles, détruisant ses conditions d'existence ; la réaction inhumaniste à cette domination destructrice a fini par refuser la naturalité de l'humanité, détruisant l'existence même de l'Homme en tant qu'Homme. Contre l'humanisme athée et les inhumanismes déconstructeurs, la recouvrance de l'humanité devra donc paradoxalement passer par le renoncement au dualisme humaniste (Homme/Terre, ou Civilisation/Nature) pour retrouver l'anthropologie ternaire commune à des traditions aussi différentes que le Christianisme et le Taoïsme (Ciel-Homme-Terre), qui confèrent à l'Homme un statut de médiateur ou "pontifex", sans l'idolâtrer ni le nier.
URL : https://philitt.fr/produit/philitt-numero-13/
Philitt, 2022
La condition de la projection dans l'avenir est la vision de celui-ci. Pour les Anciens (prophète... more La condition de la projection dans l'avenir est la vision de celui-ci. Pour les Anciens (prophètes, oracles et devins), le lieu de cette vision était le ciel nocturne dont les configurations et les mouvements des astres étaient des signes à interpréter. Mais les Modernes, pour qui les astres ne sont plus des symboles délivreurs d'un sens sur l'existence, les étoiles de la nuit ont été cachées par les luminescences urbaines et les satellites. La nuit des Modernes est alors le symptôme de la cité technologique : illisible, elle l'est autant que la profusion chaotique des informations et des désinformations ; encombrée, elle est privée de l'horizon dans lequel l'humanité situait sa grandeur et sa misère. Il appartient à l'homme de demain de retrouver les conditions symboliques de l'intelligiblité du monde.
Philitt, 2022
Purificatrice, l'oeuvre du peintre et sculpteur lot-et-garonnais Augustin Frison-Roche restitue à... more Purificatrice, l'oeuvre du peintre et sculpteur lot-et-garonnais Augustin Frison-Roche restitue à la rétine du spectateur contemporain la spiritualité de la nature quand, à force d'exploitations et de profanations, le monde moderne n'en a plus retenu que la matière exploitable, en oubliant sa beauté. Quand l’icône installe l’adorateur dans l’aperception de l’immuable béatitude et que le tableau meut l’admirateur dans l’espace d’une action nouvelle, le « tablône » d’Augustin Frison-Roche, quant à lui, insère le contemplateur dans le mouvement ascendant de l’Histoire rejoignant l’éternel.
URL : https://philitt.fr/2022/04/14/augustin-frison-roche-lart-contemporain-de-leternite/
The Postil Magazine , 2022
(Translated paper) : In 1942, Simone Weil wrote two articles about the Occitan region of the 12th... more (Translated paper) : In 1942, Simone Weil wrote two articles about the Occitan region of the 12th century. Inspired by the Song of the Albigensian Crusade, she presented not so much facts as the spirit that, according to her, animated the ancient Pays d’Oc, of which Romanesque Toulouse was the new Troy. According to her, by destroying the Cathar region, Simon de Montfort deprived Europe of a spiritual freedom that it has never managed to regain.
URL : https://www.thepostil.com/the-romanesque-faith-of-simone-weil-an-occitan-christianity/
Philitt, 2020
En 1942, Simone Weil écrit deux articles au sujet du pays occitan du XIIe siècle. Inspirée par la... more En 1942, Simone Weil écrit deux articles au sujet du pays occitan du XIIe siècle. Inspirée par la "Chanson de la Croisade contre les Albigeois," elle ne présente pas tant des faits que l'esprit qui, selon elle, animait l'ancien pays d'Oc dont la Toulouse romane était la nouvelle Troie. Selon elle, en détruisant le pays cathare, Simon de Montfort a amputé l'Europe d'une liberté spirituelle qu'elle n'a jamais réussi à retrouver.
URL : https://philitt.fr/2020/09/10/la-foi-romane-de-simone-weil-un-christianisme-occitan/
Philitt, 2019
La modernisation des sociétés occidentales et indiennes nous ont conduits à ne plus concevoir les... more La modernisation des sociétés occidentales et indiennes nous ont conduits à ne plus concevoir les castes que sous un aspect exclusivement holiste, comme des groupes sociaux héréditaires voire comme des races. René Guénon s'opposa à ces conceptions : retournant aux fondements métaphysiques de cette institution, il soutint que l'appartenance à une caste se fonde essentiellement sur la nature de chaque être, et non sur l'hérédité sociale, qui n'en est selon lui qu'une conséquence accidentelle. La connaissance des principes de l'institution indienne des castes est alors pour le métaphysicien, l'occasion d'une prise de conscience, spirituelle plutôt que politique, des problèmes internes à la modernité occidentale.
Paul DUCAY, "La Reprise de Kierkegaard, ou le courage de la foi", PHILITT, 19 février 2019, 2019
Søren Kierkegaard, philosophe d’inspiration luthérienne, est une figure de l’existentialisme chré... more Søren Kierkegaard, philosophe d’inspiration luthérienne, est une figure de l’existentialisme chrétien. Critique sévère des pasteurs de son milieu, il retourne à la source du luthéranisme avant sa mutation institutionnelle en Église concurrente de l’Église romaine. Kierkegaard se fait penseur radical de l’intériorité informelle de la foi. La « Reprise » (Gentagelsen) est un concept clef de sa philosophie : constitutive du mouvement religieux, elle met en branle la liberté des Anciens comme celle des Modernes afin de la repenser à l’aune de l’Éternité, source de toute liberté et de toute vérité possibles.
Paul DUCAY, "Exister, c'est être limité : penser le monde avec Philolaos de Crotone", PHILITT, 23 septembre 2019, 2019
Au mépris moderne à l’égard des limites morales, géographiques et économiques qui enserrent la vi... more Au mépris moderne à l’égard des limites morales, géographiques et économiques qui enserrent la vie humaine, répondent aujourd’hui différentes formes de revalorisation du « principe de précaution ». Mais pour comprendre le sens d’une morale, qui pose des limites à l’homme sur l’étendue de son propre pouvoir, il faut comprendre son inscription dans l’ordre objectif des choses. Du fond des âges, c’est ce que nous propose Philolaos de Crotone, qui ne considérait pas le sens de la limite comme une exigence morale arbitraire, mais comme ce qui structure le monde dans son ensemble. Nous présentons cette onto-cosmologie de Philolaos et en examinons tout particulièrement ses implications éthiques, aptes à intéresser l'homme contemporain.
Philitt, 2018
L’œcuménisme religieux est souvent pensé comme une idée moderne née du célèbre aggiornamento. Pou... more L’œcuménisme religieux est souvent pensé comme une idée moderne née du célèbre aggiornamento. Pourtant, cette idée est une signature du christianisme depuis les origenes, et constitue le grand souci du théologien médiéval Nicolas de Cues. En s’inscrivant dans la tradition mystique et néoplatonicienne, cet évêque et cardinal du XVe siècle nous invite à redécouvrir les principes d’une théologie christocentrique qui voit dans la pluralité des religions de multiples indices d’une sagesse éternelle, celle du Verbe rédempteur de Dieu. La diversité des prétentions religieuses à la vérité ne doit pas gêner les chrétiens, qui doivent y trouver la confirmation de leur sagesse révélée : ce qui diverge extérieurement, converge intérieurement.
Philitt, Mar 23, 2019
Les diverses religions manifestent une nostalgie de l'Origine. Dans le catholicisme, la voie fray... more Les diverses religions manifestent une nostalgie de l'Origine. Dans le catholicisme, la voie frayée vers le principe ontologique et chronologique de l'humanité est celle de l'enfance spirituelle dont la figure maîtresse de l'Enfant Jésus constitue à la fois le moyen et le terme. De l'antique dévotion d'Origène à la « petite voie » de Ste Thérèse de Lisieux, en passant par St Jean de la Croix, il s'agit pour le chrétien de se conformer à l'humilité et à la simplicité radicales du Petit Jésus, jusqu'à refaire naître en son âme celui qui est né un jour à Bethléem, selon la doctrine médiévale de Maître Eckhart. La vérité est un nouveau-né : la voie chrétienne de l'enfance spirituelle nous rappelle au sens profond de la religion, comme lieu par excellence des accouchements spirituels, modèle inépuisable de renouveau et de réflexion sur soi et le monde.
Philitt, Sep 23, 2019
Louis Aragon (1897-1982) est un poète et romancier qui a évolué dans le Paris des « Années folles... more Louis Aragon (1897-1982) est un poète et romancier qui a évolué dans le Paris des « Années folles ». Son Paysan de Paris, publié en 1926, est le résultat de ses promenades dans le Paris de l’entre-deux-guerres. Deux décennies plus tard, en 1944, il publie Aurélien, réécriture romanesque de la Bérénice de Racine, où la capitale revient en force comme une ville organique qui fabrique le destin entier des personnages. Leur identité et leurs amours apparaissent comme les créations vertigineuses de la ville, déesse des temps modernes.
Book Reviews by Paul Ducay
Actu Philosophia, 2024
Dans ses "Principes de politique" (déc. 2023), Jean-Marie Vernier déploie une approche alternativ... more Dans ses "Principes de politique" (déc. 2023), Jean-Marie Vernier déploie une approche alternative aux habituelles théories Modernes de la politique qui, qu'elles soient libérales ou illibérales, fondent depuis Machiavel leur réduction technique et pragmatique de la politique sur un postulat anthropologique pessimiste : l'Homme est méchant et mû de manière nécessaire par ses passions ou ses intérêts propres. Par contraste, le réalisme traditionnel de saint Thomas d'Aquin, dont la méthode n'est ni "déductive" (idéalisme) ni "pragmatique" (Realpolitik), permet de réévaluer les conditions d'une science du politique selon une méthode "compositive" des principes universels du bien commun avec leurs applications particulières selon un jugement de prudence. L'enjeu s'avère alors de redonner à la loi et à l'éducation la primauté spirituelle qui leur sied afin de réformer l'agir souverain et ordonner les rapports sociaux, en reconsidérant l'intentionnalité des agents que la mentalité positiviste avait amputé de leurs finalités.
Philitt, 2024
Entretien avec Marc Ballanfat sur son recueil de 9 textes issus des écoles philosophiques de l’In... more Entretien avec Marc Ballanfat sur son recueil de 9 textes issus des écoles philosophiques de l’Inde ancienne (IIe-XIIe siècles), pour le plus grand bénéfice des penseurs occidentaux attentifs à leurs impensés, dans le sillage de Simone WEIL dont on aborde dans cet entretien le rôle décisif de sa découverte de la pensée indienne traditionnelle. En particulier, on trouvera des considérations essentielles sur le modèle grammatical, plutôt que mathématique, de la rationalité indienne, et de fécondes observations sur la divergence entre la logique bivalente de l'Occident aristotélicien, et les logiques plurivalentes du jaïnisme et du bouddhisme, avec les implications politiques de ces manières de penser fort différentes et les possibilités ouvertes par leur comparaison.
présentent les débats foisonnants de cette époque au sujet de la connaissance du langage, de la nature, de l’esprit, de l’humain et du divin, selon une approche fondamentalement sotériologique de la philosophie, destinée à délivrer les hommes de l’illusion existentielle qui les empêche d’atteindre la réalité absolue et le détachement.
Philitt, 2024
Si les grands récits de la modernité occidentale se fissurent dans le contexte d'une postmodernit... more Si les grands récits de la modernité occidentale se fissurent dans le contexte d'une postmodernité qui les désavoue en les relativisant à l'excès, il n'y a plus à douter que les causes de leur abandon sont à trouver dans la modernité elle-même. Celui qui fut professeur de philosophie ancienne et médiévale à l'université de Nancy II jusqu'en 1995, Jean Borella, l'explique dans Tradition et Modernité. La malédiction du progrès (éd. L'Harmattan). Ce nouvel essai, qui synthétise les réflexions du philosophe chrétien sur la culture, démontre la manière dont celle-ci se dissout en rompant avec les fondements traditionnels de la nature humaine et de ses conditions d'éducation. Alors que le philosophe Patrick Dupouey, dans Pour ne pas en finir avec la nature, propose une réévaluation de la pensée moderne de la notion de nature face aux contestations dont elle fait l'objet dans l'anthropologie post-moderne de Philippe Descola, le philosophe platonicien Jean Borella propose quant à lui de revisiter la pensée traditionnelle de cette notion, en tant qu'elle intègre, sans incompatibilité, l'autre notion fort de discutée de « culture ». Il faut rappeler en effet que celle-ci n'implique pas d'elle-même une
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Book Reviews by Paul Ducay
présentent les débats foisonnants de cette époque au sujet de la connaissance du langage, de la nature, de l’esprit, de l’humain et du divin, selon une approche fondamentalement sotériologique de la philosophie, destinée à délivrer les hommes de l’illusion existentielle qui les empêche d’atteindre la réalité absolue et le détachement.
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présentent les débats foisonnants de cette époque au sujet de la connaissance du langage, de la nature, de l’esprit, de l’humain et du divin, selon une approche fondamentalement sotériologique de la philosophie, destinée à délivrer les hommes de l’illusion existentielle qui les empêche d’atteindre la réalité absolue et le détachement.
URL : https://philitt.fr/2022/11/29/la-conversation-comme-revolte-litteraire/
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