Bouches-de-l'Escaut
(nl) Departement Monden van de Schelde
Statut | Ancien département français du Premier Empire |
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Chef-lieu | Middelbourg |
Population (1806) | 80 000 hab. |
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Création du département | |
Traité de Paris : suppression du département |
1810-1811 | Patrice-Charles-Gislain de Coninck |
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1811-1814 | Pierre Joseph Pycke |
Entités précédentes :
- Royaume de Hollande :
- (Département de Zélande)
Entités suivantes :
Les Bouches-de-l'Escaut sont un ancien département français du Premier Empire, dont le chef-lieu était Middelbourg. Ce territoire, qui recoupe plus ou moins celui de la Zélande, fait actuellement partie des Pays-Bas.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le département est créé le , à la suite de l'annexion du royaume de Hollande le , par le décret du [1] et fait référence à l'embouchure de l'Escaut. Il est supprimé en 1814.
Subdivisions
[modifier | modifier le code]Le chef-lieu des Bouches-de-l'Escaut était Middelbourg. Le département était subdivisé en trois arrondissements[2] :
- Arrondissement de Middelbourg
- Cantons : Middelbourg, Veere et Vlissingen
- Arrondissement de Goes
- Cantons : Goes, Heinkenszand, Kortène et Kruiningen
- Arrondissement de Zierickzée
- Cantons : Brouwershaven, Tholen et Zierikzée
Liste des préfets
[modifier | modifier le code]Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
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1811 | Patrice-Charles-Gislain de Coninck | Préfet de Jemappes | Membre de la Commission constitutionnelle néerlandaise (1815) | |
1814 | Pierre Joseph Pycke[3] | Maire de Gand | Membre de la Seconde Chambre des États généraux du royaume des Pays-Bas (1815) |
Députés des Bouches-de-l'Escaut
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 17, Paris, (lire en ligne), p. 180
- Almanach impérial, Paris, Testu, (lire en ligne), p. 377-378
- Pycke, né à Gand, était maire de sa ville natale en 1807 : il devint préfet des Bouches-de-l'Escaut (Zélande), vers la fin du règne de l'empereur Napoléon. Membre de la seconde Chambre des États-Généraux en 1815, il y prit la défense des intérêts manufacturiers et agricoles de la Belgique, souvent froissés par les intérêts du commerce hollandais. Pycke est mort gouverneur de la province d'Anvers, ou (comme on l'aurait dit quelques années plus tôt) préfet des Deux-Nèthes. Source : J.-L. van Aelbroeck, L'agriculture pratique de la Flandre, Madame Huzard, , 352 p. (lire en ligne)