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Le Parisien

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Aujourd'hui en France

Le Parisien
Image illustrative de l’article Le Parisien

Pays France
Zone de diffusion Paris et Île-de-France
Langue Français
Périodicité Quotidienne
Format Tabloïd
Genre Généraliste - faits divers
Presse régionale
Prix au numéro 2,10  (au 01/07/2023)
Diffusion 182 291 ex. (2021 payée)
Fondateur Émilien Amaury
Date de fondation 1944 (il y a 80 ans)
Éditeur Le Parisien Libéré SAS
Ville d’édition 10, boulevard de Grenelle
15e arrondissement de Paris

Propriétaire Bernard Arnault via Groupe Les Échos-Le Parisien Drapeau de la France
Directeur de publication Pierre Louette
Directeur de la rédaction Nicolas Charbonneau
ISSN 0767-3558
OCLC 436625044
Site web www.leparisien.fr
Supplément

Aujourd'hui en France
Image illustrative de l’article Le Parisien

Pays France
Zone de diffusion France
Langue français
Périodicité Quotidienne
Format Tabloïd
Genre Généraliste - faits divers
Presse nationale
Prix au numéro 1,70  (depuis le 01/07/2023)
Diffusion 73 038 ex. (2021, en diminution)
Date de fondation 1994

Le Parisien est un journal quotidien régional français fondé en 1944 et diffusé en Île-de-France et dans l’Oise. Depuis 1994 il a également une édition nationale diffusée sur le reste du territoire français sous le titre Aujourd'hui en France. Grâce à ses neuf éditions départementales, Le Parisien est le premier quotidien d'information régionale à Paris, en Île-de-France et dans l'Oise.

La ligne éditoriale est généraliste, s'intéressant particulièrement aux faits divers et à l'actualité locale. Depuis 2015, Le Parisien est détenu par le groupe LVMH appartenant au milliardaire français Bernard Arnault, également propriétaire d'un autre quotidien national, Les Échos, qui a épongé ses pertes par deux grosses opérations de renflouement en 2018 puis en 2022[1]. Depuis son rachat par Bernard Arnault en 2015, Le Parisien perd en moyenne 20 millions d'euros chaque année[1]. Comme d'autres journaux, il bénéficie de subventions de la part de l'État français. C'est le 33e journal le plus subventionné de France[2].

Le Parisien libéré voit le jour le [3]. Le premier titre barrant la une est : « La victoire de Paris est en marche ! » (la ville sera effectivement libérée trois jours plus tard). Fondé sous forme de coopérative ouvrière par Émilien Amaury, avec trois compagnons de Résistance nommés administrateurs, Robert Buron, Jean Helleu, Félix Garras et Claude Bellanger comme directeur général, le journal prend la place du Petit Parisien, interdit pour avoir continué à paraître pendant l'Occupation et est attribué tacitement à l’OCM. En 1947, le journal devient une société anonyme et crée un prix littéraire, le grand prix Vérité, qui récompense un récit vécu ou un reportage[4].

La devise du patron du journal jusqu’en 1977, Émilien Amaury, est contestée car jugée provocatrice : « l’information ne doit pas être exacte, elle doit être énorme »[5],[6].

Guerre d'Algérie

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Le quotidien, très lu dans les banlieues rouges grâce à la création d'éditions locales en 1960, s'affirme apolitique mais pendant la Guerre d'Algérie prend « nettement le parti de l'Algérie française »[7]. Il s'agit d'une des publications qui relaient la « vulgate officielle »[8].

Le Parisien libéré s'engage dans une série de procédés rhétoriques pour s'opposer à l'indépendance de l'Algérie[9],[10].

Par exemple, il dresse dès cette époque des figures stéréotypées des musulmans, en les présentant comme des « terroristes »[11] et essaie d'abuser de faits divers pour provoquer une position hostile envers l'indépendance de l'Algérie[12].

Il partage alors quasiment exclusivement les positions des opposants à l'indépendance[13], comme les déclarations de Georges Bidault[9] et participe à une campagne médiatique de « francisation » de la Guerre d'Algérie[10],[13]. De plus, alors que les autres publications de presse de droite, comme Le Figaro ou l'Aurore, aussi opposées à l'indépendance de l'Algérie, commencent à partir de 1956 à parler des tabous autour de la Guerre d'Algérie, Le Parisien ne les mentionne jamais[9].

Enfin, lors du Massacre du 17 octobre 1961, où des manifestants algériens sont noyés dans la Seine par le préfet de police de Paris Maurice Papon, Le Parisien défend l'action du préfet et rejette la faute sur « les seuls manifestants »[14],[15] en dénonçant Paris « envahi par les meneurs et les tueurs »[16].

Perte de vitesse des années 1970

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Le fondateur, Émilien Amaury, dirige le journal jusqu'à sa mort en 1977. La crise de 1970 est dramatique pour le quotidien qui perd la moitié de son lectorat. Une grève de plusieurs mois à l'appel du Syndicat du livre CGT empêche toute publication du Parisien libéré[17]. Le développement d'autres conflits syndicaux, notamment entre 1975 et 1977 (avec pour conséquence une baisse de 682 000 exemplaires en 1975 à 303 000 en 1977[18]), font que le titre ne parviendra jamais à regagner totalement son lectorat[19]. Parallèlement, le journal poursuit sa politique stratégique de régionalisation en Île-de-France en lançant ses éditions à partir de juin 1975 dans ses deux nouvelles imprimeries offset de Chartres puis de Saint-Ouen où la rédaction va s'installer[20]. L'imprimerie de Saint-Ouen ferme dans la nuit du 2 au , la fabrication des éditions franciliennes étant reportée chez un prestataire à Mitry-Mory[21].

Les locaux du Parisien, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) en mars 2007.

Reprise par la fille d'Émilien Amaury

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Au décès d'Émilien Amaury, un conflit juridique opposant ses enfants ayant droit dura six ans. Finalement, en 1983 sa fille Francine Amaury reprend les magazines Marie-France et Point de Vue tandis que le journal est repris par son fils Philippe Amaury[22].

Sous son impulsion, Le Parisien libéré est rebaptisé Le Parisien le , avec le lancement d'une nouvelle formule[23], imprimée en partie en couleurs[24]. Une édition nationale, baptisée Aujourd'hui en France, est lancée en 1994[24]. Le journal paraît également le dimanche à partir de 1999 pour Le Parisien et 2004 pour Aujourd'hui en France[24].

Reprise par la veuve de Philippe Amaury

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En , au décès de Philippe Amaury, sa veuve, Marie-Odile Amaury, belle-fille de l'un des cofondateurs, prend sa succession à la présidence du groupe.

À partir de 2008, un supplément intitulé La Parisienne fondé par Christine Goguet parait le premier samedi de chaque mois[25].

En , un plan social prévoyant le départ volontaire de vingt-cinq journalistes de l'édition nationale et dix postes administratifs est annoncé[26]. Après deux jours de grève, le plan est repoussé sine die et la Société des journalistes du quotidien, en sommeil depuis douze ans, est relancée[27].

En , Le Parisien inaugure une nouvelle formule, toute en couleur. Avec un prix de vente relevé de 0,95 à 1 euro pour Le Parisien et maintenu à 0,90 euro pour Aujourd'hui en France, le quotidien est désormais divisé en trois séquences : « L'actu » (informations générales), « Le sport » et « L'air du temps » (société, culture, médias)[28]. Le prix de vente du Parisien passe à 1,05 euro en [29].

En , Le Parisien Magazine, diffusé chaque vendredi pour un euro de plus avec Le Parisien et Aujourd'hui en France, est lancé. Présenté comme le « prolongement éditorial naturel » du quotidien en « respectant [les mêmes] valeurs de rigueur, d'équilibre et d'objectivité », il entend proposer « un traitement plus approfondi de l'information [avec] une large place accordée aux sujets culture et divertissement » et de nombreuses photos[30].

Il était le dernier quotidien national appartenant à un éditeur traditionnel et non à un industriel, le groupe Amaury[31].

Reprise par Bernard Arnault

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En le groupe LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton, controlé par le multimilliardaire Bernard Arnault, indique vouloir racheter Le Parisien-Aujourd'hui en France[32]. Cette acquisition ne sera finalisée qu'en pour un montant non public mais qui serait légèrement supérieur à 50 millions d'euros[33].

En , l’entreprise est confiée à Jean Hornain. Le , il annonce que le journal donnera sa priorité au Web plutôt qu'au papier à partir du . L'objectif est d'apporter 25 000 nouveaux abonnés en deux ans, principalement des jeunes[34].

En , une nouvelle formule du journal est lancée, privilégiant notamment « la proximité et les services »[35].

En , les rédactions nationales du Parisien et du Parisien Magazine déménagent dans un nouveau siège dans le 15e arrondissement de Paris[36].

En , Le Parisien Dimanche fait son apparition. Parmi les nouveautés, de longs récits et des tribunes sont introduits[37].

En , le groupe LVMH, leader mondial du luxe, verse 83 millions d'euros au Parisien pour « éponger ses pertes et lui permettre d'investir »[38].

Sur la période mars-avril 2020, la perte du chiffre d'affaires est évaluée à 36 millions d'euros[39]. La crise liée à la pandémie de Covid-19 engendre des répercussions sur la future organisation du journal puisque les éditions locales du journal devraient être impactés dans un souci d'économies[40],[41].

Fin septembre 2020, la direction du Parisien précise son projet de réorganisation des pages locales. Il n'y aura pas de suppression mais un regroupement des pages locales au sein d'un cahier régional unifié. L'objectif de la direction, baptisé « #LeParisien200000 », est d'atteindre 200 000 abonnés numériques au cours des cinq prochaines années, soit une multiplication par cinq par rapport à 2020[42].

Cet objectif sera mené par Jean-Michel Salvator, qui remplace le Stéphane Albouy au poste de directeur des rédactions[43]. Par ailleurs, un plan de départ volontaire est engagé pour réduire les effectifs d'une trentaine de personnes et ainsi dégager une économie d'une dizaine de millions d'euros[44].

En août 2022, le groupe LVMH, propriétaire du journal, comble à nouveau les pertes du quotidien, en injectant 65 millions d'euros au capital social[45]. Le 31 août, le journal annonce le remplacement de Jean-Michel Salvator par Nicolas Charbonneau, directeur délégué des rédactions, avec effet au lendemain[46].

Fin septembre 2022, Le Parisien revendique plus de 75 000 abonnés numériques[47]. En septembre 2024, Le Parisien annonce avoir dépassé les 100 000 abonnés numériques, notamment grâce aux Jeux olympiques de Paris 2024 ayant eu lieu à l'été 2024[48].

Activité, rentabilité, effectif

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Données financières[49]
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Chiffre d'affaires en millions d'euros 211 211 206 196 185[réf. nécessaire] nc
Résultat net en millions d'euros (perte) - 13,3 - 2,9 - 20,9 - 13,5 - 24 nc
Effectif moyen annuel 522 540 575 496 503 nc

Identité visuelle (logo)

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Organisation

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Directeurs des rédactions

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Ligne éditoriale

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Vue par la société des journalistes

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« Le Parisien-Aujourd'hui en France est un grand quotidien populaire et généraliste de qualité. [Il a un] caractère à la fois national et régional, qui fait sa force et sa particularité. Sa ligne éditoriale est faite de neutralité politique et de proximité avec son lectorat. À cet égard, il ne doit pas servir les intérêts d'un homme, d'un parti politique, d'un clan ou d'une entreprise. »

— Société des journalistes du quotidien Le Parisien en octobre 2010[63].

L'imprimerie du Parisien, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) en mars 2007.

À sa création en 1944

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Dès sa création en 1944 Le Parisien libéré se présente comme un « journal populaire de qualité ». Du temps d’Émilien Amaury, jusqu'au milieu des années 1970, Le Parisien est marqué à droite et gaulliste[64].

Années 1980

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Devenu Le Parisien en 1986, le journal est transformé par Philippe Amaury, qui se base sur les méthodes du marketing. Les articles doivent être courts mais bien écrits, avec des mots simples, afin que le lecteur comprenne tout et ne se lasse pas. Les illustrations, en particulier les photographies accompagnant le texte, devront occuper en moyenne un tiers de chaque page rédactionnelle.[réf. nécessaire] Pour se défaire de son passé gaulliste[64] et se différencier des journaux d'opinion, le journal Le Parisien supprime son éditorial en affirmant ne plus vouloir défendre ses idées, mais celles de ses lecteurs. Les sujets sur la vie quotidienne et les préoccupations de ses lecteurs mais surtout sur les faits divers constituant le cœur du Parisien, prennent l'avantage sur les pages internationales. Il se situe aujourd'hui politiquement au centre[65].

Années 2000

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Au début des années 2000, le journaliste Edwy Plenel juge que Le Parisien relève « d’une presse populaire plus exigeante qui n’exclut ni la rigueur ni le sérieux »[66]. Pour Gloria Awad, Le Parisien adopte plutôt une approche « rigoureusement factuelle, jusqu'à l'élémentaire »[67].

L'association de critique des médias Acrimed (classée à la gauche radicale), estime que Le Parisien se montre particulièrement hostile au mouvement des Gilets jaunes[68]. Le Parisien adopterait en effet une lecture particulièrement dépréciative des grèves et mouvements sociaux[69].

Le marque le début d'un partenariat entre RTL et Le Parisien - Aujourd'hui en France pour le traitement éditorial du sport[70].

En lors de la mort de Nahel Merzouk Libération note un manque de prudence dans le traitement du sujet de la part du journal et de BFM TV[71].

Éditions locales

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En 1985, quatre éditions départementales sont lancées, notamment à Paris[24].

En 2012, Le Parisien propose dix éditions locales, de 8 à 12 pages en cahier central, pour chacun des départements de la région Île-de-France (avec deux éditions pour la Seine-et-Marne) et celui de l'Oise[72] :

L'édition nationale, Aujourd'hui en France, est diffusée sur tout le territoire et à l'étranger.

Toutes éditions confondues (Aujourd'hui en France inclus), le titre frise en 2009 les 500 000 exemplaires quotidiens en semaine et les 350 000 exemplaires le dimanche. Dans le secteur de la presse payante grand public, il s'impose ainsi comme le premier quotidien national d'information générale et le premier quotidien parisien[73]. En 2019, toutes éditions confondues (Aujourd'hui en France inclus), la diffusion totale est passée à 287 400 exemplaires en moyenne[74].

En 2012, Le Parisien revendique une diffusion de 460 000 exemplaires, soit 2,4 millions de lecteurs chaque jour[30].

Comme la plupart des titres de presse français en crise, le journal Aujourd’hui en France-Le Parisien touche de fortes subventions de l'État. Ainsi, il a perçu 3,16 millions d'euros d’aide du fonds d'aide à la modernisation de la presse de 2003 à 2010[75]. Il est le journal le plus subventionné en 2010 avec 19,8 millions d'euros (16,8 millions pour Aujourd'hui en France et 3 millions pour Le Parisien)[76]. En 2012, la subvention est de 9,3 millions pour Aujourd'hui en France et 4,5 millions pour Le Parisien[77].

En 2002, les hommes représentent 57 % du lectorat pour Le Parisien, les femmes 43 % (40 % pour Aujourd’hui en France), soit une répartition proche de la moyenne de la presse quotidienne nationale (62 % de lecteurs et 38 % de lectrices)[78].

Au [Quand ?], le numéro de publication est 22533.

Diffusion du quotidien Le Parisien[79]
Année Tirage Diffusion payée (France uniquement) Diffusion payée (total) Diffusion (gratuits inclus)
2016 234 160 205 486 205 486 208 978
2017 227 479 204 009 204 009 207 386
2018 211 196 193 428 193 428 196 226
2019 206 310 184 555 184 555 187 118
2020 178 603 180 854 180 854 182 925
2021 169 861 182 291 182 291 184 176
Diffusion du quotidien Aujourd'hui en France[80],[81]
Année Tirage Diffusion payée (France uniquement) Diffusion payée (total) Diffusion (gratuits inclus)
2011 268 434 169 999 172 965 173 984
2012 285 771 179 353 182 288 183 165
2013 255 237 160 908 163 590 164 600
2014 237 484 148 220 150 742 151 524
2015 222 826 138 999 141 097 141 697
2016 211 468 131 359 133 354 133 919
2017 196 853 120 180 121 927 122 456
2018 172 367 108 025 109 458 109 949
2019 152 620 98 694 99 902 100 380
2020 126 804 84 072 84 582 84 925
2021 108 950 72 595 73 038 73 312

Controverses

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En , le titre est accusé de censure par plusieurs syndicats de journalistes (SNJ, FO et SNJ-CGT) et par la Société de journalistes du quotidien[82] car les journalistes du service culture-spectacle ont reçu l'ordre du directeur de la rédaction Stéphane Albouy de ne pas chroniquer le film Merci Patron !, ceux du service politique ont vu leur proposition de traiter le sujet repoussée à plus tard au motif qu’il s’agissait « d’un sujet militant » et « qu’il y avait d’autres sujets prioritaires ce jour-là ». Cette accusation tient notamment au fait que le film parle de Bernard Arnault de façon critique, alors que celui-ci est le PDG du groupe LVMH, principal actionnaire du journal[83],[84]. En novembre, il est à nouveau accusé de censure par Fakir, alors qu'il refuse un encart publicitaire pour le DVD de ce film[85].

En , les délégués SNJ (syndicat national des journalistes) du Parisien déplorent que Bernard Arnault « s’invite trop souvent dans les pages » du journal, portant atteinte à la crédibilité de celui-ci[86].

Notes et références

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  2. « Aides à la presse : classement des titres de presse aidés », sur data.culturecommunication.gouv.fr (consulté le )
  3. Julien Mielcarek, « "Le Parisien" fête son 20.000ème numéro », sur Ozap.com,
  4. Éliane Tonnet-Lacroix, La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000, Éditions L'Harmattan, coll. « Espaces Littéraires », , 416 p. (ISBN 978-2-296-31271-5, lire en ligne), p. 66
  5. « Radio France | Écoutez en ligne vos radios », sur Radio France (consulté le )
  6. [PDF] « La liberté selon Amaury », sur referentiel.nouvelobs.com (consulté le )
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  10. a et b Denise Maldidier, « Lecture Des Discours De De Gaulle Par Six Quotidiens Parisiens: 13 Mai 1958 », Langue Française, no 9,‎ , p. 34–46 (ISSN 0023-8368, lire en ligne, consulté le )
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  69. « De l’édito à l’article d’« analyse », en passant par l’interview, le dessin de presse, et même l’infographie, l’économie générale est à sens unique tant l’angle d’attaque est partout le même : combien coûtent à la France les grogneurs qui se plaignent. […] Le Parisien prend ses distances avec le journalisme et assume pleinement son rôle : celui de porte-parole fidèle du gouvernement et des intérêts des classes dirigeantes et de la toute petite France « qui va bien » (au rang de laquelle [sic] son propriétaire Bernard Arnault ne fait pas pâle figure) » Nathalie Berriau et Pauline Perrenot, « Le Parisien plombe les gilets jaunes (et tous les mouvements sociaux) », sur Acrimed, .
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