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Mitry-Mory

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Mitry-Mory
Mitry-Mory
La mairie.
Blason de Mitry-Mory
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Charlotte Blandiot-Faride (PCF)
2020-2026
Code postal 77290
Code commune 77294
Démographie
Gentilé Mitryens
Population
municipale
20 627 hab. (2021 en évolution de +3,93 % par rapport à 2015)
Densité 688 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 00″ nord, 2° 37′ 00″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 106 m
Superficie 30 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Mitry-Mory
(bureau centralisateur)
Législatives 7e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Mitry-Mory
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Mitry-Mory
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Mitry-Mory
Liens
Site web mitry-mory.fr

Mitry-Mory est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, limitrophe du département de la Seine-Saint-Denis.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 25 km au nord-est de Paris tout près de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle dont une partie des pistes se trouvent sur le territoire de la commune.

Localisation de la commune de Mitry-Mory dans le département de Seine-et-Marne.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : Les communes limitrophes sont Villeparisis, Tremblay-en-France, Claye-Souilly, Compans, Gressy et Le Mesnil-Amelot.

Communes limitrophes de Mitry-Mory
Tremblay-en-France Mesnil-Amelot Thieux
Tremblay-en-France
(Seine-Saint-Denis)
Mitry-Mory Compans
Gressy
Tremblay-en-France Villeparisis Claye-Souilly

Hydrographie

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Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • le canal de l'Ourcq, long de 96,6 km[1] ;
  • la Reneuse (ou ruisseau la Reneuse), longue de 5,32 km[2], affluent de la Beuvronne ;
    • le ru des Cerceaux[3], affluent de la Reneuse, long de 4,59 km, y prend sa source ;
  • le cours d'eau 01 des Grandes Vignes[4], long de 2,22 km.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Mitry-Mory.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 10,76 km[5].

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6]. L'altitude varie de 53 mètres à 106 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 82 mètres d'altitude (mairie)[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 15 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports

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Vue aérienne de Mitry-Mory.
Vue aérienne MITRY-MRY et sa zone industrielle.

Transports ferroviaires

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La commune est desservie par deux gares de la ligne B du RER :

Transports par bus

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La commune est desservie par de nombreuses lignes des réseaux Réseau de bus Roissy Est.

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Au , Mitry-Mory est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

Occupation des sols

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En 2018[22], le territoire de la commune se répartit[Note 4] en 51,6 % de terres arables, 29,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 14,6 % de zones urbanisées, 4,3 % de forêts et < 0,5 % d’espaces verts artificialisés non agricoles[5],[23].

Les zones d'habitations de la commune sont réparties sur trois secteurs discontinus :

  • l'ancien village de Mitry, dit Mitry-Bourg ;
  • l'ancien village de Mory et les Acacias, séparés l'un de l'autre par la ligne de RER ;
  • Mitry-le-Neuf et la Villette-aux-Aulnes, séparés des deux autres secteurs par la plaine agricole, la ligne de TGV et l'autoroute A104 (Francilienne).
Une des entrées de Mitry-Mory, quartier du Bourg.
  • Mitry-Bourg : on y trouve la mairie, les maisons de quartier du Bourg et de la Briqueterie, L'Atelier-Espace arts plastiques, l'église Saint-Martin, les écoles Jean Moulin, Jacqueline Quatremaire, Anne-Claude Godeau et François Couperin, l'ancienne sucrerie, le centre sportif Jules Ladoumègue, le cimetière.
  • L'ancien village de Mory : on y trouve l'ancienne école devenue Bourse du travail, la cité des Cheminots, l'ancienne cité en bois, le groupe scolaire Guy Môquet, la salle des Cheminots.
  • La zone industrielle Mitry-Compans est à la limite nord de Mitry-Bourg et de Mory.
  • Les Acacias : on y trouve la gare de Mitry - Claye, le lycée Honoré-de-Balzac, le collège Paul-Langevin, l'école Vincent Van-Gogh, la maison de quartier des Acacias, l'Ehpad Les Acacias, la chapelle Sainte Thérèse, l'église Adventiste. En bordure sud des Acacias, se trouve la zone humide du bois régional du Moulin-des-Marais classée en espace naturel sensible.
  • Mitry-le-Neuf : c'est le « nouveau Mitry » ; il se situe à environ deux kilomètres et demi de Mitry-Bourg et est contigu avec les villes de Tremblay-en-France (quartier des Cottages) et de Villeparisis. On y trouve la gare de Villeparisis - Mitry-le-Neuf, la mairie annexe, le collège Erik-Satie, les écoles Frédéric Joliot Curie, Émile Zola, Noël Fraboulet, Henri Barbusse et Jean de La Fontaine, le gymnase Ostermeyer, les maisons de quartier l'Orangerie et Cusino, l'espace culturel et festif L'Atalante, le cinéma Concorde, la médiathèque Georges-Brassens, l’église Notre-Dame-des-Saints-Anges, le parc Maurice Thorez et le parc des Douves, le cimetière, la ZAC de la Reneuse (quartier qui a vu le jour début 2010) et la zone d'activité commerciale de la Villette aux Aulnes.

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 7 787 dont 64,4 % de maisons et 35,4 % d'appartements[Note 5].

Parmi ces logements, 92,6 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 60,2 % contre 38,2 % de locataires[24] dont, 23 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1,6 % logés gratuitement.

Sous l'ère gallo-romaine, le domaine de Mitry-Mory était occupé vraisemblablement par deux villages : Mintriacum et Mauracum, dont les noms ont évolué par la suite en Mitry et Mory.

Les deux communes ont été réunies par ordonnance du .

Dès les XIIe et XIIIe siècles, Mitry fut doté — sans doute par le Comte de Dammartin — d’une maladrerie à la sortie du village et d’un Hôtel-Dieu en son centre. Louis de Mory fut condamné, en 1465, à être écartelé aux halles de Paris, pour avoir favorisé les Bourguignons; mais, par grâce, il fut pendu.

En 1695, Louis XIV réunit leurs biens et revenus pour fonder un hôpital. Bossuet lui-même vint y installer deux sœurs de la Charité en 1698. Elles devaient s’occuper des malades et instruire les petites filles pauvres. Elles tiendront l’école des filles jusqu’en 1904. Au XIXe siècle, cette fondation hospitalière deviendra bureau de bienfaisance. Les villages seront séparés jusqu'en 1839, naissance officielle de Mitry-Mory.

C’est à Bois-le-Vicomte que se réfugièrent les habitants d’alentour quand, en 1652, les mercenaires du duc de Lorraine sévirent dans la région. C’est également à Bois-le-Vicomte que les pasteurs calvinistes venaient prêcher au temps de la famille d’Hervart. Saccagé par les invasions de 1814 et 1815, le château fut démoli.

La vie à Mitry et à Mory était encore au XVIIIe siècle exclusivement conditionnée par la culture du blé et outre les artisans et les commerçants, leur population était faite d’ouvriers agricoles. En 1790, sur les 1 330 habitants de Mitry, on comptait 594 pauvres et indigents.

En 1839, Mory est rattaché à Mitry et la nouvelle commune de Mitry-Mory est née. Elle totalise 1 478 habitants.

Avec l’installation d’un réseau routier auquel nous étions encore habitués en 1950, l’établissement de la ligne de chemin de fer Paris-Soissons (1861), l’édification de la fabrique de sucre (1864), la construction de la halte de Villeparisis (1883) et de l’école des garçons du Bourg (1883), Mitry-Mory s’achemine vers le XXe siècle.

La Première Guerre mondiale, pendant laquelle Mitry-Mory jouera un rôle de base arrière, lui coûtera soixante-dix de ses enfants. Peu de temps après, c’est l’explosion urbaine. Un phénomène social est apparu : la construction de lotissements autour de la capitale. Mitry-le-Neuf et les Acacias naissent.

Pendant la Seconde Guerre mondiale et la collaboration active du gouvernement de Vichy, en 1941 et 1942 un grand nombre d'élus au conseil municipal de Mitry-Mory (communistes le plus souvent) sont arrêtés et déportés ("Convoi du ") en Allemagne, en Pologne (Auschwitz) ou internés dans les camps d'internement de France. (Monument aux morts de Mitry-Mory)

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Le , le premier conseil municipal présenté par le Parti communiste français est élu. Depuis cette date, la municipalité à direction communiste a été reconduite hormis pendant la Seconde Guerre mondiale, période où elle fut décimée par les arrestations (déportations et internements) et remplacée par une délégation spéciale mise en place par les autorités de la collaboration.

La liste conduite par Corinne Dupont est réélue en au deuxième tour avec 52,81 % des suffrages exprimés. Démissionnaire pour raisons personnelles, le conseil municipal élit le son successeur, Charlotte Blandiot-Faride[25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831 1837 Armand Constant Boucher   Propriétaire
Maire de Mitry, conseiller d'arrondissement
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1950 Albert Semat PCF Démissionnaire
1950 mars 1971 André Carrez PCF Conseiller général de Claye-Souilly (1958 → 1976)
mars 1971 1991 Noël Fraboulet PCF Retraité SNCF
Conseiller général de Claye-Souilly (1976 → 1982) puis
de Mitry-Mory (1982 → 1994)
Démissionnaire
1991 juin 2005[26] Jean-Pierre Bontoux PCF Conseiller général de Mitry-Mory (1994 → 2015)
Démissionnaire
juin 2005 avril 2015[25] Corinne Dupont PCF Secrétaire
Démissionnaire
avril 2015[27] En cours
(au 11 juillet 2020)
Charlotte Blandiot-Faride PCF Conseillère régionale (2010 → 2015)
Vice-présidente de la CA Roissy Pays de France (2016 →)
Réélue pour le mandat 2020-2026[28]

Aujourd’hui[Quand ?], le jumelage est source d’échanges entre les populations des différentes villes. La Ville, le comité de jumelage (association loi de 1901), les écoles, les associations et tous les partenaires œuvrent à sa réussite. Ces échanges d’une grande richesse humaine permettent d’entreprendre la réalisation de grands projets.

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 20 627 habitants[Note 8], en évolution de +3,93 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3521 2351 3741 3091 3831 3411 4781 4481 509
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4681 5801 8641 7021 8201 8231 8581 8231 750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7581 8361 8742 2484 3436 0587 1487 0078 697
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 35213 12213 74112 73115 20516 86917 90318 82819 911
2021 - - - - - - - -
20 627--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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La commune compte un atelier-espace arts plastiques situé dans le quartier du Bourg. Il y reçoit des expositions temporaires d'artistes professionnels et en fin d'année, rassemble les œuvres des élèves inscrits dans ses différents cours (sculpture, dessin, peinture, BD, etc).

Par ailleurs, L'Atalante, dans le quartier de Mitry le Neuf, propose à tous les âges des activités artistiques et des activités de loisirs telles que la danse, le théâtre, l'éveil corporel, l'anglais, la gym, la musique etc. Une saison de spectacles y est programmée.

La médiathèque Georges-Brassens (1 244 m2) contient plus de 50 000 ouvrages, 5 000 cd et près de 2 000 dvd. Un bibliobus (la bibliothèque à roulettes) sillonne les quartiers, aux sorties des écoles, dans la zone industrielle et autres arrêts.

En juin, se déroule une fête de ville dans le parc de la mairie (quartier du Bourg) ; on y trouve de nombreux spectacles et animations ainsi qu'un concert en soirée.

L'été, dans les maisons de quartiers et les parcs de la ville, des rendez-vous et des sorties sont organisées pour les familles mitryennes et depuis 2010, le service culturel conçoit une programmation de spectacles dans les jardins des Mitryens (Scènes de ménage au jardin).

La municipalité administre différents équipements sportifs et travaille en partenariat avec le monde sportif et associatif de la commune. Elle aide les associations financièrement, et leur met gratuitement à disposition des locaux afin de leur permettre de mener à bien leurs propres activités, qu’elles soient sportives (tournoi, compétition), ou festives (gala, fête de fin d’année). Pour inciter les jeunes à la pratique sportive, la municipalité a mis en place le ticket sport : chaque habitant de six à vingt-et-un bénéficie, lors de son inscription à une association, d’une participation financière de la municipalité versée directement à l’association.

L’école municipale d’initiation sportive, l’EMIS, a été conçue afin que tous les enfants de six à onze ans puissent s’initier et découvrir différentes activités sportives.

Aujourd’hui[Quand ?], plus de 3 300 Mitryens pratiquent une activité sportive.

Les équipements sportifs notables sont :

  • stade Jules-Ladoumègue, rue d'Estienne-d'Orves à Mitry-Bourg : football (deux terrains), athlétisme, tennis (trois courts, un couvert) ;
  • terrains de sport Guy-Moquet, rue du 8-Mai-1945 : rugby, football, football américain ;
  • gymnase Jean-Guimier, route de Claye à Mory : deux gymnases (deux grandes salles et deux salles annexes), un plateau d'évolution complexe sportif ;
  • salle Jean-Jaurès à Mitry-le-Neuf ;
  • salle polyvalente Maurice-Thorez, rue de Valenciennes à Mitry-le-Neuf ;
  • salle polyvalente du stade Jules-Ladoumègue à Mitry-Bourg : tennis, école des sports, sport scolaire ;
  • gymnase Micheline-Ostermeyer à Mitry-le-Neuf ;
  • piscine dans le quartier du Bourg ;
  • City Stade à la Reneuse et aux Acacias.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 7 236 (dont 59 % imposés), représentant 20 323 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 480 euros[32].

En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 9 559, occupant 8 457 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 64,9 % contre un taux de chômage de 9,6 %.

Les 25,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 8,2 % pour les autres inactifs[33].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 1 436 dont 11 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 85 dans l’industrie, 231 dans la construction, 960 dans le commerce-transports-services divers et 149 étaient relatifs au secteur administratif[34].

Ces établissements ont pourvu 8 422 postes salariés.

Il existe deux zones d'activités à Mitry-Mory :

  • la zone d'activité de la Villette-aux-Aulnes, où sont notamment imprimés des journaux comme L'Équipe ;
  • la zone industrielle de Mitry-Compans, qui accueille des entreprises comme Darty, Messer France ou Air liquide.

Les postes électriques EDF-RTE de Sausset (400-225 kV) et Mitry-Mory (225-63 kV) sont situés sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Martin.
L'orgue de Mitry-Mory.
L'Adoration des Mages par Gabriel-François Doyen.

Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin, dans le quartier de Mitry-Bourg, construite lors des XVIe et XVIIe siècles, et agrandie au XVIIIe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques[35]. On peut y voir aussi un tableau classé au titre d'objet l'Adoration des mages de Gabriel-François Doyen[36]. La construction de l'orgue, commencée en 1641, a pris dix ans. Il a été fabriqué par les facteurs Louis et Jehan de Hérman, considérés comme les plus habiles de leur époque. Il est classé au titre d'objet[37],[38].

Le château de Bois-le-Vicomte, dans le sud-est de la commune, acquis par le cardinal de Richelieu en 1630, et démoli en 1815.

L'église Notre-Dame-Des-Saints-Anges, dans le quartier de Mitry-Le-Neuf, est construite à partir de  ; elle est bénie en par Monseigneur Lamy. La paroisse est fondée en .

La chapelle Sainte-Thérèse, dans le quartier des Acacias, est construite en remplacement de la chapelle de la cité en bois (détruite depuis). Elle est bénie en 1971.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

coupé émanché, au premier d'une pièce et de deux demies d'or à la croix de Saint Lazare de sinople, au second de deux pièces de gueules à l'écusson d'argent chargé de trois chevrons aussi de gueules.

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Mitry-Mory », p. 924–929

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références

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  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de l'Ourcq (F---2602) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Reneuse (F6614000) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des cerceaux (F6614500) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 des Grandes Vignes (F6614550) » (consulté le ).
  5. a et b Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 13 juillet 2018
  6. « Plan séisme consulté le 18 octobre 2020 ».
  7. « Mitry-Mory » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Mitry-Mory et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mitry-Mory », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mitry-Mory », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Liste des espaces protégés sur la commune de Mitry-Mory », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mitry-Mory ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  25. a et b « La maire PCF de Mitry-Mory, Corinne Dupont, démissionne », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  26. Stéphanie Auguy, « « Fatigué, je démissionne de mon poste de maire » : Après quinze années passées à la tête de la mairie de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux passe la main. Malade et fatigué par sa tâche de maire, l'élu communiste démissionnera officiellement le 18 juin. Pourquoi cette démission en cours de mandat ? », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  27. « Charlotte Blandiot-Faride (PC), nouvelle maire de Mitry-Mory », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  28. Hendrik Delaire, « Mitry-Mory : Charlotte Blandiot-Faride repart pour un deuxième mandat : Sa liste réélue dès le premier tour, la maire sortante a été officiellement investie ce mardi soir pour un deuxième mandat et maintient la commune sous bannière communiste », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élue pour la première fois en 2015 après la démission de la maire Corinne Dupont (PCF), dont elle était colistière en 2014, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) s'est largement imposée auprès des électeurs dès le premier tour le 15 mars dernier avec 59,07 % des suffrages exprimés ».
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 19 octobre 2020
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