Santes
Santes | |||||
L'église Saint-Pierre de Santes. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Hiazid Belabbes 2020-2026 |
||||
Code postal | 59211 | ||||
Code commune | 59553 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Santois | ||||
Population municipale |
5 660 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 748 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 058 474 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 35′ 38″ nord, 2° 57′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 29 m |
||||
Superficie | 7,57 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lille-6 | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.santes.fr | ||||
modifier |
Santes est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
Commune de 5 935 habitants[1] au selon l'INSEE, Santes est l'une des 95 communes de la Métropole Européenne de Lille.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les paléopaysages étaient constitués de zones humides tourbeuses et de forêt alluviale inondée ou de surfaces en eau. La commune est en effet établie en zone alluviale sur des alluvions plusieurs fois mobilisées et remobilisées au cours des derniers millénaires et centaines de milliers d'années par le anciennes boucles et méandres de la Deûle comme le montrent les matériaux mis au jour par les géologues, paléontologues ou archéologues[2].
Situation
[modifier | modifier le code]Santes se trouve au Sud-Ouest de la métropole lilloise dans les Weppes, à la frontière du Mélantois.
Lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les lieux-dits de Santes :
- Le Domaine du Pré-Manoir
- Le Blanc Balot
- Le Pays Perdu
- Les Auvilliers
- Lacherie
- Le Bois de la Rive
- Le Cornet
- Grand Clair
- La Rache
- Grande Baignoire
La rue principale traverse Santes du nord au sud en prenant quatre noms sur 3,2 km : rue Paul-Colette, rue du Maréchal-Foch, avenue Albert-Bernard, rue du Général-de-Gaulle.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Dans une région densément urbanisée et cultivée, la commune a conservé (ou restauré), notamment grâce à l'association Santes nature et au parc de la Deûle un niveau de naturalité supérieur à la moyenne de l'agglomération (LMCU). Santes, près du jardin MOSAIC accueille l'un des trois pôles du parc de la Deûle, dit « la Nature retrouvée », le pôle voisin à Wavrin étant nommé « la Nature domestiquée ».
Le site de la Gîte est un ancien dépôt de VNF issu de la mise à grand gabarit du canal (Gabarit Freycinet), qui s'est spontanément renaturé.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle, la rigole du Nord, la Becque[3], la la rigole du nord[4], la Maugré[5], la Santes[6], le Rosoir[7], le ruisseau du Pont des planques[8], les Moulins[9] et un autre petit cours d'eau[10],[Carte 1].
Le canal de la Deûle est un canal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys à Deûlémont, après avoir traversé 40 communes[11].
La Rigole du Nord, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans le canal de la Deûle à Sequedin, après avoir traversé sept communes[12].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de la Gite, d'une superficie totale de 1 ha (0,2 ha sur la commune)[Carte 1],[13].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[14].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 11 km à vol d'oiseau[17], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Santes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[23]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), zones urbanisées (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (6,8 %)[26]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La gare de Santes est desservie par des trains TER Hauts-de-France effectuant des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune, ou de Lens, ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 58, 61, 901 et par les lignes de transport à la demande 22R et 61R du réseau Ilévia[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sente ou senti évoque des chemins étroits et encaissés qui parcourent la campagne. Ce sont sûrement ces chemins qui donnèrent leur nom à la commune.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Haute-Deûle est sur cette section canalisée et ses berges artificielles (palplanches métalliques) en diminuent la valeur pour la trame bleue (car elle a été rendue relativement indépendante du réseau hydrographique naturel), mais un réseau de zones humides est en cours de restauration par Espace naturel métropolitain (ENM).
Au XIIIe siècle, un lacis de cours d'eau (courants, riez, becques, rigoles…) drainaient encore les marais et étangs (dits Clairs) autour de Lille (Insula, Ter Ysele puis Ryssel en flamand, qui a donné Rijsel). En 1244, Marguerite, comtesse de Flandre, concède l'usage collectif (récolte du gibier, des poisons, des roseaux et de la tourbe, des bois, de l'osier, etc.) aux paroisses riveraines, puis les échevins font creuser au cœur des marais un petit canal de Lille à Don, puis de Don à La Bassée dès 1271.
Guilbert de Lannoy, cadet de l'illustre maison de Lannoy, est seigneur de Santes en 1390, après son frère Hugues Ier de Lannoy, de Beaumont à Hem et de l'Attre et l'Espesse en Croix. Outre ses enfants officiels, il a un fils légitimé (enfant naturel reconnu ensuite comme descendant de lui) : Jean de Lannoy, seigneur de la Frumanderie à Croix, et fondateur d'une branche cadette de l'illustre Maison de Lannoy. Des descendants seront plus tard seigneur de Fretin et de Bersée[28]. Philippe Ier de Lannoy, fils de Guilbert lui succède à Santes, suivi de Philippe II, fils de Philippe Ier[29].
Vauban fera ensuite dessécher les marais du Sud de Lille en utilisant les canaux de drainage pour le transport des pierres d'Esquermes nécessaires à l'édification de sa citadelle, elle-même entourée de fossés et cuvettes inondables par les réserves d'eau de Wingles. La Haute et Basse-Deûle sera connectée par un canal de contournement longeant l'esplanade de la citadelle (Champ de Mars) creusé en 1750[30],[31],[32].
Au XVIIIe siècle, Gilles-Xavier-Casimir de Fontaine (1733-1806), chevalier, seigneur de Sarteaux, Liévin, Oreaulmont (terre sur Liévin), Santes, né en 1733, fils de Gilles, sieur de Sarteaux et de Marie-Louise-Joseph Marisal, est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le , (installé le 10-4). Déclaré trésorier honoraire le , il meurt à Lille le , à 73 ans. Il épouse en 1765 Marie-Anne-Joseph Moucque, fille de Charles-Joseph, trésorier de France; elle meurt à Lille en 1835[33]
Les Weppes et le Mélantois s'assèchent peu à peu (par des « rigoles ») pour être mis en culture et défrichés, à Wavrin notamment. La récolte de la tourbe utilisée comme combustible ou amendement (cendre) est autorisée une partie de l'année à Annœullin, Emmerin, Haubourdin, Sainghin-en-Weppes, Santes, Seclin et Wavrin[32]; les tourbeux s'opposant souvent aux éleveurs et paysans.
Au XIXe siècle, l'agriculture progresse alors que la nappe continue de baisser et que la tourbe est moins recherchée, remplacée par le charbon largement disponible en raison de la proximité du bassin minier. L'ancien cours de la Deûle (Flot de Wingles, Tortue) contient de moins en moins d'eau et il faut recreuser le canal (à 2 m, de 1860 à 1863) pour des barques et bateaux plus gros. On creuse alors le canal de Seclin de 4,5 km qui draine les marais d'Houplin[32].
Au XXe siècle (années 1970), on transforme la Deûle en canal à grand gabarit afin de connecter les ports de Dunkerque, Béthune, Douai, Valenciennes, Anvers… et permettre la circulation de péniches plus grandes[32].
Le , est honorée une habitante de Santes ayant donné naissance à dix-neuf enfants : Mme Bernard est élevée chevalier de la Légion d'honneur[34].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Élections municipales de 2014
[modifier | modifier le code]La participation au premier tour s'est élevée à 68,80%, soit 5,25 points de pourcentages de plus que la moyenne nationale.
couleurs politiques | voix | % inscrits | % exprimés | |
---|---|---|---|---|
Liste "Santes ensemble" | DVG | 622 | 13,31 | 19,79 |
Liste "Énergies@ntes" | DVD | 1016 | 21,74 | 32,33 |
Liste "Santes, les racines de l'avenir" | Union de la droite | 1504 | 32,18 | 47,86 |
Au second tour des élections municipales de 2014, la liste "Santes, les racines de l'avenir" conduite par le maire sortant Philippe Barret a obtenu 50,12% des suffrages exprimés, devançant ainsi la liste "énergies@ntes" menée par Jean-Marc Idoux qui a rassemblé 49,87% des suffrages exprimés.
voix | % inscrits | % exprimés | sièges au conseil municipal | sièges au conseil communautaire | |
---|---|---|---|---|---|
Liste "Énergies@ntes" | 1559 | 33,36 | 49,87 | 7 | 0 |
Liste "Santes, les racines de l'avenir" | 1567 | 33,53 | 50,12 | 22 | 1 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2021, la commune comptait 5 660 habitants[Note 5], en évolution de −2,6 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 749 hommes pour 2 919 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre (centre-ville) : époque de construction XVe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 28/12/1984[47]. L'église fut incendiée en 1468, et reconstruite en 1469. — Une inscription est placée au-dessus des trois chapelles et du maître- autel. — Maître-Autel en marbre de Ste-Anne du XVe siècle. — Les épitaphes des curés Philippe de Paris, 1726, Ch. L. J.Westrelope, 1769, sont encore dans cette église, ainsi que celle du dernier seigneur de Santés, de Fontaines, 1806.
- Un château-fort existait en 960-1185, démantelé, reconstruit au XVIIe siècle — La seigneurie de La Blancarderie avait un château.
- Château de la Râche du XVIe – début XVIIIe siècle dont le porche d'entrée provient de la Verrerie de Lille.
- Château du Parc de 1852.
- La partie du Parc de la Deûle, « la gîte » est aménagée sur un ancien dépôt de boues de la Deûle[48]. Ce parc consacré à la biodiversité, la naturalité et la pédagogie à l'environnement, a reçu le Prix national du paysage en 2006. Des étangs ont été créés sur le cours de la Tortue, canal de drainage régénéré.
-
L'église Saint-Pierre.
-
«Le perchoir» du site de la Gite dans le Parc de la Deûle.
Activité économique
[modifier | modifier le code]Le Port de Santes a été créé en 1972 le long de la Deûle. Il accueille diverses entreprises, et notamment de vastes surfaces d'entrepôts spécifiquement dévolus au stockage de produits agro-alimentaires, ainsi que 12 modules adaptés à de jeunes entreprises ou à des PME en phase de croissance. Il est géré par le Port de Lille (CCI Hauts de France).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santes compte trois écoles primaires :
- Le groupe scolaire public Henri Matisse
- Le groupe scolaire privé Notre Dame - Saint Thérèse (école privée Notre-Dame du perpétuel secours et école privée Sainte-Thérèse)
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Santes compte 76 associations de sports, d'arts et de loisirs culturels.
L'harmonie de Santes rassemble de nombreux membres et propose ses prestations lors des événements municipaux mais aussi à la Sainte-Cécile et parfois lors de célébrations dominicales exceptionnelles.
Le club de football de Santes est appelé le Football-Club de Santes (FCS).
La ville dispose de nombreux équipements culturels et sportifs dont une salle de spectacle AGORA qui accueille les séances de cinéma.
Folklore et traditions
[modifier | modifier le code]Deux grandes braderies-brocantes ont lieu chaque année :
- en juillet pour la partie Hôtel de Ville - Eglise Saint Pierre
- en octobre pour la partie Hôtel de Ville - Eglise du Sacré Coeur (Marais)
Toutes dont sont accompagnées d'une ducasse.
Un pique-nique géant est organisé chaque année durant le mois de septembre.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Santes est jumelée depuis 1976 avec la ville allemande de Niedernberg en Bavière, près de Francfort. De 1986 à 1990 des séjours d'adolescents en Allemagne et en France (une semaine en famille alternativement à Pâques et fin août) ont considérablement renforcé les liens entre les deux communes.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne-Philippe-Marie Lejosne né à Douai le député à l'Assemblée nationale mort en à Santes dont il fut maire durant 10 ans.
- Émile Ancelet, peintre, y est mort. La commune est dépositaire de plusieurs de ses toiles.
- Marguerite Leplat, (1920-1944), native d'Haubourdin, grandit à Santes, résistante, morte en déportation, chevalier de la Légion d'honneur, médaillée de la Résistance, Croix de guerre[49].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Santes se blasonnent ainsi : « D'argent à trois lions de sinople, lampassés de gueules ». |
Ce blason est l'écu de son seigneur, qui était alors de la famille de Lannoy
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Deschodt, L., Boulen, M., & Praud, I. Le marais de Santes, INRAP.
- "Wallaert Frères à Santes 1863-1975", Dominique FACON (2018)
- "Les dames et seigneurs de Santes", Dominique FACON (2017)
- "Santes et ses 55 estaminets", Dominique FACON (2015)
- "Santes au fil des rues, au fil de l'eau", Dominique FACON (2013)
- "Santes aux deux clochers", Dominique FACON (2011)
- "La sucrerie-raffinerie Bernard de Santes", Dominique FACON (2009)
- "Santes dans la Grande guerre", Dominique FACON (2008)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Lille Métropole - Communauté urbaine de Lille
- Santes sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Santes » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Erreur », sur impots.gouv.fr (consulté le ).
- Deschodt, L., Boulen, M., & Praud, I. Le marais de Santes, INRAP.
- Sandre, « la Becque »
- Sandre, « la la rigole du nord »
- Sandre, « la Maugré »
- Sandre, « la Santes »
- Sandre, « le Rosoir »
- Sandre, « le ruisseau du Pont des planques »
- Sandre, « les Moulins »
- « Fiche communale de Santes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « le canal de la Deûle »
- Sandre, « la Rigole du Nord »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Santes et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Santes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 369, lire en ligne.
- Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou Le melange curieux de l'histoire sacrée ...tome X, (lire en ligne), p 851
- La lettre de Santes-Nature no 21 (janvier 1994)
- Histoire de la Haute-Deûle. Premiers dessèchements, tourbières et premières découvertes préhistoriques, par Richard Hémeryck. Annales du Comité Flamand de France. Tome 50-92
- A. Walenne (2013), Santes et les marais de la Haute-Deûle, La lettre de Santes-Nature no 67.
- Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 68-69.
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 53.
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Les maires depuis 1790, sur patrimoinesantois.free.fr
- Les maires de Santes, sur Geneawiki
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807. », p. 148-149 (images 178-179)..
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Santes (59553) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Notice no PA00107806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Site de la gîte. La nature retrouvée », sur caue-nord.com (consulté le ).
- Louise Martel, Simon Butel, « Ces rues des Weppes qui portent le nom d'une femme », dans La Voix du Nord, mercredi 29 juillet 2020, p. I.