Siège de Valenciennes (1794)
Date | - |
---|---|
Lieu |
Anzin Valenciennes |
Issue | Victoire française |
République française | Saint-Empire |
Barthélemy Louis Joseph Schérer Pierre Jacques Osten |
8 tués et blessés[1] |
Guerre de la première coalition
Batailles
- Porrentruy (04-1792)
- Marquain (04-1792)
- 1er Quiévrain (04-1792)
- Longwy (08-1792)
- Verdun (08-1792)
- Thionville (08-1792)
- La Croix-aux-Bois (09-1792)
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- Villefranche-sur-Mer (09-1792)
- 1er Mayence (10-1792)
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- 2e Quiévrain (05-1793)
- St-Amand (05-1793)
- Raismes (05-1793)
- Famars (05-1793)
- San Pietro (05-1793)
- 1er Valenciennes (05-1793)
- 2e Furnes (05-1793)
- 1re Arlon (06-1793)
- Landau (08-1793)
- 1er Quesnoy (08-1793)
- Hondschoote (09-1793)
- Pirmasens (09-1793)
- Maubeuge (09-1793)
- Avesnes (en) (09-1793)
- Méribel (09-1793)
- Menin (09-1793)
- 3e Furnes (10-1793)
- Bergzabern (10-1793)
- 1re Wissembourg (10-1793)
- Wattignies (10-1793)
- Nieuport (10-1793)
- Kaiserslautern (11-1793)
- Wœrth (12-1793)
- Berstheim (12-1793)
- 2e Wissembourg (12-1793)
- Martinique (01-1794)
- Saint-Florent (02-1794)
- Bastia (04-1794)
- Guadeloupe (04-1794)
- 2e Arlon (04-1794)
- 1er Landrecies (04-1794)
- Villers-en-Cauchies (en) (04-1794)
- Troisvilles (en) (04-1794)
- Mouscron (en) (04-1794)
- Thuin (05-1794)
- Courtrai (05-1794)
- Tourcoing (05-1794)
- Tournai (05-1794)
- Ouessant (navale) (06-1794)
- Hooglede (06-1794)
- Fleurus (06-1794)
- 2e Landrecies (07-1794)
- 2e Malines (07-1794)
- Calvi (07- 1794)
- 2e Le Quesnoy (07-1794)
- Tripstadt (en) (07-1794)
- 2e Valenciennes (08-1794)
- 2e Condé (08-1794)
- Sprimont (09-1794)
- Bois-le-Duc (09-1794)
- 2e Maastricht (10-1794)
- 2e Aldenhoven (10-1793)
- Venlo (10-1794)
- Luxembourg (11-1794)
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- Gênes (navale) (03-1795)
- Groix (navale) (06-1795)
- Quiberon (06-1795)
- Hyères (navale) (07-1795)
- Handschuhsheim (09-1795)
- 3e Mayence (10-1795)
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- Neresheim (08-1796)
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- Amberg (08-1796)
- Friedberg (08-1796)
- Terre-Neuve (08-1796)
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- Mainbourg (09-1796)
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- Kehl (10-1796)
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- Droits de l'Homme (navale) (01-1797)
- Fishguard (02-1797)
- Cap Saint-Vincent (navale) (02-1797)
- Neuwied (04-1797)
- Diersheim (04-1797)
- Santa Cruz de Ténérife (navale) (07-1797)
- Camperdown (navale) (10-1797)
- Céret (04-1793)
- Mas Deu (05-1793)
- Bellegarde (05-1793)
- Perpignan (07-1793)
- Peyrestortes (09-1793)
- Trouillas (09-1793)
- Toulon (09-1793)
- 1re Le Boulou (10-1793)
- La Cayde (11-1793)
- Camp des Sans Culottes (02-1794)
- Bellver et Urgell (04-1794)
- 2e Le Boulou (04-1794)
- 1re St-Laurent-de-la-Mouga (05-1794)
- Les Aldudes (06-1794)
- Bastan (07-1794)
- 2e St-Laurent-de-la-Mouga (08-1794)
- Orbaitzeta (10-1794)
- Roses (11-1794)
- Sierra Negra (11-1794)
- Golfe de Rosas (02-1795)
- Cistella (05-1795)
- Combat de Bàscara (05-1795)
- Pontós (05-1795)
- Pontós (06-1795)
- La Fluvià (06-1795)
- 1re Saorge (en)
- Gilette (10-1793)
- 2e Saorge (04-1794)
- 1re Dego (09-1794)
- Loano (11-1795)
- Voltri (en) (04-1796)
- Montenotte (04-1796)
- Millesimo (04-1796)
- 2e Dego (04-1796)
- Ceva (en) (04-1796)
- Mondovi (04-1796)
- Cherasco (04-1796)
- Fombio (05-1796)
- Pont de Lodi (05-1796)
- Borghetto (05-1796)
- Mantoue (07-1796)
- Lonato (08-1796)
- Castiglione (08-1796)
- Peschiera (08-1796)
- Rovereto (09-1796)
- Bassano (09-1796)
- Caldiero (11-1796)
- Pont d'Arcole (11-1796)
- Rivoli (01-1797)
- La Favorite (01-1797)
- Faenza (02-1797)
- Valvasone (03-1797)
- Tyrol (03-1797)
- Tarvis (03-1797)
- Leoben (04-1797)
- Pâques véronaises (04-1797)
- Chronologie de la campagne 1796-1797
Coordonnées | 50° 21′ 29″ nord, 3° 31′ 24″ est | |
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Le siège de Valenciennes qui eut lieu entre le -, pendant la guerre de la Première Coalition, voit la ville reprise par les troupes françaises.
Préambule
[modifier | modifier le code]La terreur qui fut adoptée pour principe par la convention nationale décréta que les troupes étrangères, maîtresses des places frontières du nord de la France, (Condé, Valenciennes, siège du Quesnoy et Landrecies) qui ne se soumettraient pas à discrétion, vingt-quatre heures après en avoir été sommées, ne seraient admises à aucune espèce de traité, et passées au fil de l'épée. Ce décret avait pour but, dit Carnot, de frapper l'ennemi d'épouvante, et de le forcer à abandonner sur-le-champ les possessions françaises. Le décret, terrible au premier abord, n'était qu'une mesure pour épargner au contraire le sang, et restituer au courage ce qu'il avait perdu par la trahison ou des peines infinies. On voulait agir promptement, sans qu'il en coûtât ni travaux, ni temps, ni munitions.
Situation
[modifier | modifier le code]Pour les troupes Françaises, la bataille de Fleurus fut le signal d'une brillante campagne qui permit la reprise de Le Quesnoy et de Landrecies par les troupes des généraux Schérer et Osten qui arrivaient désormais sous les murs de Valenciennes.
Valenciennes avait deux cent vingt bouchera feu, et une garnison autrichienne de quatre mille huit cents hommes.
Le siège
[modifier | modifier le code]Dans les préliminaires à la reprise de Valenciennes, le général Schérer ordonna, le , au général Osten d'enlever le village d'Anzin, situé dans les faubourgs de la ville pour faciliter l'établissement des batteries et l'ouverture des tranchées[2].
Après ce combat victorieux le général Français adressa au général commandant autrichien la sommation de rendre la place de Valenciennes, sous 24 heures, peine de passer au fil de l'épée l'ensemble des défenseurs autrichiens.
Celui-ci accepta, dans les 24 heures, les conditions qui lui furent imposées et évacua la place occupée depuis treize mois.
L'armée Républicaine entra triomphante et fut accueillie avec enthousiasme. Le Magistrat, Alexandre Denis Joseph Pujol de Mortry, baron de la Grave[3], précédé d'un drapeau tricolore et d'une musique guerrière alla au-devant du général Schérer pour le haranguer au nom d'une population qui lui devait sa délivrance.
Après le siège
[modifier | modifier le code]A la suite de l'armée de Schérer, arrivèrent à Valenciennes Roger Ducos et Jean-Baptiste Lacoste, députés de la Convention.
La ville qui avait si richement payé sa dette à la révolution française, lui devait encore un funeste tribut. Par un zèle imprudent, les députés mandèrent à la Convention qu'ils avaient trouvé à Valenciennes plus de mille émigrés, et s'empressèrent d'arrêter tous ceux qui s'étaient réfugiés dans la ville pendant le siège, tous les fonctionnaires et magistrats qui avaient accepté des emplois pendant l'occupation. L'abbaye Saint-Jean fut provisoirement transformée en prison. Heureusement ces nombreux détenus furent soustraits à la commission militaire, et conduits au chef-lieu, à Douai, dans la maison dite des Annonciades, où ils furent sauvés par la question intentionnelle[4]. On jugea qu'ils n'avaient servi l'étranger que par force et par contrainte.
Il n'en fut pas de même des religieuses, des prêtres réfractaires et des émigrés qu'on put trouver dans la ville. On les regarda comme peu dignes d'être envoyés devant le tribunal criminel du département du Nord, et plusieurs d'entre eux furent jugés et exécutés dans les vingt-quatre heures. Enfin du au de la même année, soixante-sept victimes portèrent leur tête sur l'échafaud.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire historique des batailles, sièges, et combats de terre et de mer qui ont eu lieu pendant la Révolution Française Tome 4
- Théophile Louïse : Documents relatifs à l'occupation de Valenciennes par les Autrichiens (1er août 1793 - 1er septembre 1794, 14 thermidor an II-10 fructidor an III...)
- Loridan (J.). — La Terreur rouge à Valenciennes (1794-1795)
- Le représentant Duquesnoy annonce que la prise de Valenciennes ne nous a pas coûté plus de huit tués ou blessés, lors de la séance du 13 fructidor an II (30 août 1794)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les ouvrages cités en Bibliographie : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Le représentant Duquesnoy annonce que la prise de Valenciennes ne nous a pas coûté plus de huit tués ou blessés, lors de la séance du 13 fructidor an II (30 août 1794) Adrien Cyprien Duquesnoy
- Le spectateur militaire: tome 29 - Combat d'Anzin - page 102
- Alexandre Denis Joseph Pujol de Mortry, baron de la Grave (Valenciennes -Valenciennes ) Conseiller du Roi, commissaire provincial de guerres en Hainaut, chevalier de Saint-Louis, prévôt de la ville de Valenciennes, Nord. Dessinateur et graveur. Fondateur de l'Académie de peinture et de sculpture de Valenciennes. Père d'Alexandre Denis Abel de Pujol (1785-1861)- Mémoires de la société d'agriculture, sciences et arts de Valenciennes page 283
- Au Tribunal criminel du Nord : le jugement des «magistrats» municipaux nommés sous l'occupation autrichienne de 1793-1794