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Le Hommet-d'Arthenay

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Le Hommet-d'Arthenay
Le Hommet-d'Arthenay
L'entrée du bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Code postal 50620
Code commune 50248
Démographie
Gentilé Saint-Pierrots
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 24″ nord, 1° 11′ 16″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 54 m
Superficie 14,85 km2
Élections
Départementales Pont-Hébert
Historique
Dissolution 2022
Fusion 2018
Commune(s) d'intégration Pont-Hébert
Localisation
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Le Hommet-d'Arthenay
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Le Hommet-d'Arthenay est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie.

Le , elle fusionne avec sa voisine Pont-Hébert au sein de la commune nouvelle de Pont-Hébert ; elle prend alors le statut administratif de commune déléguée[1]. Ce statut prend fin au [2].

Géographie

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Localisation

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Le Hommet-d'Arthenay fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Son bourg principal est à 13 km au nord-ouest de Saint-Lô et à 17 km au sud de Carentan[3].

Carte du Hommet-d'Arthenay.

Géologie et relief

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La superficie du Hommet-d'Arthenay est de 1485 hectares, soit 14,85 km2. L'altitude minimale est de 0 mètre, l'altitude maximale est de 54 mètres, l'altitude moyenne est de 13 mètres et l'altitude de la mairie (dans le bourg principal) est de 8 mètres.

Hydrographie et paysage

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Le Hommet-d'Arthenay est traversé ou bordé par de nombreux cours d'eau :

Le nord de la commune est occupé par des marais et par le bois du Hommet (environ 3 km2). L'ouest est occupé par le marais du Hommet. Il y a aussi des cours d'eau artificiel comme le canal 01 du marais du Hommet[5], le Canal 01 du Hommet[6], le Canal 01 de la Commune du Hommet-d'Arthenay[7], le Canal 01 de la Commune du Hommet d'Arthenay[8], le Canal 02 de la Commune du Hommet d'Arthenay[9].

La Terrette.

Le Hommet-d'Arthenay bénéficie du climat doux océanique caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés.

La commune présente une pluviométrie annuelle moyenne de 800 mm/an. Les pluies sont assez fréquentes tout au long de l'année mais plus abondantes en automne et en hiver, en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin).

En hiver, la température moyenne oscille entre °C et °C. On compte entre 30 et 40 journées de gel par année. En été, la température moyenne est située autour de 20 °C.

Relevé météorologique du Hommet-d'Arthenay (à compléter)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,3 4,6 6,1 8,7 11,4 13,4 13,8 12,4 10 6,5 4,3 8,1
Record de froid (°C)
date du record
−19,6
−16,5
−7,4
−5,7
−0,8
1
4,7
4
1,9
−3,7
−6,8
−9,3
−19,6
Nombre de jours d'orage 0,4 0,3 0,3 0,7 1,6 1,5 1,4 1,2 1,1 0,8 0,5 0,4 10
Source : http://www.infoclimat.fr/ - moyenne des 3 stations les plus proches (Cap de La Hague, Granville-Pointe du Roc et Caen-Carpiquet)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
20
3,4
80
 
 
 
20
3,3
80
 
 
 
20
4,6
80
 
 
 
20
6,1
80
 
 
 
20
8,7
80
 
 
 
20
11,4
80
 
 
 
20
13,4
80
 
 
 
20
13,8
80
 
 
 
20
12,4
80
 
 
 
20
10
80
 
 
 
20
6,5
80
 
 
 
20
4,3
80
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Catastrophes naturelles et risques

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  • Poids de la neige - chutes de neige du au
  • Tempête du au
  • Inondations et coulées de boue du au
  • Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain du au
  • Inondations et coulées de boue du au

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 : Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.

Lieux-dits et voirie

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Carte de la commune du Hommet-d'Arthenay avec le nom des lieux.

La commune a deux bourgs[10]: Le Hommet et le Hommet-d'Arthenay (jadis Saint-Pierre-d'Arthenay). Il y a de nombreux lieux-dits : les Hautes Vignes, Versailles, la Jonglière, la Landelle, l'Hôtel Grente, Lexandre, le Champ Mouton, le Glinel, le Bois Sénécal, Saint-Pierre, l'Écalerie, la Giotrie, le Moulin Fauvel, Baragan, la Terrerie, l'Aubrillère, la Ducrie, Jouenne, la Raulinière, la Palière, l'Hôtel Basset, la Cauverie, Cinq Épines, les Aulnes, Coq qui dort, la Frataillerie, le Muzeran, l'Hôtel Nicolle, la Petite Ducrie et le Buisson.

Quatre voies ont été nommées : la rue du Docteur-Leturc, la rue du Moulin-Fauvel, la rue Saint-Ortaire et la rue Saint-Pierre. Il existe également la cité des Châtaigniers.

Morphologie urbaine

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  • Plan local d'urbanisme (PLU)

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 146 en 1999, 149 en 1990, 141 en 1982, 133 en 1975 et 119 en 1968. Parmi ces logements, 89,9 % (135) étaient des résidences principales, 7,4 % (11) des résidences secondaires et 2,7 % (4) des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % (147) d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % (3) des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 67 % (91), en baisse sensible par rapport à 1999 (68 % - 85). La part de logements HLM loués vides était de 7,5 % contre 8 %, leur nombre étant constant (10)[11].

Le nom du Hommet est attesté sous la forme Humetum au XIIe siècle (latinisation tardive), le Hommet-d'Arthenay en 1903[12].

Albert Dauzat a considéré que Hommet, dont il ne connait pas de forme ancienne, représente le diminutif gallo-roman ULMETU, c'est-à-dire ULMU « orme » + suffixe collectif -ETU, désignant notamment un « ensemble d'arbre appartenant à la même espèce » cf. -ay, forme fémimine -aye > -aie (chênaie, hêtraie, etc.). Il note ulmus et -ētum, ces deux éléments[13].

Or, les toponymes basés sur ULMU (latin ulmus) sont bien identifiés comme tels par leurs formes anciennes : Hommes (Indre-et-Loire, de Ulmis vers 1330) ou Lomme (Nord, Ulmo 1060), sans compter les très nombreux microtoponymes du type L'Homme Mort, c'est-à-dire « l'orme mort ». La prononciation ome ou oume est identique ou proche de celle du mot français homme, alors que le mot français désignant l'arbre s'est altéré en orme. C'est pourquoi, ils ont souvent été notés Homme par analogie sans que le h n'ait d'autre valeur que graphique.

En revanche, les types toponymiques normands comme le Homme ont des formes anciennes différentes où le h est présent dès l'origine, en outre il est encore articulé avec une forte expiration proche du Ach-Laut allemand dans une partie de la Normandie. Sinon, on constate un hiatus dit H aspiré en français, c'est-à-dire « le homme » et non pas « l'homme ». C'est pourquoi, la plupart des toponymistes identifient dans ces Homme normands, diminutif Hommet, une variante graphique de Hom, appellatif normannique très répandu qui désigne un îlot ou une prairie au bord de l'eau. Il est issu de l'ancien scandinave hólmr « îlot »[14].

Le Hommet désigne donc initialement une élévation de terre au milieu des marais, tout comme le Homme (Manche) (Hulmus vers 1166) appelé également l'Isle-Marie[15] ou Robehomme (Calvados, Raimberti Hulmus 1083). Par ailleurs, l'orme n'est pas particulièrement un arbre typique des marais, même s'il résiste assez bien à l'immersion comme le chêne.

L'ancienne paroisse Saint-Pierre-d'Arthenay se nommait à l'origine Arthenay. Ce toponyme fréquent (cf. Artenay), originellement *Artinacum, signifierait « domaine d'Artinus ». Artinus est un anthroponyme gallo-romain, dérivé du nom de personne gaulois Artos (« ours »), suivi du suffixe gaulois de localisation et de propriété -acum[16].

Le tiers des lieux-dits de la commune sont en Y-ère/-erie. Ce sont des habitats datant des XIe – XIIIe siècles (fort accroissement démographique normand sur cette période). Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[17]. Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le(s)...)-Y s'avèrent plus récents, ils indiquaient un bien de la famille Y.

La commune doit son nom à la fusion du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay en 1831.

Le gentilé est Saint-Pierrot.

La commune a été créée en 1831 par la fusion du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay.

Les recherches[Lesquelles ?] effectuées jusqu'à maintenant laissent croire que l'origine du Hommet remonte en 889, après la prise de Saint-Lô par les Normands. En effet, un des chefs normands se fixa aux environs de la ville de Saint-Lô, dans une région qu'en raison de sa configuration, il dénomma « Le Hommet » du mot scandinave « Holm », qui signifie entouré d'eau en partie. Ce chef s'installa dans une contrée entourée de vastes marécages, de rivières (la Taute et la Vire), et au voisinage de grands bois.

À cet emplacement, il construisit des retranchements importants pour se mettre à l'abri lui et ses compagnons, avec leur butin.

Ce domaine, appelé Le Hommet, devint la grande baronnie féodale du Hommet. Ce chef normand prit le nom de ses terres, « Le Hommet », et c'est sous ce nom de « du Hommet » qu'on désigna, par la suite, ses descendants.

Ci-dessous, extrait du mémoire présenté par M. et Mme Lecrosnier, instituteurs, pour la conférence pédagogique de 1913 : « Bien que l'ancienne commune du Hommet ait été le siège d'une baronnie, il n'y subsiste aucun vestige qui soit un témoin du passé. Le château, bâti au milieu des marais a été démoli à une époque qu'on ne saurait indiquer avec précision, et sur son emplacement le sol a été nivelé. Les granges de dimes de Saint-Pierre-d'Arthenay et du Hommet, l'ancienne prison qui se dressait sur le champ de foire, l'ancienne église du Hommet que les habitants de Saint-Pierre pillèrent à l'époque de la Révolution : tout a disparu. À la ferme de la Grande Ducquerie, qu'une restauration récente a défigurée en lui donnant un aspect moderne, un large escalier de pierre montant au sommet d'une tour carrée aux murs étrangement épais signale l'antiquité de la demeure sans renseigner sur le rôle qu'elle a pu jouer dans le passé. Le château actuel de Thère est une construction relativement récente sans intérêt historique ni même artistique, du moins extérieurement ; toutefois les guides de tourisme citent la beauté de son mobilier ».

Période ducale

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Selon la Chronique de Normandie, vers 1030, le duc Robert le Magnifique fit don à Roger de Bienfaite du village du Hommet. Lui succéda comme seigneur du Hommet, Robert du Hommet qui eut pour successeur, dans la deuxième moitié du XIe siècle, son petit-fils Guillaume du Hommet, auquel succéda son fils aîné Richard, qui sera, avant 1164, fait connétable de Normandie[18]. Les seigneurs du Hommet ont formé l'une des grandes familles normandes et anglaises[19].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1831 1832 Isidor Germain Delongchamps   Maire de Saint-Pierre-d'Arthenay
1832 1840 Nicolas Nicolle    
1840 1858 François Desdevises    
1858 1892 Nicolas Jean Delisle[20]    
1892 1904 Raoul Leforestier   Comte d'Osserville
1904 1920 Joseph Darondel    
1920 1921 Raoul Leforestier   Comte d'Osserville
1921 1929 Marie-Jean de Kergorlay   Comte
1929 1942 Ange-Gabriel Huault    
1942 1968 Albert Perrard    
1968 1989 Gustave Desdevises[21]    
1989 mars 2008 Michel Castel    
mars 2008[22] 2018 Anne-Marie Corbel[23]   Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[23].

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
2019 2020 Anne-Marie Corbel   Ancien maire du Hommet-d'Arthenay
2020 2022 Denis Lignel    

Situation administrative

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Circonscriptions administratives avant la Révolution

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Pour Le Hommet et Saint-Pierre-d'Arthenay :

Type de circonscription depuis ? 1542- 1612/1636-1677 1677-1713 1713-1790
Province Normandie
Généralité Caen
Élection Carentan et Saint-Lô Carentan Saint-Lô
Sergenterie Le Hommet

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

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Pour Le Hommet et Saint-Pierre-d'Arthenay (jusqu'en 1831) et Le Hommet d'Arthenay (depuis 1831) :

Type de circonscription 1790- 1793-1795 -1800 1800-1801 1801-1956 1956-1993 1993-2014 2014-2015 2015-
Région NA Basse-Normandie
Département Manche
District Saint-Lô NA
Arrondissement NA Saint-Lô
Canton Esglandes Esglandes Saint-Jean-de-Daye Pont-Hébert
Intercommunalité NA CC région de Daye Saint-Lô Agglo

Instances judiciaires et administratives

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Le Hommet-d'Arthenay relève du tribunal d'instance de Coutances, du tribunal de grande instance de Coutances, de la cour d'appel de Caen, du tribunal pour enfants de Coutances, du conseil de prud'hommes de Coutances, du tribunal de commerce de Coutances, du tribunal administratif de Caen, de la cour administrative d'appel de Nantes, de la cour d'assises de la Manche et du tribunal des affaires de sécurité sociale de la Manche.

Politique environnementale

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La commune sera dotée d'une station d'épuration écologique d'ici la fin de l'année 2013.[Passage à actualiser]

Population et société

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Évolution démographique

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En 2020, la commune comptait 340 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Le Hommet-d'Arthenay[24]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1]. Lors de la fusion en 1831, la commune de Saint-Pierre-d'Arthenay comptait 695 habitants et la commune du Hommet 42 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
564525636661695730687656678
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650588600552549523540502513
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
503504440397395386384325312
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
369358336326339326426393345
2019 - - - - - - - -
343--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramides des âges

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La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2009, la suivante :

  • 55,2 % d’hommes (0 à 19 ans = 36,- %, 20 à 64 ans = 53.8 %, plus de 65 ans = 9,7 %) ;
  • 44,8 % de femmes (0 à 14 ans = 35,- %, 20 à 64 ans = 51,9 %, plus de 65 ans = 12,4 %).
Pyramide des âges au Hommet d'Arthenay en 2009 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
90  ans ou +
1,0 
5,1 
75 à 89 ans
8,1 
8,8 
60 à 74 ans
3,8 
22,7 
45 à 59 ans
20,0 
13,9 
30 à 44 ans
16,2 
32,2 
15 à 29 ans
32,3 
16,2 
0 à 14 ans
18,6 
Pyramide des âges dans le département de la Manche en 2007 en pourcentage[28].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
7,6 
75 à 89 ans
11,8 
14,3 
60 à 74 ans
15,6 
21,7 
45 à 59 ans
20,1 
19,9 
30 à 44 ans
18,7 
17,3 
15 à 29 ans
15,3 
18,8 
0 à 14 ans
17,3 

Évolution des nombres de naissances et de décès[29]

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1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2010
Variation annuelle moyenne de la population en % -0,9 -0,4 +0,5 -0,4 +2,6
due au solde naturel en % +0,0 -0,3 -0,3 +0,7 +0,6
due au solde apparent des entrées sorties en % -0,9 -0,2 +0,8 -1,1 +2,0
Taux de natalité (‰) 12,3 9,4 9,4 12,6 12,7
Taux de mortalité (‰) 11,9 12,0 12,1 6,0 6,6
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Naissances 6 3 (+32.5 %) 8 (+166.7 %) 4 (-100 %) 6 (+50 %) 7 (+16.7 %) 3 (-133.3 %) 3 3 5 (+66.7 %) 4 (-25 %) 2 (-50 %)
Décès 0 1 8 (+700 %) 2 (-300 %) 2 (+0 %) 3 (+50 %) 1 (-200 %) 0 5 2 (-150 %) 4 (+100 %) 2 (-50 %)

Classement du Hommet-d'Arthenay

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Classement Habitants Superficie Densité
sur la France 18 220e 12 495e 22020e
sur l'ancienne région de Basse-Normandie 706e 279e 1 196e
sur le département de la Manche 271e 106e 459e
sur l'arrondissement de Saint-Lô 62e 26e 97e
sur le canton de Saint-Jean-de-Daye 8e 5e 10e

Enseignement

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La commune du Hommet-d'Arthenay dépend de l'académie de Caen et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Manche.

Pour le calendrier des vacances scolaires, Le Hommet-d'Arthenay est en zone « A ».

Il y avait une école primaire publique, ouverte depuis le , qui faisait partie du RPI Les Bords de Terrette, où se trouvait l'école élémentaire de ce RPI avec les classes du CE1 au CM2. Elle ferme en à la suite de la dissolution du RPI.

L'École élémentaire est désormais située sur la commune de Pont-Hébert et regroupe toutes les classes de l'école maternelle au CM2. Une garderie et un ramassage scolaire sont présents sur la commune le matin et le soir avec une aide aux devoirs le soir.

La commune fait partie pour les collèges publics du secteur de Saint-Jean-de-Daye avec le collège du Marais et pour les lycées publics du secteur de Carentan avec le lycée Sivard-de-Beaulieu.

La commune comprend le site de Saint-Lô Thère (le Hall technologique se trouve à Saint-Lô) où se trouve le lycée agricole et agro-alimentaire (ouvert le ), le CFA agricole et agro-alimentaire (ouvert le ) et le CFPPA (Centre de formation professionnelle promotion agricole) (ouvert le )[30].

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier mémorial France - États-Unis situé à Saint-Lô, vient ensuite l'hôpital local de Carentan. Il y a aussi l'antenne du Centre hospitalier public du Cotentin à Valognes, et le Centre hospitalier d'Avranches-Granville à Avranches et Granville. Le CHRU le plus proche est le Centre hospitalier régional universitaire de Caen.

  • Église Saint-Pierre.

Manifestations culturelles et festivités

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Le , le Tour de France est passé au Hommet d'Arthenay lors de la sixième étape reliant Villers-sur-Mer à Cherbourg.

La commune a été récompensée au concours des villes et villages illuminées en 2000, 2001 et 2002.

Le samedi , Le Hommet d'Arthenay est devenue la capitale mondiale d'un jour de l'épagneul breton. Elle a accueilli le 36e concours international d'épagneuls bretons pendant lequel se sont déroulées les épreuves de test d'aptitude naturelle, rapport en eaux profondes et de field. Ce sont ainsi plus de 130 chiens et 200 personnes qui se sont réunis dans ce petit village[33]. Le lendemain avait lieu à Saint-Lô le concours de beauté[34].

Chaque dernier week-end du mois de juin a lieu la fête Saint-Pierre organisée par le comité des fêtes. Le samedi soir avec un feu d'artifice et un bal en plein air et le dimanche avec un méchoui sous tente et des activités.

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[35].

Fiscalité communale

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Taux d'imposition 2013 :

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 005 .

Les emplois et les fonctions des employés sur Le Hommet d'Arthenay[Quand ?]

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  • Administration publique : 27
  • Agriculture : 12
  • Bâtiment-Travaux Publics : 19
  • Éducation, Formation : 36
  • Entretien / Réparation : 8
  • Gestion : 8
  • Services de Proximité : 8

Fonction cadre et cadre supérieur :

  • Cadre Gestion : 8

Secteurs d'activités sur Le Hommet d'Arthenay[Quand ?]

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  • Culture et production animale, chasse et services annexes : 24 personnes
  • Activités immobilières : 5 personnes
  • Travaux de construction spécialisés : 3 personnes
  • Activités sportives, récréatives et de loisirs : 1 personne
  • Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire : 1 personne
  • Autres services personnels : 1 personne
  • Action sociale sans hébergement : 1 personne
  • Pêche et aquaculture : 1 personne
  • Activités des organisations associatives : 1 personne
  • Activités pour la santé humaine : 1 personne
  • Restauration : 1 personne

Entreprises et commerces

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Au , la commune comptait 40 établissements : 20 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 0 dans l'industrie, 3 dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[11][Passage à actualiser].

Plusieurs exploitations agricoles sont présentes ainsi que le pôle de formation agroalimentaire du lycée agricole et agro-alimentaire de Saint-Lô - Thère.

Religion catholique

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Sous l'Ancien Régime, les paroisses du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay faisaient partie du doyenné du Hommet et de l'archidiaconé du Val de Vire, dans le diocèse de Coutances.

Le Hommet-d'Arthenay est aujourd'hui intégré à la paroisse Sainte-Famille de Daye-Pont-Hébert, dans le doyenné du Pays saint-lois, l'archidiaconé Centre et le diocèse de Coutances et Avranches.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Pierre.
  • Église Saint-Pierre (Saint-Pierre-d'Arthenay) en pierre local de style gothique, refaite au XVIIe siècle, avec clocher couvert en bâtière entre la nef et le chœur, portail avec statue de saint Pierre, avant-porche et tourelle d'escalier le long du clocher.
Elle abrite une statue du christ en croix, fait de chêne et de fer, datant de la 1re moitié du XVIe siècle et classée au titre objet aux monuments historiques depuis le [36],[37], une verrière du XXe, de Chapuis et Gustave Pierre Dagrant.
  • Site de l'ancien château médiéval du Hommet, siège de la famille du Hommet ; détruit. Il y avait encore une garnison sous Louis XIV[38]. Charles de Gerville le décrit ainsi « Petit morceau de motte dans prairie au bord de la route allant de Pont-Hébert à Rémilly »[39]. Il a été remplacé par une ferme-manoir à tour carrée.
Le site, semi-insulaire, avec habitat noble protégé par une petite enceinte fossoyée commandant une plus imposante enceinte circulaire, comme celle du Homme, abritait un habitat structuré sous forme de bourg, organisé sur l'axe d'une voirie et équipé d'un port[40].
  • Manoir de la Duquerie (fin XVIe siècle), avec trois tours carrées.
  • Deux châteaux (privés) dont le château de Thère qui fut bombardé en 1944 et qui n'a pas été restauré. Il abrite le lycée et le CFA agricole et agro-alimentaire de Saint-Lô ainsi qu'une ferme pédagogique. La dernière héritière de Thére, Charlotte-Françoise de Thère (1736-1811), épousa en 1758 Jacques-Henri Dambray (1723-1774) dont les enfants jouèrent un rôle important pendant la Restauration, notamment Charles Henri Dambray, chancelier en 1814[19]. Le château fut par la suite la possession de Raoul Leforestier d'Osseville (1849-1921) et ensuite de son gendre, Jean de Kergorlay (1875-1931), qui furent tous deux successivement maires du Hommet-d'Arthenay et conseillers généraux du canton de Saint-Jean-de-Daye[19].
  • La mairie (ancien presbytère).
  • If funéraire du cimetière.
Pour mémoire
  • Motte qui relevait du fief du Hommet, et qui se dressait en bordure de la rivière la Terrette. Elle est attestée à la fin du XIVe ou début XVe siècle lors des partages entre Jehenne de Sullye, veuve de Robert de Thère, et madame Isabelle de Meulenc, dame de Thienville et du Hommet, cette dernière ayant la Garde Gardienne du fils mineur de Robert de Thère. Ils attribuent au deuxième lot : « Le Boez de la Haute Rivière ouvecques ce qui est derrière la Motte jusqu'au fieu de Montreuil ». Une précision nous est donnée par un aveu du rendu au seigneur suzerain qui spécifie : « Les hommes du Fief sont subjecz au service de réparoir la motte de pierres ». La motte se trouvait au sud-est de la paroisse du Hommet, au lieu-dit Chevel de Thère. Un manoir (XVIIe siècle) abattu après la guerre de 1939-1945, pour construire l'actuel lycée agricole de Thère, occupait son sommet. Les travaux de terrassements effectués pour la construction du lycée ont fait disparaître toute trace de la motte. Seule à l'est, demeure une partie de douve[41].
  • Marais et bois du Hommet.

Patrimoine naturel

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La commune fait partie du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin et de sa Zone humide protégée par la convention de Ramsar.

Personnalités liées à la commune

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  • Famille du Hommet dont de nombreux membres furent connétable.
  • Jean Gilles (Saint-Pierre-d'Arthenay, 1814 - 1870), homme politique, conseiller général du canton des Pieux, maire de Flamanville et conseiller d'arrondissement.
  • Raoul Leforestier d'Osseville (Caen, 1849 - 1921), homme politique et petit-fils du comte Donatien de Sesmaisons, pair de France, il est élu conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Daye en 1898 et le reste jusqu'à sa mort, en 1921, il est le beau-père de Jean de Kergorlay, qui lui a succédé comme conseiller général de Saint-Jean-de-Daye, jusqu'en 1928. Il est maire du Hommet de 1892 à 1904 et de 1920 à 1921, où il est propriétaire du château de Thère.
  • Jean de Kergorlay (Versailles, 1875 - 1931), est une personnalité politique de la Manche. Il est élu conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Daye en 1921 poste jusqu'en 1928. Il est maire du Hommet de 1921 à 1929. Il est le gendre de Raoul Leforestier d'Osseville.

Héraldique, logotype et devise

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Blason à dessiner

Les armes de la commune du Hommet-d'Arthenay se blasonnent ainsi :
D'argent à la fasce coupée d'or à 3 tourteaux de gueules et de gueules à 3 besants d'or, accompagnée en chef de 2 clés passées en sautoir accostées de deux feuilles de chêne de sinople et en pointe d'une roue de moulin sur une onde, le tout d'azur ; à la filière de même[42].

Blason créé par Denis Joulain, héraldiste.

Notes et références

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  1. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références

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Autres sources

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  1. « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche décembre 2017 - numéro spécial 94 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 94,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. Pont-Hébert. Les travaux à l’ordre du jour au conseil municipal.
  3. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  5. « Canal 01 du marais du hommet [I5276552] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Canal 01 du hommet [I5276502] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 / Jeux de données de référence Sandre », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Canal 01 de la commune du hommet-d'arthenay [I5276002] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Canal 01 de la commune du hommet d'arthenay [I5276602] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Canal 02 de la commune le hommet d'arthenay [I5277202] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « Le Hommet-d'Arthenay » sur Géoportail..
  11. a et b http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/RS/DEP/50/COM/RS_COM50248.pdf.
  12. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 354b.
  14. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 139-142.
  15. ibidem
  16. Ibid. p. 210.
  17. Voir Histoire de la Normandie.
  18. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
  19. a b et c Gautier 2014, p. 314.
  20. Mort en exercice le .
  21. Nommé maire honoraire en 1989. Élu conseiller municipal en 1947, en 1965 maire-adjoint, soit 42 ans au service du Hommet-d'Arthenay.
  22. « Anne-Marie Corbel, le maire, se représente », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. a et b Réélection 2014 : « Le Hommet-d'Arthenay (50620) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  24. Date du prochain recensement à Le Hommet-d'Arthenay, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  27. « Évolution et structure de la population au Hommet d'Arthenay en 2009 », sur Site de l'Insee (consulté le ).
  28. Pyramide des âges de la Manche en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le .
  29. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=POP&millesime=2010&nivgeo=COM&codgeo=50248
  30. [1].
  31. http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/index.php?ctx=eJx1y7EKwjAQBuB7FMkuKYU6dBRx0iLiHo70rw2kuXhJfX7rrusHn4s0Kbl3Ii5FvOOcyb1o52VEllI59l1zaJsNNItyha0K9OYh2d7xDJLscavYD6ILpzHAXjn5GeZnuQSsJ*jIm3*vTTHB11Vhl**NkJtDPa8xUtvRBzzoPwg_&page=4&approche=1&JAN_BD_CP=50620&JRE_ID=Basse-Normandie/Manche&JAN_LIEU_DECL=Prefecture/manche
  32. « Site officiel du District de la Manche ».
  33. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-un-rassemblement-de-130-epagneuls-bretons-_50248-avd-20130725-65631979_actuLocale.Htm
  34. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-epagneuls-bretons-finale-mondiale-dans-la-commune-_50248-avd-20130605-65299248_actuLocale.Htm.
  35. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  36. « Statue : Christ en croix », notice no PM50001370, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. Notice no AP50W01075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  38. Delattre, 2002, p. 112.
  39. Delacampagne 1982, p. 200.
  40. Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 34.
  41. Delacampagne 1982, p. 198.
  42. « Un blason vient d'être créé par Denis Joulain, Héraldiste. » (consulté le ).

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Bibliographie

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  • « La Duquerie », Mélanges, 3e série, no 24, Société d'archéologie de la Manche, 1974.
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 112.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 314.

Articles connexes

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Liens externes

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