La faim et la malnutrition, ainsi que les conditions de vie difficiles dans leur ensemble, continuent de mettre en danger la vie des enfants de Gaza, qui ont froid, mais sont aussi malades et traumatisés, ont alerté vendredi des agences des Nations Unies.

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU enverra une petite équipe d’agents des droits de l’homme en Syrie la semaine prochaine pour la première fois depuis des années après le renversement du président Bachar el-Assad.

Le chef du Bureau de coordination de l'aide de l'ONU à Gaza, Georgios Petropoulos, a fait une mise à jour poignante de la situation désastreuse dans l'enclave jeudi, la décrivant comme « l'endroit le plus dangereux sur terre en ce moment ».

Évoquant la présence du groupe terroriste Daech et les attaques israéliennes, le Secrétaire général de l'ONU a averti jeudi des risques qui pourraient provoquer « l'effondrement du progrès » en Syrie, soulignant que le peuple syrien est confronté à une opportunité historique et a besoin du soutien de la communauté internationale pour mettre fin à des années de souffrance.

L’Envoyé de l’ONU, Geir Pedersen, a appelé, mercredi, à des « élections libres et équitables » à l’aube d’une nouvelle Syrie, après la période de transition, insistant sur le besoin d’une « aide humanitaire immédiate » dans ce pays plombé par des années de conflit.

Israël accélère les mesures visant à consolider l’annexion de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, et à s’approprier les terres palestiniennes, en remplaçant les communautés palestiniennes par des colons, en violation du droit international, a alerté mercredi le Bureau des droits de l’homme de l’ONU.

Alors que seul un quart des besoins en abris ont été satisfaits cet automne dans la bande de Gaza, près d’un million de Palestiniens pourraient passer l’hiver sans abri, ont averti des agences humanitaires des Nations Unies.

L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, a décrit les récents développements dans ce pays comme des « événements de proportions historiques », lors d’un exposé par visioconférence, mardi depuis Damas, devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Alors que le changement de régime à Damas a ravivé l’espoir de voir les responsables de la guerre civile syrienne rendre des comptes, le Chef d’un organe d’enquête de l’ONU s’est dit prêt à collaborer avec les nouvelles autorités syriennes afin de préserver et analyser des preuves potentielles liées aux crimes de guerre.

Les autorités de Gaza ont indiqué lundi que plus de 45.000 personnes ont été tuées dans l'enclave au cours des 14 derniers mois, tandis que les humanitaires condamnaient de nouvelles frappes aériennes meurtrières à travers la bande déchirée par la guerre, notamment sur une école de l'ONU transformée en abri.