Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß

cantate de Bach

Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß, (Un cœur qui sait que son Jésus est vivant) (BWV 134) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.

Cantate BWV 134
Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß
Titre français Un cœur qui sait que son Jésus est vivant
Liturgie Mardi de Pâques
Date de composition 1724
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note à note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : A T
chœur SATB
Hautbois I/II, violon I/II, alto, basse continue
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)

Histoire et livret

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Cette cantate, écrite pour le Mardi de Pâques, est dérivée de la cantate de félicitations Die Zeit, die Tag und Jahre macht (BWV 134a) jouée à Köthen le , est la deuxième écrite par Bach pour Pâques à Leipzig. Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 145 et 158. Il la dirigea le . Pour la Pâques de 1724 il avait joué Christ lag in Todesbanden (Bach), (BWV 4), qui datait de l'époque de Mühlhausen. Pour le second jour de Pâques, Erfreut euch, ihr Herzen, (BWV 66), qu'il avait conçue à partir de la sérénade profane Der Himmel dacht auf Anhalts Ruhm und Glück, composée à Köthen en 1718. De la même façon il a préparé une cantate pour le nouvel an de 1719 à Köthen Die Zeit, die Tag und Jahre macht, (BWV 134a), pour le troisième jour de Pâques.

Les lectures prescrites pour ce jour de fête étaient Act 13 : 26–33 et Luc 24 : 36–47, la réapparition de Jésus aux Apôtres à Jérusalem[1]. L'auteur inconnu adapte le dialogue de deux figures allégoriques, le Temps et la Divine Providence, écrit à l'origine par Christian Friedrich Hunold, un des romanciers de son temps. L'auteur garde dans cette cantate l'ordre des mouvements, délaissant les cinquième et sixième mouvements de l’œuvre originelle. Il garde le chœur final pour la conclusion à l'opposé de Erfreut euch, ihr Herzen, où le chœur avait été déplacé en ouverture et remplacé par un choral. Sur la partition Bach a simplement écrit le nouveau texte sous l'ancien[2].

Bach composa trois nouveaux récitatifs pour une seconde version[3] et les joua le . Il révisa toute la cantate, écrivant une nouvelle partition avec des améliorations détaillées et la dirigea peut-être le [4].

Structure et instrumentation

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La cantate est écrite pour deux hautbois, deux violons, alto, basse continue[1], alto et ténor solistes, et chœur à quatre voix.

  1. récitatif (alto, ténor) : Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß
  2. aria (ténor) : Auf, Gläubige, singet die lieblichen Lieder
  3. récitatif (alto, ténor) : Wohl dir, Gott hat an dich gedacht,
  4. aria (alto, ténor) : Wir danken und preisen dein brünstiges Lieben
  5. récitatif (alto, ténor) : Doch würke selbst den Dank in unserm Munde
  6. chœur : Erschallet, ihr Himmel, erfreuet dich, Erde,

Sources

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Notes et références

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  1. a et b Alfred Dürr. 1971. Die Kantaten von Johann Sebastian Bach, Bärenreiter (en allemand)
  2. James Leonard, « Cantata No. 134, "Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiss," BWV 134 », AllMusic
  3. Julian Mincham, « Chapter 49 BWV 134 Ein Herz, das seinen Jesum », jsbachcantatas.com
  4. (de) Peter Bach, « Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß », bach.de

Voir aussi

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Liens externes

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