VOUS AVEZ FAIT LE CHOIX D’UN RETOUR AU GRIS, DE QUITTER LES VERTS PÂTURAGES POUR LE BÉTON PARISIEN. RACONTEZ-NOUS.
À 22 ans, j’ai plaqué mes études en criminologie pour une formation agricole en apprentissage. J’avais ce truc en moi, inspiré par le film , de tout plaquer pour élever des chèvres. C’était d’ailleurs une sorte de avec mes parents et puis, finalement, je l’ai fait. Après mes études agricoles, je suis parti au Québec où j’étais formateur en chèvres et en fromages. Je devais faire un stage de trois semaines et j’y suis resté un an et demi. Quand je suis revenu en France, j’ai eu ma ferme, en Loire-Atlantique. C’était chouette mais plus difficile. J’avais deC’était une idée un peu vague et lointaine. J’ai toujours été plutôt cigale, je n’avais pas mis d’argent de côté, je claquais tout dans les voyages. J’ai lancé une campagne de crowdfunding et ça a marché. C’est à ce moment-là que j’ai ouvert La Laiterie de Paris, toute petite au début, qui a bien grandi car aujourd’hui on est 15. D’ailleurs, on en ouvre bientôt une nouvelle…