4 – RÉSUMÉ : En regardant attentivement les photos, Arlette n’a plus aucun doute, il s’agit bien du petit Gabriel. Après avoir contacté les parents et averti la police, avec l’aide de Jean-Paul et de son chien, une opération d’envergure est menée pour libérer l’enfant. Tout finit bien, Gabriel retrouve ses parents. Arlette décide alors de livrer son secret au commissaire. Les deux histoires sont sans lien. Mais les révélations de la jeune femme vont permettre de confondre le directeur de Nice et de démanteler un réseau de trafiquants. Le commissaire lui confie que le petit Soulier a en fait été enlevé par un proche… (Voir Veillées n^os 3528 et suivants.)

Dans l’entourage de la famille, reprit le commissaire, il y avait une personne au-dessus de tout soupçon : le pédiatre de l’enfant, un certain docteur Barnes. Renommé pour s’occuper essentiellement des enfants de la jet-set niçoise, il avait ses entrées partout et nul n’aurait pu mettre en cause son savoir en matière de médecine ni sa respectabilité. En étudiant le parcours de cet homme apparemment innocent de tout mal, on s’est aperçu que, menant grand train et perdant des fortunes sur tous les tapis verts des casinos de la Côte, il était en passe d’être ruiné. Sous prétexte de réconforter monsieur et madame Soulier, en pleurs, depuis que leur petit avait été enlevé, nous sommes persuadés que c’est lui qui, présent cette nuit-là au château des Roches, a pu, avec l’aide d’un complice venant de l’extérieur, subtiliser la mallette contenant la