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Enseignants de la justice
Enseignants de la justice
Enseignants de la justice
Livre électronique218 pages5 heures

Enseignants de la justice

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À propos de ce livre électronique

Ceci est un manuel pratique pour tous ceux qui aspirent à être des maîtres et enseignants de la Parole de Dieu. Ce livre contient des instructions spécifiques sur les aspects essentiels de l'éducation et de l'enseignement. Si ces instructions sont suivies, elles constitueront une base solide pour les enseignants de l'école du dimanche ainsi que pour tous ceux qui ont le don du ministère en tant comme Maîtres de la justice. Certains de ces aspects sont :

  • La vie de l'enseignant
  • La préparation des enseignants
  • Les professeurs extraordinaires
  • Créer une entreprise
  • Aller vers la perfection
  • Méthodes d'enseignement
  • Comment préparer et présenter des leçons
  • Les récompenses d'un bon enseignant
LangueFrançais
Date de sortie25 mai 2021
ISBN9781596654686
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    Aperçu du livre

    Enseignants de la justice - Dr. Brian J. Bailey

    Enseignants de la justice

    par Dr. Brian J. Bailey

    Cet ouvrage est la traduction française du livre :

    « Teachers of Righteousness »

    Version 1.1 en anglais

    © 2004 par Brian J. Bailey Tous droits réservés

    Traduit de l’anglais par Lydie BENQUET

    © Première édition française en août 2011

    Réimpression en juillet 2013

    Réimpression en juin 2017

    Tous droits réservés

    Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la nouvelle version Louis Segond révisée dite « à la colombe » de 1990

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des revues.

    Édité par:

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    Epub Version 1.0

    Publié en tant que livre électronique le 2021 au Burkina Faso

    E book -ISBN 1-59665-468-6

    Pour plus d’information, veuillez contacter :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    06 B.P. 9287 · Ouagadougou 06

    E-mail: sionafrique@gmail.com

    Site Web: missionsion.com

    Remerciements

    À l’équipe chargée de l’édition anglaise : Carla BORGES, Stephen BROGAN, Suzette ERB, Sarah HEYER, Mary HUMPHREYS,  Justin KROPF,  Caroline THAM et Suzanne YING.

    À l’équipe chargée de l’édition française : Lydie BENQUET, Justin KROPF, Mary D. TOPPER et T.A.TOPPER II.

    Nous voudrions adresser nos remerciements à tous les bien-aimés qui ont consacré de nombreuses heures à ce travail et sans l’aide inestimable de qui cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur sommes particulièrement reconnaissants pour leur diligence, leur créativité et l’excellence dont ils ont fait preuve dans la compilation de ce livre pour la gloire de Dieu.

    Préface

    Le métier d’enseignant est indubitablement la plus ancienne et la plus belle de toutes les vocations, car il s’agit bien de vocation. Sans lui, aucune génération ne serait en mesure de transmettre son savoir à la suivante, car une génération édifie ses connaissances et ses expériences sur celles d’une autre. Les méthodes varient, mais relèvent pour l’essentiel de l’oralité et de l’écriture.

    Ce fut par la tradition orale qu’Abraham instruisit Isaac et Jacob demeurant avec lui sous des tentes (Hébreux 11 :9). Le patriarche avait lui-même bénéficié de l’enseignement de son père Térah lorsqu’il était à Our en Chaldée. Les récits des générations précédentes et de la période antérieure au déluge s’étaient transmis par Noé et ses fils. Rappelons-nous que Noé était toujours en vie au moment de la naissance d’Abraham. Leur longévité permit à de nombreuses générations de recevoir instruction de la part de leurs pieux ancêtres.

    Cependant, avant même la mort de Noé, la connaissance s’était trouvée corrompue par les soi-disant mystères de Babylone promulgués par Nimrod et son épouse Sémiramis. Il nous est dit que même les ancêtres d’Abraham avaient servi d’autres dieux (Josué 24 :2). Du point de vue scripturaire, les vérités spirituelles telles que nous les connaissons aujourd’hui ne trouvèrent pas de forme écrite avant que Moïse, ce grand homme de Dieu, ne la leur eût donnée sous l’inspiration du Saint-Esprit.

    Ces écrits représentent ce que les Juifs appellent les cinq livres de Moïse et que le monde chrétien occidental nomme Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Ces livres et les trente-quatre autres (compilés par divers scribes tels Samuel, David, Salomon, les seize prophètes et Esdras) forment l’Ancien Testament. Plus tard, l’Église primitive réunit les vingt-sept autres livres en une unité distincte appelée le Nouveau Testament. Ensemble, ils constituent le canon de l’Écriture que les saints de toutes les générations acceptèrent comme étant inspiré par le Saint-Esprit.

    C’est ce sur quoi insiste l’apôtre Paul, lorsqu’écrivant à Timothée, son bien-aimé fils dans la foi, il déclare : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne » (2 Timothée 3 :16-17). C’est donc essentiellement à des fins d’instruction dans les Écritures que Dieu suscite des enseignants. Leur objectif est de faire en sorte que les auditeurs comprennent la loi et les textes saints (Néhémie 8 :7-8).

    Sans doute une citation d’Abraham Lincoln constituera-t-elle un encouragement pour tous les enseignants : « J’étudierai, je me préparerai et j’aurai peut-être ma chance. » Il est un fait certain qu’en réalité et pour paraphraser Donald Trump dans l’un de ses ouvrages :  « le succès ne vient pas en une seule nuit ». C’est toujours l’artiste ou le professionnel bien préparé, humble, qui ne cesse jamais de travailler ni d’étudier qui obtient une reconnaissance immédiate de la part des autres. À cet égard, Abraham Lincoln serait un exemple pour quiconque cherche à être un enseignant de la justice.

    Voici encore un autre conseil emprunté à Donald Trump : « Donnez les bonnes choses ». En tant qu’enseignants de la justice, nous devons nous préparer, à la fois par l’étude et la prière. Alors, le Seigneur pourra compter sur nous quand nous viendra l’occasion d’enseigner.

    Introduction

    À Ujung Pandang, aux Célèbes, deux autres pasteurs et moi qui organisions un séminaire étions logés dans un hôtel de la ville. Tandis que nous déjeunions au restaurant, nous invitâmes un Américain qui était seul à une table voisine à se joindre à nous.

    C’était un ophtalmologiste qui passait un mois par an dans ce magnifique pays qu’est l’Indonésie pour des cours à ses collègues ophtalmologistes dans les hôpitaux locaux. Il nous expliqua sa technique : il observait les médecins locaux pratiquer des opérations des yeux, puis il recherchait des malades dont l’état nécessitait une intervention plus compliquée. Ensuite, il rassemblait autour de lui ces médecins tandis que lui-même pratiquait plusieurs de ces opérations, après quoi il les observait pratiquer à leur tour les mêmes, d’un niveau supérieur à celles qu’ils avaient jusque là été en mesure de faire.

    Notre ami américain affirma qu’après son départ de l’hôpital, tous ces chirurgiens avaient franchi une étape de plus dans leur qualification chirurgicale. À l’inverse, des équipes venues avec un matériel dont ne disposaient pas les Indonésiens qui avaient pourtant pratiqué des opérations remarquables (nous pourrions dire se situant au sommet de l’échelle de l’approbation de leurs collègues) avaient laissé les chirurgiens locaux au niveau qui était le leur avant l’arrivée de ces équipes.

    Lorsque nous enseignons, il nous faut donc déterminer le niveau où se situent les auditeurs et faire en sorte qu’après notre passage, ils aient gravi un échelon supérieur sur l’échelle de la croissance chrétienne. Comme illustration de cette vérité, considérons l’exhortation de l’apôtre Pierre dans 2 Pierre 1 :5-8. Nous l’avons fait figurer sous forme de diagramme.

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    Une chose est claire :  pour l’apôtre Pierre, nous devons partir du premier échelon de l’ascension chrétienne, c’est-à-dire la foi, avant de pouvoir faire l’expérience de la vertu. Et ainsi de suite : il nous faut gravir chaque échelon, l’un après l’autre, avant de pouvoir atteindre le sommet de l’échelle qui est l’amour. Gardant ces vérités présentes à l’esprit, nous allons maintenant étudier les secrets de la vie et du ministère d’un enseignant.

    Chapitre un

    La vie de l’enseignant

    En considérant nos expériences personnelles, nous comprenons à quel point la vie de l’enseignant a souvent eu un impact plus grand que ses paroles. C’est là une constatation parfaitement scripturaire, car au Psaume 51 :8, David dit au Seigneur : « Mais tu prends plaisir à la vérité dans le fond du cœur. » Les leçons que nous cherchons à transmettre aux autres doivent se remarquer dans notre propre vie. L’apôtre Paul écrivit aux Corinthiens : « Vous êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes » (2 Corinthiens 3 :2). Ainsi donc, les vérités qu’expose un enseignant doivent d’abord être manifestes dans sa vie personnelle.

    Voici une énigme de la vie : un enseignant pense souvent qu’en s’efforçant d’enseigner aux autres les voies de la justice, il se sauvera lui-même et que sa manière de vivre importe peu. À juste titre, l’apôtre Paul condamna cette façon de penser lorsqu’il écrivit dans Romains 2 :21-23: « Toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même ! Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ! Toi qui dis de ne pas commettre adultère, tu commets adultère ! Toi qui as horreur des idoles, tu commets des sacrilèges ! Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! »

    Nous serions tous d’accord pour dire que le cultivateur doit avoir sa part de la récolte, je le crois. De même, l’enseignant devrait être le premier à vivre l’expérience de la vérité qu’il enseigne. Crédibilité et autorité se dégagent de celui qui, se tenant devant son auditoire, est en mesure d’apporter un témoignage personnel pour étayer son enseignement lorsqu’il annonce quelque vérité nouvelle. En fait, notre enseignement devrait être « épicé » de quelques anecdotes et d’illustrations personnelles pour donner vie à nos leçons. Le Seigneur fut en mesure de dire de Lui-même que Ses paroles étaient esprit et vie. Réciter une doctrine en l’absence d’onction n’est pas autre chose que d’apporter la lettre de la loi (qui tue). C’est la Parole inspirée par l’Esprit qui dispense la vie (2 Corinthiens 3 :6). Rompre le Pain de vie sous l’onction devient pour les autres une expérience capable de transformer leur vie.

    Il nous faut ensuite évoquer l’habillement et le comportement de l’enseignant. Il convient de remarquer ceci : les sacrificateurs d’autrefois qui étaient essentiellement les enseignants de la dispensation de la Loi, portaient des vêtements distinctifs. Cette coutume conférait une certaine solennité à la présentation des vérités divines lorsque ces sacrificateurs expliquaient les Écritures vêtus de leurs atours sacerdotaux.

    Voici ce qu’il nous faut impérativement prendre en considération : les vérités que nous enseignons seront déterminantes pour la destinée éternelle des auditeurs. La joie du Seigneur doit certes « transpirer » de notre être. Il n’en reste pas moins vrai que la manière dont nous présentons à nos étudiants leur sainte vocation céleste doit être empreinte de sérieux et de solennité. Les gens du monde eux-mêmes connaissent l’importance d’une tenue appropriée à différentes occasions. Quelle plus belle occasion avons-nous que celle d’expliquer les lois de Dieu ?

    Chapitre deux

    La préparation de l’enseignant

    John Cotton Dona, premier président de la « Special Librairies Association » et pionnier en matière de publicité et d’édition bibliothécaires a déclaré : « Quiconque ose enseigner ne doit jamais cesser d’apprendre. »

    L’étude constitue bien évidemment la première phase de la préparation d’un enseignant. S’adressant à son bien-aimé fils dans la foi, l’apôtre Paul écrivit : « Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité » (2 Timothée 2 :15, version Darby). Bien que l’homme sage ait écrit : « … beaucoup d’étude est une fatigue pour le corps » (Ecclésiaste 12 :12), il n’existe cependant aucun autre moyen par lequel nous puissions acquérir la connaissance que doit posséder un enseignant pour instruire correctement les autres.

    Comment donc étudier ? Ici, l’homme sage nous vient en aide : « Outre que l’Ecclésiaste fut un sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple ; il a écouté, sondé, mis en ordre un grand nombre de proverbes. L’Ecclésiaste a tâché de trouver des paroles agréables ; transcrites exactement, ce sont des paroles véridiques. Les paroles des sages sont comme des aiguillons ; les auteurs de recueils sont des clous plantés. C’est le don d’un seul pasteur » (Ecclésiaste 12 :9-11). Examinons attentivement ces paroles de sagesse.

    Tout d’abord et de toute évidence, Salomon, lui-même prédicateur à Jérusalem et l’un des plus grands enseignants et auteurs de tous les temps, consacra un grand nombre d’années à sa tâche consistant à dispenser la sagesse de Dieu à toutes les générations. Cette préparation se fit aux pieds de son père David, le doux psalmiste d’Israël, prophète, roi et également enseignant des voies de Dieu, comme il le déclare lui-même au Psaume 51 :15 : « J’enseignerai tes voies à ceux qui se révoltent, et les pécheurs reviendront à toi. »

    Il nous faut ici introduire une vérité. Les enseignants se spécialisent et c’est ce que nous remarquons de manière très claire dans les écoles séculières. Un professeur enseigne les mathématiques, un autre l’histoire, l’anglais ou une langue étrangère. Il est évident que les enseignants ne cherchent pas à enseigner tout le spectre des connaissances humaines. Ils s’en tiennent à une discipline qu’ils aiment à enseigner et dans laquelle ils se sentent à l’aise.

    Ainsi, la formation du grand Salomon consista à connaître la sagesse, la justice, le jugement et l’équité selon Proverbes 1 :3 qui nous dit : « Pour recevoir l’instruction du bon sens, justice, équité et droiture. » Son livre de l’Ecclésiaste nous renseigne sur le cheminement et la vie de celui qui, malheureusement, ne marche pas dans les voies du sage.

    Salomon déclara lui-même à son propre sujet être un vieux roi insensé ne pouvant plus être réprimandé. Il dit encore que Dieu accorde à l’homme bon à Ses yeux sagesse, connaissance et joie (Ecclésiaste 2 :26).

    C’est ce que confirma Daniel 1 :17 : « Dieu accorda à ces quatre jeunes gens [c’est-à-dire Daniel et ses trois amis] de la science, du discernement dans toutes les lettres, et de la sagesse… » Nous ne saurions trop insister sur la capacité à apprendre qui vient de Dieu, comme d’ailleurs aussi notre compréhension.

    En considérant  « La  préparation de l’enseignant », nous sentons donc qu’il s’agit en fait d’une préparation à une fonction divine (Éphésiens

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