Aéroport de Toulouse Francazal
L'aéroport Toulouse Francazal (code OACI : LFBF) est un aéroport civil français situé sur les communes de Cugnaux et Portet-sur-Garonne en banlieue sud-ouest de Toulouse, département de la Haute-Garonne région Occitanie.
Aéroport de Toulouse - Francazal | ||||||||||
L'aéroport en 2018. | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | France | |||||||||
Ville | Toulouse | |||||||||
Coordonnées | 43° 32′ 57″ nord, 1° 21′ 26″ est | |||||||||
Altitude | 163 m (535 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code OACI | LFBF | |||||||||
Nom cartographique | Francazal | |||||||||
Type d'aéroport | CIVIL | |||||||||
Gestionnaire | Edeis | |||||||||
Site web aéroport | Consulter | |||||||||
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Situation
modifierGéographie
modifierL'aérogare de l'aéroport Toulouse Francazal est située sur la commune de Portet-sur-Garonne, en limite avec la commune de Cugnaux.
La piste se trouve intégralement sur le territoire de ces deux communes.
Il se situe à 9 km à vol d'oiseau de la place du Capitole de Toulouse.
Climat
modifierLe climat de l'aéroport est de type tempéré avec des influences océanique, méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages parfois violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest, le vent de sud-est (aussi appelé vent d'autan) et le vent du nord, nettement moins fréquent.
Histoire
modifierFrancazal est le premier aéroport public toulousain, officiellement inauguré en , mais avec une activité attestée depuis 1911[1],[2],[3].
Dans les années 1930, activités civiles et militaires se côtoient : point de départ de la ligne France Amérique du Sud d'Air France entre 1933 et 1936, essais des avions Dewoitine/SNCAM, création de la BA 101[4].
Le est créé par décret à Francazal un « commissariat spécial permanent chargé du contrôle des passagers de l'air et de la surveillance de l'accomplissement des prescriptions relatives à la police aérienne sur l'aérodrome et dans un rayon de 10 km »[5].
En 1935 Air France y transfère ses activités d'exploitation commerciale de transport de passagers qui se trouvaient encore sur le site de l'aéroport Montaudran.
Seconde Guerre mondiale
modifierL'aéroport de Francazal a subi plusieurs bombardements par les Alliés notamment en juin et août 1944[6],[7].
Maquis de Rieumes
modifierLibération de la France
modifierLors de la libération de la France, le commandant Maurice Parisot y trouve la mort le .
XXIe siècle
modifierIl accueille régulièrement des vols de l'aviation d'affaires[8].
Le Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement (SAFIRE) est basé sur l'aérodrome depuis 2005.
En 2008 il accueille la 22e édition d'Airexpo, et est un site de la DGA Essais en vol jusqu'en 2009.
À la suite de la fermeture, le , de la base aérienne 101 de Francazal le site est divisé en 3 parties : au nord, 90 hectares affectés à l'Armée ; au centre, l'aérodrome proprement dit transformé en un nouvel aérodrome civil et militaire géré par la société Edeis, qui a repris les activités françaises de SNC-Lavalin (exploitant provisoire de 2011 à 2014, concessionnaire à partir de cette date pour une durée de 45 ans) ; au sud, 38 ha, situés sur la commune de Cugnaux, destinés à la vente en deux lots de 13 et 25 ha.
Les deux parcelles ont été mises en vente par l'État en 2012. Celle de 25 ha était explicitement destinée à « un emploi à caractère économique et culturel »[9]. Les offres d'achat ont été rejetées en 2013 et les terrains d'une superficie totale de 38 ha sont toujours propriété de l’État.
Le Meeting aérien Des Étoiles et des Ailes[10] se tenait sur l'aérodrome de 2015 à 2023.
ATR y installe un nouveau site de maintenance en 2016[11],[12],[13].
Aura Aéro s'y installe en 2018 dans l'objectif de développer l'aviation bas carbone et de construire une usine de 50.000 mètres carrés[14].
Actionnariat
modifierLa SETFA SAS (Société d'Exploitation de Toulouse Francazal Aéroport) est un consortium qui regroupe :
- l'entreprise d'ingénierie Edeis (51 %) ;
- l'Aéroport de Toulouse-Blagnac (36 %);
- la CCI de Toulouse (10 %).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Base aérienne 101 Toulouse-Francazal
- Aéroport de Toulouse-Montaudran
- 1er régiment du train parachutiste
- Service des avions français instrumentés pour la recherche en environnement
Notes et références
modifier- « Le Rappel », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Matin », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Action française », sur Gallica, (consulté le )
- « Mémoire patrimoniale de Francazal - Association Francazal Champ d'Envol 31 », sur google.com (consulté le ).
- Ministère de l'intérieur, « Bulletin officiel du Ministère de l'intérieur », sur Gallica, (consulté le )
- Lucas Serdic, « Toulouse : la photo qui montre les impacts d'obus de 1944 autour de Francazal et du site d'Hyperloop », La Dépêche, (lire en ligne , consulté le ).
- Cyril Doumergue, « Toulouse : les démineurs vont-ils trouver des obus à Francazal ? », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- Pierrick Merlet, « L'aéroport Toulouse-Francazal multiplie les investissements face à son attractivité », La Tribune, (lire en ligne , consulté le ).
- Philippe Chapleau, « 25 hectares de l'ancienne base aérienne de Francazal sont à vendre », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Accueil - Meeting aérien Des Étoiles et des Ailes », sur desetoilesetdesailes.com (consulté le ).
- « Aéronautique : ATR inaugure un nouveau site de maintenance à Francazal », sur La Tribune (consulté le ).
- « NameBright - Coming Soon », sur airinfo.org (consulté le ).
- « /// ATR inaugure son nouveau site à l’aérodrome de Toulouse-Francazal », sur aero.fr (consulté le ).
- « D’une superficie de 50 000 m², la future usine américaine d’Aura Aero se dévoile », sur ladepeche.fr (consulté le )
Liens externes
modifier- (fr) Site officiel
- Page de l'aéroport Francazal sur le site de l'Union des aéroports français