André Beaunier

romancier et critique littéraire français

Marie Auguste André Beaunier est un romancier et critique littéraire français, né le à Évreux[1], et, mort le en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris[2].

André Beaunier
Portrait photographique de Beaunier par Waléry, Paris (1912).
Fonction
Président
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Auguste André BeaunierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Rédacteur à
Conjoint
Jeanne Raunay (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
signature d'André Beaunier
Signature de Beaunier dans son dossier de Légion d’honneur.

Biographie

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Fils d'Auguste-Désir Beaunier, avoué d'Évreux, et Berthe-Marie Durand, André Beaunier fait ses études au lycée Henri-IV puis entre à l'École normale supérieure en 1890 où il partage sa chambre avec Léon Blum, René Berthelot et Célestin Bouglé. Il est agrégé des lettres. Il effectue son service militaire dans l'infanterie en 1893-1894.

Il est chroniqueur littéraire au Journal des débats, au Figaro, à la Revue des deux Mondes en 1912 puis éditorialiste et critique dramatique à l'Écho de Paris en 1916.

Remarqué en 1904 avec la parution de son roman Picrate et Siméon, qui reçoit un bon accueil de la critique et des lecteurs, il publia de nombreux ouvrages, romans, critique littéraire, essais, histoire...

Le , il se marie avec la chanteuse d'opéra Jeanne Raunay, fille du peintre Jules Richomme. Mezzo-soprano, elle chanta à l'Opéra de Paris (Guillaume Tell, Rigoletto…). Elle créa des rôles principaux et chanta des œuvres de Vincent d'Indy ou de son témoin de mariage et ami le musicien Gabriel Fauré. Elle chanta Verdi sur scène à Covent Garden avec le ténor Caruso. Elle donna des cours de chant et publia des recueils de souvenirs dont Un diner avec M. Degas en 1929[3].

En 1925, il est président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.

Ami avec Paul Bourget avec lequel il écrivit une pièce de théâtre, c'est par lui qu'il se fit remettre la croix de chevalier de la Légion d'honneur le 27 juillet 1913 puis celle d'officier le 18 octobre 1921.

Il habita 4 rue Moncey à Paris et résida au no 20 avenue de la Prise-d'Eau au Vésinet dans les années 1910[4]. Ses obsèques sont célébrées dans la basilique Sainte-Clotilde de Paris.

Le , un buste d'André Beaunier fut inauguré au jardin des plantes d'Évreux[5],[6].

 
Illustration par Charles Genty de la couverture de l'ouvrage Bonshommes de Paris d'André Beaunier.
  • Les Dupont-Leterrier (roman), Paris, Société libre d'édition des gens de lettres, 1900.
  • Notes sur la Russie, Paris, Tricon, 1901.
  • La Poésie nouvelle, Paris, Société du Mercure de France, 1902.
  • Bonshommes de Paris, illustrations de Charles Genty, Paris, Tricon, 1902.
  • Les trois Legrand ou le danger de la littérature (roman), Paris, Eugène Fasquelle, 1903.
  • Picrate et Siméon (roman), Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1904.
  • Le roi Tobol (roman), Paris, Eugène Fasquelle, 1905.
  • L'art de regarder les tableaux, Paris, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Émile Lévy éditeur, éditeur, 1906.
  • Les Souvenirs d’un peintre, Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1906.
  • L'Art de regarder les tableaux, Paris, Émile Lévy, 1906.
  • Éloges, Paris, R. Roger et F. Chernoviz, 1909.
  • La fille de Polichinelle, Paris, Eugène Fasquelle éditeur, 1909.
  • Pour la défense française, Contre la réforme de l'orthographe, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1909.
  • Les Limites du cœur, comédie en un acte (représentée pour la première fois à la Comédie-Française le 11 juin 1910), Paris, E. Fasquelle, 1910.
  • Trois amies de Chateaubriand, Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1910.
  • Visages d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1911.
  • Le Sourire d’Athéna, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1911.
  • Pour la défense française, Les Plus Détestables Bonshommes, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1912.
  • La Crise, comédie en trois actes de Paul Bourget et André Beaunier (L'Illustration, Théâtre de la Porte Saint-Martin, ).
  • Visages de femmes, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1913.
  • La Révolte, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1914.
  • Les Surboches, Paris, Bloud & Gay, 1915.
  • Sentiments de la guerre, Paris, Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie, 1917.
  • Les Idées et les Hommes, Paris, Plon-Nourrit, 1913-1916.
  • Joseph Joubert et la Révolution, Paris, Librairie Académique Perrin, 1918.
  • La jeunesse de Joseph Joubert et la Révolution, Paris, Librairie Académique Perrin, 1918.
  • L'amour et le secret (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1921.
  • Sidonia ou le malheur d'être jolie, Paris, Calmann-Lévy, 1920.
  • Suzanne et le plaisir (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1921.
  • La jeunesse de madame de La Fayette, Paris, Ernest Flammarion, 1921.
  • L'assassinée (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1922.
  • Contes à Psyché, Paris, Ernest Flammarion, 1922.
  • La folle jeune fille (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1922.
  • Au service de la déesse (Essais de critique), Ernest Flammarion, 1923.
  • Critiques et romanciers, Paris, Les éditions G. Crès et Cie (collection Essais et critique), 1924.
  • Irène exigeante, comédie en un acte, théâtre de L'Œuvre, .
  • Une âme de femme (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1924.
  • Le roman d'une amitié : Joseph Joubert et Pauline Beaumont, Paris, Perrin et Cie, 1924.
  • Les folies amoureuses (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1925.
  • Le cruel amour (roman), Paris, Ernest Flammarion, 1925.
  • Éloge de la frivolité, Paris, Hachette, 1925.
  • La Vie amoureuse de Julie de Lespinasse, Paris, Ernest Flammarion (collection Leurs amours), 1925.
  • Suzanne et le plaisir, Paris, Fayard, 1926.

Articles

Distinctions

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Notes et références

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  1. Au no 28 rue Chartraine.
  2. Archives de Paris 7e, acte de décès no 2025, année 1925 (page 3/21)
  3. « Madame André Beaunier », sur histoire-vesinet.org (consulté le ).
  4. a et b « Cote 19800035/1279/47555 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. René-Gustave Nobécourt, « Trois académiciens inaugurent à Évreux le monument d'André Beaunier », Journal de Rouen, no 279,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Hommage à André Beaunier », Journal de Rouen, no 280,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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