Baden-Baden

ville d'Allemagne (Bade-Wurtemberg)

Baden-Baden (en allemand : /ˈbaːdn̩/ Écouter) est une ville allemande, située dans le Land de Bade-Wurtemberg et à la lisière nord-ouest de la Forêt-Noire. La ville est connue pour son centre de villégiature et sa station thermale parmi les plus distinguées du monde où se tiennent en outre plusieurs festivals internationaux[1]. Baden-Baden possède le taux de millionnaires et de multimillionnaires le plus élevé d'Allemagne.

Baden-Baden
Baden-Baden
Blason de Baden-Baden
Armoiries
Drapeau de Baden-Baden
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau du Bade-Wurtemberg Bade-Wurtemberg
District
(Regierungsbezirk)
Karlsruhe
Arrondissement
(Landkreis)
Baden-Baden (ville-arrondissement)
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
12
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Dietmar Späth (parteilos)
Code postal 76530–76534
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
08 2 11 000
Indicatif téléphonique +49-7221, +49-7223
Immatriculation BAD
Démographie
Population 57 420 hab. ()
Densité 410 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 46″ nord, 8° 14′ 28″ est
Altitude 160 m
Superficie 14 018 ha = 140,18 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Baden-Baden
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
Voir sur la carte topographique du Bade-Wurtemberg
Baden-Baden
Liens
Site web www.baden-baden.de

En 1997, le titre de ville olympique est décerné à Baden-Baden par le Comité international olympique[2]. En 2019, la ville compte 55 120 habitants.

Baden-Baden fait partie du district de Karlsruhe et de l'aire urbaine Mittlerer Oberrhein.

Toponymie

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Jusqu'en 1931, la ville portait le nom de Baden (« Les Bains » en français), en référence aux thermes romains à l’origine de la ville. Mais on l'appelait la plupart du temps Baden in Baden (c’est-à-dire « Baden dans le pays de Bade »), afin de la distinguer d’autres villes germanophones portant le même nom de Baden, sachant que le pays de Bade doit également son nom à la ville, d'où l'origine du double nom de la cité[3].

Géographie

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Représentations cartographiques de la ville
 
  Rathaus
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

La plus grande partie de la ville, située à environ 60 km de Strasbourg et 40 km de Karlsruhe, est encaissée dans la vallée de l'Oos, petite rivière affluent de la rive droite du Rhin. La ville s'est constituée par annexions successives de quartiers situés toujours plus à l'ouest, jusqu'à son débouché dans la plaine du Rhin, où se trouvent concentrées la plupart des activités industrielles.

En dépit de l'urbanisation progressive des coteaux de la Forêt-Noire, l'essentiel du tissu urbain se trouve concentré en une longue bande d'une dizaine de kilomètres de long, située dans la vallée.

Seule la frange occidentale de la commune n'est pas bordée par des surfaces boisées : de n'importe quelle partie de la ville, on peut marcher moins de 2 km (voire beaucoup moins) et se retrouver en pleine forêt.

Baden-Baden (lat: 50.5611, lon: 10.3771, altitude de la station: 287 m, période: 1981-2020)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −1,1 1,4 4,1 8,2 11,6 13,5 13,1 9,5 6,1 2,2 −0,2 5,6
Température moyenne (°C) 2,2 2,9 6,2 10 14,1 17,5 19,3 18,8 14,7 10,4 5,7 3 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,1 11,4 16 19,8 23,2 25,2 25,1 20,5 15,4 9,5 6,3 15,4
Précipitations (mm) 107 99 106 79 119 104 117 102 91 109 113 122 1 268

Histoire

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Appartenances historiques

  Margraviat de Bade 1112-1535
  Margraviat de Bade-Bade 1535-1771
  Margraviat de Bade 1771-1803
  Électorat de Bade 1803–1806
  Grand-duché de Bade 1806–1918
  Empire allemand 1871–1918
  République de Weimar 1918–1933
  Reich allemand 1933–1945
  Allemagne occupée 1945–1949
  Allemagne de l'Ouest 1949-1990
  Allemagne 1990–présent

Origines

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Ce sont les Romains qui fondèrent la ville en 80 ap. J.-C. ; profitant de la présence d'une source thermale chaude (68 °C), ils y construisirent des thermes et la cité prit le nom de Aquae Aureliae (ou Aurelia Aquensis)[4].

Vers l’an 260, la ville fut prise par les Germains, puis tomba au VIIIe siècle sous la domination franque.

Après la division du margraviat de Bade sous l'autorité de trois branches distinctes de la maison de Zähringen, Baden-Baden échut à la branche dite de Baden-Baden, du XIIe siècle jusqu'à la courte réunification de 1503 à 1527.

Les guerres de religion provoquèrent une nouvelle division du margraviat en 1527, Baden-Baden étant le siège de la nouvelle branche catholique de la famille, qui finit par s'éteindre en 1771, le margraviat étant alors réunifié entre les mains de la branche luthérienne dite de Baden-Durlach, résidant à Karlsruhe.

Baden-Baden fut dévastée le par les troupes françaises.

Essor de la station thermale du XVIIIe au XXe siècle

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Pays   Allemagne
  Autriche
  Belgique
  France
  Italie
  Royaume-Uni
  Tchéquie
Numéro
d’identification
1613
Année d’inscription (44e session)
Type Culturel
Critères (ii)(iii)
Superficie 7 014 ha
Zone tampon 11 319 ha
Région Europe et Amérique du Nord **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
 
Galerie extérieure de la Trinkhalle, l'établissement thermal, garnie de fresques.

À la fin du XVIIIe siècle, la ville devint une station thermale réputée dans toute l'Europe, au point d'être réputée comme la « capitale d'été » de l'Europe, de 1840 à 1870[5].

Le eut lieu la bataille de Baden entre les troupes autrichiennes et françaises[6].

Stéphanie de Beauharnais, fille adoptive de Napoléon Ier et grande-duchesse de Bade, en avait fait son lieu de villégiature[7].

De 1855 à 1914, la famille impériale russe et plusieurs familles de l'aristocratie russe vinrent presque chaque année à Baden-Baden, au point que l'on surnommait la ville « la capitale officieuse de Russie ».

Baden-Baden fut aussi le lieu de séjour des grandes figures de la littérature russe, parmi lesquelles Tourgueniev (qui y résida durant sept ans), Gogol, Tolstoï et Dostoïevski, qui y vécurent également plusieurs années. Les Russes venaient surtout à Baden-Baden pour son casino, les jeux d'argent étant interdits dans l'Empire russe.

 
Dépendance du Palais Gagarine en 2018 (seul bâtiment restant de l'ensemble démoli en 1952)[8]

Les princesses Tatiana Gagarine et Maria Nikolaïevna Romanov firent construire l'église de la Transfiguration et en firent leur sépulture[7].

Des Anglais créèrent par ailleurs un club de tennis et un golf, les premiers d'Allemagne ; la demi-sœur de la reine Victoria vivait à Baden-Baden. Les Américains aussi commencèrent à priser la ville, en témoignent des villas de style bostonien le long de la Maria-Viktoria-Strasse[7].

Les thermes Friedrich, inaugurés en 1877, restent l'un des plus beaux établissements thermaux au monde et un des plus modernes lors de sa création. De style néo-Renaissance, doté d'une coupole au-dessus du bassin central, le bâtiment a conservé les cuivres, les stucs, les fresques et les carreaux de faïence peints d'origine.

L'essor de la ville est aussi accéléré par le lancement du casino conçu par un homme d'affaires français, Jacques Bénazet[7], surnommé le « roi de Bade »[9]. Depuis lors, les joueurs se sont succédé à la roulette ou à l'hippodrome, comme Léon Tolstoï ou Marlène Dietrich.

Jusqu'en 1931, la ville porte le nom de Baden. Elle est ensuite renommée pour la différencier d'autres localités homonymes d'Allemagne et d'autres pays de langue allemande[7].

Ce fut également un lieu de persécution de la population juive durant la Seconde Guerre mondiale et la ville servit de camp de prisonniers juifs en attendant la déportation vers le camp de Gurs en France.

Depuis la Seconde Guerre mondiale

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En 1945, après l'effondrement du Troisième Reich, la ville, épargnée par les bombardements alliés, devint le siège du commandement en chef des Forces françaises en Allemagne (FFA), avec construction d'une véritable ville française dans les quartiers ouest de Baden-Baden, dans laquelle vivaient environ 5 000 Français (militaires du contingent, officiers, familles) disposant de nombreuses infrastructures : supermarchés (les « économats »), écoles et lycée français (écoles « Bretagne », « Normandie », « Paris », lycée Charles-de-Gaulle) de la Direction de l'enseignement français en Allemagne (dont le siège pour toute l'Allemagne y était installé), église catholique, etc. Cette présence a pris fin le , mais les anciens quartiers français ont conservé leurs noms d'origine. Cependant, l'église catholique française est devenue un théâtre d'art et essai et le mess des officiers (« La Tour d'Auvergne »), le siège d'une maison d'édition[7].

Le , au plus fort de la contestation du pouvoir politique en France, le général Jacques Massu, alors commandant en chef des forces françaises en Allemagne (FFA), y accueillit le général de Gaulle, dans sa résidence de fonction (Jagdhaus (de)), située à l'écart de la ville, sur les flancs du Fremersberg (de), et l'assura de la fidélité de l'armée[7]. Plusieurs thèses cherchent à expliquer ce départ : défaillance du Général, manœuvre militaire ou psychologique[10], volonté de chercher l'appui des FFA. Selon le journaliste Henri-Christian Giraud, le général y serait allé chercher la garantie que Moscou ne pousserait pas les communistes français à profiter de la vacance du pouvoir, via Massu qui était en contact avec le maréchal de l'Union soviétique Piotr Kochevoï, commandant en chef des troupes soviétiques en Allemagne[11].

La ville a gardé sa vocation touristique, notamment avec l'ouverture des « thermes de Caracalla » en 1985 (chalets, saunas et piscines) et d'un opéra de 2 500 places (l'un des plus grands d'Europe) en 1998, bâti dans l'ancienne gare construite pour l'empereur Guillaume II, agrémentée d'un bâtiment contemporain avec une façade vitrée[7]. À partir de 1991, la ville est impliquée dans la coopération transfrontalière, en adhérant à l'eurodistrict Pamina[12].

Aujourd'hui, deux complexes thermaux proposent soins et relaxation grâce à toutes sortes de bains : de froid à très chaud (68 °C), à remous ou de vapeur. Quelque 800 000 litres d'eau thermale jaillissent chaque jour des profondeurs de la terre via douze sources.

Politique

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Conseil communal

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Composition du Conseil municipal depuis 1994
Parti 1994 1999 2004 2009 2014 2019
Verts 5 4 7 7 8 11
CDU 22 21 19 13 12 9
SPD 10 7 7 7 7 5
FW 0 0 0 7 6 4
FDP 4 3 5 6 3 3
AfD 0 0 0 0 0 3
Listes locales 12 10 8 0 4 5
Total 53 45 46 40 40 40

Liste des maires de Baden-Baden

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  • 1946-1969 : Ernst Schlapper, Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU).
  • 1969-1990 : Walter Carlein, CDU.
  • 1990-1998 : Ulrich Wendt, CDU.
  • 1998-2006 : Sigrun Lang, sans parti.
  • 2006-2014 : Wolfgang Gerstner, CDU.
  • Depuis 2014 : Margret Mergen, CDU.

Communes absorbées

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  • Absorptions par la ville de Baden-Baden (Stadt Baden-Baden) :
  • Absorptions par le Stadtkreis de Baden-Baden :
    • 1939 : Balg
    •  : Ebersteinburg (jusque-là dépendant du Landkreis de Rastatt)
    •  : Neuweier, Steinbach et Varnhalt (jusque-là dépendants du Landkreis de Bühl)
    •  : Haueneberstein (jusque-là dépendant du Landkreis de Rastatt)
    •  : Sandweier (jusque-là dépendant du Landkreis de Rastatt)

Héraldique

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Armes de Baden-Baden

Armes d'usage de la ville de Baden-Baden, jamais adoptées officiellement. Blasonnées d'or, à la bande de gueules, surmontée d'une couronne murale de trois tours de sable, elles reprennent les armes traditionnelles des premiers margraves de Bade, remises en vigueur en 1830 par le grand-duc de Bade, auxquelles elles ajoutent une couronne maçonnée. (Revoir la couleur de l'illustration ; en héraldique « sable » : noir)

Transports

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Tourisme

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Tourisme haut de gamme

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La ville de Baden-Baden est connue pour sa population fortunée et ses magasins de luxe tels que Hermès, Louis Vuitton, Gucci, Dior, Valentino, Balenciaga, Loewe, Yves Saint Laurent, Calvin Klein, Rolex, Breguet, Chopard, Harry Winston, Blancpain, A. Lange & Söhne, Jaquet Droz, Omega ou Swatch.

La Sophienstrasse, où se trouvent la plupart des boutiques de luxe, est souvent désignée comme étant les « Champs-Élysées de Baden-Baden[16] ».

La ville compte plusieurs hôtels de luxe tels que le Brenners Park-Hotel & Spa[13], le Dorint ou encore le Radisson Blu Badischer Hof Hotel[17].

De par son casino et sa population fortunée, la ville est souvent surnommée « le Monte-Carlo de la Forêt-Noire » ou le « Monaco allemand »[18].

Résidents fortunés

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Baden-Baden possède le taux de millionnaires et de multimillionnaires le plus élevé d'Allemagne (1 millionnaire pour 30 habitants) et le quatrième plus élevé d'Europe (après Monaco, Zurich et Genève)[19]. En 2015, la ville comptait près de 1 800 millionnaires dont 900 millionnaires allemands. Elle se classe première ville d'Allemagne au nombre de millionnaires par habitant[20],[21].

Cette population fortunée est majoritairement composée d'Allemands, mais en deuxième position arrivent les Russes et les Ukrainiens[22]. Près de 10 % du parc immobilier de la ville est possédé par des Russes. On trouve d'ailleurs à Baden-Baden le musée Fabergé[23].

Parmi ces grandes fortunes de la jet set sont aussi présents des descendants de la noblesse allemande, autrichienne et russe, des personnalités du cinéma et de la télévision, des hommes d'affaires et de riches industriels (Famille Oetker)[24].

Religion

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Plusieurs religions sont présentes à Baden-Baden : catholicisme, luthéranisme, orthodoxie, évangélisme, judaïsme, islam... le catholicisme et le luthéranisme en restent les principales.

Baden-Baden fait partie du doyenné catholique de Baden-Baden (Katholisches Dekanat Baden-Baden), qui fait lui-même partie de l'archidiocèse de Fribourg-en-Brisgau (en allemand « Erzdiözese Freiburg »), qui couvre le Pays de Bade. La ville est également sise dans la province protestante de Bade (Église protestante du Pays de Bade), pour ce qui est de l'Église protestante en Allemagne ou EKD.

Les heures des offices, en ce qui concerne les deux églises principales de la ville (catholique et luthérienne), sont officiellement indiquées à l'entrée de la ville par un panneau.

Édifices religieux

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Églises

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  • Catholiques :
    • Stiftskirche (église catholique principale de la ville, style baroque)
    • Sankt Michael Kirche
    • Herz Jesu Kirche
    • Sankt Jakobus Kirche
    • HI. Geist Kirche
    • Klosterkirche
    • Sankt Bonifatius Kirche
    • Sankt Katharina Kirche
    • Sankt Josef Kirche Église Saint-Joseph de Baden-Baden
    • Spitalkirche (Église de l'ancien hôtel-dieu. Une communauté vieille-catholique s'en sert actuellement comme lieu de culte)
    • Sankt Bernhards Kirche
    • Sankt Eucharius Kirche
    • Sankt Antonius Kirche
    • Sankt Dyonisius Kirche
    • Sankt Bartholomäus Kirche
    • Autobahn-Kirche (église située sur une aire autoroutière)
    • Drei Eichen Kapelle
  • Luthériennes :
    • Evangelische Stadtkirche (église luthérienne principale de la ville, style néogothique)
    • Matthäus Gemeinde
    • Luther Gemeinde
    • Friedenskirche
    • Paulus Gemeinde
    • Johannis Kirche (anciennement : All Saints Anglican Church)
  • Autres :
    • Église néo-apostolique
    • Église méthodiste
    • Église adventiste du septième jour


Synagogue

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Synagogue, Werderstraße 2 (derrière le Kurhaus)

Mosquée

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Une mosquée administrée par la DİTİB (de) (turque) se trouve dans le « quartier » (ancienne commune devenue « Ortsteil ») de Steinbach.

Urbanisme

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L'urbanisation croissante et le développement de la croissance automobile, conjugués à la topographie très particulière de la ville, ont conduit la municipalité à de grands travaux dans les années 1980 : ont ainsi été construits deux tunnels routiers à flanc de montagne, pour décongestionner le centre-ville, périodiquement embouteillé aux heures de pointe. L'un de ces tunnels, le Michaelstunnel, est long d'environ 1 500 m. Le financement de ces équipements a été relativement aisé, en raison de la richesse de la ville, qui reçoit de considérables revenus en raison de la présence du casino depuis le XIXe siècle.

Le départ des Forces françaises stationnées en Allemagne (FFSA, ex-Forces françaises en Allemagne, FFA), en 1999, a conduit à la reconstruction ou à la rénovation complète de plusieurs quartiers qui abritaient auparavant les « cités cadre » abritant les familles de militaires et de civils français (plusieurs milliers de personnes), ainsi que des équipements collectifs (écoles, collège et lycée, supermarchés) et de la caserne de l’armée de terre. Ces anciennes cités, qui portaient les noms de « Cité Bretagne », « Cité Normandie », « Cité Paris » et « Cité Thiérache », sont désormais usuellement désignées sous le nom collectif de « Stadtteil Cité ». L'ancienne « Cité Paradis » (qui tirait son nom de la Paradiesstraße), qui abritait les villas des officiers de haut rang ainsi que la Mission militaire soviétique de liaison auprès du commandement en chef des FFA, est désormais intégrée au quartier résidentiel environnant.

Jumelages

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Patrimoine

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L'UNESCO a inscrit Baden-Baden le 24 juillet 2021 au patrimoine mondial dans la série « Grandes villes d'eaux d'Europe » (en anglais : Great spas of Europe)[26].

Natifs et résidents célèbres

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XIXe siècle

XXe siècle

Notes et références

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  1. Philippe Viguié-Desplaces, « Baden-Baden, confetti de luxe et de plaisir », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  2. « Olympic City Baden-Baden » (consulté le ) sur le site de la ville de Baden-Baden.
  3. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X).
  4. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Les grandes villes d’eaux d’Europe (France) - UNESCO World Heritage Centre », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  5. « Baden-Baden reste une destination planétaire », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  6. Dictionnaire historique des batailles, siéges, et combats de terre et de mer : qui ont en lieu pendant la révolution Française, Menard et Desenne, (lire en ligne)
  7. a b c d e f g h i j et k Philippe Viguié-Desplaces, « Une fugue à Baden-Baden », Le Figaro Magazine, semaine du 24 octobre 2014, pages 80-91.
  8. « Palais Gagarin – Stadtwiki Baden-Baden », sur www.stadtwiki-baden-baden.de (consulté le )
  9. Claude Bouheret, Ils parcoururent l'Europe, Les Éditions Noir sur Blanc, , 480 p. (ISBN 978-2-88250-553-8, lire en ligne)
  10. Cette hypothèse est défendue notamment par Pierre Viansson-Ponté (Histoire de la République gaullienne, vol. 2 : Le temps des orphelins).
  11. Henri-Christian Giraud, L'Accord secret de Baden-Baden, Éditions du Rocher, , 580 p..
  12. « Genèse », Eurodistrict Pamina, (consulté le ).
  13. a et b (en) « Brenners Park-Hotel & Spa », sur brenners.com (consulté le ).
  14. Source : site Web de l’Internationales Oldtimer-Meeting.
  15. « Abbaye de Lichtenthal », sur voyages.michelin.fr, (consulté le )
  16. Philippe Viguié-Desplaces, « Baden-Baden, confetti de luxe et de plaisir », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) « Radisson Blu Badischer Hof Baden-Baden Hotel - Luxus-Wellnesshotel », sur GCH Hotel Group (consulté le ).
  18. « Un weekend à Baden Baden », sur France Bleu (consulté le ).
  19. « Baden-Baden - Guide de voyage & touristique à BADEN-BADEN », sur petitfute.com (consulté le ).
  20. « Baden-Baden: Ville thermale », sur .infobaum.eu (version du sur Internet Archive).
  21. (en) « Baden-Baden, Germany : Where royalty and lesser mortals bathed », sur Inquirer Lifestyle, (consulté le ).
  22. « Les Russes se sentent de moins en moins à l’aise en Europe », Le Courrier de Russie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Le musée Fabergé de Baden-Baden, un bijou à redécouvrir », sur France 3 Grand Est (consulté le )
  24. « L’empire Oetker, de la pizza aux hôtels de luxe », sur Bilan (consulté le )
  25. « Menton suspend son jumelage avec Sotchi en Russie, que font les autres villes de la Côte d'Azur ? », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le )
  26. « Great Spas of Europe », UNESCO (lire en ligne).
  27. (de) Stadtverwaltung Baden-Baden, « Ehrenbürger im 20. Jahrhundert », [non daté] (consulté le ).
  28. (de) dpa/lsw, « Baden-Baden feiert einen Tag lang den Komponisten Pierre Boulez », welt.de,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (de) Stadtverwaltung Baden-Baden, « OB Mergen verleiht Pierre Boulez die Ehrenbürgerwürde », [non daté] (consulté le ).
  30. « Mort du compositeur et chef d’orchestre Pierre Boulez », Renaud Machart, Le Monde, 6 janvier 2016 (lire en ligne).
  31. Marie-Aude Roux, « Pierre Boulez, inhumé à Baden-Baden, célébré à Saint-Sulpice », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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