Domenico Beccafumi

peintre et sculpteur italien
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Domenico di Giacomo di Pace, dit Domenico Beccafumi ou Beccafumi, né entre 1484 et 1486 à Valdibiena, près de Montaperti, à quelques kilomètres de Sienne, en Toscane (Italie) et mort le à Sienne, est un peintre et sculpteur maniériste italien.

Domenico Beccafumi
Domenico Beccafumi, Autoportrait (1525-1530),
Florence, Musée des Offices[1].
Naissance
Entre 1484 et 1486
Valdidiena, Italie
Décès
Période d'activité
XVIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Mouvement
Œuvres principales
Fresques du Consistoire
Saint Michel chassant les anges rebelles
La Descente du Christ dans les limbes
Sainte Catherine de Sienne recevant les stigmates

Biographie

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Il n'est pas simple de reconstituer le parcours de Beccafumi, qui de sa vie ne signa, ni ne data, aucune de ses œuvres. Il est toutefois possible de s'appuyer sur les documents d'archives et sur la notice biographique détaillée que lui a consacré Giorgio Vasari, qui l'avait connu et fréquenté, dans la seconde édition de ses Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, parue en (1568). Beccafumi avait d'ailleurs déjà été cité à plusieurs reprises dans la première édition, parue en 1550, alors que l'artiste était encore vivant. D'autres érudits ont depuis travaillé sur Beccafumi, constituant progressivement un corpus de documents et de notices : Urgieri au XVIIe siècle, Della Valle au XVIIIe siècle, Romagnoli, Milanesi, Borghesi e Banchi au XIXe siècle.

Premières années et apprentissage

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La date de naissance de 1486 est extrapolée à partir des dires de Vasari, qui indique que Beccafumi avait 65 ans à son décès, intervenu en 1551. Elle est remise en question par les archives, qui indiquent une naissance possible en 1484. Domenico naît dans la campagne siennoise, de parents paysans. Son père, Giacomo (ou Jacopo, ou encore Pacio) di Pace était vraisemblablement au service de Lorenzo Beccafumi, aristocrate siennois et ambassadeur de Sienne auprès de la ville de Florence. Celui-ci remarque le talent du jeune garçon et le prend sous sa protection. Il l'engage comme domestique et le fait étudier à Sienne, chez un peintre dont le nom est resté inconnu, mais que Vasari qualifie d'« assez médiocre ». Ce premier maître possède cependant une petite collection de « dessins d'excellents peintres [...]. S'exerçant de cette façon, [il] montra qu'il allait vers une brillante réussite ». En apprentissage, il est tout d'abord connu sous le nom de Mecherino (ou Meccherino, malingre), probablement à cause de sa petite stature. Il utilise ensuite le patronyme de son protecteur et commence alors à être connu également sous le nom de Beccafumi.

Selon Vasari, Beccafumi aurait commencé en étudiant le travail du Pérugin qui travaillait alors à Sienne sur diverses commandes (1502-1509), admirant sur le vif, en particulier, La Crucifixion de l'église de Sant'Agostino. Aucun indice d'influence péruginesque cependant dans ses premières œuvres : les experts y décèlent au contraire des apports d'artistes florentins de la même époque : Fra Bartolomeo, Mariotto Albertinelli, Piero di Cosimo, ainsi que du peintre espagnol Alonso Berruguete, actif à Florence autour de 1508 et considéré, a posteriori[2], comme un des premiers (sinon le premier) des maniéristes. Le jeune Domenico aura d'ailleurs eu de nombreuses occasions de se rendre à Florence pour le compte de son protecteur.

Le séjour à Rome

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Reconnu comme peintre de profession dès 1507[3], il complète sa formation en observant les statues et ruines antiques, et en effectuant en 1510 un voyage à Rome. Il sera durablement marqué par ce séjour de deux ans, correspondant à l'époque ou Michel-Ange décore la voûte de la Chapelle Sixtine, qu'il ne terminera qu'en octobre 1512. C'est également la période pendant laquelle Raphaël travaille aux fresques du Vatican, achevés en 1511. Selon Vasari, Beccafumi aurait même obtenu, pendant son séjour, une commission pour décorer, aux armes du pape Jules II, la façade d'un palais situé dans le quartier du Borgo, dans les parages du Vatican (œuvre perdue).

 
Rencontre entre Joachim et Anne
1513, (Sienne)

Le Retour à Sienne

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De retour à Sienne, il fréquente de nombreux artistes, et notamment le très doué Giovanni Antonio Bazzi (dit Le Sodoma[4]), piémontais d'origine mais siennois d'adoption depuis 1500.
Une des premières œuvres de commande de Beccafumi est la décoration de la chapelle de la Madonna del Manto de l'hôpital Santa Maria della Scala de Sienne (1513)[5]. Cette commande (dont il ne reste aujourd'hui que le fragment : Rencontre entre Joachim et Anne à la Porte dorée), de la part d'une des institutions les plus prestigieuses de la cité, indique une réputation déjà bien établie.

 
Triptyque de la Trinité
v. 1513, Sienne


Pour l'autel de la même chapelle, il exécute également le Triptyque de la Trinité :

Mis à part la disproportion entre le panneau central et les panneaux latéraux, et des influences venant de Fra Bartolomeo, Filippino Lippi et du Sodoma, le style est sans conteste maniériste et déjà très personnel, que ce soit dans le mouvement des personnages ou dans les contrastes chromatiques.

Maniérisme, maturité et renommée

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Stigmates de Ste Catherine
1513, Pinacothèque, Sienne

D'autres commandes suivent, avec le retable des Stigmates de sainte Catherine de Sienne, aujourd'hui exposé à la Pinacothèque de Sienne, mais réalisé vers 1515 pour le monastère des bénédictines de Monte Oliveto.

 
Stigmates
Détail
 
Stigmates
Détail

Les Stigmates de sainte Catherine de Sienne, vont consacrer la réputation de Beccafumi, avec un paysage raphaëlite réinterprété par une excentricité toute personnelle.

« C'est la pierre angulaire du premier Maniérisme toscan : nouveauté des rapports entre les personnages et l'espace, contrepoint entre la sainte, en pleine lumière, et la femme encapuchonnée dans la pénombre, ciel altier, campagne brumeuse et mystérieuse à laquelle nous conduit, comme pour l'éloigner, la perspective tendue du sol pavé. Tout est là : l'intentionnalité religieuse, la prière alternant menace et espérance qui caractérise toute l'œuvre de Beccafumi [un style manifesté également] dans les accélérations et les glissements de perspective, dans l'épaississement et l'étiolement du brouillard, dans la manière dont la lumière adhère aux personnages, dissout la cire des visages, vire de ton, forme ses halos, ses dissolutions, ses raréfactions »

— Giulio Carlo Argan, Storia dell'arte italiana, Firenze 1968


 
St Paul en trône
1515, Musée de l'Œuvre, Sienne

En 1515, il peint, pour la Corte degli Uffiziali di Mercanzia, le Saint Paul en trône, aujourd'hui au Musée de l'Œuvre du Duomo de Sienne, et autrefois exposé dans l'église, aujourd'hui détruite, de Saint Paul. De chaque côté de l'apôtre, littéralement perché sur un trône improbable, sont représentées des scènes de sa conversion et de sa décapitation. Au-dessus de Paul, des angelots dévoilent un portrait de la Vierge et de l'Enfant Jésus accompagnés de deux saints. Les chercheurs ont trouvé de nombreuses références dans cette composition, pourtant aux antipodes du classicisme : avec son glaive et son grimoire, le personnage de saint Paul évoque les prophètes et devins représentés par Michel-Ange au plafond de la Chapelle Sixtine, tandis que les seconds plans font penser à Dürer et à Piero di Cosimo.

Sa consécration comme meilleur artiste de la ville intervient quand il est associé, à partir de 1519, à la décoration du Duomo, le principal édifice de Sienne. Il commence par fournir des cartons pour la décoration du pavement du sol, travail qu'il poursuivra le reste de sa vie. On lui doit notamment les Épisodes de la vie d'Élie (hexagone sous la coupole et devant l'autel), le Sacrifice d'Isaac, ainsi que les frises figuratives qui entourent ce dernier.
À la même époque, Raphaël termine les cartons des tapisseries de la chapelle Sixtine. L'influence raphaëlite dans le travail de Beccafumi sur le pavement a induit certains critiques à tabler sur un second voyage à Rome en 1519.

Les Fresques du Palazzo Pubblico (Sienne)

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Entre 1529 et 1535, Beccafumi exécute, pour le compte de la république de Sienne, un grand cycle de fresques destinées à orner la salle du Consistoire du Palazzo Pubblico (Palais public) de Sienne. Situé au cœur du pouvoir et de la cité, le projet n'est pas dénué de connotations politiques[6]. Il est composé de trois allégories (voûte), auxquelles viennent s'ajouter huit personnages célèbres (demi-tondi aux angles des murs) et huit représentations de scènes de l'histoire antique. L'ensemble est destiné à magnifier l'idéal républicain en donnant à voir des figures allégoriques et des individus qui ont été sacrifiés ou ont tout sacrifié à cet idéal. Les trois allégories représentent la Justice, l'Amour de la Patrie et la Bienveillance mutuelle. Parmi les huit personnages célèbres, héritiers des principes illustrés par les allégories, les commanditaires et l'artiste ont choisi Stasippe de Tégée, Fabius Maximus, Lucius Julius Brutus, Damon d'Athènes, Charondas, Elius.

 
Postumius Tiburcius faisant mettre à mort son fils (Détail)

Quant aux scènes d'histoire, Vertus publiques des héros grecs et romains, elles représentent des épisodes « régénérateurs » de la République tirés de l'Antiquité dont la liste semble déjà dressée par Machiavel dans son Discours sur la première décade de Tite-Live (Livre III) : « Pour donner de la vigueur et de la vie [aux institutions du Gouvernement] il faut un homme vertueux qui puisse opposer son courage à la puissance des transgresseurs. Les exemples les plus remarquables de pareils coups frappés par cette autorité, avant la prise de Rome par les Gaulois, sont :

  • La Mort des fils de Brutus
  • La Mort des décimvirs
  • La Mort de Spurius Melius

et, après la prise de Rome

Selon Machiavel, ces événements, aussi terribles qu'éloignés des règles ordinaires, n'arrivaient jamais sans ramener les hommes aux premiers principes de la République. :

  • La Réconciliation d'Emilius Lepidus et Flavius Flaccus
  • La Décapitation de Spurius Cassius
  • Marcus Manlius précipité du Capitole
  • Postumius Tiburcius faisant mettre à mort son fils
  • Le Sacrifice de Seleucos de Locride
  • Publius Manlius faisant condamner ses collègues au bûcher
  • L'Exécution de Spurius Melius et
  • Le Sacrifice de Codros, roi d'Athènes

L'ensemble du cycle demandera à Beccafumi six années de travail et sera officiellement déclaré achevé le . Le chantier, étroitement lié à la visite de Charles Quint à Sienne, aura entretemps subit quelques coups d'arrêt, en raison du report de celle-ci. Lorsque l'empereur se rendra finalement sur place en 1536, les édiles mettront en scène sa visite du Palazzo communale, envoyant au souverain un message non équivoque quant à leur attachement à la République. Parallèlement, et toujours pour dans la perspective de cette visite impériale, Beccafumi exécuta, aux dires de Vasari, un cheval de carton-pâte en ronde-bosse, « haut de huit brasses et vide à l'intérieur, supporté par une armature de fer, monté par l'empereur revêtu d'une cuirasse à l'antique, l'épée à la main. Trois grandes figures, qui contribuaient à soutenir le poids, étaient couchées, en position de vaincues, sous le cheval en train de sauter, les pattes avant levées ; ces trois figures symbolisaient trois provinces que l'empereur avait soumises »[7].

Anges de bronze, Grand autel du Duomo de Sienne

Ces huit anges en bronze réalisés en 1551 sont ses dernières œuvres connues. Les consoles anthropomorphes, qui faisaient partie de la même commande, resteront, quant à elles, inachevées à la mort de l'artiste.

Statut, vie familiale et postérité

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Véritable artiste-artisan, extrêmement prolifique[8], Beccafumi accepte pendant sa carrière des commandes variées :

  • outre le cheval de carton-pâte sus-mentionné
  • décoration de quatre drapeaux aux armes du nouveau recteur Jacomo d'Antonio del Vescovo pour l'Hôpital Santa Maria della Scala (1516)
  • décoration d'un cercueil pour la Compagnie de Santa Lucia (1521)
  • mise en couleur d'une Annonciation en terre cuite réalisée par Lorenzo di Mariano (1531)
  • autre décoration de cercueil pour la Compagnie de Sant'Antonio Abbate (1538).

Contrairement aux artistes pensionnés par un mécène ou à ceux qui exercent plusieurs activités, Beccafumi insistera, sa vie durant, sur le fait qu'il «ne vi[t] de rien d'autre que de [son] labeur et de [son] art». Il est également régulièrement consulté, seul ou au sein d'une commission de pairs, artistes et artisans, pour estimer des œuvres réalisées par ses confrères.
Marié en premières noces (c. 1521) avec Andreoccia, il en aura une première fille, qui entrera au couvent des Povere de Vallepiatta, puis un fils (Adriano (1523-1588). En secondes noces, il épouse, en 1533, Caterina Cattanei, fille du libraire Jacopo Cattanei et sœur de Pietro Cattanei, auteur de deux traités sur l'architecture et les mathématiques. Elle lui donnera deux filles : Ersilia (1535) et Polifile (1537). Adriano, resté analphabète, mourra pauvre et sans descendance en 1588. Ersilia épousera, en 1555 Cesare Pasquali, puis Bernardino Rossi, décédé en 1591. Polifile suivra sa demi-sœur au couvent de Vallepiatta en 1558.
L'évolution de son patrimoine témoigne de la reconnaissance professionnelle que lui portent ses concitoyens. Domenico Beccafumi est sans conteste un artisan apprécié de son vivant, même s'il tend, dans ses déclarations officielles, à minimiser ses possessions. Dès 1517-1518, il fait l'acquisition d'une propriété agricole, avec une maison, à Santa Maria a Tressa (il la revendra en 1528). En 1524, il acquiert une propriété près de Sant'Apollinare, avec une vigne et une maison, puis, en 1539, une autre propriété près de Monastero. Il acquiert ensuite une première maison via dei Maestri, aujourd'hui via Tito Sarrocchi (1544), et, la même année, un domaine situé à Terrenzano, avec des terres cultivées, des vignes et des vergers. Enfin, en 1545, il se porte acquéreur d'une seconde maison via dei Maestri. À la fin de sa vie, Beccafumi possède trois maisons à Sienne, deux propriétés avec des terrains cultivés et un bois de châtaigniers[9].
Marco Pino (1521-1583) fut son élève.
Le musée du Louvre conserve une collection de ses dessins, et lui a consacré une exposition[10].

Chronologie des œuvres

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Sur les sources voir note[11].

Les Années d'apprentissage et le séjour à Rome
Le Retour à Sienne
 
Sainte Famille
1514-1515, Offices
 
Mort de Marie, 1518-1520
Oratoire de la Compagnie de Saint Bernardin, Sienne
 
Fiançailles de la Vierge, 1518-1520
Oratoire de la Compagnie de Saint Bernardin, Sienne
Pendant le chantier de la décoration du Duomo de Sienne
 
Pénélope, 1519
Seminario Patriarcale (Venise).
Les Fresques du Palazzo Pubblico
  • 1526-1530 : Saint Michel chassant les anges rebelles, huile sur panneau, 348 × 225 cm, San Niccolo al Carmine, Sienne
  • 1529-1531 : L'Annonciation, ange et Vierge, terres cuites de Lorenzo di Mariano (Le Marrina) décorées par Beccafumi, Musée de l'œuvre de la Cathédrale, Sienne
  • Vertus publiques des héros grecs et romains, 1529-1535 :
Autres œuvres de cette époque
Œuvres non datées

Notes et références

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  1. Collection d'autoportraits du Musée des Offices, (it) Wolfram Prinz (et aut.), « La collezione di autoritratti : Catalogo generale », dans Gallerie degli Uffizi, Gli Uffizi, Florence, Centro Di, (1re éd. 1979), 1211 p. (ISBN 88-7038-021-1), p. 802.
  2. A posteriori, car le maniérisme est une notion inventée deux siècles plus tard.
  3. Dans un acte de cession de terres situées près de Simignano, seul signataire, il est identifié comme pictor de Senis
  4. [...] car il fréquentait de jeunes efféminés imberbes et vivait avec eux, avait une conduite bestiale, licencieuse et déréglée, [tandis que] Domenico vivait honnêtement en homme de bien, en bon chrétien, la plupart du temps dans la solitude» (Vasari). Cette interprétation a valu à Sodoma une réputation tenace de débauché. Il apparaît aujourd'hui que ce pseudonyme, qui émerge dans les documents à partir de 1512 et qui y prend des formes variées (Soddoma, Sodona, Soddona, Sodone, Sogdona, Sobdoma), n'était qu'un surnom comme il s'en conférait alors dans les confréries. Sans référence à des pratiques déviantes, il est peut-être fondé sur un détournement de l'interjection piémontaise (« su'nduma ! » c'est-à-dire « allons-y ! »).
  5. «Pour le grand hôpital, il peignit à fresque une Visitation dans un style merveilleusement naturel» (Vasari)
  6. Pascale Dubus consacre un chapitre entier à cet aspect de l'œuvre de Beccafumi. Art et politique, dans Domenico Beccafumi, Société Nouvelle Adam Biro, 1999, p. 111-131.
  7. VASARI Giorgio, Les vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduction française de Nadine BLAMOUTIER, sous la direction d'André CHASTEL, Paris, Berger-Levrault, 1984, vol. VII, p. 279-292
  8. Il réalise, de 1505 à 1551, plus de deux cents œuvres.
  9. Dernière déclaration des biens de Domenico Beccafumi, 1548, document publié dans le catalogue de l'exposition Domenico Beccafumi e il suo tempo, Milan, 1990, p. 691-692.
  10. 25 juin -21 septembre 2009. L’exposition présentait les œuvres de l’artiste conservées au Louvre entourées de feuilles de ses contemporains : quarante dessins qui témoignent de l’essentiel de son activité, de 1518 à 1547, trois gravures en chiaroscuro entrées avec la collection Edmond de Rothschild et, comme exemples raffinés de sa peinture, trois panneaux de prédelle provenant de la Pala de San Bernardino
  11. Le catalogue établi sur la base des travaux publiés en 1967 par D. Sanminiatelli et, en 1977, par G. Briganti et E. Baccheschi, a été profondément modifié entre 1990 et 1998, notamment par la publication, en 1998, d'un Beccafumi incluant un nouveau catalogue raisonné établi par un collectif de chercheurs (C. Alessi, M. Folchi, F.F. Cambi Gado, P. Giannattasio, R. Guerrini, E. Tenducci, M. Torriti.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • (it) Luigi Dami, « Domenico Beccafumi », in Bollettino d'Arte, 1919.
  • Jacob Judey, Domenico Beccafumi, Fribourg, 1932.
  • (it) Maria Gibellino Krasceninnikowa, Il Beccafumi, Florence, 1933.
  • (it) Cesare Brandi, « Disegni inediti di Domenico Beccafumi », in Bollettino d'Arte, 1934.
  • (it) Bernard Berenson, La pittura italiana del Rinascimento, Milan, 1936.
  • (it) Luisa Becherucci, Manieristi toscani, Bergame, 1944.
  • (en) Evelyn Sandberg Vavalà, Sienese studies, Florence, 1953.
  • (it) Giuliano Briganti, La Maniera italiana, Rome, 1961.
  • (it) Anna Maria Francini Ciaranfi, Domenico Beccafumi, Milan, 1967.
  • (it) Anna Maria Francini Ciaranfi, Beccafumi, Sadea Editore/Sansoni, Florence, 1967.
  • (it) Donato Sanminiatelli, Domenico Beccafumi, Milan, 1967.
  • (it) Giulio Carlo Argan, Storia dell'arte italiana, Florence, 1968.
  • (it) Edi Baccheschi, L'opera completa di Domenico Beccafumi, Milan, 1977.
  • (it) Mino Gabriele, Le incisioni alchemico-metallurgiche di Domenico Beccafumi, Florence, 1988.
  • (it) Da Sodoma a Marco Pino, Pittori a Siena nella prima metà del Cinquecento, catalogue, Florence, 1988.
  • (it) Alessandro Angelini, Il Beccafumi e la volta dipinta della camera di casa Venturi: l'artista e i suoi committenti, In Bullettino senese di storia patria, 96.1989, p.  371-383.
  • (it) Beccafumi e il suo tempo, catalogue, Milan, 1990.
  • (it) Alessandro Angelini, Uno studio per il San Damiano del trittico della Trinità: nota sulla grafica del giovane Beccafumi, in Dal disegno all'opera compiuta: atti del convegno internazionale, Torgiano, octobre- / Fondazione Lungarotti. A cura di Mario Di Giampaolo, Pérouse, Volumnia Editrice, 1992. (ISBN 88-85330-58-4), p.  39-50.
  • Pascale Dubus, Domenico Beccafumi, Société Nouvelle Adam Biro, 1999, p. 182-184.
  • (it) Marco Ciampolini, Sulla prima versione della «Caduta degli angeli ribelli» di Beccafumi, in La Diana, 6/7.2000/01(2003), p.  115-117.
  • (it) Anna Maria Guiducci, L'arte eccentrica di Domenico Beccafumi, pittore senese, in Il settimo splendore: la modernità della malinconia Palazzo Forti. Coordination éditoriale Giorgio Cortenova, Venise, Marsilio, 2007. (ISBN 978-88-317-9210-3), p.  304-305.
  • (it) Gabriele Fattorini, Domenico Beccafumi e gli affreschi del «nicchio» del duomo, in Le pitture del Duomo di Siena Coordination éditoriale Mario Lorenzoni, Cinisello Balsamo, Milan, Silvana Editoriale, 2008. (ISBN 88-366-1283-0), p.  71-81.

Liens externes

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