Constance Debré
Constance Debré, née en , est une avocate[1] et romancière française.
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Prix Contrepoint (en) () Prix Le Vaudeville () Prix Les Inrockuptibles du roman français () |
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Biographie
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modifierConstance Debré est la fille du journaliste François Debré (1942-2020) et de l'ancien mannequin Maylis Ybarnégaray (1942-1988).
Par son père, elle est petite-fille de Michel Debré (1912-1996) et petite-fille par sa mère de Jean Ybarnégaray (1883-1956). Elle est, en outre, la nièce des anciens ministres Jean-Louis Debré[2] et Bernard Debré.
Elle a une sœur prénommée Ondine[3].
Jeunesse et formation
modifierSa mère décède en 1988 alors qu'elle a 16 ans[4]. Elle étudie au lycée Henri-IV[5], puis le droit à l'université Paris-Panthéon-Assas[6].
Elle est diplômée de la promotion 99 (E99) de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)[7]. Mariée en 1993 à vingt ans, elle a un fils en 2008[8], quinze ans plus tard.
Avocate
modifierAvocate de profession en 2010[5], elle accompagne son père François Debré en 2011, mis en examen dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[9], et défend notamment une dizaine de cas de djihadistes[10]. Reconnue pour son éloquence, elle est élue deuxième secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 2013[11].
Carrière dans le mannequinat et la littérature
modifierFin 2020, elle défile sur le podium pour le couturier Paco Rabanne[12].
Après quelques livres d'autobiographie et d'autofiction, elle rejoint la fiction avec Offenses, où elle présente un jeune assassin de vieille voisine (sic) : pour tout paradis un enfer.
Vie privée
modifierEn 2015, elle quitte son conjoint, sa « vie bourgeoise »[13] et son métier d’avocate. Elle se met en « cavale » en renonçant à la propriété d’un appartement et mène à plein temps une carrière d'écrivaine[14].
Elle a vécu avec la styliste Camille Bidault-Waddington[15], ancienne femme de Jarvis Cocker[16].
Prix
modifier- 2005 : Prix Contrepoint pour Un peu là beaucoup ailleurs
- 2018 : Prix de La Coupole pour Play Boy[17]
- 2020 : Prix Les Inrockuptibles pour Love Me Tender, ex æquo avec Eric Reinhardt[18]
Œuvre
modifier- Un peu là beaucoup ailleurs, Monaco-Paris, France, Le Rocher, 2004, 107 p. (ISBN 2-268-05191-9)[19]
- Manuel pratique de l'idéal. Abécédaire de survie, Monaco-Paris, France, Le Rocher, 2007, 156 p. (ISBN 978-2-268-06130-6)
- Play Boy, Paris, Éditions Stock, 2018, 160 p. (ISBN 978-2-234-08429-2)[20],[21]
- Love Me Tender, Paris, Éditions Flammarion, 2020, 192 p. (ISBN 978-2-08-147173-3)[22]
- Nom, Paris, Éditions Flammarion, 2022, 170 p. (ISBN 978-2-08-151593-2)[23]
- Offenses, Paris, Éditions Flammarion, 2023, 140 p. (ISBN 978-2-0802-8614-7)[24].
Notes et références
modifier- Pascale Robert-Diard, « Constance Debré : de l'autre côté du nom », Le Monde, (consulté le ).
- Ludovic Perrin, « Constance Debré », Le Journal du dimanche, , p. 47.
- [1]
- Marianne Bliman« Constance Debré : un « Nom » qui claque comme un « non » », Les Échos, 17 mars 2022 .
- « Portrait : Constance Debré, la prometteuse avocate métamorphosée par la littérature », Vanity Fair, (consulté le ).
- « Constance Debré : "Dans "Love me tender", il y a un désir de table-rase et de faire le vide." », France Inter, 13 janvier 2020.
- Louis Armengaud Wurmser, « Livre : Play Boy », sur ESSEC Alumni, (consulté le ).
- Luc Le Vaillant, « Constance Debré, maître ès femmes », Libération, (consulté le ).
- Rémi Duchemin, « François Debré, le fils maudit », Europe 1, (consulté le ).
- Lucie Soullier, « Profession : avocats de djihadistes », Le Monde, (consulté le ).
- Nathalie Segaunes, « Constance, François, Jean-Louis, etc. : les Debré et la France », L'Opinion, (consulté le ).
- Sophie Abriat, « Les écrivaines, nouvelles influenceuses mode », Le Monde, (consulté le ).
- « Sylvain Prudhomme, Constance Debré, Jean-Pierre Abraham : la chronique « poches » de Véronique Ovaldé », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Gaspard Dhellemmes, « L'important d'être Constance », Vanity Fair no 68, mai 2019, pp. 78-85.
- Aurélie Raya, « Constance Debré : «Papa-maman-et-mes-traumas est une religion qui m’ennuie» », Paris Match, (lire en ligne).
- Louis-Henri de La Rochefoucauld, « Le génie de sa famille », Technikart, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Beaulieu, « Constance Debré remporte le prix de La Coupole », sur Revue Les libraires, (consulté le ).
- « Entretien avec Constance Debré et Eric Reinhardt, lauréats du Prix des Inrockuptibles - Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
- Françoise Le Corre, « Recensions », Études, S.E.R., vol. Tome 402, no 1, , p. 121-143 (122-123) (ISSN 0014-1941, résumé, lire en ligne).
- Elisabeth Philippe, « "J'aime les filles" : le bras d'honneur littéraire de Constance Debré », L'Obs, (consulté le ).
- Gérard Lefort, « “Play Boy”, le jeu de massacre de Constance Debré », Les Inrocks, (consulté le ).
- Claire Devarrieux, « Vues sur la mère : la dépossession selon Constance Debré », Libération, (consulté le ).
- Nathalie Crom, « Quand Constance Debré dit “Nom” », Télérama, (consulté le ).
- Amandine Schmitt, « Constance Debré contre la Justice », L'Obs, .
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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