Gino Starace

peintre italien

Gino Starace (né Gioacchino Starace le à Naples et mort le à Paris) est un illustrateur et peintre italien qui fit carrière principalement en France.

Gino Starace
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
L'Affaire Lerouge (Émile Gaboriau).

Biographie

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En janvier 1894, Gino Starace, recruté à Naples, collabore à L'Illustration et effectue des reportages en tant que dessinateur qui le mènent par exemple en Sicile où il passe pour espion[1]. En 1896, il collabore à la Revue illustrée. En 1897, il expose en tant que peintre au Salon de l'union artistique de Toulouse[2].

La signature de Gino Starace est révélée à partir d'octobre 1898, aux côtés de celle de José Roy, dans le cadre du lancement à fort tirage de l'ouvrage de Jean-Louis Dubut de Laforest, La Vierge du trottoir, édité par Arthème Fayard[3].

À partir de 1905, il devient, toujours chez Fayard dans la cadre des collections « Modern-Bibliothèque » et « Le Livre populaire », le principal illustrateur des grands roman-feuilletons que sont par exemple Fantômas de Marcel Allain et Pierre Souvestre, Rocambole de Ponson du Terrail et Fascinax[4]. Il collabore brièvement au magazine L'Aventure publié à partir de juin 1927 chez Fayard[5].

« Les couvertures que Gino Starace a dessinées pour la collection du « Livre populaire » chez Arthème Fayard ont pleinement participé aux succès des romans publiés dans cette collection. C’est le cas de la série des Fantômas imaginée par Pierre Souvestre et Marcel Allain à partir de 1911. Fonctionnant comme un cinéma imprimé, ces illustrations ouvrent une fenêtre colorée et expressive sur les aventures de papier bon marché de l’insaisissable bandit masqué et ont pour but de séduire le lecteur potentiel en s’affichant à la devanture des kiosques de la Belle Époque. Elles offrent ainsi des objets de sémiologie complexes et éclairants sur la fonction de la première de couverture dans la paralittérature »[6].

Son fils, Jean [ou Jan] Starace (1888-1947), le seconda et poursuivit son travail d'illustrateur. Les Starace habitaient au 55 rue Rodier.

Notes et références

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  1. L'Univers, Paris, 13 janvier 1894, p. 4 — lire sur Retronews.
  2. Fiche exposant SUAT 1897, base salons du musée d'Orsay.
  3. Article de Pierre Dollucq, in: L'Écho de Paris, 22 octobre 1898, p. 2 — sur Retronews.
  4. « Fascinax »: Petits Rappels Sur Un Super-Héros A La Française Article posté le 24 juin 2012 sur le site Le Chasseur de Chimères.
  5. (BNF 32709113).
  6. Annabel Audureau, « Étude des couvertures de la série des Fantômas dessinées par Gino Starace entre 1911 et 1913 », in: Belphégor, « Fantômas dans le siècle », 11-1, 2013 — lire sur OpenEdition.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Annabel Audureau, « Étude des couvertures de la série des Fantômas dessinées par Gino Starace entre 1911 et 1913 », Belphégor, nos 11-1 « Fantômas dans le siècle »,‎ (lire en ligne).
  • Daniel Couégnas, Fictions, énigmes, images : lectures (para ?)littéraires, Limoges, PULIM, coll. « Médiatextes », , 226 p. (ISBN 2-84287-175-8, lire en ligne), chap. 4 (« Les couvertures illustrées du roman populaire à travers l'œuvre de Gino Starace : lisibilité, emphase, narrativité »), p. 59-73.
  • Alain Fuzellier (alias Alfu), Patrice Caillot et François Ducos, Gino Starace : l'illustrateur de "Fantômas", Amiens, Encrage, coll. « Portraits », (ISBN 2-906389-05-6).
  • Alain Fuzellier (alias Alfu), « Gino Starace et l'Italie », Le Rocambole : bulletin des amis du roman populaire, Amiens, Encrage, no 54 « Fantômas centenaire »,‎ , p. 100-114.
  • Thierry Thomas, Cependant Fantômas, Paris, La Pionnière, coll. « En regard » (no 20), (ISBN 978-2-908092-56-1).

Liens externes

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