Groupe d'information internationale sur le Tibet

Le Groupe d'information internationale sur le Tibet du Sénat français, ayant pour origine une association parlementaire créée en 1994, est un groupe parlementaire créé en [1],[2].

Historique

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En 1994[1], les sénateurs Jacques Golliet et Claude Huriet et d’autres sénateurs ont initialement créé une association "d’amitié parlementaire pour le Tibet" à l’extérieur du Sénat, dont le président René Monory s’opposait à la création d’un groupe sur le Tibet[2].

En , sous la présidence de Christian Poncelet, à la demande de Claude Huriet et Louis de Broissia, le Sénat vote à l’unanimité en faveur de la constitution d’un Groupe sénatorial d’information sur le Tibet[1],[2].

Le Groupe Tibet du Sénat a été reconstitué fin 2008[2].

Présidence du groupe

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Les présidents du groupe furent successivement Jacques Golliet, Claude Huriet, Louis de Broissia, Jean-François Humbert[2], puis Michel Raison.

Activités du groupe

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Rencontre de parlementaires, dont Louis de Broissia, Corinne Lepage et Jean-Pierre Plancade, avec le dalaï-lama, à Toulouse, le 15 août 2011.

En 1999, l'association invite Adhe Tapontsang à témoigner au Sénat[3].

En 2000, le groupe émet un manifeste pour le Tibet dont 160 de parlementaires français furent signataires[4].

Le , le groupe reçoit officiellement le dalaï lama au palais du Luxembourg, pour une audition sur le thème « pourquoi aider le Tibet ? »[1]. Le manifeste des parlementaires lui est remis[5].

Le Groupe a publié trois rapports[2]:

  • "Tibet un peuple en danger", , sur les relations entre la Chine et le Tibet au cours de l’histoire, les circonstances de l’occupation du Tibet, le dialogue sino-tibétain et l’organisation de la communauté tibétaine en exil et l’action diplomatique pour le Tibet.
  • "Le Tibet en exil : à l’école de la démocratie", , publié à la suite d'une mission du groupe d’information à Dharamsala, sur la manière dont les institutions politiques de la communauté tibétaine exilée en Inde pour le soutien aux réfugiés et la préservation de la culture tibétaine. Dans ce rapport, figure les entretiens de la délégation avec le Dalaï Lama le .
  • "Quelle solution politique pour le Tibet ?", , publié à la suite d'une mission du groupe d’information à Lhassa et à Pékin, sur les controverses historique et économiques de la question tibétaine et le dialogue sino-tibétain. Dans ce rapport, figure les entretiens de la délégation leurs interlocuteurs chinois et tibétains.

Les groupes parlementaires sur le Tibet du Sénat et de l’Assemblée nationale ont reçu le dalaï-lama au Palais du Luxembourg le [6].

En 2006, Louis de Broissia annonce qu'il se rendra avec une délégation comprenant Michèle André, Ivan Renar et Philippe Nogrix en Chine, et il envisage de demander à rencontrer Gedhun Choekyi Nyima, le panchen-lama reconnu par le dalaï-lama et enlevé par les autorités chinoises[7]. Cette même année du 21 au , une délégation composée de Louis de Broissia, Jean Faure, Laurent Béteille et Thierry Repentin se rend à Pékin et au Tibet et rencontrent des officiels du gouvernement chinois qui leur affirment que Gedhun Choekyi Nyima sera prochainement autorisé à s'exprimer publiquement, à sa majorité[8],[9]. En 2008, le panchen-lama a 19 ans[10], et Louis de Broissia rappelle cette promesse à l'ambassadeur de Chine[11].

Le , le groupe recevait une délégation de 6 députés Tibétains en exil menée par Dolma Gyari, vice-présidente du Parlement tibétain en exil, et accompagnée du représentant du Dalaï Lama en Europe, Tashi Wangdi[12].

En , les groupes du Sénat et de l'Assemblée reçoivent le dalaï-lama en visite en Europe[13].

Publications

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Notes et références

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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