Guerre du Tigré

conflit armé en Éthiopie

La guerre du Tigré est une guerre civile qui a duré du 3 novembre 2020 au 3 novembre 2022 et qui a opposé le gouvernement fédéral éthiopien au Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), allié au Front de libération oromo (ALO). D'abord cantonné au Tigré, le conflit s'étend à l'Oromia, l'Amhara et l'Afar.

Guerre du Tigré
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la situation militaire en avril 2021 :
Informations générales
Date -
(2 ans)
Lieu Tigré, Oromia, Amhara et Afar
(régions d'Éthiopie)
débordements au Maekel, Érythrée et à Al Qadarif, Soudan
Casus belli • Report des élections législatives de 2020 à 2021
• Marginalisation du FLPT au gouvernement fédéral
Issue

Traité de paix tigré-éthiopien

Belligérants
Drapeau de l'Éthiopie République démocratique fédérale d'Éthiopie

Drapeau de l'Érythrée Érythrée[10],[11]

Soutenus par :
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis[12],[13]
Drapeau de la Turquie Turquie[13]
Drapeau de l'Iran Iran[13]
Logo-flpt Front uni des forces fédéralistes et confédéralistes éthiopiennes (-)[14],[15] :
Commandants
Drapeau de l'Éthiopie Sahle-Work Zewde
Drapeau de l'Éthiopie Abiy Ahmed
Drapeau de l'Éthiopie Birhanu Jula (en)
Drapeau de l'Éthiopie Kenea Yadeta (2020-21)
Drapeau de l'Éthiopie Abraham Belay (2021-)
Tiruneh Temesgen (2020)
Agegnehu Teshager (2020-21)
Yilikal Kefale (2021-)
Awol Arba
Drapeau de l'Érythrée Isaias Afwerki
Drapeau de l'Érythrée Filipos Woldeyohannes (en)
Flag of the Tigray Region Logo-flpt Debretsion Gebremichael
Flag of the Tigray Region Fetlework Gebre-Egziabher
Flag of the Tigray Region Gen. Tsadkan Gebretensae[23],[24]
Flag of the Tigray Region Gen. Tadesse Werede Tesfay (en)
Jaal Marroo (en)
a.k.a Kumsa Diriba[16]
Forces en présence
140 000[25]
43 000[26],[27]
100 000-250 000 (estimation, )[28],[29],[30]
Pertes
Drapeau de l'Éthiopie 3 073 tués, 4 473 blessés, 8 000 capturés (revendication rebelle)[37],[38]
2 Mig-23 perdus[39],[40]
2 Mi-35 perdus[41],[42],[43]
1 C-130 perdu[44]
Inconnu
Logo-flpt 5 600 tués, 2 300 blessés, 2 000 capturés (revendication militaire éthiopienne)[45]
Les victimes de la guerre du Tigré (en)
385 000 à 600 000 civils tués[31]
3 gardes de l'ONU et 23 travailleurs humanitaires tués[32]
2 100 000 déplacés internes[33]
61 000 réfugiés[34]
9 400 000 personnes ont besoin d'aide[35]
20 000 disparus[36]
Total des décès : 700 000 à 800 000 (y compris les victimes de la famine (en))[31]

Batailles

Bataille de MekeleOpération AlulaOffensive d'Octobre

Le conflit est issu de la tentative du Front de libération du peuple du Tigré (dirigeant la région du Tigré) de faire sécession[46],[47],[48], tentative notamment motivée par le désaccord du FLPT avec la volonté du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, en poste depuis 2018, de mettre fin au système politique ethnocentré en vigueur depuis 1994[49]. Cette volonté amène ce dernier à supprimer en 2019 le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE) qui dirige l'Ethiopie depuis 1994 et dont il est lui même issu. Ce parti avait pour particularité d'être une coalition constituée d'une multitude de partis ethniques. Cette suppression se fait au profit de la création du "parti de la prospérité" qui est un parti centralisé ne représentant aucune ethnie. La suppression du FDRPE a également pour conséquence de réduire l'importance politique de l'ethnie tigréenne qui dominait politiquement l'Ethiopie depuis 1994[50]. Cela amène le FLPT (principal parti politique tigréen) à refuser son intégration politique au sein du Parti de la prospérité d'Abiy Ahmed et à conduire le 9 septembre 2020 des élections séparées, jugée "illégales" par le pouvoir central[51].

Cette dissidence aboutit à une brutale montée des tensions entre les autorités régionales du Tigré et le gouvernement fédéral. Le 3 novembre 2020, le gouvernement éthiopien accuse le Tigré d'avoir déclenché les hostilités en attaquant des bases de l'armée fédérale dans la région[52]. Ce dernier dément et indique ne s'être que défendu face à des attaques menées par l'Éthiopie et l'Érythrée. Quoi qu'il en soit, le 4 novembre le gouvernement annonce une opération militaire contre les autorités du Tigré[53].

Le conflit dure deux ans et fait jusqu'à 800 000 morts, dont une majorité de civils[réf. nécessaire]. Il prend fin avec un accord de cessez-le-feu signé à Pretoria le , suivi d'un traité de paix le de la même année.

 
Carte de localisation du Tigré au sein de l'Éthiopie.

Depuis l'entrée en vigueur de la constitution de 1994, l’Éthiopie est un État fédéral divisé en régions — parfois appelées États — établies sur des bases ethniques[54]. L'Éthiopie est alors un État autoritaire, dirigé depuis des décennies par la même coalition, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE), au sein de laquelle la minorité tigréenne possède une part du pouvoir très importante en comparaison de celle de sa population, qui totalise 6 % de celle du pays[55]. Cette hégémonie est notamment très marquée sous les mandats du tigréen Meles Zenawi, Premier ministre de 1995 à sa mort en 2012.

 
La capitale du Tigré, Mekele, en 2018. À la périphérie de la ville, un haut monument en mémoire de la guerre contre le Derg.

La situation change au début de l'année 2018 lorsque le pays est agité par des troubles socio-politiques qui conduisent en avril au report des élections municipales et à la démission du Premier ministre Haile Mariam Dessalegn[56]. Le FDRPE nomme alors Abiy Ahmed au poste de Premier ministre d'Éthiopie le [57]. Celui-ci se lance très vite dans un vaste programme de réformes, dont la libération de dissidents, une ouverture de l’espace démocratique ainsi que le retour à la paix avec l'Érythrée voisine, ce qui lui vaut une importante popularité et l'obtention, le , du prix Nobel de la paix[58],[59],[60]. Le nouveau Premier ministre s'efforce également de réformer le FDRPE en une structure nationale centralisée, celui-ci étant composé de quatre partis ethno-régionaux implantés indépendamment les uns des autres dans les régions des Oromos, des Amharas, des Tigréens et des peuples du sud. Ceux-ci sont ainsi fusionnés en une seule formation : le Parti de la prospérité, à l'exception du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), qui refuse son incorporation[61],[62].

Le rapprochement avec l'Érythrée est également source de tensions, la région du Tigré délimitant une grande partie de la frontière où se sont déroulés les affrontements et les revendications territoriales des deux pays. Le FLPT, qui dirige seul la région du Tigré, accuse le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed – un Oromo, ethnie la plus importante en Éthiopie – d’avoir progressivement marginalisé la minorité tigréenne (6 % de la population) au sein de la coalition au pouvoir, que le parti a depuis quittée, se positionnant de facto dans l’opposition depuis 2018[63].

Déroulement du conflit

modifier

Début du conflit et offensive du gouvernement éthiopien

modifier

Le Tigré en sécession

modifier

Le FLPT entre en sécession le 9 septembre 2020 au moment de sa décision d'organise unilatéralement des élections dans la région du Tigré. Cette décision fait suite au refus par le FLPT du report des élections législatives éthiopiennes. La tenue de ces élections sont considérés comme un défis à l'autorité du gouvernement éthiopien et jugées "illégales" par ce dernier[64].

Le 4 novembre 2020, Abiy Ahmed accuse le FLPT d'avoir attaqué une base de l'armée fédérale dans le Tigré et annonce une réponse militaire[52]. Dès le lendemain l'état d'urgence est proclamé pour 6 mois[65] et les Forces de défense nationale éthiopiennes entrent au Tigré où de violents affrontements ont lieu[66],[67].

Au moment de l'intervention militaire la région totalise plus de la moitié de l’ensemble du personnel des forces armées et des divisions mécanisées du pays dans le Commandement du nord à la suite de la guerre entre l'Érythrée et l'Éthiopie. Cependant selon un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) publié fin , environ 20% des effectifs totaux sont originaires du Tigré et ont dans leur grande partie déserté. De plus, toujours selon l’ICG, les autorités du Tigré peuvent également compter sur « une importante force paramilitaire et une milice bien entraînée », dont les effectifs combinés sont estimés à 250 000 hommes et « semblent bénéficier d’un soutien significatif des six millions de Tigréens »[68]. La totalité du parc éthiopien de missiles balistiques tactiques et roquettes guidées d'origine chinoise[69], et plusieurs sites de sites de missiles sol-air, ont été capturés au début de la guerre par les forces tigréennes.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dans une intervention télévisée, a déclaré qu'une attaque du FLPT a été repoussée par des forces de sécurité de la région d’Amhara, qui borde le sud du Tigré. Elle aurait fait « de nombreux morts, des blessés et des dégâts matériels ».

Le bureau du Premier ministre a accusé dans un communiqué le FLPT d’avoir habillé ses soldats avec des uniformes semblables à ceux portés par l’armée érythréenne afin « d’impliquer le gouvernement érythréen dans les fausses revendications d’agression contre le peuple du Tigré »[70].

Le 5 novembre 2020 , le président du Front de libération du peuple du Tigré Debretsion Gebremichael a confirmé que les forces tigréennes contrôlaient le quartier général du commandement nord de l'armée éthiopienne et avaient saisi la plupart de ses armes[71]. Debretsion a également déclaré que le Commandement du Nord avait également fait défection et rejoint la rébellion. Il ajoute que l'armée de l'air éthiopienne a bombardé des zones proches de Mekele, la capitale du Tigré[72].

Le , le Conseil de la fédération, la chambre haute éthiopienne, s’est réuni en session extraordinaire et a approuvé une résolution pour établir un gouvernement de transition au Tigré ; cette décision signifie que le Parlement éthiopien suspend les autorités régionales du Tigré[73].

Le pouvoir central reprend le contrôle des villes

modifier

Le , le général Adem Mohammed, dirigeant l'armée éthiopienne, est limogé et remplacé par son adjoint le général Berhanu Jula. D'autres nominations dans les services de sécurité ont lieu pour la constitution d'un « cabinet de guerre »[74].

Dans la nuit du au , après une défaite contre les troupes gouvernementales, les miliciens tigréens massacrent environ 600 civils amharas à Maï-Kadra[75]. Le lendemain, l'armée éthiopienne s'empare de la ville[75].

Le , trois missiles balistiques tactiques M20 sont tirés depuis la région du Tigré vers Asmara, la capitale de l'Érythrée[76]. Ces tirs sont revendiqués le lendemain par le FLPT qui accusent l'armée éthiopienne d'utiliser l'aéroport d'Asmara pour bombarder la région et le considèrent donc comme « une cible légitime »[77].

Le , le gouvernement annonce avoir pris la ville d'Alamata, dans le sud de la province du Tigré[78]. Le , le gouvernement annonce le contrôle des villes de Shire et d'Aksoum[79]. Le lendemain, le gouvernement annonce avoir repris les villes d'Adoua, de Tsorona-Zalambessa, au nord, et de Mehoni, au sud[80]. En parallèle, au Soudan, le nombre de réfugiés atteint 36 000 personnes, avec une augmentation de 4 000 réfugiés supplémentaires par jour[81]. Le , le gouvernement annonce la reprise de la ville d'Adigrat[82],[83].

Le , le Premier ministre Abiy Ahmed lance un ultimatum de 72 h aux dirigeants tigréens[a], peu de temps avant une attaque prévue sur Mekele, invitant également la population à fuir et à se « dissocier de la junte ». Le chef du FLPT promet en réponse de livrer des « combats acharnés », ajoutant que « tant que la force d’occupation sera au Tigré, les combats ne cesseront pas »[84].

Le , à la suite du refus de l'ultimatum par le FLPT, le Premier ministre ordonne à l'armée de lancer l'offensive contre la capitale tigréenne, ajoutant que « tout sera fait pour éviter de cibler les vestiges historiques, les lieux de culte, les institutions publiques et de développement, les domiciles privés » et invitant les habitants « à déposer les armes, à se tenir à l’écart des cibles militaires et à prendre toutes les précautions nécessaires »[85]. Le , le gouvernement éthiopien annonce la reprise de la ville de Wukro, située à 50 km au nord de Mekele[86].

Le , le gouvernement éthiopien annonce la reprise de la ville de Mekele, capitale du Tigré[87].

Le , l'électricité revient partiellement, ainsi que le téléphone dans la ville de Mekele, malgré des pénuries alimentaires, d'eau et d'essence ; en parallèle, l'espace aérien du Tigré est rouvert à la même date. De même, le gouvernement demande aux employés publics de retourner à leur poste[88].

Enlisement, retrait érythréen, entrée en action de l'Armée de libération oromo

modifier
 
Carte administrative du Tigray

Du 9 au , un affrontement majeur éclate entre les forces tigréennes et érythréennes dans le woreda de Werie Lehe[23].

Le , des combats éclatent dans le woreda de Samre dans la zone Sud-Est[23].

Le samedi , le ministre des Affaires étrangères éthiopien, Demeke Mekonnen, rejette les accusations américaines, du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, de nettoyage ethnique au Tigré, les qualifiants de "complètement infondées et fallacieuses" et ajoutant que "rien, pendant ou après la fin de la principale opération de maintien de l’ordre au Tigré, ne peut être identifié ou défini d’aucune manière comme un nettoyage ethnique ciblé, intentionnel, contre quiconque dans la région. C’est pourquoi le gouvernement éthiopien s’oppose vigoureusement à de telles accusations"[89].

Le lundi , la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, accède à la demande de la Commission pour les droits de l'Homme éthiopienne (EHRC) concernant l'ouverture d'une enquête conjointe à la suite de la dénonciation par des habitants du Tigré de massacres et de violences sexuelles à grande échelle contre les populations civiles de la province par les forces de sécurité[90].

Le , les forces tigréennes lancent une attaque dans la région d'Amhara[23].

Après avoir admis le que les forces de l'Érythrée opèrent au Tigré, le premier ministre éthiopien déclare le 26 mars qu'elles quitteront bientôt le territoire[91].

Le vendredi également, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) déclare que des équipes de l'ONU ont pu confirmer la destruction des camps de réfugiés de Shimelba et Hitsats, les équipes de l'ONU déclarant avoir "trouvé les deux camps totalement détruits, et toutes les installations humanitaires pillées et vandalisées", confirmant ainsi l'analyse d'images satellites de [92].

Un rapport de l'International Crisis Group, intitulé "La guerre au Tigré : une impasse meurtrière et dangereuse" est publié le . Ce rapport indiquant que le conflit est actuellement dans une impasse et pourrait durer des mois, voire des années. Selon ce même rapport, le gouvernement éthiopien contrôlerait les villes et les axes majeurs de communication tandis que le FLPT contrôlerait l'arrière-pays et disposerait d'une assise populaire grandissante au Tigré, créant ainsi les conditions d'un enlisement du conflit et d'un risque de crise humanitaire[93],[23].

Le , les troupes érythréennes commencent leur retrait d'Éthiopie selon le gouvernement éthiopien[94],[95].

Contre-offensive du Front de libération du peuple du Tigré et de l'Armée de libération oromo

modifier

Bien qu'ils n'aient contrôlé aucune grande ville pendant des mois, les dirigeants du Tigré avaient affirmé à plusieurs reprises se regrouper dans des zones rurales reculées. Ils ont lancé leur offensive le , à trois jours des élections nationales très attendues, qui se sont tenues dans une grande partie de l'Éthiopie[96].

Le , un avion de transport C-130E Hercules de la force aérienne éthiopienne embarquant des troupes est abattu dans le woreda de Samre[97].

Un correspondant du forum ACIG fait état le , cinq jours après le déclenchement de l'opération Alula, de plus de 4 000 prisonniers de guerre (dont le commandant de la 11e division éthiopienne), et de lourdes pertes matérielles infligées par les forces du Tigré aux 11e et 33e divisions éthiopiennes et à des unités érythréennes.

Lors de l'opération Alula[98], le , sept mois jour pour jour après avoir dû abandonner Mekele face aux assauts de l’armée fédérale éthiopienne, la capitale régionale est reprise sans combat par les Forces de défense tigréennes (Tigray Defense Forces, TDF)[99] et le soir, le gouvernement éthiopien annonce qu'« afin que les agriculteurs puissent cultiver paisiblement, que l’aide humanitaire puisse être distribuée en dehors de toute activité militaire, que les forces résiduelles du TPLF puissent reprendre le chemin de la paix […], un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel a été décrété à compter d’aujourd’hui, jusqu’à la fin de la saison des cultures »[100],[101]. Il semble à cette date que, sous la contrainte, les forces fédérales de l'Érythrée évacuent plusieurs grandes villes du Tigré[102]. Le , plusieurs de ces villes passent sous le contrôle des forces du Tigré, qui déclarent ne pas tenir compte de ce cessez-le-feu[103].

Plusieurs milliers de prisonniers de guerre éthiopiens défilent à Mekele le avant d'être emprisonnés. Le dirigeant du FLPT, Debretsion Gebremichael, a déclaré que ses combattants avaient capturé plus de 6 000 soldats[104].

En , le gouvernement éthiopien et les forces tigréennes ont démarré des négociations pour un cessez-le-feu, après que les forces tigréennes ont repris une grande partie du Tigré, excepté certaines régions de l'Ouest et du Sud[105]. En , le FLPT annonce la prise de la ville de Lalibela et de Kobo, situés en région Amhara[106].

De violents combats se déroulent autour du nœud stratégique de Weldiya, en bordure des Hauts Plateaux, sur la route de la capitale fédérale.

Le , le cessez-le-feu humanitaire unilatéral annoncé fin juin par Addis-Abeba est définitivement enterré et Abiy Ahmed lance un appel à la mobilisation générale. Il explique que « c'est le moment pour tous les Éthiopiens aptes et majeurs de montrer leur patriotisme »[107].

Début novembre, les rebelles prennent les villes de Dessie, de Kombolcha et de Kemise situées au sud du Tigré en direction de la capitale[108]. Le gouvernement décrète l'état d'urgence[109].

Le , le Front de libération du peuple du Tigré et l'armée de libération oromo, ainsi que sept autres groupes mineurs, annoncent la formation du Front uni des forces fédéralistes et confédéralistes éthiopiennes qui a pour objectif de renverser le gouvernement[110],[111]. En , les rebelles déclarent contrôler la ville de Shewa Robit[112].

Contre-offensive gouvernementale

modifier

Le 15 septembre 2021, affaiblies notamment par une extension excessive de leurs lignes de ravitaillement, les rebelles tigréens sont stoppés après de violent combats à Debre Sina, petite ville située à moins de 200 km d'Addis-Abeba[113]. Les troupes gouvernementales profitent de cette défaite infligée aux forces tigréennes (la première de cette ampleur depuis l'offensive qu'elles avaient lancé en juin) pour mener plusieurs contre-offensives locales les jours suivants. Ces dernières permettent notamment la reprise de Shewa Robit[114] et de Lalibela[115] (connue pour ses églises rupestres classées au patrimoine mondial de l’UNESCO) le 1er décembre. Cette série de défaites marque le coup d'arrêt définitif de l'avancée tigréenne vers la capitale éthiopienne[116].

Dans les jours qui suivent, les forces gouvernementales reprennent plusieurs localités le long de l’autoroute A2, reliant Addis-Abeba à Mekele. La ville stratégique de Kemise, qui avait été prise par l'ALO le 15 septembre[117], est atteinte le 3 décembre et prise le lendemain [118]. Le 6 décembre, après une progression éclaire de plus de 74 km en 3 jours, le gouvernement annonce la reprise des villes stratégiques de Kombolcha et de Dessie[119]. Le , Lalibela est reprise par les forces tigréennes sans combats[120].

Le , le gouvernement annonce avoir repris de nombreuses villes dont Weldiya, important nœud routier aux portes du Tigré, et Lalibela (pour la seconde fois)[121],[122].

Le , le porte-parole du FLPT annonce que les forces tigréennes sont en train de se retirer des régions Amhara et Afar pour « ouvrir la porte » à l'aide humanitaire. Il ajoute espérer que « notre acte audacieux de retrait sera une ouverture décisive pour la paix »[123]. Le retrait de ces deux régions était réclamé par le gouvernement éthiopien comme préalable à toutes négociations[124].

Baisse en intensité du conflit

modifier

Le vendredi , Abiy Ahmed lance un appel à la « réconciliation nationale ». Le même jour, il annonce l'amnistie de plusieurs opposants au régime, parmi lesquels, de nombreux membres du FLPT. Le gouvernement précise que ces libérations ont pour but « d’ouvrir la voie à une solution durable aux problèmes de l’Éthiopie, de façon pacifique et non violente » à travers le « dialogue national »[125].

Dans les jours suivants, le gouvernement éthiopien mène plusieurs frappes de drones au Tigré, notamment dans le camp de déplacés de Dedebit et dans la ville de Mai Tsebri les et . Dans le même temps, des escarmouches ont lieu sur le front. Malgré tout, les deux camps se disent favorables à la négociation[126].

Selon un rapport de l'ONU signale qu'en janvier 2022, près de 40% de la population du Tigré souffrait d'une «pénurie extrême de nourriture»[127].

Le , le gouvernement éthiopien déclare une trêve humanitaire afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire dans le Tigré[128].

Reprise des hostilités

modifier

Le , après 5 mois de trêve, les affrontements reprennent dans les zones frontalières du Tigré. Le gouvernement et le FLPT s'accusent mutuellement d'être responsable de la reprise des combats. La milice amhara Fano, alliée du gouvernement fédéral affirme que des combats se dérouleraient dans les localités amharas de Mehago et Jemedo à la frontière sud-ouest du Tigré. Toujours selon cette milice, aucun combat ne se déroulerait dans le Tigré même[129]. Des combats auraient également lieu dans la région Afar toujours à la frontière avec le Tigré,[130]. Le même jour, l'armée éthiopienne annonce avoir abattu un avion qui acheminait des armes pour le TPLF, chose que les forces tigréennes nient[131].

Le , le gouvernement éthiopien procède à plusieurs frappes aériennes à Mekele, capitale de la région du Tigré[132]. L'aviation éthiopienne bombarde notamment un jardin d'enfants, selon l'UNICEF, dans la ville de Mekele, capitale du Tigré, faisant au moins 4 morts et 9 blessés[133],[134].

Le samedi , les troupes du FLPT prennent la ville de Kobo en région Amhara[135]. L'armée éthiopienne réagit en annonçant s'être retirée de la ville pour "éviter des pertes massives" chez les civils[136].

Le mercredi , le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens s'accusent mutuellement d'ouvrir de nouveaux fronts, notamment dans le nord-est de l'Amhara et dans l'ouest du Tigré, occupé depuis fin 2020 par les forces spéciales régionales amharas. La veille, l'APDA, une ONG active en Afar, indique y avoir recensé 18 000 déplacés depuis la reprise des combats[137].

Seconde offensive éthiopienne et érythréenne au Tigré

modifier

Durant les mois d'août, septembre et , le Semien Wollo, situé en région Amhara à la frontière du Tigré, est le théâtre de combats entre le FLPT et le gouvernement fédéral. Les troupes tigréennes sont finalement repoussées dans leur région au début du mois de d'octobre[138].

Le , le FLPT accuse les gouvernements éthiopien et érythréen d'avoir lancé une offensive depuis l'Erythrée, ouvrant ainsi un nouveau front au nord du Tigré[139].

Le dimanche , le FLPT se déclare prêt à participer à un processus de paix sous l'égide de l'Union Africaine[140].

Le , l'armée érythréenne prend le contrôle de Adi Hageray, petite localité tigréenne se situant à environ 15 kilomètres de la frontière avec l'Érythrée. Cette prise marque le début officieux d'une offensive de grande ampleur menée par les armées éthiopiennes et érythréennes en territoire tigréen[141].

Cette offensive est menée sur trois axes principaux, le premier se situe à la pointe sud du Tigré, le second à l'est de la région à la frontière de la région Afar, le dernier au sud le long de la frontière érythréenne[142].

Sur l'axe nord, partant de leur pays, l'armée érythréenne avance à un rythme rapide en direction de Shire. Les localités de Tzada Medri, de Adi Nebrid et de Adi Dairo sont prises le , les groupes [143].

De son côté, l'armée éthiopienne attaque le nord du Tigré, la ville tigréenne de Waja est prise le 14 octobre[144].Le , 8 localités situés aussi bien au sud-est qu'au sud-ouest du Tigré, incluant May Tsemre et Alamata, sont contrôlées par l'armée éthiopienne[145].

Le même jour, après de lourds bombardements qui mènent notamment à la mort d'un membre de l'ONG International Rescue Committee[146], la ville de Shire est prise par les armées éthiopiennes et érythréenne. Cette prise est un grand succès symbolique car c'est la première grande ville tigréenne à revenir sous le contrôle du gouvernement fédéral depuis la contre-offensive tigréenne de 2020[147].

Le , António Guterres, chef de l'ONU, appelle à la fin immédiate du conflit. Par la même occasion, il dénonce une situation devenue «incontrôlable» avec des violences et des destructions qui «atteignent des niveaux alarmants» et réclame «le retrait immédiat et le désengagement d'Éthiopie des forces armées érythréennes»[148].

Dans le même temps, le gouvernement fédéral éthiopien publie un communiqué dans lequel il se dit «contraint de prendre des mesures défensives pour protéger la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays» face «aux attaques répétées» des autorités rebelles du Tigré, en «collusion active» avec des «puissances étrangères hostiles». Dans le même communiqué, il déclare aussi qu'«Il est donc impératif que le gouvernement d'Éthiopie prenne le contrôle immédiat de tous les aéroports, autres infrastructures fédérales et installations» au Tigré.

Malgré tout, le gouvernement éthiopien rappelle qu'il est «déterminé à une résolution pacifique du conflit via les pourparlers de paix sous l'égide de l'UA»[149].

Le , le TPLF et le gouvernement éthiopien annoncent leurs participations à des pourparlers de paix convoqués par l'Union africaine en Afrique du Sud [150].

Parallèlement, la progression des forces armées éthiopienne et érythréenne se poursuit notamment depuis la ville nouvellement conquise de Shire. Le principal axe de progression semble se situer à l'est de la ville, le long de la route B30. Plusieurs localités situées le long de cette route sont prises par les forces érythréo-éthiopienne, notamment Selekleka le , ainsi que Wukro et Aksoum le [151].

Dans le même temps, de nombreuses localités sont prises partout dans le Tigré, particulièrement le long des principaux axes de communications, autour desquelles semblent se concentrer la progression des troupes fédérales[152].

Fin des hostilités

modifier

Le , les deux parties signent un accord de cessez-le-feu à Pretoria, après des discussions commencées le et qui prend effet le [153]. Le traité de paix mettant fin au conflit est signé le [154],[155],[156]. Au début du mois de décembre, près de 65% des troupes tigréennes se sont "désengagées"[157].

Victimes et pertes

modifier

Le , le conflit au Tigré a déjà fait des centaines de morts, d'après des sources militaires éthiopiennes. Selon une de ces sources, près de 500 membres des forces du Tigré ont été tués par l'armée éthiopienne[réf. nécessaire]. Trois sources sécuritaires rapportent de leur côté que l'armée gouvernementale a perdu des centaines d'hommes dans ces combats[réf. nécessaire].

La malnutrition pré-crise au Tigré était déjà en hausse en raison du Covid-19 et de l'infestation de criquets pèlerins, avec une augmentation de 34 % des admissions d'enfants gravement malnutris entre janvier et , par rapport à la même période en 2019. À la mi-, 950 000 déplacés liées à ce conflit sont recensés, dont 50 000 réfugiés au Soudan[réf. nécessaire].

Au , les routes d'approvisionnement étant coupées et la saison des récoltes affectée par le conflit, les rapports indiquent que la nourriture n'est pas disponible ou est extrêmement limitée sur les marchés dans les camps au Soudan. Par ailleurs, plusieurs camps de réfugiés dans la province du Tigré ont été l'objet de destructions matérielles et de violences sur les réfugiés érythréens eux-mêmes, qui sont forcés au retour en Érythrée[158],[159].

 
Dépouille mortelle d'un citoyen du Tigré, tué par des soldats éthiopiens ou érythréens entre le 15 et le 18 décembre 2020, et recouverte d'un tas de terre - les restes d'un membre, partiellement dévoré par les hyènes, émergent. Werkamba, Tigré

Le , Amnesty International dénonce des crimes contre l'humanité au Tigré. L'association de défense des droits de l'homme a rassemblé des dizaines de témoignages qui détaillent des exécutions sommaires, « des centaines de civils », perpétrées fin par l'armée érythréenne[160]. Ceci s'est passé en 24 heures sur les 28-. Dans son rapport, Amnesty appelle à une enquête menée par l'ONU sur les violences perpétrées à Aksoum, dans le cadre d'une enquête internationale plus large sur le conflit qui a débuté le . Le rapport intervient avec la pression internationale croissante pour que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, arrivé au pouvoir en 2018, rétablisse la paix. L'Éthiopie reçoit des centaines de millions de dollars d'aide annuelle des États-Unis et de l'Union européenne. Les responsables éthiopiens et érythréens ont nié que les forces érythréennes aient été impliquées dans le conflit du Tigré, malgré les récits des témoins. Après la publication du rapport, le ministre de l'Information de l'Érythrée, Yemane Gebremeskel a contesté les méthodes de recherche d'Amnesty et l'a accusé de partialité contre l'Érythrée. Le directeur d'Amnesty International pour l'Afrique orientale et australe a déclaré que les troupes érythréennes « se sont déchaînées et ont systématiquement tué des centaines de civils de sang-froid, ce qui semble constituer des crimes contre l'humanité[161]. » Le , des sources humanitaires et hospitalières rapportent des frappes aériennes menées par des drones dans la région du Tigré, en Éthiopie. Elles ajoutent que 19 personnes sont mortes, et des dizaines ont été blessées[162]. Le TPLF Tigray annonce la reprise des combats et envahit le killil Afar fin . Les combats à l'arme lourde provoquent l'exode de plus de 400 000 civils Afars.

Fin 2022, une étude menée par l'université de Gand estime le nombre de morts engendré par le conflit à entre 385 000 et 600 000 morts[163],[164],[165].

Selon les autorités sanitaires régionales, au moins 120 000 femmes auraient été victimes de viol durant la guerre, parfois à plusieurs reprises ou de manière collective[166]. Ces violences sexuelles systématiques subsistent après la fin officielle de la guerre. Un rapport d'Amnesty International indique que « l’armée érythréenne à Kokob Tsibah a procédé à des viols collectifs de femmes, à leurs domiciles (…) sur suspicion que leurs maris s’étaient engagés auprès des rebelles tigréens. Cette situation équivaut à de l’esclavage sexuel ».

En 2023 et 2024, l'Éthiopie et la région du Tigré particulièrement sont en situation de disette voir de famine, notamment à la suite de l'arrêt d'une partie de l'aide humanitaire après qu'un détournement massif d'une partie de celle-ci soit découvert[167],[168].

Réactions

modifier

Le , l'ONU a demandé une enquête indépendante sur les nombreux civils qui auraient été tués dans la région du Tigré en Éthiopie, où le pouvoir fédéral a lancé une opération militaire, évoquant de possibles crimes de guerre.

À travers le monde, les organisations internationales et humanitaires ainsi que la communauté scientifique se sont rapidement engagées en faveur du cessez-le-feu et l’aide humanitaire pour le Tigré[169],[170].

Le , juste après la publication du rapport d'Amnesty international, le commissaire européen Janez Lenarčič et le Haut représentant de l’UE Josep Borrell condamnent « dans les termes les plus fermes, tous les crimes contre les civils » et demandent « que leurs auteurs soient rapidement traduits en justice »[171].

Le , les États-Unis annoncent le retrait du personnel non-essentiel de leur ambassade en Éthiopie[172].

En , les Nations unies annoncent l'ouverture d'une enquête sur la question de crimes contre l'humanité commis pendant la guerre du Tigré[173].

Protestation par la diaspora à l'étranger

modifier
 
Manifestation anti-guerre au Tigré, Paris, 5 février 2022.

En dehors de l'Éthiopie, des Tigréens de la diaspora ainsi que des Érythréens organisaient des rassemblements publics pour s'opposer à la guerre. Des manifestations ont eu lieu en 2020 :

Pétitions

modifier

Des pétitions internationales pour l’aide humanitaire au Tigré ont été lancées, par exemple par des scientifiques concernés (Professeurs Jan Nyssen, Eloi Ficquet et autres)[180] et une autre sur Avaaz[181].

Notes et références

modifier
  1. « La route vers votre destruction touche à sa fin et nous vous demandons de vous rendre dans les prochaines soixante-douze heures ».

Références

modifier
  1. (en) « Ethiopia declares 'indefinite humanitarian truce' to allow aid into Tigray », sur France 24, (consulté le ).
  2. (en) « Tigrayan forces announce retreat to Ethiopia’s Tigray region », Al Jazeera (consulté le ) : « “We decided to withdraw from these areas to Tigray. We want to open the door to humanitarian aid,” Getachew said. ».
  3. (en) Dawit Endeshaw, « Ethiopia frees opposition leaders from prison, announces political dialogue », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Regional Special Forces Pose Threat to Peace and Security in Ethiopia », Ipi Global Observatory,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  5. a b c et d Dawit Endeshaw et Maggie Flick, Reuters, « Ethiopia's Tigray forces enter neighbouring Afar region, Afar says », (consulté le ).
  6. « Ethiopia's Amhara state rallies residents to fight Tigrayans », Al Jazeera, (consulté le ).
  7. a et b Dawit Endeshaw, « Three more regions reinforce Ethiopia army, Amhara against Tigray forces », Reuters,‎ (lire en ligne).
  8. « Ethiopia: Fear Tigray conflict could trigger all-out war », DW,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Dawit Endeshaw, Reuters, « Three more regions reinforce Ethiopia army, Amhara against Tigray forces », (consulté le ).
  10. « Ethiopian PM confirms Eritrean troops entered Tigray during conflict », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  11. « Eritrea confirms its troops are fighting in Ethiopia's Tigray », Al Jazeera, (consulté le ).
  12. « UAE air bridge provides military support to Ethiopia gov't », Al Jazeera.
  13. a b et c (en-US) Declan Walsh, « Foreign Drones Tip the Balance in Ethiopia's Civil War », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  14. Humeyra Pamuk, Maggie Fick et Toby Chopra (éd.), « Ethiopian anti-government alliance says plans to dismantle government by force or negotiations », sur Reuters, (consulté le ).
  15. a b et c « Tigray, other groups form alliance against Ethiopia's leader ».
  16. a et b Cara Anna, « Ethiopia armed group says it has alliance with Tigray forces », sur AP News, (consulté le ).
  17. a et b « Leaked EU Diplomatic Cable: Delegation of the European Union to Ethiopia », sur Scoop, (consulté le ).
  18. « The Afar Revolutionary Democratic United Front (UGUGUMO) condemn the massacre of over 200 innocent Afar », sur Ayyaantuu News, (consulté le ).
  19. (en-US) « An Afar-based armed group parts its ways with TPLF-led alliance », sur My Views on News, (consulté le ).
  20. (de) Shuwa Kifle, « Zerbricht Äthiopien im Bürgerkrieg? », sur heise online (consulté le ).
  21. « The Sidama National Liberation Front to Join the Coalition of Resistance by the Federalist Forces », sur Sidama National Liberation Front, (consulté le ).
  22. Abdi Latif Dahir et Lara Jakes, « Eight Groups Join Tigray Rebels Vowing to Oust Ethiopia's Leader », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a b c d et e (en) « Ethiopia's Tigray War: A Deadly, Dangerous Stalemate », sur Crisis Group, (consulté le ).
  24. (en-US) Simon Marks et Declan Walsh, « On 'Rooftop of Africa,' Ethiopia's Troops Hunt Fugitive Former Rulers », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  25. « Factbox: The forces fighting in Ethiopia's Tigray conflict », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  26. « Ethiopia: 'We are in our homeland, the invaders are attacking us,' says Tigray's Gebremichael » [archive du ], France 24, (consulté le ) : « As fighting continues "in many parts" of Ethiopia's Tigray, according to the United Nations, Tigray's regional president Debretsion Gebremichael told France 24 that the northern region would continue fighting as long as federal "invaders" are on Tigrayan soil. Prime Minister Abiy Ahmed announced military operations in the northern region of Tigray a month ago, saying they targeted the leaders of its ruling party, the Tigray People's Liberation Front (TPLF). Gebremichael believes neighbouring Eritrea is playing a key role in the conflict. "They already have 16 divisions in Tigray. They are fighting on the side of the federal army... They have a united front against us. Wherever you go, they are there." ».
  27. « Eritrea Army », Global Security,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Maggie Fick, « Battle-hardy Tigray back in spotlight as Ethiopia conflict flares », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Tigrayan forces and militia are battle-hardened, have large stocks of military hardware and number up to 250,000 men, experts say. Federal authorities have restricted access to the region, making it hard to verify details of the fighting. However, there are indications that Tigrayans in the powerful Northern Command, which accounts for about half of the federal army’s manpower and its best divisions, are defecting. Local forces are already in control of its headquarters in Mekelle and other army facilities in Tigray, according to a United Nations internal security report seen by Reuters. Ethiopia expert Alex de Waal said Abiy may have underestimated the Tigray leaders’ skills at both politics and war. The Tufts University academic recalled the words of Tsadkan Gebretensae, a Tigrayan who once commanded Ethiopia’s army against Eritrea, in a conversation with him: “War is primarily an intellectual activity". »

  29. « Ethiopia's Tigray crisis: What a blind man's death reveals », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « which was estimated to have 250,000 fighters under its command – would continue. »

  30. « Hot Issue – Is the War in Ethiopia's Tigray Region Ending or Only Just Beginning? », sur Jamestown (consulté le ) : « Estimates of TPLF troop strength range as high as 250,000. It is difficult to assess actual troop strength due to the presence of a large number of informal militias loyal to the TPLF. A more accurate and conservative estimate of the number of men and women in formal and informal fighting forces loyal to the TPLF is 100,000 to 125,000. ».
  31. a et b (en) « Ethiopia civil war: Hyenas scavenge on corpses as Tigray forces retreat », BBC, (consulté le ).
  32. « HC a.i. statement on the killing of 23 aid workers in the Tigray region since the start of the crisis » [archive du 1september 2020], sur Relief Web, (consulté le ).
  33. (en) « UNFPA Ethiopia Humanitarian Response Situation Report - March 2022 - Ethiopia », (consulté le ).
  34. « Ethiopia – Tigray Region Humanitarian Update Situation Report #4 – February 12, 2021 – Ethiopia » [archive du ], sur ReliefWeb (consulté le ).
  35. (en) « UN chief lauds ‘demonstrable effort to make peace’ in Ethiopia », (consulté le ).
  36. « Ethiopia: UN says 20,000 refugees missing in Tigray » [archive du ], Al Jazeera (consulté le ).
  37. « Ethiopia's Tigray conflict: Thousands reported killed in clashes », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « After battlefield reversals, what next for Ethiopia's Tigray war? », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Aviation Occurrence N 267277 Mig-23 », sur Aviation Safety Network, .
  40. Jacob Brhams, « Tigray Rebels Down Jet, Capture Pilot, One Day After Ethiopian Prime Minister Declares Victory », sur Overt Defense, .
  41. « TDF downed A Mi-35 helicopter in central Tigray », sur Global Defense Corp, .
  42. Harro Ranter, « Accident Mil Mi-35 , 20 Apr 2021 », sur aviation-safety.net.
  43. « فيديو : قوات دفاع تجراى تسقط مروحية عسكرية اثيوبية وتفتح جبهة قتال جديدة فى محافظة "شرق كوجام" », farajat,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (ar) « Ethiopia: C-130 aircraft downed south of Tigray region », sur monde24.com, .
  45. « Ethiopia: Thousands of Tigray rebels killed, military claims », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Éthiopie : l'armée aurait "libéré" l'ouest du Tigré, selon le Premier ministre Abiy Ahmed », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  47. « Tigré : les combats doivent cesser, déclare le chef de l'ONU », sur ONU Info, (consulté le ).
  48. « Conflit au Tigré: quelles sont les forces en présence? », sur RFI, (consulté le ).
  49. (an) « Abiy’s efforts to unify Ethiopia could lead to its disintegration ».
  50. « Éthiopie : qui sont les rebelles tigréens à l'origine de l'offensive sur Addis-Abeba ? ».
  51. « Éthiopie : la province du Tigré vote et défie le premier ministre Abiy Ahmed ».
  52. a et b « Éthiopie : le Front de libération du peuple du Tigré a attaqué une base militaire fédérale ».
  53. « Éthiopie : les principales dates du conflit armé au Tigré ».
  54. (en) « Ethiopia: Sidama's self-determination referendum set for Nov. 20 », sur africanews.com (consulté le ).
  55. Pierre Cochez, « Les six clés du développement éthiopien », La Croix,‎ (lire en ligne).
  56. (en) « Ethiopia postpones local elections due to security challenges », sur xinhuanet.com (consulté le ).
  57. « Le nouveau Premier ministre prône la concorde en Ethiopie », sur Voice of America Afrique (consulté le ).
  58. « Éthiopie : Sahle-Work Zewde, première femme présidente du pays », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
  59. « Pour la première fois, l’Éthiopie a une femme présidente », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
  60. « Le prix Nobel de la paix attribué à Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. (en) « Exclusive: Third day EPRDF EC discussing "Prosperity Party" Regulation. Find the draft copy obtained by AS », Addis Standard,‎ (lire en ligne).
  62. (en) « Ethiopia's ruling coalition agrees to form single party ahead of 2020 vote », sur Reuters, (consulté le ).
  63. « Ethiopie: escalade militaire au Tigré, placé en état d'urgence ».
  64. « Ethiopie: l’élection contestée dans l'État régional du Tigré s’est déroulée sans incident ».
  65. « L'Ethiopie est "en guerre" contre la région dissidente du Tigré », sur LExpress.fr, lexpress, (consulté le ).
  66. « L'Ethiopie lance l'armée contre la région du Tigré ».
  67. Christelle Gérand, « L’Éthiopie fait un pas de plus vers la guerre civile », sur Le Figaro, .
  68. « L’Ethiopie tente de rassurer après le lancement d’opérations militaires contre la région dissidente du Tigré », sur Le Monde, .
  69. (en) Stijn Mitzer et Joost Oliemans, « A Deterrent Undone: Tigray’s Last Missile Elements », sur Oryx, (consulté le ).
  70. « Ethiopie : le premier ministre annonce une riposte après l’attaque d’un camp militaire dans le Tigré », sur Le Monde, .
  71. « Tigray crisis: Ethiopia's Abiy Ahmed vows to continue military offensive », sur BBC, .
  72. Elais Meseret et Cara Anna, « Ethiopia says forced into ‘aimless war’ as bombings alleged », sur AP, .
  73. « Le Parlement éthiopien déclare illégal le Parlement et l'exécutif régional du Tigré », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
  74. « Éthiopie: le Premier ministre Abiy Ahmed limoge le chef de l'armée », sur RFI, .
  75. a et b Éthiopie : à Mai-Kadra, un massacre terrifiant et de nombreuses questions, Paris-Match avec AFP, 25 novembre 2020.
  76. (en) Stijn Mitzer et Joost Oliemans, « Go Ballistic: Tigray’s Forgotten Missile War With Ethiopia and Eritrea », sur Oryx, (consulté le ).
  77. France 24 avec AFP, « Éthiopie : les forces du Tigré frappent la capitale de l'Érythrée, nouvelle escalade dangereuse », sur france24.com, France 24, (consulté le ).
  78. « Éthiopie: le gouvernement annonce la prise d’Alamata sur la route de Mekele », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. « Ethiopia crisis: Tigray leader vows to keep fighting as government advances », sur BBC, .
  80. « Ethiopian government says troops take two towns from Tigray fighters », sur Reuters, .
  81. Chadi Romanos, « Au sud du Soudan, la sidération des réfugiés éthiopiens », sur France Culture, .
  82. « L'armée éthiopienne poursuit son offensive au Tigré en dépit des appels à la désescalade », sur France 24, .
  83. « 'Save yourselves', Ethiopia tells Tigrayans in push on rebel capital », sur Reuters, .
  84. Le Monde avec AFP et AP, « Le premier ministre éthiopien donne un ultimatum de trois jours aux dirigeants du Tigré », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  85. Le Monde avec AFP et Reuters, « En Ethiopie, le pouvoir central ordonne l’offensive finale contre les autorités du Tigré », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. « Ethiopian forces capture town, move toward Tigrayan capital, senior armed forces officer says », sur Reuters, .
  87. Yves Bourdillon, « L'armée éthiopienne s'empare de la capitale de la région rebelle du Tigré », sur Les Echos, .
  88. « Ethiopia's war-scarred Tigray region regains some services », sur Reuters, .
  89. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ethiopie-le-gouvernement-dement-tout-nettoyage-ethnique-au-tigre-20210313.
  90. https://www.lefigaro.fr/international/ethiopie-feu-vert-de-l-onu-pour-une-enquete-conjointe-au-tigre-20210318.
  91. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/26/en-ethiopie-le-premier-ministre-abiy-ahmed-annonce-le-retrait-des-troupes-erythreennes-du-tigre_6074520_3212.html.
  92. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ethiopie-les-camps-de-refugies-de-shimelba-et-hitsats-au-tigre-totalement-detruits-20210326.
  93. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ethiopie-le-conflit-au-tigre-est-dans-une-impasse-durable-selon-un-rapport-20210402.
  94. https://www.lefigaro.fr/international/ethiopie-les-troupes-erythreennes-combattant-dans-la-region-du-tigre-ont-commence-a-evacuer-20210403.
  95. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/04/03/tigre-les-troupes-erythreennes-ont-commence-a-evacuer-la-region-annonce-addis-abeba_6075501_3212.html.
  96. https://actu.orange.fr/monde/ethiopie-les-rebelles-progressent-appellent-a-chasser-les-ennemis-du-tigre-CNT000001CdHGC.amp.
  97. (en) « Ethiopian C-130E shot down by rebels near Gijet », sur Key Publishing, (consulté le ).
  98. https://www.liberation.fr/international/afrique/ethiopie-alula-loperation-militaire-qui-a-soudain-fait-basculer-la-guerre-au-tigre-20210629_IJCIMWYERNCI7K6S2FZH3XA6JE/.
  99. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/06/29/ethiopie-l-avancee-decisive-des-rebelles-marque-un-tournant-dans-la-guerre-au-tigre_6086174_3212.html.
  100. https://www.letemps.ch/monde/rebelles-entrent-capitale-tigre-ethiopie.
  101. https://amp.lefigaro.fr/international/face-a-l-avancee-des-rebelles-du-tigre-l-ethiopie-decrete-un-cessez-le-feu-20210629.
  102. https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-international/20210629-pourquoi-l-%C3%A9thiopie-d%C3%A9cr%C3%A8te-un-cessez-le-feu-unilat%C3%A9ral-au-tigr%C3%A9.
  103. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210630-%C3%A9thiopie-l-offensive-rebelle-au-tigr%C3%A9-ignore-le-cessez-le-feu-d%C3%A9clar%C3%A9-par-addis-abeba.
  104. Simon Marks, « Après une défaite subite, les soldats éthiopiens capturés sont conduits en prison », sur =https://www.africatimes.fr/, (consulté le ).
  105. « Ethiopie : les rebelles du Tigré posent leurs conditions pour un cessez-le-feu », sur Le Monde, .
  106. « En Ethiopie, les rebelles tigréens prennent le contrôle de Lalibela », sur Le Monde, .
  107. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210810-%C3%A9thiopie-le-premier-ministre-abiy-ahmed-appelle-%C3%A0-la-mobilisation-nationale.
  108. « En Ethiopie, les rebelles menacent de marcher sur la capitale, un émissaire américain envoyé », sur Le Monde, .
  109. « Ethiopie : l'inquiétante escalade du conflit au Tigré », sur LExpress.fr, lexpress, (consulté le ).
  110. « En Éthiopie, les rebelles forment une alliance contre le gouvernement fédéral », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  111. (so) « Nine anti-gov’t groups team up as Ethiopia recalls ex-soldiers », sur aljazeera.com (consulté le ).
  112. « Ethiopie : le premier ministre, Abiy Ahmed, est sur le front pour combattre les rebelles »  , sur Le Monde, (consulté le ).
  113. Noé Hochet-Bodin, « En Ethiopie, sur les traces des combats entre rebelles tigréens et forces gouvernementales »  , sur Le Monde, (consulté le ).
  114. « Éthiopie : les milices amharas, l'allié précieux des soldats éthiopiens »  , sur rfi.fr.
  115. « En Ethiopie, le gouvernement affirme avoir repris le site de Lalibela aux rebelles »  .
  116. « Ethiopie : les rebelles du Tigré disent avoir "désengagé" 65% de leurs combattants ».
  117. « Guerre en Éthiopie : l'Armée de libération oromo progresse vers Addis-Abeba ».
  118. « Crise en Éthiopie ».
  119. « Ethiopie : le gouvernement affirme avoir repris les villes clés de Dessie et Kombolcha ».
  120. « Éthiopie : les rebelles tigréens ont repris la ville de Lalibela ».
  121. (en) « Ethiopian government forces retake Woldia ».
  122. (en) « Crise en Éthiopie ».
  123. « En Éthiopie, le recul tigréen sera-t-il le prélude à une “ouverture pour la paix” ? ».
  124. « En Ethiopie, les rebelles du Tigré annoncent se retirer des régions de l’Amhara et de l’Afar. »  , (consulté le ).
  125. « Éthiopie : Abiy Ahmed amnistie ses opposants au nom de la “réconciliation” ».
  126. Noé Hochet-Bodin, « En Ethiopie, le Tigré pilonné par les drones de l’armée fédérale », sur Le Monde, (consulté le ).
  127. « Ethiopie: 40% des habitants du Tigré "en pénurie extrême de nourriture" », sur LExpress.fr, .
  128. (en) « Ethiopia declares unilateral truce to allow aid into Tigray », sur aljazeera.com (consulté le ).
  129. « Quatre questions sur la reprise des combats au Tigré, région du nord de l’Ethiopie ».
  130. « En Éthiopie, la trêve vole en éclats dans le nord après cinq mois d'accalmie ».
  131. « Reprise des combats au Tigré : l'Ethiopie annonce avoir abattu un avion acheminant des armes aux rebelles ».
  132. « En Ethiopie, un nouveau raid aérien sur Makalé, la capitale du Tigré ».
  133. « Éthiopie : bombardement meurtrier sur la capitale de la région rebelle du Tigré ».
  134. « Éthiopie : la frappe au Tigré a "touché un jardin d'enfants", selon l'Unicef ».
  135. « Éthiopie: les Tigréens à l'offensive vers le sud alors que les combats s'intensifient ».
  136. « Ethiopie : armée et rebelles du Tigré s’affrontent en région Amhara ».
  137. « En Éthiopie, les rebelles et le gouvernement ouvrent de nouvelles zones de combats ».
  138. (am) « የሰሜን ኢትዮጵያ ጦርነት መፍትኄ ».
  139. « Les Tigréens accusent Addis-Abeba d'avoir lancé une offensive conjointe avec l'Érythrée ».
  140. « Éthiopie : les rebelles du Tigré prêts à des pourparlers sous l'égide de l'UA ».
  141. « La situation en Éthiopie devient « incontrôlable », s'inquiète le chef de l'ONU ».
  142. « En Ethiopie, après cinq mois de trêve, les combats ont repris au Tigré ».
  143. « Tigré : les rebelles accusent l’Éthiopie et l’Érythrée d'avoir déclenché une offensive "conjointe" ».
  144. (en) « Crisis in Ethiopia ».
  145. (an) « Ethiopia civil war: Federal army seizes Shire and two other Tigray towns ».
  146. « Éthiopie : l'UA appelle les belligérants à "se réengager" dans la paix ».
  147. « Les forces gouvernementales ont pris la ville-clé de Shire au Tigré ».
  148. « Tigré : les combats doivent cesser, déclare le chef de l'ONU ».
  149. « Guerre au Tigré : l'ONU s'alarme d'une situation "incontrôlable" en Éthiopie ».
  150. « Ethiopie: les rebelles du Tigré participeront aux pourparlers de paix en Afrique du Sud ».
  151. (am) Feta news, « Ethiopia - መከላከያ አክሱም ገባ | ጄነራል ተፈራ አማራን ወክለው ሊደራደሩ? | የኢትዮጵያ አውሮፕላን ተገዶ አረፈ | የአላማጣው አዋጅ አስፈሪ መቃብሮች » [audio].
  152. « Ethiopie : le retour sur deux ans de guerre ».
  153. « Après deux ans d’une guerre sanglante en Ethiopie, gouvernement et rebelles du Tigré signent un accord pour mettre fin aux hostilités »  , sur Le Monde Afrique, .
  154. https://www.sudouest.fr/international/afrique/guerre-du-tigre-en-ethiopie-rebelles-et-autorites-s-entendent-sur-un-acces-humanitaire-12959210.php.
  155. https://www.lepoint.fr/monde/cessation-des-hostilites-au-tigre-ce-qui-nous-attend-est-bien-plus-consequent-que-le-chemin-parcouru-selon-la-rebellion-13-11-2022-2497589_24.php.
  156. https://www.20minutes.fr/monde/4009679-20221112-tigre-rebelles-autorites-federales-ethiopiennes-acceptent-acces-humanitaire.
  157. « Ethiopie : un mois après un accord de paix, les rebelles disent avoir désengagé 65 % de leurs combattants des lignes de front au Tigré »  , sur Le Monde Afrique, .
  158. « Les réfugiés érythréens au Tigré, cible de l'armée du régime autoritaire », sur RFI, (consulté le ).
  159. (en) « Situation Report EEPA HORN No. 51 - 10 January 2021 », sur Europe External Program with Africa Horn, (consulté le ).
  160. « En Ethiopie, l’armée érythréenne a tué « des centaines de civils » au Tigré, selon Amnesty », Le Monde avec AFP,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  161. (en) Adam Taylor, « Massacre by Eritrean troops in Ethiopia’s Tigray region may constitute crime against humanity, Amnesty says », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  162. « Éthiopie. Des frappes aériennes de drones au Tigré ont tué 19 personnes ».
  163. (en) Farouk Chothia et Teklemariam Bekit, « Ethiopia civil war: Hyenas scavenge on corpses as Tigray forces retreat »  , sur BBC, .
  164. (en) Geoffrey York, « Surge of dehumanizing hate speech points to mounting risk of mass atrocities in northern Ethiopia, experts say »  , sur The Globe and Mail, .
  165. (en) David Pilling et Andres Schipani, « War in Tigray may have killed 600,000 people, peace mediator says »  , sur Financial Times, .
  166. « « Ça ne sert à rien de crier, personne ne viendra te sauver » : en Ethiopie, le calvaire des Tigréennes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  167. Noé Hochet-Bodin, « En Ethiopie, les habitants privés d’aide alimentaire après un vaste scandale de détournement »  , sur Le Monde, .
  168. « Ethiopie : alerte à la famine cachée »  , sur Le Monde, .
  169. Carte Blanche: «Appel pour une diplomatie urgente et active pour prévenir un drame humanitaire au Tigré (Éthiopie)» Le Soir, 16 novembre 2020.
  170. Ethiopia’s Tigray region has seen famine before: why it could happen again The Conversation, 17 November 2020.
  171. « Les forces érythréennes impliquées dans des massacres de civils au Tigré ? L'UE appelle à la fin 'immédiate' des hostilités », sur B2 - Bruxelles2, (consulté le ).
  172. AFP, « Éthiopie: Washington ordonne le départ de ses diplomates non essentiels », sur lefigaro.fr, .
  173. « L’ONU va lancer une enquête internationale sur les exactions en Ethiopie »  , sur Le Monde, .
  174. Middle East Monitor: Ethiopia's war against its Tigray region may spread beyond existing borders, 12/11/2020.
  175. CBS: A Group Of Protesters Against The Tigray War Made Their Way To The State Capitol Today, 12/11/2020.
  176. Eritrea Hub: Demonstrations in the Netherlands against war in Tigray, 14/11/2020.
  177. Las Vegas Review-Journal: Las Vegas Ethiopian community protests war on Tigray region, 18/11/2020.
  178. Eritrea Hub: Norwegian Ethiopians and Eritreans unite against the war in Tigray.
  179. France24: Protests take place in South Africa against Ethiopia's Tigray conflict, 25/11/2020.
  180. Tigray (Ethiopia) - In absence of major international diplomacy and rescue, towards a repeat of the great famine of 1984-1985.
  181. Permettez un accès humanitaire immédiat et complet et mettez fin à la famine dans le Tigré touché par la guerre.

Articles connexes

modifier
pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy