Jean Cortot
Jean Cortot, né à Alexandrie le et mort le à Paris[1], est un artiste peintre et illustrateur français.
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Jean Jacques Cortot |
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Biographie
modifierFils du pianiste français Alfred Cortot, Jean Cortot fréquente jeune les milieux littéraires, et notamment Paul Valéry. Élève d'Othon Friesz à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, il contribue à la fondation, en , du Groupe de l'échelle avec Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Michel Patrix, Geneviève Asse et quelques autres camarades d'atelier. En 1943, il est recruté par l'administration des Beaux-Arts et réalise l'inventaire d'œuvres mises à l'abri au château de Brissac, en Maine-et-Loire[2].
À la Libération, il s'installe dans un atelier du quartier de Plaisance, rue Lebouis, qu'il occupe tout au long de sa carrière. En 1948 lui est attribué le prix Drouant-David de la Jeune peinture, suivi en 1954 du prix de l'Union méditerranéenne pour l'art moderne de Menton.
Il participe au Salon des jeunes peintres en 1950 et 1951, au Salon de mai de 1946 à 1968 puis, à partir de 1972, au Salon des réalités nouvelles.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le au fauteuil numéro 4, y succédant à Olivier Debré, et promu commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Distinctions
modifier- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques[3]
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres au titre d'« artiste peintre » (2003)[4]
Peinture
modifierDe l'après-guerre aux années 1960, Jean Cortot produit à travers une série de variations thématiques une peinture qui s'éloigne progressivement de la figuration :
- variations sur le chantier naval de La Ciotat (1947-1950), les paysages de l'Ardèche ;
- Natures mortes (1955-1956) ;
- La Table du peintre ;
- la série des Villes (1957-1958) ;
- la série d'Antiques (1962) ;
- la série des Brouillards ;
- la série des Reflets.
À partir de la série Correspondance (1957-1959), sa peinture s'oriente vers l'usage de la calligraphie, de pictogrammes et finalement l'invention de formes unissant peinture et littérature[5]. la série des Combats, d'où découle celle des Écritures (1967) qui se poursuit pendant une longue période. À partir de 1974, les écritures se font lisibles ; c'est la série des Tableaux-poèmes et des Poèmes épars.
Ouvrages
modifierJean Cortot a illustré de nombreux ouvrages, le premier, en 1946. Il est aussi auteur de tapisseries et de fresques.
Expositions
modifier- 1951, galerie Galanis Hentschel : « Cortot, Calmettes, Patrix »[6].
- Du au , musée des beaux-arts de Nancy : « Jean Cortot, peintre[7] ».
Bibliographie
modifier- Hortense Longequeue, L’éloquence du pinceau : écritures peintes et livres d’artiste dans l’œuvre de Jean Cortot, Paris, École nationale des Chartes, (lire en ligne).
Notes et références
modifier- Adrien Goetz, « Jean Cortot, peintre et gentilhomme », sur un site du journal Le Figaro, (consulté le ).
- Hortense Longequeue, « L’éloquence du pinceau : écritures peintes et livres d’artiste dans l’œuvre de Jean Cortot », sur theses.enc.sorbonne.fr, (consulté le ).
- « Jean Cortot | Academie des beaux-arts », sur Jean Cortot | Academie des beaux-arts, (consulté le )
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°02 du 30 mars 2004 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Marianne Durand-Lacaze, « Jean Cortot, peintre et poète », sur canalacademie.com, (consulté le ).
- Cortot, Calmettes, Patrix, catalogue d'exposition écrit par Maximilien Gauthier.
- Jean Cortot, peintre. Érik Desmazières, graveur, catalogue d'exposition sous la direction de Charles Villeneuve de Janti, avec les contributions d’Anne-Marie Garcia et Hortense Longequeue, coédition Snoeck / Musée des Beaux-Arts de Nancy, Nancy, 2014, 64 p. (ISBN 978-94-6161-191-8).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Jean Cortot » sur l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
- « Jean Cortot » sur le site de la galerie Pascal Lainé à Ménerbes