Jules Machard
Jules Machard né à Sampans le et mort à Meudon le est un peintre français[1].
médaillon en marbre ornant son cénotaphe,
Meudon, cimetière des Longs Réages.
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Meudon, cimetière des Longs Réages |
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Peintre d'histoire et portraitiste, il connut un succès d'estime, particulièrement dans ce dernier genre.
Biographie
modifierJules Louis Machard est né à Sampans (Jura) le . Élève d'Émile Signol et d'Ernest Hébert aux Beaux-Arts de Paris, il obtient le prix de Rome de peinture d'histoire en 1865 pour Orphée aux Enfers[2]. Il expose un grand nu, Angélique attachée au rocher, au Salon de 1869 (musée des Beaux-Arts de Dole).
Ses œuvres sont conservées aux musées de Dole, Besançon, Strasbourg, Chartres et Rouen.
Il meurt le à Meudon (Hauts-de-Seine) au 5, avenue Mélanie, dans la propriété Gondoin, sa belle-famille. Il est inhumé à Meudon au cimetière des Longs Réages[3], dans un cénotaphe réalisé par son oncle, le sculpteur Gustave Crauk (1827-1905)[4].
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Besançon, musée des Beaux-Arts.
- Chartres, musée des Beaux-Arts : Narcisse et la Source, toile, 167 × 224 cm, exposé au salon de 1872, don du ministère des Beaux-Arts en 1876[5].
- Dole, musée des Beaux-Arts : Angélique attachée au rocher (1869).
- Paris, église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant, chapelle absidiale : Scènes de la vie de la Vierge Marie, vers 1875, quatre tableaux.
- Rouen, musée des Beaux-Arts.
- Strasbourg, musée des Beaux-Arts.
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Orphée descendu aux enfers (1865), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
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Séléné (1874), Tainan, musée Chimei.
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Esquisse pour l'église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant : Annonciation - Assomption - Stabat Mater - Visitation (vers 1875), Paris, Petit Palais.
Élèves
modifierNotes et références
modifierRéférences
modifier- Collectif, Meudon. Que sont nos sentiers devenus ?
- Orphée aux Enfers, culture.gouv.fr.
- Meudon (92) : cimetière des Longs Réages sur le site Cimetières de France et d'ailleurs.
- Maquette pour le tombeau de Jules Machard, neveu de l'artiste (1901), Europeana].
- P. Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins, sculptures, antiquités et curiosités exposés dans le musée de Chartres. 4e édition, Chartres, impr. de Garnier, , 212 p. (BNF 30080668, lire en ligne), p. 35.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Charles Baille, Le peintre Jules Machard, 1839-1900, Besançon, A. Cariage, 1900, 27 p.
- Gaston Coindre, Jules Machard, peintre d'histoire, 1839-1900, Besançon, P. Jacquin, 1901, 17 p.
- Victor Guillemin, Notice sur le peintre Jules Machard, Besançon, P. Jacquin, 1901, 5 p.
- Élisabeth Coulon et Virginie Frelin, Jules Machard : le culte de la ligne, Sampans, 1839-Bellevue, 1900, Musée des Beaux-Arts de Dole, Association des amis des musées du Jura, 2003, 159 p. (ISBN 2-910598-14-4) — Catalogue de l'exposition du musée des Beaux-Arts de Dole du au .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Pierre Curie, « Jules Machard (1839-1900) ou le culte de la ligne », La Tribune de l'Art, .
- « Jules Machard » sur la base Joconde.