Lèves
Lèves est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Lèves | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole | ||||
Maire Mandat |
Rémi Martial 2020-2026 |
||||
Code postal | 28300 | ||||
Code commune | 28209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lévois et Lévoises | ||||
Population municipale |
5 623 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 749 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 11″ nord, 1° 28′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 169 m |
||||
Superficie | 7,51 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Chartres (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartres-3 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.leves.fr | ||||
modifier |
Ses habitants sont les Lévois.
Lèves est jumelée avec la commune anglaise de Nailsworth.
Géographie
modifierSituation
modifierCommunes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est traversée au sud-est par la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine.
Le ruisseau Coinon, alias « Couasnon » ou « Couanon » conflue avec l'Eure après son passage en souterrain dans le centre-ville et sa réapparition en surface après la mairie de Lèves.
Hameaux, lieux-dits et écarts
modifier- Chavannes, Le Mousseau, Ouarville, Longsault, Les Boissières
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 611 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,5 | 3,4 | 5,1 | 8,5 | 11,6 | 13,5 | 13,4 | 10,5 | 8 | 4,5 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,8 | 10,3 | 13,8 | 17 | 19,4 | 19,4 | 15,9 | 12,1 | 7,6 | 4,8 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,2 | 12,2 | 15,6 | 19 | 22,5 | 25,2 | 25,3 | 21,4 | 16,2 | 10,6 | 7,3 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,4 17.01.1985 |
−15 24.02.1963 |
−11 01.03.05 |
−4,9 04.04.1973 |
−1 01.05.1945 |
1,4 02.06.1962 |
0,9 30.07.1928 |
3 17.08.1927 |
0,5 22.09.1928 |
−5,4 28.10.1931 |
−11,3 30.11.10 |
−14,2 29.12.1964 |
−18,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 27.01.03 |
20,5 27.02.19 |
24,8 31.03.21 |
28,2 18.04.1949 |
31,4 16.05.1945 |
37,2 18.06.22 |
41,4 25.07.19 |
39,6 06.08.03 |
35,5 08.09.23 |
29,8 02.10.23 |
20,9 07.11.15 |
17 06.12.1979 |
41,4 2019 |
Ensoleillement (h) | 635 | 876 | 1 403 | 1 836 | 2 087 | 2 215 | 2 303 | 220 | 1 811 | 1 184 | 724 | 601 | 17 874 |
Précipitations (mm) | 49,9 | 41,5 | 43,5 | 44,6 | 55,3 | 51,5 | 51 | 47,7 | 46 | 58,4 | 56 | 60,7 | 606,1 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lèves est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,1 %), zones urbanisées (34,8 %), forêts (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (2,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Lèves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2018 et 2021[15],[13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[16]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 697 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1551 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Leugæ en 1031 (charte du pr. de Saint-Martin-de-Chamars), Levas en 1085 (charte du pr. de Chuisnes), Livæ en 1119 (charte du pr. de Nottonville), Leuvæ en 1150 (ch. de l’abb. de Saint-Jean-en-Vallée), Levees en 1207 (charte du chap. de Chartres), Lives en 1226 (cartulaire des Vaux-de-Cernay, p. 250), Leviæ en 1248 (ch. de l’abb. de Saint-Cheron), Saint Ladre en 1448 (reg. des contrats du chap. de Chartres), Lesves en 1490 (navig. de l’Eure)[20].
Du latin leuca ou leuga, mesure d'origine gauloise d'environ 2,4 km. Ce mot a donné la « lieue » en français.
Lèves est un village situé sur la voie romaine reliant Chartres à Dreux, à une lieue de Chartres.
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierEn 911, après avoir tenté en vain d'envahir Auxerre, le chef viking Rollon masse ses troupes devant Chartres. Le , il affronte les Francs et leurs alliés, conduits par Richard de Bourgogne, Ebles Ier d'Aquitaine ou encore Robert Ier, futur roi des Francs, en une bataille décisive qui a lieu entre Chartres et Lèves, et qui se solde par une victoire franque. 6 000 hommes y seraient tombés, majoritairement des Vikings. C'est le moment que choisit Charles III le Simple pour entamer une négociation avec Rollon, qui se conclut à l'automne 911 par la signature du traité de Saint-Clair-sur-Epte[21].
Au XIe siècle, apparaissent des seigneurs de Lèves[22] du nom rorgonide de Gauzlin (Gosselin/Goslin/Josselin/Jocelin), mal connus, réputés appartenir à la puissante et prolifique famille Le Riche[Note 2] qui, en Beauce, règne alors aussi sur Gallardon.
On trouve Gauzlin Ier < son fils ou petit-fils Gauzlin II (si petit-fils : Gausfred/Geoffroi Ier – autre nom rorgonide – ferait la génération intermédiaire) < Gauzlin III (2e moitié du XIe siècle) x Eudeline/Odeline du Puiset fille d'Hugues et d'Alix de Montlhéry < Gauzlin IV (un de ses frères est l'évêque Geoffroy de Chartres, fondateur de Josaphat à Lèves en 1117) < Gauzlin V, puis son frère Milon, archidiacre et doyen de Chartres (1re moitié du XIIe siècle) < Gausfred II (2e moitié du XIIe siècle), fils de Milon et Mabile du Tremblay, x Marguerite de La Chapelle < Gauzlin IV ou VI seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1236/39, x 1° Marguerite dame de Bruyères (puis 2° x Philippa de Poissy) < Thomas Ier-III seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1250, x Agnès Le Riche de Beaumont < Thomas II-IV ; puis son frère cadet Jean dit de Poissy, † à Acre en 1291, seigneur de Lèves, Bruyères, Chalabre et Puivert, x Eustachie de Lévis-Mirepoix < Thomas Ier-III-V (1re moitié du XIVe siècle) x Isabelle de Melun fille d'Adam IV < Thomas II et son frère Philippe (2e moitié du XIVe siècle), d'où postérité...
Mais la famille est désormais active dans le Midi, possédant Chalabre, Puivert, Quillan ; a-t-elle gardé Lèves et Bruyères ?[réf. nécessaire]
Légende du Pied de fée
modifierLe Pied de fée est une « pierre à légendes », située dans un bois à l'angle de la route de Levesville et du chemin venant du champ de tir, portant une petite dépression en forme de pied.
Voici un résumé de ce qu'a écrit l'abbé Métais sous le pseudonyme de Karl du Gondré[23] :
« Berthe de Bourgogne, fille de Conrad, roi de Bourgogne, fiancée au comte Eudes de Chartres, puissant à l'égal d'un roi, venait rejoindre son futur époux.
Eudes envoya à sa rencontre les deux plus puissants guerriers de sa cour, gardiens des 2 forteresses protégeant sa capitale : Evrard le Hardi, de Levesville, et Gaslein l'Invincible, du donjon de Lèves.
Ils la reçurent non loin de la mystérieuse butte celtique, et lui rendirent foi et hommage.
Là, elle voulut monter avec leur aide, au sommet d'un énorme rocher pour saluer la demeure de son époux, et contempler les flèches de la cathédrale, le rocher s'enfonça, elle voulut s'enfuir, ne le put, invoqua la Vierge. La pointe du rocher émergeait encore … délivrée, elle remonta sur sa blanche haquenée, laissant sur le rocher l'empreinte de son pied. »
Peu après, son époux mourait et elle épousait en 995 le roi de France Robert II le Pieux[Note 3]. Trois ans plus tard, répudiée comme parente du roi, elle revenait à Chartres au château comtal près de l'escalier qui porte son nom. On raconte qu'elle venait contempler en secret l'empreinte de son pas et rencontrait des jeunes filles qui lui rendaient hommage qu'elle récompensait par l'or de sa charité. Elle aurait fait construire un four, franc de toute redevance, pour les pauvres, ses sujets préférés.
Époque contemporaine
modifierXXe siècle
modifier- De 1942 à 1944, au moins neuf résistants sont fusillés au bois de Chavannes. Leurs noms figurent sur neuf plaques, disposées au pied du monument qui rend hommage à leur mémoire sur le lieu même de leur assassinat.
- Le , vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut libérée par les alliés américains[24]. Deux odonymes locaux (Résidence du 16 août et Square du Colonel W.B. Griffith, du nom du sauveteur de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres décédé près de cette place le 16 août 1944[25]) rappellent cet évènement.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierCadre de vie
modifierDans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[26].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 5 623 habitants[Note 4], en évolution de −1,07 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le dernier recensement de la population de Lèves a eu lieu au .
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierFaits divers
modifierLe 27 juillet 2022, le maire de Lèves, Rémi Martial, a été reconnu coupable de harcèlement moral à l'encontre d'une femme. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 6 mois d'inéligibilité avec sursis[31].
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierAncienne abbaye Notre-Dame de Josaphat
modifierElle fut fondée en 1117 par le chanoine Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres[32].
Église Saint-Lazare
modifierInscrit MH (2002)[33]. L'église, construite de 1952 à 1957, fut édifiée avec et sur les ruines de l'église du XVIe siècle détruite lors des combats de la Libération de Lèves le .
Sa façade occidentale présente des sculptures de Jean Lambert-Rucki, notamment la Cène et la Passion du Christ. Un mur entier est composé de dalles de verre de Gabriel Loire, dont l'atelier est situé dans cette commune.
Monument à la mémoire des Résistants fusillés au bois de Chavannes
modifierManoir néoclassique de Lèves
modifier- Le manoir néoclassique de Lèves fut la propriété de l'antiquaire et décoratrice Madeleine Castaing (1894-1992). La voie menant au manoir est désormais dénommée allée Madeleine-Castaing. L'inauguration[34] a eu lieu en présence de Frédéric Castaing, petit-fils de Madeleine Castaing et fils de Michel Castaing, Rémi Martial, maire de Lèves, Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres, Chantal Deseyne, sénateur d'Eure-et-Loir et de Jean-Paul Vicat, sous-préfet de l'arrondissement et secrétaire général de la préfecture d'Eure-et-Loir.
Personnalités liées à la commune
modifier- Les seigneurs de Lèves et de Gallardon[22] ;
- Berthe de Bourgogne, née vers 964 et morte le , est la fille de Conrad III de Bourgogne dit le Pacifique et de Mathilde, fille du roi Louis IV d'Outremer. Elle est la deuxième épouse de Robert II le Pieux, deuxième roi de la dynastie capétienne ;
- Jean de Salisbury (Salisbury, vers 1115 - 1180), secrétaire et ami de Thomas Becket, alors chancelier d’Angleterre, il succède à Guillaume aux Blanches Mains sur le siège épiscopal de Chartres et fut inhumé à l'abbaye Notre-Dame de Josaphat située à Lèves, son tombeau (sarcophage) est Classé MH (1914)[35] ;
- Bernard Jumentier (1749-1829), compositeur et maître de chapelle, y est né, une salle de l'Espace Soutine de Lèves porte son nom ;
- Étienne V Jean François, marquis d'Aligre (1770-1847), fondateur de l'asile de Lèves (fondation d'Aligre), à l'emplacement de l'abbaye[36] ;
- François-André Isambert (1792-1857), jurisconsulte, avocat, magistrat, député d'Eure-et-Loir, fondateur de la Société française pour l'abolition de l'esclavage. Il a passé son enfance à Lèves où son père exploitait le moulin de Longsault à partir de 1795 ;
- Chaïm Soutine (1893-1943), artiste, peintre de l'École de Paris ;
- Madeleine Castaing (1894-1992), décoratrice, mécènes de nombreux artistes dont Chaïm Soutine, mère de Michel Castaing ;
- Welborn Griffith (1901-1944), officier américain qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale dans l'armée des États-Unis XXe Corps, diplômé de l'Académie militaire de West Point, connu pour avoir contribué à sauver la cathédrale de Chartres, l'un des monuments les plus importants de la civilisation médiévale. Griffith et son chauffeur ont fouillé la cathédrale, escaladé son clocher et ne trouvant pas d'Allemands, il a réussi à annuler l'ordre de bombarder le monument[réf. nécessaire]. Plus tard, ce même jour , il a été tué à Lèves ;
- Gabriel Loire (1904-1996), artiste, peintre et maître-verrier ;
- Jacques Damiot (1914-1983), antiquaire, décorateur et collectionneur ;
- Michel Castaing (1918-2004), historien, expert en paléographie et libraire, fils de Madeleine Castaing, qui fut maire de la ville de Lèves de 1965 à 1995 ;
- Frédéric Castaing, né en 1944, libraire et romancier français, petit-fils de Madeleine Castaing et fils de Michel Castaing.
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pourtant le prénom Gauzlin, qui évoque une ascendance rorgonide[pourquoi ?], n'est pas répandu dans la dynastie Le Riche, sauf chez les Le Riche de Beaumont-du-Gâtinais au XIIe siècle, mais ils le devaient à une alliance avec les Josselin de Courtenay.
- Il est exact que Berthe de Bourgogne a épousé Eudes de Chartres, puis Robert II le Pieux et a vécu à Chartres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lèves et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Lèves », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lèves », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Chartres Métropole, « Le retour des Vikings à Lèves »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chartres-metropole.fr (consulté le ).
- [PDF] « Les seigneurs de Lèves et Gallardon », sur Racines & Histoire, http://racineshistoire.free.fr.
- « Notice IdRef Métais, Charles (1855-1912) », sur idref.fr (consulté le ).
- Bulletin municipal Lèves, le Pied de Fée, 3e trimestre 2010, numéro 103, page 10.
- (en) www.uswarmemorials.org Colonel Griffith Square.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Rémi Martial, maire de Lèves, condamné pour harcèlement moral à six mois de prison avec sursis et six mois d'inéligibilité avec sursis.
- « Cartulaire de Notre-Dame-de-Josaphat, tome premier », sur Archives départementales d'Eure-et-Loir, https://archives28.fr (consulté le ).
- « Église Saint-Lazare », notice no PA28000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « http://www.leves.fr/actualites/inauguration-de-lallee-madeleine-castaing »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Inauguration de l'allée Madeleine Castaing sur le site officiel de la Ville de Lèves.
- « Tombeau (sarcophage), de Jean de Salisbury, évêque de Chartres », notice no PM28000361, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Photos aériennes de Lèves - L'ancienne abbaye de Josaphat.