Le Merlerault
Le Merlerault est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 754 habitants[Note 1].
Le Merlerault | |
L'église Saint-Martin. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault |
Maire Mandat |
Martine Gressant 2020-2026 |
Code postal | 61240 |
Code commune | 61275 |
Démographie | |
Gentilé | Merluriens |
Population municipale |
754 hab. (2022 ) |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 02″ nord, 0° 17′ 07″ est |
Altitude | Min. 184 m Max. 321 m |
Superficie | 19,10 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Rai |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLa commune est aux confins du pays d'Ouche, du pays d'Auge, de la plaine d'Argentan, de la campagne d'Alençon et du Perche. Situé sur l'ancienne route nationale 26, son bourg est à 12 km au sud de Gacé, à 14 km au nord-est de Sées, à 27 km à l'est d'Argentan et à 28 km à l'ouest de L'Aigle[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,5 | 3,3 | 5,3 | 8,1 | 11,2 | 12,8 | 12,8 | 10,5 | 8,2 | 5,2 | 2,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,2 | 10,2 | 13 | 16,3 | 18,3 | 18,1 | 15,5 | 11,8 | 7,9 | 5 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 7,8 | 11,1 | 15 | 18 | 21,3 | 23,8 | 23,3 | 20,5 | 15,4 | 10,7 | 7,7 | 15,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,1 07.01.09 |
−12,5 12.02.12 |
−9,2 13.03.13 |
−3,8 03.04.22 |
−1,6 02.05.21 |
2,7 01.06.11 |
5,3 30.07.15 |
5,4 21.08.14 |
1,1 26.09.10 |
−1,8 21.10.10 |
−6,5 30.11.10 |
−10,1 19.12.09 |
−12,5 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,2 01.01.22 |
19,7 27.02.19 |
23,2 30.03.21 |
27,2 20.04.18 |
28,1 15.05.22 |
36,3 18.06.22 |
39,1 25.07.19 |
36,6 07.08.20 |
32,7 09.09.23 |
27,5 09.10.23 |
22 01.11.15 |
15,5 30.12.22 |
39,1 2019 |
Précipitations (mm) | 71,8 | 61,3 | 60,9 | 52,8 | 68,6 | 61,7 | 49,2 | 63,7 | 42,6 | 70,9 | 79 | 92,8 | 775,3 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Le Merlerault est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (43,2 %), forêts (5 %), zones urbanisées (3,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Merula en 862 et Merula Radulphi (non daté)[14].
Le toponyme serait issu du latin merula, « merle », et de l'anthroponyme Raoul[15], baron normand du XIIe siècle.
Le gentilé est Merlurien.
Histoire
modifierVers l'an 1020[16], Richard de Sainte-Scolasse, seigneur de la région, compagnon d'arme de Richard II de Normandie (dit Richard « l'Irascible » ou Richard le « Bon », duc de Normandie de 996 à 1026), aurait fait don du domaine du Merle à l'un de ses compagnons d'armes, Roger, contre le service de dix chevaliers en temps de guerre[17]. Le prénom d'un descendant de ce Roger, Raoul, Ranulf ou Rault du Merle, sera à l'origine de la terminaison "rault" du nom du bourg[18].
Le bourg devient au Moyen Âge une cité féodale fortifiée[19]. A l'époque du roi Philippe-Auguste, le seigneur du Merle tient cette baronnie directement du roi sous condition que ce dernier puisse marier à sa convenance l'aîné des enfants du Merle[20]. Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est l'objet de combats. Un incendie le dévaste en 1345. En , le château que défend en vain Jean du Merle est conquis et pillé par les troupes du duc de Lancastre[21]. Occupé à nouveau par les Anglais en 1359, il est repris en 1364 par les Français à l'issue de violents combats contre les troupes anglo-navarraises de Ferrando d'Ayens.
Le bourg quitte la famille du Merle à l'occasion du mariage en 1385 d'Agnès du Merle dame du Merle-Raoul et de Gacé avec Jean de la Champagne seigneur d'Avrilly, une forteresse aux défenses considérables. Leur fille Jeanne, décrite par certains comme la plus riche héritière du Cotentin[22], épousera Nicolas Paynel baron de Hambye et de Bricquebec qui transmettra le fief à leur gendre Louis d'Estouteville, gouverneur de Normandie.
Au Moyen Âge, les Montgomery y possèdent un haras.
Au XVe siècle, le bourg est rebâti à deux kilomètres au nord-est de l'ancien village. Un siècle plus tard, Sully et Henri IV y créent le Haras du Roi. En 1665, Louis XIV à l'initiative de Colbert, crée le Haras du Pin, premier dépôt d'étalons de son histoire.
En 1672, un prêtre du Merlerault, Claude Le Febvre, fait de son vivant une donation pour financer une cérémonie annuelle autour du feu de la Saint Jean, paiement de douze fagots et rémunérations des clercs ainsi que des carillonneurs[23]. Il en précise les différentes phases, chants dans l'église, sortie en chantant Inter natos mulierum non surrexit major Joanne Baptista puis le Te Deum, procession, allumage du feu sur la place à huit heures du soir, hymnes à Saint Jean-Baptiste, retour vers l'église en chantant les Laudes, puis le Benedictus et l’oraison du jour.
En 1715, le haras national du Pin est construit pour rassembler en Normandie les haras du Roi. Il remplace les haras royaux du Merlerault et de Montfort-l'Amaury.
Au XVIIe siècle, Le Merlerault devient un des dix-huit relais de poste de la route royale d'Alençon à Rouen (déplacé à Nonant-le-Pin en 1784 à l'achèvement de la nouvelle route 138).
En 1822, Le Merlerault (1 264 habitants en 1821) absorbe Mont-Marcey (133 habitants)[24],[25] à l'ouest de son territoire.
Le , Charles X, fuyant — à la suite des Trois Glorieuses — Rambouillet pour Cherbourg où un paquebot à destination de l'Amérique l'attend (il choisira finalement l'Écosse puis la Bohême), est rejoint au Merlerault par le colonel Caradoc, émissaire britannique de Louis-Philippe, qui lui remet la proposition de confier au nouveau pouvoir l'héritier du trône, le duc de Bordeaux, ce que sa mère, la duchesse du Berry et son grand-père refusent.
La première pierre des halles est posée en 1831. La gare du Merlerault, sur la ligne Paris - Granville, est ouverte en 1868.
Le , la place de la mairie est détruite par l'explosion de trois camions américains remplis de munitions. Elle est reconstruite mieux qu'à l'identique.
En 2022, la commune du Merlerault envisage de fusionner avec d'autres municipalités voisines afin de former une commune nouvelle[26].
Héraldique
modifierArmes de la ville du Merlerault : |
Politique et administration
modifierLe conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[31].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2022, la commune comptait 754 habitants[Note 2], en évolution de −8,27 % par rapport à 2016 (Orne : −3,21 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Le Merlerault a compté jusqu'à 1 486 habitants en 1866.
Économie
modifierL'herbe du Merlerault, particulièrement grasse, a toujours été favorable à l'élevage des chevaux. Les nombreux haras aux alentours sont les successeurs des haras Montgomery au Moyen Âge et des haras royaux d'Henri IV.
Lieux et monuments
modifier- Ensemble castral du Château Clos, inscrit aux Monuments historiques[35].
- Borne du champ de saint Nicolas rappelant l'existence de la collégiale Saint-Nicolas fondée à la fin du XIe siècle par Guillaume du Merle pour abriter une relique de saint Nicolas de Myre dont le corps avait été transféré de Turquie à Bari en 1087 par les Normands.
- À 5 km du Merlerault subsistent également quelques vestiges de l'abbaye de Sainte-Marie de La Genevraye fondée vers 1160 par Fouque II[Note 3] baron du Merle et de Messei. Sa statue gisante[36] probable est exposée au Philadelphia Museum of Art.
Les moines qui s'étaient établis dans l'abbaye étaient des bénédictins de l'abbaye de Hambye. - Église Saint-Martin du XVe siècle, abritant un ensemble maître-autel-retable-tabernacle et une statue de saint Jean-Baptiste du XVIIIe siècle classés à titre d'objets aux Monuments historiques[37],[38].
- Vestiges de l'église Saint-Pierre-ès-Liens de Montmarcé du XIIe siècle.
- La gare du Merlerault.
- L'hôtel Sainte-Barbe, situé sur la place de l'Hôtel-de-Ville.[pertinence contestée]
Activités et manifestations
modifierSports
modifier- L'Association sportive Le Merlerault-Nonant-le-Pin fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district[39].
Jumelages
modifier- Collingbourne Ducis (Royaume-Uni) depuis 1992.
Personnalités liées à la commune
modifier- Ranulf du Merle, seigneur du Merle-Raoul et baron de Morpeth dans le Norvignetteerland vers 1129.
- Foulques du Merle, seigneur du Merle-Raoul, maréchal de France en 1302.
- Pierre-René-Léonard Delaunay (1764 au Merlerault-1829), homme politique.
- François Pouqueville (1770 au Merlerault - 1838), médecin, diplomate, voyageur et écrivain.
- Louis-Edmond Guitry, né le de paysans normands au Merlerault, décédé en 1889 au Merlerault, dans une maison située dans l'actuelle impasse des Écoles. Petit commerçant venu à Paris, marié à Adelaïde Nourry, père de 4 enfants dont le dernier, Lucien, est le père de Sacha Guitry.
- Léon Labbé (1832 au Merlerault - 1916), médecin et homme politique (élu sénateur de l'Orne en 1892). Membre de l'Académie de médecine en 1879 et de l'Académie des sciences.
- Spire Blondel (1836 au Merlerault - 1900), écrivain d'art.
- Léon Blotière (1888 à Camembert - 1936 au Merlerault), figure du braconnage dans le bocage[40].
- Paul Levain dit Pol Ferjac (1900 au Merlerault - 1979), dessinateur et caricaturiste.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Charles du Haÿs, Le Merlerault : ses herbages, ses éleveurs, ses chevaux, et le Haras du Pin. la Plaine d'Alençon-le Mesle-sur-Sarthe, Paris, Librairie agricole de la maison rustique, , 180 p.
- Jean-Pascal Foucher, « Marché pour la construction du retable de l'église Saint-Martin du Merlerault 27 janvier 1662 », dans 1000 ans de Normandie, Gand, Snoeck, (ISBN 978-94-6161-367-7), p. 276-277
Articles connexes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2022.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Fouque est prénommé parfois François.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Station Météo-France « Le Merlerault_sapc » (commune de La Loupe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Merlerault_sapc » (commune de Le Merlerault) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 172.
- Dictionnaire du pays d’Argentan n° 137, mars 1965, Rousseau.
- La Normandie bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Louis Gaillard, 1967.
- Roger du Merle s'allie par mariage au clan des Giroie, en rivalité et parfois en guerre contre ses puissants voisins les seigneurs de Bellême (cf. Une famille aristocratique aux confins de la Normandie : Les Géré au XIe siècle, Jean-Marie Maillefer, Cahier des Annales de Normandie de 1985 Vol 17 pp. 175-20.
- Bulletin de la société historique et archéologique de l'Orne, 1886.
- Le Grand dictionnaire géographique, historique et critique, M. Bruzen de la Martinière, les libraires associés, 1768.
- Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne de 1903 : Selon Ch. Vérel, Jean du Merle, seigneur du Merlerault, Gacé, Médavy, Champault et autres lieux, eut la douleur de voir les Anglais allumer en 1345 un incendie qui détruisit en partie le bourg du Merlerault et au mois de juin 1356, son château emporté d'assaut et pillé par le duc de Lancastre. L'infortuné du Merle, fait prisonnier, fut interné dans le fort de Thubeuf, et y demeura jusqu'au moment où les moines de Saint-Evroult consentirent à lui prêter le montant de sa rançon.
- Revue catholique de Normandie, 7e année, 1932.
- « Cure du Merlerault », in Archives départementales, série G, Alençon, cité in L. Duval, Gargantua en Normandie : étude archéologique et philologique., Marchand-Saillant, Alençon, 1880.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-Marcey », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Compte rendu de conseil municipal » [PDF], sur lemerlerault.fr, mairie du Merlerault (consulté le ).
- Sources: archives de la mairie
- « Funérailles du maire du Merlerault », sur normannia.info (consulté le ).
- « Deux élus et un agent communal médaillés », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Martine Gressant est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales. Martine Gressant conserve son fauteuil de maire au Merlerault », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- « Ensemble castral », notice no PA00110977, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- «Statue gisante d'un chevalier, provenant de l'abbaye de Sainte-Marie de La Genevraye en Basse-Normandie».
- « Statue : Saint Jean-Baptiste », notice no PM61000479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Maître-autel, tabernacle, retable », notice no PM61000478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Le Merlerault-Nonant-le-Pin » (consulté le ).
- Nicolas Blanchard, Léon Blotière - Un destin de braconnier en pays normand, L'Étrave, Igé, novembre 2021 (ISBN 978-2-35992-079-6).