Morzine
Morzine est une commune des Alpes françaises, située en vallée d'Aulps dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes en France.
Morzine | |||||
Vue panoramique de la commune de Morzine. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Thonon-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Chablais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Francois Berger 2024-2026 |
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Code postal | 74110 | ||||
Code commune | 74191 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Morzinois | ||||
Population municipale |
2 660 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
4 480 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 10′ 45″ nord, 6° 42′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 900 m Max. (les Hauts Forts) 2 466 m |
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Superficie | 44,1 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Morzine (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Morzine (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Évian-les-Bains | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | morzine.fr | ||||
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La commune est principalement connue pour sa station de sports d’hiver d’Avoriaz — elle est d’ailleurs souvent désignée par le double nom de Morzine-Avoriaz — et pour le Festival international du film fantastique d'Avoriaz qui s’y est tenu de 1973 à 1993.
Géographie
modifier- Altitude de la commune : 1 001 m.
- Altitude maximum de la commune : 2 466 m (les Hauts-Forts)
- Altitude du Pleney : 1 552 m.
- Altitude de la pointe de Nyon : 2 019 m.
- Altitude de la pointe de Chamossière : 2 002 m.
- Altitude de la pointe de Ressachaux : 2 173 m.
-
Le lac des Mines d'or (à 1 386 m d’altitude surplombant la vallée de la Dranse de Morzine près de la frontière suisse, à l’ouest du col de Bretolet).
Communes limitrophes
modifierEssert-Romand | Montriond | |||
La Côte-d'Arbroz Les Gets |
N | Champéry ( Suisse, Valais) | ||
O Morzine E | ||||
S | ||||
Verchaix | Samoëns |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Morzine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Morzine[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morzine, dont elle est la commune-centre[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (14,5 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (de 1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
modifierSous la forme Morgenes, Morzine est citée pour la première fois en 1180 dans une bulle octroyée par le pape Alexandre III à l'abbaye d'Aulps[7].
Pour Albert Dauzat ce nom de lieu pourrait être dérivé de la racine pré-celtique mor- / morr- « pierre, butte rocheuse »[8] ou celtique *mor- pour « morceau rocheux détaché d'une montagne » d'origine ligure MOR / MOUR / MUR « débris de roches, monceau de pierres, butte rocheuse »[9], nom qui s'applique initialement à de nombreux villages édifiés sur d'anciens éboulements. En réalité, cette racine n'est pas attestée en celtique comme l'indique l'astérisque, ni en ligure[9]. Le radical Morz- résulterait plus spécifiquement d'un gaulois hypothétique *morg « rocher », par allongement de la racine initiale (*mor-g) avec une mutation dialectale [j] > [z] (Morgen- > *Moryen- > Morzen-) caractéristique de la région, suivi du suffixe diminutif -ine[9] (-ene serait devenu -ine ?). Une racine préromane *murr- au sens de « tertre, éminence » est par ailleurs identifiée dans le terme moraine, emprunté au savoyard morêna de même sens, avec un suffixe -ena également préroman[10]. Cependant, Ernest Nègre y voit un nom de personne roman attesté Marusinus, suivi d'une désinence -a[11], mais il ne cite aucune forme ancienne[11], signe qu'il n'en connaît pas. La forme Morgenes de 1180, si elle est correcte, est incompatible avec cette explication.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Morznà (graphie de Conflans) ou Morzena (ORB)[12].
Histoire
modifierPériode médiévale
modifierEn 1253, les abbés de la puissante abbaye cistercienne Sainte-Marie d'Aulps, distante de 6 kilomètres de Morzine, achetèrent tous les droits de justice pesant sur les familles de Morzine au sire Aymon II de Faucigny. Le village fut dès lors intégré dans cette seigneurie ecclésiastique et forma avec le village de Montriond (alors appelé Chairavaux) une des métralies (circonscription judiciaire et fiscale) de l'abbaye.
En 1313, les comptes dressés pour un impôt spécial, la « régale », font apparaître que Morzine compte déjà 57 familles[13]. Il faut pourtant attendre le pour qu'une paroisse soit officiellement créée[14].
XVIIIe et XIXe siècles
modifierLes ardoisières
modifierUne part importante de l'activité économique de Morzine a été constituée du XVIIIe au XXe siècle par l'exploitation de carrières d'ardoise, avant que le tourisme hivernal ne prenne le relais[15].
En 1758, le révérend Grillet crée l’école Sainte-Marie-Madeleine uniquement pour les garçons, mais ce n'est qu'en 1849, que l'école des filles de Sainte-Marie-Madeleine est créée au château de la Couttetaz où l’enseignement est donné par des religieuses[16].
Les possédées de Morzine
Pendant environ treize ans, de 1857 à 1870, plusieurs dizaines de femmes de Morzine furent prises de convulsions, d’hallucinations, de crises de somnambulisme. Elles se disaient possédées par des diables. Le docteur Augustin Constans, inspecteur général des asiles et un des médecins qui examinèrent les malades, qualifia ces faits d’« épidémie d’hystéro-démonopathie ». La psychiatrie contemporaine pourrait qualifier ces crises « d’hystérie de conversion ».
Période contemporaine
modifierCe village paysan a vu son développement touristique accéléré par la victoire de Jean Vuarnet aux Jeux olympiques d'hiver de 1960 à Squaw Valley. En effet, Jean Vuarnet se lança dans l'édification d'une station de sports d'hiver sur le territoire communal, baptisée Avoriaz.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierDu point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et avant la réforme territoriale de 2015, faisait partie du canton du Biot dont Le Biot était le chef-lieu. Elle forme avec quinze autres communes depuis la communauté de communes du Haut-Chablais. Elle fait suite à la communauté de communes de la vallée d’Aulps créé en 1995 comprenant les neuf communes de La Forclaz, La Vernaz, La Baume, Le Biot, Seytroux, Saint-Jean-d’Aulps, Montriond, Essert-Romand et La Côte-d’Arbroz[17].
Du point de vue électoral, la commune fait partie de la cinquième circonscription de la Haute-Savoie et, depuis la réforme territoriale de 2015, du canton d'Évian-les-Bains qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 trente-trois communes[18].
Liste des maires
modifierListe des maires de 1792 à 1815
modifierDe à , le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires françaises, puis impériales. En , la nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
Liste des syndics 1815 à 1860
modifierEn 1815, le duché de Savoie retourne au roi de Sardaigne. Les syndics sont de nouveaux mis en place dans les communes. Ils sont nommés par le roi pour un mandat de trois ans.
Liste des maires depuis 1860
modifierEn , le duché de Savoie est réuni à la France. Les maires sont d’abord nommés par l’empereur Napoléon III, pour une durée de quatre ans, puis élus à partir de l’instauration de la IIIe République.
Jumelages
modifierLa ville de Morzine n'est jumelée avec aucune autre ville.
Population et société
modifierLes habitants de Morzine sont appelés les Morzinois[27].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 2 660 habitants[Note 4], en évolution de −7,32 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sportifs
modifierMorzine-Avoriaz a accueilli quatorze fois le Tour de France cycliste.
Morzine est devenu avec Olivier Canet assisté de Sylvain Piroche, deux des membres créateurs de cette étape de la Paragliding World Cup à partir de 1992, une étape incontournable à l'élaboration de diverses épreuves surtout en matière de sécurité et de nouveaux règlements, plus de 150 pilotes internationaux d'une quinzaine de nationalités se mesuraient sur ce site après Verbier et avant Chamonix-Mont-Blanc, elle était dirigée par Albert Baud et resta une des étapes de la Coupe du monde de parapente à de nombreuses reprises : 1997, 1999, 2002. En 2006 s'y est aussi déroulé le Championnat d'Europe de parapente.
Morzine est depuis plusieurs années le point central du rallye automobile du Mont-Blanc comptant pour le championnat de France des rallyes et se déroulant dans les premiers jours du mois de septembre.
La commune de Morzine possède également un club de patinage sur glace (danse et hockey) et elle a accueilli en et du 21 au les championnats de France de danse sur glace en accord avec la Commission sportive nationale de danse sur glace.
Culturel
modifierMorzine Avoriaz accueille une fois tous les deux ans un rassemblement de motards avec les Harley-Days. En 2013, Morzine a accueilli le 110e anniversaire de la marque Harley-Davidson. À cette occasion est organisé un concert gratuit par soir. Furent présents en 2013 Zucchero, Dick Rivers, Triggerfinger, Johnny Gallagher et Marilyne.
Tous les hivers depuis quelques années, Morzine-Avoriaz, en collaboration avec les Portes du Soleil, accueille les concerts sauvages Rock The Pist : durant une semaine sont organisés à travers les douze stations des Portes du Soleil des concerts gratuits au milieu des pistes. Durant l'hiver 2013-2014 furent présents Superbus, Caravan Place, Skip the Use, BB Brunes et Cali.
Médias
modifierLes chaînes de télévision locale sont Morzine TV, 8 Mont-Blanc et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Les radios locales sont RTL2 Morzine et France Bleu Pays de Savoie.
Économie
modifierMorzine base son économie sur le tourisme avec le ski en hiver et le VTT de descente en été.
Tourisme
modifierMorzine est une commune touristique possédant deux stations de sports d'hiver, avec Morzine et Avoriaz.
La station a obtenu plusieurs labels, en 2016, « Famille Plus Montagne » ; « Station grand domaine » ; « Station village »[32]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[32].
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, comprenant les deux stations de ski, est de 42 250 lits touristiques répartis dans 5 642 établissements[Note 5]. Pour la même période la capacité d'accueil de la station est estimée à 23 817 lits touristiques répartis dans 3 458 établissements[33]. Les hébergements se répartissent comme suit : 537 meublés ; 5 résidences de tourisme ; 51 hôtels ; 12 centre/villages de vacances ; un refuge et deux chambres d'hôtes[33].
La station de Morzine est une destination privilégiée pour de nombreux touristes étrangers, en particulier anglo-saxons, en raison de sa facilité d'accès depuis l'aéroport de Genève.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Hotel le Chablais, conçu selon les plans ingénieux de Dorian et Bastien aka le D et le B
- Église Sainte-Marie-Madeleine, conçue selon les plans de l'architecte Claude François Amoudruz, entrepreneurs de Verchaix, en 1805[34]. L'orgue, parfois attribué aux facteurs valaisans Carlen, est protégée[35], originaire de Reckingen-Gluringen. La partie instrumentale de l'orgue est elle aussi protégée[36].
- Église d'Avoriaz.
- Chapelle Notre-Dame-des-Prisonniers d'Avoriaz.
- Le monument aux morts érigé en 1921, situé près de l'église Sainte-Marie-Madeleine et de la mairie. Il est surmonté de la statue La Victoire en chantant, réalisée par Charles Édouard Richefeu.
-
Le vieux pont sur la Dranse de Morzine.
-
Pont et place de l'église.
-
Vieille maison.
-
Vieille maison.
Espaces verts et fleurissement
modifierEn 2014, la commune de Morzine bénéficie du label « ville fleurie » avec « trois fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[37].
Personnalités liées à la commune
modifierHommes politiques
modifier- François Plagnat (Morzine, 1757 - 1833), homme politique durant la période révolutionnaire.
Artistes
modifier- Laurent Baud (Morzine, 1827 - 1907), peintre et sculpteur d’œuvres religieuses et portraitiste. Ancien maire de Morzine (la place de la mairie porte son nom).
Sportifs
modifier- Jean Vuarnet (1933 - 2017), skieur. C'est notamment grâce à son influence qu'a été fondée Avoriaz.
- Anselme Baud (1948), skieur et alpiniste.
- Yves Tavernier (1962), skieur. Plusieurs fois champion de France de slalom géant.
- Pascal Lavanchy (Thonon-les-Bains, 1968), champion de patinage en couple avec Sophie Moniotte.
- Charles Cazaux (1978), parapentiste.
- Cyprien Richard (Thonon-les-Bains, 1979), skieur.
- Céline Gros, cycliste pratiquant la descente en VTT.
- Patrick Blanc, skieur spécialiste du ski de montagne.
- Yohann Taberlet, triple médaillé aux championnats du monde Handiski.
- Anthony Chalençon (1990), double médaillé aux Jeux paralympiques d'hiver de 2018.
Héraldique
modifierLes armes de Morzine se blasonnent ainsi : De gueules à un pont d'une arche d'or, maçonné de sable, posé sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, surmonté d'un soleil aussi d'or accosté de deux étoiles aussi d'argent. Les armoiries du village représentent le soleil, possiblement évoqué dans le nom de la commune, et la Dranse[38], surmontée du vieux pont qui accueillait, jusqu'en 1957, une halle[39]. |
Dans la fiction
modifier- Le roman Les Six Compagnons et l'Homme des neiges (1964) se déroule essentiellement à Morzine.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Philippe Mugnier, Morzine - Que d'histoires !, 2021, 24 p. (ISBN 9782957627226)
- Jacques-Alexis Pissard, Jean-Christophe Richard, Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines à 1900, vol. 2, Richard Jean-Christophe, , 534 p. (ISBN 978-2-9524101-0-6, lire en ligne).
- Pascal Roman, Morzine-Avoriaz, Éd. de L'Astronome, 2008, 64 p. (Les Cahiers du patrimoine) ;
- Paul Boucher, Morzine l'insolite, Impr. Les portes du Soleil, 2005 ;
- M. Melac et F. Marullaz, Le Cœur du village Morzine-Avoriaz, Éd. Cabédita, 2000 ;
- Maurice Richard, Les Mots du Haut-Chablais. Morzine-Avoriaz, Éd. La Fontaine de Siloé, 1994 ;
- Pierre Quiblier, Les Possédés de Morzine ou une affaire "ad actum", Grenoble, Sciences politiques, 1986 (Diplôme de sciences politiques. Tourisme et aménagement de la montagne) ;
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 239-245, « Morzine ».
- Cyriel Souvy, Morzine au fil des siècles, Éd. Jean Vuarnet, 1978 ;
- John Baud, Morzine et son passé, Thonon : Sopizet, 1960.
Articles connexes
modifier- Liste des communes de la Haute-Savoie
- Liste des anciennes communes de la Haute-Savoie
- Sport en Pays de Savoie, Stations de sports d'hiver de Savoie
- Tourisme en Pays de Savoie, Tourisme en Haute-Savoie
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Morzine comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en nombre de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[33].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Morzine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Morzine ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morzine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Delerce (A.), Quand les moines d'Aulps régnaient sur la Savoie du Nord, Nature et patrimoine en pays de Savoie, no 24, p. 5.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 482b.
- Henry Suter, « Morzine », sur Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs.
- Site du CNRTL : étymologie de moraine (lire en ligne) [1]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 1, Librairie Droz, Genève, 1990, p. 627, n° 10346 (lire en ligne sur Google Livres) [2]
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Archives départementales de la Savoie, SA 14786, comptes de la châtellenie d'Allinges.
- Archives départementales de la Haute-Savoie, archives communales de Morzine, GG5.
- Section histoire du site de l'Ardoisière des Sept Pieds
- « l’école Sainte-Marie-Madeleine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Présentation », sur le site de la Communauté de communes du Haut-Chablais (consulté le ).
- « Décret no 2014-185 du portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
- Chronique de Morzine 2008, p. 470 (lire en ligne).
- Robert Weinland, « Les maires de Morzine », sur le site FranceGenWeb - Service assistance généalogique.
- « Le maire de Morzine démissionne », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- « Un nouveau maire pour Morzine », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Ludivine Caporal, « Municipales 2020 : à Morzine, la liste de Fabien Trombert détrône Gérard Berger », Le Messager, (lire en ligne) « La liste « Ensemble & Autrement », menée par Fabien Trombert, s’est imposée dès le premier tour face au maire sortant, Gérard Berger. Le taux de participation était très élevé. ».
- « Fabien Trombert installé dans le fauteuil de maire », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- « Le maire de Morzine devient président de la communauté de communes », Le Pays gessien, (lire en ligne) « Fabien Trombert, le nouveau maire de Morzine, a été élu président de la communauté de communes du Haut-Chablais. ».
- Nadège Combier, « Morzine : Jean-François Berger élu face à l’ancien maire », Le Messager, (lire en ligne).
- « Morzine », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Morzine », sur site france-montagnes.com (consulté le ). Pour les critères Top of the French Alps : Lire en ligne.
France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France. - « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté le ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 28.
- Notice no PM74000668, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM74000276, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Histoire et Patrimoine », sur Mairie de Morzine-Avoriaz, (consulté le )
- « Le Vieux Pont : Morzine-Avoriaz, découverte des hameaux et quartiers », sur Morzine Avoriaz (consulté le )