Terre-plein central
Un terre-plein central ou terreplein central[1] est un séparateur central entre les voies de circulation généralement de sens contraires. Il fait partie des dépendances routières des routes.
Selon les pays
modifierBelgique
modifierEn Belgique, un terre-plein central est un aménagement longitudinal destiné à séparer des chaussées, à l'exception des marquages routiers. Un terre-plein central peut donc constituer une surélévation, notamment sous forme de refuge, de rail de sécurité ou de bande de verdure.
France
modifierEn France, un terre-plein central peut faire référence à une séparation entre deux voies de circulation, ou à un espace situé au centre d'un rond-point[2].
Italie
modifierLe "terre-plein central" est appelé "spartitraffico" (diviseur de trafic), est une portion de la plate-forme routière d'une largeur et d'une forme adaptées aux différents types de chaussées, infranchissable, destinée à séparer deux chaussées dédiées à des sens de circulation opposés. Il est obligatoire sur les autoroutes de classe "A", les routes extra-urbaines principales (autoroutes de classe "B") et super-routes (voies rapides à chaussées séparées).
Il peut s'agir simplement de glissières de sécurité métalliques double-hauteur juxtaposées appelées guard rail ou, plus généralement, d'un élément en béton armé de 1,10 m de hauteur, type Jersey continu, inamovible, ancré au sol sur le côté gauche de la chaussée, l'intérieur pouvant être rempli pour y planter des végétaux.
Autres pays européens
modifierEn Europe, leur présence est assez courante ou obligatoire sur autoroute ainsi que sur voie rapide.
Galerie
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Avenue Jean Jaurès à Neuilly-sur-Marne.
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spartitraffico sur un boulevard de ceinture avec deux routes accolées en Émilie-Romagne (photo : Italia, 1974 / Paolo Monti).
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spartitraffico en béton avec bande végétalisée au-dessus sur la VRU de Lodi.
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Glissière de sécurité italienne guard-rail double-hauteur sur la SS.202 (route nationale 202) près de Trieste.
Terminologie
modifierEn Suisse et en Belgique, le terre-plein central est dénommé berme centrale[3].
Notes et références
modifier- Orthographe recommandée par les rectifications orthographiques du français en 1990, cf. Rapport du conseil supérieur de la Langue française publié dans les documents administratifs du Journal officiel du 6 décembre 1990
- Informations lexicographiques et étymologiques de « Terre-plein » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- Ordonnance sur la signalisation routière, Droit fédéral suisse, consulté le 06/06/13