Dubois - Traite Du Counterpoint
Dubois - Traite Du Counterpoint
Dubois - Traite Du Counterpoint
175379
TRAIT
E
CONTREPOINT ET DE FUGUE
l
r c
PARTIE.
CONTREPOINT SIMPLE
PARTIE.
PARTIE.
PARTIE.
IMITATIONS
FUGUE
PAR
DUBOIS
THODORE
Membre de l'Institut
Directeur du Gonservatoire
NET : 2 5
FRANCS
PARIS
AU
MNESTREL,
2 bis RUE
VJVIBNSE,
HEUGEL
&
by HEUGEL
,E
et C,
igoi.
1U
TABLE DES M A T I E E S
*-*4S^AiVQ^\.
Pages.
INTRODUCTION . ,
V 1
PREMIRE
PARTIE
CONTREPOINT
SIMPLE
CONTREPOINT
Premire espce, note contre noie
Deuxime espce, deux notes contre une.
Troisime espce, quatre notes contre une
Mlange des rondes, blanches et noires.
Quatrime espce, syncopes
Mlange des rondes, Manches et syncopes
Mlange des rondes, noires et syncopes
Cinquime espce, Contrepoint
Mlanges
A 3
PARTIES
fleuri
U
il
JH
lg
I")
PARTIES
fleuri
CONTREPOINT A
Premire espce, noie contre note
Deuxime espce, deux notes contre une
Troisime espce, quatre notes contre une
Quatrime espce, syncopes
Mlanges
Cinquime espce, fleuri dans une, deux et trois parties
Mlanges
CONTREPOINT
2
.-
22
25
27
30
33
3(i
38
10
13
PARTIES
W.
-45
-i8
50.
33
55
38
PARTIES
gg
CONTREPOINT
PARTIES
gj
CONTREPOINT A 7 ET 8 PARTIES
Note contre note et
fleuri
Remarque sur les valeurs choisies et choisir pour les thmes des Chants donns
0i
f>8
t9
IV
DEUXIME
PARTIE
IMITATIONS
\ Imitation par mouvement semblabh . .2 parties
2 Imitation par mouvement contraire, 2 parties .
3" Imitation par mouvement, contraire rtrograde, 2 parties
4 Imitation par augmentation
3" Imitation par diminution
G Imitation par-coalretemp?
7 Imitation interrompue
8" Imitation priodique
9 Imitation canonique . a
PARTIES
TROISIME
78
7li
7"
78
79
70.
70.
80
80
SI
83
83
84
84
8o
88
PARTIE
QUADRUPLE
89
92
93
93
94
9a
95
9
97
101
102
104
105
QUATRIEME
PARTIE
FUGUE
Pages.
APIHU GSBAI
iOy
IM
i il
113
U'i
123
(29
EXPOSITION
LE D I V E R T I S S E M E N T OU
PISODE
STRETTO
ET
LA
131
133
135
144
14y
i.30
iHi
PDALE
ritmilo et Pdale
Stretto deux parties
Stretto trois parties
Slrelios quatre parties
Le Nouveau Sujet
Les parties libres
La Pdale suprieure et intrieureConclusion
I08
109
170
I"2
ISi
189
189
100
190
190
193
!9fi
224
230
23i>
241
249
280
er
SUJETS
Sujets
Sujets
Sujets
Sujets
DE
FUGUE
290
290
302
305
VI
IOTEODUCTIO^
Il peut paratre superflu do publier un Trait de Contrepoint et de Fugue; je Je croyais m o i m m e avant (pie l'exprience du professoral n e m'et dmontr le contraire. En cfet les ouvrages
existants sur la matire sont souvent, de nature dcourager et. dconcerter l'lve, autant cause
de fa scheresse pdagogique des rgles que parce que les exemples sont frquemment en contradiction avec le lexle. J'ai donc pens qu'un ouvrage qui s'appuierait sur les belles et saines traditions cliorales des matres du pass, qui apprendrait l'lve les admirer, les prendre pour
modles, tout en le dirigeant en m m e t e m p s dans u n e voie plus e n rapport avec l'art de notre
poque, aurait peut-tre quelque chance d'tre bien accueilli et de rendre des services. C'est dans
ce dessein que je publie ce livre.
r
Le but des tudes du Contrepoint est de familiariser avec le style svre, d'assouplir la main
toutes les formes de l'criture, de prparer insensiblement la pratique de la Fugue rigoureuse
et libre, type architectural de toute belle composition.
Je passerai rapidement sur les
souvent dans les ouvrages de ce genre, lorsqu'il s'agit par exemple de certaines formes d'imitations,
ou de certaines espces de contrepoints renversantes dont on ne peut supporter l'audition, et qui
sont plutt de nature faire perdre le sentiment musical qu', le dvelopper.
L'il seul a quelque intrt ces combinaisons: l'oreille y est totalement trangre. Je les
montrerai donc sans m'y appesantir.
Un musicien bien dou, dont le sens auditif est dlicat, n'applique ces procds scientifiques
de composition que si l'effet en est saisissable et en rapport avec l e Sujet qu'il traite.
Je veux en un m o t que le Contrepoint, dans toutes ses formes, sous ses multiples aspects,
soit et reste toujours de la musique, et non point s e u l e m e n t des combinaisons de notes. Je sortirai
peut-tre parfois de la svrit excessive des rgles de certains auteurs au profit de la beauL m l o dique, de la simplicit des diffrentes parties et de la belle disposition de l'ensemble.
Il ne faut pas en tous cas perdre de vue que l'tude du Contrepoint est la meilleure des
gymnastique* pour un jeune musicien qui veut arriver la matrise de son art. Aucune tude n e
lient remplacer celle-l au point de vue pratique, et il n'est pas difficile de reconnatre les auteurs
qui se sont nourris de cette moelle substantielle. La lecture de leurs uvres en tmoigne suffisamm e n t et indniablement.
Du reste, l'lve qui a fait d e bonnes et srieuses tudes d'harmonie doit crire le Contrepoint avec facilit, puisque les divergences qui peuvent, exister dans la manire de raliser n e sont
que 3e rsultat de la varit des espces et de l'obligation o l'on est d'employer telles ou telles
valeurs ou tels ou tels accords.
vu
Je m'efforcerai d'tre aussi court, aussi simple et aussi clair que possible et j'indiquerai le
travail faire avec des exemples l'appui. Mais afin de ne pas grossir dmesurment ce volume, j e
ne donnerai pas toujours des exemples de toutes les combinaisons. Ainsi, s'il s'agit de trouver trois
ou quatre contrepoints diffrents sur u n m m e chant donn plac la m m e partie, u n seul
exemple suffira souvent pour clairer l'lve sur la manire de les traiter.
il m'a paru utile de ne pas suivre pour les tudes de Contrepoint le systme gnralement
adopt en Allemagne, o il est difficile d'tablir une dmarcation prcise entre ces ludes et celles
d'harmonie suprieure.
En effet, en Allemagne, les tudes d'harmonie proprement dites sont toujours lmentaires,
c'estdire bases sur ia simple connaissance des accords et de leurs enchanements tat plaqu;
elles sont compltes ensuite par celles du Gontrepoint. Tandis qu'en France, nous poussons l'tude
de l'harmonie trs loin et nous en faisons pour ainsi dire du Contrepoint moderne. De l, l'aspect
d'apparente svrit donne au prsent Trait, svrit qui n'est adopte en ralit que pour per
mettre aux lves d'acqurir une souplesse absolue dans toutes les formes de l'criture musicale.
J'ai la persuasion que celui qui aura fait des tudes d'harmonie et de Contrepoint dans cet
ordre d'ides n e sera arrt par aucune difficult matrielle dans la manifestation de sa pense.
C'est l le point essentiel et le but final que doivent viser professeurs et lves.
Quant la Fugue, j e tcherai d'en expliquer le m c a n i s m e et la belle ordonnance do manire
permettre l'lve de la pratiquer sous les formes diverses qu'elle peut revtir.
Pour finir, j e tiens reproduire ici une Remarque du trait d'harmonie de F. liichter, dont le
sens peut tre galement appliqu l'tude du Contrepoint; cette remarque m e parat fort sage et
d'un esprit judicieux, la voici :
11 est difficile de fixer r l v e les limites exactes du style svre, car tous les thoriciens
sont loin d'lre d'accord sur l'ensemble des rgles qu'on appelle ainsi. Beaucoup d'entre eux,
surtout parmi les modernes, sont arrivs laisser de ct les prceptes les plus essentiels, et ne
plus enseigner l'harmonie qu'au hasard et selon ce que des essais prmaturs de composition
exigent.
Nous n'avons pas lieu de croire que cette condescendance envers une impatience juvnile
puisse donner de bons rsultats; elle est justifiable, il est vrai, par la tendance crer trop tt qui
est le propre des organisations cratrices; m a i s , cependant, nous pensons que le travail patient et
rflchi peut seul m e n e r l'lve dans le droit c h e m i n .
r.
r e
PARTIE.
C O N T R E P O I N T SIMPLE.
Rgles et Instructions gnrales
s'appliquant toutes les espces de Contrepoint.
Pour la comprhension d e s rgles qui vont suivre, l'lve doiL avoir fait un Cours complet
d'harmonie.
_.!e le suppose donc instruit en cette science et dj habile dans l'art d'crire.
De mme que l'harmonie, te Contrepoint
frence que l'harmonie s'applique tous les s t y l e s , comporte toutes les modulations, l'emploi de tous les
accords, de tous les artifices musicaux qu'il est possible d'imaginer, tandis que le Contrepoint a un champ
d'exploration beaucoup plus restreint, que ses combinaisons, bien que. trs nombreuses, sont cependant li
mites, et que ses rgles sont plus rigoureuses. Il a pour objet, ainsi que j e l'ai dit dans l'Introduction.d'i.
nitiev l'lve au style svre des anciens compositeurs, de hti donner le sentiment du dessin lgant et de la
forme mlodique indpendante que chaque partie doit toujours conserver visvis des autres parties,par con
squent d'assouplir sa main de manire le rendre matre absolu dans la technique de son art en le conduisant
peu peu la pratique de la Fugue, but final des tudes classiques de tout jeune musicien.
.le ne rappellerai pas toutes
ici que les plus importantes ou celles qui se rapportent spcialement au Contrepoint.
ACCORDS USITS.1"_I.es seuls accords employs sont: l'accord
versement,ainsi que le /'''' renversement
leurs
parfait
de l'accord
maj.,1'accord
de
parfait
diminue,
min.,har
f'reru
de 7*et
le
renversements
(sauf le 2*, quand il produit une 4 jus(e avec la basse), avec prparation
e
rsolution.(fiien
et
MLODIQUES.
"
ll
de 5 'juste de
t
le
6 min.el
i^muj.,
de 3 " min., de 3 w t f . , d e
le
L&& m(ij.seulement
4 'jnste,
7 et 8 parties.
GENRE
CHROMATIQUE.
TRITON.
du Contrepoint rigoureux.
e
durait
3 d_
H. & C . 2 0 4 0 4 .
Copyright
901.
4
L'enchanement suivant est donc praticable, surtout si la
sensible monte a la tonique;
vp
E X :
H-
fausse relation dans les parties extrmes. Le caractre particulirement svre et lignes pan
fois un peu rudes des ouvrages de eelte poque explique cette manire d'crire. K[en aujourd'hui
ne justifierait qu'on fit des tudes dans cet ordre d'ides.
PALESTR1NA.
-.1
^ =
EX:
DRLANOO LASSO
-H
^ r r ' -
-f
%:-
aie.
V *
NOTES
ETRANGERES. 5'L.Les notes de passage et les broderies sont les seuls
5 el R '
Us
VL S
CONSCUTIVES. f_ Les 5
l e s
et 8
v e s
{BS
entre
nature,
l'impression de
et'iter.
-E
=i
-e-
EX:
-0=
extrmes
this.
permises
, c
rgles
entre
les parties
que pour
extrmes.-Entre
l'harmonie,
les par-
ces trs difficiles,o quelques licences sont tolres. (Il en sera parl en temps opportun).
H. & C! 2 0 4 0 4 .
e
Dans les uvres admirables de l'Ecolo Palestinienne dont nous parlons plus haut,on rencontre
certains procds d'criture qui n'ajoutent rien a l'effet gnral d'ensemble et qu'on pourrait
aujourd'hui a bon droit considrer comme des ngligences;telles sont certaines 5
t e s
e t 8*dont
VIHDRIA.
T ~
#T1
Kr
-fek
\ r r
: M
PALESTRIN.
33T
10
5r
etr
i7t.
.2'
-2->-
L'lve doit tes connatre,afin de n'tre pas surpris la lecture de ces grandes et belles O M U
vres du pass, sans pour cela se croire oblig de les pratiquer Lui-mme, moins qu'il ne veuille
faire uvre
d'imitation.
N. B. Comme en harmonie, les changements de position ou d'tal de l'accord ne dtruisent pas
les fautes de 5
, w
ou d ' 8
V M
;
intuiras.
~1
3 <l
O-
'
L-E
-<>
Mais si un accord tranger spare lea rapports de 5 e t d'8 ,les fautes n'existent plus ;
l t s
IffS bttlt.,
EX:
lf/(.
4
K
VS
6
MODULATIONS. 8 _ Les seules modulations usites dans le Contrepoint sont celles aux toits
MARCHES.
relatifs.
9 _ O n doit viter les Marches d'harmonie jusqu'au Contrepoint "a double chur e t 8 parties
exclusivement.
tre
transpos,
ta 11 .
CONTOURS
MELODIQUES.
12_On doit s'efforcer de rendre le Contrepoint aussi mlodique que possible. A cet effet,onpro_
cdera autant qu'on le pourra par degrs
conjoints.
e
1
EX:
(h &
*J
viter,
~" ~~~~ 1
O n
''HS
Ils peuvent tre admis (principalement la 7"min.) en valeurs longues,dans les cas difficiles,
et notamment aux deux parties extrmes;
EX:
- <>
Les dessins mlodiques dont les points extrmes forment dans une mme direction les intervalles
de 4 [* augmente
ou de o
augmente,
il
et dans les
degr.
ruer.
EX:
1
%J
i _
*T
ARPGES.
5" '
! iI <-- N
Bon.
evitar.
'
e>
H. EI C'> 2 0 4 0 4 .
1 J're.
JJ
$ J J r
r 1
7
La mme rigueur n'existe pas avec des accords
diffrents;
de
tonalit.
viter.
E>
Bon.
Hi
NOTE SENSIBLE.
>r.
...
14_ La doublure de la sensible est souvent pratique dans le Contrepoint pour donner aux
parties une tournure plus mlodique;
UNISSONS.
I5_ Jusqu'au Contrepoint a 4 parties, on ne doit pas faire d'unissons sur les I '"temps
mesures,
CROISEMENTS.
monter la tonique;
MOUVEMENT
HARMONIQUE.
des
r,
dure
au mouvement
semblable ou direct.
QUARTE ET SIXTE.
REPETITION
DES NOTES.
t 8 _ On doit viter
sixte.
CONTACT AVEC
NOTES TRANGRES.
dans la
accords
parmesure,
mais
premire.
produisant contact
de seconde
mineure
admissible eu noires.
viter eu b l a n c h e s .
TS
" f r r r i .
H. S C'. 2 0 4 0 4 .
Sans inconvnient a
distance de 9;
ou
REPRODUCTION
OES DESSINS.
immdiate
du mme des-
EX:.
On doit viter aussi, en valeurs de blanches, 3 fois le retour sur la mme note avec
mme
ta
broderie;
a m-iter.
En valeurs de noires, 1 faut viter de faire deux fois le mme dessin dans la mme
mesure ,h.viter.
M
EX: -n
It'une mesure l'autre, la monotonie disparat, et les figures suivantes sont trs ad_
missibles;
Bon.
Ban.
2 3 _ Kviter autant que possible,avec les valeurs de noires, l'intervalle de 3 pour passer
.
d une mesure
dant.
ce
un mouvement ascendant ou d e s c e n -
HARMONIE DE
L'AVANT DERNIRE
MESURE.
CHANTS DONNES.
de la
dominante.
2.V'_ Les exercices de (Contrepoint se font sur des Chants donns composs de rondes,ces Chants se trouvent la fin du prsent ouvrage. On en trouvera aussi une certaine quantit dans les traits de Cherubiui et de Bazin.Ou choisira les plus courts comme thmes
de travail.
H. S c!
20404
C O N T R E P O I N T A 2 PARTIES.
l espce
ere
donn
2" _ La i ' mesure doit tre en consonnance parfaite ( 5 8 o u unisson)._ La dernire doit tre en 8 ou en
in
te
vu
, e
unisson.
3 _ O n doit viter, deux parties,le retour frquent de la 5 " on de l ' 8 , comme produisant une harmo1
,i;
ou trois
sixtes
de suite.
6 Toute dissonance doit tre vite; les seuls intervalles de 3 '*, 5 , 6'*, 8 *et leurs redoublement sont
1
t c
employs.
7 _ Les deux dernires mesures des Chants donns tant gnralement la sus-tonique
faut, lorsque le chant est la partie infrieure, que l'avant dernire mesure soit en
et la tonique-,
S 'ma]jenre.
l,
Si au contraire, le chant est la partie suprieure, l'avant dernire mesure doit tre en
Pour viter que toutes les terminaisons fussent semblables, favant dernire mesure pourrait
en. rapport
de
il
3 mineure.
ce
aussi
tre
5.
fe
CD.
C.B.
-*
EX:
CD.
-o
8 _ Bien que. I' harmonie a 2 parties soit forcment pauvre et vague, on doit faire en sorte,pai- le choix
des intervalles qu'on emploie, de donner le sentiment
9 _ La mme note ne doit pas tre rpte plus d'une fois, c'est--dire entendue
de
suite.
H. a C* 2 0 4 0 4 .
plus
de deux J'ois
10
EXERCICES.
Piacer le Chant donn la partie infrieure et composer sur ce Chant 3 contrepoints diffrents en se sev_
vaut tour tour des diverses clefs affrentes aux voix. Placer ensuite le mme Chant donn la partie
suprieure et composer galement sous ce Chant 3 contrepoints diffrents
l'une de l'autre
1"
&
te
Chaut
ESPCE
| G
&
CD.
transposer
(1
"IX
CD.
fa
e e
p-*
In
CD.
C. D .
W=4
te
-e-
1LJ 1
CD.
fkr*>r v J
Ir .Jfll
tefft
jy.-Jt li
SX
SX
'
SX
-O-
"
&-
&
1n
<
1o
&
<~
<
F*
II. C', 2 0 4 0 4 .
e
C O N T R E P O I N T A 2 PARTIES.
2 Espee_Deux notes contre une.
eme
donn
2_La lV mesure doit contenir une dem't-pause et une bianche. Elle doit tre en 5 ,en 8 o u e n unisson,
e
te
et la dernire en 8
v e
v e
ou en unisson.
Tf
ff
Afin d'viter que toutes les terminaisons se ressemblent quand te chant donn est la Basse, la syncope
peut tre employe
exceptionnellement.
3 Le temps fort doit toujours tre en consoimance; le temps faible peut tre en consonnance ou en dissonance de passage.
4_ Les 5 e t 8 conscutive9 entre
tes
5_Les 5
ltfS
notes relles
TCa
peuvent n'tre spares que par une seule blanche dans les cas suivants: i S la seconde est
note de passage sur un temps faible; '2" Si toutes deux sont notes de passage; 3 Si lune des deux est diminue;
4 Par mouvement-contraire sur le temps faible.
B O , T
EX:
6 _. La relation suivante (du triton dans le mode mineur) n'a rien de commun avec celle du 4" au 3 degr du
e
i J
EX:
fri
i e
H. k C ? 2 0 4 0 4 .
l
12
EXERCICES.
Comme pour le Contrepoint de la 1
,ERE
e r e
diffrentesObserver
espce.
CL).
--
t9-
H*-
C.D.I
s-
-e-
cric
-g
2-*
s-
C.B.'
-ACJD.J
LU
(I)
U
-e-
JM JI
R
Jf
(9
--
(l)Iei lu partie suprieure franchit un intervalle de 9'eu deu\ sauts,mais ou observera que l'un des deuv
procde ensuite par mouvement ascendant.
On pBUt formuler cal gard laRemarque suivante: Si dans des cns semblables le saut
d'fS ett
descendant, lu partie doit procder ensuite par mouvement aseendant;et si le le. saut d'W'estascendant, elle doit procder,aprs l'intervalle de S en deux sauts,par mouvement descendant:
te
C'.'" 2 0 4 0 4 .
,.
1:
J'tJ
f|ff|
Ion.
T . *~ f~ ,, $
-r
\'
| ^
8-
13
CONTREPOINT A 2 P A R T I E S .
3 espce_Quatre notes contre une.
e
ere
lt
i J i N=
il
a
3 _ L e mouvement mlodique de 6
du mme
-<>
1 J J
A
" o -
li
mineure
te
et pendant la dure
_*
1 ^
1
I n
I ^
Il
mesura
accord.
4 _ La r n o t e de chaque- mesure doit tre une consoiinance; les autres peuvent tre eonsonnances ou dis^
U
sn nonces
rB
formant
notes de passage
5_ Les 8*" et 5
t e s
ou
broderies.
entre notes relles doivent tre spares par 4 noires. Par mouvement contraire une notre
cependant
une la seconde
ne se produise
mesure.
ri fi'l'l
|JJJJ|J JJ
011.
1 * *
6"
p3 ;
TT
JJ J
l,. j J J | J
, J
j _ ^ J | J
J
I -
H, & C . ' 2 0 4 0 4 .
1 1
te:
Entre la i g n o t e relle et
el la S ^ f n n i g r e .
.
Ban.
Br.
5 *sont
noires.
| . J
J
#J
1^1
li
m e
J J J J i I IJ i . J J d
o'
En tout cas la seconde
la fois s u r la seconde
se produire
de la m e s u r e , n i toutes deux
moiti:
J,
2 5"sin le r temps.
mauvais.
i _ _
fr7 irrfri^P
TT
mauvais.
_ _ _
'
rrf
mures,mais
TP
fi"_Si les quatre noires reprsentent deu\ accords diffrents,ces accords doivent se diviser de deux
deux
noires.
Il avant dernire mesure ne doit reprsenter qu' un seul
Kn
del
accord.
mesure.
KVitur.
. . . f
de
m11JJ
t)
eu Ut
i il J J
Ff=i
A
M'
ta
en P;i
-?
/> rat'Icrible.
r r r if r r r
II. S C'. 2 0 4 0 4 .
o
ci i Ul
I m *
unter.
B oo.
fil
l'unisson:
ft r r r f
r
il
en
*
ei Sol
une
modulation.
15
EXERCICES,
Procder de la mme manire que dans les espces prcdentes.
EXEMPLES DE QUELQUES C OMBINAISONS.
. *~ i_
CD.
irM rMr r
e : i
p 1
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1
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rr
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f f H
J11
'|
16
CONTREPOINT A 2 P A R T I E S .
4
emB
Espce. _ Syncopes.
ve sur le temps faible d'une mesure,cl l'autre sur le temps fort de la mesure suivante:
TT"
2 _ La 1
D
e n
mesure doit commencer par une demi-pause. Elle doit tre en consonnance parfaite: 5 ',8 ou
ll
VK
,0
ou unisson.
Si le chant donn le permet, l'avant dernire mesure doit toujours contenir une dissonance syncope:
(ft
'
He
n
1
qu'elle
dB
se rsolvent
toujours
ie
eu descendant
retardant la 3
d'un
, de 7
t m
retardant la 6 ,et de
le
degr.
r e
ll
^ -
-rc
i-&
La dissonance de 2
l l e
^*
ve:
ve%
es
faible..
tri's btm.
,1
rJ
TT"
tolf'rr.
Les 5
l,,!,
H.a
C.'? 20404.
17
Si au contraire cet effet se produit la partie infrieure, on a la sensation de deux accords,et l'impression
des 5
l B S
disparat.
Bun.
JU
JWe
JQ U
pG
Q
e
ti. . -1Yjd
fJ_
^
1 (1
Quant a l'unisson,il reste soumis aux rgles prcdentes, c'est-a-dire permis aux temps faibles, dfendu
aux temps forts.
f"_On peut interrompre la syncope par une demi pause ou par une blanche
ruble
Lu blanche
est
prfe~
Mais pour interrompre la syncope il tant avoir puis tous les moyens de faire autrementEn tout
7"_ A cause de l'obligation de syncoper, on est souvent oblig de faire plus de trois tierces ou trois
sixtes de suite.
8_ Ou ne. doit pas faire la rptition d'une note syncope.
9 " _ l.a duret de la fausse relation de triton:
ti-h
les syncopes
pi-alkabh-.
|P
r r
f
11)"_ Relativement aux 5
t,ls
e t aux 8
vl>s
Ainsi
le passage suivant:
h,
14 L.
i^-e=
JL
ta suit
>i 1
L-o
F \
sont
interrompues:
H
m
>\
'
'
tl'LLes fautes de 5
l e s
et d'8
VES
x -A
-\
0
des syncopes. Les passages suivants et autres similaires sont donc trs
bons:
T>"
-fc>
EXERCICES.
Procder comme prcdemment,c'est--dire mettre trois fois le Chant donn a la partie infrieure et trois,
fois la partie suprieure.
H.& C'.
20404.
18
EXEMPLES DE QUELQUES C OMBINAISONS,
j2.
j2.
V~
19
CD.
>
-ft
IN
. 2_
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CD.
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CD.
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CD.
iL
lie
IH
11
/J
M U
P
' R
H. S C' 2 0 4 0 4 .
FT^
19
CONTREPOINT A 2 PARTIES
5 Espce -Contrepoint fleuri.
e
et des blanches
dus espces
prcdentes
R,!
pointes.
il
par
mouvement
conjoint,
d'un mouvement disjoint. On ne doit, autant que possible n'en pas mettre plus de deux par mesure,et elles
doivent tre places d a n s la 2 moiti
e
des
temps:
ti l'vilfr.
~~T^_
Si parfois on est amen employer 4 croches dans la mme mesure, ces croches doivent tre rparties
de la manire suivante et non se succder immdiatement:
itti m isti blu.
dans l'emploi
des croches,
mesure
l'autre,
prs?~
U S
et d ' 8 " ? :
5
""CL
-Q-
^p
H . S C'f 2 0 4 0 4 ,
^5
20
ijaiwhe.
19-
est d'un effet gauche; il ne doit tre employ qu'avec une grande rserve:
Ce mme rythme est au contraire excellent
sont suivies
d'une
blanche
syncope:
moiti
excellent.
de la mesure,
une variante:
une blanche,
noire:
La rsolution d'un retard peut se produire de diverses manires, soit simplement par l'mission de la
note relle, soit en faisant prcder cette note relle de certaines variantes:
rxohtttm
Blliptf.
^ - r
T T peu
H I S
Variantes.
LU,..CO.
ru.
~0~
T3~
usiti;.
IP- ^r J J ] J
0 '
L-e
7
rsolution
i c i i / i > i r u avec
..ir,,
.il
, r 7 # = t = |
_ Exceptionellement une note syncope formant 7 ' mineure avec la basse peut ne se rsoudre que
1
ln-,1
Tj-
JJ-
tre
brode
suprieurement
-oIl a dj t parl
JL V " ."W^
[ '
o'
l'espce en noires.
de retard
exceptionellement.
syncope
H.& C>. 2 0 4 0 4 .
e
^J
-A-- J J
.fe
|| -;] ' J J
24
1 3 " _ L e contrepoint fleuri doit tre la fois mlodique, lgant et sobre dans sa varit. Il faut beaucoup de got et d'adresse pour runir toutes ces qualits, qu'un travail assidu et intelligent dveloppe srement.
M _ J S e pas employer les mmes valeurs et les mmes dessins pendant
plus
de deux
mesures.
EXERCICES.
Procder de la mme manire que dans les espces prcdentes, c'est--dire mettre trois fois le C D la
partie infrieure et trois fois la partie suprieure.
EXEMPLES
DE Q U E L Q U E S
COMBINAISONS.
-Gh
C.D.I
CD.
m
i
Fr
m m
u
-
CD.
mm [r
'
fi
l)l
US
-e
1 ,
-t
~f
~
r
'
_Q_
>
r
r
--
-a*
CONTREPOINT A 3 PARTIES
l
re
et de deux parties
TT
c e
et
mme la n o t e de b a s s e .
4 " _ Dans l e but de l'aire mieux chanter les parties, on ne s'astreindra pas complter tous les accords;
il en rsultera une plus grande varit et une plus grande lgance.
5 " _ E n ce qui concerne les 5
t e s
et les 8
VB!i
trmes. E n Ire les pai'iies autres q u e les deux extrmes la fois, elles sont soumises
que pour
aux mmes
rgles
l'harmonie.
deux
parties
h la
fois.
7 " _ A partir du Contrepoint trois parties on n'est plus tenu de terminer la partie suprieure par.
la tonique.
8 " _ L e s deux parties suprieures peuvent commencer par l'unisson, la 3 ' , l a o
ci
L e
ou l ' 8 ;
la dernire
loigner
les parties
les nues
des autres;
1' harmonie s e r r e ou
c e s
et les 6
1 e s
mme espce deux parties. On observera seulement que si l'on continue les 3
on n'en doit pas faire plus
de deux
de
,:,!S
e t les
fr~ simultanment,
es
suite.
II
vi lev.
-U
EX:
tfe
J
-fe>- o
8 _
e
o
<f
EXERCICES.
Mettre le chant donn 3 fois chaque partie, c e qui donne 9 combinaisons
pour
chaque
thme.
S'exercer ainsi sur plusieurs chants donns, majeurs et mineurs,jusqu' ce que ce travail soit devenu
facile et naturel -
II.& Cie 2 0 4 0 4 .
23
3 C O M B I N A I S O N S EN M A J E U R .
&
o-
CD.
IM JF t
o
CD.
-o-
-o-
r6
C.D.
e1
i_i
.i
mit O
fi-tt
Jfi
4
11
1
- V*
- r]
&
3 C O M B I N A I S O N S EN M I N E U R .
-Oi ti
1&
-o-
HE
C D
CD.
C.D.
fcfc - o -
' ' XJ
te-
m
O
-o-
i O- -
fri
1 T
E X E M P L E C O M P L E T DES 9 C O M B I N A I S O N S A U X Q U E L L E S DONNE L I E U UN C O N T R E P O I N T DE C E T T E
-Q-
CD.
I
C.B.
H S
20404
ESPECE.
24
25
C O N T R E P O I N T A 3 PARTIES
2
1_
ches.
de
donn,
d'une
partie
en rondes,
et d'une partie
en
blan-
Il est soumis aux mmes lois que l'espce similaire deux parties, l'exception de CK qui suit;
rencontrera
une difficult
relle
4_L'
v e
la dernire
mesure,'
rrs
pour la terminaison:
fermine**,employer
la syncope:-
ton diatonique
ascendant:
5 _ D a n s la premire mesure, la partie qui caractrise l'espce, (c'est--dire ici la partie en blanches}
leste soumise l'obligation de commencer par l'unisson, la 5
te
ou 1' 8 .
v e
aucune obligation s p c i a l e .
6
Quand le contrepoint est la basse, la partie immdiatement au dessus doit commencer par la tonique.
EXERCICES.
Mettre le chant donn deux fois chaque partie, en alternant les blanches, ce qui donne six
binaisons
pour chaque t h m e .
E X E M P L E C O M P L E T D'UN C O N T R E P O I N T
I i = = ^
1
DE C E T T E
ESPCE.
-e
%J
com-
-p
-~n&
4=1=
fi
F \
-3
H.&
C'.fi 2 0 4 0 4 .
~ f p
=l=t=
-&
-o
*n e
26
H . '!' 2 0 4 0 4 .
27
CONTREPOINT A 3 PARTIES
3 E s p c e - Q u a t r e notes contre une.
e
donn,
et d'une partie en
noires.
Il est soumis aux mmes lois que l'espce similaire deux parlies, l'exception de ce qui suit:
2_Deux 5
dont
( e s
la seconde
est diminue,
t e
H n
tt
Mais si c'est
-|
J
rr r
la premire
bon.
bon.
\*
\i~
'*F
f=t===
noire
aumoms,etla
\
rr r
"
bau
r-i
riter.
1
=N=fi= ==M=-4=
- '
EXERCICES.
Mettre le Chant donn deux fois chaque partie en alternant les n o i r e s , ce qui donne six
combinai-
E X E M P L E S DE Q U E L Q U E S
1*=*
K I .
1H-"S
J^FJ&
J^-
m . m f
# 4 = 1 =
1 0
-f-\*-rr
^
COMBINAISONS.
e
F"
=H=H
-o
ff
*
4 = W =
e>
H.& C"? 2 0 4 0 4 .
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o-
28
-e-
CD.
[MIL
1Hf
s"
=HFF+
-
-f-
IH r r
-
r 1r f f f j- r h- r f n
"H*-***r -
'1
r , r r
- - H - 1 -
II
*3
ESPECE.
,J
1f
rr
j 1
,h i>
r
CD.
N=M==
= - - 4 =
E X E M P L E C O M P L E T D ' U N C O N T R E P O I N T DE C E T T E
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rrr
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B
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r-d^d
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=f=NM=
o
CD.
h . s G'? 2 0 4 0 4 .
j- r r
-o
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JJ
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J,
H.& C > 2 0 4 0 4 .
ni
J
J
J
i s i in
30
CONTREPOINT A 3 PARTIES
Mlange des Rondes, Blanches et Noires.
1"_
et d'une partie en
noires.
2_Les rgles prcdentes restent en vigueur. Mais comme le mlange permet frquemment de faire
deux accords pai mesure, il faut tablir une fois pour toutes,comme pour l'harmonie, que toute faute de
5 ^oit d'8 * spares par un changement d'accord n'existe
plus.
-
te
ve
3_Les 5 ' par mouvement contraire sont permises entre les temps forts,mais non dans les deux parties
U S
-r- -f-f-
extrmes.
iH
#===
FR
==M=
permis.
zr
11
~m
dfendit
parmi s.
4 Relativement au Chant donn, chaque partie en Contrepoint doit tre conforme aux rgles tablies;
mais entre la partie en blanches et celle eu noires, des rencontres et des rapports de dissonances peuvent se
produire,si ces deux parties procdent
par mouvement
contraire
et par degrs conjoints,
ou tout au
moins par degrs conjoints dans la partie en
noires.
bon.
3C
EX:
Ces rencontres peuvent encore se produire, mme par mouvement semblable: 1 lorsqu'il y a broderie de
la noire, ou encore retour sur cette noire, par arpge et par mouvement contraire; 2 si les notes qui forment
dissonance sont l'une et l'autre de passage c l procdent
par mouvement
conjoint.
B r o d e r i e de l<i n u i r e .
R e t o u r sur IH noire
par a r p g e et
'
R e t o u r sur la noire
par a r p g e e t
par mouv* s e m b l a b l e
-o-
H.S C . 2 0 4 0 4 .
Mouv
-O.
conjoints
I -e-
31
mauvais.
RT
de renversement, eu contact
de
\L
l'mission
de la
concider
j^
contraire
et par
degrs
contraire
conjoints,
ou
- o
-f
. =^-0
* if
0
=
-f
4=
-1
i^r
a
Mmiv
par
analogie,
r r TA f
E f i f ,
l,
-s~
seconde.
) _ Par
L_
M
'
boti.
et s'urtout
t e s
dans
i *~
=N=1=1=
les- mlanges,
=H== =tj=
gueur de cette r g l e , lorsque ces fautes seront spares par une mesure entire.
IH-H-2
EXERCICES.
Mettre le. Chant donn deux fois chaque partie avec les valeurs a l t e r n e s , ce qui donne six
unisona pour chaque thme.
.
J U.
CD.
'
T
r r r
H . a C'P 2 0 4 0 4
r r r r
Tf
fff
cambi
3-2
| J 1 +=M=
1
1r fr
1
f r n1
i
M
B
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(1) ; ;
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' p""f1
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1L
"Pp-
f f f rrf r J |J j , f=t=N=Mr f f f n u
-
fr===
1
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^- -=
rr
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H ; =
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U S
J
1 1
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t=|
^
r-_o
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il
p -
-ii-
1=
H = T =t=
*-*
<9
JJ1
-e
fr -f f
E * rfr ;
r,f J j E J,r r,f
ri
H
Ces deux 7
L_]
-O
f e - ^
1*
r-
' M
- p
J 1
-O
:R
j9
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t
r1I
r
jC
" "tJ
B"tt
r-W,
-e
"
p
1e
-,
- -O-
--
f"
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CD.
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t i
II,
je-!:
p F -
_e
#=^=
CD.
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r
1
r r ,r J J 1 1 j
==M=
== f f r
J,
i r r r |f
rr
-W--
*H==
CD.
1*
CD.
CD.
CD.
'
33
CONTREPOINT A 3 PARTIES
4 E s p c e - Syncopes.
e
donn,
et d'une partie en
2 _ L'accord de 5
n
l t
Q-
syncopes.
-o-
SE
3 _ Lorsque le chant donn est la partie suprieure et que les syncopes sont la deuxime partie, on
tolre la dernire mesure l ' 8 * directe entre les deux parties extrmes, pour viter l'unisson entre les deux
v
parties g r a v e s .
J
di'-fendu,
l'unisson
permis.
EX:
IR
[
mgoli
viter.
n'tant pus
viter.
4 _ L e s harmonies suivantes, peu usites des anciens, peuvent cependant tre employes utilement.
.-
6 = =
\J5
]=j_o
c e
=r=f=
par la 4
t e
==*=
dans l'accord de 6
t e
d'une dissonance, on peut pourtant l'employer pour ne pas interrompre les syncopes:
V
H.& Ci.e 2 0 4 0 4 .
34
ti_ L'accord
du 4
et 6
le
le
l e
EX:
7 " _ Malgr la difficult qui rsuite de l'emploi des syncopes, on doit s'efforcer de ne pas faire plus de
trois tierces de suite dans les deux parties eu rondes.
8 _ On emploiera avec rserve la syncope formant le retard de la basse double de l'accord de 6 d u 3
t e
faible.
,
EX:
9 _ Dans les espces syncope'es, on peut s'affranchir de l'obligation de commencer la partie enContrepoiat par l ' 8 , la 5
e
l e
ou l'unisson.
EX:
i0 Les autres rgles donnes pour la mme espce deux parties restent en vigueur.
EXERCICES.
Mettre le Chant donn deux fois chaque partie,en alternant les syneopes,ce qui donne six
combinai-
r-P
JA
Mit.
|*-H
CD.
7^~\ -
f f -TT
DE C E T T E E S P E C E .
rfi 1
4=4= = H =
r
<~>
1
e
- e
C'.u 2 0 4 0 4 .
-e
<~>
35
ih
Q_
2_
-- -
CD.
S:
C D .
SX
-f
PF
J
,-;
f-
,H
SX
CD
fj
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ffl
Fi
CD.
j2_
re
CD.
SX
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19-
&
ElA.
Jg'g:
),
h|
'
o
~<3-
^ r ^ = n
1
'
;=
i
H.S '." 2 0 4 0 4 .
fi
"
36
CONTREPOINT A 3 PARTIES.
Mlange des rondes,blanches et syncopes.
et d'une partie en
syncopes.
-sur un autre
accord
3:
EX:
3"L'accord de 7 , son 1" et son 3'' reuvrrsenients peuvent tre souvent et heureusement employs.
B
ft
r
-o
7
+
-*
^8r2
_Z
(9
= = F =
Mettre le Chant donn deux fois chaque partie, en alternant les blanches et les syncopes, ce qui donne six
combinaisons
-O
CD.
p-
p-
(1 ) Cri li- 5'" directe entre les di'ti* partios infrieure!) est tolre da d cette espce.
Ou remarquera du reste que, mesure que les difficult* augmentaron!, la ssvt'ritt' des rgies diminuer.
H.t C'. 2 0 4 0 4 .
e
37
EXEMPLE COMPLET D'UN CONTREPOINT DE CETTE ESPCE.
, IL] [14
-Ib
C D .
M -
a,
L_
s ,
_J9_
= N = M
UM.l
. i
pi1
= ! = * =
-st-l
C D .
- o - -
jl
la M
CD.
-e
=S
R P
= H F =
1R
C D .
a.
C D .
_p_
o
pr-fr
C D .
h Tl
lj_
1I
"fp~~
J
-1
77
^ 'p
" = r =
H. a C'P 2 0 4 0 4 .
~ ^
38
CONTREPOINT A 3 PARTIES.
Mlange des rondes,noires et syncopes.
et d'une partie en
syncopes,
2 " _ Ainsi que je l'ai dj fait observer, mesure que les difficults se multiplient, la svrit des rglespeut tre lgrement attnue en ce qui concerne les fautes de 5 '" et d'N % c'est--dire que, dans les m!
s,H
et les 8*, entre les noires et les rondes, sont tolres, spares par deux ou trois
ff,s
noires, l'exception de celles qui sont produites entre la 1* noire ou la 2 ' noire d'une mesure et la 1
1
TVRR
EXERCICES.
Mettre le Chant donn deux fois chaque partie, noires et syncopes alternes, ce qui donne six
binaisons
com-
fi
1,1,
-e
** J
TT-RN
F * 1 7 rf
li; ^
f i
'
1 V
=Ffffl
A
_Q
i-e
L-
-o-
-o
=F=^=
v ~
?-*
-ai
' O
'
J3_
<:. D ,
3T!
SE
( l ) ItiHi-s lt"s fspi-i'i"! difficili!, on puul como' on Ii! voit c , fit i r i? deux accorda </ntis lu V
Ou oii ausM Iji pur tit d'Alto cDiBiSfiicrr par ta 3'"; I difficult
mesura.
() Celte RI'iilisstiun peut se pniliqar si,ciDajt; duns IF <"hs prsent, 1h rsolution se fail sur une nuire note que I' 8** et si lus parties precidimi par
mouvement contraire coiijoint, mais- tr.x
exceptionnellement.
H. a C'V 2 0 4 0 4 .
39
EXEMPLE
. fj
CD M P L E T
Ir
|l> -
IR
^ =|
C.B.
D'UN CONTREPOLP DE C E T T E E S P C E .
- !
^=
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=r=*=
J
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ni, "
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R
1
7 =
f
V'i'l
>i
p
1
f~m~ i
^ =
r
.*
'. 20404.
40
CONTREPOINT 3 PARTIES.
5^' Espce_ Contrepoint fleuri.
,-
FE
comprend deux
parties
en rondes
et une eu Contrepoint
n m u d a s , iow en blanches
en rondes
fleuri.
et n en Contrepoint
et rfeua; n Contrepoint
fleuri.
fleuri.
2 _ L o r s q u e le Contrepoint est fleuri dans une seule partie, les deux autres parties en rondes ne doivent
pas faire plus de trois tierces ou trois sixtes de suite; et si le Contrepoint est fleuri dans deux parlies, ces
deux parties ne doivent pas non plus faire plus de trois tierces ou trois sixtes de suite.
4 " _ O i i doit
tre
trs
sobre
(h
de
ex.-
-r
ah:
EX:
if te.
RIE!
i,T
(P
'<
o ^
oetc.
ban-
meilleur.
Zi
EX:
vie.
etc.
Hun.
,s
vriter.
conjoint.
H. a C \ 2 0 4 0 4 .
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que
les
deux
extrmes,
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9?
Toutes les autres rgles prcdentes restent en vigueur, selon l'espce dont on se sert.
EXERCICES.
Avec le Contrepoint fleuri dans une seule partie, et a\ec le mlange de rondes, blanches et fleuri, mettre
le chant donn deux fois chaque partie,ce qui donne six wnnbinaisons
pour chaque thme.
A\ec le Contrepoint fleuri dans deux parties,mettre le Chant donn une fois seulement chaque partie,
ce qui donne (rois combinaisons
pour chaque thme.
EXEMPLE DE QUELQUES COMBINAISONS.
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EXEMPLE COMPLET DE LA V
MANIERE.
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EXEMPLES DE QUELQUES
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Mlanges.
On pourrait mlanger le Contrepoint fleuri avec des blanches, noires ot syncopes; on aurait les combinaisons suivantes:
Une partie en r o n d e s , une en n o i r e s , une va
Une partie en rondes,
une en syncopes,
fleuri.
une en
fleuri.
Vlve peut s'exercer sur ces diffrents mlanges,qui ne prsentent pas pins de difficults que les prcdents,
H.<* G'. 2 0 4 0 4
e
44
CONTREPOINT A 4 PARTIES.
l
ere
Tous les principes concernant le Contrepoint de la mme espce trois parties restent en vigueur pour,
celui-ci. On y ajoutera la facult
de pratiquer,
mais avec rserve, l'imi'sson entre le Tnor et la Basse.
EXERCICES.
Mettre le Chant donn une fois chaque partie, ce qui donne lieu quatre combinaisons pour chaque
thme. II reste toujours entendu que l'lve doit s'exercer sur chaque espce avec des Chants donns majeurs
et mineurs jusqu' ce que ce travail lui soit devenu facile et naturel.
CONTREPOINT
DE C E T T E ESPECE.
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H
45
CONTREPOINT A 4 P A R T I E S .
2
( e
Les rgles tablies pour la mme espce 3 parties doivent servir de guide.
EXERCICES.
Mettre le Chant donn 3 fois chaque partie en alternant (es blanches, ce qui donne douze
sons pour chaque thme.
combinai-
EXEMPLE.
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( l ) A partir du Contrepoint ; 4 parties,la rigueur de la rgle interdisant-plus de 3 tierces de suite, peut quelquefois
mlodique del partie qui lait \e Coutrepoiiil.
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(1) Le sol el le Fu (lourraieiit f-lru dezcs dans cttle mesure,ce qui. dowierait la gamme
miueure suivute,souieul emplovec par .1. S. Bach:
H. & C'.* 2 0 4 0 4 .
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(i) Ici lu partie grave des coudas ne donne tti l'unisson, ni lu quinte, ni I' fi"
mais bien la 3";celte disposition peut se pratiquer, eiiuse de la difficult'
de faire autrement. En effet, les dispositions suivantes sont toutes incorrectes:
H. & C'. 2 0 4 0 4 .
e
4K
C O N T R E P O I N T A 4 PARTIES.
3 Espce__4 notes contre une.
me
Les rgles tablies pour la mme espce- 3 parties restent en vigueur pour celle-ci.
EXERCICES.
Mettre le Chant donn 3 fois a chaque partie, noires alternes,ce qui donne 1 combinaisons
pour chaque
thme.
EXEMPLES DE QUELQUES COMBINAISONS.
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CONTREPOINT A 4 PARTIES.
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Espce
Syncopes.
deux
nue fauta
arave, et si Ion
Dans les cas difficiles, une des parties en rondes peut faire entendre, simultanment avec les syncops,
blanche dans la mme mesure:
EXEMPLE MONTRANT EN MEME TEMPS L'EMPLOI D'AC C ORDS DISSONANTS.
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4"_ Les autres rgles do la mme espce a 3 parties restent eu vigueur.
EXERCICES.
Mettre le Chant donn 3 fois chaque partie, syncopes alternes,ce qui donne /3 combinaisons
chaque thme.
EXEMPLES DE QUELQUES C OMBINAISONS.
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CONTREPOINT A 4 PARTIES.
Mlanges.
Il peut y avoir plusieurs mlanges donnant lieu de nombreuses combinaisons-.
Hondas , blanches,
Rondes,
blanches,
Rondes, noires
Rondes, blanches,
noires.
syncopes.
syncopes.
noires
syncopes.
Le dernier rsumant les trois autres.il suffira de s'exercer seulement sur celui-l, en observant les r .
gles suivantes:
1"_Les noires et les blanches combines avec les syncopes permettent frquemment l'emploi de
accords par
mesure.
2"_11 est bien entendu de nouveau que si tes 5'"* et 8 * sont spares par un accord
tes n'existent
pins.
ve
3_ U suffit dans cette espce de deux ou trois noires pour sauver les 5
tefois que lu seconde ne se produise jamais sur ta {"''"noire de la
mesure.
t e s
et les 8
v e s
deux
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5_Les parties doivent entrer autant
(pie possible
successivement. EX:
J_
h
* ;
* r
-
-
EXERCICES.
Mettre le Chant donn une fois a chaque partie, en alternant les valeurs,ce qui donne les 4
suivantes pour chaque thme:
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3"
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-noires
-noues-
blonohefr
-bianob.os
rondos
blanohos
rondes
rondos
SynOOpOS-
rondes
Bynoope3-
noiros
ayneopes-
noiros
H. a C'- -J0404.
combinaisons
54
EXEMPLE
D'UNE
COMBINAISON.
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EXEMPLE COMPLET D'UN CONTREPOINT DE CETTE
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CONTREPOINT
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A 4 PARTIES.
l _ Toutes les rgles tablies prcdemment ainsi que celles de l'espce similaire a 3 parties suffisent pour
la prsente espce.
u
bon.
y a an moins
deux
parties
fleuries.
o-
deux parties en mouvement peuvent se rencontrer en dissonance, la condition que toutes deux procdent par degrs conjoint*.
EXERC1CES.
Four le Contrepoint fleuri dans une et dans deux parties, mettre le Chaut donn trois fois chaque partie, valeurs alternes,ce qui donne / 2 combinaisons
Pour le Contrepoint fleuri dans trois parties, mettre le Chant donn une fois seulement chaque partie,
ce qui donue quatre
combinaisons
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19(l ) Leiilno d'une piirlfo eu Caiilrepoint fleuri, dans toule mesure autre qua la I peut se Taire sur l'unisson en valeur de noire, si cette partie
mmnthafemeut -par un saut d'W*.
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L'lve, doit s'exercer longtemps sur ees diffrentes espces de Contrepoint fleuri -i p a r t i e s , n o t a m ment sur la dernire,oh
polyphoidque
plissement
de lu main
et ne peut
mieux
prparer
la puret,
travail
l'tude
la belle ligne
ne peut
de la Fugue.
servir
mlodique
davantage
et l ' i n
lassou-
appesantir.
Mlanges.
Divers mlanges donnant lieu a uu trs grand nombre de combinaisons peuvent se pratiquer avec le Contrepoint fleuri.
R o n d e s , fleuri,
Bondes,
fleuri
Rondes
.fleuri,
blanches,noires.
,
blanches,syncopes.
noires,
syncopes.
L'lve peut s'exercer sui' ces diffrents mlanges qui ne prsentent pas plus de difficults que les p r c dents.
II. a C'. '0404.
e
59
CONTREPOINT A 5 PARTIES.
Note contre note et fleuri.
1_ Les rgles des mmes espces 4 parties restent en vigueur. Y ajouter seulement les attnuations suivantes;
2_l)ans l'espce en rondes, une note peut tre rpte deux fois, c'est--dire entendue trais Jais de mite.
3_U suffit de deux ou trois noires,on de valeurs quivalentes, pour sauver les 5 el les W,
condition
le!,
|K
ou la seconde 8 n'arrive
sont tolrs
de la
mesure.
partout,}'
5 _Happelons qu'on peut faire des rondes dans le Contrepoint fleuri,niais qu'autant que possible on n'en
doit pas faire plus de deux de suite dans la mme partie.
n
<i _ll est bien entendu que les diverses attnuations concernant l'espce fleurie,et motives par l'augmentation du nombre des parties,ne sont valables qu'au fur et a mesure que ce nombre est atteint par suiu
te de l'entre successive
de
celles-ci.
applicable
a 6,7
au Contrepoint
parties.
EXERCICES.
Dans tous les Contrepoints a 5, fi,7 et 8 parties,mettre le Chant donn une fois a la basse, une l'ois au
milieu et une fois la partie suprieure.
Deux espces seulement sont usites: Rondes dans toutes les parties et fleuri dans toutes les parties,except celle qui contient le Chant donn.
EXEMPLE COMPLET,NOTE
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CONTREPOINT A 6 P A R T I E S .
Note contre note et fleuri.
i Mmes rgles qu' 5 parties. Y ajouter seulement ee qui suit:
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2a
Par
mouvement
contraire,
les 8
les deux
T B S
e t les 5
t e s
ou faibles
entre tou-
extrmes.
est diminue,
sont permises.
4"_ L' unisson est permis quand il arrive par mouvement contraire ou oblique.
5 _ Les 5
ll
, , ; s
e l les H ' directes entre les deux parties exti'mes restent soumises aux rgles prcdentes.
v,
Entre les autres parties,elles sont permises sur tous les degrs, par mouvement conjoint ou disjoint.
EXEMPLE
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EXEMPLE COMPLET
CONTREPOINT
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FLEURI
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XL.
IrT
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-O-
o-
(l) Ileijli'cG d'une, partir en COiitr.i'iioiul fleuri,dans toute mesure autre que la J ",peut se pratiquer eu croisement et eu valeur de noire, si cette partie
immdiate muni par ati saut ri'8'' .
H. il Cl. 2 0 4 0 4 .
BP
pncdt
64
CONTREPOINT A 7 ET A 8 PARTIES.
Note contre note et fleuri.
t_ Les rgles sont les mmes qu' 6 parties, l'exception de ee qui suit:
2 _ L e s 5 . e l 8 \ p a r mouvement contraire sont tolres entre
l
es
toutes
e s
les
parties-
3__La 'Mireete est tolre dans les deux parties extrmes quand la partie suprieure procde par degrs
conjoints et que l'harmonie p-epose sur un des bons degrs.
4"_ L' HVdlrecte est tolre, en montant et e)i descendant
l'accord de la tonique.
EX:
6_Lea changements de position ou d'tat de l'accord dtruisent les fautes de '^et d ' 8 \ s i elles sont spares par une
mesure.
ts
/"Entre les deux parties les plus graves seulement on peut aller
du l'H ' ' h l'unisson
et rciproquement:
*)'
jj
1 1
H - * C'. 2 0 4 0 4 .
e
sensible;
1=
trepoiut
sautillant ut ne perde du la yravit du style qui doit caractriser ce genre de composition.
JO'l L'intervalle de fi maj. est tolr.
t r L O n ne devra.bien entendu,user de toutes les licences ci-dessus signales qu'avec la plus grande sobrit
possible.
lB
CONTREPOINT
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C D . IEES
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C. D.
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H. Si R'f 2 0 4 0 4 .
66
CONTREPOINT A 7 PARTIES FLEURI - E X E M P L E
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C O N T R E P O I N T A 8 P A R T I E S N O T E C O N T R E NOTE - E X E M P L E
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CONTREPOINT A 8 PARTIES FLEURI - E X E M P L E COMPLET.
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R E M A R Q U E S U R L E S V A L E U R S C H O I S I E S E T A C H O I S I R P O U R L E S T H M E S DES C H A N T S DONNES.
Si jusqu'ici j'ai fait choix de la valeur de rondes pour tablir les thmes des Chants donns, c'est que cette
valeur se prle plus qu'aucune autre la ralisation des combinaisons varies que prsentent les diverses esp_
ces de Contrepoint que nous avons tudies jusqu'ici. Ce n'est pas dire qu'on ne puisse s ' e x e r c e r sur des
Chants donns composs d'autres
valeurs,
par exemple celle de ronde pointe (mesure ^ ) ou celle de deux
rondes (mesure
L ' l v e ne peut que profiter en reprenant quelques uns des Contrepoints prcdents, et en s'y exereanUaus
la forme du Contrepoint fleuri,avee ces nouvelles valeurs, dont nous allons du reste nous servir exclusivement
pour le Contrepoint deux c h u r s .
H.&
C'.* 2 0 4 0 4 .
69
t e
On voit que, tout en conservant le style svre du Contrepoint que nous avons pratiqu jusqu'ici, il y a
un pas en avant vers l'mancipation et vers l'art moderne, pas que la Fugue nous aidera
franchir
tont--fait.
L'lve doit s'exercer assez longtemps sur cette espce de Contrepoint; elle lui offrira un intrt qui
attachera beaucoup son esprit et qui contribuera la fois l'assouplissement de sa main et l'lvation
de son style.
EXEMPLES.
C O N T R E P O I N T A 2 CHOEURS.
-G-
i CHOEmt.
er
M-
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1 CHCEUR.
A
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W>La rptition de lii Manche s'explique ici, tant le dbut d'un fragment nouveau.
H . & C'.E
20404.
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c a r a c t r e
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C o n t r e p o i n t ,
c o n v i e n t
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d o n n e r ,
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p r e s q u e
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p a r t i e s
t o u j o u r s
q u e l q u e s
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m a t r e s
d t r i m e n t
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l ' o n t
p u r e t
f a i t - m a i s
d e
l ' e f f e t
n ' e n
e s t
p a s
r c r i t u r e .
EXERCICES.
S ' e x e r c e r
s a n s
C h a u t
a v e c
d o n n ,
d e s
C h a n t s
c ' e s t - - d i r e
d o n n s
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d ' a b o r d ,
c o m p o s a n t
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p a r t i e s .
P A R T I E .
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b a s s e
c h a c u n
d e s
d e u x
c h o e u r s , e t
e n s u i t e
73
2! PARTIE
IMITATIONS.
On appelle Imitation
l'autre,
consquent.
Antcdent.
1
Cosquunt.
9-
-s-
L e consquent
son tour.
partie libre.
AutcttiiiiL.
Consquent An t e d e n t . _
partie libre.
^a
Consequent.
Antcdent
partie libre.
Consquent..
p a
semblables ceux
de la partie qui a p r o p o s , c'est--dire quand on rpond par exemple une 3 " majeure par une 3
une 2
d e
d e
d e
d e
c e
majeure,
majeure, e t c . .
deux
Churs.
H.& Ci? 2 0 4 0 4 .
74
\ 1 . I M I T A T I O N PAR M O U V E M E N T S E M B L A B L E , A 2 P A R T I E S .
Cette imitation peut se faire l'unisson, tous les intervalles suprieurs et infrieurs, et i 1*
EXEMPLES.
A L'UHISSOH.
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A LA 3 Sl'PERIRl'RE.
A LA 3 ' INFERIEURE.
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H. r.'. 20404
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75
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A LA 4 F INFRIEURE,
A LA 5 :' SUPRIEURE.
A LA 5*. INFRIEURE.
A LA 6'." SUPRIEURE.
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A LAt .*INFERIEURE.
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A LA V. SUPRIEURE.
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A LA 7 INFRIEURE.
1/8
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CT"
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76
EXERCICES.
Paire une Imitation l'unisson, une chaque intervalle suprieur et infrieur de la gamme,et une l*8 .
Y e
3?-IMITATION
PAR M O U V E M E N T C O N T R A I R E , A 2
ou irrgulire,
PARTIES.
par rapport a Y
antcdent:
CONTRAIRE.
1E
1r
h u,n
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EXEMPLE.
r if rrmr
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--
-o-
--
-e-
EXEMPLE.
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J9-
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J
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GAMME POUR IMITATION IR R E G U L I E R E PAR M O U V E M E N T C O N T R A I R E , S E R V A N T A U X D E U X M O D E S .
^ ton.
H.& C'. 2 0 4 0 4
77
EXEMPLES.
to
p'
; *.
aA
LJ
A U T R E GAMME P O U R LA MEME I M I T A T I O N , S E R V A N T E G A L E M E N T A U X D E U X M O D E S .
Ion.
-o-
-o-
-o
I ton.
EXEMPLES.
id - ?
2
.ton.
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p fj
5=p
-H-
-p.
EXEHCICES.
A partir d'ici jusqu' la fin des imitations deux parties, il suffira que l'lve fasse w t exemple de chaque e s p c e , afin de savoir en quoi consiste ce travail, qui est plutt un travail de patience et de combinaisons qu'un travail purement musical. Dans certaines compositions on peut pourtant trouver l'utilisation
heureuse de c e s r e s s o u r c e s , s i elles sont employes
discrtement
et mises
au service
de
thmes
saillants
et
caractristiques.
31 . I M I T A T I O N PAR M O U V E M E N T C O N T R A I R E R T R O G R A D E , A 2 P A R T I E S .
Tout ce qui prcde s'applique cette imitation, qui peut se f a i r e , s o i t mesure par mesure,
ao\lpriode par priode.
On imite la phrase ou le fragment de phrase en commenant par la dernire note et
en rtrogradant jusqu' la premire par mouvement contraire. L e s exemples suivants en feront comprendre
clairement le mcanisme.
"'Dans as travaux d'imitations, ou peut quelquefois faire dpasser aux voix, dans une limite modre,
H.& C'. 2 0 4 0 4
E
78
E X E M P L E D ' U N E I M I T A T I O N R E G U L I E R E PAR M O U V E M E N T
.e<2) ^ -
C O N T R A I R E R E T R O G R A D E , MESURE PAR M E S U R E .
-(3)
-e<2)
E X E M P L E DE LA MEME I M I T A T I O N I R R E G U L I E R E .
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E X E M P L E DE LA MEME I M I T A T I O N I R R E G U L I E R E .
+
3
On remarquera que ce qui prcde ne concerne que l'imitation par mouvement contraire
rtrograde;ceL
le par mouvement semblable
rtrograde est moins difficile traiter et peut se pratiquer avec tous les intervaL
les; nous en voyons ci-dessous un seul exemple, suffisant du reste pour en montrer la contexture l'lve.
E X E M P L E D'UNE I M I T A T I O N I R R E G U L I E R E PAR M O U V E M E N T S E M B L A B L E R T R O G R A D E , M E S U R E PAR MESURE.
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(5)
Faire, comme il v i e n t d'tre indiqu, un exemple de chaque e s p c e d'imitation par mouvement contraire rtrograde. Quant celles par mouvement semblable
rtrograde, l'lve peut galement s'y exercer,
bien que prsentant une difficult moindre.
4 9 - I N H T A T I O N PAR
AUGMENTATION.
Cette imitation se fait en augmentant la valeur de chacune des notes de la partie qui a p r o p o s .
j2_
EXEMPLE.
M
H.S C ? 2 0 4 0 4 .
l
79
5? - I M I T A T I O N PAR
DIMINUTION.
Cette imitation se fait en diminuant la valeur de chacune des notes de la partie qui a propos.
EXEMPLE.
Consquent.
-0-11)
F f f
1R
rH
Antcdent.
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n
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Antcdent.
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1
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Consquent.
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m r i ru
6?-IMITATION
PAR
r r
li
CONTRETEMPS.
Cette imitation e s t celle o le consquent rpond aux valeurs accusant des temps forts ou des p a r t i e s
fortes de t e m p s , par des valeurs accusant les temps faibles ou les parties faibles de temps, etrciproquement.
EXEMPLE.
m
l9-
m
p
7 ? _ IMITATION
INTERROMPUE.
Dans cette imitation, on interrompt toutes valeurs de l'antcdent par des silences de mme dure.
EXEMPLE.
-p.
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f-
f-
m
p
H. S C'y 2 0 4 0 * .
JJ
80
89 _ I M I T A T I OK P R I O D I Q U E .
son tour.
Voir l'exemple que j'ai donn plus haut, page 7 3 , auquel on peut ajouter les deux e x e m p l e s suivants
de Cherubini:
f~ f
-p-
p-
r _rf '
-o-
0-
#1
(IL
-1
P P
^-IMITATION
CANONIQUE.
interruption
jusqu' la
C o d a , et mme se continuant l'infini par une combinaison permettant de revenir toujours de la fin au commencement. On a appel ces sortes d'imitations du nom gnral de:
L'imitation canonique est finie,
Canons.
lorsqu'elle peut
recommencer sans s'arrter jamais. L e s imitations tous les intervalles, donns comme exemples au c o m mencement de cette seconde partie, sont en ralit des imitations canoniques finies.
infinie.
rrcTif
p-S-p-
EXERCICES.
Faire un exemple de chacune des imitations dont il vient d'tre parl: par augmentation,
nution,
par contretemps,interrompue,priodique,
canonique
par
dimi-
infinie.
Si cela est ncessaire, l'lve pourra augmenter le nombre des e x e r c i c e s indiqus ici jusqu' ce que sa
main suit devenue souple et habile dans le maniement de ces diverses combinaisons.
Il y a peul-i-lre ici
uni.- pi'til.'
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M:
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r-t*
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1? - A 3 P A R T I E S , D O N T D E U X EN I M I T A T I O N SUR UN C H A N T D O N N .
EXEMPLES.
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4B|
''Il n'y a pas d'inconvnient a commencer ces imitations sur le premier tflmps; nanmoins, le debui par uti silence est presque toujours prfrable.
Nous li> faisons ici pour donner l'lve des exemples de tout ce qui psi possible.
H.& C'. 2 0 4 0 4 .
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311
I
(.....^2-
p-
1 >
-P-
EXERCICES.
Faire une imitation l'unisson, une chaque intervalle suprieur et infrieur, et une l'S^en se servant,
comme nous l'avons l'ait dans les quatre exemples prcdents, des deux Chants
d'Azzopardi.
fll Voici un fxetnuli' , pour prolotiger l'imitatimi le plus loin possible, la rptition di; h note qui torma relard est d'un cxeelleiil el'fel, el
purl'iiilemenl permise.
H.& C'.e 2 0 4 0 4 .
83
2 ? - A 3 P A R T I E S , A V E C I M I T A T I O N C A N O N I Q U E DANS LES 3 P A R T I E S .
EXEMPLES.
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-p-H
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u_i_ J
-1
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'-J
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4 PARTIES,DONT
D E U X EN I M I T A T I O N E T U N E AD L I B I T U M S U R UN C H A N T D O N N .
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P ^MriI I IJ
-Jej
-Bi
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QuHtid on peul.co.mmp nous le faisons ici, dernier k !n partie ad libitum, un certain intrt iniilatif, mme IV arment ire, l'ensemble ne peut qu'y
guguer en unit el eu style.
H.a C'.e 2 0 4 0 4 .
84
4? - A 4 P A R T I E S , D O N T T R O I S EN I M I T A T I O N S U R UN C H A N T DONN.
EXEMPLES.
J
J j J j i
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^*^
Jn
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85
ta
m
m
6 ? _ A 5 , 6 , 7 ET 8 PARTIES, s o i t avec toutes les parties en imitations, soit en y mlangeant des parties
ad libitum, avec
ou sans
Chant
donn.
EXERCICES.
L'lve s'exercera sur les cinq e s p c e s p r c d e n t e s ; il devra faire plusieurs exemples de chacune d'elles
jusqu' ce que ce travail lui soit devenu familier et facile.
EXEMPLE DE CHERUBIN!
montrant un morceau rgulier 8 parties et 2 churs,
compos en imitation inverse contraire.
THEME.
l* CHCeurt
r
BE
-e-
R p o n s e inverse e o n f r a i r e .
2^ CHUR.
H.Si C'.e 2 0 4 0 4 .
86
nnleur a laissp it'i 11110 petite negligence de realisation (deux 8 * ) qu'il est da resle facile de corrigur
en modifianl I'M to et le Tenor comme il suit:
V
H.&ci 20404.
e
87
.&'. 2 0 4 0 4 .
88
J
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JB
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r r r r r
R E M A R Q U E S U R L ' E M P L O I DU G E N R E
-jet
Hei
-ei
CHROMATIQUE.
On remarquent pour la premire fois dans ce morceau l'emploi du genre chromatique, dont on fera un tu
sage assez frquent dans la Fugue, et dont il sera parl en temps opportun. L'lve peut s'exercer la
composition d'un Contrepoint de cette espce, en se servant des gammes par mouvement contraire ayant la
correspondance exacte des demi-tons. (Yoir celles qui ont servi predemmenl pour les Imitai ions par mouvement contraire.)
F I N D E L A '2 . P A R T I E .
e
ci."
2 0 4 0 4 .
89
PARTIE
V8
i e
e
Des rgles spciales seront donnes pour chaque espce, mais il convient de prsenter les observations gnrales suivantes:
Les diffrentes parties d'un Contrepoint double, triple ou quadruple, doivent, autant par les valeurs des notes que
par le contour mlodique, se distinguer le plus possible les unes des autres, de manire que, l'auditionj'oreille les peroive et les reconnaisse facilement.
Le style est celui du Contrepoint fleuri;
comme dans ce dernier Contrepoint, les parties doivent entrer successivement.
Les croisements ne doivent tre pratiqus qu'avec une grande sobrit et-non sans raison, parce qu'ils ne produisent
au renversement aucun changement,soit dans les intervalles,soit dans la disposition respective des parties.
Dans les Contrepoints autres que ceux l'8 *,il est quelquefois ncessaire d'altrer les intervalles en les renversant.
v
Dans certaines espces de ces Contrepoints,non les meilleures, on ne peut viter l'ange des dissonances au temps faible.
Le mouvement diatonique, exclusivement adopt jusqu'ici, devra toujours, de beaucoup,tre prfr pour les
tudes qui vont suivre; il donne de la gravit et de la noblesse au style. Cependant, on pourra se servir, avec
rserve, du mouvement chromatique, dont on fera bientt un usage assez frquent dans la Fugue. C'est un acheminement.
Lorsqu'on usera du genre chromatique,
ou lorsqu'il y aura retard, la 5 diminue et
son renversement la 4 augmente pourront
tre employs sans prparation.par degrs conjoints,et prsents comme il suit;
-e-
t e
t B
RENVERSEMENT.
&
Les rangs de chiffres seront tablis pour chaque espce, afin que l'lve se rende compte immdiatement des intervalles qui seront obtenus par le renversement, et puisse ainsi viter facilement les incorrections.
Un assez grand nombre de ces Contrepoints donne des rsultats peu satisfaisants
pour l'oreille;
il est
souvent prfrable
de b.-s viter; ceux l ' 8 ' , la 10" et la 1~2*, sont les seuls vraiment bons et presqu'exclusivement usits.
Je montrerai cependant les autres avec la manire de les pratiquer, l'lve ne devant rien ignorer de ce qui
constitue la technique de son art.
v
On pourrait faire les exercices de ces Contrepoints sur des Chants imposs, en rondes ou autres valeurs, mais
il me parait prfrable que l'lve compose lui-mme
le thme sur lequel il tablira ensidte, te Contrepoint.
Je ne donnerai donc pas de Chants donns spciaux.
Certains auteurs indiquent des combinaisons qui ne sont que des transpositions de notes et non des renverseents.Nous
n'attacherons pas d'importance a c e s combinaisons, qui n'offrent aucun intrt rel.
me
H . SE CV
20404.
90
CONTREPOINT DOUBLE
Contrepoint double 1*8.
l _ C e Contrepoint M- compose de di'.ux parties
L'une des deux parties est le thme
La partie suprieure doit pouvoir devenir partie infrieure et vice versa: c'est l ce qui constitue
tnrpaint double, dont l'essence mme e.IL le renversement
des
parties.
le
Con-
2_Pour savoir de quelle manire on peut employer les diffrents intervalles, nous plaons deux rangs dechiffres, de I fi, qui montrent ce qu'ils deviennent au renversement:
3 _ L 8 et l'unisson
doivent tre employs
avec modration, pour
viter la pauvret, mas
leur usage est hou au
dbut et la tenuiuaiS O I I , O I I encore sous forme syncope:
,
1,
S,
3,
4,
5,
6,
7,
8.
8,
7,
6,
5,
4,
3,
S,
1.
TER M I J] ;I ISOLI.
.-*.J..J
RENVERSEMENT.
1
r r ir r ir f
1
te
SYNCOPE.
du
TU
5*
l
tB
RENVERSEMENT
CI'IIISIIIIII'NL.
-f-
EXEMPLE
CDNTREPQINT.
iU'-
.2.
RENVERSEMENT
D'UN CONTREPOINT
DOUBLE A L*8 .
WI
il
-0-
THEME.
RENVERSEMENT.
H..t Cl" 2 0 4 0 4 .
-s-
91
On peut mettre les parties un diapason diffrent sans que pour cela la nouvelle disposition qui va rsulte puiss
ISSE
tre qualifie
de
renversement
(Voir
la
remarque
fate
prcdemment
la
fui
des
observations
gnrales):
qua
En effet,
qu'on dispose )
ce Contrepoint.
AINSI :
l'aspect ne
subit AN RUITE
modification
relle.
ou mme qu'on
le trauspose dans
^^4
un autre ton.
Je ue prsenterai donc l'avenir que les vritables renversements et je ne renouvellerai pas ces observations.
L
vt
Dans l'exemple qui prcde on voit la i ' mesure, le Contrepoint dpasser les bornes de l'8 ,mais pour une
dure trs courte dans ces conditions, cela n'a aucun inconvnient.
a
AUTRE
EXEMPLE.
o
JJOI
4*
RENVERSEMENT,
9^p
jg;
II y a la 7" mesure un passage chromatique parfaitement bon, et que l'lve pourra imiter, avec
dans les exercices qui suivront.
discrtion,
II est bon.de faire remarquer des prsent que c'est spcialement avec cette espce de Contrepoint double
que sont faits les Contresujets
de Fugue, c'estdire les parties accompagnant hai'iuoniquement le sujet, et de
vant se 'prter aux renversements.
On comprendra ds lors l'importance du Contrepoint double l'octave et fu
tilit pour Vlve de fpy exercer
longuement.
DEUX
AUTRES EXEMPLES
DE C ONTREPOINTS
*
RENVERSEMENT.
IT
1K K
'
n.
P
RENVERSEMENT
<>-
1, H
f4|
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. . s.
*=
- P
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- 1
-3
-?7
-P
EXERCICES.
1
F A I R E douze Contrepoints doubles ffi '' et les prsenter,comme dans les exemples, sur trois lignes, avec le ren
versement.
H.& e' 2 0 4 0 4 .
92
Contrepoint double la 9 .
e
f"_Le Contrepoint double la 9* est un des plus ingrats; 1 offre peu de ressources et est trs peu usit. Il
se diffrencie du prcdent en ce que les deux parties qui le composent sont bornes par la 9 au lieu de
l'tre par r8v.
1-
Pour le reste, ce qui a t dit aux observations gnrales et piopos cl Contrepoint double l'H^'est applicable ici, dans la mesure qui peut concerner cette espce.
2_Yoici les sries de chiffres qui doivent servir pour le Contrepoint double la 9 -':
1
1,
2,
5,
4,
5,
6,
7,
8,
9.
9,
8,
7,
6,
5.
4,
3,
2,
1.
r e
t e
<,L
secondu.
lierre.
quarte.
iK'iivtfiin.'.
uct;tv<*.
septime.
six lu.
IR
--
RENVEHSEMENT.
EXEMPLES DE CONTREPOINTS
(2)
DOUBLES A LA 9"
m
m
(1)
RENVERSEMENT
-s-
-rrr'rf
-sm
On voit la 2 " mesure que la 5 ' diminue peut s'employer dans cette espce.
L
tl
a ,
a]0
o
RENVERSEMENT
p ' f f r
.EXEflCiCJS.
Faire quatre Contrepoints doubles la 9* et les prsenter comme on Ta fait prcdemment.
(1) D<ux ((miili's fiilri" li'tnps forts un faibles, spartes par une OU plusieurs uott's, sont permises.
(2) El.'iul dame la ilT-uH xcq>liaiinellt< de ee Contrepoint, le* <1iHHTMH'F^ ne oui plus IL-ITIIKS d'y occuper un temps entier coin me dans 1 Contrepoint
l'Ii'uri; elle* peuvent tre places sur le lemps faible l'I oV'euper qu'un quart de mesure.
H.Si C'I 2 0 4 0 4 .
-
93
Contrepoint double la 10 .
f,
l _Ce. Contrepoint est un des plus usits.La distance qui spare les deux parties ne doit pas dpasser la 10''.
de chiffres applicables au
j 1,
2 ,
5,
4 ,
5 ,
6 ,
7,
8 ,
9 , 10.
Contrepoint double la 10:
* 10,
9 ,
8,
7,
6 ,
5 ,
4 ,
5 ,
S ,
1 .
*>_Sf!w
5'*,
que
B
t
la 4 ,
la 7" et la 9.
dB
2d*i
f r r
g
g
9"
RENVERSEMENT.
=3
9*
tfi
Le dernier exemple montre la ncessit, dont il a t parl dans les observations gnrales,
d'altrer queU
pulois
intervalles au renversement. Ici,l'altration a pour but d'viter le saut dp
augmente.
Ii
EXEMPLES
il.
RENVERSEMENT
DE C ONTREPOINTS
DOUBLES A LA 10".
fffr
1 IT
lt
f M, a .. *
>
o'
,^0
i rF f
r
~ - r -
^4
EXERCICES.
Faire 8 Contrepoints
doubles la 10.'
^ =
RENVERSEMENT.
'1
1_L\nis
u
Contrepoint,d'ailleurs peu usit,la distance qui spare les deux parties n e doit pas dpasser la iV .
2'_Sriis Je chiffres applicables au
(1 , 2 , 3 ,
4,
5,
6,
7,
8,
9 , 10,11.
Contrepoint douille la H :
10, 9,
8,
7,
6,
5,
4 , 3 ,
2 ,
1 .
ce
| ,
imissou.
tierce.
secundo.
qiiiirle.
quiiile.
o.
RENVERSEMENT
uni maie.
IH'IIVUHIie.
dixime.
Il. & i: e 2 0 4 0 4 .
fufavi
octave.
septime.
94
EXEMPLES
i
a
11 ^
DE CONTREPOINTS DOUBLES A LA 11 .
E
= ' f fl r f r
' '1
_|2_:
r LT r 4=F=
r LT f 'f
RENVERSEMENT.
-oIH
EXERCICES.
Faire 4 Contrepoint*
doubles la 11''.
HENVEHSEMENT
-o-
Contrepoint double la 12 .
e
1 " _ L a distance qui spare les deux parties de ce Contrepoint ne doit pas dpasser la 12 '.
L
, 1 ,
2,
3,
4,
5,
6,
7,
8,
9,
10,
11,
12.
12,
11,
10,
9,
8,
7,
6,
5,
4,
3,
2,
1.
9^
4'.
4K
Six il!.
-Q-
O-
9.
9.
11".
&. -r-
RENVERSEMENT
EXEMPLES
DE CONTREPOINTS DOUBLES A LA 1 2 .
E
fi
t W
RENVERSEMENT
?2
EXERCICES.
Faire 8 Contrepoints
doubles la 12 .
E
RENVERSEMENT
Contrepoint double la 13 .
e
i_Ce Contrepoint, beaucoup moins usit que celui l'8 , la 10*'ou la 12 ,offre cependant quelques ressources.
2"_Voici les sries de chiffres
( -1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 1 0 , 1 1 , 1 2 , 1 3 .
dont on se sert pour l'tablir;
U3, 1 3 , 1 1 , 1 0 , 9 , 8 , 7 , 6 , 5 , 4 , 3 , 2 , 1 .
:-J_0ii voit que deux sixtes de suite donnent deux 8 " au renversement; on ne peut donc les employer.
La 7'' ne pouvant tre rsolue,ne doit tre employe que comme note de passage ou broderie.
Voici comment on peut pratiquer les autres intervalles, dont la rsolution aura lien ncessairement sur la 6' '
l'fi"' on l'unisson.
g ce
ve
VL
mm
RG x
rT
- * &
RENVERSEMENT.
EXEMPLES
-t->-
DE C O N T R E P O I N T S
DOUBLES
A LA
13 .
e
Hil
1 ^ 1-p-
RENVERSEMENT-
-19-
EXERCICES,
-#-
Faire 4 Contrepoints
RENVERSEMENT.
de celte e s p c e .
Contrepoint double la 1 4 .
e
1,1
tBS
70
3'
L
RENVERSEMENT.
H. & C
1 H
20404.
96
EXEMPLES
V-j
Ir
\\H
tUrt.
DE
CONTREPOINTS DOUBLES A LA
.. r r 1r ,
J
\f
14 .
e
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_ _
r r r ' r j r ir r if H T r r r
RENVERSEME NT
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9=N
XL
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RENVERSEMENT,
*>:.1
-o
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rrr
-p
EXERCICES.
Faire 2 Contrepoints de cette espce.
Contrepoint double la 15 .
e
Ce Contrepoint n'est autre que te Contrepoint double F 8 ; les rgles sont les mmes; le seul point qui les
diffrencie consiste en ce que celui-ci peut dpasser les bornes de F 8 et s'tendre jusqu' la t 5 .
Te
ve
EXEMPLE.
RENVERSEMENT
A L'AIGU.
O
THEME
XL
EE
CONTREPOINT.
EXERCICES.
Faire quelques Contrepoints de cette espce, c'est--dire dpassant
H.a
C ? 204041
IW.
1
1
97
CONTREPOINT T R I P L E ET QUADRUPLE.
Ce Contrepoint est trois et quatre parties; le plus usit est celui F8 ,ceux la 10 et la t*2 n'offrent-gure,
comme ou le verra, que des combinaisons factices, rsultat de l'adjonction de 3
des Contrepoints doubles.
ve
c e s
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CI).
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SANS CHANT
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PARTIES
J II
-gl--J-
cj
J-
On pourrait obtenir encore d'autres renversements partiels,les Parties A, B , C , D restant en place tour de
rle, et les trois autres alternant entre <dles.
Cependant, on ne doit employer que les combinaisons de nature ne pas faire outrepasser les limites des
diffrentes vois.
EXERCICES.
Faire des Contrepoints triples et quadruples P8 , avec et sans Chant donn, jusqu' ce qu'on les fasse avec
facilit.
V,;
H. & C'. 2 0 4 0 4 .
H
101
AUTRE MANIRE DE PRATIQUER LE CONTREPOINT TRIPLE ET QUADRUPLE A L'8\
3^
DE
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Il
Un ne jratiquera que les renverse!uents qui donnent une bar monie co recte.
Faire deux contrepoints doubles l'S\ susceptibles d'tre transforms eu triples et quadruples; faire
la transformation avec quelques manires de prsenter les renversements.
e
H . & C'r
20404
iO
On doit observai' les rgles du Contrepoint double la dixime et employer le mouvement contraire
et oblique; avec un Contrepoint double obtenu de cette manire, on en obtiendra un triple, en renversant
la partie suprieure d'une lO au grave, ou la partie infrieure
TRANSFORMATIONS EN CONTREPOINT
TRIPLE.
Q-
i
Rirtie suprieure
renverse d une 10V
au grave.
Partie infrieure
renverse d'une lO
ou 3 ^ l'aigu.
-pi
_o
o-
_-gr
H.&
C' 2 0 4 0 4
r^-
loa
EXEMPLE
TRANSFORMATIONS
EN CONTREPOINT
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TRANSFORMATION
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EXERCICES.
Faire deux Contrepoints
ples; faire la transformation avec quelques manires de prsenter les renversements 1*8^ ( la t " mesure
suffit comme indication.)
U. S C'. 2 0 4 0 4
oblique- Avec un Contrepoint obtenu de cette manire, ou en obtiendra un triple en ajoutant une tierce
soit au dessous de la partie suprieure, soit au dessus de la partie infrieure et un quadruple en faisant
ces deux oprations simultanment.
EXEMPLE D'UN CONTREPOINT DOUBLE
EN TRIPLE ET EN QUADRUPLE.
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EXERCICES.
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transformation avec quelques manires de prsenter les renversements (la t . mesure suffit comme indication).
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105
Remarques.
J'appelle de nouveau l'attention sur le peu d'intrt rel que prsentent les derniers Contrepoints dont
nous venons de nous occuper, qui ne sont composs que de Contrepoints doubles, auquels on ajoute des 3 .
suprieures ou infrieures, et qui n'offrent, ainsi qu'il a t dit plus haut, que des combinaisons factices,
puisqu'elles ne sont pas toutes susceptibles de vritables renversements. Ces successions ininterrompues de
3 . ne pourraient du reste se supporter longtemps sans amener, avec leur fadeur naturelle, une extrme
fatigue et un grand ennui.
c
es
C BS
Aprs en avoir tudi et mdit consciencieusement les trois premires parties; aprs en avoir fait tous les
exercices indiqus, l'lve doit tre arm pour l'tude si intressante de la Fugue, par laquelle nous allons
continuer et terminer.
Avant d'aborder cet important sujet, je veux montrer,- titre de curiosit, une srie d'exemples du Pre
Martini, qui feront voir l'usage qu'on peut faire en certains cas des diffrents Contrepoints que nous venons
d'tudier dans cette 3? partie.
EXEMPLES.
Contrepoint.
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Thme.
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106
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Partie libre.
Partie libre.
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( 1 ) Ces Contrepoints renferment quelques incorrections qu'on re connatra fiieileaient.Je ne signale mire toules que celle arrive
(tJir inouviiueut direct.
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107
Thme la au dessus.
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Contrepoint la 12 au dessous.
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FIN DE LA 3 ! PARTIE.
H . s C.
20404
109
QUATRIME
PARTIE
. . n m a t m e a
APERU
GNRAL
La Fugue est une composition o tous les lments et les artifices du Contrepoint peuvent et doivent
trouver leur place, en mme temps que d'autres artifices qui lui sont particuliers et qui sont souvent d'une
allure plus libre et plus moderne.
La Fugue n'est point une uvre d'inspiration, bien que l'imagination et l'invention y puissent jouer
un grand rle ; c'est surtout une uvre o l'art de la facture et du dveloppement logique est pouss a son
extrme limite.
Les thmes d'une Fugue doivent tre prsents, combins de toutes les manires possibles et on doit pouvoir
en extraire tout ce qu'ils sont susceptibles de fournir.
Les plus beaux modles de ce genre de composition nous ont t lgus par / . - 5 . Bach. Il y a mis
la fois une ordonnance, une force, im respect de la tonalit et une fantaisie admirables, crue personne n'a
gals depuis.
On ne peut pas dire qu'une symphonie, une sonate, un trio, un quatuor, etc., soient de la Fugue,
mais on peut affirmer que ces uvres en sont les transformations modernes et qu'il y a entre les dveloppements d'une Symphonie et ceux d'une Fugue, beaucoup de parent dans le fond, sinon dans la forme.
Cherubini a dit que tout morceau de musique bien fait devait avoir i sinon le caractre et les formes,
du moins l'esprit d'une Fugue . Cela est vrai. Il ne peut donc y avoir de meilleure tude pour un jeune
compositeur. Il y apprendra prsenter et . dvelopper ses ides avec puissance, souplesse et ingniosit.
Le style svre de la Fugue ne peut taire tort son imagination. S'il sait se mouvoir avec facilit
dans un cercle restreint, que sera-ce lorsqu'il aura le champ libre et que toutes les audaces lui seront
permises?
Ai-je besoin de donner des exemples et de dire que Beethoven, Mozart, Mmdelssohn,
Schumann,
R. Wagner, C. Franck, Brahms, pour ne citer qus des morts, ont t fortement nourris de ces grandes et
solides tudes? Ai-je besoin de dire qu'on le sent dans leurs uvres? Ai-je besoin encore d'ajouter qu'aucun
compositeur ne peut s'attaquer avec succs la symphonie, l'oratorio, la musique de chambre, aux
formes les plus nobles de la musique en un mot, s'il n'est familier avec toutes les ressources du Contrepoint
et de la Fugue?
Ceci dit, je vais tcher de montrer de quels lments se composent les diffrentes parties d'une
Fugue, de les analyser et de dire ce qu'ils doivent tre relativement les uns aux autres.
Voici d'abord leur numration, avec explication sommaire :
l L e Sujet; " La Rponse; 3 Le ou les Contre-Sujets; 4 La Coda; 5 Le Divertissement ou pisode;
6 Le Stretto; 7 La Pdale; 8 Le Nouveau Sujet; 9 Les Parties libres.
1 LE S U J E T
Le Sujet est le thme que choisit le compositeur, avec lequel et autour duquel viendront se combiner
tous les autres lments de la Fugue. Le Sujet doit tre court, caractristique, ne pas moduler hors des tons
voisins et se terminer dans le ton de la tonique ou de la dominante.
410
2 LA
RPONSE
La Rponse n'est autre chose que le Sujet tabli, suivant certaines rgles, dans le ton de la dominante.
La tixation de la Rponse donne souvent lieu des hsitations, des erreurs mme. Plusieurs
versions ou interprtations diffrentes sont quelquefois admissibles. J'essaierai de guider srement l'lve
sur ce point dlicat.
3 LE
CONTRE-SUJET
Le Contre-Sujet est un second thme qui accompagne le Sujet toutes les fois que celui-ci se fait entendre.
// doit tre en Contrepoint double afin de pouvoir se renverser et se placer quelque partie que ce
soit. 11 peut subir parfois de lgres modifications dans l'intrt de la disposition et de la puret de
l'harmonie.
Il est ncessaire, pour obtenir de la varit dans les rythmes, dans les valeurs et dans les contours,
que le Contre-Sujet ait une physionomie toute diffrente de celle du Sujet, sans que pour cela il y ail divergence
dans le style.
Il peut y avoir plusieurs Contre-Sujets; dans ce cas, chacun d'eux doit tre, vis--vis des autres, et aussi
vis--vis du Sujet, en Contrepoint double, afin que tous les renversements soient praticables.
4 LA C O D A
La Coda se compose de quelques noies qui sont parfois ncessaires pour combler le vide qui
existerait entre la dernire note du Sujet et rentre de la Rponse.
Le compositeur se sert souvent du dessin form par ces notes comme lment de dveloppement.
5 LE D I V E R T I S S E M E N T O U
PISODE
Le Divertissement est proprement parler la partie libre de la Fugue. Il sert en relier les diverses
autres parties. Le compositeur choisit son gr Lel lment, tel fragment, tir soit du Sujet, soit du ou des
Contre-Sujets, soit rie la Coda, etc. et le combine avec lui-mme, ou avec d'autres fragments, en forme
'imitathm, tle marches (1), de canons deux ou plusieurs parties, des intervalles quelconques, de Contrepoints doubles, triples ou quadruples.
Le fragment choisi peut tre employ avec ses valeurs ordinaires, ou bien ces valeurs peuvent tre
traites en augmentation, en diminution, ou encore par mouvement contraire, etc.
C'est dans les divertissements que la science, l'ingniosit, la fantaisie peuvent se montrer avec
toutes leurs ressources.
6 LE
STRETTO
Le Stretto est la partie de la Fugue o les artifices les plus intressants viennent peu peu s'accumuler et se serrer, ainsi que l'indique le mot stretto.
On fait entrer d'abord, si on le peut, la Rponse un point quelconque du Sujet (pas trop loign
cependant), et on rapproche toujours cette combinaison jusqu' ce que la Rponse devienne le canon naturel
du Sujet.
On peut faire aussi le Stretto de la Rponse, ainsi que celui des Contre-Sujets.
II faut faire remarquer que beaucoup de Sujets ne comportent pas de Stretto vritable (le canon du
Sujet et de la Rponse) ; dans ce cas, on se contente de faire des entres et de les serrer le plus habilement
possible.
7 LA
PDALE
La Pdale, gnralement place la partie grave, est une note tenue (dominante ou tonique) sur
laquelle se droulent diverses combinaisons : sujet et rponse en stretto, marches harmoniques, imitations,
canons, etc.
Quelquefois une Pdale courte prcde le Stretto, mais la vraie place de la Pdale grave de dominante est
dans le courant du Stretto, vers la fin de la Fugue.
La Pdale de tonique se place gnralement tout la fin; elle est comme le couronnement de
l'difice, mais elle n'est point obligatoire.
Aucune Pdale, du reste, n'est obligatoire dans une Fugue; cela dpend de la contexture, de
l'tendue, de l'allure gnrale de la composition.
Je ne parle pas des Pdales suprieures ou intrieures qui n'ont pas le caractre de celles dont il est
question ici et qui n'ont toujours qu'une dure fort restreinte.
Sur la Pdale, ou est quelque peu affranchi de la rigueur des rgles; nous dirons plus tard dans
quelle mesure.
(1) Les maiches symtriques devront tre employes avec une grande rserve et ne pas aa prolonger, de manire que
la Fugue ait une allure toute diffrente de la leon d'harmonie.
Ill
8 LE N O U V E A U
SUJET
Quand le Sujet ne se prte pas une grande richesse de combinaisons, ou quand on veut augmenter
cette richesse, on introduit quelquefois, un peu avant le Stretto, un nouveau Sujet pouvant se faire entendre
avec le premier, ayant lui-mme des allures toutes diffrentes de celui-ci, ayant aussi son Contre-Sujet et
se prtant des dveloppements intressants pouvant se combiner avec les lments du premier Sujet et
du premier Contre-Sujet.
On obtient ainsi une varit trs grande dans l'unit.
9 L E S P A R T I E S LIBRES
On appelle, parties libres, celles qui ne sont extraites d'aucun des lments principaux de la Fugue, et
dont le r6le se borne complter et enrichir l'harmonie.
R E M A R Q U E S D I V E R S E S ; HARMONIE U S I T E
Avant de parler plus en dtail de chacun des lments dont je viens de faire une analyse sommaire,
je vais donner le plan gnral d'une Fugue ordinaire 4 parties et un Contre-Sujet.
Je n'ai pas la prtention de fixer d'une manire absolue la forme de la Fugue; elle ne peut l'tre
rigoureusement. Il y a cependant certains points essentiels sur lesquels il est indispensable d'attirer
l'attention et qui sont le fond mme de ce genre de composition. Ce sont ces points que je vais indiquer
spcialement.
J'ajoute que le style vocal, tant le plus difficile traiter, sera adopt exclusivement pour l'tude et le
travail de la Fugue.
Le style instrumental offre, en effet, plus de facilit, l'tendue de chaque partie tant presque
illimite, tout au moins l'aigu, et le choix des intervalles n'tant, pour ainsi dire, restreint que par le
got. Le style vocal est donc plus propre amener la souplesse, la correction, la sobrit, l'lgance et la
puret.
Si je choisis la Fugue 4 parties et un Contre-Sujet pour tablir un plan gnral, c'est qu'elle
reprsente le type le plus communment usit.
Toutes modifications ncessaires seront indiques plus tard selon leur opportunit.
Je dois dire aussi que l'harmonie usLe dans la Fugue, mme rigoureuse, est moins restreinte que
celle du Contrepoint. Elle a une libert relative d'allures, que justifie le genre chromatique dont on fait
un usage frquent, et la contexture mme de certains sujets; par exemple :
L'accord de 5 diminue et ses renversements, l'accord de 7 diminue et ses renversements, peuvent
se pratiquer sans prparation.
L'accord de 7 dominante et ses renversements, l'exception du 2% peuvent aussi se pratiquer avec
prparation de la 7 , ou de la fondamentale (mais prfrablement de la 7 ).
Quant aux autres accords, on n'en doit faire usage qu'avec prparation de la dissonance, sauf toujours
pour le 2 renversement, qui reste proscrit s'il contient une note formant quarte juste avec la basse.
l
m
Entre la 2" et la 3 entre, ou peut faire un trs court pisode, sorte de Coda amenant de nouveau
le Sujet; mais je crois prfrable, dans la plupart des cas, de faire les 4 entres successives sans aucune
interruption.
L'Exposition a une trs grande importance; elle installe fortement les thmes; elle dtermine le
caractre, le rythme el l'allure gnrale de la Fugue.
^
Beaucoup de matres font une Conir'Exposition spare le l'Exposition par un Divertissement. Cette
Gontr'Exposition commence alors par la Rponse suivie du Sujet, dans deux parties diffrentes o ces
lments n'ont, pas t encore entendus. Le Contre-Sujet accompagne toujours le Sujet ou la Bponse. Mais le
plus souvent il est prfrable de ne pas faire de Gontr'Exposition, afin d'viter la monotonie.
Aprs cette- premire partie de la Fugue, qu'il y ait Gontr'Exposition ou non, un Divertissement assez
dvelopp est indispensable pour amener le Sujet dans le mode majeur ou mineur relatif, lequel est suivi de sa
Rponse; ensuite il faut produire et sparer par des Divertissements toujours de plus en plus intressants
le Sujet dans les deux autres tons relatifs,
Si l'on introduit un Nouveau Sujet, c'est dans un de ces deux tons relatifs qu'il convient de le
prsenter; le nouveau sujet est alors substitu l'ancien et devra pouvoir se combiner plus tard avec lui.
Peu peu de nouveaux pisodes, faits avec des lments toujours divers, amnent un repos sur la
dominante, pouvant lui-mme tre prcd d'une courte Pdale. (Ce repos, du reste, ainsi que la Pdale, est
facultatif.)
Ici se place le Stretto, qui peut se pratiquer de diverses manires ;
Au lieu de faire de suite le canon naturel du sujet et de la rponse, qui existe presque toujours dans
la pense de l'auteur du sujet (nous avons dit pourtant que beaucoup de sujets n'en comportaient pas),
on peut rserver cette combinaison pour plus tard el imaginer pour le dbut du stretto des entres de la
rponse un certain point du sujet et rciproquement, en ayant soin cependant d'viter f/ue le dbut du
Stretto ne ressembla une nouvelle exposition, c'est--dire d'viter que les entres soient trop loignes les unes
des autres, et qu'il y ait interruption du sujet avant l'entre de la rponse et rciproquement.
B
= a
Pour justifier le mot Stretto, on doit, si le sujet s'y prte, rpter ce procd, en rapprochant de plus
en plus les entres el en les sparant par de courts pisodes, prsentant toujours eux-mmes un intrt
plus vit'.
Le Contre-Sujet peut, comme le Sujet, tre trait en Stretto.
Les pisodes ou divertissements faisant partie du Stretto doivent tre de plus en plus vivants,
chaleureux, serrs.
L, le Sujet en augmentation, en diminution, par mouvement contraire, etc., peut tre combin avec le
sujet en valeurs naturelles ou avec le Contre-Sujet. L aussi, si l'on a introduit un nouveau sujet, il faut
s'efforcer de pratiquer toutes les combinaisons dont il est, susceptible, avec les lments primordiaux de
la fugue; mais tout cela sans longueurs inutiles et sans monotonie.
Arrive alors la Pdale, sur laquelle se peuvent faire des canons, imitations, etc., tirs des diffrents
thmes qui ont servi composer la Fugue. Cette Pdale est, du reste, comme touLes les Pdales, facultative.
Une certaine libert d'allures, comme nous l'avons dit dj, est admise, surtout dans le Stretto, sur
la Pdale et vers la fin de la Fugue, mais toujours en restant dans le style et dans le caractre des thmes.
La terminaison peut se faire sur une Pdale de tonique ou tout autrement.
a^****Le Stretto ne doit pas occuper plus du tiers environ de la Fugue.
Telles sont les lois gnrales concernant la forme et le dveloppement d'une Fugue. Je le rpte, je
ne les donne pas comme absolues, mais seulement comme pouvant servir guider l'lve dans cette tude
difficile. Ainsi, par exemple, il est trs admissible : de supprimer le Sujet dans un des deux derniers tons
relatifs: d'introduire ds l e dbut une partie libre, non en Contrepoint double, mais susceptible cependant de
se combiner avec le Sujet et de servir de thme des dveloppements; de faire entendre, dans le dernier
ton relatif employ, le Sujet sans tre accompagn de son Contre-Sujet; de modifier lgrement le ContreSujet, si cela est utile pour la bonne conduite d p a r t i e s et la puret de l'harmonie, etc.
Les modulations doivent tre sobres; h aucun cas on ne doit faire entendre le Sujet dans un ton
autre que l'un des tons relatifs.
'
On ne doit pas non plus rpter une combinaison dj entendue.
Je ne parle pas de l'lgance de l'criture; je rappelle seulement qu'il faut viter la lourdeur, et
qu'une partie ne doit jamais se taire si elle n'est destine rentrer d'une faon intressante.
Il est ncessaire, maintenant, de revenir sur les principaux lments dont j'ai parl plus haut, d'en
complter l'analyse, de traiter fond la question de la Rponse, des Contre-Sujets, etc., etc.
Quand j'aurai fourni toutes explications utiles, je donnerai des exemples montrant comment on peut
composer les diffrentes parties d'une Fugue; puis, enfin, des exemples de Fugues entires 2, 3, 4 parties
et plus.
Il est bien entendu que je ne traite ici que de la Fugue d'cole ayant sa forme dtermine et non
des morceaux en style fugue ou des Fugues d'imitation plus ou moins rgulires, lesquels, bien qu'manant
de la Fugue, en sont pour ainsi dire les enfants mancips. Ils forment la transition entre la Fugue d'cole
et la Composition libre.
Le Sujet.
Si le Sujet ne s e porte pas ds le dbut de la tonique la dominante, ou de la dominante la t o n i que; s'il ne commence pas par la dominante et n'offre trace- d'aucune modulation au ton de la dominante,
on dit que la Fugue e s t relle.
Ex:
1.
Ex:
1.
9 "
Jr
p"
^ |r
1 P tf^
Ir*
3.
4.
4 i
l ' a r m e r ir [
5.
ou sur le Sujet,
stretto
en canon de la Rponse
SQUS
qui en sont
dpourvus.
On comprendra facilement que le compositeur qui veut s'affranchir de cette contrainte puisse donner
son Sujet une allure- plus libre, plus d g a g e , plus indpendante, puisque rien ne vient entraver la tournure mlodique qu'il lui plat de choisir. On peut donc dire, sauf nombreuses exceptions,que les plus beaux
sujets, et les plus caractristiques, ne fournissent pas toujours ee s t r e t t o . E x :
HAENDEL.
BACH.
>|J^,Jij|J]T|mJP|J
BACH.
H.8i C'.e 2 0 4 0 4 .
114
CHEEDBINI.
HAYDN.
h[j[^ir
BACH.
'^ i '
BACH.
i - i crr '
l'i-
BACH.
La Rponse.
Nous avons dil que la Rponse n'est autre c h o s e que le Sujet
ton de la
tabli
dans le
dominante.
fugue
relle,
Fugue
tonale,
note pour
note,
dans le ton de
la dominante.
S'il s'agit d'une
Dbut du Sujel.
(Oli.
Rponse.
par la dominante,
par la tonique.
Dbut du Stijei.
et quand
Ex:
Rponse.
# l'i
j
}
(loin.
2? Si le Sujet se p o r t e f r a n c h e m e n t , d s le dbut,
(.
ti! .
REPONSE.
'*
Pou--
' 1
I N
jj
fp
REPONSE.
auxquels sujets on
doit rpondre pa
ds le dbut
rciproquement.
H. a (>* 20404.
.2,
-EN-
de la tonique la d o m i n a n t ou
M5
SUJET.
SUJET.
2fe
les R p o n s e s doivent t r e :
K KPiVSK.
REPONSE.
ti
de
k . B ans
REPONSE.
le courant
SIM ET.
du Sujet,
RPONSE.
SUJET.
RPONSE.
pass.
intervalles,
passager,
REPONSE.
5 Quand le doute peut exister sur la p r s e n c e ou non de modulations dans le courant d'un Sujet,
ou sur le point p r c i s o e l l e s se produisent, on doit donner la prfrence la Rponse qui fournit le
contour le plus naturel.
I ? REMARQUE.
1
mutations.
1,
REMARQUE.
H#ir *Hrr[[[flr
11
| \ " |" T ^ f
La Rponse, e s t :
)R =*
f 1 P 11* |
H.& C 2 0 4 0 * .
[f
['
J
ff
mm
11 faut o b s e r v e r aussi que, en se basant uniquement sur le stretto pour tablir la Rponse,
on pourrait faire fausse route- Supposons en effet, ee qui est p o s s i b l e , que l'lve v o i e le
s t r e t t o de ce Sujet comme e e c i :
P_4
L/E
h r r r r
1'
r rrLJ
rr'r
'
~m
u=
=*=
r r
P m
r.
n=r
1 se trompera s'il fait la Rponse avec cette v e r s i o n , qui n'est pas tonale.
On ne doif donc s'appuyer sur cette 2 ! Remarque qu'avec une certaine rserve.
3. R E M A R Q U E .
Si le Sujet contient de modulations passagres des tons relatifs,la Rponse doit, sur
P r e n o n s les Sujets donns plus baut et cherchons eo les Rponses en analysant notre travail d'aprs
les r g l e s et les remarques c i - d e s s u s .
L e s trois premiers tant des Sujets de fugue
dre rigoureusement.
relle,
Ex;
SUJET.
RKPONSK.
'
STRETTO FOURNI
r'rcrrnr
rrr
PAR LA RPONSE.|
SUJET.
-2?
9-
RKPONSK.
17 J
STRETTO FOURNI
PAR LA REPONSE.j
r ir r
19-
H. S 2 0 4 0 4 .
e
-*-
117
SUJET.
3^
^ J a J j |
RKPONSE.
futuri
S T R E T T O FOURNI
i | p
plLLciXf'r
I
iIJTJTJJJ.Jj-
PAR LA R P O N S E . |
f
L e s cinq suivants prsentent des particularits que j e signalerai au fur et mesure. E x :
SLUET.
t a m a j
rtaff" m i e ;
Ce S u j e t se portant
rfs
dbut
que la dominante; puis rpoudre- en mi toute la suite du Sujet qui est en la.Il
mm
RKPONSE.r^T
J if plu:
On remarquera le passage
j^jp:=
I I I'M la.
^jjjfc
en b.
pupp
I 'en mi.
Voici du reste le Sujet sous ses deux formes diffrentes avec leurs rponses formant s t r e t l o :
\ F O R M E .
2 .
11 6
4$=
mm
[r_fjf F
FORME.-
I.& C'. 2 0 4 0 4 .
e
SUJET.
1
' en r.
en s o i .
'en s o l .
'en ru.
"en s o l .
^'en r.
ele.
en ru.
etc.
: bi^
L Reu soi.
eu ru.
etc.
-s-
Or ces deux versions manquent tout--fait de g r c e ; c'est dans des cas semblables qu'il faut se guider
sur le contour mlodique et faire intervenir le g o t ; nous aurons alors comme Rponse:
m r r ir
RPONS H.
0
RTS.
' en s o l .
- r ir.Ji
el comme s t r e t t o :
f-
3?
'r 'CTif r
en s o l .
| |
* J-
SU*
pi
iti
A"
H S C'P 2 0 4 0 4 .
T i ^
~a
119
'til)la.
SUJET.
4.
vue de la R p o n s e , les modulations tant indiques trs franchement. Voici donc la Rponse et le stretto
qu'elle fournit:
REPONSE.
mm
STETTO.
r en la.
"1
cil un.
m
r"r i*rr
par la t o n i q u e , et qu' partir d e l seconde- n o i e le Sujet est en sol jusqu' la fin, ce quoi il faut rpondre
en r, et ce qui donne la version suivante:
"PS8E. S
4 ^ J ^ N * JlJtJ,Jlii.)i,Jl^j.>lj
mmm
S T R E T T O FOURNI
kmy
PAR LA R P O N S E .
- # -
-1
SUJET
z E :tz
etc.
REPONSE
-"J^
SUJET.
^- ^
v
:^ =
1N
RPONSE.
^ '
etc.
SUJET.
13
120
mm
r;i
St'JET.
RPONSE.
> U
etc.
P p f l *J ^ [ j ^ ^ f C f
SUJET.
REPOXSE.
la Rponse est:
etc.
rz
HKPONSK.
i i
,,,,
ir
ffiyr
t^&r^m
LJ }
s'impose au dbut:
REPONSE
~i~ ~~
SUJET.
RPONSE.
i p : !=: ~~
rzp:
j , La premier
re mesure contient deux mutations
qui s'expliquent facilement:
)[><0 f
P
i i
I etc.
SUJET.
etc.
REPONSE
Je ne suis entr dans aucun dtail pour ces derniers sujets, tant les rponses s'imposent d'elles-mmes.
Je vais maintenant donner plusieurs sujets dont la fixation de la rponse offre certaines difficults:
SUET. 1'
te
Ce Sujet donne
marque; le point prcis o doit commencer la s e c o n d e est discutable; en effet elle peut avoir lieu dans la
quatrime mesure. E x :
p I J - EEf:'' f'
Ip
H . 4 C'. 2 0 4 0 4 .
e
i=
^=
121
Cette deuxime version est admissible, mais ou doit donner la prfrence la premire, dont la tournure est plus l g a n t e , plus franche, plus t o n a l e , plus m l o d i q u e . L a rponse sera d o n e :
1
SUJET.
'
3r
"R
unni
pass.
' ? '.'"
" i);tss.l
1
eu IT7
Il en si k
t lltn^iV
Ce Sujet c o m p o r t e deux
i!i_Mi y.
I'll SI I).
vation; la seconde pourrait la rigueur avoir quatre interprtations diffrentes,ce qui donnerait, partir
de la quatrime mesure:
ou:
'
tr
,
ou:
IV
ou enfin:
. iKij t>-,r
ou la troisime,
plus mlodique. On remarquera aussi en leur faveur que ces deux versions permettent au canon du stretto
de se prolonger plus l o n g t e m p s .
1
r' en mi
SUJET.
-,
en si !>.
Q-
f i f r c r i i ' iff
I T |T "
X'
en nui k
La rponse l o g i q u e , tonale, prolongeant presque jusqu' la fin le canon du stretto est celle-ci:
RPONSE.
' en si k
"
r en
m i \>.
0- t
' en si k
0.
Cependant j e prfre la suivante, dont la tournure- est plus lgante, plus musicale; elle s'explique du
l'est trs bien, car ou peut considrer la deuxime et la troisime mesure du Sujet connue restant en mi
le la \ de la deuxime mesure n'tant en ralit que la broderie
f rir
rf
.rrrrifr^E
H . a C'f 2 0 4 0 4 .
12-2
A propos du mouvement chromatique que renferme la troisime mesure de ce S u j e t , o n observera que:
lorsqu'une mutation se produit un point quelconque du Sujet o se trouve un mouvement chromatique,
on doit rpondre ce mouvement par la repetition
de la mme
note.
Ex:
REPONSE.
SUJET.
SUJET.
miumiiiii.yii
en fa.
- Q \'\, i
i -P
1=T
TFr "-
t-
f-
--
F -
Cependant la s e c o n d e mutation pourrait avoir lieu aprs la troisime note : j X\, m"
de la quatrime mesure, ce qui produirait pour cette mesure:
-^
rares
d'ailleurs,
ne peuvent a.
voir leur rponse conforme aux principes tablis. Je donnerai comme exemple un Sujet de M. G-evaert:
\f
^oni ^
s e
"l
rponse
.i
jj
- g-^...
T Y
fS>
dp
ti9\
P^m
'Tm
~m
, m
j K] 1 p | ^ I LIT * p
.7 . ./L * |
1L
PJ
' p '
ri ]
. ./'" >JT
JfjL 1 f
=C zzfc z ^ :
car, si on fait une mutation dans la premire mesure,on obtient le contour suivant, M1. *z
que le gof et le sens musical doivent rejeter:
9e
'
b ^
'
relle.
EXERCICES.
Chercher les rponses de sujets divers jusqu' ce qu'on soit bien familiaris avec ce genre de travail.'
Wpour i-p- i'M!r<.>!.!<: et lous ceux qui suivront, ou trouver un grand uombre de Sujets de Fugue ;i i n fin du Volume.
- H * Ci/ 2 0 4 0 4 .
11
123
Le
Contre-Sujet.
Il est bon de chercher, dans la construction du Contre-Sujet, ne pas s'loigner du Sujet de plus d'une
8 .'V' <'ela, afin d'viter des croisements frquents, et aussi de permettre toutes dispositions vocales, sans
exception - C e p e n d a n t le contraire se pratique fort souvent en vue d'un contour mlodique plus l g a n t .
Il faut alors arranger habilement_l.escroisements, de manire T a s s e r u x parties i m p o r t a n t e s le relief
qu'elles doivent avoir, ou prendre des dispositions qui vitent ces croisements.
V
Il arrive parfois que te changement de mode entrane une lgre modification du Contre-Sujet.en raison de certains intervalles qu'il est bon d'viter.
Voici des exemples de plusieurs Sujets avec leurs Contre-Sujets et l e s mutations de ceux-ci,
alleu.
Quelques Sujets sont accompagns de^ deux Contre-Sujets:
lorsqu'il
CONTRE-SUJET.
0
i.
SUJET.
SUJET.
2.
f 0
19-*-
CONTRE-SUJET.
M
CONTRE-SUJET.
REPONSE.
Relatif mineur.
CONTRE-SUJET.
rrr
SUJET.
19-=-
r*r
n*
-19-
de la quatrime mesure, mais il est prfrable au point de vue mlodique de fiiire le do t), considra comme emprunt mi mineur.Celte remarque
ni' concerne pus la Rponse, qui se fera ici tout naturellement sans emprunt, et qui serai 3
etc.
D'autres observations du mme genre seront prsentes plus tard propos do changement de mode. Il tait opportun d'appeler l'attention
RIIR l'lve sur ce point dlicat. Il pourra du reste consulter ds a prsent la page 155 o il est trait de cett question.
H.& C'P 2 0 4 0 4
124
mm
SUJET.
z.
CONTRE^UJET
CONTRE-SUJET.
4.
SUJET.
rr r r
[j
r r
SUJET.
Relatif mineur
6 ^
CONTRE-SUJET.
e-=-
SUJET.
CONTRE-SUJET.
a,
te
CONTRE-SUJET.
REPONSE.
if
|_,_JJ
la X
CONTRE-SUJET.
_L
,
CONTRE-SUJET.
REPONSE.
Relatif mineur.
_)
ff~T
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Y [ r rY
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Pif
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CONTRE-SUJET.
s 5
-J
,
|fi
SUJET.
= F 1=r
11
5 =
f = -f
C'. 20404
Ji
1 (
-- i f
125
CONTRESUJET.
SUJET.
7.
REPONSE.
COIHTRKSUJKT.
19
SUJET.
Pi
COITRESUJET.
8.
CONTRESUJET.
3
REPONSE.
Relatif rameur.
CONTRESUJET.
CONTRESUJET.
9.
SUJET.
REPONSE.
irrrr
if
C \ r * F F =
_ 1
CONTRESUJET.
Relatif
rameur.
1
SUJET.
Ife' * r H
1
CONTRESUJET.
fi>
> itf - ,
1
-F'
H.S C'P 2 0 4 0 4 .
J _ J
126
SUJET.
10.
1-
M-|-U_E
1 1
c*M
z F = T =
CONTRE- SUJET.
CONTRE-SUJET.
J -ff
F
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RPONSE.
tl
..
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~T
L 1 1 -1
P ' f
^ r
'
SUJET
11.
Relatif majeur.
CONTRE-SUJET.
SUJEJ.
z
CONTRE-SUJET.
1.
SUJET.
M:
REPONSE.
CONTRE-SUJET.
PEU
Relatif mineur.
CONTRE-SUJET.
te
SUJET.
J
CONTRE-SUJET..
3t
13.
SUJET.
J JJ
H.a
20404.
ftfrprp>t
r
i7
REPONSE.
CONTRE-SUJET.
n r
SUJET.
iV
CONTRE-SUJET.
-p-
14. J
24 CONTRE-SUJET.
{
SUJET.
45.
CONTRE-SUJET.
te
(1)
CONTRE-SUJET.
REPONSE.
p-
Relatif mineur.
o
SUJET.
CONTRE
CONTRE-SUJET.
r r 'r P
1
f f_T_r
SUJET.
15^
16.
frp
4 CONTRE-SUJET.
le
I / CONTRE-SUJET.
e
JQ-T
I ^
fce=*
onlre-SujeL donne ici l'exemple d'un renversement de l'accord de 7? dominante dont la fondamentale seulement est prpare.
H.& C'? 2 0 4 0 4 .
1-28
Solon le nombre d p a r t i e s employes on selon l'harmonisation que l'on en voudrait faire, il pourrait
revtir les formes suivantes:
i : FRAGMENT
L
A propos du sujet 5 employ en majeur, il faut faire remarquer que le Contre-Sujet devrait subir une
modification la fin de la premire mesure s'il tait plac la b a s s e , cause de la 4
l c
j u s t e qui en rsul-
terait. Mais s'il est plac dans une partie intermdiaire,,!! n'est nullement ncessaire de le modifier. Ex:
SUJET.
CONTB-SUJBT.
LIBRE.
IR
SUJET.
ce qui est gauche harmoniqtiement et mlodlquement. Il suffit de modifier ainsi le Contre-Sujet pour en
transformer heureusement le contour mlodique et la tessiture harmonique:
BEE
m
EXERCICES.
Chercher les Contre-Sujets de sujets divers jusqu' ce que la main soit bien assouplie ce travail.
NOTA. L ' l v e , avant d'tablir les Contre-Sujets au relatif, doit consulter ici ce- qui est dit plus loin,
p a g e 1 5 5 , sur les modifications
quepeut
ncessiter
le changement
H . 1 C? 2 0 4 0 4 .
de mode
dans
certains
sujets.
129
La
Coda.
E. principe, l'entre de la Rponse, doit avoir lien la terminaison mme du sujet; m a i s , lorsque
eette terminaison ne permet pas l'entre immdiate
de quelques notes le Sujet, de manire amener cette entre d'une faon naturelle.
La prolongation du Sujet, ainsi prsente, prend le nom de
Coda.
Cette Coda petit servir, soit dans son ensemble, soit mme par fragments, former des lments
de dveloppement pour les divertissements.
Dans ce but,il est bon de lui donner une physionomie
diffrente
Sujet.
E X E M P L E S DE S U J E T S A U X Q U E L S IL E S T N E C E S S A I R E D ' A J O U T E R UNE C O D A .
SIM ET.
CODA.
"
"I
m
REPONSE.
SIM ET.
CODA,
1
HEPONSE
-CL
J L
RPONSE
SUJET.
CODA.
U.& C'. 2 0 4 0 4 .
e
130
E X E M P L E S DE S U J E T S A U X Q U E L S LA C ODA E S T I N U T I L E ,
LA R P O N S E P O U V A N T ENTRER SUR LA T E R M I N A I S O N DU S U J E T .
REPONSE.
SUJET..
P-
SUJET..
REPONSE.
Cfr_j
A certains Sujets permettant de faire l'entre immdiate de la R p o n s e , on peut cependant ajouter
l
une Coda, soit pour viter la crudit de certains intervalles t e l s que la 5 . , soit pour avoir une d i s p o
sition vocale plus heureuse. Dans ee cas, l'une ou l'autre combinaison, avec ou sans C o d a , s o n t admissibles.
I I , ,
=|
IR
||M>|
SUJET.
V
frJc_L
L _
T rf
Pr r r
-11
irrfrrrrr
E x . avec Coda:
RPONSE.
H
tS
Qu'il y ait Coda on non, la Rponse peut commencer un point de la mesure, diffrent de celui o
a commenc le Sujet, pourvu que ia relation des temps forts et des temps faibles reste quilibre de la
mme manire. E x :
REPONSE.
SUJET.
EXERCICES.
Chercher des Sujets auxquels une Coda est n c e s s a i r e , et l'y ajouter.
H . & C'.e 8 0 4 0 4 .
131
EXPOSITION
Avec les lments prcdents: Sujet, Rponse, Contra-Sujet,
Coda, dont il vient d'tre parle' longuement,
et les parties
libres, dont le rle se borne, comme je l'ai indiqu plus haut, complte]' et enrichir l'harmonie, on peut tablir ce que j'appellerai la partie la plus importante de laFugue, c'est--dire
l'Exposition.
J'ai dj dit, dans le Plan Gnral, que l'Exposition installe fortement les Thmes,
le caractre, le rythme et l'allure gnrale de la Fugue.
qu'elle dtermine
Par les exemples 2 , 3, et 4 parties qui vont suivre, on verra les diverses manires de construire
Y Exposition
d'une Fugue.
11 est plus usuel et plus lgant de laisser entendre d'abord le Sujet seul et de ne produire le ContreSujet que sur la Rponse; cependant, avec certains sujets dont II serait difficile de dterminer le caractre ou le rythme, ou encore l'orsqu'ou emploie plusieurs Contre-Sujets, on peut ds le dbut accompagner
le Sujet par un Contre-Sujet.
VExposition
de foute Fugue, se compose en substance de 4 entres, entendues successivement, qui
sont: le Sujet,
la Rponse,
le Sujet, la Rpouxe, prsentes chaque fois dans une disposition diffrente,
mme deux parties.
Ou remarquera qu' deux parties les deux premires entres: Sujet, Rponse, doivent tre spares
des deux autres par un petit pisode permettant de prparer la nouvelle entre du Sujet par la partie
qui vient de faire la Rponse.
On remarquera encore qu'on a toujours la facult' de modifier la valeur de la dernire note du Sujet,
selon les convenances de l'e'eriture.
Dans une Fugue plus de 2 parties, l'introduction de parties libres combines avec le Sujet et le
Contre-Sujet, peut amener des harmonies qui semblent et qui sont en dehors de la tonalit mme du
Sujet. Non seulement il ne faut pas les rejeter, mais il faut rechercher ces combinaisons, qui donnent du
piquant et de l'imprvu, tout en conservant les parties du Sujet et du Contre-Sujet dans toute leur intgralit'.
_ l l est mme bon de faire entrer, quand on le peut, la tte du Sujet sur une harmonie trangre ce Sujet.
J'entends par trangre l'harmonie appartenant aux tons relatifs, ou tant le rsultat de changement de
mode, ou encore affectant la forme d'accord d'emprunt, et non l'harmonie appartenant foncirement aux
tons loigns, dont l'emploi doit tre proscrit toutes les fois qu'on fait entendre le Sujet.
Avant d'entrer dans le domaine pratique, je recommande aussi d'viter
du Sujt;t vu de la Rponse
sur un ujttsson.
l'attaque
A partir de la 4* entre jusqu' la fin de la Fugue, les parties qui font le Sujet, la Rponse ou le
Contre-Sujet peuvent prolonger leur avant-dernire note, de manire s'enchaner ce qui suit sans qu'il
y ait conclusion.
Etant donn par exemple un Sujet terminant ainsi:
Cela est excellent et donne souvent plus de cohsion et de souplesse aux enchanements des diffrentes parties de la Fugue.
11 est indispensable de rappeler qu'on doit s'efforcer de faire prcder
d'un silence
toute entre
importante, telle que: Sujet, Rponse, Contre-Sujet, Thme de divertissement. De mme, une partie
ne doit se taire que si elle peut rentrer d'une faon intressante par un des thmes
caractristiques
de la
Fugue.
H.& C>? 2 0 4 0 4 .
132
Expositions 2 parties
R.
C.S.
-p
W
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A.
-< b
, A
c. s .
5
C.S.
Fr.A_
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C.S.
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R_
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IR
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R.
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C.S.
-m--0--f-pr.
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1
R.
11. & C ? 2 0 4 0 4 ,
133
es.
R.
Petite Coda
o-
es.
C *
Expositions 3 parties
L'pisode, qui tait indispensable 2 parties entre la seconde et la troisime entre, est ici facultatif.
La disposition des parties permet quelquefois de le supprimer. Ou le verra par les deux exemples qui
suivent, dont l'un seulement contient cet pisode.
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YJ-
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- 2
Ju m craiua jiii* ii employer iti LE momeuit'iit de 7." miut-ure. II est Ires me'lodique ut le su( doit elrc cousidurv tommt uvlv du pas^ii^L*
1
en supposaut:
OS SORTUS DE LICI'IICE* (SI ON YEUT I US APPELER AIIISI J SOUL AFFAIRE DA GOUT ET DU SEUTIINEUL IDUSIT'IIL, LESTJUEIS DOIVTUL, PLUS QUE JJIUIIIIA, JOUCR MI
GRTIIRF RULI: DATIS ITS I'TUDES QUI VOUT SUIVRE, LOUL TU UT! UUISAUT PUS A LA AE'VERITE t IT LA SIMPLICITY DU STYLE.
H.& C> 2 0 4 0 4 .
135
Expositions 4 parties
d e
Une dernire remarque sur la clef choisie par l'auteur pour exposer son Sujet. Gnralement il y met
une intention, moins peut-tre qu'il ne se serve de la clef d'ut Y?, ou de la clef de sol. Mon avis est
donc que, si le Sujet est donn en clef d'ut 3?, en clef d'ut 4% ou en clef de fa, il est logique de ne rien
changer l'intention probable de l'auteur, et de faire la i-'- entre duSujel dans la clef choisie par lui.
r
Il faudrait, selon moi, des raisons spciales de disposition pour en user autrement.
jij
FIS
[|git:t - |
es
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7r rffr y
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137
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-p-
(2)
te
SE
es.
(i)
I
etc.
' J' r
R.
( 1 ) J'ai laiss oe mouvement mlodique, bieu qu'il paraisse donner la seusatioa de la ^ , trs vile efface par le
noie de l'accord.
(2)
L'accord de 7." dominante a ici une lellu force qu'il absorbe enliremeut el fait disparatre la seusatiou du 2? renversement (aecor.1
de (J,* sensible) qui vient an 4'. leuips. C'est pourquoi je l'ai laisse', l'effet musical tant excellent. Mais Us lves doivent tre fort rser1
ves dans, l'emploi du eus licences, qu'eue inaiit trs sre peut parfois se permettre.
H. & C'. 2 0 4 0 4 .
e
138
--JL-T
fi**
' r 1
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4
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H. & U * 2 0 4 0 4 .
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Ctn/u UH faismit put partii: di; loutes lt biiTOuues de la musare, dot lre cousidere cornate Pedule /wtiue; 1 sufit pour te ingiurili de
LE D I V E R T I S S E M E N T OU PISODE
Le, Divertissement
ou Episode
Sert de lien, de chanon entre les diverses parties de la Fugue; il est
form avec des fragiitculs tires du Sujet, du ou des ContreSujets, de la Coda, du Nomeau Sujet, aprs son mis
sion (si un eu iutroduil on), et mme de certaines parties libres qui auraient t entendues, combines avec le
Sujet, si elles ont un relief rjui permette d'eu tirer uu parti heureux.
A\ee. ces linenb hableiueuL disposs, uu peut composer des divertissement* dout l'intrt doit tre tou
jours croissant du dbut la fin de la Fugue.
Ou peut prolonger le fragment choisi, condition que le prolongement soit dans le mme caractre et
onu de manire conserver l'unit du style gnral de la Fugue.
Les valeurs du fragment choisi peuvent tre modifies augmentation ou en diminution, par mouvement
semblable ou contraire.
On peut se s e n i r de plusieurs
fragments pour former un Thme de divertissement. Il n'est pas nces
saire qu'iU aient la menu* origine; je veux dire que l'UN p^ut tre extrait du Sujet tandis qu'UU autre l e s t
du ContreSujet ou de la Coda, e t c . . mais il doivent se relier entre eus d'une faon naturelle pour ne for
mer (fiHm seul thme d'uu contour mlodique satisfaisant.
La tte du Sujet devant servir d'lment principal pour la construction des diffe'reats Strettos.il est
prudent, jusqu' ce point de la Fugue, de s'abstenir de Son emploi dans les divertissements,
afin d'viter
la monotonie rsultant de la rptition des mmes formules.
Les divertissements doivent tre combins de manire ce qu'aucun ne se ressemble et ne soit fait avec
les IIIC'IUI'S fragments. Ils doivent AUSSI tre alterns dans leur forme, dont la composition est:
imitations
entre le.s diffrentes parties, marches
(de courte dure), canons divers, contrepairis doubles,triples,
elc,ete...
Un Divertissement peut se composer de plusieurs fragments superposs, qui, au moyen du renversement, font
entendre alternativement daus les diverses parties. Dans ce cas l'attaque de la partie principale doit tre,
prsente en relief.
L'enchanement d'un divertissement avec l'entre d'un Sujet est d'autant plus heureux que le Divertissement
se.
prolonge
sur cette entre,
surtout si une harmonie imprvue eu est le rsultat. La pratique de ce procd.
de\RA tre recherche par l'lve, lorsque le, lments dont il disposera le permettront. J'en donnerai plus,
loin des exemples.
On voit, par les ressources, dont on peut disposer, quelle richesse le divertissement amne dans la Rigue, quand
il est trait par une main souple, habile, ingnieuse, AU service d'un sentiment musical dlicat et d'un got sr.
C'est la partie de lu Fugue o le compositeur peut montrer le plus d'invention, puisque tous les lments en
sont laisss son libre choix. Il doit donc eu faire l'objet de soins particuliers.
Les exemples suivants montreront des fragments choisis daus divers Sujets et ContreSujets. Les prolon
gements seront marques en pointill
, et la manire possible de faire le dveloppement sera indique
en plus petits caractres et sur d'autres clefs.
CoulreSujet.
Sujet.
E U
frag. du Sujet.
etc.
erc.
Frugjjdt) Sttjct ut du Cunti't'Siiji;l.
H.d C'f 2 0 4 0 4 .
'
etc.
145
etc.
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Fragt du Sujut.
Frag^du C o u t r e - S u j e t .
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Fragt du Sujet.
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Frag!' Coiilre-Sitji't.
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Fragt du Sujet.
20404.
etc.
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Sujet.
Co ut ruSujet
Fragt d
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Sujet.
(1)
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Fragt du ContreSujet.
tC.
Fragt du ContreSujet.
114'. i>
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Sujet.
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2? C S .
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Fragt du S u j e t .
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ContreSujet.
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Sup.
: etc.
Fragt du I ? Cou l r e S u j e t .
il)
Ou peut, (Illusili* Di V I T I s^emeu t, moduler ii des tonalits loigues de lu tonalit principali; de la Fugue, mais la condition que
mo du tut ions ne soient que i ,(ttv*
el que lu retour la tonalit' dans laquelle oo vaut faire enteildre a nouveau le Sujet, ait lieu
d'une luron heureuse et naturelle.
O s sortes de tuodulaltous *aut d'autant plus admissibles que les divertissements sont plus rapproches du stretto.
L-I's
H.&
'.*
20404.
14
Fragt du 1 ? CoutreSujul.
nie.
Fragt (Lu 2 CouieSujeL
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Fragdii 2 CmitreSujel.
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Sujet.
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Fragt du 2? CoutreSujul.
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eie.
Fragt du Sujet par uiouvt coutraire
6
Fragt du a CoutreSujel.
eie.
H . & C'P
20404.
14
Le point o nous sommes arrivs me parat propice pour engager l'lve, avant de commencer une
Fugue, prparer l'avance tous les matriaux dont il aura se servir. Les ayant sous les yeux, il
dterminera plus facilement la place qu'ils doivent occuper, selon leur importance et leur caractre, dans
le cours de la composition.
EXERCICES.
Pour mettre l'lve mme de choisir, avec la matrise qui convient, les thmes de divertissements,
extraire des Sujets et ContreSujets,
il est bon qu'il se familiarise avec ce travail. Ibur cela,il prendra
pour modles les exemples prcdents, en s'exerant sur diffrents Sujets dont I aura fait es ContreSujets.
Je rappelle ici que l'on pourra galement extraire les thmes de divertissemente: des
Codas,des
Nouveaiix
sujets (aprs leur mission facultative, ainsi qu'il a t dit plus haut) et des parties
libres
qui auront t entendues, combines avec le Sujet.
Le choix de ces lments n'est pas plus difficile faire que. celui qui fait l'objet spe'cial de cet
exercice. Je n'y reviendrai pas.
Exemples de Divertissements.
On vient de voir les lments qui peuvent servir former les divertissements; il s'agit maintenant
de les mettre en uvre; dans ce but je vais montrer plusieurs exemptes o le divertissement se rattache
ce qui prcde et a ce qui suit; ce sera, je pense, d'un enseignement utile pour l'lve.
A deux parties
1 ?
Kb, . "
SUJET.
il"
ContreSu j.
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RELIANT L'EXPOSITION
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1
I
1
etc.
i p
Fragt du Sujet.
DIVERTISSEMENT
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S=
Fin de la Hep..
DIVEKTISSKMICNT.
DE I A FUGUE A LA
CONTA' E X P O S I T I O N .
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Cmilr* E s pus i
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R.
H . & C'.
20404.
etc
-149
Frag! du Sujet.
DIVERTISSEMENT
RELIANT LE R E L A T I F
M A J E U R A LA
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Fiu de
1 Rp. eu Mit
IUVEHT1SSKMEIST
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SOUS-DOMINANTE.
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Fragt du C. S.
par inuuv! cou traire
-I
1n
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Sujet
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3r
Fraj;! du Sujet p;I [iinu\! contraire
Sujet en
m tu.
Coutre-Sujet
A trois parties
SUJET.
CONTRE-
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3
DIVERTISSEMENT
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I
Fiu de la Rt'P.
1
Fiu du C . S .
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Fiu du Sujet
RELIANT L'EXPOSITION
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DE LA FUGUE A LA
OlVEllTISSEUENT.
CONTH' E X P O S I T I O N .
Fi-ag du C . S .
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FU du a s .
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Re'p..
3
Coutr'E\positiuu
e s..
H . & C
20404.
eic.
150
Partie libre eu imitation.
-eDIVERTISSEMENT
Fin du C S .
RELIANT LE RELATIF
MAJEUR AU S U J E T
ENTENDU A LA 6'.'
MVEHTISSEMNT
(MODE M A J . )
mm
mm
T-je du C S .
FragS du Sujet.
ES.
1ff
-etc.
A quatre parties
etc.
SUJET.
Cuulr'Ejipuifioii
Frag.'du Sujet
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J
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FIN D'UN
DIVERTISSEMENT
r-i
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etc.
SE RELIANT A LA
CQNTR' E X P O S I T I O N .
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F U - - I 9 " 5
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SUJET.
CONTRE-SUJET.
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H.& C'.e 2 0 4 U 4 .
etc.
151
Tte do C.S. formant Cauuu
Fiu du C o n t r e - S u j e t .
DIVERTISSEMENT
RELIANT L'EXPOSITION
DE LA FUGUE AU
fia r
RELATIF M I N E U R .
Cauuu
-p-
Fiu de la Rt'puuse
Mf f'f
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c. s..
Canon
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SUJET
CONTRE-SUJET.
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mm
DIVERTISSEMENT
RELIANT L'EXPOSITION
QE LA FUGUE AU
RELATIF M A J E U R .
mm
1)1 VEKT1SSEMEKT.
iP
Fragtdu C . S .
pp
. -W( l ) Ci' le peut h'analyser le deux manires: eummu uote du passage veuaut d'uu ai suppose:
z
dv Mitose':
. 1 ix yu est parlurtiiuii'ul
i.., Ibgiquu et
-t musical.
*;,..,(
"
H. & C'* 2 0 4 0 4 .
un
eoiuiue
broderie d'uu
152
I
Eg
mm
m
etc.
S u j t t au relatif majeur.
i.
__
SUJET.
1 UJ
CONTRE-SUJET.
Fragt du S u j e t .
DIVERTISSEMENT
RELIANT
L'EXPOSITION
DE LA FUGUE AU
RELATIF MINEUR.
Fiu de la Rpuiisu.
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SUJET.
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CONTRE-SUJET.
DIVERTISSEMENT.
DIVERTISSEMENT
RELIANT LE RELATIF
Fiu du Cuiiti't'-Sujut.
MINEUR A LA
SOUS-DOMINANTE.
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1R
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3
U. & C'? 2040-.
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154
SUJET.
rr
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etc.
rTr r r r Cf
CONTRE-SUJET.
ICtflrj^'E
Sujet au 2? degr
i
Frag du C . S .
DIVERTISSEMENT
RELIANT LA
SOU S-DOMINANTE
AU 2? DEGR.
Fin du C.S.
Frag? du Sujet.
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IHVJKT"".''
Fiu du Suj.au 4 'degr
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SUJET.
C.S.J
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CONTRE-SUJET.
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DIVERTISSEMENT
RELIANT LE
Fin du C . S .
RELATIF MAJEUR
AU (S? DEGRE'.
T r rr ^rir v p
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SI
Sujet au t ^ d e g r t i ^
155
EXERCICES.
Choisir des sujets, en faire les Contre-sujets et s'exercer tablir des divertissements pouvant relier les
diverses parties d'une Fugue; par exemple:
L'Exposition la Contre-Exposition (au cas o l'on en voudrait faire une, ce qui est tout--fait facultatif et mme assez peu
usit).
I!
Ces exercices doivent tre faits '2, il et 4 parties, mais en plus grand nombre sous cette dernire
l'orme. Il est bon de dire, que l'ordre adopt pour les exercices prcdents ne dtermine pas celui de la
construction de la Fugue. Ce sont, comme je l'ai dit plus haul, des exercices isols servant rattacher les
diffrentes parties de la Composition. L'ordre dans lequel les divers lments doivent tre prsents est indiqu
dans le Plan
gnral.
DES MODIFICATIONS
QUE
PEUT
NECESSITER
LE CHANGEMENT
SUJETS.
Il arrive que lorsqu'on veut faire entendre le sujet au relatif mineur ou majeur du ton tabli (selon que
le sujet est dans tel ou tel mode), on est quelquefois embarrass, soit parce que la reproduction exacte de
certains passages
productions
chromatiques
enlve tout sentiment rel du mode, soit encore que certaines autres re-
exactes donnent
1~
f*
jQ
Je suppose ce sujet:
( 1**~~f
r-
kfh
9
si j'en supprime le mouvement chromatique final dans le mode majeur, je lui enlve toute sa physionomie et toute sa saveur.
1P
Ex:
rrrrrii-f |f r il
f
Il faut donc adopter cette version, qui reproduit exactement Ut mouvement chromatique:
0
P P
S-
-0-
R
H . & C'.e 2 0 4 0 4 .
156
Voici maintenant
3E
t - M - *
Au contraire, dans le second de ces sujets, la dure du la t peut permettre une harmonisation de nature en effacer l'impression, et par consquent de conserver au sujet sa vraie physionomie dans la r e p r o duction en majeur. La version suivante est donc trs admissible pour la dernire mesure:
bien qu'on puisse galement inter- jH-fj^
=t=~d
On voit de nouveau ici la place que le got et le sentiment musical tiennent, dans ces tudes.
Des difficults d'autre nature peuvent se prsenter;
Ex:
jpg
* .
: g-^}'"
^
H . & Ci? 2 0 4 0 4 .
~ ^
lh r r-
'
157
^ |
f j'.^
z ^
f f^ f
Au premier abord, elle parat un peu rugueuse et on est tent d'adopter la version
etc.
i
mais on l'loign aussitt, cause de sa fadeur mivre, pour revenir la 1
"
I ^ f
etc.
qui s'imposera d'autant mieux qu'elle sera harmonise d'une faon substantielle.
On devra, du .reste, toujours prfrer la reproduction conservant les intervalles c a r a c t r i s t i q u e s del
tonalit, toutes les fois qu'il
p l e et t o n a l e .
Ces exemples suffisent amplement pour diriger l'lve dans des cas similaires.
tres divertissements doivent conduire aux deux dernires missions du sujet dans les deux
autres tons
relatifs. A ce propos, je rappelle qu'on peut supprimer une de ces deux m i s s i o n s . An cas o l'on ne
fait pas cette suppression et o Ion veut faire entendre le sujet dans
les deux
Les parties accompagnantes ne doivent pas dans ce cas tre de simples parties de rem
plissage; mais elles doivent au contraire tre empruntes par leur forme et leur rythme des parties
libres intressantes
dj entendues.
mineur
direct.
majeure,
de faire entendre le
to. Dans ce cas, le sujet est suivi d'un Divertissement parcourant facultativement les tonalits relatives de ce
mineur direct, et aboutissant au repos sur la dominante prcdant le Stretto. La rentre dans ie mode majeur
ds le. dbut du Stretto acquiert ainsi une saveur apprciable.
Nous arrivons an point de la Fugue, o tous les lments vont se mettre en uvre de la manire que je
dirai. Ce point s'appelle Stretto,
il est presque
toujours
(L'lve verra du reste par les exemples qui seront douns plus tard, les diverses combinaisons qui peuvent
se prsenter). Une Pdale de dominante peut tre introduite immdiatement avant l'attaque du strettoci est
prfrable
dans ce cas de la faire courte, moins que les proportions de la Fugue ne permettent
H. & C'.e 2 0 * 0 4 .
de
158
Le Stretto et la Pdale
Le Stretto
est, comme je l'ai dit dans le Plan gnral,
la partie de la Fugue o les lments les plus
intressants se donnent pour ainsi dire rendez-vous pour se condenser, se runir, s e
serrer.
Le Stretto
Ex:
SCJ.
IR
-t->-
HEP.
swSi
liKl'.
mm
SU.J.
Quelquefois du sujet
allant sons
ou sur
la rponse.
Ex:
REP.
tu
SIM.
SIM.
S^
R
RE P.
ME i -i
j
7-P
pI
ta)
tzz
, partit' libi
f -rr
zi z,
rf=
e
J J J3
0~
: Hliasse
5 1
Quelquefois aussi, mais rarement, les deux combinaisons sont praticables, Ex:
HEP.
CANON COMMENANT
RE P.
LE MEME COMMENANT
ET SE CONTINUANT
JUSQU'A LA FIN.
SU.
PAR LE SUJET.
PAR LA REPONSE,
su.
II'WI
(2)
C^Htu^ dp
C 1 , 1
CI '*
1
rouons w 'iulfiseu! huftnoiiii^uviiruML eux-iumesj (Putitr^i ont besoin d lrp ^ oue un H p:ir
T
H.Si CV 2 0 4 0 4 .
UIJP
159
R BP.
AUTRE
CANON
COMMENANT PAR LE S U J E T ,
SOUTENU PAR UNE SASSE
lu
ET UNE HARMONIE
ni"
OBLIGATOIRES.
i
^
il
LE MEME,
COMMENANT PAR LA REPONSE,
SUJ.
U-lB
ES
E LA 3*' MESURE.
Ce dernier Sujet comporte aussi un Cation l'S ' qui peut figurer dans les combinaisons de l'ensemble du strefeyL
to; j e le montre ici comme particularit imiter toutes les fois que les motifs, quels qu'ils soient, s'y prteront; Ex:
SUJ.
^ =
n
[
CANON A
L'H "
SL'J.
'
f ' f f
4=H=
La plupart des sujets d'cole comportent les canons plus ou moins prolongs dans le genre de ceux que nous
venons de voir, mais principalement
ceux de la rponse
se combinant
Us comportent
par mouvement semblable ou contraire, soit en conservant les valeurs, soit en les augmentant ou en les diminuant,Ex:
mm
SUJET.
t"
STRETTE.
(Rpunse
sur te SujH.)
R P.
*rr
SUJ.
'1' L'auiilyse di- ce passage, qui peut sembler difficile nu jirvmcr jilinrd. est cppendttiil trs naturelle si ['ou considre que le mouvement
mlodique du Tnor ii'csl que Ui modifie!ion rythmique <)el IflJL f f ff
l-a version adopte si prfrable, tant rinus le caracleri'
gnra] des valeurs .-mployes .
> ^
H. & C' 2 0 4 0 4 .
STRETTE.
su..
1,
STRETTE.
RE P.
SU..
p
4"
STRETTE.
R P.
rrfrf
e
*s
.V'
STRETTE
_ sur Pedale do tlnm'e (Sujet par mouvement contraire sur le Sujet lui-mme)
SL J P 'minv^onii-aire
ar
S LU..
(V
STRETTE-
P S
SU..
RK1'..
SU..
RP..
e_
J J Jl
H . & C'(* 2 0 4 0 4 .
/71
R - ^ - F "
t=f=F\
----
~T
"
- F
HEP.
SUJ..
3
2
STRETTE.
(Rponse
le Sujet)
S U I -
R P..
SUJ..
ihr=H^f4
1
I H H 'M
iff
f-,
f fr ^ l
f
Sl'.l.
Ff*
REP._
*-
RE P . .
SUJ.
H. & C': 2 0 4 0 4 .
1
r tilt
etc.
162
6" S T R E T T E . (Sujet sur la Rponse par aug'' , avec le Sujet lui-mme aug*'' 4 t'ois)
S t'J
ou
<
*_
3
j aiiijk 4 fois
;
S T F
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t. B-l^
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jg
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Sl'J..
-H^r
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JJ [ Lf
B
163
3
STRETTE.
( R e c i n s e
sur le S u j e l )
R K P
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S l U .
5"
S T R E T T E .
(veritable)
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I L' ;
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SILI
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I^H^
1^
IH
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de ce genre qni forment en grande partie ce qu'on est convenu de dsigner
sons le nom gnral de
Stretto.
On ne perdra jamais de vue
exciter un intrt
toujours
La premire entre, qui. se fait avec le sujet, peut tre ou non accompagne d'un ou de plusieurs d e s
sins se rattachant ce qui prcde,et dont un au inoi'us doit se prolonger sous la seconde entre, Ex:
1 LA PREMIERE ENTREE DU SUJET N'ETANT PAS ACCOMPAGNEE.
SUJET.
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DEBUT
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loigne
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II eu sera de mme pour tous les autres streltos qui se succderont ensuite, c'est-a-dire qu'il ne doit pas,
pour ainsi dire, y avoir
solution
de continuit
entre
la partie
qui
propose
et celle
qui lui
Pour exprimer ma pense par une figure,je dirai que c'est une chane dont tous les anneaux
se
rpond.
tiennent.
Par les exemples de strettos complets qui suivront,on verra que les entres,faites toujours en commenant par la tt* du Sujet, de la Bpoiise et mme du Contre-sujet, dont on peut aussi se servir pour faire des
1
eu se rapprochant,jusqu'
ce qu'on produise
le v-
Il va sans dire que dans tout cela, le Contre-sujet peut tre appel jouer son rle, soit en sei-vant,comme
je viens de le dire, former des Strettos,soit en accompagnant le Sujet ou la Rponse,entirement ou par
fragments.
Les parties libres d'un
relief
suffisant,
s'il y en a un; tous ces lments prennent part Paction, se runissent, se mlent, se confondent, de m a .
uire produire un intrt croissant et chaleureux qui attire et retienne l'attention.
(t. u' 20404.
u
167
Les diffrentes entres dont il vient d'tre parl ne se succdent pas toujours sans interruption jelles sont
souvent relies par de courts divertissements.
Avec les sujets qui ne fournissent pas de canon, le stretto ne peut
se composer
que
d'entres,
que
l'ingniosit du compositeur parvient a introduire selon que (a forme mlodique du sujet le permet.
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simultanment sur le sujet et former un tout harmonique trs satisfaisant.
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168
le S t r e t t o , m a i s celle qui en fait partie intgrante, qui existe dans presque toutes les fugues d ' c o l e ,
qai acquiert ici une grande importance par les combinaisons auxquelles elle sert de b a s e , e t qui pr
pare pour ainsi dire la conclusion de la Fugue.
Elle repose toujours sur la dominante ou sur la tonique, quelquefois sur les deux alternativement,
et est place la basse.
Sur elle peuvent se drouler de nombreuses et diverses combinaisons dj indiques dans le Plan
gnral, mais qu'il n'est peuttre pas inutile de rappeler: Canon
tions,
canons
divers,
du Sujet
et de ta
Rponse,imita
etc.
L'opportunit de l'emploi des Pdales est laisse la libre initiative du Compositeur} j e n'insisterai
donc pas sur ce point, sinon pour dire que si l'on fait deux Pdales dans le Stretto, c'est celle de f o m .
que qui doit tre la seconde
conclusion.
de sa
Je conseillerai cepeudant.au cas o l'on aurait fait avant le Stretto une Pdale de dominante
d'un certain
dveloppement,
courte,
considrables.
11 est urgent de dire ici que, dans le Stretto et principalement sur la P d a l e , la libert d'criture de
vient plus grande, et que les dissonances
quer sans
prparation,
lants de la
l'emploi
heureux
la dominante
et simultan
peuvent se prati
des motifs
sail
Fugue.
\)e mme aussi, sur la Pdale, des modulations loignes peuvent quelquefois tre prsentes avec
bonheur par une main habile.
Il faut encore faire observer qu'il est parfois d'un excellent effet de terminer une Fugue mineure en
mode majeur. C'est un rayon de soleil clairant la fin d'une uvre qui a pu paratre longtemps grise et
sombre.
Enfin, si le sujet s'y prte, il peut tre trs bon de prsenter la terminaison d'une Fugae en forme
de Choral;
cela donne alors un sentiment de grandeur et de majest qui convient fort bien certains
sujets.
Mais quelle que soit la forme adopte pour la conclusion, et la libert des harmonies employes,ort
doit
en aucun
cas s'carter
du style
et du caractre
gnral
de la
Composition.
20404.
169
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Le Nouveau Sujet.
Quand on veut donner la Fugue un intrt plus vari, plus fantaisiste, ou quand le sujet se prte
insuffisamment aux dveloppements ncessaires, on peut alors faire intervenir un nouveau thme, dont
le rle est de servir enrichir les combinaisons futures.
Ce nouveau thme prend le nom d e : Nouveau
tre accompagne
sujet.
avec les lments du t ^ S u j e t et quelquefois du t ? CoutreSujet. Ce Nouveau Sujet fait son apparition
ordinairement aprs le Sujet au relatif mineur ou majeur, ou bien il prend la place de la dernire e
mission dujSujet avant le Stretto.
Kn tout cas il doit reparatre dans le Stretto et se mlanger activement aux diffrents pisodes dont
celuici est compos.
L'exemple suivant suffira pour montrer le parti qu'on peut tirer de ce nouvel lment. .e prends la
Fugue l'entre mme du Nouveau Sujet, aprs le relatif mineur, en exposant pourtant tout d'abord le
Sujet et le ContreSujet, afin de pouvoir se rendre compte du mlange des diffrents thmes.
SUJET.
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Nouveau Sujet.
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H . & C\ 20404.
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du Nouv.C.S.
Su ici. .
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Hop.
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Sujet.
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sshi-
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Ped. de tonique.
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Les parties libres sont de deux sortes: celles dont la physionomie est suffisamment caractrise pour
pouvoir servir des dveloppements (on l'a dj vu dans les exemples prcdents),et celles dont le rle
modeste, mais utile, se borne celui de parties de remplissage,destines a complter l'harmonie.
Il n'y a pas.autre chose a en dire, sinon en conseiller l'emploi judicieux.
courte
Pdales suprieures ou i n
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Ped. s u p . d e dorn.
"'"
Voir l'exposition
4 parties 10,
Fin du C S .
donne comme
ex , p a g e 143.
Fin du S.
f e d . sup. de ton.
_j2_
Entre en diminution.
etc.
Dessin du Siij.
53
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-**
Canon avec le dessin cbroni.du U . S .
Fethii)t.de(tatr
etc.
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H . S C'?
20404..
190
Je ne saurai trop recommander de n'user qu'avec une extrme sobrit de ce procde', que je ne signale
ici, qu' titre de curiosit.
II ne reste plus, pour complter l'instruction de l'lve, qu' mettre sons ses veux des Fugues de divers
caractres 2 , 3 et 4 voix.
La Fugue 4 voix reprsentant le type le plus intressant et de l'emploi le plus frquent, se trouve ici
en plus grand nombre.
Ensuite une 5,une 6, une 7 et une 8 voix montreront la manire de disposer, de conduire et de.
dvelopper la composition avec un plus grand nombre de parties.
Enfin plusieurs Fugues d'lves, avant remport le 1 p r i x au Conservatoire, complteront ce volume.
er
Elles feront voir peu prs le niveau qu'il faut atteindre pour mriter cette rcompense.
Puisse le prsent travail aider les lves studieux dans cette tude difficile et quelquefois aride. C'est
mou dsir et ce serait ma joieQu'ils ne se rebutent pas; ils trouveront certainement une large et artistique compensation leurs efforts, et leurs
wlivres
futures
se ressentiront
de la matrise
qu'ils
auront
acquise.
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flu reuiarijuera aussi l'introduction d'une uutt\!lu- figure destine damier de la varit et du rBouvemeul ia coiuposilioii
L auteur trait donc et espre, qu'ainsi prsente tt tQHiLiue'e, cette Higue, maigre ses proportions, ue ferait p:<s prouver l'auditeur une impression de lungueu.
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( S l i t t e vritable._Cauon de la R p . sur le Suj.)
5? S T R E T T R E .
(^oinmeucfliii par la Rp.)
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(Suj.pflr augni, sue la Rtp.)
8? S T R E T T E .
(Rp. sur la fin du S u j . par angui.)
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9 STRETTE.
( S u j . par toiiv contraire sur le S n j . lui-mme).
S il j . par m o u v i contraire
10 S T R E T T E .
Entres *e rapprochant de plus en plus et s e terminant par le Cauuti du S u j . sur la h p . une n o t e de d i s t a n c e .
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L' auteur ne veut pas terminer ce volume sans mettre sous les yeux des lves quelques Fugues ayant
obtenu les 1 prix dans les concours du Conservatoire; tout d'abord celle qui lui a valu lui-mme cette
recompense en 1857; ensuite celle de MV Massenet en 1 8 6 3 ; puis, comme contraste cette poque dj
antrieure, trois autres, choisies dans ces dix dernires annes; et enfin une Fugue compose comme travail de classe par W. J. Mouqnet en 1 8 9 3 .
e r s
C e s divers travaux seront,il me semble, des documents intressants pour l'lve, qui pourra ainsi avoir
des points de comparaison et se rendre compte du niveau actuel des t u d e s .
H . S C'i 2 0 4 0 4 .
249
P R I X A L ' U N A N I M I T EN - 1 8 5 7 .
NOTA. Cette Fugue ne figure pas dans la collection des Fugues de 4 " prix du Conservatoire que possde la Bibliothque, le manuscrit original n'ayant pu tre retrouv, ainsi qu'il est arriv assez souvent
cette poque. - J'ai pu facilement la reconstituer l'aide de notes parses en forme de brouillon prises au
crayon le jour du concours.
Ces notes taient suffisamment compltes pour me permettre de faire cette reconstitution dans
tat
intgral.
J'ai pourtant d interprter quelques endroits (fort peu), qui taient effacs ou manquaient
de clart dans les brouillons.-Il est donc possible qu'il se trouve ici quelques diffrences (mais
fait
son
insignifiantes)
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D'AUBER.
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Sujets
de Fnyne.
de Rome,
donns
pour le Contrepoint, et de
Jh auront ainsi sous la main tous les matriaux dont ils pourraient avoir b e s o i n . -
ou Chants
dit Conservatoire
et aux Concours
d'essai pour te
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y si choisi ceux que j'ai cru les plus saillants et les plus caractristiques, afin de n'of-
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