CESAG - Comptabilité Bancaire - MPCGF - 2011
CESAG - Comptabilité Bancaire - MPCGF - 2011
CESAG - Comptabilité Bancaire - MPCGF - 2011
Comptabilit Bancaire
Prsent par : Hontongnon Paulin HAZOUME
Dakar, Sngal
Bibliographie
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BERNHEM Yves, CAUDAL Jean-Paul, EGLIN Franois, SALIGNON Vronique, Trait de comptabilit bancaire, la revue banque, 1993, 521 pages. Commission Bancaire de lUMOA, Guide du banquier, 184 pages. LEFEBVRE Francis, Banques, normes et rglementations comptables, novembre 1993 MANCHON Eric, Analyse bancaire de lentreprise, ditions Economica, 6e dition, septembre 2005, 537 pages. Plan Comptable Bancaire de lUMOA (PCB volumes I, II et III) SARDI Antoine, Pratique de comptabilit bancaire, ditions afges, 2005, 1420 pages
Programme
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1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
Cadre institutionnel, rglementaire et comptable (3h) Les oprations de trsorerie (2h) Les oprations interbancaires (4h) Les oprations de dpts de la clientle (2h) Les oprations de crdit la clientle (2h) Comptabilisation et provisionnement des engagements en souffrance (4h) Les oprations en devises (2h) Le reporting bancaire(2h) Comptabilisation et valuation des titres appartenant aux banques
10. La comptabilit bancaire et les IFRS 11. Les nouveaux systmes de paiement de lUEMOA
Chapitre 1 : Cadre institutionnel, rglementaire et comptable Introduction I. Cadre Institutionnel II. Cadre Rglementaire II. Cadre Comptable
INTRODUCTION
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Lhistoire de la comptabilit et lvolution de sa technique et de ses objectifs sont lies au dveloppement du commerce et de lindustrie. Ds que les hommes ont chang des biens, ils ont cherch conserver des traces de leurs transactions et de leurs rsultats. Les transactions commerciales ont donn naissance aux banques dont le rle prpondrant dans lconomie nest plus dmontrer. A ce sujet, Monstesquieu affirmait dans son ouvrage de De lEsprit des lois, livre XX, chapitre X : dans les Etats qui font le commerce dconomie, on a heureusement tabli des banques, qui, par leur crdit, ont form des nouveaux signes des valeurs.
INTRODUCTION
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Lenvironnement bancaire se caractrise par : - Une rglementation de la profession de banque, - Et une dualit de linformation financire. Dans le secteur bancaire, linformation financire est de deux natures : - linformation sociale et consolide : adresse aux actionnaires et aux tiers ; - linformation prudentielle et statistique, communique aux autorits montaires. La rgularit, la sincrit et limage fidle de linformation financire sont garanties par un systme dinformation performant et stable.
INTRODUCTION
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Le prsent module de Comptabilit bancaire vise donner lapprenant : les textes rgissant la comptabilit bancaire dans lUMOA, le traitement comptable des oprations courantes de banque, La comprhension des tats de synthse produits lendroit des actionnaires, des tiers et des autorits montaires, Une ventuelle ouverture sera effectue sur les normes comptables internationales (IAS/IFRS), dans le cadre des banques filiales de groupes cts en bourse.
I. Cadre Institutionnel
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A.
La rglementation bancaire au plan international relve de la responsabilit de la Banque des Rglements Internationaux (BRI). Elle gre le comit de Ble qui dfinit les normes prudentielles dquilibre financier et de solidit financire des banques. La Banque des Rglements Internationaux ou Bank for International Settlements(BIS) a t cre en 1930. tablie dans le cadre du Plan Young, rglant les modalits des rparations de guerre imposes l'Allemagne par le Trait de Versailles, elle a servi aussi pour distribuer les financements de la reconstruction europenne. Sa fonction initiale est devenue obsolte, elle est naturellement devenue le lieu de dialogue des grandes Banques Centrales.
I. Cadre Institutionnel
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A.
La BRI est situe Ble en Suisse, et surnomme la Banque Centrale des Banques Centrales. Elle a pour fonctions: d'agir de pivot pour les systmes de transactions montaires internationales; dtre l'organisme de coordination entre les grandes banques centrales du monde, lesquelles en sont les actionnaires et forment son conseil d'administration. Elle prpare des accords au niveau de son Comit de Ble qui prcisent les rgles prudentielles applicables l'ensemble des banques commerciales de la plante. Il sagit notamment des Accords de Ble, dont les derniers les accords de Ble II sont rentrs en vigueur depuis janvier 2007.
I. Cadre Institutionnel
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A.
Le Comit de Ble
Les Accords de Ble sont des accords de rglementation bancaire signs dans la ville de Ble en Suisse et labors par le Comit de Ble. Ble I a t sign en 1988; tandis que Ble II qui renforce les premiers accords, a t mis en place en 2007. Les accords de Ble III sont dj en gestation et prvus pour 2015. L'ide de disposer d'une norme de solvabilit plus sensible aux risques, c'est--dire mieux mme de mesurer la ralit et l'ensemble des risques auxquels sont exposes les banques reste une proccupation partage renforce avec la crise des subprimes.
I. Cadre Institutionnel
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A.
Le Comit de Ble
Ble II repose sur trois piliers que sont: les exigences minimales de fonds propres, le processus de surveillance prudentielle, et la discipline de march
I. Cadre Institutionnel
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A. Les organes de lUnion Montaire Ouest Africaine Le systme bancaire de lUnion fonde sa stabilit sur un ensemble de textes de base labors par les organes communautaires ciaprs, institus par les dispositions du Trait de l'UMOA, du 14 novembre 1973 : la Confrence des Chefs dEtat de lUnion, dfinit les orientations stratgiques des institutions de lUnion ; le Conseil des Ministres est lorgane de surveillance et de contrle des institutions communes;
I. Cadre Institutionnel
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I. Cadre Institutionnel
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Le fonctionnement des banques primaires est rgi par des textes de base dont les plus significatifs sont: le Trait de lUnion Montaire Ouest Africaine et les statuts de la BCEAO; lacte uniforme de lOHADA relatif aux socits commerciales et du GIE; la loi bancaire; la convention portant cration de la Commission Bancaire le plan comptable bancaire ou PCB, entr en vigueur le 1er janvier 1996.
le dispositif prudentiel applicable aux banques et tablissements financiers de l'UMOA, ramnag par le Conseil des Ministres au cours de sa session du 17 juin 1999 et entr en application depuis le 1er janvier 2000 ; le dispositif daccord de classement.
1. Bases lgales : sur quelles bases doit tre organise la comptabilit ? Article 39 Loi portant Rglementation bancaire Les banques et tablissements financiers doivent tenir leur sige social, principal tablissement ou agence principale en ( ), une comptabilit particulire des oprations qu'ils traitent sur le territoire de ( ). Ils sont tenus d'tablir leurs comptes sous une forme consolide, conformment aux dispositions comptables et autres rgles arrtes par la Banque Centrale. Article 40 Loi portant Rglementation bancaire Les banques et tablissements financiers doivent arrter leurs comptes au 31 dcembre de chaque anne. Avant le 30 juin de l'anne suivante, les banques et tablissements financiers doivent communiquer la Banque Centrale et la Commission Bancaire leurs comptes annuels dans les dlais et conditions prescrits par la Banque Centrale.
1. Bases lgales : sur quelles bases doit tre organise la comptabilit ? Larticle 1er de linstruction n 94-01 du PCB dispose que les banques et tablissements financiers doivent organiser leur comptabilit conformment aux dispositions prvues dans ledit plan. Le PCB est compos de trois volumes et dun recueil dinstructions. Les trois volumes traitent successivement du cadre rglementaire gnral, des documents de synthse et de leurs modalits de transmission. Les instructions relatives la comptabilisation et lvaluation des oprations bancaires sont runies dans un mme document, dit par la BCEAO.
2. Principes comptables Continuit de l'exploitation, Indpendance des exercices, Cot historique ou nominalisme, Prudence, Permanence des mthodes, Non compensation, Intangibilit du bilan d'ouverture 3. Mthodes comptables mthodes d'valuation et d'enregistrement des oprations, rgles et procdures adoptes pour la prparation des tats.
C O M P T E S DE B I L A N
CLASSE 3
Comptes doprations sur titres et doprations diverses 30 Titres de placement
CLASSE 4
Comptes de valeurs immobilises
CLASSE 5
Comptes de provisions de fonds 50 Subventions et propres et assimils autres fonds reus 51 Provisions pour risques et charges 52 Provisions rglementes
Comptes de Comptes doprations trsorerie et avec la clientle doprations interbancaires 10 Valeurs en caisse 20 Crdits la clientle 11 Comptes ordinaires chez les tablis12 sementscomptes de 22 Affacturage Autres de crdit dpts chez les tablissements de 13 crdit de prts Comptes aux tablissements de crdit
41 Immobilisations financires
15 Comptes 25 Comptes de la ordinaires clientle des tablissementsdpts 26 Comptes 16 Comptes de de crdit des daffacturage tablissements 17 de crdit Comptes 27 Emprunts et
35 Comptes de rglement relatifs 36 aux oprations Dettes sur reprsentes titres titre par un
53 Comptes bloqus dactionnaires ou dassocis et emprunts et 44 Immobilisations titres dexploitation 54 Fonds pour mis risques subordonns bancaires 45 Immobilisations 55 Primes lies au hors exploitation gnraux capital et rserves 46 Oprations de crdit-bail et de location avec option dachat 47 Oprations de 57 Capital et location-vente dotations
37 Comptes demprunts autres transitoires et et autres sommes sommes dues la 38 Comptes de dattente dues aux tablisclientle rgularisation 19 sements de crditSup Comptes Dakar - Master 2 en Banque Comptes 29 de Co de 39 Comptes de crances crances liaison en souffrance en souffrance
Finance 49 Comptes
de
crances en souffrance
CLASSE 6 Comptes de
Charges
C O M P T E S D E H O R S B I L A N CLASSE 9
Comptes dengagements
de hors bilan
90 Engagements de financement 91 Engagements de garantie 92 Engagements sur titres 93 Engagements sur oprations en devises
60 Charges dexploitation bancaire 70 Produits dexploitation bancaire 61 Achats et variations de stocks 71 Ventes et variations de stocks 62 Autres charges externes et charges 63 diversestaxes et versements Impts, dexploitation assimils 64 Charges de personnel 65 Dotations au fonds pour risques bancaires gnraux 66 Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes sur 67 Charges exceptionnelles et crances pertes irrcouvrables sur exercices antrieurs 69 Impts sur le bnfice 72 Produits divers dexploitation 73 Production immobilise 74 Subventions dexploitation
75 Reprises du fonds pour risques 95 Autres engagements bancaires gnraux 76 Reprises damortissements, de 96 Oprations effectues pour le provisions et rcuprations sur compte de tiers 77 Produits exceptionnels et crances amorties profits sur exercices antrieurs 99 Engagements douteux
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I. Oprations de trsorerie
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10 Valeurs en caisse
Les comptes de valeurs en caisse augmentent au dbit et diminuent au crdit.
101. Billets et monnaies Les valeurs en caisse sont constitues : des billets et monnaies mis par la BCEAO ; des billets et monnaies trangers (devises euro, dollar, livre sterling, yen..).
I. Oprations de trsorerie
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Les comptes 101 Billets et monnaies sont : Dbits : des achats de billets et monnaies, des rceptions de billets et monnaies dune Agence ou de la Banque Centrale des rgularisations sur billets et monnaies Crdits : des ventes de billets et monnaies trangers, des expditions de billets et monnaies vers une Agence ou sur la Banque Centrale des rgularisations sur billets et monnaies
I. Oprations de trsorerie
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COMPTES
APPROPRIES
3711 - Valeurs reues l'encaissement avec crdit immdiat. 322 - Avoirs en or et autres mtaux prcieux. 323 - Autres stocks et assimils.
101 - Avoirs en or et mtaux prcieux 101 - Stocks divers (timbres fiscaux et postaux, formules timbres)
OPERATIONS EXCLUES 101 - Billets n'ayant plus cours lgal. 101 - Valeurs rejeter en chambre de compensation tant que le dlai de restitution n'est pas coul
COMPTES
APPROPRIES
Cas pratique n1
ECOBANK est une banque commerciale ayant son sige est Dakar. Elle dispose dagences auxiliaires Kaolack et Ziguinchor.
Le 10/01/2010, ECOBANK reoit de l'Agence de Kaolack un versement de 500 000 FCFA. Le 15/01/2010, LAgence Principale approvisionne lAgence de Ziguinchor pour 50 000 FCFA. Le 20/01/2010, la banque achte dans un pays de la sous-rgion de l'or pour 100 000 FCFA. Le 30/01/2010, ECOBANK achte un stock de timbres fiscaux de 60 000 FCFA, destins la vente.
Au 31/12/2010, le stock final de timbres fiscaux s'lve 20 000 FCFA, sachant que le stock initial est de 10 000 FCFA.
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Marchs et intervenants
La trsorerie dune banque fluctue en liaison avec ses transactions. A un instant t donn, la trsorerie nette de la banque peut tre : nulle, excdentaire ou dficitaire. Pour faire face aux besoins de la clientle, la banque doit grer son solde net de trsorerie. La gestion de la trsorerie permet dassurer :
Lquilibre de la trsorerie au jour le jour, Lquilibre structurel de la trsorerie, La contribution la liquidit, La gestion des rserves obligatoires, La contribution la gestion du risque de taux et la rentabilit.
Sous limpulsion des banques dsireuses de compenser entre elles leurs excdents et dficits de trsorerie, divers marchs sont apparus.
March montaire
Le march montaire est le march des capitaux court terme, par opposition aux marchs financier sur lequel seffectuent des emprunts et placements long terme.
March montaire = march interbancaire et march des titres de crances ngociable (TCN) March financier = march obligataire et march des actions cotes Intervenants du March montaire : Le march interbancaire est uniquement rserv aux banques et tablissements financiers ainsi qu la Banque Centrale. La BCEAO intervient comme prteur en dernier ressort du systme bancaire et dans le cadre de sa politique montaire. Le march des TCN est rserv touts les agents conomiques.
Dure
La dure des oprations interbancaire varie de un (1) jour plus.
Taux
Les taux sont librement fixs suivant la loi de loffre et de la demande.
A.
Les oprations avec la BCEAO et mme les autres correspondants sont comptabilises dans le groupe de compte 11 intitul Comptes ordinaires chez les tablissements de crdits. 1. 111 Banque Centrale 1111 Banque Centrale Sont comptabiliss dans ce compte les avoirs disponibles vue sur des comptes (comptes courants ou comptes de dpts) ouverts auprs de : l'agence principale de la BCEAO, des agences auxiliaires de la BCEAO, ou auprs de l'Institut d'mission du ou des pays d'implantation de l'tablissement (comptes NOSTRI). Oprations exclues Les oprations relatives aux dpts dans le cadre du march montaire sont comptabilises dans le compte 12 Autres comptes de dpts dans les tablissements de crdit.
Cas pratique n 2
La BICIS est une banque commerciale ayant son sige est Dakar. Elle dispose dagences auxiliaires Kaolack et Ziguinchor. Le 01/02/2010, la BICIS effectue au guichet de la BCEAO, un versement de 1 00 000 FCFA. Le 02/02/2010, la caissire reoit par mgarde 5 billets de 500 nayant plus cours lgal. Le 03/03/2010, la Banque retire de la BCEAO une somme de 200 000 FCFA. Le 05/03/2010, LAgence Principale de BICIS approvisionne lAgence de Ziguinchor pour 50 000 FCFA. TAF : 1. 2. Enregistrer les oprations effectues par la BICIS. Prsenter les diffrents comptes schmatiques (comptes en T) au 03/03/2010.
1.
Dans ce compte sont comptabiliss les avoirs ou dettes vue sur des comptes ouverts auprs du Trsor Public du ou des pays d'implantation de l'tablissement (comptes NOSTRI)
1.
Ce compte enregistre les avoirs ou dettes vue sur des comptes ouverts
1.
Cette rubrique enregistre les avoirs disponibles ou dettes exigibles vue sur des
comptes ouverts auprs des banques et correspondants quel que soit le pays d'implantation de ceux-ci (comptes NOSTRI).
les intrts sur crances douteuses ou litigieuses, dans la mesure o ils sont comptabiliss, sont porter au compte 193 Intrts sur crances dout. ou lit.
OPERATIONS EXCLUES
1141 - Prts au jour le jour aux banques et correspondants. 1141 - Emprunts au jour le jour aux banques et correspondants 1141 - Dotations des succursales l'tranger. 1146 - Produits constats ou perus d'avance. 1147 - 1157 - Charges constates ou payes d'avance.
421 - Dotations des succursales l'tranger. 3822 - Produits constats d'avance. 3812 - Charges constates d'avance.
Cas pratique n3
La BICIS est titulaire la BCEAO dun compte courant davances associ un compte-titres. Le 15/03/10, la BICIS dpose en prvision dun refinancement des titres dune valeur de 5 000 000 FCFA. Aprs rglement des oprations courantes de la journe, la BICIS possde la BCEAO un solde de 1 200 000 FCFA 15 heures. A 16 heures, se prsente un client voulant effectuer, sans pravis un prlvement en espces de 3 000 000 FCFA. BICIS ne disposant pas de cette somme dans ses caisses effectue un prlvement due concurrence la BCEAO. TAF : Passer les critures comptables des transactions.
1.
Mme fonctionnement que le compte 114 1. 117 Institutions financires internationales ou trangres
Ce compte enregistre les transactions faites avec les institutions financires internationales ou trangres telles que la BOAD, la BAD, le FED
Sont comptabilises dans cette rubrique, les dpts et avoirs bloqus auprs de la BCEAO ou des autres correspondants. Les rubriques de ce groupe de comptes se dtaillent comme suit :
121 - Dpts au titre du march montaire 124 - Avoirs bloqus rmunrs 125 - Avoirs bloqus non rmunrs 126 - Dpts terme constitus 127 - Dpts de garantie constitus
1321 - Valeurs reues en pension au jour le jour 1327 - Crances rattaches Les valeurs prises en pension au jour le jour sont les valeur au sens de l'article 7 de l'instruction N 94-08, pour une dure initiale au plus gale un jour ouvrable. Selon larticle 7 de linstruction n 94-08, constituent des pensions, les cessions d'lments d'actif assorties d'un accord par lequel : - l'tablissement cdant s'engage reprendre, - et l'tablissement cessionnaire rtrocder, un prix et une date convenus, les mmes actifs.
Les comptes ordinaires des tablissements de crdit enregistrent les avoirs et dpts vue des correspondants dans les livres de ltablissement (comptes LORI). Ils se dtaillent comme suit :
152 - Trsor public 153 - Centre des Chques Postaux 154 - Banques et correspondants
1541 - Banques et correspondants 1546 - Dettes rattaches 1547 - Crances rattaches
Cas pratique n 4 Deux banques commerciales A et B qui entretiennent une relation de compte courant (compte ordinaire de A chez B) ont convenu que le solde au profit de lune ou lautre ne doit dpasser 500 000 FCFA. Ce compte courant porte des intrts calculs au taux de 4%.
Cas pratique n 4 Le 10/02/10, le solde en valeur de ce compte ordinaire, est de 3 000 000 FCFA au profit de A. A cherche placer, par une opration au jour le jour, lexcdent de 2 500 000 FCFA. B offre les conditions les plus favorables. TAF 1 : Passer les critures comptables respectivement chez A et B.
Cas pratique n 4 (suite) Le 11/02/10, le solde du compte ordinaire slve 6 000 000 FCFA toujours en faveur de A. Par hypothse, on suppose que ; de nouveau, A obtient les meilleures conditions de prt au jour le jour avec B. TAF 2 : Passer les critures comptables respectivement chez A et B.
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Selon larticle 3 de la Loi bancaire, sont considres comme banques les entreprises qui font profession habituelle de recevoir des fonds dont il peut tre dispos par chques ou virements et qu'elles emploient, pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, en oprations de crdit ou de placement. Les fonds reus du public sont des dpts. Les dpts procurent aux banques des ressources plus stables et moins coteuses que celles du march montaire ou financier. Les dpts de la clientle constituent un facteur dterminant de la rentabilit et de la scurit dune banque. Les dpts de la clientle ont deux origines :
Le solde crditeur des oprations de paiement ralises sur les comptes ordinaires et qui peuvent tre considres comme des dpts techniques; Lpargne des particuliers et des entreprises place dans des comptes rmunrs : comptes dpargne, comptes terme, bons de caisse, certificats de dpt.
Comptes ordinaires
Il sagit des dpts de la clientle, pouvant tre retirs tout moment sans pravis ou pour lesquels une dure ou un pravis de 24 heures ou dun jour ouvrable a t convenu. On distingue : Comptes de dpts de fonds stricto sensu, Comptes courants en position crditrice, permet de bnficier dune ligne de crdit dcouvert, Peut tre dbiteur.
Comptes terme
Il sagit des comptes dans lesquels les fonds dposs demeurent bloqus jusqu lexpiration du dlai fix la date du dpt. La dure est au minimum de 1 mois.
Comptes dpargne rgime spcial Il sagit des comptes faisant lobjet dune rglementation particulire concernant les bnfices et la dure des dpts. En gnral, les intrts servis sur les dpts de ces comptes sont exonrs de limpt sur le revenu. On distingue :
Les livrets dpargne, Les comptes dpargne logement (CEL),
Compte vue, taux rglement Retrait autoris
A.
Ces comptes qui enregistrent des dpts pouvant tre retirs tout moment et sans pravis, devraient en principe tre crditeurs. Toutefois ils peuvent ressortir en position dbitrice, notamment dans les limites des autorisations accordes pendant une priode dtermine. Ces crdits en compte peuvent revtir plusieurs formes dont la facilit de caisse et le dcouvert. Ces comptes ne doivent pas comprendre de dpts affects. Les intrts sur crances douteuses ou litigieuses, dans la mesure o ils sont comptabiliss, sont porter au compte 293. Ils sont soumis aux rgles de provisionnement contenues dans l'instruction N 94-05 relative aux crances en souffrance.
251 Comptes ordinaires Les comptes ordinaires se dtaillent comme suit : 2511 Comptes ordinaires 2516 Dettes rattaches 2517 Crances rattaches Les intrts courus, ports au dbit du compte de rsultat et se rapportant aux soldes crditeurs des comptes ordinaires de la clientle sont constats au crdit du compte 2516 Dettes rattaches. Les intrts courus, ports au crdit du compte de rsultat et se rapportant aux soldes dbiteurs des comptes ordinaires de la clientle sont constats au dbit du compte 2517 Crances rattaches.
Cas pratique n 5 Le 10/03/10, Modou verse sur son compte vue, SGBS une somme de 1000 000 FCFA Le 11/03/10, il reoit de son ami en poste au Bnin une disposition de 200 000 FCFA. Le 14/03/10, pour faire face un achat dordinateur portable, Modou effectue de son compte un transfert de 300 000 FCFA au profit de son oncle Paris. Le transfert est excut par le biais du correspondant de la SGBS Paris. Le 18/03/10, Modou effectue un retrait par chque de 100 000 FCFA. Le 20/03/10, il met lordre de Mbaye un chque barr de 25 000 FCFA. Lordre est excut le mme jour. Le 31/03/10, les frais de tenue de compte slvent 3 000 FCFA. TAF : Passer les critures comptables.
252 - Dpts terme reus Il sagit des sommes bloques dans un compte ouvert spcialement cet effet, pour une dure contractuelle dtermine. Lorsqu'un compte terme est affect en garantie d'un crdit, aucune compensation, mme partielle et/ou temporaire, ne doit tre effectue entre le dpt terme et ce crdit; En revanche, une avance du montant du dpt, d'une dure gale la dure restant courir de celui-ci, s'analyse comme une opration de remboursement. Les dpts terme non renouvels et non rembourss l'chance sont transfrs dans les comptes ordinaires de la clientle ou, le cas chant, dans les "autres sommes dues la clientle".
Cas pratique n 6 La socit Lamine dispose dun compte vue BICIS, lequel prsente un solde crditeur de 8 000 000 FCFA, le 20/02/10 Le 02/01/10, en vue doptimiser sa trsorerie, la socit dcide de constituer un DAT de 3 500 000 FCFA sur trois mois, au taux de 4% dans les livres de la BICIS. Le 31/03/10, le DAT nest pas renouvel. TAF : 1. Calculer les produits gnrs par le DAT. 2. Passer les critures comptables dans les livres de la BICIS.
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I. II.
Dfinition du crdit Art 5 de la Loi Bancaire Sont considres comme oprations de crdit les oprations de prt, d'escompte, de prise en pension, d'acquisition de crances, de garantie, de financement de ventes crdit et de crdit-bail. Constitue une opration de crdit tout acte par lequel une personne agissant titre onreux met ou promet de mettre des fonds disposition dune autre personne ou prend, dans lintrt de celle-ci, un engagement par signature tel quun aval, un cautionnement, ou une garantie. Sont assimils des oprations de crdit le crdit bail et, de manire gnrale, toute opration de location assortie dune option dachat. Deux formes de crdit sont distinguer :
Mise disposition de fonds (constats au bilan) Promesse de mise disposition de fonds et les engagements par signature tels que aval, cautionnements ou garanties (constats en hors bilan).
On distingue : Comptes ordinaires dbiteurs Mobilisation de crances commerciales Crdits de trsorerie Crdits lquipement Crdits lhabitat Prts la clientle financire Prts contre valeurs reues en pension Oprations de crdit-bail Prts subordonns la clientle, non matrialiss par un titre.
Comptes ordinaires dbiteurs de la clientle Il sagit des comptes courants de la clientle en position dbitrice. Les comptes ordinaires ont une vocation de dpts de fonds mais peuvent devenir dbiteurs occasionnellement. Les cas de position dbitrice des comptes ordinaires sont :
Facilits de caisse Dcouverts accidentels Les crdits ordinaires aux dtenteurs de comptes courants se matrialisent au dbit du compte de la clientle 2511 Comptes ordinaires
2011 Crdits de campagne Concours bancaires sous forme d'escompte d'effets commerciaux, consentis de faon exclusive et certaine pour la commercialisation de produits agricoles. 2012 - Crdits ordinaires Effets escompts reprsentatifs de transactions commerciales. Ces effets sont crs en contrepartie de livraisons effectives de marchandises (hors produits de campagne), d'excution de travaux ou de prestations de services.
Le compte 2031 crdits moyen terme enregistre les crdits dont la dure contractuelle est comprise entre deux et dix ans.
Le compte 2041 crdits long terme enregistre les crdits dont la dure contractuelle est suprieure dix ans.
71
209 - Valeurs non imputes Dans ce compte sont enregistres les crances n'ayant pu tre imputes au dbit d'un compte de client. Figurent notamment dans ce compte
les valeurs, payables aux caisses de l'tablissement, dont le dlai de restitution est coul et qui n'ont pas encore t imputes au dbit des comptes de la clientle; les valeurs chues ou les effets vue, dont la contrepartie a t porte au crdit des comptes de la clientle remettante, non encore passs au dbit des comptes des recouvreurs ou des tirs s'il s'agit de clients de l'tablissement; les valeurs chez l'huissier pour le compte de la clientle lorsque les critures de crdit au compte du client remettant n'ont pas t contre-passes les valeurs revenues impayes non encore imputes au dbit des comptes des remettants lorsque ces derniers ont t pralablement crdits. Les montants enregistrs dans ce compte doivent tre rapidement apurs et dfaut identifis comme des crances en souffrance et faire l'objet, ventuellement, de provisions.
29 Crances en souffrance
291 Crances impayes ou immobilises 292 - Crances douteuses ou litigieuses 293 - Intrts sur crances douteuses ou litigieuses
Obtention de garanties Les concours accords font trs gnralement lobjet de garantie. Il existent plusieurs types de garanties : cautionnement; Aval Nantissement Hypothque Les garanties donnes ou reues de la clientle sont enregistres dans la classe 9 Comptes dengagements de hors bilan, avec en contrepartie les comptes 98 Contrepartie...
Cautionnement Le cautionnement est un contrat par lequel une personne physique ou morale (appele la caution), prend l'engagement envers un crancier (tablissement de crdit en gnral), de satisfaire une obligation si le dbiteur n'y satisfait pas lui-mme. La caution est la personne physiquer ou morale qui s'engage payer la dette du principal dbiteur en cas de dfaillance de celui-ci.
Aval L'aval est un engagement de garanti fourni par une personne physique ou morale (appele donneur d'aval, avaliste ou avaliseur), sur un effet de commerce 'chque, billet ordre, lettre de change ou billet de mobilisation) ou par acte spar, en vue de garantir l'excution de l'obligation contracte par l'un des dbiteurs de la dette, matrialise par cet effet de commerce.
Nantissement Le nantissement est l'appellation utilise pour le gage de droits incorporels (crances, valeurs mobilires, sommes d'argent, solde d'un compte courant, fonds de commerce) ou de biens mobiliers corporels ne faisant pas l'objet d'un dessaisissement.
Hypothque L'hypothque se dfinit comme un gage sur un bien immobilier. Elle peut tre conventionnelle (contrat synallagmatique), lgale (requise par un texte de loi) ou judicaire (obtenue par jugement auprs d'un tribunal). L'hypothque doit, peine de nullit, tre consentie par acte authentique, c'est--dire notari.
Comptes de garantie
Les garanties d'ordre sont dbits par le crdit du compte de contrepartie 98 Contreparties des engagements donns. Dans ce compte sont enregistrs les engagements de garanties accordes des tiers, sur ordre de la clientle. Ils se dtaillent comme suit :
9132 - Obligations cautionnes 9133 - Cautions, avals et autres garanties donns 9134 - Garanties de remboursement de crdits 9139 - Autres garanties donnes
Comptes de garanties
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Les garanties reues sont crdits par le dbit du compte de contrepartie 98 Contreparties des engagements reus . 9141 - Garanties reues de l'Etat et des organismes assimiles 9142 - Garanties reues des entreprises d'assurance et de capitalisation 9143 - Garanties reues de la clientle financire 9149 Autres granties reues
Cas pratique n 7
l'ensemble du mois de mars. Au 31 mars, le solde dbiteur est de 8 000. Le taux de dcouvert est de 9 % l'an.
TAF : 1. Calculer le montant des intrts dbiteurs au 31 mars. 2. Passer l'criture de constattion des intrts la charge du particulier. 3. Prsenter schmatiquement, la situation du compte du particulier au 31 mars.
Cas pratique n 8
MODOU. Celui-ci fournit titre de garantie une hypothque de premier rang d'une valeur de 800 000 FCFA.
Cas pratique n 9
montant de 2 000 000 FCFA. Ce prt est destin l'acquisition d'une voiture d'occasion d'une valeur de 1 500 000 FCFA. A titre de garantie, il procde la domiciliation de son salaire.
Le vendeur de la voiture M. Ndiaye dispose galement d'un compte courant dans la mme banque. Le rglement est donc effectu par virement de compte compte. TAF : Passer les critures comptables
Cas pratique n 10
dont le nominal est de 5000 000 FCFA. Le montant des intrts prcompts est de 50 000 FCFA. La banque prlve 10 000 FCFA de commission.
Cas pratique n 10
D : 20221 Escompte et oprations assimiles D : 70211 Intrts sur crances commerciales D : 7029 Commissions C : 2511 Comptes ordinaires
Cas pratique n 11
Soit un prt immobilier accord par la SGBS M. GASSAMA, d'un montant de 10 000 000 remboursable sur 6 ans en 6 annuits gales. Le taux d'intrt est de 12%. La date de mise en place est le 1er janvier 2009. TAF : Passer les critures comptables de la mise en place du crdit et du remboursement de la premire chance sachant que : 1. M. GASSAMA a son compte ordinaire la SGBS, 2. M. GASSAMA a son compte ordinaire ECOBANK.
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I. Aspects Techniques
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La traduction comptable des engagements en souffrance permet de constater les les crances douteuses et de les provisionner.
Les modalits de comptabilisation et de provisionnement des engagements en souffrance sont dfinies par l'instruction n 94-05, modifie par l'instruction n 2001-01 de la BCEAO.
I. Aspects Techniques
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Les banques sont confrontes au risques de non remboursement des crdits accords la clientle : Ce risque est qualififi de risque de contrepartie.
En cas de dfaillance de la contrepartie (client bnficaire de crdit), les banques ont l'obligation de traduire dans les comptes appropris, les difficults de recouvrement des crdits qualifis ds lors d'engagements en souffrance.
Les engagements en souffrance comprennent : au bilan, les crances impayes ou immobilises, les crances douteuses ou litigieuses, les crances irrcouvrables et les risques-pays. Au hors bilan, les engagements douteux et les risques- pays.
Crances impayes
Les crances impayes reprsentent les chances impayes depuis six (06) mois au plus et n'ayant pas fait l'objet de prorogation de terme ou de renouvellement.
Crances immobilises
Les crances immobilises reprsentent les chances impayes depuis six (6) mois au plus et dont le remboursement, sans tre compromis, ne peut tre effectu par le dbiteur en raison d'obstacles indpendants de sa volont.
Les crances douteuses ou litigieuses sont les crances, chues ou non, assorties ou non de garantie et, prsentant un risque probable ou certain de non recouvrement partiel ou total. impay depuis plus de six mois ;
Crances douteuses ou litigieuses Les crances douteuses ou litigieuses sont constitues par :
(1) les crdits comportant au moins une chance impaye datant de plus de six (6) mois, que cette chance ait t pralablement classe ou non en crance impaye ou immobilise;
(2) les loyers chus affrents aux oprations de crdit-bail, de location avec option d'achat et location-vente, dont au moins un terme est impay depuis plus de six mois ;
Crances douteuses ou litigieuses Les crances douteuses ou litigieuses sont constitues par :
(3) les crdits comportant au moins une chance impaye et concernant des dbiteurs ayant une mauvaise situation financire
(4) les crances ayant un caractre contentieux (procdure judiciaire ou arbitrale engage,redressement prventif judiciaire) ;
les crances ayant fait l'objet d'un concordat, prventif ou de redressement, dont les termes de rglement ne sont pas respects.
Les crances douteuses ou litigieuses sont constitues par : Les comptes ordinaires dbiteurs (comptes courants ou autres) sans aucun mouvement crditeur depuis plus de trois (3) mois;
Les comptes ordinaires dbiteurs (comptes courants ou autres) sans mouvements crditeurs significatifs depuis plus de six (6) mois.
Crances irrcouvrables
Les crances irrcouvrables sont les crances dont le non recouvrement est estim certain aprs puisement de tous les voies et moyens amiables ou judiciaires ou pour toute autre considration pertinente.
Les crances impayes ou immobilises sont enregistres au dbit des comptes et sous - comptes prvus par le plan comptable bancaire, par la contrepartie des comptes d'origine des crances sur la clientle.
291 - Crances impayes ou immobilises 292 - Crances douteuses ou litigieuses 293 Intrts sur crances douteuses ou litigieuses
Les crances irrcouvrables doivent tre passes en pertes pour l'intgralit de leur montant, par la contrepartie des comptes d'origine des crances sur la clientle. La totalit des provisions antrieurement constitues sur ces crances devra tre reprise, le cas chant. 669 - Pertes sur crances irrcouvrables 6691 - Pertes sur crances irrcouvrables couvertes par des provisions 6692 - Pertes sur crances irrcouvrables non couvertes par des provisions
Risques (crances) directs sur l'Etat et ses dmembrements, ainsi que les engagements par signature sur ces mmes entits :
Risques privs non garantis par l'Etat et rpondant la dfinition des crances impayes ou immobilises :
Risques privs non garantis par l'Etat et rpondant la dfinition des crances douteuses ou litigieuses et des engagements douteux, les provisions sont constitues selon les modalits suivantes:
Provision 100% au cours de lexercice pendant lequel les crances sont dclasses en crances douteuses ou litigieuses
Risques privs non garantis par l'Etat et rpondant la dfinition des crances douteuses ou litigieuses et des engagements douteux, les provisions sont constitues selon les modalits suivantes:
Provision facultative au cours des deux (2) premiers exercices. Provision d'au moins 50% du total des risques au terme du troisime exercice et 100% au terme du quatrime exercice.
Risques privs non garantis par l'Etat et rpondant la dfinition des crances douteuses ou litigieuses et des engagements douteux, les provisions sont constitues selon les modalits suivantes:
Les intrts non rgls ports au crdit du compte de rsultat doivent tre provisionns due concurrence.
NB : Les crances irrcouvrables ne font pas lobjet de provision. Elles doivent tre passes en pertes pour lintgralit de leur montant.
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I. Aspects techniques
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Une devise est une monnaie autre que la monnaie locale. Dans l'espace UMOA, est considre comme devise toute autre monnaie autre que le FCFA mis par la BCEAO.
La comptabilisation des oprations en devises est rgie par l'instruction n 94-04 de la BCEAO.
Les oprations en devises concernent notamment : Les oprations de change au comptant, Les oprations de change terme, Les autres oprations libelles en devises (prts et crances)
I. Aspects techniques
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Les oprations de change au comptant sont des oprations d'achat ou de vente de devises dont les parties ne diffrent pas le dnouement (valeur du jour) ou ne le diffrent qu'en raison du dlai d'usance.
Les oprations de change terme sont des oprations d'achat ou de vente de devises dont les parties diffrent le dnouement pour des motifs autres que le dlai d'usance.
I. Aspects techniques
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Les oprations en devises autres que les oprations de change (au comptant et terme) constituent les autres oprations en devises comprenant notamment les prts et emprunts en devises.
Les tablissements de crdit comptabilisent les oprations au comptant ou terme ainsi que les autres oprations en devises dans des comptes ouverts et libells dans chacune des devises utilises.
La contrepartie des critures en devises relatives aux oprations de change est enregistre dans les comptes de "position de change".
La contrepartie des critures en monnaie locale associes des oprations de change, est enregistre dans les comptes de "contre-valeur de position de change".
Cas pratique n 11
1. M. GASSAMA est titulaire d'un compte ECOBANK. Le 01 mars 2010, en rglement de la scolarit de son enfant en France, il donne un ordre de transfert de 2 500 000 FCFA pour le compte de ce dernier. ECOBANK assure le transfert via son correspondant Paris. 2. Le 02 mai 2010, ECOBANK reoit de son correspondant en Belgique un prt court terme de 1 000 000 Euros. Passer les critures comptables idoines.
Cas pratique n 12
M. NDIAYE est commerant Sandaga. Il se prsente au guichet de la SGBS pour acheter la devise USD. Il dispose de 5 000 000 FCFA. Cours : 1 USD = 500 FCFA. Passer les critures comptables.
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I. Les attributs
Les banques sont astreintes l'obligation d'information, dans le cadre de leurs activits. Les informations sont notamment destines : Aux autorits montaires (BCEAO, Commission Bancaire) Aux actionnaires Et aux tiers.
Le dispositif mis en place pour assurer la communication de l'information financire bonne date, sous peine de pnalites peut tre qualifi de reporting bancaire.
I. Les attributs
Les attributs ont t institus dans le but de satisfaire divers besoins d'information.
Un attribut est une spcification associe un compte ou groupe de comptes de manire fournir une information complmentaire : Sur les caractristiques des oprations ayant concouru la formation de ce solde. Soit sur les agents conomiques avec lesquels ces oprations sont effectues.
I. Les attributs
Le systme d'information des tablissements de crdit doit prvoir les attributs definis par instruction de la banque Centrale.
Les attributs sont dfinis par l'instruction n 94-03 du 16 aot 1994. Deux grandes familles d'attributs sont distinguer : Attributs relatifs aux oprations. Attributs relatifs aux contreparties.
Les attributs sont spcifiques chaque classe de comptes du bilan. En d'autres les attributs de la classe 1 sont distincts des attributs de la classe 2.
I. Les attributs
Il n'existe pas d'attributs dfinis pour les comptes de charges (classe 6) et de produits (classe 7). Hormis ces deux classes de comptes, toutes les autres classes de comptes du Plan Comptable Bancaire ont d'attributs associs.
Exemple d'attributs classe 1 Attributs relatifs aux oprations Monnaie : F CFA, devise euro.. Dure initiale Garanties
I. Les attributs
Exemple d'attributs classe 1 Attributs relatifs aux contreparties Pays de rsidence : Etat, autres pays de l'UMOA, reste du monde Catgories d'agents : tablissements de crdits, clientle (Etat, entreprises, particuliers), Appartenance un groupe
I. Les attributs
Exemple d'attributs classe 2 Attributs relatifs aux oprations Dure initiale, Dure rsiduelle Crdits nouveaux Douteux ou litigieux Risques pays
I. Les attributs
Exemple d'attributs classe 2 Attributs relatifs aux contreparties Pays de rsidence, Catgories d'agents, Appartenance un groupe.