Cours Froid
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nologie, les industries chimiques, celles de ver soie, des fourrures, le traitement de vaccins, dans les industries de travaux publics, constructions de tunnels, etc. Dans cette partie du cours on rappellera la ncessit dapplication du froid aux denres alimentaires et les diffrents moyens de sa production. I. Utilits du froid La rfrigration utilisant des tempratures suprieures au point de conglation de leau cellulaire, temprature pouvant donc varier lgrement en fonction du produit. Temprature recherche +4C < t < +8C : ufs frais, fromages, lait, tomate, fruits frais, pommes, poires, ananas frais, champignons, conserves de lgumes, viande frache 0 < t < +3C : Beurre, volaille frache, viandes fraches, poissons frais, conserves de poisson
La conglation lente utilisant des tempratures plus basses que la prcdente, assurant la prise en glace sans limitation de dure (vitesse infrieure 0.1 cm /h des cristaux de glace).
Temprature recherche -12 C < t C < -5C : graisse vgtales, volaille, viande rfrigre, poisson fum. -16C < t C < -5C: fraise et abricot (conglation) produits opothrapiques*
*Utilisation thrapeutique dorgane ou dextrait dorgane dorigine animale
La conglation rapide ou surglation utilisant des tempratures infrieures au point de conglation et permettant au front de conglation davancer une vitesse de 0.5 5 cm/h. les cristaux de glace restent petits et la structure interne du produit nest pas modifie.
Temprature recherche -20C < t C < -18C : produits surgels : ufs, ptisserie et pain, volaille, viande, poisson, crabes, langoustes. -25C < t C < -22C : Crmes glaces, fruits sucrs et surgels, jus de fruit.
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Les types de conglateurs : contact : les produits sont presss entre plaques froide immersion : le produit est tremp dans un bain de liquide incongelable ventilation : le produit est congel dans un tunnel o souffle un violent courant dair de 4 5 m/s -35C Lutilisation adquate de ces basses tempratures permet de : Conserver dans les meilleures conditions les caractristiques naturelles de qualit. Conserver la valeur nutritive des aliments. Eviter les pertes qui se produisent lorsque le march nest pas capable dabsorber les excdents saisonniers de produits agricoles dtaler davantage la distribution de ces produits aussi bien pour le commerce national et international que pour les industries de transformation. La conservation des denres alimentaires revt en Tunisie une importance capitale compte tenu de leur altration par les micro-organismes et les enzymes dues aux tempratures leves.
II.
Quelque soit le traitement par le froid, il convient de respecter trois principes fondamentaux : Le produit traiter doit tre : En bon tat. Soumis au froid ds que possible aprs rcolte.
Spcialisation des entrepts ou des chambres frigorifiques , car certains produits ne sont pas compatibles avec dautres du fait quils mettent des substances volatiles. Maintien de la temprature et de lhygromtrie, du produit existant, jusqu' son utilisation finale. Pour la conservation correcte des denres prissables, il ne suffit pas de maintenir dans lenceinte frigorifique, o elles sont places une temprature convenable. Il faut galement que lhumidit de lair de cette enceinte soit suffisante sans tre excessive.
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Une humidit insuffisante provoque une dessiccation exagre des denres entranant :
Perte de poids. Modification de laspect des produits. Diminution de la valeur commerciale des produits.
Une humidit excessive entrane dautres inconvnients favorables au dveloppement des moisissures.
Il faut donc pouvoir adapter tout moment la puissance frigorifique de linstallation. Ainsi lorsquil sagit de refroidir un stock de denres introduites dans la chambre, il est ncessaire de mettre en jeu une puissance frigorifique notablement plus grande que celle requise pour maintenir simplement la chambre et les denres la temprature destine lorsque le refroidissement proprement dit de celles-ci est termin. B) REGIME DE TEMPERATURE DE CONSERVATION En gnral les produits entreposs en fonction du rgime de temprature de conservation sont les suivants : Rfrigration : +4C <t < +8C : ufs frais, fromages, lait, tomate, fruits frais, pommes, poires, ananas frais, champignons, conserves de lgumes, viande frache 0 < t < +3C : Beurre, volaille frache, viandes fraches, poissons frais, conserves de poisson Conglation : -12 C < t C < -5C : graisse vgtales, volaille, viande rfrigre, poisson fum. -16C < t C < -5C produits opothrapiques (utilisation thrapeutique dorganes ou dextraits dorganes dorigine animale). Surglation -20C < t C < -18C : produits surgels : ufs, ptisserie et pain, volaille, viande, poisson, crabes, langoustes. -25C < t C < -22C : Crmes glaces, fruits sucrs et surgels, jus de fruit. III. PRODUCTION DE FROID On peut obtenir le froid de diffrentes faons :
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Refroidissement naturel, air froid, glace naturelle). Refroidissement artificiel, dans lequel on fait appel tout un ensemble de phnomnes : Dtente dun gaz comprim. Changement dtat dun corps, etc. Les moyens de production de froid les plus importants sont les groupes frigorifiques. Une installation frigorifique comprend lensemble des machines, changeurs, conduites et autres dispositifs lintrieur desquels volue, en dcrivant un cycle frigorifique, un fluide convenable dnomm fluide frigorigne. Elle comporte galement tous les appareillages de rglage et les instruments de contrle ncessaires. Avant dtudier le cycle frigorifique et les appareils de rglage et de scurit il sera utile de savoir quelques notions thermodynamiques.
FORMULAIRE DE FROID GENERALITES La Chaleur La chaleur est une forme de lnergie. Cest la sensation perue par nos organes des sens lorsque nous sommes placs devant un foyer en activit ou un corps incandescent par exemple. La vie terrestre est tributaire dune des principales sources de chaleur : le soleil. La chaleur se manifeste galement lors du passage dun courant lectrique dans une rsistance, lors de la compression brusque dun gaz, lors de certaines ractions chimiques, etc.. Le froid Cest la sensation que fait prouver labsence, la perte, ou la diminution de la chaleur. La temprature Cest le niveau auquel la chaleur (nergie calorifique) se trouve dans un corps. Elle caractrise laction plus ou moins nergique de la chaleur sur nos sens. Cest la temprature qui nous permet de dire quun corps est plus ou moins chaud quun autre. Echange de chaleur Lorsque deux corps sont en prsence, la chaleur va toujours du corps chaud au corps froid lchange de chaleur ne cessant que lorsque les deux corps sont la mme temprature. Exemple : Corps froid : lvaporateur dun systme frigorifique. Corps chaud : les denres entreposes dans le rfrigrateur. Les denres (corps chaud) cdent une partie de leur chaleur lvaporateur (corps froid), leur chaleur ayant diminu, leur temprature sabaisse. Chaleur massique dun corps Cest la quantit de chaleur quil faut fournir 1 Kg de ce corps pour lever sa temprature de 1C sans modifier son tat physique : Par dfinition, la chaleur massique de leau est, 4.18 J / Kg C ou encore 1 Kcal /Kg C. pression normale (1013 mbar), de
Chaleur sensible et chaleur latente Un corps peut recevoir ou fournir de la chaleur sous deux formes diffrentes : Sous forme sensible : labsorption de chaleur sous cette forme se manifeste par une lvation de temprature du corps rcepteur ; si le corps a, au contraire, fourni de la chaleur sa temprature sabaisse. Absorption ou fourniture de chaleur ne provoquent pas de modification dtat physique du corps, et la variation de temprature est fonction de la quantit de chaleur change. Sous forme de chaleur latente : labsorption de chaleur par un corps sous cette forme ou la fourniture de chaleur par ce corps- se caractrise par une constance de la temprature du corps et par son changement dtat physique. Chaleur latente de solidification Cest la quantit de chaleur quil faut enlever 1 Kg dun corps pour le faire passer de ltat liquide ltat solide sans abaisser sa temprature. Chaleur latente de fusion Cest la quantit de chaleur quil faut fournir 1 Kg dun corps pour le faire passer de ltat solide ltat liquide, sans lever sa temprature.
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Chaleur latente de vaporisation Cest la quantit de chaleur quil faut fournir 1 Kg dun corps pour faire passer de ltat liquide ltat gazeux, sans lever sa temprature. Elle varie suivant la nature et la temprature du liquide.
Chaleur latente de liqufaction Cest la quantit de chaleur quil faut enlever 1 Kg dun corps pour le faire passer de ltat gazeux ltat liquide sans abaisser sa temprature.
Mesure des quantits de chaleur Lunit de mesure de chaleur dans le Systme International est le joule j . Les anciennes units de mesure : calorie, Kilocalorie, frigorie rappelons ci-dessous la dfinition. Kilocalorie (Kcal) : cest la quantit de chaleur ncessaire pour lever de 1C la temprature dun kilogramme dun corps dont la chaleur massique est gale celle de leau pure 15C. Frigorie (fg) : Cest une Kilocalorie ngative. Elle reprsente la quantit de chaleur soustraire 1 Kg dun corps ayant mme chaleur massique que leau 15C pour abaisser sa temprature de 1C. 1 fg = - 1 Kcal = - 4.185 KJ. La quantit de chaleur fournir ou soustraire un corps est proportionnelle : A la masse du corps. (M) A llvation ou la baisse de temprature quil a subie. (T) A sa chaleur massique. (Cm) sont interdite dans les documents lgaux depuis 1977. Toutes fois ces units tant encore utilises nous en
Do la formule gnrale donnant en Kilocalories la quantit de chaleur change : Q = m * Cm * t Exemple : quelle quantit de chaleur faut-il soustraire 1500 Kg de viande de chaleur massique Cm = 2.93 KJ/ Kg.C (0.7 Kcal/Kg.C) pour abaisser sa temprature de =30C +2C. ? Changement dtat physique Le tableau suivant rsume lensemble des changements dtat qui peut subir un corps :
Fusion et Solidification
La fusion est le passage dun corps de ltat solide ltat liquide sous laction de la chaleur. La solidification est la transformation inverse par refroidissement.
Sublimation Condensation
Cest le passage de ltat solide ltat gazeux, sans passer, par ltat liquide.
Cest le passage de ltat gazeux ltat liquide. On obtient la condensation par deux moyens : Par compression. Par refroidissement.
Vaporisation
Cest le passage dun corps de ltat liquide ltat gazeux. Elle peut se faire par vaporation ou par bullition. Evaporation : Cest la formation de vapeur la surface libre dun liquide. Ebullition : Cest la vaporisation rapide dun liquide avec formation de bulles de vapeur au sein de ce liquide. Pendant toute la dure de lbullition, la temprature reste constante si la pression elle-mme reste constante. Point normal dbullition Cest la temprature dbullition sous la pression atmosphrique normale. Exemple : Eau = 100C ; R12 = 30C ; R22 = - 40.8C ; R502 = 45C. Temprature critique La liqufaction par compression dun gaz ou dune vapeur nest plus possible au-del dune temprature limite, quelle que soit la pression exerce sur le gaz ou la vapeur : cette temprature limite reu le nom de temprature critique. R12 = 112C ; R22 = 96C ; R502 = 90.1C Diffrentes chelles de temprature On distingue les chelles de temprature suivantes :
Echelle Celsius : le point 0C est dfini par la temprature de la glace fondante et le point 100C par la temprature de la vapeur deau bouillante sous la pression atmosphrique normale.
Echelle Kelvin : Le zro kelvin est le zro absolu. Le zro absolu correspond une temprature de 273,15C. Cette chelle est toujours positive. Une variation de 1K entrane une variation pareille sur lchelle de temprature Celsuis et le passage dune chelle lautre se fait en crivant :
Echelle Fahrenheit
Lchelle Fahrenheit est utilise dans les pays anglo-saxons. La conversion des tempratures de lchelle Celsuis lchelle Fahrenheit et rciproquement se fait laide des formules ci dessous : F =1.8 * C + 32.
C =
5 (F 32) 9
Echelle KELVIN (1824-1907) 373.15K Echelle FAHRENHEIT (1686-1736) 212F
100 F 32 F 0F
-273.15 C
0K
-459,67F
Lhygromtrie Composition de lair sec en pourcentage de volume : Elments chimiques Azote Oxygne Argon Gaz carbonique Hydrogne Ra, K, He, Ne Symboles N O A CO2 H Composition en % 78 20.8 0.94 0.03 0.01 0.22
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En ajoutant de la vapeur deau en quantit variable lair sec, une temprature donne, on obtient de lair humide. Lair humide est plus lger que lair sec, cest ce qui explique le lger abaissement du baromtre lorsque le temps est pluvieux. A une temprature donne, la quantit de vapeur deau que peut contenir 1 m3 dair est limite : Lair contenant le maximum de vapeur deau est appel air satur. Humidit relative Pour dfinir ltat dhumidit dun air considr, on se rfre lair satur la mme temprature. On appelle humidit relative le rapport :
e= Masse de vapeur d' eau dans 1 m 3 d' air considr Masse de vapeur d' eau dans 1 m 3 d' air satur la mme temprature.
Pour caractriser un air humide il est indispensable de connatre la fois sa temprature et son humidit relative. Le tableau suivant donne la quantit deau dans un m3 dair satur et dans un air ayant un degr hygromtrique de 75 et 80 % :
Temprature en C Quantits deau, en grammes, dans 1 m3 dair Air satur Humidit relative 80% 75% Temprature en C Quantits deau, en grammes, dans 1 m3 dair Air satur Humidit relative 80% 75%
6.79 7.25 7.73 8.24 8.73 9.36 9.96 10.6 11.56 11.98 12.74
5.43 5.8 6.18 6.59 6.98 7.49 7.97 8.48 9.25 9.58 10.19
5.09 5.44 5.8 6.18 6.55 7.02 7.47 7.95 8.67 8 9.56
+16 +17 +18 +19 +20 +21 +22 +23 +24 +25
13.53 14.36 15.24 16.15 17.34 18.16 19.24 20.38 21.57 22.82
10.82 11.49 12.19 12.92 13.87 14.53 15.39 16.3 17.26 18.26
10.15 10.77 11.43 12.11 13.01 13.62 14.43 15.29 16.18 17.12
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MOYENS DE PRODUCTION DE FROID INTRODUCTION : Il existe trois moyens principaux de production du froid : Mlanges rfrigrants ; Dtente dun gaz comprim ; Evaporation dun liquide pur.
Mlanges rfrigrants
La dissolution de certains sels dans certains liquides ncessitant une absorption de chaleur, cette dissolution sera productrice de froid. Exemples de mlanges rfrigrants : Eau + nitrate dammonium Eau + Nitrate dammonium + carbonate de soude Neige + Chlorhure de Sodium +
1 partie en poids + 1 partie en poids 1 partie en poids + 1 partie en poids + 1 partie en poids 12 parties en poids + 5 parties en poids + 5 parties en poids
Abaisse de 0C 32C
La compression dun gaz levant sa temprature, rciproquement la dtente dun gaz comprim abaissera la temprature du gaz dtendu ; cest sur ce principe que sont bases les machines permettant la liqufaction des composants de lair (azote, oxygne non etc.)
Ce moyen reste le seul utilis pour les besoins industriels en rfrigration, conglation et conditionnement dair. Lvaporation dun liquide appel fluide frigorigne produit le froid. Pratiquement, on rcupre la vapeur du fluide vapor, et par compression et refroidissement, on le fait revenir ltat liquide pour quil puisse svaporer nouveau. On fait alors appelle des machines vaporation et compression dun gaz liqufiable. LA REFRIGRATION AUTOMATIQUE
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I.
Un systme de rfrigration comprend quatre parties principales : Le rfrigrateur, appel communment chambre froide. Cest lespace isol dans lequel la basse temprature est maintenue. Il est quip dun vaporateur dans lequel le fluide frigorigne svapore en absorbant dans le rfrigrateur la chaleur fournie par les denres refroidir. Le groupe compresseur, qui est la machine charge de comprimer les vapeurs de fluide frigorigne venant de lvaporateur et par cette compression, permettre la condensation du fluide comprim. Le condenseur, changeur ( eau ou air radiateur ) assurant le refroidissement et la condensation du fluide frigorigne aprs sa compression. Un organe de dtente, qui rgle la quantit de fluide frigorigne admettre dans lvaporateur. II.
Cycle de rfrigration continu Evaporation : La chaleur pntre dans le rfrigrateur comme dj indiqu. Elle est absorbe par le fluide frigorigne par libration de sa chaleur latente de vaporisation. Compression : Les vapeurs formes durant lvaporation sont aspires par le compresseur, qui les refoule au condenseur. La quantit de chaleur contenue dans cette vapeur augmente ainsi que sa temprature du fait mme de cette compression.
La pression augmente en mme temps que la temprature. Condensation : la temprature de condensation est suprieure celle du mdium de refroidissement (air ou eau). La vapeur comprime abandonne sa chaleur (qui va toujours du corps le plus chaud au corps le plus froid) et elle se condense dans le condenseur. Le liquide scoule au rservoir, do il repart pour un nouveau cycle. Lors de la condensation du fluide frigorigne le mdium de condensation doit absorber (sous forme sensible) la chaleur latente de condensation correspondant la temprature de condensation du fluide frigorigne. Le systme est quilibr de faon maintenir pendant la marche une pression constante sur le fluide frigorigne dans lvaporateur. Cela est obtenu par laction du compresseur qui aspire les vapeurs ds quelles se forment.
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Mais lorsque le compresseur est arrt, ces vapeurs ntant plus aspires, la pression slve dans lvaporateur en mme temps que la temprature, ce qui retarde ou arrte lbullition du fluide frigorigne. Le fluide frigorigne bout sous faible pression. Dautre part, les vapeurs mises par le fluide lors de son bullition ne peuvent tre liqufies que si une pression leve est maintenue au condenseur. Nous avons donc deux pressions bien distinctes dans un circuit frigorifique : La partie basse pression, comprenant la partie du systme depuis la sortie de lorgane de dtente, lvaporateur, la ligne daspiration et le compresseur, jusquau clapet daspiration du compresseur. La partie haute pression, depuis le clapet de refoulement, le condenseur, le rservoir et la ligne liquide, jusqu lentre de lorgane de dtente .
Q1 Evaporateur
Condenseur
Q2
Compresseur
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Un systme de rfrigration constitu par lvaporateur, le dtendeur, le compresseur, le condenseur, le moteur dentranement du compresseur, etc. est seulement pour effet dabsorber de la chaleur lvaporateur et den rejeter au condenseur. Cest le fluide frigorigne qui accomplit le transfert. Ltude des caractristiques physiques des fluides frigorignes actuellement utilises en rfrigration commerciale et mnagre aidera mieux comprendre la rfrigration ellemme. II. Critres de choix dun fluide frigorigne Chaleur latente de vaporisation trs leve. Point dbullition, sous la pression atmosphrique, suffisamment bas compte tenu des conditions de fonctionnement dsires (temprature dvaporation). Faible rapport de compression, cest dire faible rapport entre les pressions de refoulement et daspiration. Faible volume massique de la vapeur sature, rendant possible lutilisation dun compresseur et de tuyauteries de dimensions rduites. Temprature critique trs leve. Pas daction sur le lubrifiant employ conjointement avec le fluide. Non inflammable et non explosif en mlange avec lair. Sans effet sur la sant du personnel. Sans action sur les denres conserver. Fuites faciles dtecter et localiser par mthode visuelle. Etre dun faible cot et dun approvisionnement facile. Action nulle sur lenvironnement. Aucun fluide frigorigne employ actuellement ne possde lensemble de ces qualits. a) Action nulle sur lenvironnement Deux nouveaux critres permettent de classer les fluides en fonction de leur action sur lenvironnement.
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mcanique dont le rle est de faciliter le changement dtat du fluide frigorigne, ce qui a
Coefficient de destruction de lozone attribu chaque fluide frigorigne- varie de 1 GWP Global Warming Potentiel Potentiel Global de Chaleur Effet de serre Cest un potentiel de rchauffement de la terre. Le tableau ci aprs rsume les plages de potentiels de destruction de lozone et des potentiels de rchauffement de la terre daprs une valuation scientifique de Nasa pour quelques fluides frigorignes.
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LOzone (O3) A la diffrence de beaucoup de plantes la Terre possde une atmosphre. Cest une couche gazeuse dune paisseur proche des 1000 Km. Latmosphre filtre et absorbe une partie des rayons solaires, limitant ainsi la temprature sur la surface de la terre (sur la lune qui ne possde pas datmosphre la temprature dpasse les 100C), de mme pendant la nuit elle ralentit son refroidissement (-150C sur la face cache de la Lune).Il va de soi que sans latmosphre la vie sera impossible sur notre plante. Latmosphre se compose dun mlange de diffrents gaz tels que : azote, oxygne, ozone etc. La proportion prise par chaque gaz dans le mlange est fonction de laltitude. Ainsi lOzone existe en grande quantit dans la couche datmosphre comprise entre 17 et 50 Km. La couche dozone protge le globe des rayons ultraviolets de type B UVB .
Les fluides frigorignes appartenant la famille des CFC ChloroFluoroCarbone totalement halogns, comportant un atome de chlore ou de brome, sont des composs trs stables et mis sur la terre, montent dans latmosphre jusqu' cette couche dozone. L, ils sont dissocis par laction du soleil et librent leur atome de chlore ou de brome qui se combine avec lO3.
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La molcule de CFC qui parvient dans la couche correspond plusieurs dizaines de milliers de molcules dO3 en moins.
EFFET DE SERRE De faon schmatique, on peut dire que la terre doit rendre une grande partie de lnergie reue. Le rayonnement calorifique mis par le soleil doit ainsi, aprs avoir touch la terre, remonter vers lespace. Or en remontant, ces radiations solaires tombent sur latmosphre terrestre charge dun certain nombre dlments qui freinent, voire arrtent cette progression et renvoient cette nergie vers le sol, comme cela se passe finalement dans une serre de jardin ou dans une voiture qui roule au soleil. La chaleur rentre dans lhabitacle et reste piger lintrieur.
Les nuages et dune manire gnrale la vapeur deau atmosphrique font partie de ces lments qui contribuent au phnomne de rchauffement de la terre.
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Leffet de serre est un phnomne naturel sans lequel la temprature de surface moyenne serait nettement plus basse sur notre plante, de lordre de 18C. Parmi les gaz qui agissent sur leffet de serre certains y contribuent plus que dautres et risquent par leur prsence importante et leur dure de vie plus ou moins longue de crer un vritable dsquilibre atmosphrique et provoquer une hausse des tempratures terrestre entre +2 et +3C, suivie dune lvation du niveau des mers de plusieurs dizaines de centimtres. Ces gaz sont : CO2 composes qui provient de la combustion de carburants (50% de leffet de serre) Le mthane cest un gaz (12% de leffet de serre). Les CFC (20%). Loxyde nitreux N2O. (10%). Ces phnomnes ne seraient pas si graves si les consquences taient nulles, mais la nest malheureusement pas le cas. En effet, les implications sont nombreuses et varies.
Sur lhomme
Sur la terre
Climat boulevers. Problmes respiratoires. Mauvais rendement des plantations. Elvation des niveaux des mers. Rsum Couche dOzone : partie de la stratosphre protgeant la terre des rayonnements Ultraviolets. Les CFC ChloroFluoroCarbone R11, R12, R13, R500, R502, R503, R113,,, sont les gaz incrimins dans lappauvrissement de la couche dOzone. Les HCFC : HydroChloroFluoroCarbone : R22, R408A (FX 10), R 409A (FX 56), etc., fluide frigorigne de transition- Contient moins de chlore que les CFC.
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Les HFC : HydroFluoroCarbone- R134a, R404, Fluide frigorigne de substitution- ne contient pas de chlore. ODP : Ozone Depletion Potentiel (produit le plus nocif) 0 produit inoffensif. GWP Global Warming Potentiel Potentiel Global de Chaleur : Effet de serre Cest un potentiel de rchauffement de la terre. (Potentiel de Destruction de lOzone) : Coefficient de destruction de lozone attribu chaque fluide frigorigne- varie de 1
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Le protocole de Montral Objectif Rglementer la baisse la consommation et la production des CFC dans un dlai permettant la mise sur le march de substituts aux CFC. LE PROTOCOLE DE MONTRAL Ce protocole a t sign le 16 septembre 1987 par la majorit des tats membre de lONU. Le but est de protger lozone en rglementant les CFC. Les fluides concerns, seuls ou en mlanges, ont t runis dans deux paniers : le R11, R12, R113, R114 et R115 et leur mlanges dont R500 et R502. Ces gaz ont la particularit davoir un potentiel de destruction de lozone (ODP) trop important. Les halons 1211, 1301 et 2402. Le protocole prvoit la diminution progressive de la production de ces fluides jusqu larrt total en lan 2000 La premire rvision eu lieu Londres en juin 1990 et la dernire a eu lieu en novembre 1992 Copenhague. Les termes du protocole de Montral et de ses rvisions sont les suivants : Fluides viss Rvision de Londres (6/90) R11, 12, 113 Gel depuis 89 au R114, 115,50x niveau 86 - 20% en 1993 50% en 31/12/1995 85% en 31/12/1997 100% en 1/1/2000 Halons 1301 Gel des productions Gel en 7/1992 au 1211 et consommations niveau 86 2402 au niveau 86 en 92 - 50% en 1995 - 100% en 2000 Substituts de Produits non viss Elimination en transition 2040 R22, 142b, 141b Protocole de Montral (9 /87) Gel en 89 au niveau 86 - 20% en juillet 1993 - 50% en juillet 1998 Rvision de Copenhague (11/92) - 75% en 1 /1/94 - 100% en 1/1/1996 (quantits recycles disponibles)
-100% au 1/1/1994
Gel en 1996 au niveau de 1989 - 35% de 2004 2009 - 65% de 2010 2014 - 90% de 2015 2019 - 99.5% de 2020 2029 arrt en 2030
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LES FLUIDES FRIGORIGENES I. RELATION TEMPRATURE PRESSION Lorsquun fluide frigorigne est contenu dans un rservoir ferm, sa pression est fonction de sa nature et de sa temprature. A toute variation de temprature correspond une variation de la pression, les variations ayant dailleurs lieu toutes les deux toujours dans le mme sens. A la mme temprature des fluides frigorignes diffrents contenus dans des rservoirs ferms ne sont pas soumis la mme pression, car la pression que chaque fluide supporte est une de ses caractristiques physiques : Exemple : Trois bouteilles de charge sont remplies de faon identique avec du R11, R12 et du R22. Si nous plaons ces bouteilles dans une mme chambre temprature dtermine ( 25C par exemple), nous enregistrons les pressions suivantes (pressions absolues). Pour le R11 .1.06 bar abs. Pour le R12 . 6.5 bar abs. Pour le R22 . 10.52 bars abs. Pour le R134a ..6.65 bar abs. Dans une ambiance de 40C, les pressions seraient : Pour le R11 1.748 bar abs. Pour le R12 . 9.582 bar abs. Pour le R22 . 15.48 bar abs. Pour le R134a ..10.2 bar abs. Pour obtenir une pression identique dans chacune des bouteilles 1.013 bar absolu, il faudrait que les bouteilles soient places respectivement dans des pices dont les temprature seraient +23.65C .pour le R11. -29.8C pour R12. -40.8 C pour le R22. -26.5 Cpour R134a.
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II.
La vapeur sature est la vapeur qui est en contact avec le liquide qui lui a donn naissance. Dans un rservoir ferm le niveau du liquide na aucun effet sur la pression. Si nous prenons deux rservoirs remplis lun aux trois quarts et lautre au quart de leur capacit et si nous les plaons dans des enceintes des tempratures ambiantes gales, les pressions enregistres sur les deux rservoirs seront identiques. Tant quil y a du liquide dans les rservoirs, le niveau de ce liquide est sans effet sur la pression : mais, si dans un de ces rservoirs, il ny a plus que de la vapeur, et si lon place ces deux rservoirs plus que de la vapeur.
R11
rservoir contenant encore du liquide est alors suprieure celle du rservoir ne contenant
-10C
25C
-10C
25C
-10C
25C
Le tableau suivant donne la pression des fluides R12, R22, R502, NH 3 en fonction de la temprature (PRESSION RELATIVE) : Temprature en R12 R22 C -45.8 Sous vide -45 Sous vide -40.8 0 -40 0.04 -35 0.31 -33.3 -30 0.635 -29.8 0 -25 0.225 0.95 -20 0.5 1.445 -15 0.815 1.95 -10 1.175 2.54 -5 1.59 3.21 0 2.07 4 +5 2.61 4.87 +10 3.22 5.84 +15 3.9 6.93 +20 4.65 8.15 +25 5.5 9.51 +30 6.35 11.01 +35 7.45 12.73 +40 8.6 14.47 +45 9.8 16.53 +50 11.13 18.61 III. REMPLACEMENT DES CFC Installations neuves Application basse temprature : -45C 15C ( environ). R12 pas de remplacement sauf mnager : R134a (HFC) R 502 remplac par le R 404A (HFC). R22 actuellement disponible (2015). Application moyenne temprature : -15C 5C (environ). R12 remplac par le R 134a (HFC) R 502 remplac par le R 404A (HFC). R22 actuellement disponible (2015). Application haute temprature et climatisation R12 remplac par le R 134a (HFC)
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R502 0 0.025
NH3
Sous vide 0.3 0.61 0.975 1.4 1.83 2.47 3.14 3.87 4.7 5.64 6.67 7.84 9.12 10.5 12.09 13.8 15.61 17.6 20.41 0 0.18 0.495 0.89 1.35 1.9 2.51 3.26 4.15 5.14 6.26 7.55 9 10.67 12.49 14.52 16.8 19.29
R22 actuellement disponible (2015). N.B. Les HFC doivent tre utiliss avec les huiles ESTER. Installations existantes : Si linstallation fonctionne correctement, il ny a pas de ncessit de conversion. Il est par contre indispensable den contrler ltanchit. CONCLUSION :
PERSPECTIVES DAVENIR
FLUIDES ACTUELS FLUIDES DE TRANSITION FLUIDES DE SUBSTITUTION (remplacement)
123/141b FX56 / R22 /NH3 R23 R123/R141b R142b/R124 R22/NH3 FX10/R22 R23
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DIAGRAMME PRESSION ENTHALPIE Il existe un diagramme de ce genre pour chaque type de fluide frigorigne :
Vapeur surchauffe
Enthalpie Kj/Kg
Pour tout point appartenant la courbe de liquide satur, il se trouve ltat liquide donc condens. Pour tout point appartenant la courbe de vapeur sature il se trouve ltat vapeur. Pour tout point appartenant la zone situe entre les deux courbes il se trouve ltat mlange, la vapeur est alors dit titr. Rfrigrant Fron : Le diagramme pression enthalpie aura lallure suivante :
Courbe Vapeur Satur Pression bar Courbe Liquide Satur Entropie Cte Volume Cte Liquide sous refroidi
Mlange L+ V
Qualit Cte
Si nous reprsentons le cycle frigorifique sur ce diagramme, il aura lallure suivante : Enthalpie Kj / t Kg Dtente : Le fluide initialement ltat liquide caractris par sa temprature et sa pression P.
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Enthalpie Kj/Kg
Lvaporation Le fluide se trouve ltat titr. Il absorbe sa chaleur latente de vaporisation pression constante. Lenthalpie du fluide augmente. La vapeur se trouve laspiration du compresseur ltat surchauff.
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Compression A la sortie de lvaporateur, le fluide frigorigne sera aspirer par le compresseur qui va le comprimer entropie constante. Pendant sa compression, le fluide absorbe une quantit de chaleur qui correspond au travail fourni par le compresseur. Le travail fournir augmente avec la pression et avec la temprature.
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Toutes les installations frigorifiques fonctionnent sans intervention humaine. Lalimentation en fluide frigorigne des vaporateurs, lalimentation en eau des condenseurs sil y a lieu, la surveillance de la temprature, du degr hygromtrique des chambres, et leur maintien entre des limites fixes par avance pour une bonne conservation des denres entreposes, sont confis des automates. Il en est de mme de la scurit de marche de linstallation, du relvement et de lenregistrement des tempratures, pressions, etc. Nous disons que linstallation est automatique . Elle fait appel pour cela LAUTOMATISME qui est LA TECHNIQUE QUI COMPREND TOUS LES SYSTMES QUI SE PROPOSENT DE RGLER SANS INTERVENTION HUMAINE LA MARCHE DUNE MACHINE.
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I.
I. 1 RSERVOIR HP Cest un rservoir de liquide. Il reoit le fluide liqufi venant du condenseur. Ce rservoir a des dimensions qui le permet de contenir la majeure partie de la charge en fluide de linstallation. I. 2 Dshydrateur Cet accessoire se place sur la conduite liquide dinstallations frigorifiques fonctionnant aux fluides frigorignes chlorofluors. Rle Eliminer au maximum, par emmagasinage, lhumidit (la quantit deau) pouvant tre contenue dans le circuit, vitant ainsi la formation de glaon, lorifice du dtendeur et diminuant trs sensiblement le risque de formation dacides. Neutraliser les acides nuisibles pouvant apparatre dans le circuit vitant ainsi les corrosions. Retenir par filtration, les particules solides entranes par le fluide, ainsi que les boues et les produits provenant de la dcomposition des huiles.
Lchange dun dshydrateur se fait par remplacement de lensemble en respectant le sens de passage indiqu par une flche et en vitant de le monter horizontalement. Pour les installations importantes, le corps, en acier, est soud sur le circuit et possde une bride dmontable qui permet lintroduction de cartouches dshydratantes.
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Lefficacit dun dshydrateur dpendra beaucoup de la mthodologie et de la rapidit dexcution applique lors dun change.
I. 3 Sparateurs dHuile
Rle Dtrioration du compresseur par manque dhuile. Diminution du coefficient dchange des vaporateurs et condenseurs (interposition dun cran dhuile). Augmentation des pertes de charge dans les circuits.
Empcher que lhuile de graissage ne soit entrane dans le circuit frigorifique ce qui vite :
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Construction
La sparation de lhuile des vapeurs de fluide est obtenue en conjuguant une chute brutale de la vitesse des gaz introduits et les multiples changements de direction imposs ces gaz par le franchissement de chicanes ou de matelas de paille mtallique. Lhuile spare est renvoye au carter par une tubulure de retour dont lorifice est command par le pointeau dun mcanisme li un flotteur plac dans le corps du sparateur. I. 4 Bouteilles anti- coups Egalement appeles bouteilles daspiration , elles sont places sur la tuyauterie daspiration proximit immdiate du compresseur et ont pour but dempcher laspiration accidentelle de fluide liquide par le compresseur ce qui vite tout incident mcanique. I. 5 Voyants de liquide Ils servent indiquer ltat physique du fluide frigorigne en circulation dans une installation ou contrler le niveau de liquide dans un rservoir.
Certains voyants placs sur les tuyauteries de liquide comportent une pastille imprgne dun sel chimique et permettent de vrifier ltat de siccit du fluide frigorigne et par voie de consquence den dduire lefficacit du dshydrateur. Le changement de couleur est rversible et si la couleur verte indiquant la siccit du fluide a vir au jaune indiquant par-l une quantit anormale deau dans le fluide, aprs mise en place dun nouveau dshydrateur, la couleur jaune vire et redeviendra verte ds que la quantit deau contenue dans le fluide frigorigne se trouvera en dessous de la quantit maximum admissible. Le tableau ci-dessous indique pour quelle quantit deau exprime en partie par million ppm la couleur de la pastille change. Fluide Teneur en eau en ppm (mg H2O / Kg fluide)
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Lchangeur de chaleur permet damliorer le rendement dune installation frigorifique, en sous refroidissant le liquide admis au dtendeur dune part et en permettant dutiliser au maximum la surface de lvaporateur dautre part.
Les vapeurs froides sortant de lvaporateur peuvent circuler dans lespace annulaire de lchangeur et le liquide lintrieur du tube central ou inversement : liquide dans lespace annulaire et vapeurs froides dans le tube central, mais quelle que soit la solution adopte, les deux flux de fluide doivent toujours circuler contre courant.
II.
Larrt dune machine frigorifique, lorsque la temprature dsire est obtenue dans lenceinte refroidie, et sa remise en service lorsque cette temprature est remonte une valeur prdtermine doit se faire automatiquement. Les appareils permettant ce genre de fonctionnement sont les thermostats et les pressostats II. 1 THERMOSTATS
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Rle Rgler la temprature dune surface froide ou dune ambiance froide entre deux limites prdtermines et aussi voisine que possible de la temprature relle que lon dsire obtenir. Ce sont des appareils destins ouvrir et fermer un circuit lectrique sous laction dune variation de temprature. Les thermostats classiques ont une capacit de coupure variant de 5 10A. La majorit des thermostats sont diffrentiel ajustable (rglage de lcart entre le point de coupure et le point denclenchement). Llment sensible dun thermostat doit toujours tre plac dans lair en mouvement et dans une zone reprsentative de la temprature moyenne du local. Le capillaire du train thermostatique ne doit pas passer dans le mme fourreau que celui de la conduite daspiration ou traverser un local risquant dtre plus froide que celui du local contrler.
Rle Permet un fonctionnement de linstallation avec une rgulation de type pump down . Le thermostat actionne llectrovanne de la conduite liquide. Le pressostat BP arrte ou met en fonctionnement le compresseur
Le pressostat raccord au cot basse pression du systme rpond toutes les variations de pression par mise en service ou larrt du compresseur. Les points de coupure et denclenchement sont dtermins par les pressions correspondant aux tempratures minimale et maximale dsires dans le cot basse pression du systme. Les pressostats basse pression peuvent tre utiliss galement en scurit pour viter des entres dair intempestives, donc son rle est : viter une basse pression infrieure la pression atmosphrique. Arrte le fonctionnement du compresseur.
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Rle Ils vitent une haute pression trop leve dans linstallation. Ils arrtent le compresseur pour une lvation de la pression de refoulement au-dessus de la normale, et le remette en marche lorsque cette pression est redescendue une valeur dtermine. Leur usage est recommand sur tous les circuits ou cette pression anormale risquerait dtre prjudiciable au compresseur ou au moteur. Pour les installations quipes dun condenseur eau la remise en service (aprs stoppage par HP) pressostat. ne peut se faire quaprs action sur un bouton de rarmement plac sur le
Les pressions de coupure pour ces appareils peuvent tre fixes approximativement :
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Fluide frigorigne Pression (bars) R12 13.3 R22 19.23 R502 20.16 Les pressostats haute pression de rgulation ont pour rle de : Rguler la pression de condensation dun condenseur air par mise larrt ou en mise en fonctionnement du ou des ventilateurs du condenseur. Ces pressostats sont diffrentiel rglable.
PRESSOSTATS DIFFRENTIELS Ces pressostats sont galement appels pressostats dhuile car ils sont gnralement utiliss en tant que pressostats de scurit pour assurer la mise larrt des compresseurs si la pression dhuile de lubrification reste (au dmarrage) ou descend (en marche) en dessous dune valeur minimale prrgle. Le pressostat est raccord dune part au refoulement de la pompe huile et dautre part la conduite daspiration de fluide frigorigne donc au carter du compresseur. Le pressostat ne ragit alors qu cette diffrence de pression, indpendamment des pressions absolues exerces sur les soufflets.
Pression rel dhuile = Pression de refoulement de la pompe huile pression laspiration
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Le pressostat diffrentiel est souvent reli un dispositif thermolectrique qui met larrt le compresseur aprs une certaine temporisation (variant entre 60 et 120 secondes), en cas de manque de pression dhuile. III. FONCTIONNEMENT DE LINSTALLATION FRIGORIFIQUE : (voir figure) Sur les installations comportant plusieurs chambres froides, on installe un thermostat pour chaque chambre avec un rglage de consigne qui dpend de laliment conserver. Pour un bon fonctionnement de linstallation chaque thermostat agit sur une lectrovanne (vanne magntique). Llectrovanne permet ou non le passage du fluide travers lvaporateur de la chambre dont la temprature varie (montage dans le circuit lectrique en srie avec le thermostat).
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Si lensemble des lectrovannes est ferm les vaporateurs ne sont plus aliments. Le compresseur rduit la pression dans les vaporateurs jusquau point de coupure du pressostat. Le pressostat rpond alors cette diminution de pression en agissant sur le circuit de commande du moteur entranant le compresseur qui finalement stoppe.
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La prsence dans lair de vapeurs des fluides frigorignes chlorofluors peut tre mise en vidence grce un dtecteur lectronique ou la mousse de savon ou la lampe halode. Ces lampes qui peuvent tre alimentes en butane ou propane sont construites de telle sorte quune partie de lair de combustion est aspir par un tube souple en caoutchouc, ou en flexible mtallique. La buse daspiration est passe sur la partie suspecte et lobservation de la flamme nous indiquera sil y a fuite ou non. En cas de fuite la flamme qui est normalement dun bleu lger prend immdiatement une teinte verdtre. Si la fuite est importante la flamme devient bleu turquoise, il faut donc arer le local avant la poursuite des recherches car la grande sensibilit de la lampe ne permettrait pas de localiser la fuite avec prcision. La recherche des fuites est obligatoire aprs chaque intervention. II. PURGE DAIR Dans une installation frigorifique, des gaz incondensables peuvent saccumuler et provoquer une pression de condensation anormalement leve (C au-dessus de la normale). Il faut donc expulser les incondensables. La purge dair se fera au purgeur HP et au condenseur.
III.
DGIVRAGES
Lair atmosphrique est un mlange de gaz qui contient en suspension de la vapeur deau. Cette vapeur tend venir se dposer sur la paroi froide constitue par lvaporateur sous forme de givre.
Le manchon de givre ainsi form par son effet isolant provoque un abaissement de la temprature dvaporation, et donc une diminution de la production frigorifique de la machine, et qui a pour effet daugmenter les temps de marche des compresseurs : aussi afin de pallier ces inconvnients est-on oblig de procder un dgivrage priodique de lvaporateur, la faon dont ce dgivrage peut tre obtenu dpend : De la temprature de la chambre froide ; Du type de lvaporateur utilis.
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a) Dgivrage des chambres tempratures positives : Le dgivrage est obtenu en arrtant le compresseur et en laissant tourner le ventilateur jusqu' fusion complte du givre. b) Dgivrage des chambres tempratures ngatives Lorsque la chambre doit tre maintenue une temprature infrieure 0C, le dgivrage ne peut tre obtenu par la circulation de lair de la chambre cette temprature, il est indispensable que le dgivrage de lvaporateur ne provoque pas dans la chambre une remonte de temprature prjudiciable la bonne conservation des denres entreposes. Plusieurs procds peuvent tre envisags et utiliss cet effet. Citons parmi les plus courants : Le chauffage direct de lvaporateur : des rsistances lectriques places dans les ailettes de lvaporateur et sous lgouttoir de celui-ci provoquent la fusion du givre dune part, et vitent le regel de leau de dgivrage. Ce type de dgivrage peut tre facilement rendu automatique. Une pendule moteur synchrone dtermine la priode de dgivrage en mettant larrt le compresseur et le ventilateur et en provoquant la mise sous tension des rsistances lectriques. Larrt du dgivrage est obtenu par lintermdiaire dun thermostat qui, plac dans les ailettes de lvaporateur assure aprs dgivrage complet, larrt de la priode de chauffe et simultanment la remise en service du compresseur. Un second thermostat provoque la remise en route retarde des ventilateurs et vite ainsi lenvoi dair chaud et humide dans la chambre froide. Le dgivrage par gaz chaud : ce dispositif est utilis sil y a plusieurs chambre froide. Le dgivrage dune chambre s effectue travers une autre chambre. Le systme consiste inverser la circulation de fluide dans la chambre dont on dsire faire le dgivrage (lvaporateur de la chambre dgivrer devient un condenseur) grce un jeu de vanne de by-pass. Le schma ci-dessous donne le principe appliqu pour le dgivrage dune chambre froide.
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Evaporateur chambre 2
Evaporateur chambre 1
Rampe liquide
Condenseur
Compresseur
Pendant le cycle normal de fonctionnement les vannes repres 1, 2, 3, 4,5 sont fermes. Soit dgivrer la chambre 1. On va procder de la manire suivante :
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Ouvrir le robinet dpart gaz chaud repre 5. Isoler le dtendeur de la chambre dont on dsire dgivrer (chambre 1). Une minute aprs, fermer la sortie de lvaporateur chambre 1 (vanne repre 6). Fermer vanne Repre 8. Ouvrir vanne repre 4. Ouvrir Vanne repre 1. Le gaz donc circule du refoulement du compresseur vers la rampe des gaz chauds, travers vanne 4 et lvaporateur chambre 1 ou il se condense, et arrive la rampe liquide ou il va passer travers le dtendeur de la chambre 2. Le fluide frigorigne s vapore alors dans la chambre 2 et arrive la rampe gaz ou il sera aspirer par le compresseur, pour un nouveau cycle. Pour la remise en service normale de linstallation on procdera dans le sens inverse louverture des vannes. N.B. Ne jamais ouvrir un robinet en grands ds le dpart, en vue dviter le retour des liquides laspiration du compresseur.
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