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DT 96 Janvier 2012
Avertissement
Ce document reflte l'tat des connaissances scientifiques et techniques et se rfre aux dispositions rglementaires en vigueur, au moment o il a t rdig. Il ne doit pas tre considr comme exhaustif et devra tre adapt chaque cas particulier. L'Union des Industries Chimiques, lUnion Franaises des Industries Ptrolires et lAssociation Franaise des Gaz Comprims n'acceptent aucune responsabilit dans l'usage qui sera fait de ce document.
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Sommaire
1. Introduction 2. Gnralits 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. 2.5. 2.6. Objet Domaine dapplication Rglementation Autres documents de rfrence Dfinitions Principaux sigles et acronymes
3. Description des tuyauteries 3.1. Composants et accessoires 3.2. Points singuliers 3.3. Documentation : tat initial et documents de suivi 4. Modes de dgradation 5. Techniques de contrle 6. tablissement et mise en uvre du plan de dinspection 6.1. 6.2. 6.3. 6.4. tablissement du plan dinspection Mise en uvre du plan dinspection Exploitation des rsultats Gestion du retour dexprience
7. Organisation et missions 7.1. Inspecteur 7.2. Contrleur 8. Rle de la production et de la maintenance 8.1. Rle des oprateurs 8.2. Rle de la maintenance 9. Dlai de mise en application des rvisions du guide Annexes ANNEXE 1 : Principaux modes de dgradation des tuyauteries ANNEXE 2 : Adquation des techniques de contrles non destructifs aux types de dommages ANNEXE 3 : Description succincte des principales techniques de contrle ANNEXE 4 : Exemple de fiche dinspection et contrle de tuyauterie ANNEXE 5 : Exemples de dfauts dtectables par exploitants
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1 Introduction
Dans le cadre du plan de modernisation, initi par le Ministre de lEcologie, de lEnergie, du Dveloppement Durable, du Transport et du Logement, pour l'amlioration de la matrise du vieillissement des installations industrielles, les organisations professionnelles ont la volont d'aider leurs adhrents mieux dfinir et mettre en uvre les actions de suivi des quipements sujets dgradation dans le temps. Dans ce cadre, la profession a, entre autres mesures, propos dlaborer un guide pratique et facilement applicable dans toutes les installations industrielles concernes pour amliorer le maintien de lintgrit des tuyauteries. Ce guide a t mis au point en prenant en compte les expriences vcues et pourra tre mis jour, autant que ncessaire, pour intgrer les volutions du retour d'exprience.
2 Gnralits
2.1 Objet
Ce guide est destin tout tablissement industriel pour laider raliser l'tat initial des tuyauteries et tablir les programmes dinspection appropris. 2.2 Domaine d'application du guide
Le prsent guide s'applique aux tuyauteries soumises larrt du 4 octobre 2010 relatif la prvention des risques accidentels au sein des installations classes pour la protection de lenvironnement soumises autorisation ainsi qu'aux accessoires sous pression attachs ces tuyauteries. Le guide professionnel pour la dfinition du primtre complte les rgles fixes par larrt du 4 octobre 2010 pour la mthodologie d'identification des tuyauteries concernes. Pour les industriels ne disposant pas de mthodologie propre, le prsent guide peut galement tre utilis pour les tuyauteries qui entrent dans le champ d'application de l'arrt du 15 mars 2000 modifi ainsi que pour celles qui font lobjet dun suivi volontaire. Le prsent guide pourra tre rvis en fonction du retour dexprience et de lextension de son primtre dapplication. NB : Pour les exploitants qui utilisent des guides professionnels (DT32, DT84, guide EDF, ) pour les tuyauteries entrant dans le champ dapplication ci-dessus, ce guide peut apporter des lments complmentaires dapprciation pour llaboration des plans dinspection sans remettre en cause les mthodologies employes. 2.3 Rglementation
Le prsent guide a vocation technique et ne reprend pas les exigences rglementaires. Quelques points rglementaires sont nanmoins repris dans la suite du texte quand jugs pertinents. Les principaux textes applicables sont lists ci-dessous : Dcret n 99-1046 du 13 dcembre 1999 ; Arrt du 15 mars 2000 modifi et dcision BSEI d'application n 06.080 du 6 mars 2006 ; Circulaire DPPR/SEI2/CB-07-0212 du 14 mai 2007 relative la superposition rglementaire et les interfaces relatives aux canalisations de transport et aux tuyauteries dinstallations classes, reprise dans la circulaire du 10 mai 2010; Arrt du 4 octobre 2010 relatif la prvention des risques accidentels au sein des installations classes pour la protection de l'environnement soumises autorisation ; Arrt du 5 octobre 2010 modifiant larrt du 10 mai 2000 relatif la prvention des accidents majeurs impliquant des substances ou des prparations dangereuses prsentes dans certaines catgories dinstallations classes pour la protection de lenvironnement soumises autorisation .
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Autres documents de rfrence Guides professionnels d'laboration des Plans d'Inspection par les services inspection reconnus (SIR), approuvs par le ministre en charge de l'industrie, notamment: DT32 Guide pour ltablissement des plans dinspection (priodicits inspections priodiques et requalifications priodiques 5 et 10 ans), DT84 Guide pour ltablissement dun plan dinspection permettant de dfinir la nature et les priodicits d'inspections priodiques et de requalifications priodiques pouvant tre suprieures cinq et dix ans, Guide GDF : guide Gaz de France Guide professionnel dlaboration des plans dinspection JD//54/02 n0171 du 18 juin 2004 Guide EDF.
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Guide professionnel pour la dfinition du primtre dans le cadre du plan de modernisation ; Guide DT 75 : Guide UFIP/UIC pour le choix des mthodes de contrle des matriaux et quipements ; Guide DT 82 : Guide lusage des Services Inspection Reconnus pour la requalification et le contrle aprs intervention des tuyauteries soumises larrt ministriel du 15 mars 2000 modifi ; Guide AFIAP de Classification des interventions sur tuyauteries d'usine sous pression soumises la rglementation franaise API 570 : Piping Inspection code. Dfinitions
Pour les besoins du prsent guide, les dfinitions utilises sont celles portes dans : le dcret du 13 dcembre 1999 ; larrt du 15 mars 2000 modifi ; l'arrt du 4 octobre 2010.
Tuyauterie : selon le dcret 99-1046, on entend par tuyauterie des composants de canalisation, destins au transport des fluides, lorsqu'ils sont raccords en vue d'tre intgrs dans un systme sous pression. Les tuyauteries comprennent notamment un tuyau ou un ensemble de tuyaux, le tubage, les accessoires de tuyauterie, les joints d'expansion, les flexibles ou, le cas chant, d'autres composants rsistant la pression. Il convient de distinguer les tuyauteries situes l'intrieur des tablissements industriels, objet du prsent guide, des canalisations de transport telles que dfinies dans larrt du 4 aot 2006 modifi. Les limites entre les tuyauteries et les canalisations de transport doivent tre prcises par lexploitant en application du 1.1.8 de la circulaire du 10 mai 2010. Exploitant : propritaire des quipements, sauf dans le cas o une clause contractuelle contraire existe entre le propritaire et la personne qui en a lusage ou la garde. Plan d'inspection: tout document qui dfinit l'ensemble des oprations prescrites pour assurer la matrise de l'tat et la conformit dans le temps d'un quipement ou d'un groupe d'quipements soumis surveillance. Nota : pour les tuyauteries soumises larrt du 15 mars 2000 modifi, non suivies par un SIR, ce document est appel Programme de contrle. Dans la suite du texte, lexpression Plan dinspection couvre les notions de plan dinspection, et de programme de contrle Programme d'inspection: tout chancier dfinissant, sur une priode pluriannuelle, pour les quipements concerns, les dates et type de visite ou dinspection effectuer.
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Les principaux sigles et acronymes utiliss dans ce document sont : AFGC CND DN DREAL ESP OH PN RBI REX SIR UFIP UIC GESIP Association Franaise des Gaz Comprims Contrles Non Destructifs Dimension Nominale Direction Rgionale de lEquipement, de lAmnagement et du Logement Equipements Sous Pression soumis larrt du 15 mars 2000 modifi Organisme Habilit Pression Nominale Risk Based Inspection (appele galement IBC : Inspection Base sur la Criticit) Retour d'Exprience Service Inspection Reconnu Union Franaise des Industries Ptrolires Union des Industries Chimiques Groupe dEtude de Scurit des Industries Ptrolires et Chimiques
Les lments de tuyauteries couverts par ce guide sont : Composants de tuyauterie : tube, fond, bride, coude, t, rduction, tampon plein Accessoires sous pression : organes de robinetterie, flexibles, pots de purge, compteurs, filtres Supports : composants qui, quand ils existent, relient les tuyauteries la structure principale, par exemple : patin, fer rond, fer plat, collier, pendard, chandelle. Ces composants peuvent tre ou non dmontables. 3.2 Points singuliers
Les points singuliers sont les zones particulirement sensibles et propices lapparition de dgradations susceptibles d'engendrer des dommages spcifiques ou accentus par rapport ceux constats sur la tuyauterie hors points singuliers. Il peut sagir des zones suivantes : zones calorifuges et frigorifuges proximit des arrts disolant, au droit de supports de calorifuge sur des portions verticales de tuyauterie, supportages et fixations, points dinjection et de mlange, bras morts, points bas, tronons service intermittent, petits piquages : vents, purges, doigts de gant, interfaces air/sol des tuyauteries enterres, assemblages non permanents enterrs (ex : jeux de brides), assemblages htrognes, compensateurs de dilatation, zones de rtention potentielle deau, coudes, rductions, pntrations de soudures ou autres irrgularits locales ou du trac qui peuvent constituer des zones sensibles lrosion ou la corrosion/rosion, zones de vibration (notamment les tuyauteries directement attache une machine alternative), zones de concentration de contrainte (accidents gomtriques, imperfections de soudures), zones sollicitations cycliques (dues la temprature et/ou la pression)
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zones soumises dilatations diffrentielles, zones humides : zones froides (temprature proche de 0C), de condensation (ex : au voisinage des tours de refroidissement), zones sujettes gouttures, zones densablement traverses de routes, de murs coupe-feu, de merlons. Documentation : tat initial et documents de suivi
tat initial : Lexploitant ralise un tat initial de la tuyauterie partir du dossier d'origine ou reconstitu comportant, lorsque ces informations existent : un plan ou un schma comportant les accessoires sous pression et les repres des accessoires de scurit, complt ventuellement de documents pertinents (Ex. photos), les caractristiques de construction (DN, PN, fluide, temprature et pression maximales admissibles, matriaux, revtements de protection, isolants, codes ou normes)1 les lments relatifs aux interventions (contrle initial, inspections, contrles non-destructifs, maintenances et rparations ventuelles)
Nota : pour les tuyauteries soumises larrt du 15 mars 2000 modifi, cet tat initial reprend les lments du dossier descriptif prvu l article 9 de cet arrt. Documents de suivi : Lexploitant tient jour les documents de suivi qui comportent notamment : les lments de ltat initial, le plan d'inspection2, le programme dinspection, les comptes rendus des inspections et contrles de la tuyauterie, tels que prvus dans le plan d'inspection et ceux raliss lors des interventions (rparations ou modifications) le cas chant, les attestations de requalification priodique.
Nota : pour les tuyauteries soumises larticle 15 3 de larrt du 15 mars 2000 modifi, ces documents reprennent les lments du dossier dexploitation prvu larticle 9 de cet arrt. Certains documents peuvent se prsenter sous forme informatique. Les rapports de vrification des accessoires de scurit doivent tre disponibles. Les documents de suivi peuvent tre regroups par zones gographiques (nappes, racks, ). Ils peuvent tre grs par diffrents services (inspection, travaux neufs, maintenance, etc.).
4 Modes de dgradation
Les principaux modes de dgradation qui peuvent tre rencontrs sur des tuyauteries sont lists dans l'annexe 1 du prsent guide. Cette liste est non exhaustive et est susceptible de complment et de modification en fonction du retour dexprience.
1 Pour pallier labsence dinformations techniques suffisantes, lExploitant met en uvre, lorsque ncessaire, des actions appr opries permettant de complter les renseignements contenus dans ces dossiers (paisseur, matriaux) 2 Le plan dinspection peut tre constitu de plusieurs documents 3 Tuyauteries soumises dclaration de mise en service et requalification priodique
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5 Techniques de contrle
Les principales techniques de contrle applicables aux tuyauteries et leurs limites d'utilisation sont dcrites dans les annexes 2 et 3 du prsent guide. Le guide DT 75 donne plus dinformations pour le choix des mthodes de con trle des matriaux et quipements.
Le processus suivi pour ltablissement du plan dinspection (contrle total, partiel, comprend les tapes suivantes:
lidentification des modes de dgradation et de leur localisation, notamment au niveau des points singuliers (se rfrer lannexe 1 du guide), la dtermination des contrles raliser pour dtecter les dgradations et en valuer lvolution (se rfrer aux annexes 2 et 3 du guide), la dtermination de la frquence des contrles en fonction de l'valuation des consquences des dfaillances et de lvolution attendue des dgradations, le choix des zones de contrles reprsentatives des modes de dgradation identifis, la dfinition des conditions particulires dintervention en service ou larrt (ex : accessibilit, dcalorifugeage, nettoyage, mise hors service de la tuyauterie, prcautions particulires de scurit).
Toutes ces tapes sappuient, en outre, sur le REX disponible (spcifique, site et profession). Certains cas ncessitent la mise larrt des tuyauteries pour raliser des contrles, par exemple : temprature de paroi trop froide (risque de condensation d e lhumidit de lair) ou trop chaude (risque de brlure, impossibilit de raliser des CND), ncessit deffectuer un contrle interne de la paroi de la tuyauterie au travers d'orifices ouvrir, prparations de surface qui ne peuvent tre mises en uvre que tuyauterie ou installation hors service.
Les tuyauteries peuvent tre regroupes dans un mme plan dinspection (ex, regroupement par fluides, zones gographiques, modes de dgradation, ). Proposition de mthode danalyse en labsence de mthodologie RBI
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Une mthode simple de hirarchisation pour ltablissement des plans dinspection peut tre mise en uvre par lvaluation des consquences de dfaillances selon 4 classes de services. C elles-ci sont dtermines partir : du risque de dfaillance lie au vieillissement susceptible dtre lorigine, par perte de confinement, dun accident dune gravit importante au sens de larrt du 29 septembre 2005, de la classification des fluides du dcret du 13/12/99 de la zone de sensibilit environnementale suivant le guide professionnel primtre tabli dans le cadre de larrt du 4 octobre 2010.
Le cas chant, la valeur la plus svre est retenue pour dfinir la classe : classe 1 : tuyauteries avec le plus haut potentiel de danger en cas de fuite : o o susceptibles dtre lorigine par perte de confinement dun accident dune gravit importante au sens de larrt du 29 septembre 2005 ou vhiculant un fluide du groupe 1 extrmement inflammable, explosif ou trs toxique ou
4 Les guides professionnels reconnus tels que les DT32 et DT 84 peuvent tre utiliss
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classe 2 : tuyauteries vhiculant un autre fluide du groupe 1 ou en zone de sensibilit environnementale de 4 ; classe 3 : tuyauteries vhiculant un fluide du groupe 2 en zone de sensibilit environnementale de 2 ou 3 ; Classe 4 : tuyauteries soumises surveillance et non vises par larticle 5 de larrt du 04 octobre 2010.
Pour chaque mode de dgradation identifi et son volution prvisible, on associe des contrles adapts et une priodicit de contrle en fonction de la classe. La priodicit des contrles doit tenir compte des rsultats des derniers contrles raliss ainsi que du REX du site et, plus largement du REX dcrit au 6.4 ci-aprs. En labsence de mthodologie RBI, les priodicits maximales sont dfinies comme suit : classe 1 : 60 mois classe 2 : 108 mois classe 3 : 144 mois classe 4 : adapte au cas par cas Ces priodicits pourront tre revues lors dune prochaine rvision du guide au regard des rsultats des contrles et du REX national issu des contrles. Nota : pour les tuyauteries soumises larrt du 15 mars, les priodicits sont dfinies en accord avec les exigences des articles 10 et 22 de cet arrt. Cas particuliers des tuyauteries calorifuges ou frigorifuges Linspection peut tre limite un examen visuel de zones particulirement sensibles dfinies dans le plan dinspection (aprs approbation de lOH ou de lexpert du SIR autoris cet effet pour les tuyauteries soumises requalification priodique). Pour la dfinition des zones ncessitant lenlvement des revtements et des dispositifs disolation thermique, les lments suivants sont pris en compte : qualit de ltat et du niveau dtanchit de lenveloppe protectrice, reprsentativit des parties accessibles des parois ou de tuyauteries similaires pouvant servir de tmoins afin destimer les dommages susceptibles d'tre engendrs par les modes de dgradation potentiels identifis, retour dexprience des tuyauteries concernes ou de tuyauteries co mparables mmes modes de dgradation potentiels, absence dendommagement constat lors dexamens visuels ou autre contrle adapt (ex. thermographie infra-rouge).
Cas particuliers des tuyauteries enterres Linspection peut tre limite un examen visue l de zones particulirement sensibles dfinies dans le plan dinspection pour les lignes sous buses, courts tronons enterrs, entre/sortie de terre (interface sol /air) : examen visuel des parties accessibles, utilisation de la technologie ultrasons ondes guides si applicable, pour les tronons enterrs : contrles des interfaces air-sol, contrle de ltat des revtements par campagne de mesures lectriques de surface quand ralisables, mise profit des fouilles pour effectuer des inspections, suivi de la protection cathodique ventuelle.
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6.2
Les inspections et contrles de tuyauteries : sont mis en uvre dans le cadre du plan dinspection, peuvent comprendre des inspections priodiques et des requalifications priodiques, pour les tuyauteries soumises l'arrt du 15 mars 2000 modifi, ainsi que des actions d'inspection adaptes aux modes de dgradation identifis, peuvent tre raliss en service ou hors service en fonction des modes de dgradation recherchs, des conditions de service, des conditions de prparation ncessaires ou des contraintes de scurit. doivent intresser aussi une ou des zones situes hors points singuliers dans lesquelles il ny a pas de mode de dgradation identifi. Sont prises en compte dans ce cadre, les zones rendues accessibles loccasion des dmontages ventuels pour travaux de maintenance.
Ces inspections et contrles, raliss en service ou hors service, consistent aprs mise disposition des accs et excution des prparations, en : une inspection visuelle des parties nues et revtues des zones accessibles ou rendues accessibles. Cest le moyen fondamental qui conditionne la qualit de la mise en uvre du plan dinspection; la ralisation des contrles non destructifs prvus.
La vrification intrieure lorsquelle est prvue, consiste notamment : effectuer l'examen visuel des parois internes, partir des extrmits ou/et des orifices de la tuyauterie, lorsqu'ils sont rendus accessibles lors de la mise disposition, valuer l'tat des parois internes de la tuyauterie partir des rsultats des examens visuels et des contrles raliss, le plus souvent partir de l'extrieur (ultrasons, radiographie..).
En cas de dgradation anormale constate, des extensions dinspection et contrle sont dfinies et ralises dans les zones susceptibles de prsenter les mmes dgradations (dpose des revtements, extension des CND, application aux autres tuyauteries susceptibles d'tre affectes par le mme mode de dgradation). Des prcautions particulires peuvent tre ncessaires pour assurer la scurit : adaptation des oprations de prparation des surfaces en cas de corrosion avec un foisonnement important (risque de percement lors de ces oprations), slection des matriels utiliser pour les prparations (notamment pour viter de produire des tincelles en prsence de produits inflammables), prise en compte des risques engendrs par les soulvements de tuyauteries en service en cas de prsomption de forte corrosion Exploitation des rsultats
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Chaque inspection fait lobjet dun rapport dtaill prcisant les points inspects et contrls, les rsultats des contrles, les ventuelles actions demandes sur la base de critres prdfinis (remises en tat, actions complmentaires de contrle ou dinspection). Les conclusions du rapport permettent de dfinir la stratgie appliquer (maintien en service, modification de conception, modification des conditions de service, modification du plan dinspection, ). Voir en annexe 4 un exemple de fiche dinspection et de contrle, qui peut tre adapte chaque cas particulier. 6.4 Gestion du retour dexprience
Lexprience cumule de conception et dexploitation de tuyauteries a notamment t intgre dans des documents tels que: les codes de construction : EN13480, CODETI, ASME, les publications de lAPI, les guides professionnels les standards des socits les banques de donnes de retours d'exprience des socits 10/30
L'exprience est ractualise et consolide en permanence par : les constats et rsultats des inspections, les enseignements tirs des presquincidents, notamment ceux qui auraient pu conduire un incident grave, les enseignements tirs des incidents et des accidents vcus sur les sites, les rsultats d'investigations ralises sur des appareils rforms et remplacs les rsultats des nouvelles techniques relatives aux volutions technologiques dans la conception et les matriaux des tuyauteries,
Ces donnes sont changes et consolides fin d'exploitation : au sein de chaque site et chaque socit, au cours de rencontres, de diffusion de documentations et recommandations pour la conception et le suivi en exploitation. dans le cadre des entits professionnelles et inter-professionnelles telles que le GESIP, l'UFIP, l'UIC/CTNIIC, EDF, lAFGC.
7 Organisation et missions
7.1 Inspecteur
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Linspecteur est charg de llaboration et de la mise en uvre du plan dinspection. Il est : soit un inspecteur habilit dun service inspection ; soit un inspecteur dun organisme habilit ; soit un inspecteur dune socit extrieure ou un technicien pouvant justifier : o o de 2 ans dexprience minimum dans l e domaine des quipements sous pression (maintenance, inspection, contrle) ; de connaissances adaptes aux missions confies : o rglementation, codes, normes et guides techniques, matriaux et mtallurgie, soudage, connaissance des tuyauteries et de leurs modes de dgradation, techniques de contrles non destructifs ;
Nota : pour les tuyauteries soumises larrt du 15 mars 2000 modifi, les exigences spcifiques cet arrt sappliquent 7.2 Contrleur
Le contrleur est charg de la ralisation des contrles non destructifs. Cest un technicien spcifiquement form, disposant de certifications COFREND ou quivalentes lorsquelles existent. Cette disposition ne concerne pas les mesures dpaisseur, pour lesquels une habilitation nominative de lemployeur est tablie.
5 Les oprations de requalification priodique sont effectues par un expert d'un organisme habilit ou d'un service inspection reconnu autoris cet effet, en application de lAM du 15 mars 2000 modifi
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coulements deau ou de produit sur une tuyauterie, projections (ex : de vapeur) sur une tuyauterie, importante corrosion localise ou non, vibrations, coup de blier, calorifuge en mauvais tat, prsence de mousse, suintements, peinture ou revtement extrieur de protection dgrad localement supportages dfectueux, dformations (affaissements, tuyauterie sortie de ses patins supports, impacts) ensablement des tuyauteries zone envahie par la vgtation.
En annexe 5 sont prsents quelques exemples de dommages potentiels sur tuyauteries et qui peuvent tre dtects par les exploitants. 8.1 Rle des oprateurs
Les oprateurs sont particulirement sensibiliss aux risques dus aux fuites de produits. Leur vigilance est fondamentale pour dtecter prcocement des anomalies qui dans la majorit des cas peuvent tre traites avant leur aggravation. Ils ont galement loccasion de vrifier les circuits peu utiliss (circuits de dmarrage ou utiliss pour des manuvres dassainissement, bras morts, by-pass...) et peuvent en consquence signaler (en particulier la maintenance et aux inspecteurs) toute anomalie dtecte, notamment avant mise ou remise en service de circuits. 8.2 Rle de la Maintenance
Comme pour les oprateurs, les techniciens et intervenants de maintenance, du fait de leur prsence rgulire sur le terrain et de leurs interventions sont mme de dtecter toute anomalie pouvant se traduire par une dgradation relle ou potentielle des tuyauteries. Par ailleurs, il est recommand que la maintenance informe les inspecteurs (tels que dfinis au 7.1) des opportunits de visites lies aux mises disposition des tuyauteries, aux accs mis en place pour les interventions, aux dcalorifugeages, aux remplacements daccessoires
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Perte dpaisseur
- aration diffrentielle
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Principaux modes de dgradation des tuyauteries en matriaux mtalliques (Page 2/5) CLASSIFICATION TYPE
1.3. Localise - corrosion sous contraintes (CSC) - par piqre - corrosion caverneuse 1. CORROSION HUMIDE (Suite)
EXEMPLES
fissuration sous tension des inox austnitiques en prsence de chlorures (Corrosion atmosphrique sous calorifuge) (Corrosion bactrienne exemple bactries sulfato rductrices (Corrosion sous dpts (sulfures dammonium, chlorures dammonium) (Inox austnitique dans des solutions chlorures et ares (Corrosion des inox austnitiques sous joint (Aciers non allis en prsence de nitrate ou de soude. (tuyauteries de soude en Acier Carbone traces la vapeur) Fissures
EFFETS
1.4. Par courants vagabonds 1.5. Lie des facteurs mtallurgiques - Corrosion slective - Corrosion intergranulaire
Mise la terre non matrise en particulier proximit Perte dpaisseur locale des salles dlectrolyse ou dune voie ferre
(Sensibilisation des alliages inoxydables (pices moules, soudures) (Dzincification des laitons Dnaturation de lalliage (Dchromisation des inox dans la soude concentre Dcohsion des grains (tuyauteries traces) Acier inox type 316 dans lacide nitrique
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Principaux modes de dgradation des tuyauteries en matriaux mtalliques (Page 3/5) CLASSIFICA -TION
1. CORROSION HUMIDE (Suite)
TYPE
1.6. Assiste par des facteurs mcaniques - Erosion / corrosion Abrasion / corrosion Cavitation / corrosion Frottement / corrosion
EXEMPLES
EFFETS
Aciers non ou faiblement allis dans un flux dacide sulfurique concentr (v > 0,8 m/s) ou de Chlore Matriaux mtalliques dans un milieu contenant des particules solides en mouvement Endommagement des robinets sur circuits vitesse leve Cas des assemblages boulonns soumis des vibrations
Perte dpaisseur Perte dpaisseur locale Cratres fond rugueux Perte dpaisseur
Cas des aciers ferritiques dans H2S humide-Sulfide Stress Cracking, Hydrogen Induced Cracking Surprotection cathodique (tuyauterie enterre)
Fissures
2.1. Corrosion par les gaz 2. CORROSION HAUTE TEMPERATURE Attaque par lhydrogne chaud Dcarburation des aciers non et faiblement allis en fonction de la temprature et de la pression partielle en hydrogne (voir courbe de Nelson) Attaque par gaz halogne chaud HF, HCl, CL2, F2 Dcohsion interne et ou dcarburation superficielle
Corrosion gnralise pour les aciers non ou faiblement allis localise pour les autres Perte dpaisseur
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Principaux modes de dgradation des tuyauteries en matriaux mtalliques (Page 4/5) CLASSIFICATION
3- DEGRADATION MECANIQUES ET PHYSIQUES DES MATERIAUX
TYPE
3.1 Dgradation lie des facteurs mcaniques - Fluage
EXEMPLES
EFFETS
Lignes de vapeur haute temprature en acier non alli. Lignes de reforming. Acier ferritique utilis au dessous de sa temprature de transition, chocs thermiques, ... Cas des matriaux utiliss au del de leur temprature de transition soumis des contraintes excessives Vibration tuyauteries (ex : au voisinage de compresseur alternatif) Tuyauterie soumise des fluctuations thermiques (ex points de mlange) Acier austnitique sous flux dune bouillie de silice Acier soumis des contraintes de compression (Dilatation diffrentielle / point fixe, etc.)
Dformation
Rupture fragile
Rupture
Rupture ductile
Rupture
Fatigue mcanique
Fissure
Fatigue thermique
Abrasion pure
Flambage
Dformation
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Principaux modes de dgradation des tuyauteries en matriaux mtalliques (Page 5/5) CLASSIFICATION
3- DEGRADATION MECANIQUES ET PHYSIQUES DES MATERIAUX (Suite)
TYPE
3.2. Dgradation lie des facteurs mtallurgiques
EXEMPLES
Formation de phase des inox austnitiques aprs maintien prolong 600C Sensibilisation intergarnulaire des inox austnitiques par prcipitation de carbures de chrome pour des maintiens prolongs autour de 600C Fragilisation 475C des alliages 13-17% de chrome aprs maintien 400-540C Prcipitation de phases intermtalliques (cas des alliages du type 625 entre 500 et 700C) Fragilisation des aciers austno-frritiques aprs maintien une temprature > 315C Fragilit de revenu rversible / irrversible des aciers faiblement allis Migration de carbone dans les soudures bi-mtalliques Vieillissement des aciers non calms
EFFETS
Fissuration, rupture fragile froid Corrosion intergranulaire
Fissuration, rupture froid Fissuration, rupture froid Fissuration, rupture froid Fissuration, rupture froid Fissuration Fissuration, rupture froid
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Principaux modes de dgradation des tuyauteries en matriaux non mtalliques (Page 1/1)
CLASSIFICA -TION
1. POLYMERES (EQUIPEMENTS MASSIFS OU REVTUS)
TYPE
Corrosion gnrale Corrosion fissurante Permation Vieillissement Vieillissement selon nature de l'environnement Dgradation lie des facteurs thermiques Dgradation lie des facteurs mcaniques Dlaminage Corrosion -
EXEMPLES
EFFETS
Dissolution du PVC dans le chlorure de mthyle, PVDF dans du DMF, vinyl-ester dans les ctones, revtements "caoutchoutique" en milieu solvant Fissuration du PVDF dans la soude Gonflement du PTFE, PVDF, PVC.. dans des solvants organiques Vieillissement des PE, PP.. exposs aux UV Vieillissement des revtements caoutchouteux souples en prsence d'oxydants halogns Fluage du PTFE, dcomposition thermique du PVC.. Eclatement des revtements formo-phnoliques (Sakaphen, Isolmail..) suite chocs internes ou externes Dlaminage couche anticorrosion/rsistance mcanique Corrosion des briques rfractaires en milieu fluor (cas des incinrateurs) Corrosion des revtements mtalliques suivant schmas dcrits dans la partie Matriaux Mtalliques Corrosion du substrat suite diffusion du milieu agressif dans les porosits du revtement (fonction de la qualit et de la technique dapplication) Rupture par choc des cramiques rfractaires (briques) ou techniques (SiC, Al2O3)
Perte dpaisseur
Fissuration
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Annexe 2 : Adquation des techniques de contrles non destructifs aux types de dommages
A - MATERIAUX METALLIQUES
Type de dfauts recherchs / Degr defficacit des mthodes de contrles (*) Techniques de contrle Mesures de perte dpaisseur P TB 6 M TB7 NA NA M TB9 NA Fissures dbouchantes PM NA M TB M TB M TB TB Fissures non dbouchantes NA NA M TB M TB M TB P (sous 2-3 mm maxi) P NA P TB (si volutif) PM NA NA NA Microfissures, Lacunes (cavits de fluage) NA PM (lacunes) PM P NA P (microfissures dbouchantes) NA NA P TB (Microfissures si volutives) NA NA M (microfissures dbouchantes) NA Modifications mtallurgiques NA NA NA NA NA NA Modifications dimensionnelles P TB NA NA NA NA NA Blistering (gonflement, cloquage) P TB M TB M P NA NA Corrosion localise par piqres TB NA NA NA NA NA
Examen Visuel (VT) Ultrasons (UT) : ondes longitudinales avec palpeur droit Ultrasons (UT) : ondes transversales avec palpeur dangle8 Ultrasons (UT) : mthode TOFD Ultrasons (UT) : ondes guides Magntoscopie (MT) (sur matriaux ferromagntiques uniquement) ACFM Ressuage (PT) Emission Acoustique (AT)
TB TB P TB (si volutif) PM NA PM NA
NA NA NA
NA NA NA
NA NA P (si volutif) NA NA P NA NA
NA NA M TB P TB
NA M TB NA NA
6 Mthode gnralement utilisable sur les surfaces extrieures accessibles permettant la dtection, mais pas la mesure 7 Les mesures dpaisseur par US en dessous de DN50 doivent tre considres avec prcaution 8 Gnralement limits aux lments dpaisseur > 12 mm + limites matriaux ( confirmer) 9 Permet de dterminer une perte globale de section de tuyauteries. Utilisable distance sur parties inaccessibles
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Examen visuel Ultrasons (ondes longitudinales) Thermographie infrarouge Emission acoustique Induction lectromagntique Courants de Foucault Radiographie X ou (RT) Dilectrique (peigne ou ponge) Ressuage (attention compatibilit des produits)
TB P M NA NA NA P NA NA
P NA NA TB NA NA PM NA M TB
M TB NA P P NA NA M NA NA
(*) sagissant de tuyauteries, le degr defficacit des mthodes de contrle dpend en premier lieu de laccessibilit des surfaces contr ler Lgende des annotations : P = Possible : M = Moyenne : TB = Trs Bonne : NA = Non applicable : La mthode de contrle peut tre utilise, mais elle peut ne pas tre fiable. La mthode de contrle peut tre utilise, sa sensibilit est moyenne, des dfauts naissants peuvent ne pas tre dtects. La mthode de contrle est bien ou trs bien adapte la dtection du dfaut recherch. La mthode de contrle nest normalement pas adapte la recherche du type de dfaut.
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Examen visuel
diffrentes
Londe ultrasonore longitudinale traverse le matriau perpendiculairement sa surface et est rflchie par l'autre face. Le temps mis par londe pour parcourir l'aller-retour permet de calculer l'paisseur. La mthode permet galement la dtection de dfauts plans sensiblement parallles la surface (ddoublures) Tenir compte des protections anti-corrosions sur chacune des faces
de de
Recherche de corrosions Applicable sur tous les lments de la tuyauterie A rserver aux diamtres > 1 Dtection de dlaminages.
En raison de la forme des assemblages souds et de lorientation la plus frquente des dfauts (fissures, manques de liaison) qui sont susceptibles dtre rencontrs, le contrle par ultrasons des soudures est gnralement effectu au moyen dun faisceau dondes transversales obliques (palpeurs dangle)
contrle
Cette mthode utilise les chos de diffraction gnrs aux extrmits des dfauts pour dtecter et dterminer la taille des dfauts. Deux transducteurs sont utiliss en tandem sur la mme face de la pice contrler. En effet, les chos de diffraction sont moins sensibles l'angle d'incidence sur le dfaut que les chos de rflexion directe.
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Les ondes guides gnres dans le matriau se propagent entre les parois de la pice contrler. La prsence dune variation dpaisseur (ou d'une courbure excessive) induit une rflexion de londe mise. Lanalyse des signaux reus (temps de parcours et amplitude) permet de reprer les zones suspectes. Les ondes sont gnres par une srie de capteurs disposs sur toute la circonfrence de la tuyauterie, sur une partie accessible (hors-sol d'une canalisation par exemple). Un relev pralable des particularits de la ligne doit tre fait pour permettre lidentification des chos dus des causes "normales" (piquage, soudure,). Ces chos naturels peuvent servir dtalons damplitude et de distance.
Recherche de perte d'paisseur due la corrosion Dans certains cas, le contrle peut porter sur des tuyauteries de plusieurs dizaines de mtres de long. NB : indication dune rduction significative de section
Magntoscopie
Cette mthode se base sur les forces magntiques et ne permet de mettre en vidence que des dfauts sous-jacents ou situs la surface des matriaux magntiques. En magntisant la pice contrler, les lignes de forces sont perturbes l'endroit de chaque discontinuit (fissure ou inclusion non magntique). Les petites particules de fer d'une suspension de limaille de fer (rvlateur), rpandue sur la surface, se concentrent l o les lignes de forces mergent.
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Contrle de surface dune soudure par perte de flux magntique associe aux courants de Foucault La technique consiste gnrer un champ magntique par lintermdiaire dun courant induit et mesurer la perturbation de ce champ lors du passage de la sonde au voisinage dun dfaut dbouchant. Cette technique de contrle est utilisable sans contact, ni agent de couplage et en prsence dun revtement. Recherche de dfauts de surface sur tout matriau magntisable
Ressuage Le ressuage consiste appliquer un liquide color (le pntrant) qui pntre dans les dfauts (fissures, porosits, piqres). Aprs un nettoyage de lexcdant, un rvlateur est appliqu son tour, qui aspire le liquide restant dans les dfauts et permet ainsi de les localiser. La mthode ne permet de dtecter que des dfauts dbouchant la surface. Elle ne permet pas de les dimensionner prcisment. Toute surface non excessivement poreuse ou rugueuse Pour les matriaux plastiques, sassurer de la compatibilit des produits
Emission acoustique Lmission acoustique permet la dtection des ondes ultrasonores qui rsultent dune libration dnergie accompagnant lvolution dun endommagement (plastification, propagation de fissure, corrosion) ou lactivit dun autre processus irrversible (fuite). Ces ondes sont dtectes par les capteurs installs sur la tuyauterie. Le traitement des informations fournies par les capteurs localise les sources gnratrices de bruits. Elle ne dtecte que des processus actifs et est donc adapte la surveillance (Monitoring). Des contrles complmentaires sont ncessaires pour caractriser les sources missives. Dtection de dfauts volutifs lors de chargement exceptionnel, Dtection de fuites, Dtection de corrosions actives.
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Radiographie
La radiographie est une mthode qui utilise la proprit des rayons X ou de faible longueur d'onde, aptes traverser la matire. L'intensit du rayonnement est modifie durant sa traverse selon qu'il rencontre le matriau sain ou les dfauts inclus. Ce phnomne est appel "absorption diffrentielle". Le rcepteur radiographique plac derrire l'objet enregistre les variations du faisceau mergent ce qui se traduit par une image comportant des diffrences de densit ou contraste, montrant les imperfections de la matire. Ce contraste entre l'image d'un domaine contenant un dfaut et celle d'un domaine exempt de dfaut permet l'observateur de distinguer l'imperfection.
Dtection de la corrosion interne ou externe des tuyauteries calorifuges ou non Recherche dobstructions de tuyauteries ou d'accessoires Contrle de position d'accessoires (clapets) Contrles de soudures
Mthode de mesure manuelle des pertes dpaisseur. me Une jauge talonne et prcise au 1/10 de mm permet de mesurer la profondeur dun chancre de corrosion par exemple. Ce contrle est complt par une mesure dpaisseur par UT juste proximit de manire calculer lpaisseur de mtal rsiduelle en fond de chancre.
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N PID : N ISO :
Statut rglementaire : Non soumis AM 15/3/2000 Soumis AM 15/3/2000 Soumis avec RP Autre (prciser) Visit par : Date :
N Rapport :
Pices jointes : Schmas avec dtail des constatations PV CND Autres (prciser)
INSPECTION - Reprer anomalies rencontres sur schmas Aspect gnral externe de la tuyauterie
Aspect / tat apparent / dformations / tat de la peinture.
Fait
Zones sous calorifuge / frigorifuge : attention particulire sur zones affectes directement et potentiellement, points singuliers
Supportage
Etat gnral pour tous types de supports
Vrification intrieure
Examen visuel des parois internes partir des orifices rendus accessibles
COMMENTAIRES
Recommandations
- contrles complmentaires - travaux de remise en tat - adaptation des conditions de service - modification du programme de contrle (plan d'inspection)
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Supportage
Etat gnral pour tous types de supports : - peinture / corrosion - cassures / dformations / distorsions / fissures / surcharges - tat des colliers, cavaliers (corrosion, desserrage, ) Patins de glissement : - positionnement sur supports - tat liaison avec tuyauterie ; fissures, cassures, arrachements, Supports ressorts ; - tat des ressorts, positionnement, - absence de blocage, goupille Tuyauteries sans patin : corrosion / usure tuyauterie au droit des supports : traces de rouille, foisonnement, Supports tubes : - tat parties non peintes - obturation, condensation Points fixes : tat liaison avec tuyauterie (fissures, cassures, arrachements, ) Plots de supports et ancrages : enfoncements, bourrelets, fissurations,
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Photo
Description et caractristiques
Presse toupe fuyard. Trou form sur lenveloppe calorifuge. Corrosion sous calorifuge cre et acclre par lhumidit pige
Niveau de corrosion
Corrosion moyenne forte en fonction de la temprature de la ligne calorifuge
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Photo
Description et caractristiques
Corrosion externe de la tuyauterie au niveau de la poutre verticale. Dfaut de supportage d au collier de fixation manquant. Boulonnerie trs corrode et manquante. Aspect lisse de la surface en contact entre ligne et poutre
Niveau de corrosion
Corrosion atmosphrique et usure mcanique
Tuyauterie verticale trs corrode au niveau anneau de supportage. Accumulation de produit de corrosion sous lanneau.
Boulons manquants sur colliers provoquant un manque de supportage de la ligne. Formation de crote de corrosion sur la surface externe. La surface affecte peut paratre lisse et brillante
Corrosion atmosphrique et usure au niveau contact mtal mtal. Risque de fatigue mcanique
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