Rapport Sttage SAMIR
Rapport Sttage SAMIR
Rapport Sttage SAMIR
Raliser par : ZIDANI Redwane Encadrer par : Mr EL OTMANI (la SAMIR) Mr Adil BALHAMRI (ESTB)
A mon parrain et tous ceux qui taient prs de moi au court de ce stage,
Surtout mes trs chers professeurs qui sont la source de mon inspiration quils trouvent dans ce travail les sincres tmoignages de ma profonde affectation et de ma haute considration.
ZIDANI Redwane
3
Au terme de simple travail, je tien exprimer, en premier lieu, tous mes plus vifs remerciements Mr BALHAMRI Adil , pour avoir encadr mon projet , qui a veill pas a pas llaboration de ce travail, pour son aide, ses efforts prcieux pour pouvoir me mettre dans le bon chemin, et la motivation quil a su me donner tout au long de ce stage , pour sa disponibilit et surtout pour ses qualits humaines et scientifiques toujours en toute modestie, sa passion du mtier quil sait rendre contagieuse et la confiance quil a bien voulu maccorder tout au long de ce travail. Ainsi que mes professeurs, pour leurs conseils aviss. Jai apprcie leur disponibilit et leur patience. De plus leurs comptences indniables dans le domaine de lindustrie. Mes vifs remerciements sadressent galement lensemble du personnel de la SAMIR pour leur chaleureux accueil et leur soutien tout au long de la priode du stage, et quils trouvent, eux aussi, lexpression de ma profonde reconnaissance. Un grand Merci a Mr EL OTMANI pour cette premire exprience qui sera trs importante pour ma carrire, les taches auxquelles vous mavez associe mont vraiment permis de consolider mes connaissances et den dvelopper des nouvelles. Merci a tout le corps enseignant du dpartement Gnie Industriel et Energies Renouvelables lEcole Suprieure de Technologie de BERRECHID Je tien galement remercier la direction de mavoir donn les moyens ncessaires pour accomplir ma mission dans de bonnes conditions. Enfin merci a toutes personnes ayant apport leurs aides et collaborations pour la bonne russite de ce stage.
Ce mmoire est crit dans le cadre dun stage de Fin de formation en vue dobtention du diplme de technicien suprieur en Gnie Industriel et Energies Renouvelables depuis BERRECHID. Le thme abord est ltude de fonctionnement de la ligne 10 de distillation sous vide de la SAMIR Pour accomplir cela plusieurs tapes on t ncessaires cette tude : la dcouverte des ensembles des lments de lenvironnement du travail faire une prsentation de la ligne de production. dcouvrir le fonctionnement de chaque lment de la cit sur le terrain. Introduire les notions tudies et les mettre en liaison avec les fonctionnalits de la socit proposer une ide gnrale qui prsente les diffrentes taches effectue et les nouvelles comptences acquises Mise en place dun fichier daide lEcole Suprieure de Technologie de
Mots clefs
Raffinage, produits ptroliers, Industrie du raffinage, Production, distillation sous vide, soutirages, prchauffage de charge, vapeur, rendement, stripage,
Introduction gnrale 9
Partie I : Prsentation de lenvironnement du travail
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
La SAMIR.11 Historique.11 Fish signaltique.12 Les missions de la SAMIR..13 Activits et produits.14 Les diffrentes units de la raffinerie...15 Lorganigramme directionnel.15
1. La distillation du ptrole17 1.1 La distillation simple.17 1.2 La distillation atmosphrique.18 2. Prchauffage de la charge ...19 3. La tour de distillation sous vide C101..20 3.1 Description20 3.2 Fonctionnement..20 4. Les soutirages21
7
5. 6. 7. 8.
La gnration de la vapeur basse24 Stripage des eaux acides.24 Rcupration nergtique..25 Lavage du gaz rsiduaire26
1. Analyse des problmes..28 1.1 Position du problme 28 1.2 Etude de la corrosion.29 1.3 Choix de purgeur31 1.4 Problmes lis la tuyauterie32 1.5 Problmes lis au ballon sparateur..32 2. Calcule des rendements34 2.1 Notion du rendement35 2.2 Caractristiques de la charge...35 2.3 Caractristiques des coupes obtenues..36 2.4 Bilan de matire...37 2.5 Bilan nergtique.38 2.6 Interprtation des rsultats..39 3. Solutions pour amliorer le rendement de lunit40
Conclusion gnrale Bibliographie et web graphie
Aujourdhui les entreprises marocaines sont appeles mo derniser rapidement leur techniques de production. Ceci va de leur intrt si elles veulent voluer et survivre dans le nouveau contexte conomique mondial et pouvoir affronter la comptitivit froce impose par la mondialisation. Cest dans ce contexte que jai men une tude critique et constructive sur le les techniques de production des produits ptroliers la SAMIR La mission du raffinage est trs difficile, elle passe par plusieurs tapes, je me suis intress par ltape qui se ralise au sien de la direction de production dune manire gnrale et lunit de distillation sous vide dune manire prcise, cette dernire joue un rle trs important pour la socit. Ce rapport dgage la spcificit de la pratique par rapport aux principes thoriques des enseignements, sans occulter le lien qui les unit ; il se prsente comme un compte rendu du droulement de mon stage, une description des activits que jai menes. Le prsent rapport dcrit la dmarche adopte, et qui a t structur de la faon suivante : Dans la premire partie et comme il est de prfrence jai commenc par un descriptif dtaill du contexte du stage et de ses objectifs, ensuite une prsentation gnrale des mthodes adoptes est donne ; o jai prsent les fonctionnalits de lensemble dlments de la cit. La deuxime partie est rserve tout ce qui est lie la pratique et tches ralis pour calculer le rendement de lunit.
Chapitre I :
Prsentation de la SAMIR
10
I.
1.1 La SAMIR
Prsentation de la SAMIR
La Socit Anonyme Marocaine dIndustrie de Raffinage (SAMIR), leader dans le domaine de raffinage de ptrole, vritable acteur du secteur nergtique national et fournisseur stratgique du pays en produits ptroliers Vritable ple industriel et acteur dterminant du secteur nergtique marocain, la SAMIR est le fournisseur stratgique du Maroc en produits ptroliers. Avec ses deux sites Mohammedia et Sidi-Kacem, elle dispose dune capacit de raffinage de 150.000 baril/jour et dune capacit de stockage de 2 millions m. La SAMIR approvisionne 80 85% des besoins du Maroc en produits ptroliers. elle est prsente aussi dans les domaines des GPL, la logistique d'approvisionnement, la distribution, l'ingnierie, la formation, et l'infrastructure, grce sa participation dans le capital des socits Salam gaz 50% , Somas 38% , TSPP 100% , PSI Engineering S.A 35%, ACAFE 100% , et Africbitumes 50%. Vu limportance et la rputation de la SAMIR au niveau du march national et international, il savre primordial de connatre lhistorique, lorganigramme, les diffrentes units, les principales sources de ptrole de cette socit.
1.2
Historique
En 1959 tait la cration de la SAMIR (Socit Anonyme Marocaine et Italienne de Raffinage) par l'Etat Marocain, reprsent par le Bureau des Etudes et des Participations Industrielles (BEPI) et l'Office Italien des Hydrocarbures (Ente Nazionale Idrocarbur ENI) en joint venture avec la compagnie AGIP. Ainsi la construction de la premire unit de distillation de ptrole brut Mohammedia d'une capacit de 1,25 million de tonnes par an. Marocanisation de la socit en 1973 qui devient une entreprise entirement tatique ; l'Etat rachte les parts dtenues par les Italiens.
11
La mise en bourse du capital la socit tait un fait marquant de lhistoire de lentreprise ca tait en 1996, et par consquent en 1997 le groupe Corral ralise une Privatisation et transfert de 67,27% du capital de la SAMIR Parmi les vnements marquant de la socit en trouve aussi la fusion-absorption de la SCP (Socit chrifienne des ptroles) par la Samir en 1999. En septembre 2005 la SAMIR a connu le dmarrage officiel des travaux de modernisation de la raffinerie de Mohammedia, avec un cot global de plus de 1 milliard de dollars. En 2008, cration de la socit TSPP, filiale 100% de la SAMIR, ayant pour mission le transport et stockage des produits ptroliers.
RAISON SOCIALE
FORME JURIDIQUE
DATE DE CONSTITUTION
1 189 966 500,00 MAD CORRAL 66.72% PUBLIC A TRAVERS LA BOURSE 33.28%
21.000.000.000 MAD selon le communiqu de presse de 09 octobre 2008 1187 en octobre 2008 B.P.91, MOHAMMEDIA 39404860
12
IDENTIFICATION FISCALE
(05)23-31-69-56 ; (05)23-31-71-88
1.4
1.4.1
La SAMIR contribue activement au dveloppement conomique du pays. Elle cre des richesses, assure la scurit d'approvisionnement du Maroc en produits ptroliers et soustraite auprs d'un rseau dense de PME-PMI. Cela dune part dautre part la SAMIR a des clients de classe mondiale qui sajoute ceux nationale .
13
1.4.2
Mission Sociale
La SAMIR procure des emplois, dispense des formations, uvre au bien-tre de ses salaris et apporte son soutien des actions humanitaires, sportives et culturelles. 1.4.3
Mission Environnementale
La protection de l'environnement est une des proccupations majeures de la SAMIR. Elle veille ce que ses procds et ses produits aient le minimum d'impact ngatif sur le milieu naturel, et intgre la dimension environnementale parmi les critres qui guident ses choix en matire d'investissement.
14
1.7
Lorganigramme directionnel
15
Chapitre I :
La distillation sous vide
Chapitre II :
16
1.
1.1
La distillation du ptrole
17
1.2
La distillation atmosphrique
Comme son nom l'indique, cette distillation s'effectue sous une pression atmosphrique c'est dire dun Bar. Elle se produit dans une tour de distillation atteignant entre 50 et 60 mtres de haut pour 7 mtres de diamtre et comporte environ 50 plateaux de fractionnement. Une telle installation permet le traitement de jusqu' 30 000 tonnes de ptrole par jour. Pour se faire, on introduit dans la colonne du ptrole brut une temprature de 380C. Grce cette distillation, on rcupre les produits suivants : A moins de 40C : les gaz et les essences qui seront ensuite spars grce la distillation sous pression leve. Entre 40 et 180C : le naphta. Entre 180 et 230C : les krosnes et les ptroles lampants. Entre 230 et 360C : le gazole atmosphrique.
A plus de 360C : les produits lourds qui vont quitter la colonne par le bas pour subir une distillation sous pression rduite.
1.3
Lobjectif de lunit de distillation sous vide est de fractionner le rsidu atmosphrique pour en produire la charge de lunit dhydrocraquage et de lunit dhydrotraitement. Cette unit permet de raliser la sparation du rsidu atmosphrique en quatre coupes nommes LVGO,
18
MVGO, HVGO et rsidu sous vide. Le LVGO, la coupe la plus lgre, est le gasoil rsiduaire contenu dans le rsidu atmosphrique. Le MVGO et le HVGO sont respectivement le deuxime et le troisime soutirage de la colonne sous vide qui sont combins lintrieur de lunit sous vide avant dtre achemins vers lunit dhydrocraquage
1.4
Prchauffage de la charge
La charge de rsidu atmosphrique venant du stockage, transite par le rservoir G101 est reprise par la pompe P101 A ou B. Elle est rchauffe dans les changeurs E101, E102, E103, E104, E105, E106 et E107 successivement par les reflux circulant suprieur, le rsidu sous vide, le distillat B, le reflux circulant inferieure, le rsidu sous vide, le distillat C et de nouveau, le rsidu sous vide. La charge ainsi prchauffe entre dans le four H101 (du type cabine a tubes horizontaux) par 3 passes en parallle, quipes de contrle de dbit. Une injection de vapeur moyenne pression est ralise dans chaque passe en zone de radiation, pour augmenter la vitesse de circulation et rduire ainsi le temps de contact, prjudiciable la surchauffe de peau de tube, gnratrice de formation de coke.
La charge porte la temprature dsire entre dans la tour C101 au dessus du plateau 6.
1.5
1.5.1 Description
19
La tour C101 est constitue de 32 plateaux clapets de fractionnement. Elle permet dextraire du rsidu atmosphrique les coupes suivantes : Au plateau 30 (soutirage total), le gasoil, Au plateau 21, le distillat A, Au plateau 15, le distillat B, Au plateau 10 (soutirage total), le distillat C, En fond de colonne, le rsidu sous vide.
20
Le ciel du D101 -o se trouve les incondensables (hydrocarbures en quilibre, hydrogn)est en liaison avec le ballon dcanteur D103 avant H101, les incondensables seront donc brls au four
21
1.5.2.2
Les reflux
Lquilibrage du bilan thermique de la tour est ralis par deux flux circulants : Reflux circulant suprieur : Soutir au plateau 28 par la pompe P109 A ou B, le gasoil traverse lchangeur E101 (dans lequel il rchauffe la charge) puis larorfrigerant A101 (temprature de sortie A101 = 45/50C). Une partie est rinjecte au plateau 30, lautre partie est injecte en tte de colonne par la liaison reflux de tte (soutirage gasoil-reflux circulant) Reflux circulant inferieur : Soutir au plateau 19 par la pompe P108 A ou B, il traverse lchangeur E104 (rchauffant la charge) (T de sortie E104 est 225C). Il est alors rinject au dessus du plateau20 sous contrle de dbit.
Reflux interne La coupe slope wax soutire au plateau inferieur (a soutirage total) est reprise par la pompe P103 et rinjecte sous contrle de dbit au dessus des 6 plateaux de fond de colonne.
1.6
Les soutirages
1.6.1 gasoil
Le gasoil extrait au plateau a soutirage total suprieur et repris par la pompe P101, refroidi dans A102 avant dtre expdi au stockage. Une partie du liquide soutir est refroidi et sert comme reflux froid en tte (plateau 32).
1.6.2 Le distillat A
Le distillat A est prlev au plateau 21 et entre en tte du stripeur C102 sous contrle dune vanne rgulatrice de niveau (TC du soutirage 263C).
22
Stripp la vapeur surchauffe, le distillat A est soutir en fond du C102 par la pompe P107 A ou B, traverse le gnrateur de vapeur E111, puis le rfrigrant E116 avant dtre envoy au stockage. Les vapeurs de tte du C102, regagnent la tour sous vide au dessus du plateau 22.
1.6.3 Le distillat B
Le distillat B est prlev au plateau 15 et entre en tte du stripeur C103 sous contrle dune vanne rgulatrice de niveau (TC soutirage 300C). Stripp a la vapeur surchauffe, le distillat B est vacu du fond de C103 par la pompe P106 A ou B a travers lE103 avant dtre dirig vers le stockage aprs ajustement de la temprature de coulage dsire a travers lE115.
1.6.4 Le distillat C
Le distillat C est prlev au plateau soutirage totale intermdiaire vers le stripeur C104, sous contrle dune vanne rgulatrice de niveau(TC soutirage 335C).
Apres stripage a la vapeur surchauffe, le distillat C est soutir du C104 par la pompe P105 ou P106 B, traverse lechangeurE106 (rchauffage de la charge) puis le gnrateur de vapeur E110 et enfin le rfrigrant E114 ou sa temprature de coulage est ajuste. Une partie de la coupe C est rinjecte (avant stripping) ou plateau 10 en reflux par la pompe P104 A ou B.
23
(Une autre destination que le stockage, il peut tres un recyclage ventuel du four H101 a la temprature de soutirage par la pompe P112). Ces deux destination possible ne concernent, rappelons le, quune faible quantit : 24 T/J sur KUWAIT 30 T/J sur KIRKUK
24
Schma 1.4 : fractionnement des rsidus sous vide et du sloop wax 1.7 Gnration de la vapeur basse
Leau de chaudire, traverse lE108 cote faisceau (dans lequel, il rcupre de la chaleur du distillat B) puis rejoint le ballon D102. Apres vaporisation a travers les E109, E110 et E111 en parallle (cote faisceau), la vapeur retourne au ballon D102, ce dernier alimente alors les tubes de surchauffe situs en zone de convection. Dans ces tubes la vapeur 4 bars est surchauff 380C. Cest cette vapeur qui servira de stripping en C101, C102, C103 et C104.
1.8
vide).
Nous avons vu que dans le D101, leau et les hydrocarbures sont spars (voir 1.2.2.1 Le
La phase aqueuse est reprise par la pompe P113 A ou B et est dirige vers le ballon D106.
25
Apres reprise par la pompe P114 A ou B, leau est surchauffe a travers lE117 (cot faisceau) puis est transfre le stripeur atmosphrique C105. Celui-ci est constitu de 2 lits de garnissage (selles INTALOX). Le stripage est effectu la vapeur basse en fond de colonne. Leau strippe est extraite en fond par la pompe P116 A ou B et transfre en dehors de lunit aprs ajustement de sa temprature dans lE118. les vapeurs de tte du stripeur sont condenses a travers lE119 et rejoignent le ballon D107. Le condensat sert de reflux en C105 par la pompe P116 A ou B. Par dbordement, les hydrocarbures sont pigs dans un compartiment du D107, compartiment en liaison directe avec celui des hydrocarbures du D106. Ces deux laissons sont vacues vers le compartiment gasoil baromtrique du D101. Le gaz acide (en grande partie les incondensables) rejoint alors (depuis la tte du D107) le D103 qui est le ballon sparateur gaz a larrive du four H101.
26
1.9
Rcupration nergtique
Le train dchange a t dimensionn selon le cas de marche 50% Arabian light 50% Arabian medium. Etant donn la limitation de la temprature de la charge lentre du four impose par le soutirage des HVGO, la rcupration de la chaleur pour les cas de marche charge chaude est effectue par la production de la vapeur basse pression et par le prchauffage de lair de combustion. La vapeur basse pression est produite en changeant la chaleur avec le mlange de MVGO/HVGO. Pour amliorer cette production le MVGO est pris directement partir du refoulement de la pompe de soutirage de MVGO, ceci dans lobjectif de mieux exploiter le niveau thermique de ce flux. La vapeur basse pression est aussi produite dans tous les cas de marche en changeant de la chaleur avec le rsidu sous vide.
27
Le flux en provenance du gnrateur de vapeur MVGO/HVGO passe travers un pr chauffeur dair pour augmenter sa temprature aux e nviron de 140C, ceci permettra de rduire la quantit de combustible au niveau du four sous vide.
rgulateur de temprature maintien la temprature du liquide de lavage suprieur celle du gaz de 2C. Le liquide riche en H2S est combin lintrieur de lunit avec les eaux acides en provenance du ballon accumulateur avant dtre envoy lunit de traitement des eaux acides.
28
2.
2.1
2.1.2.1
Corrosion gnralise
29
Ce type dattaque peut tre uniforme ou galvanique suivant quil fait intervenir un seul mtal ou un couple de mtaux diffrents. Corrosion uniforme Cest une corrosion gnralise qui rsulte de la prsence de micropiles lintrieur du mme mtal et se traduit par une perte rgulire de lpaisseur. Cette forme dattaque est responsable de la perte la plus leve en matriaux mais elle est loin dtre la plus dangereuse. Corrosion galvanique Cest une forme de corrosion gnralise, accentue au voisinage des joints mtalliques. Elle implique lexistence de deux mtaux diffrents relis entre eux. La corrosion galvanique peut tre vite ou tout au moins diminue en prenant les prcautions suivantes : slectionner les mtaux qui sont aussi proches que possible dans la srie galvanique. Appliquer un revtement anodique, En cas de peinture, elle doit tre applique sur les deux mtaux, Ajouter des inhibiteurs de corrosion, Utiliser une protection cathodique par anode sacrificielle Corrosion localise Cest la forme la plus insidieuse car elle ne peut tre value par le calcul de son taux. En effet, pour une perte de poids minime, la corrosion localise peut tre catastrophique. Corrosion par crevasse Cest une forme de corrosion localise qui est due une diffrence de concentration dans llectrolyte. Ce type de corrosion est provoqu par la stagnation des fluides dans les cavits ou crevasses, lintervalle entre les parois dun joint par recouvrement, les surfaces recouvertes de dpts, etc. Corrosion par piqres Elle correspond une attaque limite des zones de trs petites surfaces (environ 1mm2) mais pouvant tre assez profondes. Ce type de corrosion devient catastrophique si la profondeur des piqres devient gale lpaisseur du tube.
30
Corrosion inter granulaire Cest une attaque localise aux joints de grains dun mtal, conduisant une perte de rsistance et de ductilit. Corrosion slective Cest un type de corrosion trs dangereux. Elle consiste en la dissolution slective dun lment dalliage, les autres lments restent non attaqus. Le mtal devient poreux et perd sa rsistance. Industriellement, ce phnomne concerne surtout les alliages contenant du zinc tel que le bronze ou le laiton ou le zinc subit une attaque slective en milieu acide. Corrosion rosion Elle est associe au mouvement du fluide. Le processus dattaque rsulte dune usure mcanique et dune dissolution lectrochimiq ue du mtal. Les quipements les plus concerns sont les coudes, les courbes, les vannes, les pompes, les tubes dchangeurs de chaleur, etc. Corrosion cavitation Cette forme de corrosion est dapparence semblable la piquration sauf que les usures sont trs rapproches et forment un certain motif de surface use. Elle rsulte dune attaque mcanique et lectrochimique de mme manire que la corrosion rosion.
Il est important de procder frquemment la purge du rseau de vapeur pour mieux optimiser lopration du systme vapeur-charges. Le purgeur de vapeur assurant cette opration doit avoir trois fonctions principales :
Evacuer les charges : les charges doivent tre vacues rapidement et entirement, gardant ainsi les quipements et la tuyauterie libres des charges et maximisant le transfert de chaleur.
Evacuer lair et les autres incondensables : la prsence dair et dautre gaz dans le rseau dduit le transfert de chaleur et diminue globalement la temprature dchange, de plus, loxygne O2 et le gaz carbonique CO2 deviennent corrosifs en prsence de charges.
Eviter les pertes de vapeur : le purgeur doit minimiser les fuites de vapeur tout en vacuant les charges, lair et les incondensables.
Purge de lair : Au dmarrage, les purgeurs doivent tre capables dvacuer tout lair accumul dans le rseau de vapeur durant larrt pour viter une baisse de rendement nergtique. En effet, l a prsence dair enferm dans le rseau et dans lenceinte des quipements rduit lespace offert la vapeur, augmente le temps ncessaire de monte en temprature et diminue le rendement de transfert thermique des installations. Linstallation des fentes dvacuation de lair peut tre ncessaire pour des quipements de grosse taille ou de forme irrgulire. Cependant, dans la majorit des cas, lvacuation de lair est faite travers les purgeurs. Pour cette application, certains purgeurs sont mieux adapts que dautres. Etant donn quils souvrent entirement au dmarrage, les purgeurs thermostatiques sont les mieux adapts assurer cette fonction, suivis par les purgeurs flotteurs munis dun systme dvacuation de lair. Enfin, certains purgeurs thermodynamiques avec des orifices correctement dimensionns peuvent aussi vacuer des quantits apprciables dair. Les autres types de purgeurs tels que le purgeur flotteur invers ouvert et le purgeur plaque perfore nvacuent que de faibles quantits dair.
32
Lvacuation des charges : En plus de lvacuation de lair, le purgeur doit assurer lvacuation efficace des charges. Si le rseau vapeur rpond juste aux besoins de l unit, et si le maintien du niveau de production est important, les charges doivent tre vacues immdiatement sans le moindre refroidissement. Lengorgement du systme vapeur est la cause principale de arrts des units industrielles ayant un rseau de vapeur sous dimensionn. Laccumulation des charges est aussi prjudiciable pour les changeurs thermiques annulaires et tubulaires.
2.1.3.2
Les purgeurs thermostatiques : Ce type de purgeur, muni dune sonde thermostatique, opre sur une diffrence de temprature entre les charges et la vapeur. La vapeur, ayant une temprature suprieure a celle des charges et un coefficient de transfert de chaleur plus lev provoque ainsi un effet immdiat sur la sonde. En prsence des charges, la sonde se refroidit et agit sur un clapet qui souvre et les laisse chapper .la fermeture du clapet intervient ds que la vapeur vive entre en contact avec la sonde, vitant ainsi la perte de vapeur. Les purgeurs mcaniques : Le principe de fonctionnement de ce type de purgeur est bas sur la diffrence de densit entre la vapeur et les charges. Un flotteur ou une cloche monte en prsence de la vapeur et descend en prsence des charges. Ce mouvement mcanique provoque louverture dune soupape en prsence des charges et sa fermeture en prsence de la vapeur. Les purgeurs thermodynamiques : Cette troisime catgorie de purgeurs nest pas facile identifier du fait quelle regroupe diffrents types de dispositifs qui ont peu de choses en commun. Leur principe de fonctionnement est bas sur la diffrence de ltat physique des charges et de la vapeur. Dans cette catgorie, on retrouve le purgeur thermodynamique impulsion et tuyre tage. Le tableau suivant dcrit les paramtres de fonctionnement de chaque type de purgeur en fonction du type.
33
Catgorie de purgeur
Paramtre de fonctionnement
Type de purgeur
Niveau de
thermostatique Purgeur seau ou flotteur ouvert Purgeur flotteur invers ou ouvert avec vent thermostatique Purgeur flotteur ferm levier. Purgeur disque Purgeur impulsion
Purgeur thermodynamique
Au dmarrage de lusine, la tuyauterie est froide. La vapeur se condense rapidement et le rseau doit assurer le transport de deux trois fois le dbit normal des charges. Cependant en raison de la temprature basse du rseau, trs peu de vapeur de revaporisation est produite. A mesure que le rseau de vapeur schauffe, le dbit des charges diminue pour se stabiliser une valeur normale. Dautre part, llvation de la temprature des charges va saccompagner de la revaporisation partielle de ces charges la sortie des purgeurs.
2.2
primitive gnrale sera effectue comparant initialement la production et la consommation. Puis une autre beaucoup plus prcise traitant quasiment toutes les pertes excitantes. En parallle, une tude des variations des diffrents paramtres mesurs devrait tres ralise, dans le but de visualiser des fluctuations du fonctionnement de lunit et de chercher lexistence dventuelles fuites et anomalies. Bref le rendement est le rapport entre lnergie produite et lnergie introduite.
35
Kuwait
Slop wax
36
Kirkuk
Slop wax
2.2.4 Bilan de matire Kuwait T/J production 2575 Gas-oil Distillat A Distillat B Distillat C Slop wax RSV Total Perte au baromtrique 443 227 284 265 24 1325 2568 7 2575 2.2.5 Bilan nergtique :
Calcul de la quantit de chaleur change
Kirkuk T/J production 2575 17.20 8.80 11.00 10.30 0.90 51.50 548 227 334 263 30 1165 2567 8 2575 21.30 8.80 13 10.20 1.2 45.3 Rendement % sur charge _
Charge
Cot vapeur :
Q M .Hvap
Lapplication numrique donne :
Q 3500.2013, 6 Q 1683671, 64kcal / hr Q 7047600kJ / hr
38
Cot Air :
La quantit de chaleur suffisante pour rchauffer lair est :
Q m * C p ( air ) * (t 2 t1 )
Sachant que :
C p ( air )
C p ( air )
=1,01 kJ/kgC
q = 13,89 m3/s
Et :
air
= 1,204 kg/m3
m = 60204,816 kg/hr
A.N :
Q 6688755,058kJ / hr
Et par suite :
Q 1597943,583kcal / hr
39
2.3
Dune part pour dfinir les problmes et proposer des solutions on a choisi dappliquer les mthodes ISHIKAWA et KAIZEN. On va dresser le diagramme dISHIKAWA afin didentifier lensemble des causes de pertes et du mauvais fonctionnement des systmes.
ISHIKAWA Machine
-Dgradation du calorifuge -Fuites au niveau Des tubes et ballons
Mthodes
-Manque dentretien -Absence dun plan de maintenance prventive Chut de rendement -Corrosion -Humidit -Dpt de tartre - sous-traitance des travaux de maintenance palliative
-Encrassement
Milieu
Main duvre
Shema II.1 : diagramme ISHIKAWA
40
solutions suiventes seront dune spciale etulit : Les procds de prvention de la corrosion pendant la phase de fonctionnement des changeurs peuvent amliorer de faon significative les performances de lunit , mais galement permettent daugmenter le temps de service entre deux arrts de maintenance. Il existe un nombre important dinformations concernant lefficacit des divers traitements chimiques de leau, que lon peut utiliser pour liminer les lments prsents dans leau qui sont susceptibles de se transformer en lments corrosifs.
KAIZEN Dfinition
KAIZEN est un mot japonais provenant de deux concepts : - KAI = introduction du changement - ZEN = pour le meilleur Il consiste raliser des amliorations par petits pas, sans quil soit ncessaire de recourir de lourds investissements. Pilot par la fabrication, avec la contribution des fonctions supports, le KAIZEN sappuie sur l'observation du terrain pour conduire des amliorations concrtes pouvant tre mises en uvre dans un dlai court.
KAIZEN et productivit
Le KAIZEN recherche d'abord la performance en termes de productivit. Au travers de chantiers d'analyse de postes de travail raliss en groupe, les activits Kaizen visent de faon mthodique identifier et supprimer les gaspillages, c'est--dire les oprations sans valeur ajoute et consommatrices de temps que sont par exemple les attentes, les mouvements et les dplacements inutiles. Le ramnagement des postes de travail l'issue dun chantier Kaizen conduit en gnral amliorer de faon significative plusieurs des indicateurs de la performance.
KAIZEN et ergonomie
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Productivit et qualit ne peuvent sobtenir sans prendre en compte lergonomie des postes de travail. Le KAIZEN vise aussi lamlioration de lergonomie, par la suppression ou lamlioration des mauvaises postures, des efforts pnibles et des facteurs de risques en termes de scurit (chutes, heurts, coupures, projections, brlures, bruit). Dans tous les cas, mme si un chantier KAIZEN est lanc avec un objectif de productivit, il ne doit pas se faire au dtriment des conditions de travail. A lissue dun chantier, lensemble des postes modifis fait lobjet dune valuation afin de sassurer de lamlioration ou au minimum du maintien des conditions de travail du poste.
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Resultat KAIZEN
La SAMIR
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Conclusion gnrale
Pour conclure je tiens tmoigner de limportance de ce stage qui ma donn loccasion de mettre en exergue des concepts et des principes de base acquis durant nos tudes lESTB, lamlioration de mes connaissances techniques et danalyse et de voir de plus prs le fonctionnement dun systme de distillation de ptrole . Au terme de ce travail, je peux dire que cette exprience de stage ma t en tout point bnfique car elle ma permis de mettre en application et consolider un certain capital thorique dj acquis tout au long des annes passes, et le fait de travailler sur le terrain ma permis davoir une vision dtaille sur les diffrents processus de production . En effet, dans la premire partie du stage, jai dcouvert la raffinerie en prcis lunit de production, et les diffrents processus de distillation sous vide du ptrole, ainsi que lobjectif de mon stage. Ensuite, dans la deuxime partie, jai pu approfondir mes connaissances dans certains domaines que je ne connaissais pas encore. Par exemple, jai dcouvert et je me suis familiaris avec les processus dchange thermique, et les tapes de traitement des eaux. Finalement, la troisime partie a t consacre aux solutions que jai pu proposer. Jai aussi observ une quipe performante, qui a su nous accueillir et nous permettre une intgration trs rapide dans le monde professionnel. Ce stage ma galement permis dtre en contact avec autrui et de communiquer, c tait une meilleure initiation la pratique des activits professionnelles.
Sites web
www.Samir.ma
www. Wikipdia.fr
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