Exercices Et Problèmes CHIMIE - 1re Année MPSI P
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I.S.B.N. 978-2-0118-1760-0
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Le Code de la proprit intellectuelle nautorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5 dune part, que
les copies ou reproductions strictement rserves lusage priv du copiste et non destines une utilisation
collective , et, dautre part, que les analyses et les courtes citations dans un but dexemple et dillustration,
toute reprsentation ou reproduction intgrale ou partielle, faite sans le consentement de lauteur ou de ses
ayants droit ou ayants cause, est illicite .
Cette reprsentation ou reproduction par quelque procd que ce soit, sans autorisation de lditeur ou du Centre
franais de lexploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une
contrefaon sanctionne par les articles 425 et suivants du Code pnal.
vant-propos
Cet ouvrage est principalement destin aux lves des Classes Prparatoires aux Grandes
coles ( C.P.G.E.) ; il est conforme aux programmes en vigueur dans les classes de MPSI et de
PTSI. Il couvre galement une partie des programmes des classes de PCSI option SI. Il pourra
aussi tre utilis avec beaucoup de profit par les lves des filires BCPST, les tudiants de
DEUG, de S.T.S. et dI.U.T., mais aussi par les candidats aux concours de recrutement de
lenseignement secondaire (CAPES, Agrgation, ).
Cet ouvrage constitue un trs utile complment louvrage de cours H Prpa Chimie, 1re anne,
MPSI-PTSI PCSI option SI. Afin den faciliter lutilisation, ce recueil dexercices et de problmes a t dcoup selon le mme plan que le livre de cours lexception de la Classification
priodique des lments prsente avec la Structure lectronique de latome.
Les neuf chapitres sont construits selon le mme plan :
Des rappels de cours permettent de disposer des rsultats essentiels connatre.
Les noncs des exercices et problmes viennent ensuite ; la difficult particulire de certaines questions est indique par un astrisque. Ces noncs sont proposs de telle sorte quils permettent de couvrir lensemble du programme et de revoir mthodiquement et de faon progressive lensemble des notions connatre. Ils sont soit originaux soit extraits de concours rcents,
leur origine tant alors indique.
Chaque nonc est suivi de conseils afin de faciliter la recherche des solutions en amenant
llve construire son raisonnement de faon logique et rflchie. Les prrequis ventuels sont
signals ; des renvois au livre de cours o aux annexes en fin douvrage compltent cette
rubrique.
Les corrigs de tous les exercices sont regroups la fin de chaque chapitre : ils sont compltement rdigs avec le dtail des applications numriques. Un soin particulier a t apport
au respect des chiffres significatifs. Des remarques prcisent certains rsultats et approfondissent certains points abords.
Loutil informatique est utilis chaque fois que son utilisation facilite linterprtation des rsultats exprimentaux notamment en cintique chimique et pour ltude des solutions aqueuses.
Cet ouvrage gagnera tre utilis en parallle avec celui de cours. Cependant, afin den permettre une utilisation autonome nous avons mis en annexe quelques donnes numriques, les
rgles de nomenclature en Chimie inorganique et les principales mthodes exprimentales
(spectrophotomtrie, conductimtrie, potentiomtrie, pH-mtrie) utilises en chimie et rgulirement cites dans louvrage. Un index dtaill permet de retrouver trs rapidement les principales notions, lois ou rgles du programme. La classification priodique permet de disposer des
numros atomiques et des masses molaires atomiques ncessaires la rsolution de certains
exercices.
Avec cet ouvrage, nous esprons mettre la disposition des tudiants un ensemble dexercices
et de problmes dactualit leur permettant dacqurir les mthodes et les pratiques quils
pourront rinvestir dans dautres circonstances et prparer ainsi avec succs les concours quils
souhaitent prsenter.
Les auteurs
S
Chapitre 1
OMMAIRE
Vitesses de raction ......................................................................
16
16
16
16
17
17
17
18
19
19
20
20
21
22
23
23
24
26
12
13
18 * poxydations ......................................................................................................
Chapitre 2
41
44
44
44
45
45
46
47
48
49
49
50
Chapitre 3
62
66
66
66
67
67
67
67
68
69
69
69
70
70
70
71
71
12
13
Chapitre 4
quilibres doxydorduction......................................................
81
Mdiamutation ......................................................................................................
Pile ........................................................................................................................
86
86
86
87
87
87
88
88
88
89
90
90
90
91
91
92
92
12
13
Chapitre 5
12
13
Chapitre 6
12
13
Chapitre 7
115
115
116
116
116
116
116
117
132
132
133
133
133
134
134
10 Aluminium .............................................................................................................
11
12
13
Magnsium ...........................................................................................................
Niobium ................................................................................................................
Amricium .............................................................................................................
159
160
160
161
161
162
162
163
163
164
164
164
165
166
Chapitre 8
12
13
Chapitre 9
189
190
191
191
192
192
193
193
194
222
11
12
13
223
224
224
225
225
226
226
227
Vitesses
de raction
RAPPELS DE COURS
QUELQUES DFINITIONS
ni
.
V
Dans le cas dune phase gazeuse, on peut galement utiliser les pressions partielles.
Soit un mlange des constituants gazeux B1 , B2, Bn , occupant le volume total V la temprature T. Par dfinition, la pression partielle pi du constituant gazeux Bi dans un rcipient de
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
volume V est la pression quil exercerait sur les parois de ce rcipient sil sy trouvait seul. Si le
gaz est dcrit par lquation dtat des gaz parfait :
R .T
pi = ni .
.
V
Loi de Dalton :
Dans un mlange idal de gaz parfaits, la pression totale est la somme des pressions partielles de
tous les gaz prsents :
R .T
p=
pi =
ni .
et pi = x i . p .
V
i
i
jBj
i . Bi .
Dans cette expression, v i est le nombre stchiomtrique algbrique du constituant Bi ; i est positif si le constituant B i est un produit de la raction et ngatif si B i est un ractif de la raction.
dni
Dans un systme ferm, sige dune raction unique dquation 0 = i . B i , le quotient
,
i
i
indpendant du constituant Bi considr, caractrise le droulement de la raction dans le systme tudi : il est appel variation davancement de raction entre t et t + dt et not dx .
On a donc : d n i = i . dx .
Daprs cette dfinition :
on ne sait mesurer que des variations davancement de raction ; on peut donc fixer arbitrairement lavancement x de la raction linstant origine. On prend gnralement x(t
0)
0.
Alors :
ni (t) = ni (0) + i . x .
x dpend des coefficients stchiomtriques et nest dfini quaprs criture de lquation ;
x augmente quand la raction relle se droule dans le sens arbitraire de lquation ; x diminue quand la raction relle se droule dans lautre sens ;
x, homogne une quantit de matire, sexprime en mole ou en ses sous-multiples.
x varie dans un intervalle tel que toutes les quantits de matire restent positives ou nulles :
si la raction est totale, la valeur limite de x est celle qui annule la quantit du ractif limitant ;
si ltat final est un tat dquilibre chimique, il y a coexistence des ractifs et des produits.
de lavancement de la raction :
v=
dx
x
1
.
= .
V
V
dt
1 . s 1.
FACTEURS CINTIQUES
Les paramtres qui agissent sur la vitesse dvolution dun systme chimique sont appels des
facteurs cintiques.
Le facteur concentration
La vitesse des ractions diminue gnralement quand les concentrations en ractifs diminuent.
Cest pourquoi la vitesse des ractions chimiques dcrot gnralement au fur et mesure de leur
avancement.
Dfinition : une raction admet un ordre si lexprience montre qu temprature constante, la
vitesse volumique de la raction peut sexprimer comme une fonction monme des concentrations en ractifs :
v k . [A] p . [B] q pour une raction dquation aA + bB = dC + dC .
p et q sont appels ordres partiels par rapport aux ractifs A et B ; la somme des ordres
partiels est lordre global de la raction. Si la vitesse de la raction ne satisfait pas une relation
de ce type, on dit que la raction nadmet pas dordre.
Lordre partiel par rapport un ractif est dtermin par lexprience et peut diffrer du nombre
stchiomtrique de ce ractif. Les ordres partiels sont des nombres, entiers ou non, positifs,
ngatifs ou nuls.
Si la relation de dfinition de lordre nest pas satisfaite tout instant, mais seulement pour
t 0 , on dit alors que la raction nadmet pas dordre courant, mais seulement un ordre initial.
Il peut arriver que la raction admette un ordre initial et un ordre courant diffrents.
La concentration des produits ou celles despces napparaissant pas dans lquation (catalyseur, inhibiteur) peuvent intervenir dans lexpression de v .
Le facteur temprature
11
Dgnrescence de lordre
Quand un ractif garde une concentration pratiquement constante, lordre partiel par rapport ce
ractif nintervient plus dans lordre global apparent de la raction : on dit quil y a dgnrescence de lordre par rapport au ractif en excs. La concentration de ce ractif intervient nanmoins sur la vitesse de la raction par lintermdiaire de k app, constante apparente de vitesse.
En utilisant un excs de tous les ractifs sauf un, il est ainsi possible dtudier la vitesse de la raction en fonction de la concentration du seul ractif limitant. On peut alors dterminer lordre
partiel par rapport ce ractif.
Dtermination de lordre
Toutes les mthodes exposes supposent que la vitesse v de la raction ne dpende que dune
seule concentration.
Mthode des temps de demi-raction
On appelle temps de demi-raction 1/2 la dure ncessaire pour consommer la moiti du
ractif limitant initialement prsent.
Quel que soit lordre p de la raction, le temps de demi-raction est inversement proportionnel la concentration initiale la puissance ( p 1).
En traant ln ( 1/ 2 ) en fonction de ln ([A] 0), on obtient une droite de pente (1 p) .
Mthode intgrale
Soit une raction, dquation : aA bB produits , dordre p inconnu par rapport A et
dordre 0 par rapport aux autres ractifs. On fait une hypothse sur la valeur de p , et on intgre
1 . d[ A]
lquation diffrentielle obtenue :
k.[A] p. On dtermine ainsi la fonction F ([A]) dont
a dt
la reprsentation en fonction du temps est linaire.
On trace la courbe correspondante grce aux valeurs exprimentales : lhypothse faite est vrifie
si la courbe obtenue est une droite, compte tenu des incertitudes sur les valeurs exprimentales.
On peut remplacer le trac de la courbe par une rgression linaire effectue la calculatrice; lhypothse faite est vrifie si la valeur absolue du coefficient de corrlation est suffisamment proche de 1.
En pratique, la mthode intgrale nest utilise que pour les ordres simples, entier ou demi-entier ;
elle est souvent mise en uvre pour vrifier lordre propos par lnonc.
12
k . (a . b
b . a) . t .
13
Pour vrifier que les ordres partiels par rapport aux ractifs A et B sont 1, on trace
[ B]
f (t) : si la courbe obtenue est une droite, lhypothse est correcte. Dans ce cas,
[ A]
la constante de vitesse peut tre dtermine en mesurant la pente de la droite dquation
[ B]
ln
f (t) : s (a . b b . a) . k .
[ A]
ln
k2
C
A B
linstant origine, la concentration en A est a , les concentrations en B et C tant nulles.
Mise en quation
En utilisant la dfinition de lordre et le bilan de matire, on tablit le systme dquations diffrentielles rgissant la composition du systme :
d [A ]
dt
d [A ]
dt
v1
k 1 . [A] .
d [B ]
dt
d [B ]
dt
d [A ]
dt
k 1 . [A]
0 (1) ;
Rsolution
La solution de (1) est [A] (t )
d [B ]
dt
v1
v2
k 1 . [A]
k 2 . [B] .
d [C ]
dt
d [C ]
dt
k 2 . [B]
k 1 . [A] (2) ;
v2
k 2 . [B] .
d [C ]
dt
k 2 . [B] (3) .
a . exp (
k1 . t ) .
d [B ]
k 2 . [B] k 1 . a . exp ( k 1 . t ) (2) .
On reporte cette solution dans (2) qui devient :
dt
Cette quation linaire peut tre rsolue selon la mthode de variation de la constante expose
dans H Prpa Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI, page 46.
k1 . a
. (exp ( k 1 . t ) exp ( k 2 . t )) .
[B](t )
k 2 k1
[C ](t ) peut tre dtermine partir de (3), mais il est aussi simple dutiliser le bilan de matire
global :
t , [A](t ) [B](t ) [C ](t ) [A](0) [B](0) [C ](0) a .
On obtient ainsi [C ](t )
14
a. 1
(k 1 . exp (
k2 . t )
k2
k 2 . exp (
k1
k1 . t )
Reprsentation graphique
1
[C]
a
[X]
a
[A]
a
[B]
a
0
volution des concentrations pour deux ractions successives dordre 1
variables rduites.
8
k2
k1
k1. t
Gnralisation
Lors de ractions conscutives dordre quelconque, non renversables, le milieu ractionnel
contient, en plus des ractifs initialement prsents et des produits qui se forment, des espces
intermdiaires. La concentration de ces espces initialement nulle, crot, passe par un maximum,
puis dcrot.
Quel que soit lordre des diffrentes ractions, leur caractre non renversable se traduit par la
consommation totale des ractifs limitants. Cependant, les espces intermdiaires ne sont pas toujours limitantes .
Approximations pour ltude des ractions complexes
Approximation de ltape cintiquement dterminante
Si, dans une srie de ractions successives, lune des tapes prsente une chelle de temps beaucoup plus grande que celle des autres tapes, cette tape, appele tape cintiquement dterminante de la suite de ractions, impose sa vitesse aux tapes suivantes et donc la raction globale de formation des produits.
Approximation de ltat quasi stationnaire ( A.E.Q.S.)
Soit un intermdiaire ractionnel I form par une raction et consomm par un ensemble
dautres ractions. condition que lune au moins de ces ractions soit beaucoup plus facile que
la raction de formation de I, on peut montrer quaprs une priode dite dinduction :
la concentration de I reste faible par rapport aux concentrations des ractifs (en dbut de raction) et des produits (vers le fin de la raction) ;
la vitesse globale de formation de I est ngligeable par rapport aux vitesse de formation des produits et de disparition des ractifs de la raction. La concentration du centre actif est alors dans
un tat quasi stationnaire. Mathmatiquement, cette hypothse se traduit par la relation :
d[I]
0.
dt
15
N O N C S
1
Utilisation de lavancement
de raction
Conseils
1) Faire apparatre les nombres stchiomtriques
algbriques ; noter que les quantits de matire sont
toujours suprieures ou gales 0.
2) Chercher le ractif limitant.
3) Dans un mlange stchiomtrique, les ractifs
sont dans les proportions stchiomtriques.
Conseil
1 Montrer que, dans un mlange, les fractions molaires des diffrents constituants ne sont pas indpendantes
les unes des autres. En dduire une relation entre les
variations lmentaires de ces fractions.
2 Quelles sont les fractions molaires de dihydrogne et
de diazote dans un mlange stchiomtrique pour la
raction de synthse de lammoniac? Les mlanges suivants sont-ils stchiomtriques pour cette raction?
a) x(H 2 ) x( N 2 ) 0,5 ;
b) x(H 2 ) 0,6 ; x(N 2 ) 0,2 ; x( NH 3 ) 0,2.
3* On considre la combustion du mthane en dioxyde de carbone et eau.
crire lquation de la raction.
Quelle doit tre la fraction molaire initiale du mthane
dans un mlange mthane-dioxygne pour que ce
mlange soit stchiomtrique ?
Quelle doit tre cette fraction molaire pour un mlange
stchiomtrique mthane-air ? Dans lair x(N2) = 0,79
et x(O2) = 0,21.
Conseils
1) Utiliser le fait que la diffrentielle dune constante
est nulle.
2) et 3) Relier le rapport des fractions molaires au
rapport des quantits de matire.
Une solution de pentaoxyde de diazote N 2 O 5 dans du ttrachloromthane CCl 4 est plonge, linstant t 0, dans un
thermostat 45 C. La raction de dcomposition :
1
N 2 O 5 (dissous) = N 2 O 4 (dissous)
O 2 (g)
2
effectue dans ces conditions, est du premier ordre par
rapport N 2 O 5.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
CH2
CH2
CH
CH
CH2
CH2
CH
CH
CH2
2,66
3,24
4,03
4,87
t1/2 (s)
877
876
878
877
428
103. k (s- 1)
0,12
451
469
474
2,88
3,83
Conseils
1) Revoir la mthode des temps de demi-raction.
Vrifier la compatibilit de la valeur trouve pour k
avec les valeurs du tableau 2).
2) Linariser la loi dArrhenius et effectuer une
rgression linaire sur ln k et 1/T.
Conseils
Cest un exercice classique : lordre (simple) de la
raction est connu et il faut relier lavancement de la
raction et la concentration en ractif.
1) Exprimer la relation entre la concentration en
ractif et le temps partir de lordre de la raction.
2) b) Utiliser la loi dArrhenius.
Dissociation du chlorure
de sulfuryle
Daprs Concours communs polytechniques.
40
P(t) (mm Hg) 338 373 404 430 453 472 489 504 594
Conseils
Il faut dterminer lordre (simple) de la raction
partir de donnes exprimentales dorigine manomtrique. Lun des intrts de ce problme est donc de
prsenter le principe de la manomtrie et lutilisation
de la loi des gaz parfaits.
Il y a deux difficults :
les donnes portent sur le systme global et non pas
sur un seul constituant ;
ltat initial nest pas connu.
Bien que le torr (ou mm Hg) ne soit pas une unit du
Systme International, exprimer les pressions demandes dans cette unit (comme dans lnonc) ; effectuer tous les calculs littralement ; ne convertir les torr
en pascal que si cela est indispensable !
1) tablir un tableau, indiquant pour chaque constituant, la quantit initiale, la quantit un instant t et
la quantit au bout dune dure infinie ; calculer aussi
la quantit totale de gaz puisque les donnes portent
sur la pression totale.
Utiliser lquation dtat des gaz parfaits en tenant
compte des caractristiques du dispositif exprimental.
2) Daprs lnonc, lordre est simple et entier :
tester dabord les ordres 0 et 1, qui sont les plus
frquents pour une dcomposition. Pour traiter
lensemble des donnes fournies, utiliser une mthode
graphique ou effectuer une rgression linaire.
Les ions mercure (II) peuvent tre rduits par les ions fer
(II) selon lquation :
2 Hg 2
18
2 Fe 2
Hg 2 2
2 Fe 3
[Hg 2 ] / [Hg 2 ] 0
1,0
0,50
0 0,50. 10 5 1,0. 10 5
0,585
0,348
0,100 mol. L
k . [Fe 2 ] p . [Hg 2 ] q
0,25
0,100 mol. L
1,5. 10 5
2,0. 10 5
0,205
0,122
1 d [Hg 2 ] .
2
dt
Conseils
Il faut dterminer les ordres partiels de la raction
partir de donnes exprimentales : on prsente, dans
ce problme, deux des mthodes les plus classiques
pour ce faire.
Bien que lnonc indique que la raction est suivie
par spectrophotomtrie, aucune connaissance sur
cette mthode nest ici ncessaire puisque les donnes sont des rapports de concentration.
1) Prendre en compte la composition initiale; tablir un
tableau, indiquant pour chaque constituant la quantit
initiale et la quantit un instant de date t . Noter que
les donnes fournies correspondent des avancements
remarquables : revoir la mthode utilisable (cf. H Prpa,
Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI, chapitre 2, 8).
2) Justifier que, compte tenu de la composition
initiale, les donnes exprimentales permettent daccder q . Faire une hypothse sur q , compte tenu
de la valeur de ( p q) dtermine au 1).
Pour vrifier lhypothse partir des donnes fournies,
utiliser une mthode graphique ou effectuer une rgression linaire.
3) Utiliser la constante de vitesse apparente introduite
au 2).
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
*Addition de HCl
sur le cyclohexne
Daprs Concours communs polytechniques.
10 9.v 0 (mol.L1.s 1)
0,587
0,294
30,8
0,587
0,336
40,2
0,587
0,410
59,8
0,587
0,560
111,6
0,391
0,560
74,3
0,196
0,560
37,2
Conseils
Ce problme porte sur la dtermination de lordre de
la vitesse initiale v0 .
Bien que lnonc indique que la raction est suivie
par chromatographie en phase gazeuse, aucune
connaissance sur cette mthode nest ici ncessaire
puisque les donnes sont des concentrations.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
10 *Oxydation du propan-2-ol
Daprs Concours communs polytechniques.
2
3 CH 3 CO CH 3
16 H 2 O
Cette raction, qui admet un ordre global entier, est ralise dans les conditions suivantes :
la raction est totale ;
le volume est constant ;
le pH est maintenu constant ;
la temprature est constante (T 313 K) ;
le milieu ractionnel est homogne.
Les rsultats exprimentaux sont prsents dans les
tableaux 1 et 2.
t (min)
1)
[HCrO4 ] (mmol . L
t (min)
[HCrO4 ] (mmol . L
1)
10
20
30
1,08
0,851
0,671
0,529
40
50
60
80
0,417
0,329
0,259
0,161
Tableau 1 :
[A] 0 80 mmol.L 1 ; [HCrO 4 ] 0
[H 3 O ] 0 270 mmol.L 1 .
t (min)
[Cr 3
] (mmol . L
1)
t (min)
[Cr 3
] (mmol . L
1)
1,08 mmol.L
10
40
100
160
0,00
0,912
2,87
5,01
270
450
6,16
7,31
8,19
Tableau 2 :
[A] 0 15 mmol.L 1 ; [B] 0 10 mmol.L 1 ;
[H 3 O ] 0 405 mmol.L 1 .
On pose [X i ] 0 concentration initiale du constituant X i ;
[X i ] concentration du constituant X i linstantt;
[A] 0 a ; [B] 0 b ; [Cr 3 ] x .
19
11 *Dcomposition de
la 1,1-dimthylhydrazine
La 1,1-dimthylhydrazine ou dimthylhydrazine asymtrique (DMHA) a pour formule (CH 3) 2 N NH 2 . Elle est
utilise comme combustible dans les moteurs-fuses des
deux premiers tages du lanceur europen Ariane. Sa stabilit thermique et sa vitesse de dcomposition ont donc
fait lobjet de nombreuses tudes.
1* Donner lexpression de la vitesse spcifique de raction par une raction de dcomposition du type :
A P dordre n , tudie temprature et volume constants. On appellera c la concentration du ractif au temps
t et c 0 sa concentration linstant initial.
20
90
180
c (mol. m 3 )
0,227
0,125
0,068
270
360
0,0375 0,0205
a) En admettant que les gaz sont parfaits, calculer la pression totale initiale dans londe de choc.
b) La raction ayant lieu en prsence dun excs dargon,
on considrera que celle-ci seffectue temprature, pression et volume pratiquement constants.
Dterminer lordre n de la raction, la constante de vitesse k 1 060 K et le temps de demi-raction.
c) 1 100 K, le temps de demi-dcomposition de DMHA
est 1/2 5,0 . 10 5 s . En dduire lnergie dactivation
E a de la raction et le facteur prexponentiel de la relation
dArrhenius.
Donnes :
R 8,314, J. K 1 . mol 1 ; T (K) T (C) 273 ;
1 bar = 10 5 Pa .
Conseils
Ce problme met en uvre une mthode originale de
vrification de lordre dune raction partir de son
avancement deux instants.
1) Revoir les dfinitions fondamentales de cintique. Prendre garde la dfinition du paramtre r
dans cet nonc.
2) a) Utiliser lquation dtat des gaz parfaits et la
loi de Dalton ; c 0 dsigne c(t 0) .
b) Appliquer la mthode de la question 1) en testant
les ordres les plus simples. Revoir la relation entre
ordre et temps de demi-raction.
c) Lunit du facteur prexponentiel est la mme que
celle de k .
12 Cintique doxydation
du monoxyde dazote
Le monoxyde dazote est oxyd par le dioxygne selon
lquation :
2 NO + O2 = 2 NO2
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
(mmol.L- 1)
12
20
30
9,6
9,2
8,5
7,4
6,5
5,3
4,3
Tableau 1 :
[O2] = 5 . 10 3 mol.L 1 ; [NO]initial = 10 mol.L1 ).
La deuxime srie est ralise en prsence dun excs de
monoxyde dazote par rapport au dioxygne ; on examine
la variation de la concentration en dioxygne en fonction
du temps (Tableau 2).
temps (s)
[O2]
(mmol.L1 )
10
20
30
60
9,3
8,6
6,4
4,1
1,7
0,7
Tableau 2 :
[NO] = 10 3 mol.L1 ; [O2]initial = 10 mol.L1 .
1 Quel est lintrt de faire deux sries de mesures avec,
dans chaque cas, un ractif utilis en excs ?
2 a) Montrer que ces rsultats exprimentaux sont compatibles avec un ordre 2 pour [NO] et un ordre 1 pour [O2] ;
on pourra utiliser une mthode de rgression ou graphique.
b) Calculer les constantes de vitesse apparentes pour les
deux sries de mesures. En dduire la constante de vitesse
de la raction.
3 Calculer la vitesse initiale de disparition du monoxyde
dazote dans les deux expriences.
Conseils
1) Revoir la mthode de dgnrescence de lordre.
2) a) Utiliser la reprsentation linarise associe
chacun des ordres vrifier.
2) b) Tenir compte de la diffrence des nombres stchiomtriques.
k app
alcne MnO x
produit organique
0,6
0,4
0,2
0
0,4
t (s)
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
0,6
0,4
0,2
0
[alcne]0 (mmol. L 1)
0
12
16
20
21
Conseils
Ce problme tudie laspect cintique dune raction
utilise en chimie organique, sous le nom de test de
Bayer , pour mettre en vidence une double liaison
C C . partir de donnes exprimentales, on cherche dterminer les ordres partiels.
Sur le plan cintique, lintrt de ce problme est double :
revoir le principe de la spectrophotomtrie. Une prsentation dtaille de cette mthode figure dans lannexe 1 page 239.
mettre en vidence, pour une raction du premier
ordre, une relation applicable toutes les grandeurs
physiques additives : cette relation ncessite la
connaissance des donnes pour t 0 et t .
1) Appliquer la loi de Beer-Lambert.
2) a) Tenir compte de la composition de la solution
initiale pour faire une hypothse simplificatrice, puis
relier les concentrations au temps en utilisant lordre
suppos de la raction.
b) Passer en revue les diffrents facteurs cintiques.
14 **Pyrolyse du mthoxymthane
Daprs Concours cole de lAir.
A. Gnralits
Soit la pyrolyse dun compos B effectue temprature
et volume constants. Soit b la concentration de B t 0
et (b x) celle de B la date t . La raction est suppose dordre m par rapport B .
1 Exprimer la vitesse de cette raction ; on note k la constante de vitesse de la raction relative aux concentrations.
2 Dterminer la relation existant entre x et t . On distinguera les deux cas : m 1 et m 1 .
3* Dans le cas o B est un gaz parfait, la cintique peut
tre suivie par les variations de la pression pB de B.
dpB
en fonction de pB .
Exprimer alors
dt
La constante de vitesse relative aux pressions sera note
k p . Donner son expression en fonction de k. Exprimer pB
en fonction de t et dterminer le temps de demi-raction
dans les deux cas prcdents.
B. Cintique formelle
On tudie 504 C la pyrolyse du mthoxymthane (ou
dimthylther) CH 3 OCH 3 qui sera dsign par B .
1 Les mesures de la pression de (CH 3 ) 2 O , exprime
en pascal (Pa) ont t releves diffrents instants.
22
t (min)
15
20,5
25
pB (kPa)
32,9
29,6
27,2
24,2
21,2
19,7
t (min)
32,5
38
46
70
96
pB (kPa)
17,4
15,9
13,8
10,0
8,16
Dterminer graphiquement la valeur de la vitesse de raction initiale v0 dans les conditions de lexprience.
2** On a dtermin, T 504 C , la vitesse initiale v0 de la raction pour diverses valeurs de la pression
initiale p0B du mthoxymthane.
p0B (kPa)
v0 (Pa.min
1)
8,55
13,7
27,6
39,5
55,3
82,1
170
477
830
1 350
Dterminer lordre de la raction par rapport au mthoxymthane. En dduire la constante de vitesse k p . Prciser
son unit. Calculer k en exprimant les concentrations en
mol.L 1 et les dures en seconde .
3 La pyrolyse, tudie plusieurs tempratures, a
conduit aux rsultats suivants (k est exprime avec les
units demandes en 2) :
T (C)
477
497
1,23.10 3
3,17.10 3
517
537
Conseils
Lun des intrts de ce problme est dinsister sur la
correspondance que lon peut tablir, dans certaines
conditions, entre les concentrations et les pressions.
Le problme passe galement en revue les diffrents
rsultats classiques selon lordre de la raction.
A. 1) 2) Revoir, si ncessaire, les dfinitions fondamentales de cintique. Noter que la variable de
lnonc x nest autre que lavancement volumique
de la raction. Rsoudre les quations diffrentielles
portant sur [B] et faire apparatre x dans le
rsultat final.
3) Utiliser lquation dtat des gaz parfaits et la loi
de Dalton.
B. 1) Tracer soigneusement la courbe et sa tangente
lorigine. Exprimer v0 en Pa.min 1 .
2) Utiliser une formulation logarithmique de la loi
cintique. Pour traiter lensemble des donnes, utiliser une mthode graphique ou effectuer une rgression linaire. Tenir compte de lordre trouv pour
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
donner lunit de k p . Pour calculer k , utiliser dabord les units du Systme International, puis
convertir pour obtenir les units classiques.
3) Vrifier que la valeur de k pour 509 C est bien
comprise entre celles correspondant 497 C et
517 C. Convertir les diffrentes tempratures en kelvin. Linariser la relation dArrhenius et exploiter la
totalit des donnes fournies. Lunit du facteur prexponentiel est la mme que celle de k .
Conseils
1) Chercher le numro atomique des diffrents lments et utiliser la conservation du nombre de
nuclons et de la charge.
2) Revoir dans le cours, H Prpa Chimie, 1re anne,
MPSI-PTSI, chapitre 2, 9, les mthodes dintgrations utiliser pour obtenir N(Po) = f (t).
16
*Absorption
et limination
de lthanol
Daprs Concours communs polytechniques MP.
15 tude de dsintgrations
Daprs Concours centrale MP, 1998.
210Po 206Pb
schmatis par :
A B
Les donnes regroupes dans le tableau ci-dessous prsentent (a x) , concentration de lalcool dans lestomac
au cours du temps.
(a
x) (mol . L 1 )
t (min)
4,0
0
3,0
2,5
1,6
0,2
0,1
schmatis par :
B C
Les donnes exprimentales sont prsentes dans le
tableau ci-dessous.
y (mmol . L 1) 50,0 41,3 32,6 23,9 15,2
t (h)
2,0
4,0
6,0
8,0
6,5
0,0
10,0 12,0
Conseils
Cest un problme original dont laspect calculatoire
est assez rduit, ou peut ltre, si lon tient compte des
ordres de grandeurs : lnonc est suffisamment directif pour permettre un tudiant de mener bien cette
tude. Effectu en temps limit, cest un bon test de la
facult dassimilation dun modle ou dune situation
nouvelle.
1) a) Il sagit dune vitesse volumique.
b) Tester les ordres simples. Relier lavancement au
temps grce lindication de lordre de la raction.
c) d) Utiliser, comme intermdiaire de calcul, la
quantit de matire afin de tenir compte de la diffrence de volume des deux compartiments.
2) b) Noter la variation rgulire de y (t) .
3) a) Suivre les indications de lnonc.
b) Utiliser la mme unit de temps pour les deux phnomnes. Utiliser la condition mathmatique dexistence dun extremum.
c) Effectuer une rsolution graphique ou utiliser le
graphique pour simplifier lquation.
17
*Validit
de lA.E.Q.S.
(1) 2A B ,
puis (2)
k2
B C
Par quelle mthode pourrait-on rsoudre ce type dquation ? Cette rsolution nest pas demande.
4 On dit quil y a tat quasi stationnaire pour le constituant intermdiaire B pendant une dure t , quand,
pendant cette dure, [B ] (t) est quasiment constant.
a) Traduire cette condition par une relation sur les vitesses
de A et de C .
b)* Montrer quun tel tat, sil existe, ne peut stablir
quaprs une certaine dure.
c) On cherche dterminer les conditions permettant
un tel tat de stablir durablement dans le systme tudi. Peut-on utiliser une condition portant uniquement
sur les constantes de vitesse ?
d)* Grce au tableur PH I , on a rsolu le systme et
trac certains graphiques (voir ci-aprs), pour diffrentes valeurs des caractristiques du systme.
tudier les quatre situations proposes. Quelles sont
celles pour lesquelles ltat quasi stationnaire est ralis pour B ?
Cet tat permet-il de dcrire le systme pendant une partie
importante de son volution ?
e)** En analysant les situations ci-dessus, essayer
dtablir les conditions permettant ltat quasi stationnaire de sinstaurer durablement dans le systme tudi.
Donnes :
k 1 est exprim en mol . L . s 1, k 2 en s 1 et [A] 0 en
mol . L 1 .
cas a : k 1 1 ; k 2 1 ; [A] 0 0,01 ; t max 400 .
cas b : k 1
1 ; k2
1 ; [A] 0
1 ; t max
20 .
[X](t)
[C]( )
2
C
B
A
20 t
(PHI _1)
10
vi
v1
v2
0
0,2
cas
: k1
[C ](t)
[C ]( )
(PHI _2)
0,8
0,01 ; k 2
1 ; [A] 0
1 ; t max
400 .
[X](t)
[C ]( )
[X](t)
[C]( )
2
C
A
B
0
100
400
0
t
(PHI _1)
vi
vi
v1
v1
v2
v2
0,2
0,8
[C ](t)
[C ]( )
(PHI _2)
100
400
t
(PHI _1)
0,2
0,8
[C ](t)
[C ]( )
(PHI _2)
25
cas d : k 1
0,1 ; k 2
1 ; [A] 0
0,1 ; t max
400 .
18
* poxydations
[X](t)
[C ]( )
2
t Bu
CH 3
CH 3
C
A
B
0
100
400
t Bu
t
(PHI _1)
OH
CH 3
t Bu
(CH 3 )3 C
vi
Soit
t Bu
0,2
0,8
[C ](t)
[C ]( )
(PHI _2)
Conseils
Ce problme a un double objectif. Il montre tout
dabord que lon peut obtenir de nombreux renseignements sur le droulement dun ensemble de ractions
sans avoir rsoudre le systme dquations diffrentielles correspondant. Il propose ensuite, par
lanalyse des courbes de simulation, dexaminer les
conditions de validit dune approximation souvent
mise en uvre, lA.E.Q.S.
1) tablir un tableau davancement pour les deux
ractions. crire dabord lexpression et la loi cintique pour v1 et v2 . Exprimer ensuite les vitesses
globales de formation de chaque constituant.
2) a) Utiliser le caractre total des ractions.
b) c) tudier le signe des drives temporelles des
diffrents constituants.
4) c) Tenir compte des dimensions des diffrents
paramtres.
b) Utiliser les variations des vitesses au cours du
temps.
d) Utiliser la conclusion de la question 4) a) et examiner les figures PHIx2 de lnonc.
26
t Bu OOH
t Bu OH
v2
t Bu
v1
OH
t Bu
t Bu
t Bu
DC
DT
B M
k2C
DC
M
k2T
M
DT
2vC
. Montrer que, compte tenu
2vT
des conditions initiales, il en rsulte une relation trs simple entre les concentrations [DC] et [DT ] .
En dduire les valeurs limites de ces deux concentrations
quand t tend vers linfini.
e)* Utiliser ces renseignements pour tracer qualitativement [B] , [M] , [DC] et [DT ] en fonction du temps,
k
k1
4,8 et 2 C 2,4 .
sachant que
k 2T
k 2C
3 On veut, prsent, tablir les expressions de [B] ,
[M] , [DC] et [DT ] en fonction du temps.
a) Rsoudre lquation diffrentielle (), portant sur
[B] (t ) .
b)** Utiliser le rsultat pour rsoudre lquation diffrentielle ( ), portant sur [M] (t ) .
c)* En dduire les solutions des quations ( ) et () portant sur [DC ] (t ) et [DT ] (t ) .
Conseils
Ce problme concerne lpoxydation des alcnes, mais
seul laspect cintique est ici tudi. Lobjectif des premires questions est de montrer que lon peut obtenir
de nombreux renseignements sur le droulement dun
ensemble de ractions sans avoir rsoudre le systme
dquations diffrentielles correspondant.
Dans la question 3) la rsolution de ce systme est
mise en uvre.
1) crire dabord lexpression et la loi cintique
pour v1 , v2 T et v2 C . Exprimer ensuite les vitesses globales de formation de chaque constituant.
2) a) Utiliser le caractre total des ractions.
c) tudier le signe des drives temporelles des diffrents constituants.
d) Montrer que les vitesses de formation de DC et
DT sont proportionnelles ; intgrer entre t 0 et t
en tenant compte des conditions initiales.
3)* b) Revoir, si ncessaire, la technique de variation de la constante permettant la rsolution de ce
type dquation diffrentielle (cf. H Prpa Chimie, 1re
anne, MPSI-PTSI, chapitre 2, 9.2).
c) Utiliser la conservation de la matire.
27
C O R R I G S
1 Utilisation de lavancement
de raction
x(Ni(CO)4) =
stchiomtriques algbriques :
0 = 2 CO + 4 H2O 2 CH4 3 O2 .
n(CH4) = 16 2 ; n(O2) = 20 3 ;
n(CO) = 2 ; n(H2O) = 4
Pour = 5 mol :
n(CH4) = 5 mol ; n(O2) = 5 mol ;
n(CO) = 8 mol ; n(H2O) = 20 mol
Pour = 7 mol :
n(O2) = 1 mol ! Ltat caractris par = 7 mol nest pas
ralisable partir du mlange considr.
4
.
n + 3
La fraction molaire du nickel solide est gale 1 et donc indpendante de car le nickel constitue une phase condense
pure.
Ces exemples montrent quil est trs important de prendre en
compte ltat physique des constituants pour pouvoir exprimer
la composition dun mlange grce aux fractions molaires.
x(CO) =
n0(CH4) n0 (O2) 20
=
=
;
2
3
3
n0 (CH4) = 13,33 mol .
soit :
CH4 (g)
H2O (g)
CO (g)
H2 (g)
gaz
t=0
2n
t>0
2n + 2
x(CH4) = x(H2O) =
n
3
; x(H2) =
= 3 x(CO) .
2n + 2
2n + 2
Ni(CO)4 (g)
Ni (s)
CO (g)
gaz
t=0
t>0
n + 3
28
n1
ni
n2
ni
nk
nj
xi =
ni
i
n1
n2
nk
, donc
nj
3 Il faut que :
xi
n0 (CH4) 16
n (O )
20
=
et 0 2 =
.
(CH4)
(O2)
2
3
n(Ni(CO)4)
n
=
;
n(Ni(CO)4) + n(CO) n + 3
dx i
ni
1.
0.
CH 4 (g)
2 O 2 (g)
CO 2 (g)
2 H 2 O (g)
n (O2 )
n (CH4 )
donc :
x (O2 )
et x(O2) x(CH 4)
x (CH4)
x(CH 4) 0,333 .
1,
x(O 2)
x(CH 4) 1
Donc :
x(N 2)
2
1,
0,79
0,21
x(CH 4)
1.
quantit t
N2O5
O2
n0
n0
quantit pour t
n 0 (t)
1 . d
k.
,
V sol
V sol d t
d
k . (n 0 (t)) .
qui se simplifie en
dt
Donc ln
ln 1
n0
R.T
p
(t)
n0
(t)) .
d (n 0
(n 0
R.T
; V( )
2p
n0 .
R.T .
2p
V( t )
. On obtient alors ln 1
V( )
V( t )
V( )
k.t.
d[ClO ]
k . [ClO ] 2 .
dt
1
1
k.t ,
Par intgration :
[ClO ]
[ClO ] 0
[ClO ]0
.
soit :
[ClO ]
1 k . t .[ClO ]0
)
k . dt .
)
Lintgration de cette quation conduit :
n
(t)
ln 0
k . t.
n0
On suppose que O 2 est quasiment insoluble dans le ttrachloromthane et on exprime son volume par lquation dtat des
gaz parfaits :
n(O 2 ) .
15,36. 103
.
T
k obit donc bien la loi dArrhenius. Par identification, on
en dduit :
Ea = (15,36 . 103 8,314) J.mol 1= 127,7 . 103 J.mol 1 ;
A = 4,7 . 1011 s1.
Ea = 128 kJ.mol-1 ; A = 4,7.1011 s-1.
V(t)
1
fournit, avec un
T
ln (103 . k) = 33,78
1 Le fait que t1/2 soit indpendant de [E]0, est caractristique dune raction dordre 1 par rapport E ; pour une
raction dordre 1 :
ln 2
k=
; soit k = 7,9..104 s1.
1/2
Bien que le dioxygne quitte le mlange ractionnel, le volume de la solution V sol demeure constant.
On exprime la vitesse volumique de la raction et le fait que
la raction est du premier ordre par rapport N 2 O 5 :
k. (n 0
k.t,
n0
on obtient la relation caractristique du premier ordre :
ln 2 .
1/2
k
Application numrique : 1/2 35,4 min 2,12.10 3 s .
2
n0
2
d(n 0 )
dt
(t)
n0
0,095 .
corps
t . exp
E a. 1
R T
1
T
5,56 . 10 2 s 9,3min.
29
Il est facile de voir que cette relation est vrifie par les donnes du tableau ci-desssous.
7 Dissociation du chlorure
de sulfuryle
t (min)
SO 2 (g)
Cl 2 (g)
ln 2
SO2Cl2
SO2
Cl2
total gaz
n0
n0
n0
n0
quantit t
n0
quantit pour t
x
0
n0
2 n0
d[SO 2 Cl 2]
k.
dt
La concentration en SO 2 Cl 2 est alors une fonction affine
dcroissante du temps :
Si lordre gal 0 : v
[SO 2 Cl 2] [SO 2 Cl 2] 0 k . t ;
il en est de mme pour sa pression : p(t) P 0 k . R. T . t .
Il en est galement de mme pour la pression totale :
P(t)
P0
k . R. T. t .
Il est facile de voir que cette relation nest pas vrifie par les
donnes du tableau.
d[SO 2 Cl 2]
Si lordre gal 1 : v
k . [SO 2 Cl 2].
dt
La concentration en SO 2 Cl 2 est alors une fonction exponentielle dcroissante du temps :
[SO 2 Cl 2] [SO 2 Cl 2] 0 . exp(
Il en est de mme pour sa pression : p(t)
k t).
k. t)) .
P (t)
Pour vrifier cette hypothse, il faut tracer ln 2
P0
en fonction du temps ou effectuer une rgression linaire sur
ces grandeurs.
Pour la pression totale : P(t)
30
P0 . (2
k t).
P 0 . exp(
exp(
0
P(t )
P0
t (min)
ln 2
0
200
P(t )
P0
40
80
120
160
280
320
et Fe 2 est
stchiomtrique pour la raction considre. Dans lexprience 1, le mlange est initialement stchiomtrique, et le
reste tout instant :
d[Hg2 ]
2 k . [Fe2 ] p . [Hg2 ] q k 1. [Hg2 ] p q .
dt
La vitesse de disparition des ions Hg 2 est la mme que
celle dune raction dordre ( p q) par rapport Hg 2 et
de constante de vitesse apparente k 1 2 k .
Les donnes du tableau permettent de dterminer le temps de
demi-raction :
pour passer de [Hg 2 ] 0,10 mol.L 1
[Hg2 ] 0,05 mol.L 1 , il faut 1,0.10 5 s ;
pour passer de [Hg2 ] 0,05 mol.L 1
[Hg2 ] 0,025 mol.L 1 , il faut 2,0.10 5 s .
Le temps de demi-raction double quand la concentration
initiale en ractif diminue de moiti : cette proprit est
caractristique dune raction dordre 2, donc p q 2.
[Hg2 ]
[Hg2 ] 0
Elle sintgre en ln
t (s)
ln
k app . t .
[Hg 2 ]
[Hg 2 ] 0
0,536
1,055
1,585
2,104
[Hg 2 ]
et t mon[Hg 2 ] 0
3 On en dduit k app
Or k app
[Fe2
2 k.(
On en dduit :
1,051 .10 5
k
2 [Fe2 ]0
1,05.10
]0 ) .
1
1,051 .10
0,200
(mol.L 1 s 1)
ln (10 9v0 )
5 mol 1 . L1 . s 1.
k .a p. b q .
Le trac de ln (v0 ) en fonction de ln ([A] 0 ) fournit une droite de pente p et dordonne lorigine ln (k app ) . La mesure
de la pente fournit donc lordre par rapport au constituant A .
On effectue une rgression linaire sur ln a et ln (10 9v0 ) .
a (mol.L
1)
ln a
10 9v0 (mol.L
ln (10 9v0 )
0,587
0,391
0,196
0,533
1 s 1)
0,939
1,630
111,6
74,3
37,2
4,715
4,308
3,616
0,294
0,336
0,410
0,560
1,224
10 9v0
exprience
1)
ln b
1.
5,26.10
k . ([A] 0 ) . ([B ] 0 )
v0
exprience
b) Par hypothse :
On peut donc considrer que p 1 : la raction est du premier ordre par rapport au cyclohexne A .
1,091
0,892
0,580
30,8
40,2
59,8
111,6
3,427
3,694
4,091
4,715
On trouve ln (10 9v0 ) 5,875 1,9994 ln b avec un coefficient de corrlation gale 1,000.
On peut donc considrer que q
2 : la raction est du
deuxime ordre par rapport au chlorure dhydrogne B .
chlorure dhydrogne B est stchiomtrique : la concentration x de cyclohexne ayant ragi au temps t sidentifie avec
lavancement volumique de la raction.
k . [A] . [B] 2
V )1 . (b
k . (a
V )2
k . (a
V )3 .
d [A]
Lquation diffrentielle est alors
k . [A] 3 ,
dt
1 d [A]
k , quation qui sintgre en :
soit
[A]3 d t
1
1
2k.t.
2
[A]
[A ]02
1
1
On en dduit :
2 k .t ,
(a x) 2
a2
1
x
.
puis :
1
a
1 2 k . a2. t
b) Pour t
vient :
1/2 ,
x
a
1
; en reportant dans la formule, il
2
1/2
3 .
2 k. a2
31
ln (100 [HCrO 4 ])
ln (100 [HCrO 4 ])
1 d[ X i ] .
1
v
.
.
dt
dt
V
V
i
Pour lquation propose :
2 HCrO4
3 CH3 CH(OH) CH3 8 H3O
c 2 Cr3
3 CH3 CO CH3 16 H2O
1 d [B ]
1 d [A ]
1 d[C r3 ]
2 dt
3 dt
2
dt
1 d [P ] .
3 dt
= k. a .b . ( [H3O ] 0 ) .
a
b
26,6 mmol.L 1 ;
3
2
tif limitant est lion HCrO 4 .
3 a)
0,5 mmol.L
1 : le rac-
20
30
4,682
4,444
4,206
3,968
40
50
60
80
3,731
3,493
3,254
2,779
q
1 ; la raction est du 1er ordre par rapport
HCr O4 , avec k 1 11,8 min 1 .
a
b .
c) Dans lexprience 2 :
3
2
Le mlange initial est donc stchiomtrique, et le reste tout
[A](t)
[B](t) .
instant :
t,
3
2
Les donnes fournies permettent dtudier [B](t) :
[B](t) b x . On exprime v en fonction de [B](t) .
Daprs lexpression gnrale de la vitesse :
r
10
Donc :
t (min)
10 Oxydation du propan-2-ol
t (min)
Soit
1 d[B]
2 dt
d[B]
dt
k. ([H3O ] 02 ) .
r
2 k. ([H3O ] 02 ) .
3
2
3 p p
.[B]
2
.[B]
1
p 1
, do :
k app .[B]
p 1
1. L.min 1 .
3 p
r
3 k . ([H 3 O ] 02 ) .
2
0,333 mol. L . min 1 .
r
2 k . ([H 3 O ] 02 ) .
k . ([H 3 O ] 02 )
t (min)
1/(10
0
1 .L)
x) (mol
1 .L)
x) (mol
40
0,10
0,11
0,14
160
270
450
0,26
0,37
t (min)
1/(10
10
0,333
0,149
0,333
0,4072
mol
3 .L3.min 1
2,0 mol
3 .L3.s 1 .
11 Dcomposition de la
1,1-dimthylhydrazine
vitesse de la raction s'identifie avec la vitesse de disparition
d
dn A
.
de A :
dt
dt
La vitesse spcifique, v , est encore .appele vitesse volu-
x
1 . d
.
V
dt
V
Dans un systme isochore, monophas et de composition uniforme :
1 . dn A
d[A]
dc .
V dt
dt
dt
Pour n
soit ln r
1 :
dc
dt
ln r 2
Do :
ln r1
1 :
1
cn
1
c 0n 1
rn
dc
dt
c
c0
t2 .
t1
1) . k . t , soit :
(n
1) . c 0n
1
1
t2 .
t1
ln r 2
ln r 1
t2 .
t1
t ( s)
t2
ln r i / ln r 1
k.t ,
180
t4
360
3,02
4,03
k . t et
6,67.10
270
2,02
ti / t1
Do k
t3
1/2
1
ln 2 .
k
104 s .
1/2
k( T2 )
ln 2
1/2( T1)
.
, donc
k ( T 1)
k (T )
1/2( T2 )
Daprs lnonc, k suit la loi dArrhenius :
k (T 2 )
Ea . 1
1 .
ln
k ( T1 )
R
T2
T1
Soit :
R.T1.T2
k (T 2 )
R.T1.T2
1/2( T1)
. ln
. ln
;
Ea
T 2 T1
k ( T1 )
T 2 T1
1/2( T2 )
E a 177,5 kJ. mol 1 .
1/ 2 (T )
12 Cintique doxydation
du monoxyde dazote
k . c n conduit :
(n
k . cn .
k . c conduit ln
k.t .
Pour n
dc
dt
On utilise ln r
mique :
(r2 ) n
( r1 ) n
Do :
d) On en dduit :
0,333
k
([H3O ] 02 ) 2
2
0,20
1,98 .
[H3O ] 02
ln
[H3O ] 01
Daprs lnonc, lordre global ( p q
or ( p q ) 2 , donc r 2 .
3,4 . 10
100
.k.t .
v = k . [NO] p . [O2]q
d[O2]
1 d[NO]
2
dt
dt
1 d[NO2]
.
2
dt
k . ([O2] initial
)q . [NO]2
= kapp
. [NO]2 .
1
= 2kapp . t .
[NO]0
1
Pour vrifier lordre postul, on tudie
en fonction de t ;
[NO]
1
avec [NO] en mol . L il vient :
On en tire :
1
[NO]
t (min)
1/[NO]
0,100
0,104
0,109
0,118
t (min)
12
20
30
1/[NO]
0,135
0,154
0,189
0,233
Une rgression linaire fournit, avec un coefficient de corrlation de 0,999975, une droite dquation :
1
= 0,099953 + 0,00443 t .
[NO]
Lhypothse est donc vrifie.
10
20
30
2,30
2,23
2,15
2,08
t (s)
60
120
240
360
ln[O2]
1,86
1,41
0,53
0,36
ln[O2]
Une rgression linaire fournit, avec un coefficient de corrlation de 0,999997, une droite dquation :
ln[O2] = 2,300862 0,007383 t .
Lhypothse est donc vrifie.
34
On en tire :
k=
kapp
[O2]in
. (e 1 . [MnO 4 ] e 2 . [MnO x ])
. [MnO 4 ] 0 . ((e 1 e 2 ) . exp ( k app . t)
Quand t tend vers linfini, A(t) tend vers A :
A
. [MnO 4 ] 0 . e 2 .
e 2 ).
e 2 ) . exp ( k app . t) e 2 )
. [MnO 4 ] 0 . ((e 1
A
. ((e 1
e 2 ) . exp ( k app . t) e 2 ) .
e2
A A
e
e2
ln
ln 1
k app . t , soit :
A
e2
e1 e2
ln (A A )
k app . t ln
ln A .
e2
A(t)
3 La courbe k app
f [alcne] 0 est reprsente par une
droite : lordre de la raction par rapport lalcne est aussi
gal 1. La vitesse de la raction peut donc scrire :
v k ([H ], T ) . [MnO 4 ]1 . [alcne]1 .
La pente de la droite fournit k :
k 0,29 mmol 1 .L.s 1 .
14 Pyrolyse du mthoxymthane
A. Gnralits
1 Pour la raction, suppose dordre m par rapport B
et dquation : B produits, la vitesse est par dfinition v
2 m
d [B ]
k . [B] m .
dt
1 : la rsolution de lquation diffrentielle conduit
[B]
[B] 0
ln
soit :
[B]0
1
x) m
(b
3 pB
[B]
R.T
V
nB .
x)
b . exp ( k . t).
1 . d[B ]
dt
[B ] m
1 : lquation
1
m
k . t , soit (b
(b
(m
1) . k . t .
x) . R . T ,
dp B
d(b x) .
R.T.
dt
dt
Pour une raction dordre m :
d pB
pB
R . T. k . (b x) m
k. R. T.
dt
R.T
donc
Do :
1 : pB (t)
p0B . exp (
k . t) conduit
1/2
1/2
1:
2m
(m
m1
pB
1
m1
p 0B
1
1
.
1) . k b p
0
1/2
= (m
1) . k p . t ;
conduit :
2m 1 1
1
.
(m 1) . k p p0B m
685 Pa . min
ln p0B
2,146
2,617
3,32
3,676
4,01
lnv 0
4,41
5,14
6,17
6,72
7,21
Donc :
ln 2 .
k
d pB
dt
On dtermine ainsi
ln (p 0 B (en Pa))
ln 10 3 .
k . (R . T )1 m . (pB) m .
k
.
(R . T ) m 1
kp
Lquation de la droite de rgression (lorsque toutes les pressions sont exprimes en Pa) est donc :
ln v0
9,155 1,499 ln p 0 B .
Si on admet que lordre est demi-entier :
3
m
; k p 1,06.10 4 Pa 1/2 .min 1 .
2
k
La relation k p
permet de dterminer k avec
(R . T ) m 1
les units du S.I., cest--dire en mol.m 3 .
k.t ,
1
bm
k sintgre alors en
B. Cintique formelle
4,48. 10
mol
1/2 . L 1/2 .s 1 .
ln k (T )
T (C)
1 000 / T (K
1)
ln k
ln A .
477
497
517
537
1,333
1,299
1,266
1,235
6,70
5,75
4,86
4,01
228 kJ . mol
; A
9,1.10 12 (mol.L
1 ) 1/2 . s 1 .
35
15 tude de dsintgrations
210
83 Bi
210
84 Po + e + x (radioactivit :
x est
un antineutrino lectronique).
210
84 Po
210
82 Pb
+ 2 He (radioactivit ).
Soit t =
dN(Bi)
+ l1 . N(Bi) = 0 ;
dt
(1)
dN(Po)
+ l2 . N(Po) = l1 . N(Bi) ;
dt
(2)
dN(Pb)
= l2 . N(Po).
dt
(1) sintgre sans difficult en :
N(Bi) = N0 (Bi) . exp( l1 . t ) = N0 (Bi) . exp
(3)
ln 2
;
T1 . t
dN(Po)
+ l2 . N(Po) = l1 . N(Bi) . exp( l1 . t )
dt
La solution gnrale de (2) est (cf. mthode de variation de la
constante dans les Rappels de cours) :
(2) devient :
N(Po) =
l1 . a . exp( l1 . t )
+ . exp( l2 . t ) .
l2 l1
0,60
0,40
Pb
Bi
0,20
2.t
0,10
l1 . N0 (Bi)
.(exp( l1 . t ) exp( l2 . t ))
l2 l1
+ N0 (Po). exp( l2 . t ) .
spontanment du milieu, contrairement au radon ou lhlium qui sont gazeux. Tout chantillon de 210 Bi contient donc
des traces de 210 Po et 206 Pb.
Or daprs (3) :
dN(Po)
+ l2 . N(Po) = l1 . N(Bi) .
dt
La quantit de 210Po est donc maximale quand :
l1 . l2 . N0 (Bi)
. exp( l1 . t ) exp( l2 . t ))
l2 l1
+ l2 . N(Po) . exp( l2 . t ) = l1 . N(Bi) . exp( l1 . t ) .
36
Po
0,80
50 l 1
1
. ln
= tmax .
2
l1 l2
50 l1 . l2 l 2
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
16 Absorption et limination
de lthanol
d [E t OH]
dt
1 a) vd
d (a x)
.
dt
x)
4,0
3,0
2,5
1,6
0,2
0,1
1,386
1,099
0,916
0,47
1,609
2,303
1,73
2,80
5,50
18,0
22,0
Avec les valeurs du tableau, lhypothse est vrifie ; la dtermination de la pente de la droite (sur le graphique ou grce
la calculatrice) fournit donc la constante de vitesse :
k d 0,167 min 1 . Soit en tenant compte de la prcision des
donnes :
k d 0,17 min 1 .
x) . V 1 .
x)
0,024 mol . L
dfinition, va
dy
V1
.a
V2
k ox
y
a.
V1
. (1
V2
(30 . (1
30 mmol . L
0,0725 mmol . L
exp (
exp (
k d . t ))
1 . min 1 .
k ox . t
0,0725 . t ) mmol . L
0,17. t ))
y est maximal linstant o sa drive sannule en changeant de signe (on vrifie quelle est positive avant et ngative aprs cet instant).
k d . V1 . a
1
dy
0 pour t
. ln
25,34 min ,
dt
k ox . V 2
kd
t ( y max )
25,3 min .
30
f (t) est une droite dcroissante : la vitesse doxydation est constante et donc indpendante de la
concentration. Or, par dfinition de lordre :
vox k ox . [Et OH] p en appelant p lordre de la raction.
La raction doxydation est dordre 0 par rapport lalcool.
La courbe y f (t) a pour quation, avec les units du tableau
(mmol . L 1 et h) : y (50 4,35 . t ) . On en dduit:
k ox
vox
y (mol. L1)
b) La courbe y
va
dy
.
dt
2 a) vox
dy
dt
cet instant :
y 27,7 mmol . L 1
(ce qui reprsente peu prs 1,3 g . L 1 ) .
dt
dt
De la relation entre x et y , on tire :
dy
V1 d x
V1
.
.vd .
va
dt
V2 dt
V2
3 a)
4,35 . 10
global
V1
.vd
V2
dy
dt
mol . L
apparition
vox
1.h 1
dy
dt
V1
. k d . (a
V2
10,9
t (min)
0
100
200
300
k ox ,
dy
V1
. k d . (a x) k ox .
dt
V2
Daprs 1), la raction de passage de lalcool dans le sang est
du premier ordre par rapport lalcool ; donc :
(a x) a . exp ( k d . t ) .
dy
V1
Do :
. k d . a . exp ( k d . t ) k ox ,
dt
V2
qui sintgre en :
V1
. a . exp ( k d . t ) k ox . t cte .
y
V2
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
10
oxydation
x)
20
y lim . Une
rsolution graphique est possible partir de la courbe y (t ).
Mais on peut simplifier cette rsolution compte tenu des ordres
de grandeur : la valeur de t , solution de lquation, est bien
sr suprieure t (y max ) ; or exp ( k d . t (y max )) 0,015,
ce qui est pratiquement ngligeable devant 1.
Lquation rsoudre peut donc se simplifier en :
y lim
a.
y
V1
V2
y lim
k ox . t . On obtient ainsi :
10,9 mmol . L
soit t
pour t
264 min ,
4,4 h .
20 ;
37
3 a)
17 Validit de lA.E.Q.S.
1 Daprs les bilans des deux ractions :
constituants
t
[A](t)
[B](t)
[C ](t)
2 x V1
x V1
x V2
2 k 1 . [A] 2
0 ( ).
x V2
[A ]
[A ](0)
a
[B] [C ]
.
2
2
2
Par dfinition de lordre dune raction :
1 d[ A ]
d [B ]
v1 k 1 . [A] 2
2
dt 1
dt 1
d [B ]
d[C ]
et
v2 k 2 . [B]
.
dt 2
dt 2
A ne participe qu la raction (1) ; donc :
d[ A ]
d[ A ]
2 v1 2 k 1 . [A] 2 .
dt
dt 1
Donc :
d[ A ]
dt
t,
k 2 . [B]
(1
k1 . a2
.
2 k 1 . a . t) 2
d [B ]
dt
k 1 . [A] 2
d [B ]
est quasidt
k 2 . [B].
k 2 . [B],
d [B ]
dt
k 2 . [B]
d [C ]
dt
v2
k 1 . [A] 2 ;
k 2 . [B].
( )
( )
2 a) Les ractions tant, daprs lnonc, totales, les ractifs A et B sont entirement consomms ; donc :
a
.
lim [A] lim [B] 0 ;
lim [C ]
2
t
t
t
b) t
0:
d[ A ]
dt
2 k 1 . a2
( ) ;
d [B ]
d[C ]
k 1 . a2
( ) ;
0
( ).
dt
dt
d [B ]
c)
k 1 . [A] 2 k 2 . [B] .
dt
d [B ]
est positif t 0 , mais est constitu dun terme
dt
positif qui dcrot et dun terme ngatif qui crot en valeur
absolue. Cette drive sannule donc, en changeant de signe au
cours du temps, ce qui signifie que [B] passe par un maximum.
d) Voir les figures PHIx1 de lnonc.
38
[ C ] (t)
, reprsente le taux
[C ]
d[A]
dt
et
d[C ]
dt
sion
sont quasiment confondues ds que
devient suprieur 10 % ou 15 % : 90 % ou 85 % de la raction se droule
donc dans le cadre de ltat quasi stationnaire pour B .
e) Analyse : on compare les diffrents facteurs susceptibles
de jouer un rle.
( ) et ( )
k 1 et k 2 ont la mme valeur numrique mais ltat quasi
stationnaire pour B nest ralis que pour ( ) ; on retrouve
le caractre non pertinent de la comparaison de deux grandeurs de dimensions diffrentes.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
1s
1s
1 : ltat quasi
v2 C
k 2 C . [M ]
d [M ]
dt
v2 T
k 2 T . [M ]
d [M ]
dt
2C
2T
d [M ]
dt
d [ DC ]
dt
d [DT ]
dt
2C
2T
v1
v2 C
k 1 . [B]
v2 T
( k 2C
k 2 T ) . [M ].
d [DT ]
dt
v2 T
2T
k 2 T . [M ] .
2 a) Les ractions tant, daprs lnonc, totales, les ractifs B et M sont entirement consomms ; donc :
lim [B] lim [M] 0 .
t
b)
d [B ]
dt
d[ M ]
dt
c)
k1 . b ;
k1 . b ;
d[D C ]
dt
d[D T ]
dt
d [M ]
dt
k 2 C . [M ] (0)
0;
k 2 T . [M ](0)
0.
k 1 . [B]
( k 2C
k 2 T ) . [M ] .
d [M ]
est positif t 0 , mais son premier terme dcrot
dt
tandis que le second terme commence par crotre : cette drive
sannule donc, en changeant de signe, au cours du temps, ce
qui signifie que [M ] passe par un maximum.
18 poxydations
k 1 . [B]
d [DT ]
dt
: ltat
v1
DC et DT ne sont respectivement produits que par les ractions (2C ) et (2D) ; donc :
d [ DC ]
d [ DC ]
v2 C k 2 C . [M ] ;
dt
dt
2C
d)
2T
v2C
v2T
d [ DC ]
dt
d [DT ]
dt
k 2C . [M ]
k 2 T . [M ]
k 2C
,
k2T
[DC ](t)
[DT ](t)
[DC ](0)
[DT ](0)
k 2C
.
k2T
39
Or [DC ](0)
[M ]
[DC ]
[B](0)
[DT ]
[M ](0)
[DC ](0)
[DT ]
[DT ](0)
[ D C ]
[DT ]
b.
k 2C
k2T
k2 T
.
k2C k2 T
On pose k 2 ( k 2 C
k 2 T ) . On retrouve alors, pour le
compos intermdiaire M , la mme situation que si deux
ractions conscutives seulement taient prises en compte.
Cette quation est linaire et peut donc tre rsolue selon la
mthode de variation de la constante.
On rsout dabord lquation sans second membre :
d[ M ]
k 2 . [M ] 0 .
dt
Sa solution gnrale est . exp ( k 2 . t ) .
La fonction obtenue est la solution gnrale de lquation
complte condition de considrer
non comme une constante, mais comme une fonction inconnue de t :
(t ) . exp ( k 2 . t ) .
En reportant cette expression dans ( ) , on obtient une quation diffrentielle portant sur la fonction (t ) :
d (t )
. exp ( k 2 . t ) k 1 . b . exp ( k 1 . t ) ,
dt
d (t )
k 1 . b . exp ((k 2 k 1 ) . t ) ,
dt
dont lintgration fournit :
k 1 . b . exp ((k 2 k 1 ) . t )
(t )
(k 2 k 1 )
soit :
o
B
DT
k1. t
0
10
20
40
( k 2C
k 2 T ) . [M ]
k 1 . b . exp (
k2.t) .
c) On reporte dans ( ) :
d [DC ]
dt
k 2C .
k1 .b
. (exp( k 1 . t )
(k 2 k 1 )
exp( k 2 . t )). ( )
k1 . t ) .
DC
M
0,5
k1 . t ) .
[DT ]
k 1 . k2 T . b 1
.
( k2 k 1 )
exp ( k 1 . t)
k1
exp ( k2 . t)
.
k2
Mcanismes ractionnels
en cintique homogne
RAPPELS DE COURS
QUATION ET RACTION LMENTAIRE
Mcanisme ractionnel
En gnral, lquation dune raction chimique ne reprsente pas le droulement de cette raction lchelle molculaire. Les transformations lchelle molculaire sont appeles actes (ou
processus) lmentaires et se droulent en une seule tape. La transformation chimique
macroscopique rsulte, en gnral, de plusieurs types dactes lmentaires.
tablir le mcanisme ractionnel correspondant une quation consiste dterminer les principaux processus lmentaires responsables de la transformation macroscopique.
Intermdiaires ractionnels
Les intermdiaires ractionnels sont des espces qui ne figurent ni parmi les ractifs, ni parmi les
produits dune raction, mais sont prsents dans le milieu ractionnel pendant le droulement de
la raction. Ce sont donc, en gnral, des espces peu stables, des centres actifs dont la dure de
vie moyenne est trs brve et la concentration dans le milieu ractionnel est toujours trs faible.
En phase gazeuse, les centres actifs sont le plus souvent des radicaux, cest--dire des espces lectriquement neutres mais possdant un lectron clibataire. La formation de radicaux peut
tre obtenue soit par photolyse, soit par thermolyse, soit grce un initiateur. Pour quune radiation de frquence puisse agir sur une raction chimique, il faut quelle soit absorbe par
lun des ractifs et que lnergie h . apporte par le photon soit suffisante : seules les radiations visibles ou ultraviolettes conviennent.
La molcularit dun processus lmentaire est gale au nombre dentits participant ce processus ; elle est toujours faible : le plus souvent 2, parfois 1, plus rarement 3. Les coefficients
stchiomtriques de lquation correspondant un acte lmentaire sont donc toujours des
nombres entiers.
Les transformations qui accompagnent le choc de deux ou trois entits ne peuvent tre complexes, les plus frquentes sont : cassure dune liaison ; formation dune liaison ; cassure dune
liaison et formation simultane dune autre liaison.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
41
Dans un processus lmentaire, lordre partiel par rapport chaque ractif est gal son
coefficient stchiomtrique. Dans une raction photochimique, la vitesse de la raction est proportionnelle au flux lumineux absorb.
E p initial ] =
Ltat correspondant lnergie potentielle maximale est appel tat de transition du chemin ractionnel considr. La diffrence dnergie potentielle entre ltat initial et ltat de transition est appele nergie potentielle dactivation E pa .
Epa = Ep Ep(0)
Ep
Ep
Epa
Ep(0)
c.r.
La vitesse de formation dune espce produite par une srie de ractions lmentaires successives de mme molcularit est dtermine par ltape prsentant la plus grande chelle de temps.
Cette tape, appele tape cintiquement dterminante de la suite de ractions, impose sa vitesse
aux tapes suivantes.
Soit un intermdiaire ractionnel I form par une raction et consomm par un ensemble
dautres ractions. condition que lune au moins de ces ractions soit beaucoup plus facile que
la raction de formation de I, on peut montrer quaprs une priode dite dinduction, la vitesse
globale de formation de I est ngligeable par rapport aux vitesses de formation des produits
et de disparition des ractifs de la raction. La concentration du centre actif est alors dans un
tat quasi stationnaire. Mathmatiquement, cette hypothse se traduit par la relation :
d [I ]
0.
dt
42
Le passage des ractifs aux produits de la raction a lieu grce une succession de processus
lmentaires, renversables ou non, se droulant toujours dans le mme ordre. Un centre actif cr
au cours de lune des tapes est consomm dans une tape ultrieure sans jamais tre rgnr.
Lapproximation de ltape cintiquement dterminante est utilisable pour ce type de mcanisme
si les chelles de temps des diffrentes tapes ont des ordres de grandeur trs diffrents.
Le passage des ractifs aux produits de la raction a lieu grce une succession de processus
lmentaires dont certains peuvent se rpter indpendamment du premier processus. LA.E.Q.S.
peut gnralement tre utilise pour ce type de mcanisme.
Les actes lmentaires dune raction en chane peuvent tre regroups en diffrentes phases :
la phase dinitiation (ou damorage) comporte lacte damorage et, si ncessaire, des actes de
transfert : elle conduit aux centres actifs porteurs de chane et parfois des produits mineurs ;
la phase de propagation, comporte toujours au moins deux actes lmentaires diffrents faisant
intervenir deux centres actifs qui sont alternativement consomms puis rgnrs. Cette squence
ractionnelle est ferme sur elle-mme et peut se rpter un grand nombre de fois, indpendamment de lacte dinitiation : il apparat ainsi une chane ractionnelle dont la squence ferme
constitue le maillon. Les radicaux qui participent la chane ractionnelle sont appels des radicaux porteurs de chane; le bilan de la squence ferme correspond au bilan macroscopique principal de la raction;
la phase de rupture (ou de terminaison), au cours de laquelle les centres actifs disparaissent, ce
qui bloque la propagation de la raction. Ses produits peuvent constituer des produits mineurs de
la raction.
La phase caractristique dune raction en chane est la squence ferme de propagation.
Lorsquune raction en chane comporte des actes de transfert, il apparat des produits diffrents de ceux que donne la squence ferme de propagation. Il faut alors crire deux quations
pour dcrire la transformation chimique.
Cependant si les chanes sont longues, les proportions des produits sont trs diffrentes :
les produits de la squence de propagation sont fortement majoritaires, et le bilan de cette squence constitue le bilan principal de la raction ;
les produits de la phase de transfert (et parfois de terminaison) sont trs minoritaires, et le
bilan de cette phase constitue le bilan mineur de la raction.
NERGIE DACTIVATION
Soit une raction complexe caractrise par une constante apparente de vitesse k qui peut tre
crite sous la forme :
k=
(ki )a i.
i
a i . Ea i .
43
N O N C S
1
Processus lmentaires ?
1
O 2 + H OH
2
h) OH + H H 2 O
i) N 2 + N N N 2 + N 2
j) N 2 + Cl 2 N 2 + 2 Cl
2 crire la loi cintique correspondant aux ractions
identifies comme dventuels processus lmentaires.
Conseils
1) Revoir les caractristiques des processus lmentaires. crire, si ncessaire, les formules de Lewis des
molcules mise en jeu.
2) Pour une raction lmentaire, les diffrents ordres
partiels concident avec les coefficients des ractifs
correspondants.
2,3 . 10 3
T
(nombre de molcules) 1 . cm 3 . s 1 .
11 . exp
2 N + O 2 NO + O
k 2 = 2,65 . 10 9 . exp
3,22 . 10 3
mol 1 . L . s
T
3 C2H5 C2H4 + H
165 . 10 3
k 3 = 3,0 . 10 13 . exp
R.T
44
s 1 .
Conseils
a) Si le cours sur larchitecture molculaire na pas
encore t vu, utiliser, pour crire les formules de
Lewis, les notions prsentes dans les classes du
secondaire sur ce sujet.
Dterminer les liaisons formes ou rompues au cours
du processus, partir des formules de Lewis.
b) Procder par identification, aprs avoir crit
lexpression de la loi dArrhenius.
Profils ractionnels
k 1 = 3,7 . 10
1.
4 Reprsenter, sur un diagramme E p = f (C.R.) , lvolution du systme : faire apparatre ltat de transition.
valuer la variation dnergie du systme ainsi que lnergie dactivation.
5 Lnergie de liaison de H 2 est voisine de
436 kJ . mol 1. Comment expliquer la valeur de lnergie
dactivation trouve ?
dHH (pm)
142
200
125
84
21
+7
70
+7
100
70
200
dHF (pm)
Conseils
Lexercice analyse un acte lmentaire bimolculaire
et fait appel au cours expos dans H Prpa, Chimie,
1re anne, MPSI-PTSI, chapitre 3, 2. Il utilise simplement le principe des cartes dtat-major.
1) Analyser les variations des diffrentes distances au
cours de la raction.
2) Utiliser les cotes nergtiques. Procder un encadrement des valeurs cherches.
3) Le chemin ractionnel le plus probable est celui de
moindre nergie.
5) Utiliser les variations des diffrentes distances
entre ltat initial et ltat de transition.
+
ArHNO 2 k4 ArNO2 + H+
Conseils
1) Revoir les conditions dapplication de lA.E.Q.S.
3) Utiliser le fait qu lquilibre, les vitesse des ractions opposes sont gales.
4) Procder par identification.
+ 21
100
(4)
mcanisme
ractions
k1
BH + SO 3
B SO 3 H +
d
k
BSO 3 H +
2
o BSO 3 H
BH + 2 SO 3
k1
B SO 3 SO 3 H +
d
k
1
2
o 2 BSO 3 H
B SO 3 SO 3 H + + BH
BH + SO 3
3
BSO 3 H
k1
d BSO 3 H +
k
1
+ SO 3 k2 B SO 3 SO 3 H +
B SO 3 SO 3 H + + BH k3 2 BSO 3 H
d[BH]
dt
de la raction globale en fonction des concentrations des
ractifs, des concentrations des intermdiaires et des constantes de vitesse convenables.
1
2 Lanalyse chromatographique prouve que les concentrations des deux complexes daddition intermdiaires
demeurent constamment trs faibles (infrieurs au seuil de
dtection de cette technique trs performante). Dans de telles conditions, pour chacun des trois mcanismes envisags, exprimer la vitesse de la raction globale en fonction
de [B H], [SO 3 ] et des constantes de vitesse convenables.
3 a) Montrer que deux de ces mcanismes ne peuvent pas
rendre compte de lensemble des rsultats exprimentaux.
b) quelle(s) condition(s), sur les ordres de grandeur de
certaines constantes de vitesse, le troisime mcanisme
peut-il rendre compte de lensemble de ces rsultats exprimentaux ?
Conseils
Le problme propose ltude de la sulfonation du
benzne, mais aucune connaissance de chimie organique nest ncessaire. Cest un excellent entranement lutilisation de lA.E.Q.S.
46
Sous laction des ions crium ( IV), le dioxalatodiaquochrome ( III) se transforme selon la raction dquation :
[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ] + 2 Ce 4 + 2 H 2 O
[Cr(Ox)(H 2 O) 4] + 2 Ce 3 + 2 CO 2 .
La cintique peut tre suivie par spectrophotomtrie, les
coefficients dextinction molaires e 1, e 2 et e 3 des ions
Ce 4+, [Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ], [Cr(Ox)(H 2O) 4]+ tant suffisamment diffrents la longueur donde choisie.
Le principe est de mesurer, en fonction du temps t , labsorbance A t dune solution de composition initiale connue.
1 Dans le tableau ci-aprs, sont rassembls les rsultats
obtenus pour une solution ayant la composition initiale
suivante : [[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ] ] = C 0 = 5 mmol . L 1 et
[Ce 4+] = 2 C 0 = 10 mmol . L 1 .
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
t (min)
At
2,5
10
15
20
[Cr(Ox) 2 (H 2O) 2 ] + Ce 4
[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ] + Ce 3+
k2
k1
[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ] + Ce 4 [Cr(Ox)(H 2 O) 2 ] + + 2 CO 2 + Ce 3+
rapide
[Cr(Ox)(H 2 O) 2 ] + + 2 H 2 O
[Cr(Ox)(H 2 O) 4 ]+ .
Exprimer k , k et k
en fonction de k 1, k 1 et k 2 .
Conseils
Lexercice analyse la cintique dune raction rdox :
il sagit de vrifier diverses hypothses, lune portant
sur lordre apparent, lautre sur le mcanisme dans le
cas gnral.
Lune des difficults vient de ce que plusieurs espces
absorbent la longueur donde choisie; une autre est
que le mcanisme propos est complexe et ne peut tre
analys que moyennant certaines approximations.
1) Prendre en compte la composition initiale pour
intgrer la loi cintique indique par lnonc.
Exprimer A t en fonction de A 0 et A , C 0 et C ,
puis reporter dans la loi cintique intgre.
2) Utiliser une mthode graphique ou une rgression
linaire pour tester lhypothse propose. Montrer la
validit de lhypothse en fournissant le coefficient
de corrlation.
Dterminer la pente de la droite obtenue pour obtenir
la constante de vitesse. Ne pas omettre lunit de
cette constante.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Dissociation du chlorure
de sulfuryle
Le chlorure de sulfuryle SO 2 Cl 2 est un compos peu stable qui commence se dissocier ds sa temprature dbullition (69 C) en dioxyde de soufre et dichlore. Au-del
de 500 K, la dissociation du chlorure du sulfuryle devient
quasi totale sous la pression ordinaire, et lon se propose
dtudier le droulement temporel de la raction non renversable :
SO 2 Cl 2 (g) SO 2 (g) + Cl 2 (g)
1 Ltude de la pression dun mlange gazeux de composition initiale (SO 2 Cl 2 + x N 2 ) , confin dans une
enceinte de volume et de temprature fixes, a permis de
suivre laugmentation du taux de dissociation a (t) du
ractif au cours du temps, et lon a obtenu, la temprature
T 573,15 K , les rsultats suivants :
t (min)
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
(%)
18,1
32,7
45,0
54,7
63,0
Conseils
Aprs avoir vrifi lordre de la raction et calcul
lnergie dactivation, le problme propose ltude de
son mcanisme de manire trs progressive : cest un
excellent exercice pour vrifier lacquisition des
notions de base.
1) a) Faire un tableau permettant de relier lavancement et les diffrentes quantits de matire ; revoir si
ncessaire la dfinition du taux de dissociation a(t).
b) Pour montrer que les rsultats exprimentaux vrifient la loi postule par lnonc, tracer ln (1 a)
en fonction du temps ou effectuer une rgression
linaire sur ces grandeurs.
2) Utiliser la proprit caractristique du temps de
demi-raction dune raction dordre 1 et la loi
dArrhnius pour exprimer E a en fonction de T 1,
t 1 , T2 et t 2 .
3) a) Dterminer le nombre dlectrons de valence
des diffrentes entits. tudier le comportement des
intermdiaires ractionnels pour distinguer entre les
deux principaux types de ractions.
b) crire, dans le cadre de lA.E.Q.S., les expressions
des vitesses de formation des diffrents participants
en fonction de v1 , v2 , et en dduire lunicit de la
vitesse de raction.
Pyrolyse du dimthylther
Daprs Concours de lcole de lAir.
Une pyrolyse est une dcomposition provoque par une lvation de temprature. La pyrolyse du dimthylther, nom
courant du mthoxymthane, a t tudie au voisinage de
500 C.
48
Ce problme propose ltude dune pyrolyse ; on utilise certaines hypothses classiques (A.E.Q.S. ; chane
longue) ainsi que la notion de bilans principal
et mineur. Il peut tre utile, avant de laborder de
revoir H Prpa, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI,
chapitre 3, 6.2.3.
1) a) Vrifier que, pour chaque intermdiaire, existent des ractions de formation et de consommation.
b) Tenir compte des atomes quivalents.
2) a) Rechercher une squence ferme de ractions.
3) tudier le droulement de la raction partir
dun acte dinitiation ; faire apparatre deux radicaux
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Catalyse enzymatique
Daprs Concours ENS Bio, 2000 et Concours Centrale PC.
E + S
ES
k1
ES
P+E
67
50
Conseils
2) Utiliser la conservation de la quantit denzyme.
3) Chercher une forme linarise de la relation
obtenue.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
10 Oxydation de U 4+
en cation uranyle UO 2+
2
Le minerai duranium est dabord solubilis par attaque
lacide nitrique, puis oxyd en U (VI). Cette oxydation,
2+
qui correspond au passage de U 4+ UO 2 peut tre ralise par de lair suroxygn. Pour cette raction, on a propos le mcanisme suivant :
UOH3+ + H+
(e) U4+ + H2O
quilibre rapide de constante dquilibre K
(1) UOH3+ + O2 + H2O UO2+ + HO2 + 2 H+
raction lente de constante de vitesse k1
(2) UO2+ + O2 + H2O UO22+ + HO2 + HO
raction lente de constante de vitesse k2
(3) HO2 + UOH3+ + H2O UO2+ + H2O2 + 2 H+
raction lente de constante de vitesse k3
(4) UO2+ + HO2 + H2O UO22+ + H2O2 + HO
raction lente de constante de vitesse k4
(5) U4+ + H2O2 UO22+ + 2 H+
raction rapide
1 quilibrer lquation de cette oxydation en milieu
acide.
2 a) Montrer que cette raction est une raction en chane.
Expliquer pourquoi ce mcanisme peut tre qualifi de raction en chane linaire.
Quelles sont les tapes damorage (initiation), de propagation et de terminaison?
b) Montrer que ce mcanisme est compatible avec la loi de
vitesse observe :
d [U4+] F . [U4+] . [O2]
v=
=
dt
[H+]
o F est une expression, que lon prcisera, des constantes
de vitesse ki ainsi que de la constante dquilibre K.
c) On choisit exprimentalement doprer en milieu
basique. Justifier.
3 a) La vitesse de la raction est fortement augmente
par laddition dions cuivre (II). Pour expliquer leffet
catalytique de ces ions, on a propos leur intervention par
les ractions suivantes :
Cu2+ + UOH3+ + H2O = Cu+ + UO2+ + 3 H+
Cu+ + O2 + H+ = Cu2+ + HO2
Justifier laction catalytique des ions cuivre (II).
3 b) Les ions argent sont susceptibles de ragir sur les
espces prsentes dans le milieu selon les ractions :
UO2+ + Ag+ = UO22+ + Ag
HO2 + Ag+ = O2 + H+ + Ag
Quel sera leffet, sur la vitesse de la raction, dune addition dions argent ? Justifier la rponse.
49
Conseils
2) a) Identifier les intermdiaires ractionnels.
Rechercher dventuelles possibilits de ramifications et conclure.
b) Appliquer lA.E.Q.S aux intermdiaires ractionnels.
c) Exploiter lexpression de v.
3) a) b) Analyser leffet de la prsence des deux
cations sur la concentration en centres actifs.
(2) RO 2 + RH
(3) R + R
RO 2 H
k3
4
(4) R + RO 2
produits terminaux non radicalaires
k5
(5) RO 2 + RO 2
produits terminaux non radicalaires,
o les k j ( j 1 , , 5) sont les constantes de vitesse des
ractions envisages.
4 Le procd exprimental permet davoir une concentration en dioxygne variable, de trs faible forte.
Que se passe-t-il, du point de vue de la quantit de dioxygne consomm par une unit de temps :
a) si la concentration en dioxygne est trs faible ?
Montrer que, dans ce cas, [R ] tend vers une limite quon
indiquera ;
b) si la concentration en dioxygne est forte ? Montrer
que, dans ce cas, [RO 2 ] tend vers une limite quon indiquera.
5 Le dioxygne barbote dans des tubes contenant lhydrocarbure R H et lvolution de [RO 2 ] peut tre suivie
laide dune mthode spectroscopique. On suppose que
[O 2] est proportionnel la pression du dioxygne gazeux
et on note s0 la solubilit du dioxygne dans R H 25 C
et sous la pression atmosphrique.
a)** On dsire que le radical RO 2 atteigne sa concentration limite du rgime quasi stationnaire, moins de 1 %
prs. Dterminer la pression minimale P m doxygne
ncessaire un tel rsultat.
Application la prparation technique dune exprience
25 C, on a, selon le compos tudi : s 0 de 5,7
8,5 mmol . L 1 et [R H] 0 7,2 9,4 mol . L 1 .
[RH] 0 est la concentration molaire de lhydrocarbure pur,
et la concentration quasi stationnaire en R O 2 est effectivement ralise pour [R H ] [R H ] 0 . Les constantes
de vitesse (dduites de travaux utilisant des mthodes
diffrentes) ne sont gure connues qu 50 % prs mais,
pour chaque compos, on a approximativement les rapports suivants :
k5
k4
k2
10 3 ;
3 . 10 2 ;
10 7 10 8 .
k3
k3
k1
partir de ces donnes assez succinctes, peut-on nanmoins prvoir si la concentration quasi stationnaire
limite du radical R O 2 pourra tre ralise moins de
1 % prs en utilisant une pression partielle de dioxygne
infrieure la pression atmosphrique ?
b)** Aprs obtention de ltat quasi stationnaire sous une
pression doxygne p pm , lamorage de la chane est
supprime partir de linstant t = t 0 ; pour t t 0 , la
vitesse dinitiation v i devient ainsi nulle.
Dans lapproximation o lon admet que la concentration
[R ] reste constamment ngligeable par rapport la
concentration [RO 2 ] , montrer que seule lquation lmentaire (5) est importante pour ltude de la disparition
du radical RO 2 .
En dduire la loi thorique permettant de connatre
[RO 2 ] tout instant t t 0 .
c) Comment est-il possible destimer la constante k 5
partir de la connaissance de v i et du rapport des concentrations de RO 2 aux instants t 0 et t ?
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
Ce problme prsente une tude de la raction des
hydrocarbures liquides avec le dioxygne dissous,
temprature infrieure 100 C. Cette raction, trs
complexe, fournit de nombreux produits dont la
nature nest pas prcise. Cest un problme difficile,
permettant de vrifier les connaissances de cintique
chimique, mais aussi laptitude conduire un raisonnement scientifique rigoureux.
2)* crire la vitesse de chacun des processus lmentaires, puis exprimer lA.E.Q.S. pour les deux radicaux. Former une combinaison linaire des deux relations obtenues pour liminer les concentrations
des espces non radicalaires.
Faire un raisonnement par labsurde en supposant les
conditions fournies par lnonc non vrifies.
3) Revoir, si ncessaire, la signification de lhypothse des chanes longues . Simplifier en consquence
les deux expressions dduites de lA.E.Q.S.
d [O 2 ]
.
dt
5) a) Exprimer [RO 2 ] en fonction de [RO 2 ] lim ,
puis mettre la condition cherche sous la forme
[R H ]
.
dune quation du deuxime degr en
[O 2 ]
Examiner lexistence et le signe de ses racines. En
dduire [O 2 ] min , puis pm grce la proportionnalit entre [O 2 ] et la pression de dioxygne gazeux.
b) Utiliser lapproximation [R ] 0 pour ngliger
certains actes lmentaires. Vrifier que les processus pris en compte permettent de satisfaire la condition [R ] 0 , et queffectivement seule lquation
lmentaire (5) est importante pour ltude de la
disparition du radical R O 2 .
[R O 2 ] (t 0 )
partir de la loi
c) Former le rapport
[R O 2 ] ( t )
cintique intgre du b) ; utiliser lA.E.Q.S. pour
exprimer [RO 2 ](t 0) en fonction de v i .
4) b) Exprimer, daprs lA.E.Q.S.,
51
C O R R I G S
1 Processus lmentaires
Ep(kJ. mol 1)
Cl + H2
ClH + H
ClH + H
19
Cl + H2
b) et d), car elles font intervenir des processus trop complexes : cassure de trois liaisons et formation simultane de
quatre liaisons pour b) ; cassure de trois liaisons et formation
simultane de trois autres liaisons pour d).
Ep(kJ. mol )
2 a) v = k . [H 2 S] . [O] ;
N + O2
c.r.
Diagramme 1
1
27
N + O2
NO + O
c) v = k . [CH 2 = CH 2 ] . [Br] ;
h) v = k . [OH] . [H] ;
i) v = k . [N 2 ] . [N] 2 ;
j) v = k . [N 2 ]. [Cl 2 ] .
133
2 Profils ractionnels
1 a) Reprsentation de Lewis :
Cl + H H Cl H + H
D H 2 D H Cl = + 4 kJ . mol 1 0 :
la raction est faiblement endonergtique.
b) k 1 = 3,7 . 10
11. exp
2,3 . 10 3
.
T
NO + O
c.r.
2,3 . 10 3
mol 1. cm 3. s 1 ,
T
2,3 . 10 3
mol 1. L . s 1 .
T
A . exp
1;
Ea
,
R.T
Diagramme 2
2 a) Reprsentation de Lewis :
N O
O N O
0:
mol 1. L . s 1 . Par
3) a) Reprsentation de Lewis :
H
H C C H H C C H + H
H H
H H
E E C H E C C E C C
145 kJ . mol
la raction est endonergtique.
b) k 3 = 3,0 . 10 13. exp
165 . 103
s
R.T
voisine de
142 kJ . mol
ment exonergtique.
0:
dHH (pm)
tat final
+
Ep(kJ. mol 1)
C2H4 + H
142
200
125
84
C2H4 + H
21
+7
tat de
transition
tat initial
+ 21
100
+7
+
70
165
145
70
100
Ep(kJ. mol 1)
F + H2
EPa
C2H5
200
dHF (pm)
tat de transition
F + H2
FH + H
142
c.r.
Diagramme 3
lgrement infrieure
142 kJ . mol 1 ; la variation dnergie potentielle [E p final E p initial ] est donc ngative et
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
FH + H
c.r.
ltat de transition seffectue avec un allongement ngligeable de la liaison H H : la liaison F H a donc commenc
se former avant que la liaison H H ne se soit rompue : cest
ce qui explique que lnergie dactivation soit trs faible.
53
= k2 . [H2NO 3 ] . [ArH]
dt
+
+
k 2 . [NO 2 ] k3 . [NO 2 ] . [ArH] 0.
Do :
[NO 2 ] =
+
k2 . [H2NO 3 ] . [ArH]
k 2 + k3 . [ArH]
0.
=
.
. [HNO3] . [ArH] .
k2 + k3 . [ArH] k 1 . [HSO 4 ]
dt
Do :
[H2NO 3 ] =
=
. [HNO3] . [ArH].
k 1 . [HSO 4 ]
dt
v=
1 . [BSO 3 H
].
Mcanisme 2 :
d[BH]
= v1 v 1 + v2
dt
v = k 1 . [BH] . [SO 3 ] 2 k 1 . [BSO 3 SO 3 H+ ]
+ k 2 . [BSO 3 SO 3 H+ ] . [BH].
Mcanisme 3 :
d[BH]
v=
= v1 v 1 + v3
dt
v=
v = k 1 . [BH] . [SO 3 ] k
+
1 . [BSO 3 SO 3 H ]
+ k 3 . [BH].[BSO3 SO 3 H+ ] .
tionnels ; le fait que leurs concentrations demeurent constamment trs faibles montrent quils sont trs actifs : on peut
donc leur appliquer lapproximation des tats quasi stationnaire (A.E.Q.S).
Lapplication de cette approximation se fait en quatre temps :
expression du caractre stationnaire des concentrations des
54
].
v 2 0 ,
v2.
]=
k 1 . [BH] . [SO3]2
.
k 1 + k 2 . [BH]
d[BSO 3 SO 3 H ]
v
dt
On en tire v 1 v 1 v 2 et v
et
v 2.
0 .
3 a) Mcanisme 1 : v
Mcanisme 2 : v =
2 k 1 . k 2 . [BH] 2 . [SO 3 ] 2 .
k 1 k 2 . [BH]
b) Si k
alors :
2 k 1 . k 2 . [BH] . [SO 3
k 1
]2
2 [[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ]
]0 .
]2 .
qui sintgre en
1
C0
2 k. t ou
C0
C
( 1.2 C
At
(2
2 k. C 0 . t .
3 . C0.
2.C
3 . (C 0 C) ) .
)
.
C
.
3
3 . C0. .
A t peut scrire :
At
A0
C0
A
C0
C0
C
do:
.C
A0
At
(A t A )
une rgression linaire sur ces grandeurs.
t (min)
1
At A
f (t) ou effectuer
2,5
10
15
20
1,916
2,041
2,160
2,410
2,703
2,976
2,8 mol
1 . L . min 1
celle-ci : Ce 3
est un inhibiteur.
1.
k 1 . [[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ]
] . [Ce 4
k
1
. [Ce 3
k2
] . [Ce 4
. [Ce 4
= v2 .
dC
On peut donc crire
v 2 k 2 . [I ] . [Ce 4 ] .
dt
Avec lexpression de [I ] dduite de lA.E.Q.S., on obtient :
k 1 . k 2 . [[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ]
1 . [Ce
Par indentification : k
] . [Ce 4
k 2 . [Ce 4 ]
k1 . k2 ; k
; k
]2
.
k2 .
1 a) Par dfinition, le taux de dissociation (t) est le quotient de la quantit dissocie un instant de date t par la
quantit initiale du corps qui se dissocie. Le bilan de matire
pour les diffrents participants la raction scrit :
quantit t
quantit t
Donc
56
(t)
SO 2 Cl 2
SO 2
Cl 2
n0
n0
(t ) .
n0
[SO 2 Cl 2 ] 0 . exp( k . t) ,
n 0 . exp( k . t) ,
ln (1
) .
) exp( k . t) , do t
soit : (1
k
b) Pour montrer que les rsultats exprimentaux vrifient
) en fonction du temps ou
cette loi, il faut tracer ln (1
effectuer une rgression linaire sur ces grandeurs :
t (min)
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
ln (1 a)
0,200
0,396
0,598
0,792
0,994
Il est facile de voir que cette relation est vrifie par les donnes du tableau. Une rgression linaire fournit :
) 3,81 . 10 4 1,98 . 10 2 . t
ln (1
avec un coefficient de corrlation gal 0,999 99 !
La dcomposition de SO 2 Cl 2 est du premier ordre :
k 1,98 . 10 2 min 1 .
k (T 2 )
ln 2
1 .
; do
k (T 1 )
k (T )
2
Daprs lnonc, k suit la loi dArrhenius :
k(T2)
Ea . 1
1 .
ln
k ( T 1)
R
T2 T1
Soit E a
R . T1 .T 2
k (T 2 )
R . T1. T 2
. ln
. ln
T2 T1
k (T 1 )
T2 T1
E a 210 kJ . mol 1 .
1
2
7 Dissociation du chlorure
de sulfuryle
corps
[SO 2 Cl 2 ]
(T)
]
k 2 . [I ] . [Ce 4 ] 0 .
k 1 . [[Cr(Ox) 2 (H 2 O) 2 ]
Do : [I ]
et v 1
1 . [I ] . [Ce
d[SO 2 Cl 2 ]
k . [SO 2 Cl 2 ] .
dt
La concentration en SO 2 Cl 2 est alors une fonction exponentielle dcroissante du temps :
2,78 . 10
17
min
2,78 . 10 17 . exp
4,63 . 10 15 s 1 .
2,52 . 10 4
min
T
3 a) Le mcanisme fait apparatre deux intermdiaires ractionnels, SO 2 Cl et Cl . Ces deux espces possdent chacune
un nombre dlectrons qui est impair : (16 + 2 8 + 17) = 49
pour SO 2 Cl et 17 pour Cl . Elles prsentent donc un
lectron clibataire : ce sont des radicaux, comme le traduisent les critures SO 2 Cl et Cl .
(1) : amorage ou initiation : formation des premiers intermdiaires ractionnels ;
(2)
d[SO 2 Cl 2 ]
k1 . k2 . k2
k1
. [SO 2 Cl 2 ] .
dt
k4
Comme le montre la loi exprimentale, la raction est du premier ordre par rapport SO 2 Cl 2 .
v
5
5
k1 . k2 . k2 .
k4
A i . exp
E ai
R.T
(A i )
. exp
i . E ai
R .T
i . E ai
Ea
, do :
E a1
E a2
E a3
Ea4
8 Pyrolyse du dimthylther
1 a) Les intermdiaires ractionnels sont tous de nature
radicalaire : CH 3 O ; CH 3 ; CH 2 OCH 3 ; H .
b) Lacte (1) est un acte damorage ou dinitiation : il
fournit les premiers centres actifs. La molcule de
mthoxymthane peut donner deux ractions :
acte (1) : rupture de C O qui fournit CH 3 O et CH 3 ;
acte (1) : rupture de C H qui fournit H et CH 2 OCH 3.
c) Si ces deux ractions suivent la loi dArrhenius avec le
mme facteur prexponentiel et que lnergie dactivation
est quasiment gale lnergie de la liaison mise en jeu :
E a1 E a1
E CH E CO .
k1
exp
exp
R. T
R. T
k 1
k1
4
2,4 . 10 ; il est donc lgitime de considrer
500 C :
k 1
que linitiation selon lacte (1) est ngligeable devant celle
de lacte (1).
(2)
(3)
CH 3 CH 3 OCH 3 CH 4 CH 2 OCH 3
CH 2 OCH 3 H 2 CO CH 3
CH 3
Transfert :
(4) CH 3 O H H 2 CO
(5) H CH 3 OCH 3 H 2 + CH 2 OCH 3
Propagation :
(2) CH 3 CH 3 OCH 3 CH 4 CH 2 OCH 3
(3) CH 2 OCH 3 H 2 CO CH 3
58
H2
(2 p
2 p [(2)
2) H 2 C O
2 p CH 4 C 2 H 6
Si les chanes sont longues, cest--dire si p est nettement
suprieur 1, le mthane et le mthanal constituent bien les
produits principaux de la raction.
2(p
1) CH 3 OCH 3
(3)
d [D]
v1 v2 v5 .
dt
On exprime v1 , v2 et v5 en tenant compte de ce que pour un
acte lmentaire lordre est gal la molcularit:
v k 1 . [D] k 2 . [D] . [ CH 3] k 5 . [D] . [H ] .
D) : v
On limine de cette expression les concentrations des intermdiaires CH 3 et H grce lA.E.Q.S. pour les concentrations des intermdiaires ractionnels : CH 3 O ; CH 3 ;
CH 2 OCH 3 ; H .
d[ C H 3 ]
()
v1 v2 v3 2 v6 0 ;
dt
d[CH 3 O ]
()
v1 v4 0 ;
dt
d[CH 3 O CH 2 ]
( )
v2 v3 v5 0 ;
dt
d[H ]
()
v4 v5 0 .
dt
() 0 conduit v1
v5 0 , do v
(5)
()
Terminaison :
(6) CH 3 CH 3 C 2 H 6
d [D]
2 k 1 . [D] k 2 .
dt
Cette raction nadmet pas dordre.
v
2 v1
v2.
2 v6 0 ,
1 kk
. [D]
3/2
9 Catalyse enzymatique
1 La vitesse de disparition de lespce S est, daprs ce
d[S]
= v 1 v 1.
dt
LA.E.Q.S. pour ES sexprime par : v 1 v 1 v 2 0
soit v 1 v 1 v 2.
On en tire une expression simplifie de la loi de vitesse :
mcanisme :
d[S]
= v 1 v 1 v 2 = k2 . [ES].
dt
La relation de lA.E.Q.S. fournit aussi :
k1 . [S] . [E] (k1 + k2) . [ES] = 0 ;
k1 . [S] . [E]
(k1 + k2)
soit [ES] =
[ES] =
k1 . [S] . [E]0
.
(k1 + k2) + k1 . [S]
k2 . k1 . [S] . [E]0
d[S]
= k2 . [ES] =
.
(k1 + k2) + k1 . [S]
dt
k . [E] . [S]
Par identification avec la relation : v0 = cat
,
[S] + KM
(k + k2)
on obtient :
kcat = k2 ; KM = 1
.
k1
On en tire :
3 Daprs la relation v 0 =
Pour dterminer kcat et KM partir dune reprsentation graphique et vrifier que la loi de vitesse obtenue est bien en
accord avec les donnes exprimentales fournies, on porte
donc
1
1
en fonction de
.
[S]
v0
600
500
400
300
200
150
100
67
50
n0
4,44
4,12
3,85
3,47
2,94
2,56
2,04
1,54
1,24
1/[S] 0,0017 0,0020 0,0025 0,0033 0,0050 0,0067 0,0100 0,0149 0,0200
1/n 0
10 Oxydation de U4+
en cation uranyle UO22+
1 U4+ + 1 O2 + H2O UO22+ + 2 H+
2
d[U4+ ]
= v 5.
dt
On exprime lA.E.Q.S. pour les intermdiaires ractionnels :
HO2 (a) ; UO2+ (b) ; H2O2 (c)
d[HO2]
() :
= v1 + v2 v3 v4 = 0 ;
dt
d[UO2+]
= v1 v2 + v3 v4 = 0 ;
() :
dt
d[H2O2]
= v 3 + v 4 v 5 = 0.
( ) :
dt
On dduit de () :
v3 + v4 v5 .
v =
d[U4+ ]
v 3 + v 4 = k3 . [HO2] . [UOH3+]
+
dt
+ k4 . [UO 2 ] . [HO2].
() + () : v 1 = v 4
soit : k1 . [UOH3+] . [O2] = k4 . [UO2+] . [HO2].
Donc v =
() () : v 2 = v 3
+
d[U4+ ]
v 3 + v 4 = k3 . [HO2] . [UOH3+]
dt
+ k1 . [UOH3+] . [O2].
k1 . k2
d[U4+ ]
= k3 .
. [O2] . [UOH3+] + k1 . [UOH3+] . [O2].
k3 . k4
dt
Or daprs lquilibre rapide de constante K :
v =
[UOH3+] =
K . [U4+]
en notant h = [H+]. Donc :
h
59
[U4+] . [O2]
k1 . k2
d[U4+ ]
= K k3 .
+ k1 .
k3 . k4
dt
[H+]
qui peut se mettre sous la forme :
v =
v = F.
[U4+] . [O2]
avec F = K. k3 .
[H+]
4 kk .. kk
1
+ k1 .
UO2+ + Ag+ = UO 2 + Ag
HO2 + Ag+ = O2 + H+ + Ag
Il y a donc diminution de la vitesse de la raction : les ions
Ag+ sont des inhibiteurs de la raction.
d[RO 2 ]
() :
dt
( ) : ( )
k 1 . [R ] . [O 2] k 2 . [RH] . [RO 2 ]
2 k 3 . [R ] 2 k 4 . [R ] . [RO 2 ]
0;
0;
( ) : vi
2 k 3 . [R ] 2
2 k 4 . [R ] . [RO 2 ]
2 k 5 . [RO 2 ] 2
0.
vi tant constant, ltablissement dun rgime quasi stationnaire nest possible que si les concentrations des radicaux [R ] et
[RO 2 ] remplissent simultanment certaines conditions.
Supposons que les conditions [R ]
[RO 2 ]
60
vi
2 k5
1/2
vi
2 k3
1/2
et
1/2
, v i 2 k 5 . [RO 2 ] 0
2k 5
ce qui est incompatible avec ( ) ( ) (sauf supposer [R ]
nul, ce qui correspondrait labsence de raction).
k2 .[RH].4 v i
2
2
2
3 .[RH] + k1 .k2 . k3 .[RH].[O2] + (k1) .k5 .[O2]
12. 0(k2
[RO 2] =
)2.k
k1 .[O2].4 v i
12. 0(k2
)2.k
.[RH]2 + k
2
2
1 .k2 .k3 . [RH].[O2] + (k1) .k5 .[O2]
d[O 2 ]
k 1 . [R ] . [O 2 ] .
dt
Daprs lA.E.Q.S., elle peut galement sexprimer par :
d[O 2 ]
k 2 . [RH] . [RO 2 ] .
dt
a) Si la concentration en dioxygne est trs faible, [R ] tend
vers
k 2 . [RH]. [RO 2 ].
vi
vi
si [RO 2 ]
d[RH]
dt
1/2
, v i 2 k 3 . [R ] 2 0
2k3
ce qui est incompatible avec () () (sauf supposer
[RO 2 ] nul ce qui correspondrait labsence de raction) ;
vi
si [R ]
vi
2k 3
vi
d[O 2 ]
tend vers k 1 .
. [O 2 ] .
dt
2k 3
Si la concentration en dioxygne est faible, la vitesse de
consommation du dioxygne est du premier ordre par
rapport au dioxygne, mais ne dpend pas de la concentration en hydrocarbure.
b) Si la concentration en dioxygne est forte, [RO 2 ] tend
Donc
vers
vi
2k 5
vi
d[O 2 ]
tend vers k 2 .
. [RH] .
dt
2k 5
Si la concentration en dioxygne est forte, la vitesse de
consommation du dioxygne est du premier ordre par rapport lhydrocarbure, mais ne dpend pas de la concentration en dioxygne.
Donc
5 a)
[RO 2 ] =
k1 .[O2].4 v i
12. 0(k2)2.k3 .[RH]2 + kc 1 .k2 .k4 . [c RH].[O2]c + (k1)2. kc 5 .[O2]2
[R H]
k
. 3 .
[O 2 ]
k5
[R H]
k2 k4
.
.
[O 2 ]
k1 k5
ou [RO 2 ] = [RO 2 ] lim .
k2
k1
k 3 [R H]
.
k5
[O 2 ]
[R H]
k2 k4
.
.
[O 2 ]
k1 k5
1/2
1/2
[RO 2 ]
p ; cette
[RO 2 ] lim
condition peut tre mise sous la forme :
1/2
k 2 2 k 3 [R H] 2 k 2 k 4
[R H]
p,
.
.
.
.
1
k1
k5
[O 2 ]
[O 2 ]
k1 k5
soit encore :
k 2 2 k 3 [R H] 2 k 2 k 4
[R H]
1
.
.
.
.
1
0.
k1
k 5 [O 2 ]
[O 2 ]
k1 k5
p2
1
est ngatif ; lquation du
p2
deuxime degr ci-dessus a donc un discriminant toujours
p tant infrieur 1, 1
8,79 . 10 5 . [RH]
1,
v3
10
v5
5;
k3
k4
10 3 ;
30 ,
k5
k5
v3
3 . 10
v5
3.
i .
2k 5
[RO 2 ] (t 0 )
qui est la grandeur
On fait apparatre le rapport
[RO 2 ] (t )
fournie par lexprience :
[RO 2 ] (t 0 )
1 2 k 5 . (t t 0 ) . [RO 2 ](t 0 )
[RO 2 ] (t )
2 k 5 . (t
k 5 . (t
k5
t0) .
vi
2k5
t 0 ) .62 v i .
[RO 2 ] (t 0 )
[RO 2 ] (t )
2 ni . (t
1
t0)2
.
61
Ractions chimiques
en solution aqueuse
RAPPELS DE COURS
Ce chapitre prsente des ractions en solution aqueuse. Il est principalement consacr aux
ractions acido-basiques, aux ractions de complexation et celles de prcipitation. Les
ractions doxydorduction seront tudies au chapitre 4.
Lactivit a(X) dune espce chimique X est une grandeur sans dimension dont lexpression dpend
de la nature et de ltat de lespce considre :
pour le solvant, leau en solution aqueuse :
a(H2O) = 1,00 ;
pour un solut X en solution dilue :
a(X) = [X] / c0
Soit un systme constitu entre autres des espces A, B, C et D et au sein duquel se droule la
raction dquation :
aA +bB = cC +dD
Cette raction, avec cette quation, est caractrise par son quotient de raction Q dfini par :
.
.
c
d
Q =(a(C))a (a(D))b
(a(A)) (a(B))
o a(A), a(B), a(C) et a(D) sont respectivement les activits des espces A, B, C et D.
62
Tout systme volue de faon telle que le quotient de raction Q tend vers une valeur K0 qui ne
dpend que de la temprature pour une raction donne, dquation donne. lquilibre chimique
Qq = K0.
K0 est appele constante thermodynamique ou constante dquilibre ; comme le quotient de
raction Q, cest une grandeur sans dimension.
Si, dans ltat considr initialement :
Q
Q c K0
K0 b Q
(b)
(c)
Q = K0
QUILIBRES ACIDO-BASIQUES
En solution aqueuse dilue :
pH = log [H3O+] et [H3O+] . [HO ] = Ke
soit :
pH + pOH = pKe avec pX = log X,
les concentrations tant exprimes en mol . L1.
Pour tout couple acide-base (HA / A) lquation de la raction avec leau scrit :
HA + H2O = A + H3O+
KA = [H3O ] [A ] ;
[HA]
pH = pKA + log
[A]
;
[HA]
[HA] = [A]
pKA
Toute raction entre un acide 1 et une base 2 correspond un transfert de protons de lacide 1 vers
la base 2, selon la raction dquation :
acide 1 + base 2 = acide 2 + base 1
et de constante telle que :
K0 =
.
.
Un acide est dautant plus fort que son pKA est faible.
Une base est dautant plus forte que le pKA de son acide de conjugu est lev.
63
QUILIBRES DE COMPLEXATION
Un complexe est un difice polyatomique constitu dun atome ou dun cation central auquel sont
lis des molcules ou des ions appels ligands.
Le complexe MLn est un donneur de ligands L alors que lion mtallique M en est un accepteur ;
ces trois espces sont en quilibre selon lquation :
M (aq) + n L (aq) = MLn (aq)
de constante dquilibre en solution aqueuse dilue, telle que lquilibre :
bn =
[MLn]
.
[M] [L]n
1
[MLi]
;
=
Kdi [MLi1] [L]
[MLi1]
[MLi1]
= pKdi + log
.
[MLi]
[MLi]
[MLi] = [MLi1]
pKdi
pL
QUILIBRES DE PRCIPITATION
La constante de lquilibre de la dissolution du compos de formule Cx Ay en solution aqueuse selon
la raction dquation :
Cx Ay (s) = x C p+ (aq) + y Aq (aq)
est appele produit de solubilit ; elle est note Ks.
En solution aqueuse dilue, elle est gale au quotient de raction lquilibre :
Ks = Qq = [C p+]x . [Aq]y.
On appelle solubilit s dun solut dans un volume V, le quotient de la quantit de ce solut qui a t
dissous par le volume V de la solution sature ainsi prpare une temprature donne ; elle sexprime en mol . L1. Solubilit s et produit de solubilit Ks sont lis.
Lorsquon ajoute un compos ionique de leau pure, le compos se dissout et la solution nest pas
sature tant que le quotient de raction Qa reste infrieur au produit de solubilit Ks.
Lorsquon ajoute une solution contenant des ions C p+ une solution contenant des ions Aq , il y aura
prcipitation de Cx Ay (s) ds que :
Qa = [C p+]x . [Aq]y = Ks ,
Qa tant le quotient de raction calcul partir des concentrations apportes de C p+ et Aq exprimes
en mol . L1.
64
p(Aq)
p(Aq)q
avec
p(Aq)
p(Aq)q
RACTIONS DE DOSAGE
Doser une espce X en solution, cest dterminer sa concentration c dans la solution S considre.
Pour cela, on fait ragir un volume V connu de la solution contenant X, avec une solution S
contenant une espce Y dont la concentration c est connue, selon une raction dite raction de
dosage qui doit tre quantitative, unique et si possible rapide.
La nature de Y dpend bien sr de celle de X ; si X est, par exemple, un acide, Y sera une base.
Lorsque X et Y ont t mlangs en proportions stchiomtriques de la raction de dosage, le
dosage est termin ; on dit alors que lon atteint lquivalence.
En pratique, le reprage de lquivalence peut se faire :
laide dun indicateur color dont la teinte change lorsque lquivalence est atteinte ;
partir de la mesure dune grandeur physique dont la valeur dpend de la concentration de
lespce dose ou de celle dun des produits de la raction entre X et Y.
Les mesures les plus utilises sont celles du pH, du potentiel redox, de la conductivit ou de
labsorbance de la solution.
Toutes ces mthodes sont prsentes dans les annexes 1, 2, 3 et 4 pages 239 246 ; certaines ont
dj galement t abordes au chapitre 1.
65
N O N C S
1
1 Un volume V = 2,50 L de solution aqueuse est prpar en dissolvant dans un volume suffisant deau :
250 mmol dacide nitrique HNO3 ;
10,1 g de nitrate de fer (III) nonahydrat Fe(NO3)3,
9 H2O ;
20,0 g de sulfate de fer (III) anhydre Fe2(SO4)3.
Dterminer la quantit, puis la concentration et enfin
lactivit de chacune des espces ioniques prsentes dans
cette solution ; on admettra que chaque solut est
totalement dissoci en ions.
2 Un systme est constitu des gaz argon (Ar) , hlium
(He) et non (Ne). Les pressions partielles de ces gaz
valent p (Ar) = 0,42 bar ; p (He) = 210 kPa et
p(Ne) = 150 mm Hg.
Dterminer lactivit de chacun de ces gaz.
Donne :
1,00 bar = 1,00 . 10 5 Pa = 750 mm Hg.
Conseils
1) crire les quations de dissolution de chacune des
espces considres afin de dterminer leur quantit,
puis leur concentration en solution.
2) Revoir si ncessaire la dfinition de lactivit dun
gaz.
volution de systme
Couples acide-base
a) HC2O 4 ;
b) CO2 ;
c) Al3+ ;
d) SO2 ;
e) NH3OH+ ; f ) Fe3+.
crire la formule des couples correspondants et le schma
formel de transfert de protons.
2 Justifier le caractre basique des espces suivantes :
a) HC2O 4 ;
b) SO 3 ;
2
e) ZnO 2 .
c) [B(OH)4] ;
d) C6H5NH2 ;
crire la formule des couples correspondants et le schma
formel de transfert de protons.
3 On donne les pKAi des couples acido-basiques ci-dessus :
pKAa = 4,2 ; pKAb = 6,4 ; pKAc = 4,9 ; pKAd = 1,8 ;
pKAe = 6,0 ; pKAf = 3,05 ; pKAg = 1,2 ; pKAh = 7,1 ;
pKAi = 9,2 ; pKAj = 4,6 ; pKAk = 12,7.
Quel est lacide le plus fort ? le plus faible ? la base la plus
forte ? la plus faible ? Des espces ampholytes apparaissent-elles ? Lesquelles ?
Conseils
1) et 2) Revenir aux dfinitions des acides, bases et
ampholytes.
3) Placer les diffrents couples acido-basiques sur un
axe de pKA.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Diagramme de distribution
2
3
1
pH
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
90 % ;
b) % HPO 4
90 %.
Conseils
1) Analyser la composition de la solution en fonction
du pH = log [H3O+].
2) Retrouver la valeur de pH lorsque
[Hi A k] = [Hi 1 A (k + 1)] et se placer au point
correspondant du graphique.
3) Utiliser la dfinition des % et lire sur le graphe les
valeurs correspondantes du pH.
Constantes de ractions
acido-basiques
quilibres acido-basiques
HCO2H / HCO 2 :
pKA1 = 3,7 ;
H3AsO4 / H2AsO 4 :
pKA2 = 2,2 ;
HClO / ClO :
pKA3 = 7,5 ;
HBO2 / BO 2 :
pKA4 = 9,2.
Simulations de dosages
de lthylnediamine
67
pH
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
100
90
80
70
50
40
30
20
10
10
V (ml)
pH
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
68
100
90
80
70
60
50
Simulation du dosage
de lacide citrique
60
Conseils
1) a) Utiliser un diagramme de prdominance, mme
sans connatre les valeurs des pKA, pour relier espce
majoritaire et pH.
b) Dduire les quations des ractions de dosages de
lvolution des pourcentages des espces acidobasiques mises en jeu.
c) Faire une dtermination graphique justifie.
2) a) Utiliser le diagramme de prdominance du 1) a).
b) Exploiter les graphes de pourcentage des espces.
10
pH
13
100
90
12
11
80
10 5
9
70
60
50
5
5
40
4
3
2
30
2
3
20
10
1
0
10
20 V (ml)
40
30
20
10
0
20 V (ml)
Conseils
1) 2) et 3) Cf. exercice 7.
4) tablir votre dmonstration partir des valeurs des
pKAi trouves. On admettra que deux acides sont
doss sparment si lun a ragi plus de 99 % et
lautre moins de 1 %.
10 Ractions de complexation
On considre les ions complexes suivants dont on donne
les log bi (en notant Y 4 lion thylnediaminettraactate) :
a) [BaY] 2 :
log b = 7,1 ;
b) [ZnY] 2 :
log b = 16,3 ;
c) [FeY] 2 :
Le diagramme de distribution des espces pour les complexes des ions fluorure F et des ions aluminium (III) en
fonction de pF = log [F ] est donn ci-dessous. Le
ligand est monodentate et lindice de coordination de ces
complexes varie de 1 5. Les courbes traces reprsentent
les pourcentages de chacune des espces comportant llment aluminium lorsque pF varie.
%
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
log b = 14,3 ;
d) [Cu(CN)4
]2
log b 4 = 27,3 ;
e) [Fe(CN)6
]3
log b 6 = 31.
c) [ZnY] 2 et Fe2+.
4 crire lquation de la raction entre les ions hexacyanoferrate (III) [Fe(CN)6 ] 3 et Cu2+ et dterminer la
constante de raction.
2
3
pF
7
= [[AlF3]] et
Conseils
Conseils
2) et 3) crire les expressions des constantes de raction et en dduire leur expression en fonction des
constantes globales de formation des complexes mis
en jeu.
4) liminer les ions cyanure CN lors de lcriture de
lquation.
11 Dismutation de complexe
Lion argent (I) donne avec lammoniac deux complexes :
[Ag(NH3)]+, log b 1 = 3,3 et [Ag(NH3)2]+, log b 2 = 7,2.
1 Dterminer les constantes successives de dissociation
de ces deux complexes et donner les couples accepteur de
ligands / donneur de ligands correspondants.
2 Tracer le diagramme de prdominance en fonction de
pNH3 = log [NH3].
3 En dduire que lun des complexes se dismute, cest-dire quil ragit en tant quaccepteur de ligand dun
couple et donneur de ligand de lautre couple pour donner
les espces conjugues correspondantes. Dterminer la
constante de cette raction de dismutation.
69
Conseil
3) Utiliser le fait que deux espces dont les diagrammes de prdominance sont disjoints ragissent entre
elles selon une raction de constante K0 1.
Conseils
1) Utiliser la dfinition de Kf pour trouver lexpression de pMg en fonction des concentrations en ligand
et en complexe.
2) Utiliser les diagrammes pour identifier les espces
initialement prsentes.
Conseils
Calculer les diffrentes concentrations apportes
dans le mlange ractionnel, en prenant en compte la
dilution lors du mlange des solutions.
Dterminer les quotients de ractions relatifs aux
deux ractions envisageables et les comparer aux Ks.
Utiliser le caractre quantitatif de la (des) raction(s) qui se droule(nt).
pOH
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Conseils
1) Dduire des observations exprimentales le prcipit le moins soluble.
2) Dterminer le prcipit qui apparat, concentration
identique en cation mtallique, pour la concentration
en ions hydroxyde la plus faible. Exploiter le fait que
le point anguleux correspond une brusque diminution de la concentration en cation mtallique.
3) Donner lexpression de la constante de raction et
lexprimer en fonction des produits de solubilit.
15 Prcipitation et complexation
Le document ci-dessous correspond la simulation de
lajout dune solution concentre dions hydroxyde une
solution dions Al3+ 0,100 mol . L 1. Les graphes tracs
reprsentent le pourcentage dions Al3+ ou [Al(OH)4]
prsents dans la solution par rapport la totalit daluminium (III) du systme considr en fonction de :
pOH = log [HO] = log w.
%
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
pOH
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
16 Sparation de cations
mtalliques par prcipitation
de sulfures
Une solution est maintenue sature en sulfure dhydrogne, H2S, de faon telle que :
[H2S] = c = 1,0 . 10 2 mol . L 1.
On peut faire varier son pH laide de solutions tampons.
Dterminer pour quelles valeurs de pH prcipitent MnS,
FeS et CoS, si initialement :
[Mn2+]0 = [Fe2+]0 = [Co2+]0 = c = 1,0 . 10 4 mol . L 1.
Donnes :
pKA1(H2S / HS) = 7,0 ;
pKs(MnS) = 9,6 ;
pKs(CoS) = 20,4.
pKA2(HS / S2) = 13 ;
pKs(FeS) = 17,2 ;
Conseil
Exprimer [S2] en fonction de h, c, KA1 et KA2, puis
utiliser la condition de prcipitation pour chacun des
sulfures mtalliques.
71
C O R R I G S
1 Activits despce chimiques
1 Les quations de dissolution des diffrentes espces
scrivent :
NO 3
2 volution de systme
1 a) Pour la raction dquation :
10,1
m
=
= 0,025 mol ;
M
404
m
20,0
=
= 0,050 mol ;
M
400
do :
n(H3O+) = n(H3O+ )a = na = 0,250 mol ;
n(NO 3 ) = n(NO 3 )a + n(NO 3 )b = na + 3 nb = 0,325 mol ;
n(Fe3+) = n(Fe3+)b + n(Fe3+)c = nb + 2 nc = 0,125 mol ;
2
n(SO 4 )
2
n(SO 4 )c
= 3 nc = 0,150 mol.
n(NO 3 )
= 0,130 mol . L 1 ;
[NO 3 ] =
V
[Fe3+] =
n(Fe3+)
V
= 0,050 mol . L 1 ;
n(SO 4 )
= 0,060 mol . L 1.
V
Ces espces tant en solution , leur activit se dtermine par
2
[SO 4 ] =
[X]
avec c 0 = 1,00 mol . L 1, do :
c0
a(Fe3+) = 0,050 ;
a(SO 4 ) = 0,060.
p(X)
p0
p(Ar)
0,42
=
= 0,42 ;
p0
1,00
a(He) =
210 . 10 3
p(He)
=
= 2,10 ;
0
p
1,00 . 10 5
a(Ne) =
p(Ne)
150
=
= 0,200.
p0
750
72
a(Ag) . a(Fe3+ )
.
a(Ag+) . a(Fe2+ )
Q=
Q=
[Fe3+]
.
[Ag+] . [Fe2+ ]
(1,0 . 10 3)
= 0,25.
(1,0 . 10 1 ) . ( 4,0 . 10 2 )
quation
concentrations
initiales
(mol.L 1)
1,0.10 1
4,0.10-2
concentrations
1,0.10 1 x V 4,0.10 2 x V
lquilibre
(mol.L 1)
lquilibre : Qq = K 0 ;
soit :
3,20 =
do :
xV =
solide
1,0.10 3
solide
1,0.10 3 + x V
(1,0 . 10 3 + xV )
;
xV ) . (4,0 . 10 2 xV)
(1,0 . 10 1
8,3 . 10 3 mol . L 1 ;
(1,0 . 10 1 )
= 50.
(5,0 . 10 2) . (4,0 . 10 2)
nouveau un tableau davancement en notant xV lavancement volumique que nous choisissons positif :
Ag+ (aq) + Fe2+ (aq) = Ag (s) + Fe3+ (aq)
quation
concentrations
initiales
(mol.L 1)
5,0.10 2
4,0.10-2
concentrations
lquilibre
5,0.10 2 + x V 4,0.10 2 + x V
(mol.L 1)
solide
1,0.10 1
solide
1,0.10 1 x V
lquilibre : Qq = K 0 ;
soit :
faible : HC2O 4 .
Un diagramme vertical gradu en pKA permet dillustrer ces
rsultats.
HO
(1,0 . 10 1 - xV )
;
(5,0 . 10 2 + xV ) . (4,0 . 10 2 + xV )
3,20 =
base
do :
xV = 6,2 . 10 2 mol . L 1 ;
+
et : [Ag ] = 1,12 . 10 1 mol . L 1,
[Fe2+] = 1,02 . 10 1 mol . L 1, [Fe3+] = 3,8 . 10 2 mol . L 1.
n(Ag) = n0 (Ag) V. x V = 50 . 10 3 6,2 . 10 2 500 . 10 3 ;
soit
n(Ag) = 19 mmol.
La quantit dargent introduite initialement est suffisante, elle
est suprieure V. x V .
la plus forte
Lcriture du schma formel correspondant permet de justifier le caractre acide des espces proposes et dcrire la
formule du couple acido-basique correspondant.
2
c) Al 3+ + H2O = AlOH2+ + H+
d) SO2 + H2O =
HSO 3
f)
Fe3+
+ H2O =
Al3+ / AlOH2+
+ H+
e) NH3OH+ = NH2OH + H+
Fe(OH)2+
CO2 / HCO 3
SO2 / HSO 3
H+
HCO3
NH2OH
AlOH2+
Fe3+ / Fe(OH)2+
b)
2
SO 3
H2C2O 4 / HC2O 4
+ H+ = HSO 3
d) C6H5NH2 + H+ = C6H5NH 3
2
e) ZnO 2 + H+ = ZnO2H
C2O4
FeOH2+
HSO3
base
la plus faible
HC2O4
H2O
HSO3
CO2
NH3OH+
Al3+C H NH +
6 5
2
HC2O4
Fe3+
SO2
acide
H2C2O4
le plus fort
0,0
H3O+
NH3OH+ / NH2OH
a) HC2O 4 + H+ = H2C2O4
acide
le plus faible
SO3
HC2O 4 / C2O 4
ZnO2H
B(OH)3
C6H5NH2
14,0
H2O
[B(OH)]4]
3 Couple acide-base
a) HC2O 4 = C2O 4 + H+
ZnO2
pKA
HSO 3 / SO 3
B(OH)3 / [B(OH)4 ]
+
C6H5NH 3 / C6H5NH2
ZnO2H / ZnO 2
4 Diagramme de distribution
1 Un diagramme de prdominance permet de corrler la
succession des espces prdominantes relatives lacide
phosphorique et lvolution du pH.
H3A
pKA1
H2A
pKA2
HA2
pKA3
A3
pH
: H2A ;
: HA2 ;
: A3 .
KA1 = 7,9 . 10 3.
KA2 = 6,3 . 10 8.
HA2
%
=%
4,0 . 10 13.
A3
90 % : pH
1,1 ;
b) % HPO 4
90 % : 8,2
pH
BO2
H3AsO4
Or : pH = pKA + log
[A]
.
[HA]
K c = 32.
HCO2
CIO
HCO2
H2AsO4
H2AsO4
HO
3,7 = pKA1
HCO2H
2,2 = pKA2
H3AsO4
ClO
H2O
HCO2H
On note
le groupe
phnyle C6H5
3,7
HCO2H
0
H3O+
Kb .
[BO 2 ] . [H3AsO4 ]
KA4
K b = 1,0 . 10 7.
74
HCO2
K 0a.
pH
14,0
H2O
4,2
CO2H
HClO
HCO2
pH
CO2
[HCO 2 ] . [HClO]
KA1
7,5 = pKA3
HClO
K a = 1,6 . 10 4.
Kb =
H3AsO4
6 quilibres acido-basiques
9,2 = pKA4
HBO2
HCO2H
pH
pH
K 0c.
[H3AsO4] . [HCO 2 ]
KA1
5 Constantes de ractions
acido-basiques
conjugue A si [HA]
HBO2
H2AsO4
Kc =
11,5.
pH
K 0.
j CO 2 + HCO2H = j CO2H + HCO 2
K0 =
[j CO 2 ] . [HCO2H] KA1
1 et
2
j CO2Na(s)
j CO 2 + Na+
m(jCO2Na)
n (jCO2Na)
Do [jCO 2 ]app = 0
=
M(jCO2Na) . V
V
= 1,7 . 10 2 mol . L 1.
[HCO2H]app =
concentrations
(mol.L 1) :
apportes
aprs R.P.
1,7.10 2
1,7.10 2
= j CO 2H + HCO 2
HCO2H
1,0.10 2
1,0.10 2
xV
xV
xV
xV
x V2
K0 =
= 3,2.
2
(1,7 . 10 xV) . (1,0 . 10 2 xV)
2,16
8,65 . 10 2
xV +
5,49 . 10 4
=0
(6.1)
[ CO 2 ] = 9 . 10 3 mol . L 1 ;
[HCO2H] = 2 . 10 3 mol . L 1.
La mthode des tangentes permet de dterminer lquivalence globale du dosage : VEg = 12,0 mL.
On en dduit les volumes verss :
n0 (En) =
qui scrit :
+
log
[HCO 2 ]
.
[HCO2H]
4 Soit ccom la concentration molaire de la solution commerciale en acide formique et tcom sa concentration massique :
tcom
msol . p
d . meau . p
ccom =
=
=
.
M(HCO2H)
M(HCO2H)
M(HCO2H)
On a aussi :
pH = pKA2 + log
(7.3)
VEg
2
= 6,0 mL ;
VEg
2
soit :
VE2 = 12,0 mL.
lquivalence globale du dosage, les ractifs ont t mlangs dans les proportions stchiomtriques de la raction (7.3) :
pKA1
(7.1)
(7.2)
2+
: EnH 2 .
do : pH
[ CO 2 ]
= 4,3.
[ CO2H]
2+
: EnH+ ;
1,0 . 10 2 mol . L 1.
pH = pKA + log
: En ;
soit :
V = 4,9 mL.
Il faut donc prlever la pipette gradue 4,9 mL de solution
commerciale dacide formique, les introduire dans une fiole
jauge de 1 L contenant dj de leau distille (scurit) pour
moiti, homogniser et refroidir sous leau, puis complter
jusquau trait de jauge avec de leau distille, boucher et
homogniser.
: pH ;
c . Vs
c . Vs . M(HCO2H)
=
, o p = 0,80 ;
ccom
d . meau . p
7 Simulations de dosages
de lthylnediamine
c . V0
= 1,0 . 10 2 mol . L 1.
V
j CO 2
quation
Do V =
do :
c . V0 =
c=
1
nEg(H3O+)
2
1
cA . VEg,
2
VEg
1
cA .
= 0,015 mol . L 1.
V0
2
: En ;
: EnH+ ;
2+
: EnH 2 .
75
2 H3
+ En =
2+
EnH 2
+ 2 H2O
(7.3)
Kr1 =
2+
1
= 1,0 . 10 17
KA2. KA1
EnH 2 + En = 2 EnH+
(7.4)
Kr2 =
KA1
= 1,0 . 10 3
KA2
soit :
%
=%
courbes et
On retrouve :
2+
EnH 2 ,
2+
[EnH 2 ]
et donc lorsque
: H2 A ;
soit :
: HA2 ;
VEg
3 V0
= 0,015 mol . L 1.
pH = pKA2 lorsque [H2 A] = [HA2], cest--dire lintersection des courbes et : pKA2 = 4,8.
pH = pKA3 lorsque [HA2] = [A3], cest--dire lintersection des courbes et : pKA3 = 6,4.
2
H2 A + HO = HA + H2O
Kr2 =
= 1,6 . 10 9
Ke
K
HA2 + HO = A3 + H2O
Kr3 = A3 = 4,0 . 10 7
Ke
Remarque : Ces ractions sont quantitatives, mais le rapport
entre les constantes de raction correspondantes ne permet
pas de les considrer de manire spare.
formule
1
2
3
4
5
[AlF]2+
[AlF2]+
[AlF3]
[AlF4]
[AlF5]2
: A3.
H3A + 3 HO = A3 + 3 H2O
(8.1)
Le volume quivalent global se dtermine grce au maximum
de la courbe drive :
VEg = 18,0 mL.
lquivalence globale, les ractifs ont t mlangs dans les
proportions stchiomtriques de la raction (8.1) :
76
c = cB .
cB . VEg
n0 (H3 A) =
c . V0 =
pKA1 = 7,0.
: pH ;
soit :
1
n Eg(HO ),
3
nom
ion fluoroaluminium (III)
ion difluoroaluminium (III)
trifluoroaluminium (III)
ion ttrafluoroaluminate (III)
ion pentafluoroaluminate (III)
[[AlFn](3 n) +]
;
[[AlF(n 1)](4 n)+] . [F ]
(9.1)
Un ion complexe [AlF(n 1)](4 n)+ prdomine sur le complexe [AlFn ](3 n)+ si :
[[AlF(n 1)](4 n)+]
log Kfn.
10 Ractions de complexation
1 a) Ba2+ / [BaY]2 ;
b) Zn2+ / [ZnY]2 ;
c) Fe2+ / [FeY]2 ;
e) Fe3+ / [Fe(CN)6]3.
: [AlF]2+ ;
: [AlF2]+ ;
: [AlF3] ;
: [AlF4] ;
: [AlF5]2.
Kf =
pY
i=1
1,0 . 10 6
b 2 = Kf1 . Kf2 =
pY = log Kf + log
[[AlF3]] = [[AlF4] ],
log Kfi
ou
bn =
i=1
Kfi ;
1,6 . 10 11
Ba2+
[BaY]2
KA
b
[[FeY]2 ] . [Ba2+ ]
=
= 10 7,2 = 1,6 . 10 7.
b
[Fe2+].[[BaY]2 ]
La raction correspondante est quantitative. Le diagramme
0
vertical ci-dessous confirme K A 1.
0
b 4 = 6,3 . 10 17 ;
b 5 = 1,6 . 10 19.
pY
soit :
7,1 = log
KA =
Or
[[MY]2]
[M 2+] . [Y 4 ]
[M 2+]
.
[[MY]2]
On peut considrer que lion complexe prdomine sur le
cation mtallique si pY log Kf.
De mme, le cation mtallique prdomine sur lion complexe
si [M 2+] [[MY]2], cest--dire si pY log kf.
Do le diagramme de prdominance vertical ci-dessous :
il vient :
[M 2+].
lique correspondant M 2+ si [[MY]2]
En tenant compte de lexpression de la constante de formation de lion complexe :
[[AlF5] 2]
Kf5 =
[[AlF4]] . [F ]
et
Fe2+
[[AlF4] ]
Kf4 =
;
[[AlF3]] . [F ]
[FeY]2
Ba2+
[[AlF5] 2]
Kf5 . Kf4 =
.
[AlF3] . [F]2
[BaY]2
1
;
[F ]2
1
pF = log [F ] = (log Kf5 + log Kf4) ;
2
do numriquement : pF = 2,1.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
KB
[Zn2+] . [[BaY]2]
b
=
= 6,3 . 10 10.
b
[[ZnY]2] . [Ba2+]
La raction correspondante est trs peu avance. Le diagram0
me vertical ci-dessous confirme K B 1.
0
KB =
77
pY
qui scrit :
Zn2+
[ZnY]2
[[MLn 1]Z+]
.
[[ML1]Z+]
Ba2+
[BaY]2
[Ag(NH3)]+
KC
[Zn2+] . [[FeY]2 ]
b
=
=
= 1,0 . 10 2.
2
2+
b
[[ZnY] ] . [Fe ]
0
Le diagramme vertical ci-dessous confirme K C
0
KC
pKd1 = 3,3
[Ag(NH3)2]+
pNH3
[Ag(NH3)]+
[ZnY]2
Fe2+
pNH3
[FeY]2
[Ag(NH3)]+
pKd2 = 3,9
Ag+
1.
pY
Zn2+
pL = pKdn + log
Fe3+
3,9
K0
3,3
Ag+
[Ag(NH3)2]+
K0
[Ag(NH3)]+
>1
11 Dismutation de complexe
1 Soit Kd1 la constante de dissociation de lion complexe
)]+. Le
est Ag+
)]+.
[Ag(NH3
couple correspondant
/ [Ag(NH3
[Ag+] . [NH3]
1
1
Kd1 =
=
=
= 10 3,3 = 5,0 . 10 4.
[[Ag(NH3)]+] Kf1 b 1
pKd1 = 3,3.
H2In
Y 2
H2
H3Y
78
HY 3
14 pH
Y 4
In3
HIn210,3
[ligand]
:
[complexe]
[MgY ]2
[MgIn]
Y 4
10 pMg
In3
Mg2+
HIn2
= [Mg
Mg2+ + Y 4
= [Mg Y]2
HO + Mg2+ + HY 3
H2O + [Mg
In]
In]
+ H2O
(a)
(b)
Y4
= [Mg
Y]2
HIn2
(c)
+
HO
(d)
(e)
c .V
c0 = [Mg2+] = 1 E = 7,0 . 10 3 mol . L 1.
V0
[SO 4 ]app =
10
1,0 . 10 3
= 2,0 . 10 4 mol . L 1.
50
[Mg2+]app = [Ba2+]app =
20
2,0 . 10 3
50
SO 4
= 8,0 . 10 4 mol . L 1.
quation
BaSO4(s)
concentrations :
apportes
8,0.10 4
2,0.10 4
aprs R.P.
6,0.10 4
solide
[Mg2+]
[Hg2+]
[Mg2+]
[Hg2+]
[HO]2
[HO]2
Ks (Mg(OH)2)
= 4,0 . 10 14.
Ks (Hg(OH)2)
Cette raction est donc quantitative.
Do :
lorsque la concentration en ions hydroxyde est faible, cest-dire lorsque : pOH = log [HO] est lev.
Les ions Al3+ correspondent donc la courbe
et les ions
[Al(OH)4] la courbe .
4 Au point anguleux B, le prcipit dhydroxyde daluminium disparat. Les courbes montrent que quasiment tout
laluminium (III) est alors sous forme complexe.
Par consquent : [[Al(OH)4] = 0,10 mol . L 1.
la limite de la disparition du prcipit :
Qr =
3
[Al3+]B . w B
= Ks
b4 =
16 Sparation de cations
mtalliques par prcipitation
de sulfures
Notons M 2+ les cations mtalliques ; il y aura prcipit si les
concentrations apportes en M 2+ et en S2 vrifient :
[M2+] . [S2] Ks
Ks
soit :
[S2]
.
(a)
c
La concentration en sulfure dhydrogne tant maintenant
constante, [S2] sexprime simplement en fonction de KA1,
KA2, c et h = [H3O+].
En effet :
KA1 . KA2 =
[[Al(OH)]4]
.
[Al3+] . w 4
[S2] . h2
;
[H2S]
[S2] =
soit :
KA1 . KA2. c . c
;
Ks
h2
do :
pH
(c)
13
1
pKs ;
2
8,2 ;
4,4 ;
2,8.
(15.1)
[[Al(OH)4]]B
;
Ks . w B
soit :
15 Prcipitation et complexation
On en dduit
soit :
b4 =
CoS prcipite
0
6 7 8
FeS prcipite
MnS
prcipite
9
10 pH
80
[[Al(OH)4]]B
.
b 4 . w 4B
quilibres
doxydorduction
RAPPELS DE COURS
RACTION DOXYDORDUCTION
Une raction doxydorduction est une raction au cours de laquelle des lectrons sont
changs entre un rducteur et un oxydant.
Un rducteur est une espce atomique, molculaire ou ionique susceptible de cder un ou
plusieurs lectrons.
Un oxydant est une espce atomique, molculaire ou ionique, susceptible de capter un ou
plusieurs lectrons.
Une rduction correspond un gain dlectrons alors quune oxydation correspond une perte
dlectrons.
NOMBRE DOXYDATION
Le degr doxydation ou nombre doxydation, souvent not n.o., permet de dterminer ltat
doxydation dun lment. Cest un nombre entier algbrique not en chiffres romains qui se
dtermine laide des quelques rgles rappeles ci-dessous :
le n.o. dun lment dans un ion monoatomique est gal son nombre algbrique de charge
lectrique ;
dans un difice polyatomique, on attribue arbitrairement les lectrons des doublets qui lient
deux lments de ldifice celui de plus grande lectrongativit, note . Le n.o. de ces
lments est gal au nombre de charge qui leur est ainsi fictivement attribu (voir chapitre 6) ;
daprs la conservation de la charge, dans un difice polyatomique du type (A1x1A2x2A3x3)z :
(xi n.o.(Ai)) = z.
2
Ainsi, pour Cr2O7 : 2 n.o.(Cr) + 7 n.o.(O) = II.
Dans la plupart des composs oxygns, loxygne, divalent, est li des lments moins
lectrongatifs que lui et n.o.(O) = II.
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81
PILES LECTROCHIMIQUES
Une demi-pile est constitue par loxydant et le rducteur conjugus dun couple rdox et un
lectrolyte en contact avec un conducteur.
Le conducteur assurant la jonction avec le milieu extrieur est appel lectrode.
Une lectrode sige dune oxydation est une anode.
Une lectrode sige dune rduction est une cathode.
Une cellule lectrochimique est constitue par deux demi-piles relies par une jonction lectrolytique (paroi poreuse ou solution glifie dlectrolyte).
Le terme pile dsigne une cellule lectrochimique fonctionnant en gnrateur. Le document 1
reprsente la pile ralise partir des deux couples Zn2+/Zn et Cu2+/Cu :
au ple :
oxydation
Zn = Zn2+ 2e
ee-
COM
e-
NH+4
2e
A
au ple :
rduction
Cu2+ + 2e = Cu
e-
NO3
2e
Zn(s)
Cu(s)
SO24
Zn2+
Zn(s)
(aq)
Cu(s)
Cu2+
Doc. 1.
jonction
lectrolytique
Cu2+(aq) Cu(s)
frontire
solution-mtal
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RT
ln
nF
(a(Ox)) (a(H3O+))p
(1)
(a(Red))
Red2
Ox1
E1
Doc. 2. Rgle du : avec E2
Red1
83
Fe3+ / Fe2+
Fe3+ + e = Fe2+
Cr2O7 / Cr3+
2
Cr2O7 + 14 H3O+ + 6 e
= 2 Cr3+ + 21 H2O
Fe2+ / Fe (s)
Fe2+ + 2e = Fe(s)
Cl2 (g) / Cl
Cl2 (g) + 2 e = 2 Cl
E = E0 +
E = E0 +
2
[Cr2O7 ]h14
0,01 log
[Cr3+]2
E = E0 +
E = E0 +
p(Cl2)
0,03 log
[Cl]2
3+
0,06 log [Fe ]
2+
[Fe ]
La frontire dpend
des concentrations
La frontire
des espces, des
La frontire dpend
La frontire dpend de
correspond toujours conventions choisies
de p(Cl2) et de [Cl]
la concentration limite
E0, car
pour les concentrations
imposes
fixe pour Fe2+ : c
3+
2+
[Fe ] = [Fe ]
sur la frontire
dans lnonc
(bien lire lnonc !)
et du pH
E
Fe 3+
E0
Cr2O2
7
Fe 2+
E
Fe2+
Cr3+
Cl2(g)
(pCl
[Cl ] )
2
2
Cl
Fe
Dans un systme en quilibre, tous les couples Ox / Red prsents ont le mme potentiel E.
Cette proprit est utilise pour :
1) dterminer la constante dquilibre dune raction rdox :
(a(Ox1)q)n2 (a(Red2)q)n1
n1 Ox2 + n2 Red1 = n1 Red2 + n2 Ox1, K0 =
;
(a(Red1)q)n2 (a(Ox2)q)n1
en crivant que :
a(Ox1)q
a(Ox2)q
0 0,059
0
0,059
E1q = E1 +
log
= E2q = E 2 +
log
.
n1
a(Red1)q
n2
a(Red2)q
il vient :
n1n2(E02 E01)
0
(2)
K = 10 0,059 .
Attention ! si n1 = n2 = n :
Ox2 + Red1 = Red2 + Ox1
0
E2
et
K0
n(E02 E01)
10 0,059 .
0
E1
A + n1 e = B ; E1 ;
0
B + n2 e = C ; E2 ;
0
A + (n1 + n2) e = C ; E3 ;
n1 E1 + n2 E2
.
(n1 + n2)
Le pouvoir oxydant dun couple Ox / Red peut dpendre du pH :
Ox + ne + p H3O+ = Red + q H2O
0
84
E = E0 +
0,06
(a(Ox)) . h p
log
n
(a(Red))
0,06
(a(Ox))
0,06 p
pH +
log
.
n
n
(a(Red))
0,06 p
E 0 = E0
pH est appel potentiel standard apparent en fonction du pH.
n
Le pouvoir oxydant du couple Ox / Red diminue si lespce oxydante participe des ractions
de prcipitation ou de complexation ; il augmente si cest le rducteur qui participe de telles
ractions.
= E0
DOSAGES DOXYDORDUCTION
Doser une espce en solution, cest dterminer sa concentration dans cette solution.
La raction utilise pour un tel dosage doit tre unique, rapide et quantitative :
nRed1 Ox2 + nOx2 Red1 = nRed1 Red2 + nOx2 Ox1
lquivalence, les ractifs ont t mlangs dans les proportions stchiomtriques, cest-dire que la quantit dlectrons que peut capter loxydant est alors gale la quantit dlectrons
que peut cder le rducteur :
nOx2COx2VOx2 = nRed1CRed1VRed1.
(3)
Le dosage peut tre :
colorimtrique : lquivalence est alors repre par le changement de teinte du mlange ractionnel si un des ractifs est color ou le changement de teinte dun indicateur color rdox dont
le potentiel rdox se situe au voisinage du potentiel rdox des couples du mlange ractionnel
lquivalence ;
potentiomtrique : on mesure la diffrence de potentiel existant entre une lectrode de
mesure (lectrode de platine donnant le potentiel des couples prsents en solution par exemple)
et une lectrode de rfrence (lectrode au calomel satur) (doc. 3 et 4). Lvolution du potentiel des couples en solution lors du dosage permet de dterminer lquivalence, les potentiels
rdox standard de certains couples rdox pourront alors se dduire des tracs effectus.
solution de Ce4+
tte
isolante
fil
de platine
bouchon
lectrode
de platine
orifice de
remplissage
lectrode de
rfrence
bouchon
du tube de
protection
solution
de Fe2+
solution
sature
de KCl
corps
mercure (Hg)
calomel
(Hg2Cl2)
on
off
cristaux
de KCl
en excs
bouchon
poreux
imprgn
de KCl satur
pastille poreuse
ions
satur.
Fe2+
Ce4+.
85
N O N C S
1
a) Hg2Cl2 (s)/Hg ( ) ;
b) SO 4 / SO2 (g) ;
c) CO2 (g)/H2C2O4 ;
e)
a) HBrO + Br
= Br2
b) Cr2O 7 + I
= Cr3+ + I3
c) IO4 + H2O2
= I3 + O2
Conseils
quilibrer une quation revient ajuster ses nombres
stchiomtriques.
Rechercher le n.o. des lments mis en jeu.
Assurer la conservation des lments autres que H
et O, puis dterminer les coefficients stchiomtriques de manire que la somme de variations des
n.o. des lments mis en jeu, affects de leurs coefficients, soit nulle.
Assurer la conservation de la charge globale
laide dions H3O+ (milieu acide).
Assurer la conservation des lments hydrogne et
oxygne laide de molcules H2O.
Ractions rdox
en milieu basique
HClO/Cl
a) BrO3 + F2
E0(CO2(g)/H2C2O4) = 0,49 V ;
b) MnO4 + MnO2 =
c) I2 + H2AsO3
Conseils
Potentiel dlectrode
h) [Ag(CN)2] / Ag (s).
E0(AgCl(s)/Ag(s)) = 0,221 V ;
2
MnO 4
I + HAsO4
f) S4O 6 /S2O 3 ;
Conseils
1) Utiliser la variation du n.o. de llment mis en jeu
pour dterminer le nombre dlectrons changs.
2) Vrifier ltat physique des espces intervenant.
Ne pas oublier les ventuels coefficients stchiomtriques, ainsi que les espces autres que Ox et Red
qui apparaissent dans la demi-quation lectronique.
3) a) Utiliser le fait que la solution est sature en
chlorure dargent.
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Ractions rdox
= Mn2+ + CO2(g)
= Br2 + Pt2+
) Cl + Pt2+
= HOCl + Pt(s)
Donnes :
E0([Hg(SCN)4]2/Hg2(SCN)2(s)) = 0,238 V ;
E0(MnO4/Mn2+) = 1,51 V ; E0(CO2(g)/H2CO2) = 0,25 V ;
E0([Fe(SCN)]2+/Fe2+) = 0,59 V ; E0(BrO3/Br2) = 1,52 V ;
E0(Pt2+/Pt(s)) = 1,20 V ; E0(HOCl/Cl) = 1,50 V.
Conseils
crire et utiliser les demi-quations lectroniques
en utilisant la variation du n.o. de llment mis en
jeu pour dterminer le nombre dlectrons changs.
Dduire de lquation lexpression de la constante
dquilibre. Pour les relations de Nernst, revoir le
conseil de lexercice 3 la question 2) Utiliser lgalit des potentiels rdox de tous les couples rdox
prsents lquilibre.
Conseils
1) crire les demi-quations lectroniques.
Donner la relation de Nernst et calculer la valeur correspondante dans les conditions proposes.
En dduire le domaine dexistence de chacun des
mtaux.
2) Dduire de lquation lexpression de la constante
dquilibre.
Utiliser lgalit des potentiels rdox de tous les couples rdox prsents lquilibre.
3) tudier la quantitativit ventuelle de la raction.
Dterminer la nature du ractif limitant et en dduire la
composition du systme final.
Utiliser la relation de Nernst sans oublier de repasser
des quantits de matire aux concentrations.
Oxydation du plomb
Degrs doxydation
de luranium
U3+(aq)/
U(s)
1,80
+ 0,60
+ 0,05
Conseils
1) Loxygne est plus lectrongatif que luranium.
Revoir, si ncessaire, les Rappels de cours sur le
nombre doxydation.
2) crire la demi-quation doxydorduction et en
dduire la relation de Nernst en tenant compte de
ltat physique des espces mises en jeu.
3) Dans une raction de dismutation, le ractif est
une espce amphotre qui ragit en tant quoxydant
et en tant que rducteur. Utiliser les diffrents degrs
doxydation de luranium pour trouver son rducteur
conjugu et son oxydant conjugu.
87
Mdiamutation
Conseils
1) crire les demi-quations lectroniques et les relations de Nernst correspondantes.
2) Des espces de domaine de prdominance
disjoints ne peuvent coexister en tant quespces
majoritaires.
3) Dduire la raction qui se produit de la nature de
lespce iode stable en milieu acide.
4) Dterminer la constante de la raction.
Dterminer la nature du ractif limitant et la concentration maximale en diiode cmax du systme final.
En dduire lavancement volumique de la raction
correspondant [I2] = 0,90 cmax, la concentration en
ions hydronium correspondante et le pH final.
Dduire de la stchiomtrie de la raction, des pH
initial et final et de lavancement volumique de la
raction la quantit dacide fort alors ajoute.
Pile
Conseils
1) crire les demi-quations lectroniques et les relations de Nernst correspondantes ; calculer les potentiels rdox dans ces conditions. Faire un schma de la
pile.
2) Dduire de la polarit de la pile le sens du courant
lextrieur de la pile, les ractions aux lectrodes et
donc la raction de fonctionnement.
3) Dduire, de lquation de la raction rdox qui a
lieu, lexpression de la constante dquilibre. Utiliser
lgalit des potentiels rdox de tous les couples
rdox prsents lquilibre.
4) La pile cesse de dbiter lorsque sa f..m. sannule,
cest--dire lorsque le systme lectrochimique est en
quilibre.
Utiliser la quantitativit ventuelle de la raction.
Travailler en concentrations lorsque les volumes des
solutions des deux demi-piles sont gaux, mais en
quantits de manire lorsquils sont diffrents et
dterminer la composition des demi-piles lquilibre final.
laide dune demi-quation lectronique, relier la
quantit dlectrons changs la variation de la
quantit de ractif limitant.
Pile de concentration
Daprs e3a PC, 2001.
Pt
Pt
becher A :
[Fe3+] = 0,20 mol.L 1
[Fe2+] = 0,10 mol.L 1
becher B :
[Fe3+] = 0,10 mol.L 1
[Fe2+] = 0,20 mol.L 1
1
3+
1
3+
Conseils
A. 1) Cf. exercice 8.
3) crire lquation de la raction de fonctionnement
en distinguant par des indices les espces des deux
demi-piles.
La pile cesse de dbiter lorsque sa f..m. sannule,
cest--dire lorsque le systme lectrochimique est en
quilibre. Travailler en concentrations puisque les
volumes des solutions des deux demi-piles sont
gaux. Dterminer la composition des demi-piles
lquilibre final en distinguant laide des indices A
et B les concentrations des espces dans les deux
demi-piles aprs avoir dtermin lavancement volumique de la raction lquilibre.
10 Pile combustible
Daprs Concours Mines dAles, 2001.
possible partir dune plate-forme dexploitation offshore. Aujourdhui, le mthane ainsi libr schappe dans
latmosphre. Pour diminuer le rejet de ce gaz qui contribue leffet de serre, les ptroliers envisagent de le
recueillir pour le transformer en mthanol, plus facile
transporter. Le mthanol peut tre ensuite utilis en
synthse organique ; il peut aussi servir de combustible
thermique, ou encore alimenter une pile doxydorduction.
Donnes :
e = charge lmentaire = 1,6 . 1019 C ; constante dAvogadro
23
1 ; RTln(10)/F = 0,060 V ; produit
A = 6,02 . 10 mol
ionique de leau : Ke = 1,0 . 10 14.
2
Conseils
1) Utiliser la demi-quation doxydorduction et
relier la quantit dlectrons changs :
1. lavancement de la raction ;
2. la quantit dlectricit mise en jeu Q = I.t
Pour simplifier la rsolution du problme, on crira
les demi-quations doxydorduction en milieu
acide.
2) Revoir, si ncessaire, le fonctionnement dune pile
dans les Rappels de cours.
3) Revoir, si ncessaire, lexercice 3.
4) Revoir, si ncessaire, les Rappels de cours.
Prendre en compte la basicit du milieu et utiliser le
produit ionique de leau.
89
Conseils
1) Dduire de la raction de complexation qui a lieu
dans la demi-pile
une relation dordre sur les
concentrations en ions fer (II) et (III).
2) Exprimer la f..m. de cette pile en fonction de la
concentration (inconnue) en ions fer (III) dans la
demi-pile .
En dduire [Fe3+]1.
Faire un tableau davancement.
3) Exprimer la relation de Nernst pour Fe3+/Fe2+ et
[FeF4]/Fe2+, et procder par identification en
faisant apparatre 4.
12 Dtermination
dun produit de solubilit
Daprs Concours Centrale M et Mines dAlbi, Als.
pont salin
V
Ag
Ag
becher 1
becher 2
1 Exprimer le potentiel doxydorduction dune lectrode dargent plongeant dans une solution contenant des
ions argent (I) la concentration c.
2 Quel est le rle du pont salin dans la pile ?
3 Donner la reprsentation conventionnelle de cette
pile.
4 Calculer la valeur du produit de solubilit du chlorure
dargent 25 C.
5 Dterminer E0(AgCl/Ag) ; conclure.
Donne :
E0(Ag+/Ag) = 0,80 V.
Conseils
1) Utiliser la relation de Nernst.
3) Dterminer la nature du trouble blanchtre
observ.
En dduire une relation dordre entre les concentrations en ions dans les deux demi-piles, puis la
polarit de la pile.
4) Donner lexpression de la f..m. de la pile en fonction de [Ag+]2 et [Cl]1.
Vu la trs faible quantit dions Ag+ ajouts dans la
demi-pile , [Cl]1 [Cl]1 init.
5) crire la relation de Nernst pour Ag+/Ag et
AgCl/Ag ; procder alors par identification en faisant
apparatre pKs(AgCl).
13 Dosage indirect
dune eau de chlore
Conseils
1) et 2) Dduire le sens de la raction rdox des
potentiels rdox standard des couples rdox en prsence et utiliser lquation correspondante.
3) lquivalence du dosage, les ractifs ont t
mlangs dans les proportions stchiomtriques.
Dduire de la stchiomtrie de la raction du 1), les
relations entre les variations des concentrations des
espces intervenant et la quantit initiale de dichlore
(ions iodure en excs).
14 Dosage dexcs
1 On prlve V = 5,00 mL de solution commerciale S de
formol (solution aqueuse de mthanal) de concentration c
quon tend 1,000 L ; soit S1 la solution obtenue de
concentration c1.
tablir la relation existant entre c et c1.
2 On prlve dans un erlenmeyer de 250 mL,
V0 = 20,00 mL dune solution de diiode de concentration
c0 = 5,00.10 3 mol . L 1 dans de liodure de potassium en
excs (on considre, pour simplifier, que la solution de
diiode dans liodure de potassium contient I2 dissous, not
I2d) : la solution est brune.
On ajoute 20 mL de solution dhydroxyde de sodium
2,5 mol . L 1 : la solution devient incolore.
Donner lquation de la raction expliquant la dcoloration de la solution en milieu basique.
Quelle est alors lespce prsente susceptible doxyder le
formol ? Justifier.
3 On ajoute alors V1 = 10,00 mL de solution S1 doser,
on bouche, on agite et on laisse reposer 15 min lobscurit : la solution reste incolore.
Pourquoi laisse-t-on reposer la solution ?
Donner lquation de la raction doxydation du formol en
milieu basique.
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La photocopie non autorise est un dlit.
4 Au bout des 15 minutes, on ajoute 20 mL dune solution dacide sulfurique environ 3 mol . L 1 : la solution
est alors acide et redevient brune.
tablir lquation de cette rgnration du diiode en excs
en milieu acide.
5 On dose alors le diiode par une solution de thiosulfate
de sodium de concentration c2 = 0,0100 mol . L 1
en ajoutant du thiodne ou de lempois damidon quand
la solution devient jaune trs ple : soit V2 = 6,50 mL
le volume de solution de thiosulfate de sodium vers
lquivalence.
Quel est le rle du thiodne, ou de lempois damidon,
dans le reprage de lquivalence ?
crire lquation de la raction de dosage.
6* partir des quations des diverses ractions mises
en jeu, tablir la relation permettant dobtenir c1, puis c.
Dterminer c.
Donnes :
E0(I2d/I) = 0,62 V ;
E0 (IO3/I) = 0,26 V pH = 14,0 ;
E0 (IO3/I2d) = 0,19 V pH = 14,0 ;
2
2
E0(S4O6 )/S2O3 ) = 0,09 V ;
E0 (HCOO/HCHO) = 1,08 V pH = 14,0 ;
E0 (O2/H2O) = 0,29 V pH = 14.
(E0 : potentiel standard apparent pH = 14.)
Conseils
1) Au cours de la dilution, la quantit globale de
mthanal est conserve.
2) Dduire des potentiels rdox fournis, la nature des
espces iodes stables en milieu basique.
4) Dduire des potentiels rdox fournis, la nature des
espces iodes stables en milieu acide.
5) crire, pour chacune des ractions ayant successivement lieu, les relations existant entre les variations
des quantits de leurs ractifs et de leurs produits et
expliciter les relations obtenues en considrant ces
ractions comme totales.
Traduire lquivalence du dosage ralis.
E0(V)
indicateur
E0(V)
diphnylamine
violet, incolore
0,76
rouge neutre
rouge, incolore
0,24
bleu de mthylne
0,52
acide Nphnylanthranilique
rouge, incolore
0,89
diphnylamine
violet, incolore
0,76
1,06
acide Nphnylanthranilique
o-phnantroline
ferreuse
rouge, incolore
0,89
5-nitroo-phnantroline
ferreuse
1,25
Donnes :
0
E0(Fe3+/Fe2+) = E 1 = 0,77 V ;
0
E0(Sn4+/Sn2+) = E 2 = 0,13 V.
Pour llectrode au calomel satur, Erf = 0,24 V.
Conseils
Donnes :
0
E0(Fe3+/Fe2+) = E 1 = 0,77 V ;
2
2
0
E0(S2O 8 /SO 4 ) = E 2 = 2,01 V.
Conseils
1) Dterminer le n.o. des lments mis en jeu.
Dduire des potentiels rdox standard le sens de la
raction rdox qui a lieu et crire son quation.
3) Traduire lquivalence du dosage.
Dterminer la constante de la raction et vrifier
quelle est quantitative.
En dduire le bilan en quantits du systme, puis les
concentrations lquilibre correspondant lquivalence.
4) Oprer de la mme faon en limitant le bilan aux
espces qui ne sont pas ultraminoritaires.
5) VE 0,05 mL, lindicateur color doit tre majoritairement sous sa forme rduite.
VE + 0,05 mL, lindicateur color doit tre majoritairement sous sa forme oxyde.
17 *Proprits rductrices
de la vitamine C
Daprs Concours G2E, 2001.
5 Dterminer la valeur du volume VE de solution de sulfate de crium (IV) vers lquivalence et le potentiel alors
indiqu par llectrode de platine, par rapport E.S.H., en
admettant que le pH de la solution est gal zro.
6 Pour 0 V0 VE, donner lexpression du potentiel
indiqu par llectrode de platine, par rapport E.S.H., en
fonction de V0 et VE.
Faire lapplication numrique pour V0 = 5, 10 et 15 mL.
On admettra que le pH de la solution reste gal zro.
7 Pour V0 VE, donner lexpression du potentiel indiqu par llectrode de platine, par rapport E.S.H., en
fonction de V0 et VE.
Faire lapplication numrique pour V0 = 25, 30 et 40 mL.
8 Tracer lallure de la courbe donnant le potentiel de
llectrode de platine EPt , par rapport E.S.H., en fonction
du volume V0 de crium (IV) vers. Prciser les points
particuliers.
Donnes :
Potentiels standard doxydorduction 298 K :
0
C6H6O6 / C6H8O6 : E a = 0,13 V ;
0
Conseils
2) Revoir, si ncessaire, lexercice 4.
3) Revoir, si ncessaire, les Rappels de cours.
Prendre garde ltat physique des espces chimiques intervenant.
4) Revoir, si ncessaire, les conditions de prcipitation dans les Rappels de cours du chapitre 4.
5) 6) 7) Le systme obtenu, aprs chaque addition de
ractif, volue toujours vers un tat dquilibre.
93
C O R R I G S
1 Ractions rdox en milieu acide
Lquilibrage, ou ajustement des nombres stchiomtriques,
dune raction rdox en milieu acide se droule en quatre
phases :
dtermination des coefficients (ou nombres) stchiomtriques des ractifs et des produits de manire ce que la
somme des variations des n.o. des lments concerns (aprs
avoir assur leur conservation) affects de leur coefficient
stchiomtrique soit nulle ;
conservation des autres lments lorsquils diffrent de H
et O ;
conservation de la charge globale laide dions H3O+ ;
conservation des lments H et O laide de H2O.
En oprant ainsi, on obtient :
a)
2
0
+V
+ VII
II
VII V = + II
b)
(VI VII = I)
+ VII
II
VI
II
0 (+ I) = I
+I +I
( I 0) = II
+ IV
II
VI IV = II
c)
II
(2( I)) 0 = I
0 ( I) = + I
0
b)
( I (3
3
I) = + II)
3 I2 + 2H2AsO3 + 6 HO = 3
0I
+ I + III
+ II
+
3+ + 3I + 21 H O
Cr2O 2
7 + 3 3I + 14 H3O = 2 Cr
3
2
2
+ VI
II
2 I + 2 HAsO4 + 4 H2O
+ I VI
+ III
II
2 (III VI) = VI
c)
3 Potentiel dlectrode
I 3 (VII) = XXII
+ VII II
0I
0
2
0 2 ( I) = + II)
11
+I
2 Ractions rdox
en milieu basique
Lquilibrage, ou ajustement des nombres stchiomtriques,
dune raction rdox en milieu basique se droule en quatre
phases :
dtermination des coefficients (ou nombres) stchiomtriques des ractifs et des produits de manire ce que la
somme des variations des n.o. des lments concerns (aprs
avoir assur leur conservation) affects de leur coefficient
stchiomtrique soit nulle ;
94
Hg2Cl2(s) + 2e = 2Hg ( ) + 2 Cl
b)
IV VI = II
VI
+ IV
c)
2
+ IV
III 2
IV = II
II
+I
III
II
e)
+I +I
f)
g)
4 Ractions rdox
I (+ I) = II
2
S4O6 +
II
2 e = 2 S2O3
2
+V
IV 2V = II
II
+ IV
+ VII
h) [Ag(CN)2] + e = Ag (s) + 2 CN
Ea =
Ea = E0a +
0,059
log
2
2
[SO 4 ] . [H3O+]4 . p0
p(SO2)
II
II
+I
CO2
+ 2 e + 2 H3O+ = H
(g)
Ed = E0d +
0,059
1
log
= E0d 0,059 log [Cl] ;
1
[Cl]
Ef =
Eg = E0g +
Eh =
E0h
0,059
log
2
0,059
[NO3]2 . [H3O+]4 . p0
log
;
p(N2O4)
2
0,010
= 0,38 V.
(0,10)2
0,059
[BrO3]2 . [H3O+]12
log
.
[Br2]
10
I (I) = II
+ I II + I
[[Ag(CN)2]]
+ 0,059 log
.
[CN]2
V=X
II
Ec = E0c +
[Ag+] . [Cl],
02
b) Ef = 0,08 +
+I
+V
Ks =
+ 2 H2O
H
[H O+]2
0,059
log p(CO2) . 0 3
.
p . [H2CO2]
2
2
[S4O 6 ]
0,059
log
;
2
2
[S2O 3 ]2
que :
O
O
II VII = II
Eb = E0b +
[HClO] . [H3O+]
[Cl]
C
+ II
+ IV
p2(CO2).[H3O+]2
0,059
log
;
(p0[H2C2O4])2
2
E0f +
0,059
[MnO 4] . [H3O+]8
log
.
5
[Mn2+]
Ec = E0c +
Ee = E0e +
+ II
II VII = V
1
0,059
+
log
= E0a 0,059 log [Cl] ;
2
[Cl]2
Eb = E0b +
II
Ed = E0d +
[HOCl] . [H3O+]
0,059
log
.
2
[Cl]
+I 2
II = II
+ II
+I
Ee = E0e +
0,059
[[Hg(SCN)4]2]2
log
.
2
[SCN]6
III
[[Fe(SCN)]2+]
.
[Fe2+] . [SCN]
Pt2+ + 2 e = Pt (s)
0,059
Eg = E0g +
log [Pt2+].
2
95
O+
+ 5 + 8 H3
H2CO2 + 2 H2O
Mn2+
=
+ 12 H2O
= CO2 + 2 e + 2 H3O+
2
5
1
2
2[Hg(SCN)4]2 + 2 Fe2+
= Hg2(SCN)2(s) + 2[Fe(SCN)]2+ + 4 SCN
) 2 BrO3 + 10 e + 12 H3O+
= Br2 + 18 H2O
Pt (s)
= Pt2+ + 2 e
1
5
= HOCl + 2 e + H3O+
= Pt (s)
Cl + Pt2+ + 2 H2O
= HOCl + Pt (s) + H3O+
La constante dune raction rdox se dtermine en crivant
qu lquilibre les potentiels de tous les couples prsents
sont gaux.
Ainsi, pour la raction ) :
K =
[Mn2+]2 . p5(CO2)
2
[MnO 4] . [H2CO2]5 . [H3O+]6 p0 5
Ea = E0a +
0,059
[MnO4] . [H3O+]8
= Eb
log
5
[Mn2+]
= E0b +
p(CO2) . [H3O+]2
0,059
, soit :
log
p0 . [H2CO2]
2
E0b
E0a
0,059
p5(CO2) . [H3O+]10
log
p05 . [H2CO2]5
10
0,059
log K , do :
10
K = 10
5(E0a E0b)
0,059
[Mn2+]2
[MnO4]2 . [H3O+]16
= 3,6 . 10213.
[[Fe(SCN)]2+]2 . [SCN]4
= 10
[[Hg(SCN)4]2]2 . [Fe2+]2
[Br2] . [Pt2+]5
= 10
[BrO3]2 . [H3O+]12
1(E0e E0f)
0,059
5(E0c E0g)
0,059
= 1,7 . 1054.
O+]
[HOCl] . [H3
0,059
log
2
[Cl]
= Eg = E0g +
96
1 Pb2+ + 2 e = Pb (s)
c
0,059
log 1
2
2
5,0 . 10 2
0,059
log
= 0,18 V.
2
2
En oprant de mme pour le couple Ag+/Ag :
Ag+ + e = Ag (s)
0
E2 = E (Ag+/Ag) + 0,059 log [Ag+],
soit, pour une concentration limite [Ag+]lim = c1 la frontire
F :
E2F = E0(Ag+/Ag) + 0,059 log c1
= 0,80 + 0,059 log (5,0 . 10 2) = 0,72 V.
= 0,13 +
0,18
Ag+
Ag
Pb2+
E(V)
0,72
[Pb2+]
.
[Ag+]2
lquilibre, les potentiels rdox de tous les couples prsents
sont gaux :
0,059
E1q = E0(Pb2+/Pb) +
log [Pb2+] = E2q
2
= E0(Ag+/Ag) + 0,059 log [Ag+],
do :
0,059
[Pb2+]
E0(Ag+/Ag) E0(Pb2+/Pb) =
log
2
[Ag+]2
= 0,059/2 log Kr.
Par consquent :
Kr =
= 1,2 . 10 12.
K =
5 Oxydation du plomb
Pb
De la mme faon :
K =
[HOCl] . [H3O+]
0,059
1
log
2
[Cl]
[Pt2+]
0,059
=
log K , do :
2
2(E0g E0d)
[HOCl] . [H3O+]
K =
= 10 0,059 = 6,8 . 10 11.
[Pt2+] . [Cl]
E0g E0d =
0,059
log [Pt2+], soit :
2
Kr = 10
2[E00(Ag+/Ag) E00(Pb2+/Pb)]
0,059
= 3,3 . 1031.
dions Ag+.
m(Pb)
= 5,79 . 10 3 mol.
M(Pb)
n0(Ag+)
Comme n0(Pb)
: le plomb est en excs.
2
a) n0(Pb) =
quation
Pb
quantits (mol) :
apportes
finales
5,79 . 10 3
2 Ag+
5,0 .
3,29 . 10 3
10 3
Pb2+
+ 2 Ag
0
0
2,5 . 10 3 5,0 . 10 3
17
= 2,8 . 10
mol . L 1.
lquilibre, les potentiels de tous les couples prsents sont
gaux, ainsi :
0,059
log (2,5 . 10 2)
E(Pb2+/Pb) = E0(Pb2+/Pb) +
2
= 0,18 V.
De mme :
E(Ag+/Ag) = E0(Ag+/Ag) = 0,059 log (2,8 . 10 17)
= 0,18 V.
n0(Ag+)
b) n0(Pb) = 2,0 . 10 3 mol
.
2
Le plomb est donc le ractif limitant.
quation
quantits (mol) :
apportes
finales
Pb
2,0 . 10 3
0
2 Ag+
5,0 . 10 3
1,0 . 10 3
Pb2+
+ 2 Ag
0
2,0 . 10 3
4,0 . 10 3
(2)
U3+(aq)
+1 =
(3)
Les relations de Nernst correspondantes scrivent :
0
0,060
log [U3+] ;
E2 = E 2 +
3
0
[U4+]
.
E3 = E 3 + 0,060 log
[U3+]
lquilibre dun systme comportant toutes ces espces, les
potentiels doxydorduction de tous les couples prsents sont
gaux :
E1q = E2q = E3q.
Par suite : 4 E1q = 3 E2q + E3q ;
0
= 3 E 2 + E 3 + 0,060 log
Par identification, il vient :
0
0
0
3 E2 + E3
= 1,51 V.
E1 =
4
[U4+] [U3+]
.
[U3+]
2+
2+
[UO2 ]
.
[UO2+]
IV
[UO+2 ] . h4
.
[U4+]
Lquation de la raction de dismutation sen dduit :
0
Eb = E b + 0,060 log
K=
2+
U4+(aq)
6 Degrs doxydation
de luranium
U4+(aq) + 4 e = U(s)
U3+(aq) + 3 e = U(s)
VI
Le systme final ne correspond pas une situation dquilibre chimique, tout le plomb a t consomm.
Le potentiel de llectrode dargent est celui du seul couple
prsent Ag+/Ag :
E(Ag+/Ag) = E0(Ag+/Ag) + 0,059 log (1,0 . 10 2) = 0,68 V
puisque :
n(Ag+)
= 1,0 . 10 2 mol . L 1.
[Ag+] =
V1
scrit :
(1)
4
[UO2+
2 ] = E0 + 0,060 log [UO2 ] . h
;
b
+
4+
[UO ]
[UO2 ]
E0b E0a
0,060
= 1,2 . 109.
7 Mdiamutation
4 Kr =
0V
2=X
+V
IO3
+ 10
+ 12 H3
O+
= I2 + 18 H2O
[I2]3
.
= E2 +
0
0,059
[I ]
log 2 2 , soit :
2
[I ]
[I2]5 . [I2]
0,059
log
0
1
10
[I ] . [ IO3]2 . [H3O+]12
0,059
=
log Kr2, do :
2
E1 E2 =
5(E01 E02)
0,059
= 2,0 . 1048.
pH = 0 : E1 = 1,18 V et pH = 10 : E1 = 0,47 V.
En oprant de mme pour le couple I2/I, il vient :
I2aq + 2 e = 2 I
0
[I ]
E2 = E 2 + 0,059/2 log 2 2
[I ]
1
0,059
E2 = 0,62 +
log
2
0,10
E2 = 0,65 V indpendant du pH.
Kr = 10
2 Les potentiels dtermins dans la question 1) correspondent aux potentiels aux frontires. Les diagrammes demands
sen dduisent :
pH = 0
3
= 3,0 . 10 mol . L 1.
Lorsque [I2] = 90 %, cmax = 2,7 . 10 3 mol . L 1 :
V = 9,0 . 10 4 mol . L 1.
La constante de la raction permet de dterminer la concentration finale en ions hydronium de la solution et donc son pH :
(3 V)3
Kr =
, do :
(1,0 . 10 3 V) . (0,20 5 V)5 . h6
0,65
I
I2
I2
IO3
1,18
E(V)
IO3
0,47
0,65
I2
E(V)
h=
IO3 +
quation
Kr
0
6
5 I
1,0 . 10 3
0,20
1,0 . 10 3
V
0,20
5 V
+ 6 H3O+ = 3 I2 + 9 H2O
h0 +
h
n
V
3 V
(3 V)3
8 Pile
1 Le potentiel de chaque lectrode est le potentiel rdox du
couple prsent dans la demi-pile correspondante.
Pour la demi-pile , on a le couple Cu2+/Cu de demiquation doxydorduction :
Cu2+ + 2 e = Cu (s)
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Cu
Pt
cations
anions
e
i
Cu2+
anions
1
Fe2+, Fe3+
anions
2
quation
concentrations
(mol . L1) :
apportes
finales
0,10
Cu
excs
excs
2 Fe2+
0,10
0,20
+ Cu2+
0,10
0,15
[Fe2+]2 . [Cu2+]
= 4,0 . 109 mol . L 1.
Kr
La quantit n(e) dlectrons globalement changs se dduit
de la demi-quation relative au couple Fe3+/Fe2+ par
exemple :
n(e) = n(Fe3+) = n0(Fe3+).
Par suite, la quantit dlectricit globalement dbite par la
pile vaut :
Q = n(e) . F = n0(Fe3+) . F = c . V . F = 2,4 . 102 C.
[Fe3+] =
quation
quantits (mmol) :
apportes
finales
1,0
Cu
excs
excs
2 Fe2+
1,0
2,0
+ Cu2+
2,5
3,0
[Fe2+]2 . [Cu2+]
= 3,6 . 109 mol . L 1.
Kr
En oprant comme en a) :
Q = n0(Fe3+) . F,
soit :
Q = 96,5 C.
[Fe3+] =
9 Pile de concentration
1 La demi-quation doxydorduction relative au couple
Fe3+/Fe2+ scrit :
Fe3+ + e = Fe2+
La relation de Nernst correspondante sen dduit :
[Fe3+]
E = E0 + 0,059 log
[Fe2+]
0
0
3+
2+
avec E = E (Fe /Fe ).
99
0,10
.
0,20
Ainsi EA EB.
VA VB = EA EB = 0,059 log (4,0) = 0,036 V.
Llectrode de platine de la demi-pile A constitue la borne
positive de cette pile : les lectrons circulent, lextrieur de
la pile, de llectrode B vers llectrode A.
3+
llectrode B :
Fe B Fe B + e
Do lquation de fonctionnement, crite de faon ce que
son sens direct corresponde au sens dvolution de ce systme.
3+
Fe A +
2+
Fe B =
2+
Fe A +
Pt
cathode
H2O2
3+
Fe A
2+
Fe B
2+
Fe A
3+
Fe B
concentrations :
apportes de ce systme,
0,20 les potentiels
0,20
0,10
lquilibre
de0,10
tous les couples
finales
0,20 V
0,20 V 0,10 + V 0,10 + V
prsents sont gaux : EAq = EBq ;
[Fe3+]A
[Fe3+]B
log
=
log
;
[Fe2+]A
[Fe2+]B
soit :
0,10 + V
0,20 V
= log
;
0,20 V
0,10 + V
par suite :
0,20 V = (0,10 + V).
Ces quations admettent pour unique solution :
V = 0,05 mol . L 1.
Les concentrations lquilibre sen dduisent :
[Fe3+]A = [Fe2+]B = [Fe2+]A = [Fe3+]B = 0,15 mol . L 1.
donc :
log
10 Pile combustible
1 La demi-quation doxydorduction traduisant loxydation du mthanol en ion carbonate scrit :
II
IV
100
anode
pont salin
3+
Fe B
quation
Pt
CH3OH
Le mthanol est oxyd en ions carbonate. Llectrode plongeant dans le mthanol constitue donc lanode.
Des lectrons quittent cette lectrode et vont dans le circuit
extrieur. Par consquent, dans le circuit extrieur la pile, le
courant circule vers cette lectrode qui constitue donc la
borne ngative de la pile.
Llectrode plongeant dans leau oxygne est donc la cathode
et constitue la borne positive de la pile.
Leau oxygne est rduite la cathode.
II
0,060
log ([H2O2] . h2)
2
4 En milieu basique, lquation de fonctionnement de la
2
pile scrit : CH3OH + 3 H2O2 + 2 HO = CO 3 + 6 H2O
Lors de lvolution du systme dans le sens direct de lquation, qui correspond au fonctionnement de la pile, des ions
hydroxyde sont consomms. La raction se fera dautant
mieux que le milieu sera plus basique.
Soit K la constante dquilibre associe cette quation :
2
[CO 3 ]
K=
.
[CH3OH] . [H2O2]3 . [HO]2
E2 =
0
E2
lquilibre, les potentiels doxydorduction de tous les couples prsents sont gaux :
E1q = E2q ;
2
0
[CO 3 ] . h8
= E 2 + 0,030 log ([H2O2] . h2) ;
[CH3OH]
E 1 + 0,010 log
[CO 3 ] . h2
.
[CH3OH] . [H2O2]3
Faisons apparatre lexpression de K :
0
soit :
E 2 E 1 = 0,010 log
0
E2
0
E1
[CO 3 ] . h2 . [HO]2
[CH3OH] . [H2O2]3 . [HO]2
E 2 E 1 = 0,010 log
= 0,010 log
(K . Ke2).
K = 1 . 10
K e2
Do :
E02 E01
0,010
3+
3 Ea = E0(Fe3+/Fe2+) + 0,059 log [Fe2+]
et
10188.
[Fe3+]
c
4 =
[[Fe F4]]
.
[Fe3+] . [F]4
[Fe3+]
[[FeF4]]
c
=
4(c0 4 c)4
4 . [F]4
n
.
V1
[F] = c0 4 c = 0,060 mol . L 1.
avec c0 =
[Fe ]
(1)
[[FeF4]]
[Fe2+] . [F]4
12 Dtermination
dun produit de solubilit
1 Ce potentiel est le potentiel rdox du couple Ag+/Ag de
demi-quation doxydorduction :
Ag+ + e = Ag
Daprs la formule de Nernst :
E = E0(Ag+/Ag) + 0,059 log [Ag+]
= E0(Ag+/Ag) + 0,059 log c.
2 Le pont salin assure la jonction lectrique entre les deux
demi-piles.
[Ag+] . [Cl]
Ks (AgCl)
.
101
14 Dosage dexcs
Ag+ + e = Ag
1
Eb = E0(AgCl/Ag+) + 0,059 log
[Cl]
pour : AgCl (s) + e = Ag + Cl
Ea = Eb, do E0(AgCl/Ag) = E0(Ag+/Ag) 0,059 pKs,
soit E0(AgCl/Ag) = 0,23 V.
La prcipitation de Ag+ abaisse son pouvoir oxydant.
13 Dosage indirect
dune eau de chlore
/Cl
I 0 = II
Cl2 + 3
=2
Cl
I3
(1)
2:0
1:I
I 3 ( I) = II
2 E0(I3/I)
3 lquivalence du dosage (2), repre par la dcoloration correspondant la disparition des ions I3, les ractifs ont
102
I2d
IO 3
0,62
I
0,19
I2d
pH = 14,0
3 I2d + 6
E(V)
HO
IO3
+ 5 I + 3 H2O
(1)
+V
V0=V
O2
IO3
H2O
HCO2
E(V)
0,39
0,26
I
0,84
H2
1,08
H2CO
I V = VI
+V
IO3
+ 3 H2CO + 3
HO
= I + 3 HCO2 + 3 H2O
(2)
+ II
(II 0 = II)
On laisse reposer la solution, car la raction rdox qui se produit nest pas instantane : cela permet au systme datteindre
son tat dquilibre final.
4 Les ions iodate en excs, qui nont donc pas ragi avec
le formol, ragissent avec les ions iodure prsents en excs
lors de lacidification selon une raction de mdiamutation
dquation :
(3)
IO3 + 5 I + 6 H3O+ = 3 I2 + 9 H2O
5
I2 + 2
2
S2O 3 =
2 I +
2
S4O 6
(4)
support
lectrode
de platine
lectrode
au calomel
satur
becher
solution de
chlorure
d'tain (II)
barreau
aimant
agitateur
magntique
on
off
millivoltmtre
E(V)
Fe3+
Sn4+
[Sn4+] . [Fe2+]2
Kr =
.
[Sn2+] . [Fe3+]2
0,77
Fe2+
0,13
Sn2+
[Sn4+]
0,059
log
2
[Sn2+]
E0(Fe3+/Fe2+) + E0(Sn4+/Sn2+) =
=
do Kr = 10
[Fe3+]
[Fe2+]
[Sn4+].[Fe2+]2
0,059
log
2
[Sn2+].[Fe3+]2
0,059
log Kr ;
2
2(E0(Fe3+/Fe2+) E0(Sn4+/Sn2+)
0,059
= 4,95 . 1021.
c0
c.VE
n(Fe3+)E
soit c0 . V0 =
,
2
2
. V0 = 10,0 mL.
103
quation
quantits :
apportes
c0 . V0
c.V
c.V
c0 . V0
finales
+ 2 Fe3+ = Sn4+
c.V
La f..m. de la pile constitue par llectrode de mesure et llectrode de rfrence plongeant dans la solution est donne par :
= E(Sn4+/Sn2+) Erf
c.V
0,059
.
= E0(Sn4+/Sn2+) Erf +
log
2
2 c0 .V0 c .V
Erf = 0,24 V, V = 5,0 mL (demi-quivalence) :
= E0(Sn4+/Sn2+) Erf = 0,13 0,24 = 0,11 V.
quivalence : V = 10,0 mL
Sn2+
quation
quantits :
apportes
finales
+ 2 Fe3+ = Sn4+
c0 . V0
2 c0 . V0
2
+ 2 Fe2+
0
c0 . V0
0
2 c0 . V0
= + 0,10 V.
Dans le cas prsent, on peut aussi calculer E en crivant
qu lquilibre, les potentiels de tous les couples prsents
sont gaux :
EE = EE(Sn4+/Sn2+) = EE(Fe3+/Fe2+),
soit 3 EE = 2 E0(Sn4+/Sn2+) + E0(Fe3+/Fe2+)
[Sn4+]E . [Fe3+]E
+ 0,059 log
.
[Sn2+]E . [Fe3+]E
Le bilan ralis lquivalence conduit :
2 E0(Sn4+/Sn2+) + E0(Fe3+/Fe2+)
= 0,34 V ;
3
soit E = EE Erf = 0,10 V.
EE =
quantits :
apportes
finales
Sn2+ +
c0 . V0
c.V
c . V 2 c0 . V0
= Sn4+
0
c0 . V0
[Fe3+]
Erf.
[Fe2+]
cV 2 c0 . V0
.
2 c0 . V0
3 lquivalence de ce dosage, les ractifs ont t mlangs dans les proportions stchiomtriques ; soit :
2
c .V
n0(Fe2+)
= n(S2O 8 )E, soit 0 0 = c0 . VE,
2
2
do VE = V0 /2 = 5,0 mL.
On vrifie que la raction qui se produit lors de ce dosage est
quantitative et on dtermine sa constante de raction en exprimant lgalit des potentiels des couples prsents lquilibre :
[Fe3+]
E1q = E0 + 0,059 log
= E2q
[Fe2+]
2
0,059
[S2O 8 ]
log
,
2
2
[SO 4 ]2
2
2
puisque la demi-quation lectronique du couple S2O 8 /SO 4
scrit :
2
2
S2O 8 + 2 e = 2 SO 4
0
= E2 +
10,0 mL
2 Fe3+
= 0,34 0,24.
quation
K+) et les potentiels rdox des couples ainsi mis en jeu, lorsquon ajoute une solution de sulfate de fer (II), il se produit
une raction rdox dquation :
2
2
2 Fe2+ + S2O8 = 2 Fe3+ + 2 SO4
c .V
0,059
log 0 0 Erf
Aprs lquivalence : V
20,0 V(mL)
10,0
= E0(Sn4+/Sn2+) +
5,0
0,10
4 c0 .V0
= 1,2 . 10 10 mol.
4 Kr
Par consquent :
3
0,10
c .V
c . V (2 c . V )2 (V + V0)3
Kr = 0 0 0 2 0
= 03 0 ;
(2 ) (V + V0)3
(V)
c.V
+ 2 Fe2+
= 0,51 V.
= 0,53 V.
V = 15,0 mL,
V = 20,0 mL,
+ 2 Fe2+
0
2 c0 . V0
do, avec Kr =
0
E2 E1 =
Kr = 10
[Fe3+]2 . [SO 4 ]2
2 .
[Fe2+]2 . [S2O 8 ]
2(E02 E01)
0,059
= 1,1 . 1042.
quantits :
apportes
c0 . V0
Fe2+
2
S2O 8
c0 . V0
2
finales
= 2
Fe3+
+ 2
2
SO 4
c0 . V0
c0 . V0
2 c0 . V0
quation
2 Fe2+ +
quantits :
apportes
c0 . V0
2
c0 . V0)2 (VE + V0)3 = 8 c0 . V0 ;
Kr = (c0 . V0) (2
(VE + V0) . 3
3 .
(VE + V0)4
2
do =
7
3
4
c0 . V0
8
, soit :
(VE + V0) . Kr
[Fe3+]
[Fe2+]
= E 1 + 0,059 log
+ S2O 8 =2 Fe3+ +
1,5
2 c0 . V
,
c0(V0 2 V
0,5
2,0
2 SO 4
1,0
V
5,0 V
(2)
E(V)
[Fe3+]
[Fe2+]
2 V2 + 10,0 V 100
0,059
.
log
2
40,0
c0 . V0
c0 . V
0
c0 . V0
2 c0 . V c0 . (V0 + 2 V)
c0 . (V0 2 V)
E = E 1 + 0,059 log
4 c 0 . V 0(V0 + V)
5,0 mL :
2 Fe2+
2 c0 . V0
3,3.102
= 1,61 V.
2,1.1016
c0 . V0
c0 V V0 (V0 + V)2
2
[Fe2+]
= 1,0 . 10 16 mol . L 1 ;
2
do E = E 1 + 0,059 log
c0 . V0
(2 V V0)(V + V0)
0,059
log
,
2
1
8 c0 . V 0
E = 2,01 +
= 2,1 . 10 16 mol . L 1 ;
V0 + VE
[S2O 8 ] =
c0 . V
c .V
c0 . V 0 0
2
[S2O 8 ]
0,059
log
2
2
[SO 4 ]2
0,059
+
log
2
0
E2
= E2 +
= 2 Fe3+ + 2 SO 4
E = E2 +
La constante de raction permet de dterminer (qui sexprime dans ce bilan en moles ; do la ncessit de diviser par
le volume !) :
4
finales
S2O 8
V(mL)
0 1,0
5,0
10,0
105
Il est donc ncessaire que le potentiel rdox standard de lindicateur color E0(I.C.) soit compris entre ces deux limites :
Er E0(I.C.) E0.
Seules lo-phnantroline ferreuse et la 5-nitro-o-phnantroline ferreuse obissent ce critre.
17 Proprits rductrices
de la vitamine C
1 C6H6O6 + 2 H3O+ + 2 e = C6H8O6 + 2 H2O
2
soit : K = 10
E0b E0a
0,030
= 5 . 1043.
Rappels de cours.
Cette lectrode met en jeu le couple Hg2Cl2(s)/Hg( ) de
demi-quation doxydorduction :
Hg2Cl2(s) + 2 e = 2 Hg( ) + 2 Cl
La relation de Nernst correspondante scrit :
1
0,060
= E0 0,060 log [Cl].
E = E0 +
log
2
[Cl]2
Cette lectrode peut servir de rfrence si son potentiel est
constant, ce qui est ralis si la concentration en ions chlorure
est constante. Cest le cas si cette concentration est impose
par une solution sature de chlorure de potassium.
Avec
c0 . Ke4
.
Ks1
Or pH = log h ;
1
(4 pKe pKs1 log c0)
4
do pH
pH 0,6.
De mme, lhydroxyde de crium (III) prcipite lorsque :
[Ce3+] . [HO]3
Ks2 , soit h3
pKe
7,0.
c0 . Ke3
,
Ks2
1
(pKs2 + log c0) ;
3
napp(C6H8O6) =
soit ca . Va =
nE(Ce4+)
;
2
2 c .V
c0 . VE
do VE = a a = 20,0 mL.
c0
2
lquilibre de lquivalence :
(1)
[C6H8O6]Eq =
[C6H6O6]Eq =
[Ce4+]Eq
2
[Ce3+]Eq
2
EEq =
2 EaEq + EbEq
3
(2)
0
1
(2 E0a + E b)
3
[C6H6O6]Eq . h2 . [Ce4+]Eq
0,060
.
log
[C6H8O6]Eq / [Ce3+]Eq
3
0
1
(2 E0a + E b) = 0,57 V.
3
60
quation
2 H2O
2 Ce4+
C6H6O6
2 H3O+
2 Ce3+
concentrations
apportes
ca . Va
V + Va
exc.
c0 .V
V + Va
exc.
concentrations
lquilibre
ca . Va
V
V + Va
exc.
c0 .V
2 V
V + Va
exc.
2 V
(*)
c0(VE V)
2(V + Va)
exc.
c0 . V
2(V + Va)
exc.
c0 . V
V + Va
V
pH = 0.
VE V
Nous en dduisons les valeurs ci-dessous :
= E0a + 0,030 log
V(mL)
E(V)
5,0
0,12
10
0,13
15
0,14
Point particulier :
V
V = E = 10 mL ; E = E0a.
2
1,0
7V
VE
Aprs lquivalence, il y a un excs dions crium (IV). Do :
c .V
c . (V VE)
[Ce4+] = 0
; [Ce3+] = 0 E .
V + Va
V + Va
lquilibre correspondant :
0
[Ce4+]
;
[Ce3+]
V VE
.
VE
Nous en dduisons les valeurs ci-dessous :
0
Eq = E b + 0,06 log
V(mL)
E(V)
Point particulier :
25
1,40
30
1,42
0
V = 2 VE = 40 mL ; E = E b.
40
1,44
0,1
10,0
20,0
30,0
40,0 V(mL)
107
Structure lectronique
de latome et
classification
priodique des
lments
RAPPELS DE COURS
LA MCANIQUE QUANTIQUE
La mcanique quantique, qui sapplique au monde submicroscopique, admet quil nest pas possible de connatre, simultanment et avec prcision, la vitesse et la position dun lectron dans
son mouvement autour dun noyau.
Cet lectron peut tre caractris par son nergie et sa probabilit de prsence dans une rgion de
lespace.
1
1
ou ms = .
2
2
Atome polylectronique
Les lectrons dun atome se rpartissent sur des niveaux dnergie caractriss par le doublet (n, ).
Ces niveaux sont reprs par des notations systmatiques comme lindique le tableau ci-aprs.
108
Chaque niveau dnergie de doublet (n, ) correspond 2 + 1 orbitales atomiques, notes O.A.
Chaque orbitale atomique est caractrise par le triplet (n, , m ). Elle est associe un niveau
dnergie orbitalaire.
doublet (n, )
(n, 0)
(n, 1)
(n, 2)
(n, 3)
niveau dnergie
ns
np
nd
nf
Lorsqu un mme niveau dnergie correspondent plusieurs orbitales atomiques, ce niveau dnergie est dit dgnr. Cest le cas des niveaux np, nd et nf.
Ltat dun lectron dans un atome est dcrit par une orbitale atomique, associe un niveau
1
1
dnergie orbitalaire, et par un tat de spin, correspondant lune des deux valeurs
ou
2
2
du nombre quantique magntique de spin.
On peut reprsenter schmatiquement cet tat (doc. 1).
1
, la flche est
2
ns
1
1
oriente vers le haut pour ms =
et vers le bas pour ms = .
Doc. 1
2
2
Lnergie lectronique dun atome est la somme des nergies de ses diffrents lectrons ; elle
ne peut prendre que certaines valeurs bien dtermines : elle est quantifie.
Ltat de plus basse nergie dun atome est son tat fondamental : cest ltat le plus stable.
Les tats dnergie suprieure sont dit excits.
Ainsi, pour un lectron dcrit par le quadruplet n, 0, 0, +
h . q n =
h.c
q n
= Eq En
Eq
En
Doc. 2
109
1 GeV
1 MeV
1 keV
1 eV
1 meV
1 eV
1 neV
10 15
10 12
10 9
10 6
10 3
10 3
(m)
3. 1023
3. 1020
3. 1017
3. 1014
3. 1011
3. 108
3. 105
v(Hz)
rayons
rayons X
ultraviolet
infrarouge
radar,
micro-ondes
ondes radio
visible
Doc. 3
Eq
h .c = E E
q
n
n q
En
Doc. 4
110
CLASSIFICATION PRIODIQUE
Le nombre de protons que contient un noyau est appel numro (ou nombre) atomique et not
Z. Le nombre de nuclons (protons et neutrons) que contient un noyau est appel nombre de
masse et not A. Cest le numro atomique qui caractrise un lment chimique.
Les lments chimiques sont rangs de la gauche vers la droite dans le tableau priodique selon
leur numro atomique croissant.
Chaque ligne du tableau, appele priode, commence avec le remplissage de la sous-couche ns
et finit, pour n 1, avec le remplissage de la sous-couche np. Le dernier lment correspondant
est un gaz rare. Sa configuration lectronique permet dcrire la configuration de cur des
atomes des lments de la priode suivante.
Les atomes des lments appartenant une mme colonne du tableau priodique ont la mme
configuration lectronique de valence. Ils ont donc les mmes proprits chimiques et constituent
une famille chimique (doc. 5).
numro de colonne
famille chimique
exemples
lectrons de valence
alcalins
ns1
alcalino-terreux
ns2
16
chalcognes
O, S, Se, Te
ns2np4
17
halognes
F, Cl, Br, I
ns2np5
18
ns2np6
Doc. 5
Les lments peuvent tre regroup en blocs. Le bloc s correspond au remplissage des souscouches ns (colonnes 1 et 2), le bloc d celui des sous-couches (n 1)d ( colonnes 3 12), le
bloc p celui des sous-couches np (colonnes13 18) et le bloc f celui des sous-couches
(n 2)f : il est constitu par les deux lignes situes sous le tableau (les lanthanides et les actinides).
PROPRITS ATOMIQUES
Lnergie de premire ionisation E i1 est lnergie minimale ncessaire pour arracher un lectron
un atome gazeux dans son tat fondamental :
M(g) M+(g) + e E i1
Lnergie de premire ionisation augmente de la gauche vers la droite au sein dune mme
priode et du bas vers le haut dans une colonne ; elle est toujours positive.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
111
Lnergie de premier attachement lectronique Eatt1 est lnergie mise en jeu pour attacher un
lectron un atome gazeux :
M(g) + e M(g) Eatt1
Les atomes dont les nergies de premier attachement lectronique sont les plus ngatives sont les
atomes dhalogne qui acquirent la structure lectronique dun gaz noble en captant un lectron.
Les atomes dont les nergies de premier attachement lectronique sont positives ou nulles sont
les atomes dont les sous-couches sont toutes satures, cest le cas des atomes des lments des
seconde, douzime et dix-huitime colonne de la classification priodique.
Laffinit lectronique A.E. est loppose de lnergie de premier attachement lectronique :
A.E. = Eatt1.
Elle est souvent positive.
Llectrongativit est une grandeur relative sans dimension qui dtermine laptitude dun
atome attirer lui le doublet lectronique qui le lie un autre atome.
Elle peut tre dfinie de diffrentes manires.
Selon Mulliken :
(Ei1 + A.E.)
avec kM = 1,00 eV1.
M = kM .
2
En excluant la dix-huitime colonne, elle augmente de la gauche vers la droite et du bas vers le
haut dans le tableau priodique : le fluor est llment le plus lectrongatif.
112
N O N C S
1
b) n = 2 ; = 2 ; m = 1 ;
d) n = 3 ; = 2 ; m = 0.
p n
= RH
1
1
2
2
n
p
n < p N*.
Conseils
2) Revoir lexpression des nergies lectroniques
permises pour latome dhydrogne.
3) Prendre garde aux units.
5) Lnergie des photons permettant lionisation du
solide doit tre gale lnergie dextraction. La
lumire utilise pour exciter les atomes dhydrogne
appartient au domaine du visible.
Ion hydrognode
3 Les valeurs de lnergie propre de ces systmes satisfont la relation : En = Ei /n2 o n est un entier positif.
a) Calculer la valeur de lnergie propre des quatre
premiers niveaux dnergie des ions He+ et Li2+ ainsi
que celle de latome dhydrogne. Les comparer.
b) Pourquoi peut-on dire que llectron unique dun
systme hydrognode devient de plus en plus li lorsque
Z augmente ?
Donne :
Les niveaux dnergie de latome dhydrogne sont donns par la relation (lorsque En est exprime en eV) :
13,6
En =
o n est un entier positif.
n2
Conseils
2) Utiliser la valeur du numro atomique et revoir la
dfinition de cette grandeur.
3) Rflchir la signification de En lorsque n tend
vers linfini.
Conseils
2) Lnergie lectronique dun ion hydrognode est
quantifie.
Lnergie dun photon est inversement proportionnelle sa longueur donde dans le vide.
Conseils
1) Revoir la dfinition de lnergie dionisation.
2) La variation dnergie dun lectron acclr sous
une tension U est gale eU. Penser la dfinition
dun lectronvolt.
3) Revoir le document 3 les Rappels de cours.
2 Le spectre dmission de lion He+ est un spectre discontinu constitu de sries de raies. Les niveaux dnergie
de lion He+ dpendent du nombre quantique principal n
par la relation: En = E / n2 o n est le nombre quantique
principal. Une srie de raies est constitue par lensemble
des radiations correspondant aux dsexcitations vers un
niveau donn. La srie de Pickering correspond aux
transitions vers le niveau n = 4.
a) Dterminer les longueurs donde dans le vide des radiations correspondantes appartenant au domaine du visible.
b) Quelle est la plus petite longueur donde de cette srie ?
quel domaine appartient-elle ?
Donnes :
E = 54,4 eV ; h = 6,626 . 10 34 J.s ;
c = 3,00 . 108 m . s 1 ; 1,00 eV = 1,60 . 10 19 J.
1 Identifier, parmi les configurations lectroniques suivantes, celles exclure parce que violant le principe de
Pauli :
a) 1s2 2s2 2p7 ;
2 Indiquer, parmi les configurations lectroniques suivantes celle(s) qui reprsente(nt) l'tat fondamental, un
tat excit ou une configuration interdite de latome de
carbone (Z = 6).
1s
2s
2p
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
114
Configurations lectroniques
interdites
3 Classer, par nergie croissante, les diverses configurations de latome de nickel (Z = 28) :
a) 1s22s2 2p 6 3s2 3p 6 3d 10 4s0 ;
b) 1s22s2 2p 6 3s2 3p 8 3d 6 4s2 ;
c) 1s22s2 2p 6 3s2 3p 6 3d 8 4s2.
Conseil
2) Revoir les rgles permettant de dterminer les
O.A. occupes dans ltat fondamental dun atome.
Configuration lectronique du
tungstne
Daprs Centrale TSI, 2003.
Conseil
1) Revoir la dfinition du numro atomique et du
nombre de masse.
Architecture atomique
Conseil
Revoir les rgles permettant dtablir la configuration
lectronique dun atome dans son tat fondamental.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Clibat et magntisme
10 Classification priodique
1 tablir la configuration dans leur tat fondamental des
atomes correspondant aux lments suivants :
a) potassium K, Z(K) = 19 ;
b) iode I, Z(I) = 53 ;
c) hafnium Hf, Z(Hf) = 72.
2 En dduire leur place dans la classification. Nommer
la famille laquelle ils appartiennent lorsque vous la
connaissez et citer quelques proprits chimiques des
corps simples correspondants.
3 Quelle est la configuration lectronique des atomes de
llment situ dans la classification priodique :
a) la quatrime priode et la quinzime colonne ;
b) la cinquime priode et la septime colonne ;
c) la sixime priode et la treizime colonne.
Conseils
Revoir les rgles permettant dtablir la configuration lectronique dun atome dans son tat fondamental.
Revoir la structure de la classification priodique.
11 Configurations lectroniques
dions
1 tablir la configuration dans leur tat fondamental des
cations suivants :
a) Ti2+ (Z(Ti) = 22) ;
b) Ga3+ (Z( Ga) = 31) ;
2+
c) Ho (Z(Ho) = 67) ; d) Pb2+ (Z(Pb) = 82).
115
Revoir les rgles permettant dtablir la configuration lectronique des ions monoatomiques dans leur
tat fondamental. Prendre garde aux lments du bloc
d ou du bloc f.
Rordonner les configurations par n croissant.
12 lments de transition
1 Rappeler la dfinition dun lment de transition.
2 Les ions Cu2+ correspondent un degr doxydation
stable de llment cuivre (Z = 29), les ions Ag+
correspondent au degr doxydation stable de largent
(Z(Ag) = 47) et les ions Zn2+ correspondent au degr
doxydation stable de llment zinc (Z(Zn) = 30). Les
lments cuivre, argent et zinc sont-ils des lments de
transition ?
Conseils
Revoir la dfinition des lments de transition.
Utiliser la configuration lectronique des atomes et
cations considrs dans leur tat fondamental.
13 Degrs doxydation
Un lment est au degr doxydation x lorsquil semble
avoir formellement perdu x lectrons.
Quel(s) degr(s) doxydation peut-on prvoir pour les
lments :
a) calcium Ca (Z = 20) ;
b) sodium Na (Z = 11) ;
c) chlore Cl (Z = 17) ;
d) manganse Mn (Z = 25) ?
Conseil
Utiliser la configuration lectronique de valence des
atomes des lments considrs.
Ca
Ga
Ge
As
Se
Br
Kr
Ei1 (eV) 4,34 6,11 6,00 7,9 9,81 9,75 11,81 14,00
a) Comment varie globalement lnergie de premire ionisation en fonction de Z ? Que peut-on en dduire ?
b) Expliquer les deux singularits prsentes par le
calcium et larsenic.
Conseils
1) Revoir la structure de la classification priodique.
2) Rechercher la nature des lectrons qui sont arrachs le plus facilement et sintresser aux configurations lectroniques des atomes et des cations
correspondants.
15 lectrongativit de Mulliken
1 Rappeler la dfinition de llectrongativit de
Mulliken.
2 Le tableau ci-dessous donne les nergies de premier
attachement lectronique et les nergies de premire ionisation des atomes des lments alcalins.
lment
Li
Na
Rb
Cs
Eatt1
(kJ . mol 1)
60
53
49
47
46
Ei1 (eV)
5,4
5,14
4,34
4,18
3,89
Conseils
Revoir les Rappels de cours si ncessaire.
Prendre garde aux units.
17 Abondance relative
1 Dfinir le terme isotope.
2 Le cuivre possde deux isotopes : le cuivre 63 de
masse molaire atomique M(63Cu) = 62,930 g . mol1
et le cuivre 65 de masse molaire atomique
M(65Cu) = 64,928 g . mol 1.
La masse molaire du mlange isotopique naturel vaut
M(Cu) = 63,546 g . mol1.
Quelle est labondance relative dans la nature des deux
isotopes du cuivre ?
Conseil
117
C O R R I G S
1 Nombres quantiques et orbitale
atomique
1 Le nombre quantique principal n est un entier strictement positif.
Le nombre quantique secondaire (ou azimutal) est un entier,
positif ou nul, appartenant l'intervalle [0 ; (n 1)] ; il y a
donc n valeurs diffrentes de .
Le nombre quantique magntique m est un entier relatif tel
que m [ ; + ] ; il y a alors (2 + 1) valeurs diffrentes de m .
origine
du symbole
sharp
principal
diffuse
fondamental
alphabet *
lp n =
n2 . p2 1
.
.
p 2 n2 RH
1
.
n2
Ei = E En = h . c . RH .
= + h . c . RH .
1
1
2
n
(*) Au-del de = 3, les divers tats sont dsigns, en poursuivant l'ordre alphabtique.
soit :
4 a) O.A. 3d ;
b) O.A. 2p ;
c) O.A. 1s ;
d) O.A. 3d ;
e) O.A. 4d ;
f) O.A. 3p.
= 2,179 . 1018 J,
Ei = 13,60 eV.
Remarque :
Cette valeur de 13,6 eV est celle qui apparat dans la formule
des nergies propres de latome dhydrogne.
l lim = l n =
n 2 . 1 = 1 . n2.
n2 RH RH
1 2
p
Lyman
Balmer
Paschen
Brackett
Pfund
entit
E1(eV)
E2(eV)
E3(eV)
E4(eV)
1(nm)
125,1
656,2
1 875
4 051
7 458
13,6
3,40
1,51
0,85
lim(nm)
91,16
364,2
820,4
1 459
2 279
He+
54,4
13,6
6,04
3,40
domaine
U.V.
visible et U.V.
I.R.
I.R.
I.R. lointain
Li2+
122,4
30,6
13,6
7,65
srie
n
5 La
Ep 2 =
h.c
, soit lp 2
p 2
552 pm,
4 p2
552 avec p entier.
p2 4
La rsolution donne p = 4 ; 5 ; 6.
Do les transitions :
4 2 ; 5 2 ; 6 2.
3 Ion hydrognode
1 Un ion hydrognode est un systme deux particules :
le noyau et lunique lectron.
Latome de bryllium possde quatre lectrons, lion Be+ en
possde donc trois : ce nest pas un ion hydrognode.
Latome de lithium possde trois lectrons, lion Li2+ en
possde donc un : cest un ion hydrognode.
Latome de carbone possde six lectrons ; lion hydrognode correspondant en possde un : il sagit donc de
lion C 5+.
2
Ei(He+)
E (Li2+)
=4; i
= 9.
Ei(H)
Ei(H)
(Z(X))2 . Ei(H)
avec Ei(H) = 13,6 eV.
n2
(He+)
(Li2+).
b) En(H) En
En
Plus le niveau dnergie lectronique est bas, plus llectron
est li au noyau. Cette stabilit crot avec Z.
h.c
;
E2 E1
3,00 . 108
= 1,22.107 m = 122 nm.
13,6 1,60 . 1019 1 12
2
Cette radiation appartient au domaine de lultraviolet (U.V.).
=
6,626 . 1034
119
6 Configurations lectroniques
interdites
1 Les configurations qui ne respectent pas le principe de
Pauli sont les configurations a), b) et c) car une sous-couche
np ne peut contenir que six lectrons, une sous-couche nd
dix lectrons et une sous-couche ns deux lectrons.
2 La configuration d) est interdite puisque deux lectrons
dun atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques identiques.
Les configurations b) et g) reprsentent ltat fondamental
de latome de carbone puisquelles vrifient les rgles de
Klechkowski et de Hund.
Les configurations a), e) et h) reprsentent des tats excits
de latome de carbone puisque e) ne vrifie pas la rgle de
Hund, h) ne vrifie pas la rgle de Klechkowski et a) ne vrifie aucune de ces deux rgles.
La configuration c) reprsente un tat excit de lanion C et
la configuration f) un tat excit du cation C +.
fondamental sobtient en occupant les sous-couches, caractrises par les nombres quantiques n et , selon les valeurs
croissantes de (n + ) et mme valeur de (n + ) selon les
valeurs croissantes de n.
W : 1s22s22p63s23p64s23d104p65s24d105p66s24f 145d4
Le tungstne appartient au bloc d ; cest un mtal de transition.
8 Architecture atomique
1 Dans un atome polylectronique, l'ordre de remplissage
des orbitales suit la rgle de Klechkowski, les niveaux dnergie En, sont occups selon les valeurs croissantes du total
T = n + . Si plusieurs orbitales correspondent une mme
valeur de T, l'ordre est fix par des valeurs croissantes de n.
Le schma mnmotechnique proposant, indpendamment de
la valeur exacte de En, , l'ordre de remplissage des niveaux
orbitaux est donn ci-dessous.
n
8 8s
5p
7s
7p
7d
6 6s
6p
6d
6f
5s
5p
5d
5f
4 4s
4p
4d
4f
3s
3p
3d
T = 2 2p
2 2s
1s T = 1
0
T=
T=
T=
T=
T=
T=
8 5g
7
6
5
4
3
7 Configuration lectronique
du tungstne
1 Latome de tungstne est constitu dun noyau, comportant Z = 74 protons et A Z = 110 neutrons, et de
74 lectrons.
2 n est le nombre quantique principal.
4 Pour une couche, dfinie par le nombre quantique principal n, les relations entre les nombres quantiques entranent
l'existence dO.A.
m
nombre dO.A.
1, 0, + 1
2, 1, 0, + 1, + 2
n1
(n 1), , 0, , + (n + 1)
(2n 1)
120
+1
3 s ( = 0)
+2 +1
1 2
3d ( = 2)
3p ( = 1)
Chaque orbitale pouvant accueillir deux lectrons diffrencis par leur valeur de ms (un lectron a avec
ms = + 1/2, un lectron b avec ms = 1/2), le nombre
d'lments possibles pour une valeur donne ni de n est ainsi
de 2 ni2.
n
Le nombre total Nn d'lments est alors Nn = 2 ni2.
i =1
n
Nn
10
28
60
110
9 Clibat et magntisme
1
Dterminons les configurations lectroniques correspondantes et la rpartition des lectrons dans la dernire
sous-couche occupe.
H : Z = 1 : 1s
He : Z = 2 :
1s2
1s
1s
10 Classification priodique
1 La configuration lectronique des atomes dans leur tat
Li : 1s2 2s1
2s
1s2
2s
Be :
2s2
2p
2p
2p
2p
2p
2p
b) [Kr] 4d 5 5s2.
c) [Xe] 4f 14 5d10 6s2 6p1.
11 Configurations lectroniques
dions
1 tablissons la configuration lectronique des atomes
dans leur tat fondamental en respectant le principe de Pauli
et en suivant la rgle de Klechkowski.
La configuration lectronique des cations dans leur tat fondamental sen dduit en tant les lectrons des dernires
sous-couches occupes et en tant les lectrons ns lorsque la
121
a) Se2 : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 : [Kr].
b) I : [Kr] 4d10 5s2 5p6 : [Xe].
12 lments de transition
1 Un lment de transition est un lment qui prsente une
sous-couche (n 1)d ou (n 2)f non sature ltat atomique
ou dans un tat doxydation stable.
2 Dterminons la configuration lectronique dans leur tat
13 Degrs doxydation
1 tablissons les configurations lectroniques dans leur
tat fondamental des atomes considrs en respectant le principe de Pauli et en suivant la rgle de Klechkowski.
a) Ca : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2.
Il possde deux lectrons de valence. On peut prvoir les
degrs doxydation +I et +II.
15 lectrongativit de Mulliken
1 Llectrongativit dun atome B traduit son aptitude
Ei1(B) Eatt1(B)
2
avec kM = 1,00 eV1 si lnergie de premire ionisation Ei1 et
laffinit lectronique A.E.1 sont exprimes en eV.
M(B) = kM .
Fe2+,
Fe3+
2 S2O3 = S4O6 + 2 e
c) Les dihalognes en solution aqueuse sont donc des
oxydants. Ils nont pas le mme pouvoir oxydant puisque le
diiode nest pas capable doxyder les ions fer (II) contrairement au dichlore et au dibrome.
d) On pourrait ajouter :
) une solution de dichlore une solution contenant des ions
bromure Br ;
) une solution de dibrome une solution contenant des ions
chlorure Cl.
Si la coloration du dibrome apparat en ) et ne disparat pas
en ), le dichlore est plus oxydant que le dibrome, lui-mme
plus oxydant que le diiode.
17 Abondance relative
1 Deux isotopes ont des noyaux possdant le mme nombre de protons mais des nombres de neutrons diffrents.
123
Structure
lectronique
des molcules
RAPPELS DE COURS
MODLE DE LEWIS
Dfinitions
Liaison covalente : Paire(s) lectronique(s) associant deux atomes par la mise en commun
dlectrons de valence pouvant provenir des deux atomes ou dun seul. Une liaison peut tre
simple, double ou triple suivant le nombre de doublets engags.
Rgle de loctet : Les atomes dune molcule partagent autant de doublets dlectrons quil leur
Rgle des dix-huit lectrons ou rgle de Sigdwick : partir de la quatrime priode ( Z > 18 ),
un lment tend constituer des doublets covalents en nombre tel quils confrent dix-huit
lectrons sa couche de valence.
124
un atome dans ldifice considr Na au nombre rel Nv dlectrons de valence de cet atome :
zF = Nv Na, o Na se dtermine en considrant que toute paire de liaison se partage quitablement entre les deux atomes quelle lie, les lectrons dun doublet libre appartenant en propre
latome sur lequel il est localis.
La somme des charges formelles des atomes constituant lespce chimique considre est toujours gale la charge lectrique globale de celle-ci :
zF = 0
zF = z
Principales formules msomres : Les reprsentations de Lewis qui dcrivent les configurations les
plus stables dune molcule ou dun ion sont celles qui vrifient la rgle de loctet pour C, N, O et F et
pour lesquelles la somme des valeurs absolues des charges formelles est minimale. La (ou les) formule(s) de Lewis la (ou les) plus probable(s) est (sont) gnralement celle(s) qui attribue(nt) la charge
ngative latome le plus lectrongatif et la charge positive latome le moins lectrongatif.
Hybride de rsonance : Structure lectronique relle, dun ion ou dune molcule, correspondant une moyenne pondre de toutes les formules msomres.
Liaison covalente dlocalise : Une double liaison est dlocalise si elle met en jeu plus de
deux atomes.
Caractre acido-basique de Lewis : Un acide de Lewis est un accepteur de doublet, une base
de Lewis un donneur de doublet.
Moment dipolaire dune liaison : Grandeur vectorielle traduisant la polarisation dune liaison
A B, oriente du ple vers le ple +, et de norme ||
p || = q . dAB avec q = charge lectrique
transfre et dAB la distance internuclaire.
+q
A B
p = q. BA
avec
q = de
et
Le moment dipolaire dune molcule AXm est, en premire approximation, la somme vectorielle
p (AXm ) =
i =m
pi .
i=1
Le caractre ionique, ou pourcentage ionique IAB , dune liaison A B dpend des moments dipolaires exprimental pexp et thorique pth, moment dipolaire obtenu dans le cadre dune liaison
purement ionique.
pexp
IAB =
.
p th
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
125
comme central se trouvent statistiquement la mme distance du noyau de cet atome la surface dune sphre dont le noyau occuperait le centre. Les lectrons correspondants se localisent le
plus loin possible les uns des autres afin de minimiser les rpulsions.
En premire approximation :
Formulation V.S.E.P.R. : criture symbolique de type AXmEn qui prcise les nombres m
datomes X lis latome central A et n celui de ses propres doublets ou lectron clibataire.
La somme (m + n) dfinit la gomtrie de la molcule.
Gomtrie des difices selon leur formulation V.S.E.P.R.
m+n=2
m+n=3
m+n=4
AXm En
m=5
AX5 E0 bipyramidal
base triangulaire (g)
m=6
(a) AX2E0
(b) AX3E0
(c) AX2E1
(d) AX4E0
(g) AX5E0
(h) AX6E0
(e) AX3E1
126
(f) AX2E2
Consquences structurales
Les angles de liaison peuvent tre modifis et les structures gomtriques prvues dformes
par le fait que :
les rpulsions lectroniques entre doublets se classent ainsi :
non liant / non liant > non liant / liant > liant / liant
un lectron clibataire est moins rpulsif quun doublet ;
une liaison multiple est plus rpulsive quune liaison simple.
La gomtrie dune espce prsentant plusieurs formules msomres est proche de celle de
lhybride de rsonance dont la gomtrie dpend des formules msomres les plus contributives.
Polarisation molculaire : Une molcule est polaire chaque fois que les barycentres des
charges positives et ngatives ne concident pas avec latome central A ; cest le cas pour
AXp Xq Em o lorsque A porte des ligands X et X diffrents, ou des doublets non liants.
127
N O N C S
1
Introduction la liaison
covalente
b) HO NH 4 NH3 NH 2 BH 4
2
3
+
c) H3PO2 H3PO3 HPO 4 PO 4 PH 4 POCl3
Conseils
Reprer la place des lments dans la classification
et en dduire le nombre dlectrons de valence mis en
jeu par chaque atome.
Tenir alors compte de la charge de chaque difice.
a) S2O 23
(1)
b) SO3
(1)
Conseils
Utiliser le numro atomique des lments considrs ou leur place dans la classification pour dterminer leur nombre dlectrons de valence.
Revoir, dans les Rappels de cours, la mthode de
dtermination dune structure de Lewis.
3) c) Revoir, si ncessaire, les Rappels de cours.
Reprsentations de Lewis
(2)
S=S=O
OS=O
OSO
O
128
(3)
S=SO
(2)
(3)
SS=O
O=SO
O
(2)
O=S=O
O
O=S=O
(1)
c) SO 23
(3)
O=SO
O
d) HSO 3
(1)
O=SOH
(2)
d) NO 2
(1) O N = O
(2) O N O
(3) O = N O
Conseils
1) 3) Dterminer le nombre dlectrons de valence
pour chaque atome mis en jeu.
2) Revoir les Rappels de cours.
Revoir la mthode de calcul du nombre apparent
dlectrons Na de valence et de la charge formelle
dun atome zF selon le modle de Lewis dans les
Rappels de cours.
O=SOH
O
(3)
OSOH
O
Conseils
1) Partir de la configuration lectronique des deux
atomes, puis faire un bilan des lectrons perdus ou
gagns par chaque lment lors de ltablissement de
la liaison.
2) Dans la thorie de Pauling le pourcentage ionique
IAB de la liaison AB vaut :
((A) (B))2
.
IAB = 1 exp
4
4) Revoir la structure et les caractristiques des complexes au chapitre 4.
Le monoxyde de carbone
Lexistence dun certain nombre de complexes et notamment celle des mtaux carbonyles peut se prvoir par la
rgle de Sigdwick ou rgle des dix-huit lectrons.
1 Rappeler la dfinition dun complexe.
2 Montrer que lammoniac et le monoxyde de carbone
sont des ligands.
3 a) Dterminer le nombre dlectrons de valence de
latome de zinc Zn et de lion Zn2+.
b) Justifier lexistence de lion complexe [Zn(NH3)4]2+.
4 Justifier de mme lexistence :
a) des complexes de formule Ni(CO)4, Fe(CO)5 et
Cr(CO)6 ;
b) des complexes [MnCl(CO)5], [Mn(CO)5] et
[MnCl(CO)6 ]+.
129
5 Justifier que [Mn(CO)5 ] soit un intermdiaire ractionnel alors que son dimre de formule [Mn2(CO)10] soit
un solide stable.
6 Justifier lexistence de Cr(CO)6 et de V(CO)6 .
Indiquer le complexe le plus stable.
7 Les ions cyanure donnent avec les ions Fe2+ et Fe3+
les ions complexes hexacyanoferrate (II) et hexacyanoferrate (III). Ces ions vrifient-ils la rgle des dix-huit
lectrons ?
Conseils
1) Revoir si ncessaire les Rappels de cours du chapitre 3.
3) et 4) Chercher le numro atomique des lments
mtalliques considrs.
5) [Mn2(CO)10] prsente une liaison Mn Mn.
6) Revoir si ncessaire la nomenclature des complexes lannexe 5 page 247.
Hybrides de rsonance
Dans un nombre important de composs chimiques, lexplication correcte des longueurs de liaisons exprimentales fait appel au concept de la msomrie. Les distances
dAB , relatives aux trois lments carbone, azote et oxygne, sont donnes ci-aprs en fonction du caractre simple, double ou triple de la liaison A B :
AB
CC
154
134
120
CN
147
126
116
CO
143
120
113
NN
145
125
110
NO
145
120
OO
147
121
(A = C, N) ont des
2 Les ions carbonate et nitrate
structures quasiment identiques :
O A O = 120 ; dCO = 129 pm ; dNO = 122 pm.
a) Montrer que ces ions sont des espces isolectroniques.
130
Conseils
Dterminer le nombre dlectrons de valence de
chaque atome, puis de chaque difice considr.
2) 3) 4) Revoir si ncessaire dans les Rappels de
cours les rgles dcriture des formules msomres.
Conseils
1) Relire les Conseils de lexercice 6.
2) Revoir lexercice 5.
4) Utiliser la rgle suivante : quand deux atomes sont
unis par liaison covalente, les lectrons de la liaison
sont attribus arbitrairement llment le plus
lectrongatif et le nombre doxydation de chaque
lment est alors gal au nombre de charge fictif qui
lui est ainsi attribu.
5) crire des quations formelles laide dlectrons
e ou de protons H+(aq).
Conseils
1) 2) et 3) : crire les diverses formules msomres
possibles, puis analyser leur validit selon les diffrents critres repris dans les Rappels de cours.
4) Revoir la question 4) a) de lexercice 4.
5) Utiliser la rgle suivante : quand deux atomes sont
unis par une liaison covalente, les lectrons de la liaison sont attribus arbitrairement llment le plus
lectrongatif et le nombre doxydation de chaque
lment est alors gal au nombre de charge fictif qui
lui est ainsi attribu.
Conseils
Ordre de liaison et nombre de liaisons (simple, double, triple) sont synonymes dans cet exercice.
1) Revoir le cours dans H Prpa Chimie, 1re anne,
MPSI-PTSI, chapitre 7 1.3.2.
2) a) Comparer la valeur donne dans lnonc
celles du tableau pour dNO.
3) Rechercher le nombre dlectrons de valence de
B, C, N.
131
(2)
NF3 : 102,2
PF3 : 97,8
AsF3 : 96,1
SbF3 : 87,3
(3)
NCl3 : 107,1
PCl3 : 100,3
AsCl3 : 98,6
SbCl3 : 97,2
Conseils
1) 2) Revoir, si ncessaire, les Rappels de cours.
3) 4) Revoir les notions lmentaires de gomtrie
plane et dans lespace et les Rappels de cours.
132
Conseils
4) a) Rechercher quelle condition une espce est
paramagntique.
5) Revoir les notions de conformation et de configuration vues en Premire et en Terminale S.
12 Composs du phosphore
et modle V.S.E.P.R.
L'lment phosphore, avec sa possibilit d'tendre ses couches de valence, intervient aussi dans une vaste chimie,
tant organique que minrale.
1 Dterminer les structures des drivs chlors suivants
pour lesquels la liaison P Cl prsente le caractre d'une
simple liaison :
+
a) PCl3
b) PCl 4
c) PCl5
d) PCl 6
3
+
1) PH 2
2) PH3
3) PH 4
b) Prciser la strochimie du phosphore dans ces trois
composs.
4 Analyser l'volution de l'angle de valence X P X
() dans la srie :
PF3 : 97,8 ; PCl3 : 100,3 ; PBr3 : 101,1 ; PI3 : 102,0 .
Conseils
1) crire au pralable la configuration lectronique
du phosphore.
2) Analyser lensemble des formules de Lewis avant
de dterminer la structure gomtrique.
Conseils
4) Un chlorure dacide rsulte du remplacement dans
la formule de lacide du groupe OH par un atome de
chlore.
5) et 6) Utiliser la rgle suivante : quand deux atomes
sont unis par une liaison covalente, les lectrons de la
liaison sont attribus arbitrairement llment le
plus lectrongatif et le nombre doxydation de
chaque lment est alors gal au nombre de charge
fictif qui lui est ainsi attribu.
7) Exploiter lcriture formelle : Ox + n e = Red
14 Drivs halogns
Lhydrogne donne, avec les halognes, les halognures
dhydrogne H-X.
1 Nommer les quatre halognures usuels et donner leur
reprsentation de Lewis.
2 a) Rappeler la dfinition dun moment dipolaire,
prciser son unit dans le systme international, puis celle
couramment utilise.
b) quelle condition une molcule diatomique est-elle
polaire ? Mme question pour une molcule polyatomique
de formule AXn ( avec n 2).
133
HF
HCl
HBr
HI
p (D)
1,83
1,08
0,82
0,44
d H-X (pm)
92
127
141
161
Conseils
2) b) Admettre ladditivit vectorielle des moments
dipolaires.
3) Revoir la dfinition du moment dipolaire.
4) Rechercher la place des lments N, P et As dans
la classification priodique.
15 Moment dipolaire et
architecture molculaire
La connaissance du moment dipolaire d'une molcule
permet, dans de nombreux cas, de proposer une structure
pour celle-ci.
1 Prciser comment le moment dipolaire d'une molcule se dtermine, en thorie, partir des moments dipolaires de liaisons. Dmontrer, pour m [2 ; 6], l'absence
de moment dipolaire des molcules de formulation
V.S.E.P.R. AXmE0.
2 Le nitrobenzne C6H5NO2 est une molcule polaire.
Montrer que cette proprit sexplique laide des formules msomres ; en dduire le type de ple que constitue le
groupe nitro.
3 La molcule d'eau est une molcule coude caractrise par un angle mH O H de a = 104,5 et une longueur de liaison O H d = 95,7 pm ; son moment dipolaire est p(H2O) = 1,85 D.
a) valuer le moment dipolaire de liaison pHO et comparer ce rsultat celui obtenu en partant de son caractre
ionique IHO.
b) Justifier par la thorie V.S.E.P.R. la non planit de la
molcule de peroxyde d'hydrogne H2O2.
c) l'tat gazeux, la structure de la molcule H2O2 se
caractrise par un angle didre j de 94 entre ses deux
134
Conseils
1) Revoir les Rappels de cours.
2) Respecter la rgle de loctet pour C, N et O.
3) Admettre ladditivit vectorielle des moments
bipolaires : p = pi.
Utiliser la relation rappele lexercice 4 :
((O) (H))2
.
IOH = 1 exp
4
1) b) On prendra p(C H) = 0 .
2) a) Faire au pralable lexercice 15 question 2).
b) Lanisole a pour formule CH3 O C6H5.
C O R R I G S
1 Introduction la liaison covalente
Les configurations lectroniques des lments considrs
scrivent :
1
: 1 e de valence
1H : 1s
2
1
: 3 e de valence
5B : [He] 2s 2p
2
2 : 4 e de valence
6C : [He] 2s 2p
2
3 : 5 e de valence
7N : [He] 2s 2p
2
4
: 6 e de valence
8O : [He] 2s p
2
3 : 5 e de valence
15P : [Ne] 3s 3p
2
5 : 7 e de valence
17Cl : [Ne] 3s 3p
Le nombre dlectrons de valence des diffrents difices proposs sen dduit.
a) Dans une espce de charge q = z . e (z = 0 pour une molcule), le nombre Ne d'lectrons de valence est gal la somme
des nombres Nv d'lectrons de valence de tous les atomes qui
constituent l'espce diminue de la valeur du nombre de charge z :
Ne = Nv z
Toutes les espces proposes appartiennent une srie isolectronique Ne = 10.
b) Il s'agit d'une srie isolectronique Ne = 8.
c) Dans le dcompte de Ne les atomes sont classs par numros
atomiques croissants (H, O, P, Cl) :
H3PO2
Ne = [(3
1) + (2
6) + (1
5)] + 0 = 20
H3PO3
Ne = [(3
1) + (3
6) + (1
5)] + 0 = 26
HPO 4
Ne = [(1
1) + (4
6) + (1
5)] + 2 = 32
PO 4
Ne = [(4
6) + (1
5)] + 3 = 32
PH4
Ne = [(4
1) + (1
5)] 1 = 8
POCl3
Ne = [(1
6) + (1
5) + (3
7)] + 0 = 32
O1 H
H C3 C2 C1 = O2
H O Cl
(a)
(b)
NH
H
Be
Ne
L'absence de compos chlor pour le non reflte la stabilit particulire d'une configuration quatre doublets qui a donn lieu
la rgle de l'octet et justifie le caractre inerte de cet lment.
b) Dans les molcules ACln, le nombre de total de doublets
est Nd =
1
Ne.
2
ACln
Nd
Nd 3n
octet
LiCl
non
BeCl2
non
BCl3
12
non
CCl4
16
oui
NCl3
13
oui
OCl2
10
oui
FCl
oui
F Cl
Li Cl
Cl Be Cl
Cl C Cl
Cl
Cl
Cl N Cl
Cl O Cl
(3)
z F = 2
|z F | = 2
zF = 0
|z F | = 2
+1
OS=O
zF = 0
|z F | = 0
O=S=O
O
(3)
zF = 0
|z F | = 4
+2
O=SO
O
c) SO32
z F = 2
|z F | = 4
+1
(1)
OSO
O
1
z F = 2
|z F | = 2
O=S=O
(2)
O
2
d) HSO3 (1)
z F = 2
|z F | = 2
O=SO
(3)
z F = 1
|z F | = 1
O=SOH
O
(2)
z F = 1
|z F | = 1
O=SOH
O
3 Reprsentation de Lewis
136
SS=O
R O + Zn Cl2 = R O Zn Cl2
H
z F = 2
|z F | = 4
+1
(1)
(2)
Cl
O
b) SO3
S=SO
Cl
Cl B Cl
O
(2)
z F = 2
| zF | = 2
S=S=O
O
La rgle de l'octet n'est pas donc pas vrifie dans le cas des
chlorures de lithium, de bryllium et de bore, les lments Li,
Be, B prsentant un octet rduit ou dficitaire :
+1
(3)
OSOH
1
z F = 1
|z F | = 3
2 Pour Lewis, la structure la plus probable est celle ne faisant pas apparatre de charges et celle pour laquelle le nombre
zF est minimal. galit de valeurs (cas a et d), la structure la plus probable est celle pour laquelle l'attribution des
charges est conforme aux lectrongativits des atomes
( S < O). La prise en compte de ces deux critres conduit
parfois au non respect de la rgle de l'octet (ex : SO3).
espce
2
S2O3
schma
3 3) a) CO2 (1)
SO3
2
SO 3
HSO 3
La rgle de l'octet, parfois mise en dfaut avec le soufre, lment de la troisime priode, s'applique strictement pour
l'azote, lment de la deuxime priode. Le soufre peut participer plus de quatre liaisons et tre entour de plus de huit
lectrons dans des composs dits, pour cela, hypervalents.
4 Le monoxyde de carbone
1 Pour le carbone Z = 6 soit [He] 2s2 2p2 et pour loxygne
|z F| = 0
O=C=O
(2)
(3)
+1
+1
OCO
N=C=O
(3)
NCO
+1
+1
c) [NO2]+ (1)
|z F| = 2
NCO
(2)
ON=O
+
+1
(2)
O=N=O
(3)
ONO
d) [NO2] (1)
ON=O
(2)
ONO
(3)
O=NO
+1
+1
+1
OCO
1
b) [NCO] (1)
|z F| = 2
|z F| = 1
|z F| = 1
|z F| = 3
|z F| = 1
|z F| = 1
|z F| = 3
|z F| = 1
|z F| = 3
|z F| = 1
2 %.
et
H wN H
H
Les doublets libres ports par latome de carbone et par
latome dazote confrent au monoxyde de carbone et
lammoniac le caractre de ligand.
lectronique :
Zn : [Ar] 3d 10 4s2 et Zn2+ : [Ar] 3d 10 .
Le mtal zinc possde douze lectrons de valence et lion
Zn2+ dix.
b) Dans [Zn(NH3)4]2+, chaque atome dazote apporte
un doublet lion Zn2+ ; celui-ci est alors entour par
10 + 4 2 = 18 lectrons de valence respectant ainsi la rgle
de Sigdwick.
138
6 Hybrides de rsonance
1 a) Dans l'hypothtique molcule de cyclohexa-1,3,5-
(a)
(b)
(c)
La structure relle du benzne, qui correspond une configuration unique des lectrons de valence, est intermdiaire entre
les deux. Elle se dcrit par l'hybride de rsonance (c).
Remarque : Lorsqu'une espce chimique admet plusieurs formules msomres, celles-ci se reprsentent dans un ensemble
entre crochets, le passage de l'une l'autre tant schmatis
par une flche double. Au sein d'une forme limite, une flche
curviligne explicite le transfert lectronique l'origine de la
suivante.
5) + (3 6) + 1] soit
24 lectrons de valence. Il en va de mme pour l'ion carbona2
te CO3 : [(1 4) + (3 6) + 2].
b) Les diverses formules msomres sont donnes dans les
2
schmas (a) pour CO3 et (b) pour NO3 . Le calcul de la charge formelle fait apparatre une charge positive sur l'atome
central dans le cas du nitrate, alors qu'il est neutre dans le cas
du carbonate.
{
{
O
O
O
O
(a)
O
N
O
N
(b)
{
{
2/3
C
2/3
2/3
2/3
(a)
2/3
N +1
O
O
2/3
(b)
d) Les valeurs relles des liaisons C O et N O ne s'cartent en fait que de peu des valeurs caractristiques portes
dans le tableau pour des doubles liaisons. Avec un allongement respectivement de 9 pm et de 2 pm au regard des donnes exprimentales, il convient donc d'admettre pratiquement un vritable caractre de double liaison, ce que ne peut
traduire la formulation de Lewis. Une plus courte longueur de
liaison N O tient au caractre plus covalent de celle-ci
puisque (NO) < (CO).
NON
+2
(a)
NNO
+1
+1
|z F| = 4
(d)
NON
|z F| = 4
|z F| = 4
N=N=O
NNO
|z F| = 2
|z F| = 2
+2
|z F| = 4
N = O = N 1
(b)
+1
(e)
+2
(c)
+1
(f)
] [
NNN
+1
|z F | = 3
N=N=N
1
+1
|z F | = 3
(a)
] [
(b)
NNN
2
+1
|z F | = 3
(c)
CH3
N
+1
CH3
CH3
|z F | = 2
|z F | = 2
(a)
+1
(b)
+1
+1
2
|z F | = 4
2
les ions permanganate MnO4 (figure A), manganate MnO4
2
(figure B) et chromate CrO4 (figure C), et neuf pour l'ion
2
dichromate Cr2O7 (figure D). Vu le nombre de ces dernires,
seules quelques-unes sont reprsentes dans la figure D, leurs
caractristiques (valeurs de xi , yi et zFi pour chacun des deux
140
O Mn O
3+
1
1
O = Mn O
+2
+1
|z F| = 3
6 structures
(c)
O = Mn = O
O = Mn = O
|z F| = 1
4 structures
(d)
|z F| = 5
4 structures
(b)
O = Mn = O
|z F| = 7
1 structure
(a)
|z F| = 1
1 structure
(e)
figure A
O Mn O
+2
1
1
O = Mn O
+1
|z F| = 6
1 structure
(a)
O
1
O = Mn = O
|z F| = 2
4 structures
(d)
O = Mn = O
1
|z F| = 2
6 structures
(c)
O
O = Mn = O
|z F| = 4
4 structures
(b)
O
(c)
y=
|z F| = 2
1 structure
(e)
figure B
O Cr O
+2
1
1
O = Cr O
+1
|z F| = 6
1 structure
(a)
O = Cr = O
|z F| = 2
4 structures
(d)
|z F| = 2
6 structures
(c)
O = Cr = O
1
O = Cr = O
|z F| = 4
4 structures
(b)
O
|z F| = 2
1 structure
(e)
figure C
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
1
1
O +2 Cr O
O
O
(a)
O +1 Cr O
O
(b)
O Cr O
O
(c)
3 Les ions permanganate, chromate et dichromate ne possdant pas d'lectron clibataire, sont diamagntiques la diffrence de l'ion manganate qui est paramagntique.
O Cr O
O +1 Cr O
O +2 Cr O
1
1
O +1 Cr O
O +2 Cr O
1
1
1
O
1
O Cr O
O Cr O
O
(e)
O
(g)
figure D
probables sont ainsi les quatre structures (d) pour MnO4 (A),
2
les six structures (c) pour MnO4 (B), les six structures (c)
2
pour CrO4 (C) et les trente-six structures (e) pour
2
Cr2O7 (D).
MnO4 + e = MnO 4
2
alors que les espces Cr2O 7 et CrO 4 sont associes dans une
raction acido-basique de Brnsted du type :
HA + H2O = H3O+ + A
ce qui impose alors l'criture :
1
2
2
(Cr2O7 + H2O) + H2O = H3O+ + CrO4
2
atome Cr1
atome Cr2
ion Cr2O7
schma
x1
y1
zF,1
x2
y2
zF,2
SzF
y = y1 y2
10
16
24
36
-1
24
16
141
{ N=O
N O
(II)
(I)
{ N=O
N=O
(II)
(I)
N=O
O=N
N=O
O
O
O : n.o.(N) = + III.
: N
NO
NO2 : O = N
Aucune des formules ne permet aux deux atomes de respecter la rgle de loctet. La formule (I) qui ne prsente pas de
charge formelle semble plus probable que la formule (II), qui
fait apparatre deux charges formelles de signes contraires
lordre des lectrongativits ( (O) (N)).
La dimrisation du monoxyde dazote NO rsulte de ltablissement dune liaison covalente entre deux atomes dazote
par mise en commun de leurs lectrons clibataires.
partir de la formule msomre (I), la structure lectronique
de N2O2 est immdiate :
O=N
les trois lectrons engags dans des liaisons avec les deux
atomes doxygne ; dautre part il porte une charge
et ne
possde donc plus quun lectron. Alors quil possde
cinq lectrons ltat datome, il ne possde plus quun
lectron dans NO2 ; son nombre doxydation est donc + IV.
N2O2 : O = N
N=O
O
O
O
O
3 a) Le squelette s (gomtrie trigonale des atomes d'azote et de bore) fait intervenir tous les lectrons de valence du
bore et uniquement trois des cinq lectrons de valence de
l'azote. Il est dcrit par le schma (a).
H
H
H
C N
b) Dans l'hypothse d'un nuage lectronique (4 e) dlocalis sur trois centres, il y aurait statistiquement deux lectrons
, soit l'quivalent d'une liaison, entre l'atome d'azote central
et chacun des atomes d'oxygne. L'ordre de la liaison N O
serait ainsi de 2.
c) L'ion nitrite admet deux formules msomres (schma (a)).
N
O
O
(a)
O
O
(c)
N
O
0,5
0,5
(b)
N (4 e )
O
(d)
B
N
B
N
H
(a)
H
H
B
H
(b1)
B
N+
H
(b2)
B
N+
Les atomes de bore prsentent alors, avec leur dficit lectronique, un caractre acide et les atomes d'azote, avec leur doublet libre, un caractre basique, au sens de Lewis.
b) Le rsultat d'une raction acido-basique interne, partir de
l'espce fictive correspondant la structure (a) conduirait la
structure (b1) par suite de la formation de trois liaisons de coordination B N nouvelles. Il y aurait ainsi alternance de liaisons
B N, doubles et simples.
c) En fait, une seconde formulation (b2) de l'espce (b), quiprobable, montre la possibilit de msomrie. L'hybride de
rsonance prsente donc un ordre de 1,5 pour toute liaison
B N.
Un tel rsultat avait dj t mis en vidence dans la molcule de benzne (cf. exercice 6, 2)). Ce phnomne n'est pas en
soi surprenant puisque les paires BN et C2 sont isolectroniques.
Le borazne est donc isolectronique du benzne, d'o le nom
de benzne minral qui lui est parfois attribu. La seule
diffrence entre eux tient en l'origine de leurs six lectrons .
Fournis par les six atomes de carbone dans le benzne, ils
sont apports uniquement par les trois atomes d'azote dans le
borazne.
A
B
Ic = 2
= 180
(1)
B
Ic = 3
= 120
(2)
B1
A
B2
B3
B4
Ic = 4
= 109 47
(3)
Une gomtrie bipyramidale trigonale (4) dcrit une molcule AB5 dans laquelle l'atome A au centre d'une bipyramide,
solide rgulier six faces triangulaires, dont les atomes B
occupent les cinq sommets.
Une gomtrie octadrique (5) dcrit une molcule AB6 dans
laquelle l'atome A se place au centre d'un octadre, solide
rgulier huit faces triangulaires, dont les atomes B occupent
les six sommets.
B
B
A
B
Ic = 6
= 90, 180
(5)
Ic = 5
= 90, 120, 180
(4)
Ic
3 L'inscription d'un ttradre AB4 dans un cube d'arte a permet (schma (3)) de caractriser le triangle AB1B2 isocle en A,
de cts ABi = a 3 / 2 et B1B2 = a 2 . L'angle de valence
a = mB1 A B2 satisfait la relation mtrique classique pour un
triangle :
2
2
2
cB1cB2 = cAB1 + cAB2 2 cAB1 . cAB2 cosa ,
soit cosa =
1
(a2)2 2(a3 / 2)2
=
2
3
2(a3 / 2)
et a = 109,5.
O N Cl
O = N Cl
(b)
Ot
Ot
Ot N O c Cl
+
(c)
Ot = N Oc Cl
+
Nc
+
3 Dans la molcule de pentoxyde de diazote N2O5, reprsent par l'une de ses formulations de Lewis, les atomes
d'azote sont dans une gomtrie trigonale de type AX3E0
tandis que l'atome d'oxygne central est du type AX2E2, avec,
par consquent, un environnement lectronique ttragonal.
La molcule prsente donc des groupements NO3 dans deux
plans diffrents et et se trouve coude au niveau de
l'atome d'oxygne central.
O
O
O
O
N
O
N
O
F
N
(a)
N
(b)
N
H
(c)
N
H
H
H
H
(d)
145
12 Composs du phosphore
et modle V.S.E.P.R.
1 Dans ces quatre drivs chlors l'atome de phosphore
prsente des indices de coordination de 3, 4, 5 et 6. Les schmas de Lewis sont donns ci-aprs :
prsente de nombreuses formules msomres ; toutes identiques, elles assurent lidentit des quatre liaisons phosphoreoxygne.
P
H
Cl
Cl
Cl
Cl
(a)
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
(c)
Cl
Cl
Cl
(d)
O = P Cl
O
(a)
Cl
(b)
O=P
O
146
1 De numro atomique Z = 16, le soufre a pour configuration lectronique 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4 soit [Ne] 3s2 3p4.
Latome de soufre peut capter deux lectrons (dans S2 ou
H2S par exemple) ou perdre tout ou partie de ses six
lectrons de valence : ses degrs doxydations peuvent prendre toutes les valeurs de II + VI.
2 a) Dans S8 chaque atome de soufre participe deux liai-
O
Remarque : Une formule de Lewis du type :
Cl
Pour (a), avec une formulation AX3E1 pour llment phosphore, la structure est pyramidale, pour (b), elle est AX4E0 et la
structure est ttradrique. Alors qu'il vrifie la rgle de l'octet
pour ces deux premiers composs, le phosphore prsente une
hypervalence dans (c) et (d) pour lesquels s'identifient gomtrie lectronique et structure de coordination avec des formulations AX5E0 et AX6E0.
P+
Cl
(b)
P
Cl
Cl
(3) H
(2)
(1)
c) S8 possde (8 6 2) 46 lectrons de valence, soit 23 doublets rpartis en neuf doublets liants et 14 doublets libres dans
la structure propose :
S
S
S
S
S
S
S
S
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
SO42
O
S
O
S2O32
Cl
Cl
: S
O
6+2
7) de valen-
O
O
et
sont isolectroniques au niveau
des lectrons de valence : tous deux en possdent 32 rpartis
en 16 doublets. Pour chacun deux il est possible dcrire
plusieurs formules msomres :
O
O
O
O
S
O
O
O
2
5 a)
7) de valence,
2
SO4
O
2
Cl
De formulation AX3 dans le modle de la V.S.E.P.R. la molcule de SO3 est plane, les atomes doxygne sont au sommet
dun triangle quilatral dont latome de soufre occupe le
centre.
Un compos hypervalent est un compos dans lequel un (ou
plusieurs) atome(s) est engag dans plus de quatre liaisons
simples ou est entour de plus de quatre doublets.
Cest le cas de latome de soufre dans SO2 et SO3 qui sont des
composs hypervalents.
Cl
O=S=O
S
O
Pour dterminer les nombres doxydation partir des formules de Lewis il convient de considrer celle qui respecte
llectrongativit des lments considrs pour lattribution
des charges formelles.
Ici comme (O) (S) il convient de considrer pour lion
2
S2O3 , les formules o ce sont les atomes doxygne qui portent les charges ngatives et non les atomes de soufre.
2
S S
O
O
De trs nombreuses formules msomres peuvent tre proposes, celle reprsente est lune des plus probables.
Dans cet ion n.o.(S) = + III.
2
Les deux atomes de soufre centraux ont un nombre doxydation gal 0, les deux autres sont au degr + V.
2
O S
O
O
S
(e)
(e)
O
O
S
soit :
O
O S
(e) (e)
2 e = 2 SO4
O
S
2 O
les formules de Lewis et les structures spatiales des composs fluors du soufre :
F
S
SF2 : F S F
AX2E2 soit
F
F
S2F2 : F
148
AX6E0 soit
F
F
F
S
F
S
AX2E2
pour chaque
F
atome de soufre
+q
p = q .d
Dans le Systme International dunits p est en coulomb
mtre C.m. Plus couramment on utilise le debye D :
1 D = 3,33 . 10 30 C.m.
b) Une molcule diatomique A B est polaire si A et B sont
diffrents et prsentent une diffrence dlectrongativit :
(A) (B).
Une molcule AXn (avec n 2) est polaire si :
H I ce qui est en accord avec la dcroissance de llectrongativit des halognes du fluor F liode I.
b) Le pourcentage ionique des halognures dhydrogne HX est
gal au quotient du moment dipolaire exprimental par le
moment dipolaire dans le cadre dune liaison purement ionique :
p
I(H X) =
.
e.d
F F
SF6 : F S F
ep
19
12
1,6 . 10 . 10 d
d
O
O
2 S
p = p i (A X) 0 .
O
2 S
S4O6 + 2e = 2 S2O3
que lon peut retrouver partir des formules de Lewis :
O
14 Drivs halogns
F
F
HX
HF
H Cl
H Br
HI
I (HX)
41 %
18 %
12 %
6%
Cl B
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
P
Cl
Cl
Cl B
(I)
Cl
Cl
Cl
Cl
(II) Cl
Cl
Cl
p (BCl3) = p (B Cli ) = 0
i
et
p (PCl5) = p (P Cli ) = 0
i
p1
p2
p1
p1
p2
(b)
p2
p3
p4
p1
p5
(d)
p5
p2
p4
p3
p
p3
(a)
p 1 + p 2 = p = (p 3 + p 4) = p .
Dans le cas d'une gomtrie bipyramidale triangulaire (n = 5),
le systme vectoriel se dcompose en la somme d'un systme
digonal axial et d'un systme trigonal quatorial tous deux
rsultante nulle (d).
Avec une gomtrie octadrique (n = 6), la molcule est centrosymtrique (e).
N+
1
+
(a)
(b)
a
= 1,85 D,
2
ce qui dtermine un moment dipolaire de liaison :
pHO = 1,51 D.
p (H2O) = 2 pHO . cos
pi = 0 .
p2
p 2 + p 3 = p = p 1.
15 Moment dipolaire et
architecture molculaire
1 L'hypothse de la constance des moments dipolaires des
D'o :
p6
p4
(c)
p3
p1
(e)
pO-H H
p
O
pO-H
H
p 'i = p i cos q
, sur un plan normal larte du didre,
i=
p(H2O2) = 2 p
= 2 pHO . cos q
. cos
cos
, sur
j
2
p(H2O2) = 2,02 D .
p
p'2
p2
(b)
Cl
(b)
(a)
150
H Cl
Cl
C=C
ap
(b)
CH3
NO2
C=C
(c)
pr 2
pr 3
(c)
Cl Cl
ap
H Cl
CH3
pr 1
NO2
120
Cl
Cl
le groupe nitro joue le rle dun ple ngatif dans le nitrobenzne. D'aprs l'nonc, le groupe mthyle constitue, dans
le tolune, le ple positif du diple.
Cl
60
Cl
Cl
(a)
d) Il est clair, d'aprs les donnes exprimentales, que la dfinition d'un moment dipolaire absolu pour la liaison
C Cl est impossible. Les carts entre espces gomtrie
vectorielle comparable sont beaucoup trop importants (2,70
contre 1,91 pour b = 60, 1,56 contre 1,30 pour b = 120),
mme en considrant la contribution des liaisons C H au
moment dipolaire.
p'1
p1
H
H
CH3O
NO2 CH3O
pr 1
pr 4
NO2
pr 5
OCH3
OCH3
(a)
(b)
151
Structure
et organisation de
la matire condense
RAPPELS DE COURS
DFINITIONS CRISTALLOGRAPHIQUES
bu
g
au
Motif : entit chimique la plus petite possible qui puisse tre reproduite au sein de la maille
cristalline et du cristal. Cette unit peut tre un atome, une combinaison datomes, un groupe
dions, une molcule, un groupe de molcules.
Maille : paralllpipde dont les sommets sont occups par des nuds du rseau se dduisant
Systme cristallin : combinaison dlments de symtrie caractrise par un polydre gomtrique (cube, prisme, ), dfinissant une maille cristalline.
Cristal parfait : modle correspondant une structure chimique infinie, ordonne et sans
dfauts, tant macroscopiques que microscopiques.
symbole
paramtres de maille
mode
cubique
a=b=c
a=b=g= p
2
P, I, F
hexagonal
a=bc
a = b = p ; g = 2p
2
3
RSEAUX DE BRAVAIS
mode
simple
centr
bases centres
faces centres
symbole
position
des nuds
sommets
sommets
et centre
de la maille
sommets
et centres de deux
faces parallles
sommets
et centres
des faces
nombre
de nuds
bt ) . cr
pour un prisme droit base carr ou rectangulaire V = a . b . c ;
pour un prisme droit base paralllogramme (ou losange) V = a . b . c. sin g.
Masse volumique :
r=
M.Z
A.V
153
1) :
4 p . R3
i
3
C=
.
( ar
bt ) . cr
Coordinence : nombre x de premiers voisins dun atome Ai donn, note [x].
i=1
Site cristallographique : portion despace non occupe dun rseau cristallin, constitu de
sphres de rayon R.
Site interstitiel : centre dun polydre de coordination, rgulier ou non, ayant pour sommets les
centres des premiers voisins du rseau cristallin servant de site cristallographique.
Il en existe deux types, possdant la mme coordinence [12] et la mme compacit C = 0,74.
Ce sont :
lassemblage de type hexagonal compact H squences dempilements AB et dont les
c
8
1,633.
paramtres de la maille lmentaire sont lis par la relation h =
3
ah
lassemblage de type cubique faces centres F, squences dempilements ABC
nature
du rseau
maille
(I)
(II)
(III)
motifs Z
sites O
sites T
coordinence
E/E
c.f.c.
[12]
0,74
h.c.
[12]
0,74
c.c.
[8]
0,68
(I)
154
nombre de
(II)
compacit
C
(III)
Dans un rseau triplement priodique de sphres rigides S de rayon R tangentes entre elles, il
existe toujours mme dans le cas dune compacit maximale de 0,74 des sites dinsertion cristallographiques dans lesquels peuvent venir se placer dautres sphres plus petites X de rayon r pour
donner un motif de formulation SxXy ou encore SXn.
La
coordinence de X
cubique C
[8]
rC / R
13 1
octadrique O
[6]
rO / R
12 1
ttradrique T
[4]
conditions dinsertion
rT / R
1 32 1
155
N O N C S
1
Motif, maille
M2
2
M4
M3
ua
M3
ua
M4
M1
M5
b) Analyser la priodicit 1D selon une range horizontale, puis une range verticale.
c) Dterminer les entiers x et y de la formule x y
associe cette figure.
2 Soit une maille 2D de surface S et de multiplicit m.
ub
ub
Conseils
1) c) Utiliser les deux priodicits, verticale et horizontale.
2) Une maille 2D est une portion de lespace telle que par
application de translations de la forme tt = m ar + n tb,
avec m et n appartenant lensemble des entiers
relatifs, toute la figure priodique soit dcrite.
156
1 a) Prciser les lments du motif et donner une formule x y z cette figure priodique.
b)* En analysant le plus proche environnement des deux
lments du motif, montrer quils ne sont pas quivalents du point de vue structural.
2 Expliquer pourquoi toutes les mailles Mi reprsentes
sont des mailles simples.
3 a) Donner les positions des lments , 1, et 2
du motif de la maille M1.
b) Indiquer les positions des lments du motif qui sidentifient avec celles des nuds du rseau pour une description de la figure partir de la maille M1 et de translations
du rseau de la forme tt = mar + ntb.
4* a) Prciser la spcificit de la maille M3 au regard
des autres mailles.
b) Il est not x et y les coordonnes relatives de llment
1 le plus proche de lorigine de la maille. Indiquer les
coordonnes relatives des autres lments du motif,
, 2 et .
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
1) Faire au pralable lexercice 1.
Soit un point M tel que :
O
U M = Xei + Yej + Ztk = x ta + yrb + zc,
r
les grandeurs (x, y, z) telles que :
x = X/a, y = Y/b, z = Z/c sont les coordonnes rduites
du point M ; a,
t br et cr sont construits sur les artes de la
maille et ie , je et kt sont les vecteurs unitaires associs.
Cristal liquide
Conseils
2) Tout ordre priodique parfait pour des molcules
est double.
3) Distinguer ordre dans le plan et ordre dans lespace.
De la maille la formule
chimique
Le dcompte des atomes contenus dans une maille constitue un moyen sr pour dterminer la formule chimique
dun compos cristallin.
1 Prciser la contribution au contenu dune maille pour
un atome situ :
a) sur un sommet ;
b) sur une arte ;
c) sur une face ;
d) lintrieur.
2 Les structures de deux matriaux importants pour
lindustrie sont dcrites aux schmas a) pour le rutile, pigment blanc de peinture, b) pour le niobiate de potassium,
doubleur de frquence.
Identifier les formules chimiques de ces matriaux.
Ti
(a) O
(b)
O
Nb
Nonoxybenzoyltoluidine (I)
Cholesterylbenzoate (II)
(c)
Nb
A
B
(A1)
(A2)
uc
cu
A
B
(d)
(e)
3 Dmontrer que le schma (c) est une autre reprsentation du niobiate de potassium.
4 Justifier que les deux schmas (d) et (e) illustrent le
mme modle structural Ax By.
Smectique(A3)
Smectique (A3)
Smectique(A4)
Cholestrique (A4)
Smectique(A5)
Nmatique (A5)
Conseil
Revoir dans les Rappels de cours comment comptabiliser les atomes contenus dans une maille.
157
1 tablir la formule des trois sulfures reprsents cidessous et le nombre de motifs de chaque maille.
Zn
S
(I)
Cu Fe
Cu Fe Sn S
(II)
(III)
Conseils
1) Utiliser les rsultats de lexercice 4, questions 1)
et 2) ou revoir les Rappels de cours.
2) b) On considre lindice [x] de Ai / Bj .
3) Ne pas oublier que six mailles aux contenus identiques sont contigus celle reprsente.
Structures cubiques
Al
Ba
Po
a (pm)
405
502
336
r (kg . m3)
2 700
3 590
9 320
158
Sites cristallographiques
dans les structures cubiques
Conseils
1) 2) et 3) Revoir dans les Rappels de cours la notion
de sites des empilements compacts.
4) partir des coordonnes fournies, rechercher les
polydres ou pseudo-polydres de coordination. Dans
un rseau cubique de paramtre a, la distance di j entre
deux atomes Mi (xi , yi , zi ) et Mj (xj , yj , zj ) est de la
forme : di j = a [(xj xi )2 + (yj yi )2 + (zj zi )2]1/2.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Sn
(I)
Mg
Na Tl
(II)
4 temprature ambiante, lor et le cuivre sont susceptibles de donner deux alliages ordonns reprsents cidessous.
Au
Au
Cu
Conseils
Cu
10 Aluminium
(I)
(II)
Sites cristallographiques
et formule chimique
a) Reprsenter en perspective dans un cube la maille simple pouvant dcrire la structure de laluminium.
b) Prciser les paramtres cristallins de cette maille non
conventionnelle.
Conseils
4) Revoir lexercice 7.
5) Se reporter si ncessaire lexercice 31 du chapitre 8 de louvrage H Prpa Chimie, 1re anne, MPSIPTSI. Utiliser le fait que cette maille ne possde des
motifs quen ses sommets.
11 Structures hexagonales
compactes
Le magnsium, de paramtres de maille a = 320,9 pm et
c = 521,0 pm, constitue, dans le modle des sphres dures,
larchtype de la structure hexagonale compacte idale.
1 La symtrie hexagonale impose certaines valeurs aux
six paramtres de maille.
a) Rappeler les contraintes qui leur sont imposes.
b) Reprsenter la maille hexagonale compacte idale et
prciser les coordonnes des atomes.
c) tablir les relations liant les paramtres a et c de la
maille lmentaire au rayon R de latome. En dduire la
c
valeur du rapport .
a
d) Dterminer les expressions V = h(a, c), puis V= f (a) et
V = g(R) du volume dune maille hexagonale compacte.
2 Le rseau hexagonal compact consiste en un empilement de plans compacts.
a) Comparer sa squence dempilement celle du rseau
cubique faces centres.
b) Dterminer les distances d1 et d2 entre atomes dun
mme plan et de plans successifs.
c) Commenter, partir des distances d1 et d2, la notion de
sphres dures pour le magnsium.
d) En dduire la coordinence de cette structure.
3 Le cadmium, de rayon mtallique R = 149 pm et de
masse volumique r = 8 650 kg . m 3, cristallise dans le
systme hexagonal compact avec pour volume de maille
V = 4,32 . 10 29 m3.
a) Calculer le nombre de motifs que contient la maille du
cadmium.
b) Dterminer les paramtres thoriques a* et c* de la
maille. Dduire de la comparaison des volumes le caractre idal ou non de la structure du cadmium.
c) Dterminer le paramtre c rel de la maille du cadmium, sachant que a = a*.
160
Conseils
1) Revoir les Rappels de cours si ncessaire.
Utiliser le thorme de Pythagore.
3) b) Exploiter les relations obtenues au 1) d).
4) a) Comparer la valeur trouve celle obtenue au
1) c).
Conseils
2) a) b) c) Revoir les empilements fondamentaux de
sphres rigides. Faire au pralable lexercice 11.
2) e) tablir la relation entre volume molaire, masse
atomique molaire et masse volumique.
4) b) Faire au pralable lexercice 7.
13 Magnsium
Conseil
2) Revoir si ncessaire les Rappels de cours.
Faire au pralable lexercice 11.
14 La peste de ltain
Daprs cole polytechnique, filire TSI, 1999.
aC
aR
R
c) Donner une vue projete du contenu de la maille perpendiculairement une des faces du cube en prcisant la
cote des atomes.
2 Sachant que le paramtre de maille est a = 649 pm,
dterminer la masse volumique r(a-Sn) de la varit
alpha de ltain.
3 b-Sn admet une structure quadratique centre avec une
maille en forme de paralllpipde dont tous les angles sont
droits et dont deux cts sont gaux : a = b = 0,32 nm et
lautre plus grand : c = 0,55 nm.
a) Faire le schma de cette structure.
b) Indiquer le nombre datomes dtain par maille.
c) Calculer la masse volumique r(b-Sn) de cette varit.
4 Par trs grands froids des objets en tain peuvent se
dsagrger. Expliquer lorigine de ce phnomne dnomm peste de ltain.
Conseils
1) b) Utiliser les rsultats de lexercice 7.
3) Calculer le rapport entre les masses volumiques
des deux varits de ltain.
Conseils
Revoir dans les Rappels de cours la dfinition des
mailles primitive ou simple, conventionnelle.
6) a) Utiliser le thorme de Pythagore gnralis
relatif un triangle quelconque de cts a, b et c
(a 2 = b 2 + c 2 2b . c. cos ).
6) c) Le volume dun rhombodre est donn par la
3
relation : VR = a R (1 3 cos2 a R + 2 cos3 a R )1/2.
16 Polymorphisme du carbonate
de calcium
Le carbonate de calcium peut exister sous trois varits
allotropiques : la calcite, laragonite et la vatrite.
15 Niobium
Daprs Concours e3a, session 2003.
1 Situer llment calcium dans la classification priodique et en dduire la nature de lion calcium.
2 Selon une hypothse ionique donner les lments du
motif relatif au carbonate de calcium.
3 La calcite peut se dcrire par une maille hexagonale
de paramtres a = 499 pm et c = 1 706 pm. La masse volumique de la calcite r(calcite) est de 2 711 kg . m 3, dterminer le nombre Z(calcite) de motifs par maille.
4 Laragonite cristallise dans le systme orthorhombique
avec pour paramtres a = 496 pm, b = 797 pm et c = 574 pm.
Sachant que sa maille contient quatre motifs, dterminer la
masse volumique de laragonite r(aragonite).
5 La vatrite cristallise comme la calcite dans le systme hexagonal avec pour paramtres a = 715 pm et
c = 1 692 pm.
a) Par comparaison des volumes de maille V(calcite) et
V(vatrite), en dduire la valeur Z(vatrite) du nombre de
motifs.
b) Calculer la masse volumique de la vatrite r(vatrite).
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
3) Revoir la dfinition dune maille hexagonale.
4) Les paramtres angulaires du systme cristallin
orthorhombique sont tels que a = b = g = 90.
5) Supposer des compacits voisines pour les diverses varits.
6) Considrer lvolution attendue de la masse volumique avec la pression.
17 Structure du compos
intermtallique LixAly
Le compos Lix Aly associe les lments lithium et aluminium dans une structure cubique de paramtre a = 638 pm
reprsente ci-dessous.
18 De la formule chimique
la structure, TIAIF4
La connaissance de la structure chimique est fondamentale
pour prciser la nature des associations entre les espces
atomiques dans tout compos.
1 a) Situer les lments aluminium et fluor dans la classification priodique et prciser leurs degrs doxydation.
b) En dduire celui du thallium.
2 a) Dans lhypothse dune structure forme uniquement dions simples, noncer le contenu de la maille.
b) Expliquer pourquoi si llment fluor sassocie avec
lun des deux lments aluminium ou thallium pour former un ion complexe, cela ne peut tre au regard des
degrs doxydation quavec llment aluminium.
c) Indiquer alors daprs la formule les deux ions prvisibles la base de la structure de TlAlF4
3 La reprsentation de la maille cristalline avec son
contenu est propose ci-dessous sur la figure (I).
Tl
Li
Al
Conseil
1) Revoir si ncessaire les Rappels de cours.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Al
(I)
(II)
Conseils
1) a) Utiliser la classification priodique donne en
annexe.
3) a) Revoir lexercice 4.
3) c) Revoir la nomenclature des ions complexes
(Annexe 5, page 248).
3) d) Les plans forms de Tl sont omis par souci de
clart.
163
19 Structure de NaxKy[Co(NO2)6]z
Le compos NaxKy[Co(NO2)6]z, reprsent ci-dessous,
fait intervenir deux ions simples drivs du sodium et du
potassium au ct dun ion complexe base de cobalt.
Ka
Nab
[Co(NO2)6]c
a, b et c reprsentant
les charges des ions
1 Situer les lments sodium et potassium dans la classification priodique et en dduire les ions correspondant.
2 Analyser le contenu de la maille en charges positives.
3 Indiquer le nombre dions complexes par maille et
prciser les valeurs de a, b et c.
4 Dterminer la charge de lion complexe et en dduire
le degr doxydation du cobalt dans ce compos.
Conseils
1) Appliquer le principe de neutralit de la maille.
Utiliser la classification priodique donne en annexe.
3 La varit cristalline y-Ce de haute pression cristallise dans le systme cubique avec un paramtre de maille
a(y) = 485 pm.
a) Calculer le nombre de motifs Z(y) et en dduire le mode
de rseau de Bravais.
b) Dcrire la structure de y-Ce et calculer la valeur du
rayon mtallique R(y).
4 La varit b-Ce se caractrise par un seul paramtre
cristallin a = 516 pm.
a) Prciser le mode de rseau de Bravais de ce polymorphe.
b) Dterminer la valeur du rayon mtallique R(b).
c) Comparer les valeurs de R(b) et R(b c) et montrer la
ncessit dans certains cas dapporter toute prcision sur
la dfinition du rayon mtallique.
5** La varit a-Ce est dfinie par deux paramtres de
maille a = 367 pm et c = 1 180 pm.
a) Prciser le systme cristallin sachant que cette varit
est aussi de haute compacit.
c
et comparer sa valeur avec elle
a
observe pour une structure idale.
b) Calculer le rapport
20 Le crium
Selon la temprature et la pression, le crium, existe sous
quatre varits allotropiques dont la masse volumique est
donne (en kg . m 3 ) dans le tableau ci-dessous.
varit
bc
8 240
6 749
6 773
6 700
Conseil
2) Revoir les empilements compacts et les exercices
6 et 11.
21 Amricium
Pour connatre les proprits physico-chimiques des
mtaux tel que lamricium prs du centre de la terre, des
tudes cristallographiques sont effectues sous de hautes
pressions obtenues dans une cellule enclume de diamant.
1 Lamricium I cristallise temprature ambiante et
sous pression atmosphrique avec pour paramtres de
maille a(Am I) = 347 pm et c(Am I) = 1 124 pm.
a) Calculer et commenter la valeur du rapport de c .
a
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
a=b=g= .
2
Calculer la masse volumique de cette varit r(Am IV),
sachant que Z(Am IV) = 4.
5 Commenter lvolution de la masse volumique avec
la pression.
Conseils
1) b) Dterminer partir de la figure des Rappels de
cours relative une maille h.c. la contribution atomique au contenu de la maille de la portion de plan
compact en propre la maille.
1) c) Revoir lexercice 11 si ncessaire.
3) a) Revoir le cours dans H Prpa Chimie, 1re
anne, MPSI-PTSI, le document 6, page 224.
c
a
(I)
a
(II)
Conseils
2) d) Utiliser la relation d1,2 = 0,237 . a.
3) Pour une maille quadratique (ou ttragonale)
a = b c et a = b = g = 90.
5) a) Par une double application du thorme de
Pythagore, il peut tre dmontr que dans le systme
quadratique la distance entre deux points M1(x1, y1, z1)
et M2(x2, y2, z2) est telle que :
d 2 = a 2[(x2 x1)2 + (y2 y1) 2] + c 2(z2 z1)2.
Bien remarquer que les coordonnes relatives fournies sont selon une maille primitive.
Conseils
2) Revoir si ncessaire les exercices 6 et 7. Tous les
sites ne sont pas ncessairement occups.
4) b) Revoir la nomenclature des ions complexes
dans lannexe 5, page 248.
5) Noter quun motif a ncessairement pour formule
Fe4 [Fe(CN)6]3, x H2O.
(I)
FeII FeIII
(II)
K+
(III)
Conseil
Traiter en premier lieu lexercice sur le Bleu de Prusse
insoluble . Revoir le cours sur loxydorduction.
167
C O R R I G S
1 Motif, maille
1 a) Le motif de cette figure se compose de deux
lments : llment carr ( ) et llment cercle ( ).
b) Lobservation selon les lignes montre quun seul type
dlment intervient. En consquence la priodicit sur les
ranges horizontales correspond la distance sparant deux
lments identiques conscutifs. Il est apparent que selon les
verticales la rptition dun carr nintervient quaprs
lobservation de deux cercles.
c) Les constatations prcdentes impliquent que le nombre de
est deux fois celui de . La formule de cette figure
priodique sen dduit : 2, soit x = 1 et y = 2.
1 son
4
c) Z(M1) = 1 car : 4
1
= 1,
4
: 4
1 = 2,
2
4*
b) 1 : (x, y) ; : x, y +
1
1
+ 2
4
2
soit Z(M2 ) = 2.
3
: x, y + .
=2;
: 4
1
+ 2
2
1 =4;
soit un carr et deux cercles ce qui correspond une unit formulaire 2. Cette maille est donc primitive.
: 4
1
1
; 2 : x, y +
;
4
2
c) T(1) =
1
bt mais le rseau des
2
(1, 2 ) est un nouveau sous-rseau qui ne peut se dcrire
partir de celui des par translation.
Si les sont regroups : T() =
3 Cristal liquide
1
+ (2 1) = 4.
2
Avec Z = 2, le rutile est donc loxyde TiO2.
pour O : n = 4
pour Nb : n = 8
1
= 3.
4
Le niobate de potassium se formule KNbO3 (Z = 1).
cylindres.
4 De la maille la formule
chimique
1 Le dcompte total des atomes contenus dans une maille,
passe par lanalyse du nombre n de mailles adjacentes auxquelles appartient un atome donn. Celui-ci apporte alors la
valeur x = 1/n la maille considre.
position
sommet
arte
face
interne
valeur
1/8
1/4
1/2
La maille du rutile dcrite au schma (a) possde une formule cristallographique de type TimOn avec :
pour Ti : m = 8
1
+ (1
8
1) = 2 ;
pour O : p = 12
3 Pour Nb : n = (1
1) = 1 ;
O:p= 6
1
=3;
2
1
= 1.
8
Soit KNbO3, comme pour 2). Il convient de vrifier que tous
les environnements relatifs sont identiques (ex : octadre form
de six atomes doxygne autour de latome de niobium).
K:m= 8
1) = 4
1
1
1
et n = 8
+ 12
+ 6
+ (1 1) = 8,
8
4
2
comprend quatre motifs AB2 par maille.
Il en va de mme pour la structure Am Bn du schma (e) avec
1
1
+ 6
= 4 et n = (8 1) = 8.
8
2
Il sagit donc de deux reprsentations dune mme structure AB2 qui ne diffrent que par le choix de lorigine de la
maille.
Cette structure est par exemple celle de la fluorine CaF2.
m = 8
1
+ 6
8
1) = 4.
1
=4;
2
1
+ 4
8
1
+ (1
2
1
+ 6
4
1) = 8.
1
=4;
2
1) = 4 ;
(III) Fe : 8
Cu : 8
1
+ (1
8
1
2
=4;
1) = 2 ; Sn : 4
S : (8
1
+ 2
4
(a)
1
=2;
2
1) = 8.
(c)
atomes de fer et deux atomes de cuivre en une gomtrie ttragonale SCu2Fe2 . Chaque atome de cuivre est entour de
quatre atomes de soufre toujours dans la mme gomtrie
CuS4 et il en est de mme pour chaque atome de fer au sein
de lentit FeS4 .
b) Pour (III) chaque atome de soufre est entour de deux atomes de cuivre, dun atome de fer et dtain en une gomtrie
ttragonale (ou ttradrique) SCu2FeSn . Chaque atome
de fer, de cuivre et dtain, soit X, est entour de quatre atomes de soufre en une entit de structure ttradrique XS4 .
c) La stchiomtrie observe dans lunit formulaire se
retrouve tout naturellement dans le contenu de la sphre de
coordination des atomes.
Remarque : Le passage de la structure (I) la structure (III)
via (II) se dnomme une filiation structurale .
A.V.r
dtermine un
6 Structures cubiques
1 Lapplication de la relation Z =
(1)
4p 3
.R
3
C=
.
(4)
V
Comme dans un systme cubique V = a3, il suffit dutiliser les
relations (1) (3) qui donnent a = f (R) pour chacun des
modes cubiques F, I et P. Les rsultats montrent que C est
indpendant de a (et de R).
Z.
mode
a = f (R)
2R12
4R
13
2R
0,740
0,680
0,524
a
, la relation a12 = 4R conduit ici :
2
r
r
12 1 ou
0,414 .
R
R
Les sites ttradriques sont au nombre de 8 (aux quarts et aux
trois-quarts des grandes diagonales du cube). Avec une tangence particule-sphre selon cette diagonale r + R < a
il vient, daprs a12 = 4R :
r
R
7 Sites cristallographiques
dans les structures cubiques
1 Une famille de sites interstitiels se dfinit :
1 32 1
ou
r
R
13
,
4
0,225 .
13
;
2
r
R
13 1 ou
r
R
0,732 .
(a)
sites ttradriques T
C
1
+ 12
2
1
et douze
4
1
par maille.
2
(b)
a
et quatre
2
12
(coordinence [2 + 4]), de sorte que la tangence
2
a
, la rela2
0,155 .
15
; la
4
5
r
r
0,291 .
1 ou
R
3
R
Remarquons que dans le mode F :
r(O) r(T),
alors que dans le mode I :
r(O ) r( T ).
171
a12
= 288,5 . 10 12 m
2
Z.M
dterminent par application de la relation A =
avec
V.r
r(Au) = 19,3 . 10 3 kg . m 3 et d =
2d
12
systme c.f.c. compact :
Z = 4 et V = a3 =
A=
212
4 197,0 . 10 3
= 6,02 . 10 23 mol 1 .
(288,5 . 10 12)3 19,3 . 10 3
4 63,5 . 10 3
Z . M(Cu)
=
3
6,02 . 10 23 . (362 . 10 12)3
A . a (Cu)
= 8,89 . 10 3 kg . m 3.
4 a) Pour (I), Au : 8
1
+ 2
8
1 1
, , 0 , Cu au milieu des
2 2
1 1
1
1
,
et
, 0,
. Dans
2 2
2
2
(II), lor lorigine de la maille est en (0, 0, 0) et les trois atomes
Mg : (8
1
1
+ 6
=4;
8
2
1) = 8 ; soit Mg2 Sn.
1
+ 6
8
1) + 12
1
+ (4
2
1
+ (1
4
1) = 8 ;
1) = 8 ; soit Na Tl.
10 Aluminium
1
= 3.
2
Soit AuCu3 avec un motif par maille.
1 1
1
1
,
,
, 0,
2 2
2
2
Tl : (4
Cu : 6
1 1
et
, ,0 .
2 2
9 Sites cristallographiques
et formule chimique
Pour (II), Na : 8
1
=1;
8
1
=2;
2
1
= 2.
2
Soit AuCu avec deux motifs par maille.
a12
.
2
2 Pour (I), Sn : 8
Cu : 4
Pour (II), Au : 8
A.V.r
4
3
. Ri
.
Vmaille
Pour une structure c.f.c. compacte constitue datomes iden4
4 . . R3
3
tiques :
C=
=
= 0,74
3112
a3
en tenant compte de la relation de contact a12 = 4R.
i=1
a
dent avec les centres des huit petits cubes darte
que
2
contient la maille cubique. Ils sont donc en nombre NT = 8.
Les sites octadriques O ont leurs centres qui concident avec
les milieux des artes et le centre de la maille cubique. Ils
sont donc en nombre moiti, soit N0 = 4.
a impliquent
b) Les relations a12 = 4R et R + r( )
2
r( ) (12 1)R, soit r( ) 0,414R.
a13
De mme la double condition a12 = 4R et R + r( )
4
3
dtermine r( ) =
1 R, soit r( ) 0,225R.
2
Dans le cas de laluminium avec R = 143 pm :
r( ) = 32 pm et r( ) 59 pm.
2 1 1
, ,
pour B.
3 3 2
9AB
2
2 AA
3
2
12
(2R)2 2 (2R) 13 = 4R .
13
3
2
Les paramtres cristallins c et a sont donc lis par :
c=2
c
=
a
1 38 = 1,633.
(c)
2
13
= a2 c .
3
2
Le rapport de (c), puis de (a) dans (d) donne :
R
be ) . ce = a2 c sin
(d)
V = a3 12 = 8 R3 12.
aR
(b)
aC
(e)
2 a) Lempilement des plans compacts seffectue perpendiculairement laxe ce dun rseau hexagonal H selon la
squence de type ABAB, la grande diagonale du cube
dun rseau cubique F selon la squence de type
ABCABC .
b) Les atomes A et C appartiennent au mme plan de grande
densit, perpendiculaire laxe c.
e Do :
d1 = a = 2R.
Les atomes A et B appartiennent des plans diffrents.
Puisque AB = 9AG2 + GB2, la distance d2 vaut :
d2 =
9 32 a 132
+ h2 =
5 a3 + c4 .
2
(f)
c
d2
A
Dh
A
a
Gd
1
13
= 1,552 . 10 29 m3 ;
2
c
=
a
1 83 = 1,633.
soit :
C(Tia ) =
= 0,74.
3112
Z.M
permet de calculer la masse voluA.V
mique r(Tia ) de Tia ;
d) La relation r =
soit :
r(Tia ) =
6,02 . 10 23
r (Tia ) =
4,43..103
47,9 . 103
(294 . 10 12)3
12
kg . m 3.
M
applique au
r
titane de masse molaire M(Ti) = 47,9 g . mol 1 et au dioxyde
de titane TiO2 avec M(TiO2) = 79,9 g . mol 1 dtermine :
e) La dfinition du volume molaire Vm =
Vm (Ti) =
47,9 . 10 3
= 10,8 . 10 6 m3 et
4,43 . 10 3
79,9.103
= 18,8 . 10 6 m3.
4 260
Le volume molaire de loxyde est suprieur celui du mtal :
le titane est passiv par son oxyde.
Vm (TiO2) =
3 a) Dans lhypothse dun empilement cubique centr compact, le contact entre atomes seffectue le long de la grande
diagonale du cube et par consquent a(Tib ) . 13 = 4R (Tib ),
a(Tib ) . 13 330 13
=
= 143 pm. La compa4
4
cit C(Tib ) est de la forme :
soit R(Tib ) =
4
4
2 . . R3(Tib)
2.
R3
3
3
C(Tib ) =
=
,
a3(Tib )
4R 3
13
C(Tib ) =
13
= 0,68.
8
C = 0,677.
Lexpression r =
mique de lalliage :
Z.M
permet de calculer la masse voluA.V
r(alliage) =
Ti
Al
Ni
4M(TiAlNi2)
6,02 . 10 23 . a(TiAlNi2)3
4 192,3 . 10 3
6,02 . 10 23 (626 . 10 12)3
r (TiAlNi2) = 5,21..103 kg . m 3.
c) Pour une compacit proche de celle dun acier, le matriau
est plus lger dun tiers si lalliage est substitu lacier.
x12 = 4R et
rT
3
=
1 = 0,225.
R
2
Pour le site O, les conditions de double tangence impliquent :
x
= R + r O.
2
Llimination du paramtre x dtermine :
x12 = 4R et
rO
= 12 1 = 0,414.
R
La valeur R(Ti) = 147 pm conduit :
r T = 0,225 R(Ti) = 33 pm ;
r O = 0,414 R(Ti) = 61 pm.
13 Magnsium
1 Une reprsentation en vue de dessus de la maille hexagonale de la figure correspond une projection sur la base
hexagonale du prisme suivant la direction cristallographique
dfinie par c.
e
cu
bu
ua
couche compacte B ; les atomes de la 3e couche sont la verticale de ceux de la premire couche. La squence dempilement priodique est : ABABAB
14 La peste de ltain
1 a)
z
O
T
prismes et un atome aux centres des deux bases deux prismes. Il en rsulte :
n = 12
1
+ 2
6
1
+ (3
2
1 23 . Il en rsulte :
13
V = 3a
. 2a .
1 32 = 3a 13.
2
Remarque : a312 reprsente le volume de la maille conventionnelle relative une structure h.c. (voir exercice 11).
b) La compacit C correspond au rapport du volume occup
par les atomes au volume disponible.
4
6 . R3
24R3
3
C=
=
=
= 0,74.
3
9(2R)3 12 3112
3a 12
La valeur de la compacit ainsi calcule est tout naturellement la mme que celle dtermine par un raisonnement sur
la maille conventionnelle. Elle est gale la compacit
observe dans lempilement c.f.c. compact.
5 Les expressions :
Z.M
et V = 3a312 = 3(2R)312 = 2412R3
A.V
dterminent :
r=
24,3 . 10 3
= 1,74 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 24 12 (160 . 10 12)3
Le magnsium est un mtal particulirement lger, do son
utilisation dans des alliages en aronautique.
r=
176
1) = 6.
a
. Leurs coordonnes
2
1 1 1
3 1 1
1 3 1
, ,
;
, ,
;
, ,
;
4 4 4
4 4 4
4 4 4
relatives sont :
1 1 3
3 3 1
1 3 3
3 3 3
3 1 3
, ,
; , ,
; , ,
; , ,
; , , .
4 4 4
4 4 4
4 4 4
4 4 4
4 4 4
b) La dimension dun site ttradrique est, daprs le calcul
fait lexercice 7, rT = 0,225R pour une structure hte c.f.c.
compacte. Dans a-Sn lempilement des atomes nest pas
compact.
c)
0,1
0,1
1
4
1
2
1
2
y
3
4
1
2
0,1
3
4
1
4
1
2
0,1
0,1
1
+ 6
8
Lexpression r =
r (a
a -Sn) =
1
+ (4
8
1), soit Z = 8.
Z.M
donne :
A.V
8 118,7 . 10 3
= 5,77 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 (649 . 10 12)3
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
3 a)
c
a
a C12 2 =
1
+ (1
8
1) = 2.
Soit :
6,02 . 10 23
118,7 . 10 3
a C13
2
a C13
cos aR.
2
2
(320 . 10 12)2
(550 . 10 12)
r (b
b Sn) = 7,00 . 10 3 kg . m 3.
15 Niobium
1 Le mode de rseau de Bravais est le mode cubique I. Le
nombre de motifs par maille, ici latome de niobium, est
Z = 2.
2 La relation r = Z . M dtermine :
r=
a C13
2
c) Lapplication de la relation donnant le volume dun rhombodre VR en fonction de ses paramtres a R et a R prend,
dans le cas prsent, la forme :
Z.M
dterminent :
A.V
r(b-Sn) =
1
, soit a R = 109 28.
3
Cet angle est caractristique de la gomtrie ttragonale (ou
ttradrique).
Il en rsulte cos a R =
a C13
2
A.V
92,9 . 10 3
2
, soit r = 8,59 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 . (330 . 10 12)3
VR = a R (1 3 cos2 a R + 2 cos3 a R ) 2
a C13 3
1 2
1
+2
=
13
2
3
3
1
16 Polymorphisme
du carbonate de calcium
1 Llment calcium (Z = 20) fait partie des alcalino-
O
O
2
3
O
OC
2
3
3 Lapplication de la relation Z =
a C13
= 286 pm.
2
a 3
V
3a313
16 2
= C = C.
8
27
2
2
Dans la mesure o la maille rhombodrique est une maille
primitive et la maille cubique une maille conventionnelle de
multiplicit gale 2, la relation entre VR et VC est des plus
prvisibles.
VR =
3 1
A.V.r
permet
M
de dterminer le nombre de motifs par maille de volume
V = a2 . C .
13
, soit :
2
177
Z(calcite) =
Z(calcite) = 6.
6,02 . 10 23
4 100 . 10 3
(496 797 574) . 10 36
30
V(vatrite) = 749 . 10
m3
V(vatrite) = a2 . c .
Z.M
dtermine :
A.V
12 100 . 10 3
= 2,66 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 749 . 10 30
17 Structure du compos
intermtallique LixAly
1 a) Sur la figure se trouvent reprsents un grand
1
+ 6
8
1
+ (4
2
1) = 8.
1
+ (1
4
1) + (4
1) = 8.
a/2
a/2
Al
(I)
Li
(II)
3 La compacit C, de la forme C =
8
gale :
C=
4 . (R )3
i
3
, est ici
V
4 . R3(Li) + 4 . R3(Al)
3
3
= 0,830.
a3
8 33,9 . 10 3
= 1,73 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 (638 . 10 12)3
Le matriau est nettement plus lger que laluminium.
r (LiAl) =
18 De la formule chimique
la structure, TlAlF4
1 a) Laluminium (Z = 13) est situ dans la 13e colonne de
la classification priodique et avec une configuration lectronique de la forme [Ne] 3s2 3p1, il prsente associ un lment lectrongatif le degr doxydation + III.
Le fluor (Z = 9) est le premier des lments de la famille
des halognes constituant la 17e colonne de la classification
priodique. Sa configuration lectronique 1s2 2s 2 2p 5 montre
que cet lment est susceptible dans une association avec un
lment lectropositif de fixer un lectron pour acqurir sous
la forme F( I) la configuration lectronique du non.
b) La neutralit de lunit formulaire TlAlF4 dtermine la
valeur x du degr doxydation du thallium.
x + 3 4 = 0, soit x = + 1 et Tl (+ I).
Remarque : Tl (Z = 81) est situ dans la mme colonne que
laluminium ; sa couche lectronique de valence est 6s2 6p1
et le degr + I sexplique par la perte de llectron 6p.
situent dans la premire colonne de la classification priodique. Ils font partie de la famille des alcalins caractrise par une configuration lectronique de la couche de valence de la forme ns1 (Na : n = 3 ; K : n = 4). Ce sont des lments lectropositifs susceptibles par association de donner
les ions Na+ et K+ de configurations lectroniques respectivement du gaz rare Ne (Z = 10) et Ar (Z = 18).
1
= 4.
2
La maille contient 1 Al (III) en son centre et 1 Tl (I) en propre , puisque le thallium est situ aux sommets de la maille
n(F( I) = (2
1) + 4
1
.
8
Le principe de neutralit de la maille est donc bien vrifi
avec la contribution des atomes de fluor en quatre charges
ngatives compenses par la contribution dun aluminium et
dun thallium, (3 + 1) = 4 charges positives.
et contribue donc pour 8
1
1
1
+ 6
12
+ (1
8
2
4
celle des ions Na+, n(Na+) = (4 1) = 4+.
La charge totale positive est donc :
n(K+) + n(Na+) = 12+.
n(K+) = 8
1) = 8+,
20 Le crium
1 a) Les empilements relatifs la structure des mtaux
2 a) Lapplication de la relation Z =
avec pour
M
donnes celles de la varit d-Ce permet de dterminer le
nombre de motifs Z(d), ici atomes de crium par maille lmentaire :
. V. r
. a3 . r
Z(dd ) = A
= A
= 2,0.
M
M
Le nombre de motifs de 2 implique un mode I de rseau de
Bravais de type cubique centr.
b) Ce modle structural comporte un atome chaque sommet
et au centre de la maille et implique que le contact entre atomes stablit le long de la grande diagonale du cube.
Do :
a(d ) 13 = 4R(d )
qui dtermine R(d ) = 178 pm.
c) La coordinence dun atome de crium au regard de ses plus
proches voisins (Ce/Ce)d est de huit. La compacit C, grandeur sans dimension, se dfinit comme le rapport du volume
occup par les atomes au volume disponible (en gnral celui
dune maille) :
4
Z(d) . R(d )3
3
C(d ) =
.
a(d )3
La condition de contact implique que la valeur de la compacit est indpendante du paramtre cristallin et du rayon de
latome, soit C(d ) = 0,680.
3 a) Lapplication de la relation Z =
A.r.V
, avec pour
M
donnes celles de la varit b c -Ce, permet de dterminer le
nombre de motifs Z(b c) par maille lmentaire :
Z(b
bc) =
A.r.V
3.r
A.a
= 4,0.
M
M
Le nombre de motifs de 4 implique un mode F de rseau de
Bravais de type cubique faces centres.
b) La varit b c cristallise avec un atome chaque sommet et
au centre de chacune des six faces de la maille cristalline
180
A . V. r
M
avec pour donnes celles de la varit b c -Ce permet de dterminer un nombre de motifs Z(b ) de quatre. Toute comme
b c -Ce, b-Ce cristallise dans le mode de rseau de Bravais F.
b) Le rayon mtallique R(b) se dtermine selon la relation :
a(b) 12 = 4R(b ).
Do R(b
b ) = 182 pm.
c) Les deux rayons mtalliques R(b c ) et R(b ) du crium,
bien que calculs en rfrence un mme modle structural
cubique faces centres, diffrent de 11 pm soit un cart de
plus de 6 %. En toute rigueur, la valeur dun rayon mtallique
est dpendante des grandeurs intensives temprature et pression qui fixent la nature de la varit cristalline.
21 Amricium
1 a) Amricium I : c = 3,24, trs suprieur au rapport c
a
gal
c
(Am I)
a
b) K = c
2 ; la maille hexagonale est double selon
(h.c.)
a
le paramtre cristallin c.
La valeur de 1,63 est associe la distance entre deux plans
compacts de mme type A (ou B) soit 2d, si d dsigne la distance sparant deux couches compactes voisines. Pour lamricium I, la valeur de k correspond 4 fois la distance entre
des plans compacts successifs ; les plans de base appartenant
chacun deux mailles adjacentes, la maille considre
contient en propre 4 (portions) des plans compacts. Dans
la mesure o la contribution en propre la maille est de un
atome par portion de plan Z(Am I) = 4.
c) Lapplication de la relation r =
r(Am I) =
243
13
10 36
2
r (Am I) = 13,8 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23
soit :
Z.M
implique :
A.V
347 2
1 124
2 a) La structure de Am II est dfinie par un seul paramtre, ce qui implique un rseau cubique.
On vrifie la relation a (Am II) . 12 = 4R(Am II).
Lamricium II cristallise dans le systme cubique faces
centres compact.
r(Am II) =
soit :
Z.M
implique :
A.V
4 243 . 10 3
,
6,02 . 10 23 4613 10 36
soit :
10 36 m3 ;
Z.M
8 243 . 10 3
=
,
6,02 . 10 23 17 885 . 10 32
A.V
312
10 36 m3
4 243 . 10 3
Z.M
=
,
6,02 . 10 23 6 527 10 32
A.V
r (Am IV) = 24,7..103 kg . m 3.
0,1 GPa
6,1 GPa
10 GPa
89 GPa
r(kg . m 3) 13,8 . 10 3
16,5 . 10 3
18,1 . 10 3
24,7 . 10 3
4 486,3 . 10 3
= 3,49 . 10 3 kg . m 3.
6,02 . 10 23 (974 . 10 12)3
c) Les ions K+ occupent la totalit des sites ttradriques dfinis par le sous-rseau c.f.c. danions complexes [PtCl6]2.
d) La distance d1,1 entre le platine et le potassium reprsente
le quart de la grande diagonale du cube, soit :
a(I) 13
= 422 pm.
4
La distance platine-chlore d1,2 est gal 0,237a,
soit :
d1,2 = 231 pm.
d1,1 =
3 a) La relation Z =
A . V. r
dtermine :
6,02 . 10 23
5**
A . V. r
dtermine :
Les principaux
types de
cristaux
RAPPELS DE COURS
DFINITIONS DES TYPES DE CRISTAUX
Cristaux mtalliques : les interactions entre atomes ne possdent pratiquement pas de directions privilgies dans lespace cristallin. La coordinence est trs leve, gale 12 dans les
mtaux cubiques faces centres compacts (cuivre) et hexagonaux compacts (magnsium), 8
dans les mtaux pseudo-compacts cubiques centrs (fer alpha). Les modles dempilements de
sphres rigides identiques dcrivent ces cristaux.
Cristaux ioniques : les interactions lectrostatiques entre ions assurent la cohsion du cristal
et correspondent des coordinences variant de 8 (chlorure de csium) 6 ( chlorure de sodium)
et 4 (sulfure de zinc).
Cristaux covalents : les atomes sont unis par des liaisons covalentes lorigine de la cohsion
cristalline qui prsente un caractre covalent tridimensionnel pour le carbone diamant. Dans le
cas du carbone graphite, la cohsion cristalline est de caractre covalent bidimensionnel et
rsulte de forces de van der Waals dans la troisime dimension.
Cristaux molculaires : des espces monoatomiques (cristaux des gaz nobles) ou polyatomiques isoles (I2 , N2 , CO2 , H2O) sont observables dans le solide. La cohsion cristalline
est assure par des interactions relativement faibles, de type interactions de van der Waals
auxquelles peuvent sajouter des liaisons hydrogne.
CRISTAUX MTALLIQUES
de trs rares exceptions, les mtaux cristallisent selon trois modles structuraux :
les deux structures compactes dempilement de sphres atomiques rigides, le cubique faces
centres (c.f.c.) compact et lhexagonal compact (h.c.) ;
la structure pseudo-compacte cubique centre (c.c.).
Des atomes trangers peuvent, selon leur taille, pntrer dans le rseau dune structure mtallique et donner un alliage mtallique. Ils forment une solution solide dinsertion (S.S.I.) par occupation des sites interstitiels ou de substitution (S.S.S.) par remplacement des atomes.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
183
4 motifs Zn2+, S2 ;
coordinence [4] : ttradre ;
tangence anion-cation
suivant les diagonales.
4 motifs Na+, Cl ;
coordinence [6] : octadre ;
tangence anion-cation
suivant les artes.
1 motif Cs+, Cl ;
coordinence [8] : cube ;
tangence anion-cation
suivant les diagonales.
CRISTAUX COVALENTS
Macromolcule tridimensionnelle (3D) :
carbone diamant
Empilement de macromolcules
bidimensionnelles (2D) : carbone graphite
z
A
c
x
a
Maille cubique :
a = b = c , a = b = g = 90 ;
1
1
+ 6
+ (4 1) = 8 .
Z= 8
8
2
Gomtrie ttragonale du carbone :
angle (CCC) = 10928 ;
13
2R = a .
= 154 pm.
4
Cohsion covalente 3D.
184
2R
A
y
d1 + d 2
a . 13
Le paramtre de la maille cubique a est tel que : d1 + d2 =
4
La cohsion cristalline de la glace est assure par un rseau de liaisons hydrogne auxquelles viennent se rajouter des interactions de van der Waals observes dans tout cristal molculaire et qui rsultent dinteractions entre diples.
LIAISON HYDROGNE
Une liaison hydrogne (H . B) rsulte dune interaction de caractre essentiellement lectrostatique entre un atome dhydrogne li par liaison covalente (H A) un atome lectrongatif A
(A = F, O, N..) et un autre atome lectrongatif (B = F, O, N, halogne). Les trois atomes A , H et
B sont gnralement aligns selon le systme de liaisons :
AH . B
Dans le cas de la glace, les atomes A et B sont deux atomes doxygne.
185
N O N C S
1
Conseil
Revoir les notions fondamentales sur les empilements compact et pseudo-compact de sphres rigides.
186
Conseil
3) Revoir dans le chapitre 7, exercice 2, la dfinition
des coordonnes rduites.
Le nickel impur a une structure hexagonale. Une fois purifi, il possde une structure cubique faces centres.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
1) 2) Revoir la structure c.f.c. compacte et ses caractristiques au chapitre 7 dans les Rappels de cours.
2) Revoir la dfinition dun alliage mtallique dans
les Rappels de cours.
Conseil
1) 2) Revoir les structures des composs ioniques
CsCl, NaCl et ZnS dans les Rappels de cours.
La structure des cristaux ioniques binaires AB peut se prvoir pour un grand nombre de composs en fonction de
considrations purement gomtriques lies aux rayons
ioniques des espces dont les valeurs sont donnes
ci-dessous en pm.
Be2+ : 34 ; Mg2+ : 66 ; Li+ : 68 ; Mn2+ : 80 ; Cu+ : 95 ;
Na+ : 97 ; Ca2+: 99 ; Hg2+: 105 ; Sr2+ : 112 ; Ag+ : 113 ;
K+ : 133 ; Ba2+: 134 ; F : 136 ; O2- : 140 ; Rb+ : 148 ;
Cs+ : 167 ; Cl : 181 ; S2 : 184 ; Se2 : 191 ; Br- : 196 ;
Tl+ : 196 ; I : 220 ; Te2 : 222.
1 Rappeler la rgle du rapport des rayons ioniques.
2 Montrer que LiF, Na (Cl, Br, I), RbI ; MgO, Ca (S, Se),
Sr (S, Se), Ba (S, Se) cristallisent dans une structure de
type sel gemme NaCl.
3 Montrer que Li (Cl, Br, I), BeO, Mg (S, Se, Te) adoptent une structure de type blende ZnS.
4 Commenter le fait que les halognures NaF, KF, RbX
188
Conseils
1) Revoir dans les Rappels de cours les modles des
structures ioniques CsCl, NaCl et ZnS blende.
2) 3) tudier les rapports r+ / r.
4) Envisager les autres facteurs que le rapport r+ / r
pour justifier une structure.
Conseils
2) 3) Revoir la structure du diamant en terme doccupation de sites dans les Rappels de cours.
6) Saider des rsultats relatifs lempilement hexagonal compact idal.
Positionner le centre du ttradre, puis calculer le
rayon de la sphre centre en ce point.
Conseil
Revoir les structures du graphite et du diamant dans
les Rappels de cours.
Conseils
2) Une famille de plans (h k l) avec h, k et l reprsentant des nombres premiers entre eux correspond
une infinit de plans parallles caractriss par leur
quidistance dhkl. Conventionnellement, les plans
associs aux deux faces du cube, perpendiculaires
laxe de ra, font partie de la famille (1 0 0), le plan
dfini par les deux diagonales des faces prcdentes
est un plan de la famille (0 1 1). Le plan passant par
les extrmits des trois vecteurs de base ra, rb et rc est
un plan de la famille (1 1 1).
Prendre pour R(Si) la valeur trouve au 1) a).
6) Lionicit, ou pourcentage ionique, IAB dune liaison sexprime en fonction des lectrongativits c(A)
et c(B) par la relation empirique :
2
IAB = 1 exp (c(A) c(B)) .
4
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
1) Soit un point M tel que :
YOM = X ri + Y rj + Z rk = x ar + y rb + z c,
r
les grandeurs (x, y, z) telles que :
x = X/a, y = Y/b, z = Z/c
sont les coordonnes rduites du point M ; a,
r rb et cr
sont construits sur les artes de la maille et ri, rj et rk
sont les vecteurs unitaires associs.
2) Il existe une stabilisation particulire des sous-couches lectroniques totalement ou demi-remplies.
Conseils
2) Traiter auparavant lexercice 12.
4) Revoir ventuellement dans les Rappels de cours
la structure de la glace diamant.
191
Conseils
6) Revoir la rgle du rapport des ions pour les structures ioniques CsCl, NaCl et ZnS.
8) Respecter llectroneutralit du cristal.
O
Ba
Ti
15 De K2PtCl6 (NH4)2SnCl6
Des ions complexes se retrouvent structuralement
lidentique dans le solide et en solution.
1 a) Rechercher dans la classification priodique
les positions des lments hydrogne, potassium, azote,
chlore et tain.
b) En dduire leurs degrs doxydation positifs respectifs
et donner les formules des ions potassium, ammonium, et
hexachlorostannate (IV).
c) Prciser le nom du compos (NH4)2SnCl6.
Sn
Cl
N
H
(I)
(II)
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
2 a) Analyser la structure de (NH4)2SnCl6 (I) et prciser les coordonnes relatives des centres des ions.
b) Sachant que (NH4)2SnCl6 est isostructural (isotype)
avec K2PtCl6, indiquer la correspondance entre ions en
terme doccupation de la maille cristalline.
c) Prciser la gomtrie classique des ions complexes des
deux composs.
d) Proposer une vue projete de ces deux structures selon
une des artes de la maille cubique.
3 Indiquer si la reprsentation (II) peut illustrer la structure de (NH4)2SnCl6 et expliquer le terme de pseudomaille qui lui est attribu.
4 Le paramtre de maille de (NH4)2SnCl6 est
a(T = 293 K) = 1 005 pm et a(T = 140 K) = 997 pm.
a) Commenter cette volution et en dduire avec quelle
prcision il conviendrait de donner les valeurs exprimentales de tout paramtre cristallin.
b) Indiquer si la prsente variation du paramtre cristallin
a vous parat naturelle en labsence de changement
structural dans lintervalle de temprature.
c) Calculer les masses volumique r(T = 293 K) et
r(T = 140 K).
5 Pour le compos K2PtCl6 le paramtre cristallin est
a = 974 pm la temprature de 293 K.
a) Donner lexpression de la distance cation-anion en
fonction de a.
b) Comparer cette distance pour les deux composs, la
temprature T = 293 K.
6 En terme de filiation structrale les deux composs tudis drivent de la structure type fluorine ou fluorure de
calcium CaF2.
a) Dcrire par simple analogie la structure de type
fluorine
b) Un hydrure mtallique ZrH2 est isostructural aux trois
composs (NH4)2SnCl6, K2PtCl6 et CaF2. Dcrire sa
structure par simple analogie.
potassium, il se forme un fulleride K3C60 dont la formation sexplique par des transferts de charge entre trois atomes de potassium et une molcules C60.
1 Situer llment potassium dans la classification
priodique. Expliciter la raction observe ainsi que les
espces ioniques prsentes dans K3C60.
2 Dcrire la structure de ce compos en terme doccupation de sites interstitiels partir de la structure du C60.
3 La maille cubique du compos intermtallique Fe3Al
est reprsente ci- dessous.
T
T
T
T
Conseils
Faire au pralable lexercice 22 du chapitre 7.
6) Respecter les stchiomtries et identifier.
T
T
(I)
193
tc
0
x
tb
ta
(II)
1 La carboglace se sublime sous pression atmosphrique la temprature de 78,5 C soit 194,5 K. Expliquer
la nature de cette transformation physique de la matire et
justifier son existence.
2 Dterminer, laide du modle V.S.E.P.R., la gomtrie de la molcule CO2 identique dans les tats gazeux et
solide de la matire.
3 Rappeler la dfinition dune translation dun rseau
3D. Analyser la reprsentation spatiale (I) en prcisant le
nombre de mailles et indiquer les translations du rseau
faisant passer de la maille lie au repre Oxyz aux autres
mailles dessines.
4 laide de la reprsentation (II) :
a) Dterminer le nombre Z de molcules par maille.
b) Indiquer les orientations des molcules au sein dune
maille et rappeler la double condition pour que des motifs
identiques soient considrs quivalents du point de vue
structural.
c) Comparer la structure de la carboglace avec celle du
diiode. Expliquer pourquoi la diffrence du diiode la
structure ne peut tre considre de mode S (side-face centered) malgr une mme orientation des molcules triatomiques.
d) Conclure sur le mode de rseau.
e) Indiquer le mode de rseau qui peut tre associ aux
centres de gravit des molcules.
5 La distance intramolculaire d(C O) est gale
107 pm alors quelle est de 116 pm ltat gazeux.
Commenter ce rsultat au regard de ce qui est observ
pour le diiode.
6 La plus courte distance intermolculaire est de
319 pm. Expliquer ce quelle reprsente en terme
dinteractions.
7 Loxyde de diazote (oxyde nitreux, protoxyde dazote)
longtemps utilis comme gaz anesthsique est de structure
194
Conseils
4) Rechercher la structure du diiode I2 solide dans
H-Prpa Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI, chapitre 8,
doc. 15, page 229.
Consulter dans louvrage rfrenc ci-dessus le
document 6 page 224 et lApplication 1 page 225.
5) Le rayon de van de Waals de latome doxygne
est Rvdw(O) = 140 pm.
9) a) On assimilera en premire approximation le
volume des molcules la somme des volumes de
leurs atomes.
18 Polymorphisme du dioxygne
Le dioxygne existe ltat solide, en fonction de la temprature, sous trois varits polymorphiques a, b et g.
1 a) Donner la formule de Lewis du dioxygne et rappeler la nature de la liaison entre les deux atomes doxygne.
b) Indiquer le type dinteractions entre molcules O2 pouvant expliquer lexistence du dioxygne ltat solide.
c) Lnergie de liaison associant les deux atomes doxygne dans O2 est de lordre de 500 kJ.mol-1. Estimer en comparaison lnergie de cohsion cristalline du O2 solide.
2 La varit haute temprature , g -O2, observe entre
44 K et le point de fusion de 54 K, cristallise dans le systme cubique avec pour paramtre de maille a = 683 pm et
une masse volumique r(g -O2) = 1 334 kg . m 3.
a) Dterminer le nombre de motifs Z(g -O2) par maille et
en dduire le nombre datomes.
b) Calculer la compacit C(g -O2) de g -O2, sachant que le
rayon atomique de latome doxygne vaut : R(O) = 73 pm.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
c
b
a
a = g = 90
b = 132,53
Conseils
Voir dans H Prpa Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI,
chapitre 9, le paragraphe 4, page 275, consacr aux
cristaux molculaires.
4) Consulter dans le mme ouvrage les documents 6,
page 224, et 7, page 225, du chapitre 8.
Revoir la formule gnrale donnant le volume dune
maille dans les Rappels de cours du chapitre 7.
195
C O R R I G S
1 Structure des mtaux :
potassium, calcium et cadmium
1 a) Dans une premire approche de la classification
priodique, les colonnes 1 et 2 correspondent aux mtaux, de
la colonne 3 la colonne 12 sobservent les mtaux de transition et de la colonne 13 la colonne 18 les non-mtaux.
b) La coordinence (ou indice de coordination) est la description structurale caractristique de lvolution des mtaux aux
non-mtaux.
La coordinence a tendance diminuer dans les associations
chimiques du mtallique au covalent. Rappelons que dun
point de vue physique, un mtal est un corps pur conducteur
lectrique.
(K) =
(Ca) =
soit :
196
Z.M
dtermine :
A.V
4 40,1 . 103
,
6,02 . 1023 (559 . 1012)3
(Ca) =
soit :
C
tc
F
tc
B
Q
bt
ta
O (0, 0, 0)
2a
3
A
A
B
( 2 , 1 , 0)
3 3
at
Il en rsulte d2(OQ) =
c
2
fonction de a = 2R : c = 2 R
2
3
a13
2
= (2R)2 ; soit en
1 38 et ac = 1 83 = 1,633.
c
scarte trs significativea
ment de la valeur 1,633 relative au modle idal dune
structure hexagonale compacte.
Le cadmium ne cristallise pas dans une structure hexagonale
compacte bien que la disposition de ses atomes soit analogue
celle observe pour une structure hexagonale compacte. Le
cadmium nest pas un vrai mtal de transition, lment
comme le zinc, de la douzime colonne de la classification
priodique avec un seul degr doxydation + II.
d) Pour le cadmium le rapport
A
O
A
B
tb
ta
a12
= 1,44 . 1010 m ou R = 144 pm.
4
plan
x+ y + z = 1
vue clate
plan
x+ y + z = 1
vue compacte
197
C
E
x+y+z=3
x+y+z=2
C
a23
x+y+z=1
D
a22
x+y+z=0
1
+ 3
6
1
Z = 3
= 2 ;
2
a2.13
1
13
S =
a12
a12
=
2
2
2
2
avec a = 2R1 2 , S = 4R 1 3
et CS =
0,91.
2113
Atome
de la couche A
(infrieure) :
plan
x+y+z=0
H
K
ta
Atomes
de la couche
C (suprieure) :
J
plan
x+y+z=2
tb
tc
a23
3
=
dtermine :
2.M
, soit :
A.V
58,7 . 103
4
6,02 . 1023 (352,4 . 1012)3
= 8,91 . 103 kg . m3.
2 Les deux principaux types dalliages mtalliques correspondent des solutions solides de substitution (S.S.S.) ou
dinsertion (S.S.I.). Le rayon du titane est du mme ordre de
grandeur que celui du nickel : les alliages Ni-Ti sont des solutions solides de substitution.
3 a)
Ni
couche (A)
couche (B)
couche (C)
198
Z . M avec Z = 1 et
A.V
M = 27,0 + (3
soit :
Z.M
A.V
permet de dterminer
Z.M
et den dduire la valeur
A.
c
8
dterminent C2 = 0,74, comme pour le c.f.c. compact.
=
a
3
c(Mg) 0,52
=
= 1,625 ;
a(Mg) 0,32
pour le zinc 2R(Zn) = 0,276 mm, lgrement diffrent de
rapport
c(Zn) 0,49
=
= 1,81.
a(Zn) 0,27
Les valeurs pour le magnsium montrent que ce mtal nest pas
idalement dans un empilement hexagonal cmpact. Il est
toutefois considr que pour des carts infrieurs 3-4 % aux
valeurs caractristiques de la structure idale, le mtal cristallise dans un modle hexagonal compact qui est compact.
c
Pour le zinc, la valeur du rapport montre que le zinc admet
a
une structure qui de par la position des atomes est de type
hexagonal compact, mais que celle-ci est non compacte.
a(Zn) = 0,270 mm et le rapport
Cl : 0,1
Na+ : 1
2
Cl : 1
2
Na+ : 0,1
(II)
driv du zinc, les paramtres de maille devraient peu scarter de ceux de Zn1 , comme il est observ dans le cas des
solutions solides de substitution (S.S.S.) gnralement c.f.c.
Tel nest pas le cas et MgZn2 est un compos dfini.
S2
c
de lalliage est de 1,67 trs proche de la
a
valeur idale de 1,63 pour un empilement hexagonal compact. La structure est dtermine par les possibilits dun
assemblage favorable consistant en deux rseaux de sphres
au contact qui simbriquent. Il sagit dun compos de Laves
hexagonal, analogue la phase cubique magnsium-cuivre
tudi lexercice 9.
c) Le rapport
Cl
0,1
1
2
0,1
(I)
200
1
2
1
4
0,1
3
4
Zn2+
0,1
3
4
1
2
0,1
1
4
1
2
0,1
(III)
a) La relation =
Z.M
A.V
applique au chlorure de
6 Z . M.
a12
a
et R(Ca2+) + R(O2) = , si les ions O2
2
2
Cs+
0,1
1
2
0,1
a12
a
et R(Ca2+) + R(O2) = ,
2
2
C(HT) =
=
(a)
(b)
plupart des composs chimiques en fonction de la temprature et/ou de la pression, sous plusieurs varits allotropiques ou polymophes.
.V
b) Lapplication de la relation Z = A
dtermine pour la
.M
3
+
3
4
. 4 R(Cl , HT) 3+ R(NH4 , HT)
3
a (HT)
1833 + 1433
16
= 0,55.
3
6523
site ttradrique :
3 32
r+
r
22 1
r+
site octadrique : 2 2 1
r+
r
23 1
4
R(Cl, BT)3 + R(NH4+, BT)3
3
a3(BT)
1873 + 1483
4
= 0,71.
3
3873
201
r+
site cubique : 23 1
r+
r
r+
nappartenant point au domaine dexistence dune
r
structure de type NaCl en vertu de la rgle du ratio des
rayons ioniques. Il en est de mme de CsF avec un rapport
r
= 0,814.
R
r+
Les composs HgS, AgI et CuBr, avec des valeurs respecr
tivement de 0,571 ; 0,514 et 0,485 devraient cristalliser dans
une structure type NaCl et non ZnS.
Les nombreuses exceptions la rgle du rapport ionique
montrent que le modle structural adopt par un sel AB peut
dpendre dautres facteurs que celui caractre gomtrique.
Les facteurs compacit de la structure, nergie rticulaire,
nature des interactions (covalence prononce) peuvent jouer
aussi un rle dterminant.
rapport
r+
prend respectivement les valeurs :
r
0,500 ; 0,536 ; 0,495 ; 0,441. Elles se situent dans lintervalle :
r+
0,414
0,732, qui correspond au domaine de la strucr
ture type NaCl.
Il en est de mme pour MgO(0,471) ; CaS(0,538) ;
CaSe(0,518) ; SrS(0,609) ; SrSe(0,586) ; BaS(0,728),
BaSe(0,701).
de sodium, le rapport
1
1
1
(aa + ab) ; at'2 = (ab + ac) ; at'3 = (ac + aa).
2
2
2
1 1
, );
2 2
0,713
0,978
0,919
Cl
0,536
0,735
0,818
Br
0,495
0,679
0,755
1 1
, , 0) ;
2 2
1
1
I4 : ( , 0, ).
2
2
I2 : (
Cu3
I3
Cu4
I4
Cu1
I1
x
Cu2
I2
1
4
1
Cu3 : ( ,
4
1
,
4
3
,
4
1
);
4
3
);
4
Cu2 : ( ,
3
4
3
Cu4 : ( ,
4
3
,
4
1
,
4
1
);
4
3
).
4
3
4
1
Cu7 : ( ,
4
1
,
4
1
,
4
1
);
4
3
);
4
1
4
3
Cu8 : ( ,
4
3
,
4
3
,
4
1
);
4
3
)
4
Cu1 : ( ,
Cu6 : ( ,
4
2 a) Dans la maille cubique de paramtre a de l'iodure cui-
3 a) La structure de type ZnS blende est une structure drive de celle du diamant : les ions Zn2+ et S2 occupent globalement dans la blende les positions des atomes de carbone
dans le diamant.
Dans la structure de type diamant, tout atome du rseau est li
quatre atomes identiques lui, d'o une coordinence unique
pour tous les atomes :
C /C = [4].
En revanche, comme le dmontre la question 1, les sousrseaux des ions Zn2+ et S2 de la structure de type blende
sont de type c.f.c., soit au niveau des coordinences :
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
I1
T
(I)
203
As :
la cote z = 0
As :
la cote z = 1
As :
la cote z = 1
2
la cote z = 1
4
3
la cote z =
4
Ga :
Ga :
1
1
+ 6
+ (4 1).
8
2
La formule cristallographique de ce compos est donc
Mg8Cu16 et sa formule chimique (et non plus structurale)
simplement MgCu2.
sont au nombre de 8, N(Mg) = 8
Z .M
A.V
dtermine :
8 151,3 . 103
; soit = 5,81 . 103 kg . m3.
6,02 . 1023 (702 . 1012)3
A.V
4 (144,6 . 103)
=
; soit = 5,30 . 103 kg . m3.
6,02 . 1023 (0,566 . 109)3
Cu4
MgCu2
(I)
Mg
Mg
a
(II)
Cu
Cu4
(III)
a13
= 304 pm ; celle entre le magnsium et le centre
4
a
= 351 pm. La distance entre deux
2
groupements Cu4 est identique celle sparant deux magnsium, soit d2 = d1 = 304 pm.
La structure peut donc se concevoir comme deux sousrseaux de magnsium et dentits Cu4 imbriqus lun dans
lautre.
du groupe Cu4 est d3 =
3
Cu4 peut sestimer gal h + R(Cu), h dsignant la hauteur
4
du ttradre darte 2R(Cu) (le centre dun ttradre se situe
au quart de sa hauteur en partant de la base).
En saidant des relations calcules pour lempilement hexagonal
compact, soit c = 2h et
8
c a
c
=
, il sen dduit h = =
a
3
2 2
1 38 . Il en rsulte :
3h
3 8
R = R(Cu) +
= R(Cu) 1 + 1
4
4 3
8
3
c (graphite) = 669 pm ;
c (graphite blanc) = 666 pm.
Les carts relatifs de 1,6 % et 4 respectivement pour les
paramtres a et c sont rvlateurs de la profonde analogie
entre graphite noir et graphite blanc.
b) Reprsentation dun feuillet :
soit h = R(Cu)
= 2,22R(Cu) ;
:B
:N
3 a) a (graphite) = 246 pm ;
a (graphite blanc) = 250 pm ;
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La photocopie non autorise est un dlit.
1
00 2
B
121
332
000
2 10
3 3
B2
A
y
1
1 2 1
, ,
; N2 0, 0, .
3 3 2
2
b) Lapplication de la relation =
A.V
8 28,1 . 103
, soit = 2,33 . 103 kg . m 3.
6,02 . 1023 (543 . 1012)3
Pour une mme compacit, la masse volumique du silicium
est plus faible que celle du carbone diamant de
3,51 . 103 kg . m 3.
a22
(I)
(II)
1
= 2 cercles
b) La tranche (1 0 0) contient n1 = 1 + 4
4
2
pour une surface s1 = a .
La densit atomique (ou compacit superficielle) :
2
Cs(I) = 2 = 6,78 . 1014 atomes . cm 2.
a
La tranche (1 1 1) contient n2 = 3
1
+ 3
6
1
=2
2
13
1
13
= a2
.
.(a12) a12.
2
2
2
4
2
La densit atomique Cs(II) = 2 . 2
=
a . 13 a2 . 13
Soit :
Cs(II) = 7,83 . 1014 atomes . cm2.
1
+ 6
8
1
+ (4
2
1) est de 8.
Si
a (b SiO2)
Tous les atomes doxygne reprsents sur la vue en perspective de la maille sont lintrieur de la maille et on en
dnombre 16.
La formule brute Si8O16 se rduit la formule chimique SiO2
et le nombre de motifs par maille Z( SiO2) est de huit.
b) Le silicium est li quatre oxygne dans une gomtrie
ttragonale, sa coordinence (Si/O) est de [4] avec un angle de
valence OSiO de valeur caractristique 109 28 .
Loxygne dans une gomtrie diagonale (SiOSi : 180)
prsente une coordinence de [2] (O/Si).
La stchiomtrie de loxyde, un atome de silicium pour deux
atomes doxygne, est corrler avec le rapport [2]/[4] des
indices de coordination.
0,1
0,1
3
4
tc
Cu
tb
(I)
ta
tb
1
4
0,1
1
2
1
4
(II)
:O
0,1
1
1
1
tives sobtiennent simplement en retranchant , ,
4
4
4
aux anciennes. Il en rsulte :
1
1
1 1
1 1
et Cu+ , , 0 .
Cu+(0, 0, 0), Cu+ 0, , , Cu+ , 0,
2 2
2
2
2 2
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La photocopie non autorise est un dlit.
: Cu
3
4
9 La valeur exprimentale de la distance d(Cu O) reprsente le quart de la grande diagonale du cube, soit :
a113
= 185 pm.
4
La valeur d(Cu O) est plus proche de d1(Cu O)
correspondant au modle covalent que de d2(Cu O) correspondant un modle ionique. Un tel compos ne peut tre
considr comme ionique.
d(Cu O) =
10 a) Lapplication de la translation te = 1 ae 1 be 1 ce
4
4
4
qui positionne les espces cuivre en un sous-rseau c.f.c.
entrane pour les espces oxygne les nouvelles coordonnes
1
1
1
3 3 3
relatives : , ,
ou
, ,
par addition
4
4
4
4 4 4
1 1 1
, , .
4 4 4
Ces positions correspondent des sites ttradriques dans un
empilement cubique faces centres.
de la translation du rseau et = ae + be + ce et
b) Le nombre de sites T est de 8 et seuls deux sites sont occups par les atomes doxygne : Cu4 T8 dtermine :
Cu4 O 8 , soit Cu4O2 ou Cu2O.
4
207
a) Lapplication de la relation r =
Z.M
A.V
dtermine
2 18 . 103
, soit r = 1,60 . 103 kg . m 3.
6,02 . 1023(334 . 1012)3
La glace (VII) obtenue sous trs haute pression est de plus de
50 % plus dense que la glace hexagonale classique.
Ba2+
r+
compris entre 13 1 et 1, le modle de structure est
r
la structure de type CsCl et non NaCl qui correspond une
Pour
r+
r
Z.M
A.V
dtermine
4 153,3 . 103
; soit = 6,02. 103 kg . m3.
6,02 . 1023 (553 . 1012)3
2
cubique faces centres compacte dterminent par limination du paramtre a : rO = (12 1) = 0,414 R.
a) La coordinence du cation est de [4], [6] et [8], respectivement dans les interstices ttradique, octadrique et cubique.
b) Compte tenu des rayons R(O2) et R(Ba2+) et de la rgle
selon laquelle le cation est entour du plus grand nombre
danions pouvant gomtriquement se trouver son contact
(coordinence maximale) , BaO devrait cristalliser dans une
structure type CsCl. Cette rgle de coordinence maximale
nest donc pas respecte.
2
1
q
et gale
= . Elle est pour Ba2+, aussi dans une
[x]
6
3
1
+2
coordinence de 6, gale
=+ .
6
3
La rgle sur llectrovalence est donc respecte dans BaO.
Remarque : Cette rgle aurait t galement respecte pour
une structure type CsCl puisque la coordinence de 8 est identique pour les deux ions.
Des critres de compacit et dnergie rticulaire maximale
peuvent expliquer lanomalie observe pour BaO.
maille N(Ba) = 8
1
= 1 et les ions oxyde O2, les milieux
8
1
= 3. La formule chimique du titanate
2
de baryum (une provskite) est donc BaTiO3, un seul ion titane tant prsent dans la maille.
b) Llectroneutralit du titanate de baryum BaTiO3 impose
q = 4 soit lion titane (IV) Ti4+. La configuration lectronique
du titane Ti tant [Ar] 3d2 4s2, la perte des quatre lectrons de
valence donne Ti4+.
La vue projete de BaTiO3 est reprsente ci-dessous.
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La photocopie non autorise est un dlit.
1
2
0,1
0,1
: Ba2+
: O2
13 1.
1
2
0,1
1
2
0,1
1
2
1
2
: Ti4+
0,1
y
1
signifie que les six ions O2 ne comptent chacun que pour
2
2
4+
dans chaque maille. Chaque ion O ponte lion Ti
central et lion Ti4+ dune maille voisine. Si lon considre
la triple infinit doctadres [Ti O 6 ]2 lis par leurs six
2
15 De K2PtCI6 (NH4)2SnCI6
1 a) Lhydrogne est le premier lment (Z = 1) de la classification priodique et le potassium (Z = 19), lment alcalin, appartient la mme premire colonne. Lazote (Z = 7)
fait partie des lments de la seconde priode, alors que le
chlore (Z = 17) de ceux de la troisime priode. Tous deux
appartiennent comme ltain (Z = 50) au bloc des nonmtaux, en 14e colonne pour ce dernier, en 15e et 17e respectivement pour les deux prcdents lments.
b) H : 1s1 implique H+ ou H(I), de mme que :
K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1,
+
dtermine K ou K(I) par perte de llectron de la couche
externe et acquisition de la configuration du gaz noble argon.
Lazote avec une configuration lectronique en 1s2 2s2 2p3
est susceptible de prsenter des degrs doxydation allant de
III + V.
Dans son association avec llment hydrogne il est au degr
III, ce qui correspond lcriture NH4+ de lion ammonium
(x(N) + 4 x(H) = + 1, 3 + 4(+ 1) = + 1).
Ltain, de la mme colonne de la classification priodique
que le carbone et en 5e priode, prsente une couche lectronique de valence en 5s2 5p2 et de ce fait admet deux degrs
doxydation + II et + IV.
209
Dans lhexachlorostannate (IV), ltain est au degr doxydation IV associ six ions chlorure au degr I. Il scrit donc
[SnCl6]2.
c) Le compos (NH4)2 SnCl6 est lhexachlorostannate (IV) de
diammonium not par la suite A.
+
[SnCl6]2
c) Les deux anions complexes sont dans une gomtrie octadrique classique.
d)
1
2
0,1
1, 3
4 4
1, 3
4 4
1
2
1, 3
4 4
1
2
0,1
: K+ ou NH4+
: [PtCl6]2 ou [SnCl6]2
b) Le matriau se contracte avec labaissement de temprature ce qui est assez naturel mais pas gnral.
c) Lapplication de la relation =
A.V
dtermine :
4 367,7 . 103
6,02 . 1023 (1005 . 1012)3
(293 K) =
et :
Z.M
(140 K) =
4 367,7 . 103
6,02 . 1023 (997 . 1012)3
(NH4)2SnCl6 :
a13
soit :
4
974113
= 422 pm.
4
Les deux distances sont trs voisines, ce qui laisse penser que
les volumes (encombrements striques) des ions NH4+ et K+
sont du mme ordre comme ceux des anions [PtCl6]2 et
[SnCl6]2.
d
ca
1
2
0,1
1, 3
4 4
0,1
0,1
Ca2+
[PtCl6]2
F
K+
en fonction des stchiomtries observes.
En toute rigueur la correspondance se fait avec la structure de
type anti-fluorine Na2O qui se compose des ions Na+ et O2.
La correspondance est alors :
O2
[PtCl6]2
[SnCl6]2
Ca2+
+
+
+
F
Na
K
NH4
b) La stchiomtrie de cet hydrure induit passer aux correspondances :
Zr
Ca2+
F
H
La structure de cet hydrure est donc isotype avec celle de
(NH4)2 SnCl6 au travers de la correspondance :
Zr
[SnCl6]2
H
NH4+
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La photocopie non autorise est un dlit.
C3
60
K+ en site
octadrique
K+ en site
ttradrique
C 60 K 3
c) Ces divers composs font intervenir tous les types de liaisons chimiques du programme : liaisons ionique, covalente et
mtallique. Malgr leurs normes diffrences en terme de proprits, ils peuvent se dcrire suivant un raisonnement unifi.
K+
un ion C60
3.
qui prsente des sites octadriques et ttradriques reprsents sur la figure ci-aprs. Le nombre de sites octadriques par
maille est de 4, gal celui de molcules C60 ; le nombre de
sites ttradriques est de 8. La stchiomtrie de 1 C603 pour
3K+ impose un remplissage de tous les sites
octadriques et ttradriques comme le montre la figure
ci-aprs.
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La photocopie non autorise est un dlit.
occupent tous les sites que dtermine le sous-rseau des atomes daluminium de type cubique faces centres c.f.c.
Les deux composs K3C60 et Fe3Al, cristallisant tous les
deux dans le systme cubique sont isostructuraux avec pour
correspondance des positions des espces :
C603
3 K+
Al
3 Fe
3
un cation simple K+ avec un anion C60
aux liaisons covalentes entre atomes de carbone, Fe3Al est un compos de caractre essentiellement mtallique.
Les structures chimiques de part la symtrie qui les gouverne
peuvent tre identiques ou isotypes tout en appartenant des
domaines totalement distincts de la chimie. La nature des liaisons intervient alors au second degr, le couple nergiesymtrie impose de fait sa loi.
7 a) Avec
7N
{O
4 44 . 10 3
(CO2) =
,
6,02 . 1023 (558 . 1012)3
(CO2) = 1,68 . 103 kg . m 3.
soit :
Lidentit de masse molaire et de structure entre CO2 et N2O
implique :
(N2O) = V(CO2) . (CO2),
V(N2O)
soit : (N2O) =
558
572
9 a) Lapplication de la relation C =
C(CO2) = 0,12 et C(N2O) = 0,11.
4 . Ri3
i
dtermine :
C(N2O)
18 Polymorphisme du dioxygne
1 a) Lapplication de la rgle de loctet dtermine pour le
dioxygne la formule de Lewis O
tre de double liaison covalente entre les deux atomes doxygne mais qui nest pas en accord avec le caractre paramagntique de cette espce.
b) La cohsion dun cristal molculaire sexplique par des
interactions distance : les interactions de van der Waals.
c) Lnergie de cohsion cristalline du O2 solide est de
lordre du centime de lnergie de liaison covalente O O.
La comparaison de ces deux nergies explique la dsignation
des liaisons de van der Waals comme des interactions
de non-liaison ou interactions faibles selon une approche
nergtique quantitative relative et non absolue.
2 Lapplication de la relation = Z . M dtermine :
A.V
6,02 . 1023 (683 . 1012)3 1334
Z=
= 8.
32 . 10 3
La maille cubique contient huit molcules O2, soit seize
atomes doxygne.
4 . Ri3
i 3
b) La dfinition de la compacit C( O2) =
V
4 (73 . 1012)3
16
3
dtermine : C( O2) =
= 0,082.
(683 . 1012)3
c) La prsence de huit motifs par maille ne permet pas de
conclure sur le mode de rseau a priori. Seule la rsolution
structurale par exemple par radiocristallographie, permet
daffirmer que le mode est le mode P.
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La photocopie non autorise est un dlit.
0,1
0,1
bt
1
2
G7
0,1
bt
G3
1
2
G4
0,1
1
2
G2
G6
1, 3
4 4
0,1
ct
G1
1
2
G5,8
1
1
+ (1 1) + 6 2
= 8, soit
8
2
huit centres de gravit pour huit molcules dans la maille.
e) Le dsordre est de nature orientationnel : les molcules O2
pivotant autour de leurs centres de gravit Gi et nont donc
pas toutes la mme orientation.
a) Le volume dune maille hexagonale est de la forme
13
13
V = (ae ^ eb) . ce = a2c = (331 . 1012)2 (1126 . 1012)
;
2
2
soit :
V = ( O2) = 1,07 . 10 28m3.
.V
b) Lapplication de la relation Z = A
dtermine le nomM
bre de motifs O par maille :
6,02 . 1023
1,07 . 10 28
1495
= 3,
32 . 10 3
soit trois molcules par maille hexagonale.
Z=
c)
ct
G2
at
1
3
2
3
0
g
0,1
bt
G3
G1
2
3
1
3
1
= 2.
2
Lorientation des molcules est unique, perpendiculaire au
plan dfini par les deux axes cristallins ae et eb. La maille
contient deux nuds, un en (0, 0, 0) correspondant aux huit
1 1
sommets et un second en , , 0 soit aux centres de deux
2 2
faces parallles. Le mode de rseau est donc mS.
Z( O2) = (8 1/8) + 2
0,1
1
2
ta
1
= 3, soit trois centres de
2
gravit pour trois molcules dans la maille.
On vrifie que N(Gi) = 3 2
Z.M
A.V
implique :
2 32 . 103
,
6,02 . 1023 6,95 . 1029
soit :
r ( O2) = 1,53 . 103 kg . m3.
La masse volumique augmente avec labaissement de temprature.
4 4 (73 . 1012)3
3
= 0,094.
d) La compacit C(
O2) =
(6,95 . 1029)
La compacit augmente comme la masse volumique
lorsquon diminue la temprature, de la varit O2
O2 via O2.
213
Applications
du premier principe
la chimie
RAPPELS DE COURS
GRANDEURS STANDARD DUN SYSTME
Quel que soit ltat physique du constituant, les tats standard correspondent une pression
dite standard, note p 0 et conventionnellement fixe 100 000 pascals. chaque temprature, correspond un tat standard particulier ; il est donc ncessaire de prciser la temprature pour dfinir ltat standard considr.
Ltat standard, la temprature T, dun constituant gazeux, pur ou dans un mlange, est ltat
du gaz parfait associ, la mme temprature T et sous la pression standard p 0 .
Ltat standard, la temprature T, dun constituant dans un tat condens (liquide ou cristal),
pur ou dans un mlange, est ltat de ce constituant pur, dans le mme tat physique, la mme
temprature T et sous la pression standard p 0 .
Ltat standard de rfrence dun lment, la temprature T, est ltat standard du corps simple
le plus stable dans ltat physique le plus stable, cette temprature.
Lnergie interne molaire Um et lenthalpie molaire Hm dun corps pur ne dpendent quasiment
que de la temprature :
Um
Um
= C v(T ) et
0;
T V
V T
Hm
Hm
= C p(T ) et
0.
T P
p T
C v(T ) et C p(T ) sont les capacits calorifiques molaires volume constant et sous pression constante du corps pur considr.
Pour des mlanges de gaz (assimils des gaz parfaits) et de phases condenses pures (dont le
volume est suppos invariable), on peut confondre lnergie interne U et lenthalpie H dun systme avec les grandeurs standard correspondantes U 0 et H 0 :
0
0
n i .U m,i (T) ; H(T, p, n1 , n 2 , , n i ) H 0
n i .H m,i (T) .
U(T, V, n1 , n 2 , , n i ) U 0
i
214
U0
H(T, p, n 1 , n 2 , , n i )
H0
(n 0i
(n 0i
i . ). H m,i (T) .
GRANDEURS DE RACTION
Enthalpie et nergie interne de raction
Lenthalpie de raction, r H, est gale la drive partielle, par rapport , de lenthalpie H
H
du systme, les variables T et p tant bloques : r H
.
T, p
Lnergie interne de raction, r U , est gale la drive partielle, par rapport , de lnergie
U
interne U du systme, les variables T et p tant bloques : r U
.
T, p
rH0
i . H m,i (T) .
U0
rU0
i . U m,i (T) .
H0
Pour des systmes forms de gaz (assimils des gaz parfaits) et de phases condenses pures
(dont le volume est suppos invariable) :
rH
r H0
i . H m,i (T)
rU
r U0
i . U m,i (T) .
Lois de Kirchhoff
i . C pi
r C 0p
et
d r U 0
dT
i . C v0 i
r C v0 .
r U 0 (T)
R. T.
i gaz
R. T. r n gaz .
215
Loi de Hess
Si lquation dune raction peut tre crite sous la forme dune combinaison linaire de
plusieurs quations i , lenthalpie standard de cette raction, une temprature T, sobtient,
partir des enthalpies standard des diffrentes ractions i la mme temprature T, par une
combinaison faisant intervenir les mmes coefficients.
Si
i. i
alors r H0 (T) =
0
i . r Hi (T) .
La raction de formation dune espce chimique, une temprature T et dans un tat physique
donn, est la raction au cours de laquelle une mole de cette espce, dans son tat standard, est forme partir des corps simples correspondant aux lments qui le constituent ; chacun de ces corps
simples doit reprsenter ltat standard de rfrence de llment correspondant la temprature T.
dans un tat physique donn, est lenthalpie standard de formation de cette espce, note f H 0 .
Daprs cette dfinition, lenthalpie standard de formation du corps simple correspondant ltat
standard de rfrence dun lment est nulle.
Lenthalpie standard de toute raction est gale la somme des enthalpies standard de formation de chaque constituant, affectes du coefficient stchiomtrique algbrique correspondant :
r H 0 (T)
i . f H 0i (T) .
Lenthalpie standard dionisation de lespce M, la temprature T, ion H 0 (T) , est quasiment gale lnergie interne standard, 0 K, du processus M(g) M (g) e (g) :
ion H 0 (T)
ion U 0 (0)
A . e . Vi
att U 0 (0) .
Laffinit lectronique A.E. dune espce M est loppose de lnergie interne standard de la
raction dattachement lectronique permettant de transformer lespce M en lion M :
A.E.
att H 0 (T) .
Pour un corps pur, le passage, sous pression constante et temprature constante, dune phase
ordonne une phase moins ordonne est endothermique :
fus H > 0 ;
vapH > 0 ;
subH > 0.
La quantit de chaleur mise en jeu au cours dun changement dtat isobare et isotherme est gale
la variation denthalpie du systme subissant ce changement dtat. Elle est appele chaleur
latente de changement dtat ou enthalpie de changement dtat.
216
Lenthalpie standard datomisation dune espce est pratiquement gale lnergie interne
standard de la raction 0 K au cours de laquelle une mole de cette espce, ltat gazeux,
est dissocie en ses atomes constitutifs, ltat gazeux et sans interaction les uns avec les
autres, selon lquation M p X n (g) pM (g) nX (g) :
at H 0 (T)
r U 0 (0 K) .
Pour dterminer les caractristiques de ltat final, on peut proposer les tapes suivantes.
Dfinir prcisment le systme initial, en tenant ventuellement compte de la prsence de constituants inertes dans le mlange ractionnel.
Analyser les caractristiques de la transformation effectue, en rpondant aux questions suivantes :
les tats extrmes sont-ils des tats dquilibre ?
quelles grandeurs (matire, nergie, chaleur, volume,) le systme est-il susceptible dchanger
avec le milieu extrieur ?
quelle(s) relation(s) entre les paramtres du milieu extrieur et ceux du systme en dcoule(nt) ?
Appliquer le Premier Principe en mettant, si possible, en vidence la conservation dune fonction dtat du systme.
Utiliser les proprits des fonctions dtat pour proposer un chemin permettant, compte tenu
des donnes fournies, danalyser plus simplement les changes nergtiques.
Au cours dune raction chimique se droulant de manire isochore et monotherme entre deux
tats dquilibre thermique, le transfert thermique Qv 1 2 entre le systme et le milieu est une
fonction affine de lavancement de la raction :
2
Qv 1 2
r U 0 . d
U 1 2
r U 0 . (
1)
217
Au cours dune raction se droulant de manire monobare et monotherme entre deux tats
dquilibre thermique et mcanique, le transfert thermique Q p 1 2 entre le systme et le milieu
extrieur est une fonction affine de lavancement de la raction :
2
Q p1 2
r H 0 . d
H 1 2
r H 0 . (
1)
max
0 ). r
H 0 (T
1)
Cp (
max).dT
0.
T1
Les grandes synthses industrielles se droulent dans des racteurs aliments en permanence
en ractifs et do scoule un mlange contenant les produits forms et les ractifs non consomms ; hormis dans les moments qui suivent la mise en fonctionnement du racteur, celui-ci fonctionne en rgime stationnaire (ou permanent).
Dans un racteur chimique en rgime permanent, la variation denthalpie dun systme
ferm , entre lentre et la sortie, est gale au transfert thermique entre le racteur et le
dans le racteur :
milieu extrieur pendant la dure ncessaire lentre de
(H) s
(H) e
Q.
Cette relation, qui dcoule directement du Premier Principe, permet dtudier les transformations
chimiques se droulant dans un racteur de conversion. En particulier lorsque le racteur est adiabatique, Q = 0 et :
(H)s = (H) e .
Approximation dEllingham
218
N O N C S
1
Conseils
2) Appliquer la loi de Kirchhoff.
3) Prendre garde aux units rH0 est en kJ . mol 1 et
C p0 est en J . K1 . mol 1.
Obtention du molybdne
Le mtal molybdne est utilis pour amliorer les proprits mcaniques de lacier. Il est obtenu par rduction de son
trioxyde par le dihydrogne.
1 crire lquation faisant intervenir une mole de trioxyde. Le mtal et son oxyde sont solides ; leau forme
est ltat de vapeur. 298 K, lenthalpie standard de
raction est gale 19,8 kJ . mol 1. La raction est-elle
endo ou exothermique ? Dterminer lnergie interne
standard de cette raction.
2 En pratique, la rduction du trioxyde a lieu dans un
four lectrique de volume constant 700 C.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
1) Prendre en compte ltat physique des diffrents
composs.
2) a) Utiliser la loi de Kirchhoff.
b) Tenir compte de la temprature initiale du systme. Utiliser la relation de Mayer pour obtenir Cv
pour les gaz.
Les matriaux semi-conducteurs de la famille de larsniure de gallium possdent des proprits optiques originales qui les rendent trs bien adapts au traitement du
signal optique. Une mthode permettant dobtenir des
couches darsniure de gallium GaAs (s) dpaisseur bien
contrle est base sur la raction (1) dquation :
Ga(CH3)3 (g) + AsH3 (g) = GaAs (s) + 3 CH4 (g) (1)
1 Calculer lenthalpie standard de la raction (1) 298 K.
2 On veut former une couche darsniure de gallium de
0,5 mm dpaisseur sur un disque de 10 cm de diamtre,
grce la raction (1) ralise 750 K sous une pression
constante. La masse volumique de GaAs est de 5,31 g .cm3.
Quel est le transfert thermique assurer pour maintenir la
temprature 750 K ?
Donnes :
Grandeurs thermodynamiques standard 298 K :
corps
Df
H0
(kJ.mol-1)
35
66
75
219
Conseils
1) Prendre en compte ltat physique des diffrents
composs.
2) Utiliser le fait que les corps simples dans leur tat
standard de rfrence ont une enthalpie standard de
formation nulle.
Propulsion spatiale
C p0 (J.K 1. mol 1) :
N2 (g) : 27,88 + 4,27 . 10 3 . T ;
H2O (g) : 30,01 + 10,71 . 10 3. T ;
CO2 (g) : 44,16 + 9,04 . 10 3. T.
Constante des gaz parfaits : R = 8,314 J.Kl . mol l.
220
Conseils
Ce problme propose le calcul dune temprature
de flamme adiabatique .
2) Suivre la mthode dtaille dans les Rappels de
cours : dfinir le systme tudi, analyser les changes, appliquer le Premier Principe en utilisant les proprits des fonctions dtat. Choisir un chemin en
tenant compte des donnes fournies par lnonc.
Consommation dnergie
dune cimenterie
Daprs Concours Communs Polytechniques TSI, 2003.
CH4 (g)
O2
N2 (g)
C p0 (J.mol-1. K-1)
71
35
32
41
Conseils
1) b) Revoir la loi de Kirchhoff.
2) Tenir compte des nombres stchiomtriques de
lquation (1).
3) b) et c) Suivre la mthode dtaille dans les
Rappels de cours : dfinir le systme tudi, appliquer le Premier Principe en utilisant les proprits
des fonctions dtat. Choisir un chemin en tenant
compte des donnes fournies par lnonc.
Donnes :
Enthalpie standard de combustion c H 0 298 K
(kJ.mol 1 ) :
C 6 H 12 O 6 (s) : 2 808 ; C 6 H 12 ( ) : 3 920 ;
acide lactique (s) : 1 344 ; C 6 H 6 ( ) : 3 268,1 ;
cyclopropane C 3 H 6 (g) : 2 091 ;
propne C 3 H 6 (g) : 2 058,2 ; H 2 (g) : 285,83 ;
C 2H 2 (g) : 1 299,6 .
Conseil
Constituer un cycle de ractions pour passer des ractifs aux produits par lintermdiaire du dioxyde de
carbone gazeux et de leau liquide.
Raction de formation ?
33 C ; T fus (Al)
933 K.
Conseil
Revoir, dans les Rappels de cours, la dfinition de
ltat standard de rfrence et le rle de ltat physique des produits et des ractifs.
quilibrer les quations des ractions suivantes et dterminer leur enthalpie standard r H 0 298 K. Quelles sont
les ractions exothermiques ?
a) Mg (s) CO 2(g) = MgO (s) C (s)
b) PbS (s) O 2(g) = PbO (s) SO 2 (g)
c) Cu 2 O (s) Cu 2 S (s) = Cu ( ) SO 2 (g)
221
Conseil
Utiliser la relation r H 0 =
i . f H i .
Dterminer la variation denthalpie dun systme comportant 5,00 moles daluminium au cours dune transformation sous pression constante 101,3 kPa, o la temprature passe de T 0 298 K T 1 2 900 K .
Donnes relatives au mtal aluminium :
Sous la pression de 101,3 kPa :
temprature de fusion : T fus 933 K ;
chaleur latente de fusion : L fus 397 kJ. kg 1 ;
temprature de vaporisation : T vap 2 740 K ;
chaleur latente de vaporisation : L vap 10,5. 10 3 kJ. kg 1 ;
chaleur massique du solide : c s 900 J. kg 1 K 1 ;
chaleur massique du liquide : c 1 090 J. kg 1 K 1 ;
chaleur massique de la vapeur : c g 770 J. kg 1 K 1 ;
masse molaire : M 27,0 g . mol 1 .
Conseil
Cet exercice fait appel aux changements dtats, vus
en Physique. Revoir la dfinition des chaleurs latentes
dans les Rappels de cours.
Mg
Ti
MgCl2
TiCl4
Tfus (C)
651
1 660
714
25
DfusH0
8,96
18,6
43,1
9,67
Tb (C)
1 107
3 318
1 437
136
DvapH0 (kJ.mol- 1 )
127,6
425,3
156,3
35,8
(kJ.mol - 1)
f H0 (kJ.mol 1) 298 K :
TiCl4 ( ) : 804,3 ; MgCl2 (s) : 641,8.
C p0 (J.K1. mol 1 ) :
TiCl4 ( ) : 145 ; TiCl4 (g) : 106 ; Ti (s) : 25,1 ;
MgCl2 (s) : 71,7 ; MgCl2 ( ) : 92,5 ;
Mg (s) : 24,3 ;
Mg ( ) : 32,9 ;
Mg (g) : 20,95.
Conseils
2) Sur un axe gradu en temprature, indiquer les
changements de phases qui sobservent entre 25 C et
800 C.
Noter quen labsence de changement de phase,
r H 0 est une fonction continue de T.
Revoir le paragraphe 8.2. du chapitre 10 de H Prpa
Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI pour linfluence des
changements dtat sur les enthalpies de raction.
218,0 ;
Conseil
crire les formules de Lewis de PH 3 et P 2 H 4 puis
utiliser les ractions datomisation, en admettant
que les enthalpies de liaison sont indpendantes
du reste de la molcule (cf. H Prpa, Chimie,
1re anne, MPSI-PTSI, chapitres 7 et 10).
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
13 Enthalpie de liaison CS
On considre la raction :
Br
+ Bu3SnH
(liq)
+ Bu3SnBr
(liq)
(liq)
(liq)
C p0 (J.K-1. mol - 1)
mthylcyclopentane ( )
150
6-bromohex-1-ne ( )
185
Bu3SnH ( )
200
Bu3SnBr ( )
220
Conseils
2) Prendre en compte ltat physique des ractifs et
des produits pour exploiter les nergies de liaisons
fournies.
4) Relier la variation denthalpie du systme et
lenthalpie standard de raction.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
Conseils
Constituer des cycles de ractions, pour passer des
corps simples aux produits gazeux, par lintermdiaire des atomes gazeux.
crire la configuration lectronique des lments
considrs.
Conseils
Revoir les dfinitions de laffinit lectronique et
de lenthalpie standard dionisation.
223
15 Chimie de lionosphre
Dans la haute atmosphre, le rayonnement solaire comporte des photons suffisamment nergtiques pour provoquer lionisation de certains constituants : cette rgion est
pour cela appele ionosphre.
1 Au-dessus de 200 km daltitude, loxygne atomique est un constituant important de latmosphre. Il
peut capter un photon et subir la raction :
O photon O
e
partir de quelle longueur donde un photon peut-il provoquer cette raction ?
2* Le cation O peut alors ragir sur le diazote selon :
O
N 2 NO
N.
Dterminer lenthalpie standard de cette raction.
3* Les cations forms peuvent capter les lectrons
libres. On peut envisager deux processus pour NO :
e NO () NO
e O N
() NO
Dterminer lenthalpie standard de ces ractions.
En comparant ces valeurs lnergie de liaison de la molcule NO, montrer que lun de ces processus nest pas ralisable dans un milieu aussi dilu que la haute atmosphre.
Donnes :
V ion(O) 13,62 V ; f H 0 (NO, g) 90,37 kJ . mol 1 ;
f H 0 (O, g) 249,18 kJ . mol 1 ; V ion(NO) 9,26 V ;
diss H 0 (N 2 , g) 945,36 kJ . mol 1 ;
Constante de Planck : h 6,63 . 10 34 J . s .
Conseils
16 **Prparation industrielle
du chrome
Le mtal chrome est prpar industriellement par aluminothermie du trioxyde de dichrome Cr 2 O 3 : on prpare
un mlange de poudre daluminium et de trioxyde de
dichrome que lon introduit dans un creuset en acier, garni
224
de briques rfractaires. On initie la raction qui, trs exothermique, se poursuit ensuite delle-mme : on obtient
du chrome et de loxyde daluminium ou alumine.
1 Donner la structure lectronique de laluminium
(Z 13) ltat fondamental. En dduire la formule des
ions quil donne. Quelle est la formule de lalumine ?
2 crire lquation de la raction de prparation du chrome. Calculer lenthalpie standard de la raction 298 K.
3* On suppose que les pertes thermiques au cours de la
raction sont ngligeables et quaucun changement de phase
nintervient. Calculer la temprature atteinte par le mlange
ractionnel lorsque la temprature initiale est de 298 K.
Commenter le rsultat obtenu.
4** Quel est en ralit ltat physique du chrome obtenu ? Quel est celui de lalumine ? Quelle est la temprature
finale ?
Lobtention de liquides est-elle un avantage ou un
inconvnient pour la prparation du chrome ?
Donnes :
1 676 kJ.mol 1 ;
Alumine : f H 0 (s ; 298 K)
0
T fus 2 015 C ; fus H
108,8 kJ.mol 1 ;
C 0p (s) 121 J.K 1.mol 1 ;
C 0p ( )
138 J.K
1.mol 1 .
Cr 2 O 3 : f H 0 (cr ; 298 K)
1 139,7 kJ.mol
H0
Conseils
Aprs une question lmentaire datomistique, lexercice demande un calcul analogue celui dune temprature de flamme adiabatique . Son originalit rside dans lexistence de plusieurs changements dtat
physiques pouvant accompagner la raction chimique.
1) Appliquer le principe de construction et les rgles
de Pauli et de Klechkowski.
3) Suivre la mthode dtaille dans les Rappels de
cours : dfinir le systme tudi, analyser les changes, appliquer le Premier Principe en utilisant les proprits des fonctions dtat. Choisir un chemin en
tenant compte des donnes fournies par lnonc.
Celui-ci ne fournissant aucune information sur le
creuset o se droule la raction, supposer que la
capacit calorifique du creuset est ngligeable devant
celle du mlange ractionnel.
4) Utiliser le rsultat de la question 3) pour faire une
hypothse sur l'tat physique des produits. Ne pas
oublier de vrifier que le rsultat du calcul est compatible avec lhypothse faite.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
17 Poudre noire
La poudre noire est un mlange de nitrate de potassium, de
soufre et de carbone. Lorsquelle dflagre, il se produit la
raction dquation non quilibre :
KNO 3 S C K 2 S CO 2 N 2
1 quilibrer lquation. Montrer, en utilisant les nombres doxydation, que cette raction est une raction
doxydorduction.
2 Calculer r H 0 et r U 0 pour cette raction
25 C.
3 Cette raction se fait 650 C. On cherche dterminer si elle peut tre auto-entretenue, cest--dire si la
chaleur produite par la raction est suffisante pour porter
les ractifs de la temprature ambiante la temprature de
la raction.
a) Calculer lenthalpie standard de la raction 650 C.
b)* On suppose que 50% de la chaleur libre est dissipe
dans le milieu. quelle temprature serait porte un mlange stchiomtrique, initialement 298 K, par la chaleur
dgage lors de la dflagration 650C. Conclure sur la
possibilit de caractre auto-entretenu de la raction.
Donnes :
CO 2 (g) : f H 0
C
0
p
(30,53
N 2 (g) : C
(27,2
KNO 3 (s) : f
C 0p
C (graph) : C 0p
K 2 S (s) : f
C
0
p
75,0 J .K
T ) J.K
492,83 kJ.mol
1.mol 1
(11,29
31,0 J.K
H0
1 .mol 1
;
10,87.10
1 .mol 1
419 kJ.mol
1 .mol 1
1 .mol 1 ;
T ) J.K
4,18 .10
H0
96,3 J .K
S (s) : C 0p
12,99 .10
0
p
393,51 kJ.mol
3 T ) J.K 1 .mol 1 ;
;
1
Conseils
Aprs une question lmentaire doxydorduction,
lexercice propose de vrifier le caractre autoentretenu de la raction. Cest une question classique qui correspond diffrentes situations :
pyromtallurgie, explosif
1) Utiliser les nombres doxydation pour quilibrer
lquation. Revoir, si ncessaire, H Prpa Chimie, 1re
anne, MPSI-PTSI, chapitre 5, 1.
2) Tenir compte de ltat physique des diffrents
constituants.
3) a) Appliquer la relation de Kirchhoff.
b) Suivre la mthode dtaille dans les Rappels de
cours : dfinir le systme tudi (l'nonc ne fournissant aucune information sur lenvironnement du
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
18 Synthse du propan-2-ol
Daprs Concours communs Polytechniques MP.
H2
propan-2-ol
(raction 1)
quantit de D transforme
.
quantit de D lentre du racteur
a)** tablir la relation littrale entre a , lenthalpie standard de la raction (1) T e et la variation de temprature du gaz , T (T T sortie T entre T s T e ) .
b) Calculer les valeurs de T et T s pour a gal 0,20
et T e 450 K .
225
74,82 J.mol
1 .K 1
27,70 J.mol
1 .K 1
88,65 J.mol
1 .K 1 .
Temprature T 0 298 K .
Enthalpies standard de formation, ltat gazeux la
temprature T 0 :
f H 0D
f H 0P
f H 0H
0 kJ. mol
8,314 J.mol
1 .K 1.
Conseils
Ce problme reprsente la moiti dune preuve propose aux lves de MPSI. Il fait explicitement rfrence un racteur en rgime permanent et constitue
lun des premiers problmes sur ce thme.
1) Appliquer la relation de Kirchhoff.
2) Exprimer lenthalpie de
m en fonction des
enthalpies molaires et de la composition, lentre et
la sortie du racteur. Exploiter le caractre de fonction dtat de H , de manire modliser commodment les changes nergtiques.
3) a) Faire un bilan de matire. Revoir, si ncessaire,
dans les chapitres 1 et 3 de cet ouvrage, lexpression
des constantes dquilibre et celle des pressions partielles partir des fractions molaires.
20 nergie de rsonance
de la pyridine
25 C, sous 100 kPa, la pyridine est
un liquide incolore, dodeur dsagrable . Sa molcule est cyclique et plane.
Sa formule topologique est reprsente
ci-contre.
21 Grillage de la galne
Daprs Concours des Mines dAlbi, dAls, de Douai et de Nantes.
fH
(kJ. mol
PbO (s)
217,4
PbS (s)
100,4
SO 2 (g)
296,8
1)
C p0 (J. K
1 . mol 1 )
PbS (s)
49,5
PbO (s)
45,8
SO 2 (g)
51,10
O 2 (g)
34,24
N 2 (g)
30,65
Conseils
Cet exercice propose de vrifier le caractre autoentretenu dune raction intervenant dans la pyromtallurgie du plomb.
2) Appliquer la relation de Kirchhoff.
3) Suivre la mthode propose par lnonc. Ne pas
confondre la capacit calorifique du systme avec la
capacit calorifique de raction.
4) Dfinir, partir de x , la quantit z de gangue par
mole de PbS et calculer la capacit calorifique du
systme form de minerai impur.
227
C O R R I G S
1 Influence de la temprature sur
lenthalpie standard de raction
1 Lquation de la raction de reformage de lheptane est :
C7H16 (g) = 4 H2 (g) + C6H5CH3 (g)
d r H 0
0
On utilise la loi de Kirchhoff :
= rC p ,
dT
puis on intgre :
T
DrH0(T) = DrH0(298) +
298
rC p (l) . dl .
a) Les diffrentes capacits tant considres comme constantes, il en est de mme de rC p0 : r H 0(T) est alors une
fonction affine de T.
0
2 Obtention du molybdne
1 D r H 0 tant positif, la raction de rduction est endo-
thermique.
Daprs lquation : MoO3 (s) + 3 H2 (g) = Mo (s) + 3 H2O (g)
la raction ne saccompagne daucune variation de la
quantit de matire gazeuse : rngaz = 0.
Or r H 0 = r U 0 + r ngaz . R . T .
Donc D r H 0 = D r U 0 = 19,8 kJ.mol - 1.
2 a) On calcule
rC p0
0
C p (MoO3)
0
3C p (H2)
0
C p (Mo)
U1
tat intermdiaire
()
T = T2 = 973 K;
= 0.
U2
tat final
(2)
T2 = 973 K;
2 = max = n1.
U12 = U1 + U2 .
0
rC p
0
3C p (H2O).
1
Do : Cv sys = n1 . 153,56 J.K = 1 067 J.K 1.
U1 =
T2
T1
H 0(973
K) = r
H 0(298
0
d r H 0
= rC p ,
dT
K) +
973
298
0
rC p (T) . dT
r H 01(298) =
f H 0(AsH3,
0
D r H 1(298) = - 345
i . f H i (298) = f H 0(Ga(CH3)3, g)
g) + f H 0(GaAs, s) + 3 f H 0(CH4, g) ;
kJ.mol - 1.
n(GaAs) = e . . d 2 .
= 0,144 mol.
4
M(GaAs)
Cette quantit reprsente lavancement de la raction (1) qui
est ncessaire pour raliser le dpt. Donc :
0
4 Propulsion spatiale
N2H2(CH3)2 + 2 N2O4 (g) = 3 N2 (g) + 4 H2O (g) + 2 CO2 (g)
Lenthalpie standard de la raction est donne par :
0
raction
chauffement
tat
tat
tat
initial (1)
fictif ()
final (2)
T1 = 298 K
T = T1
T2
x0 = 0
x = x max = n1
x 2 = ni
n(DMHA)
n1
n(N2O4)
2n1
Or H 1 = (xmax x0 ) . r H 0(T1) .
Donc : H1 = n1 . r H 0(T) = n1 . ( 1 766,94) kJ.
La composition du systme obtenu la fin de la raction
chimique est :
n(N2) = 3 n1 ; n(H2O) = 4 n1 ; n(CO2) = 2 n1.
Soit Cp sys (xmax) la capacit calorifique sous pression constante du systme :
Cp sys (xmax) = n1 . ( 3 Cp(N2) + 4 Cp(H2O , g) + 2 Cp(CO2))
= n1 . (292,0 + 73,73 . 10 3 . T) J.K 1.
Donc : H2 =
1 quation de la raction :
r H 0 (T0) =
T2
T1
Cp (xmax) . dT
T2
5 Consommation dnergie
dune cimenterie
0
0
m
1
. r H 1 = 1,397 . 10 6 kJ ;
3 M(CaCO3)
Qp = 1,4 GJ .
0
(2)
Hi
tat fictif ()
T = Ti ;
p = p i ;
x = x max = n1.
Hf
tat final
Tf = dterminer ;
pf = pi ;
x f = x max = n1.
Hi2 = H i + H f = 0.
0
Hi =
i = n1 . r H 2(Ti ).
Soit Cp sys la capacit calorifique du systme, pression
constante, aprs lachvement de la raction chimique.
H 0
Ti
H f =
m
n0 =
= 104 mol = 10 kmol.
M(CaCO3)
On a donc : Qp =
Lnonc fournit lenthalpie de raction 298 K et les donnes ncessaires pour calculer la capacit calorifique du
mlange ractionnel aprs raction ; on choisit donc le chemin suivant :
dioxygne
Raction
produits
Combustion
des ractifs
dioxygne
Combustion
des produits
{H 2 O (g) et CO 2 (g)}
Daprs ce schma ractionnel, lenthalpie standard de
chaque raction peut tre obtenue en soustrayant, aux
enthalpies standard de combustion des ractifs, les
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
120,0 ; b)
32,8 ; c)
205,6 ; d)
630,7 .
7 Raction de formation ?
a) Oui, car ltat physique du corps form nest pas ncessairement ltat stable sous un bar la temprature choisie.
b) e) f) i) Oui.
c) Non, car CO nest pas un corps simple.
d) Non, car C (diamant) nest jamais ltat standard de rfrence de llment carbone ; ltat standard de rfrence de
llment carbone ltat solide est le graphite.
g) Non, car les ractifs ne sont pas des corps simples.
h) Non, car le monooxygne O (g) nest jamais ltat standard de rfrence de llment oxygne.
j) Non, car Al ( ) nest pas ltat standard de rfrence de
llment aluminium 298 K.
1 830,8 k J .
Formation
des ractifs
Raction
Formation
des produits
{lments dans ltat standard de rfrence}
Daprs ce schma, lenthalpie standard de chaque raction peut tre obtenue en soustrayant, aux enthalpies
standard de formation des produits, les enthalpies standard de formation des ractifs de la raction. On obtient
ainsi la formule :
0
0
i . f H i
rH
i
r H 0 (T) = r H 0 (T0 ) +
0
rC p =
T0
rC p . dl .
0
i . C pi = C p (TiCl4, ) 2 C p (Mg, s)
0
rC p tant indpendant de T :
0
r H 0 (T) = r H 0 (298) + rC p .(T
298) .
Soit numriquement :
rH0(T) = (
471,82 25,1 . 10 3T ) kJ.. mol 1.
409 K avant la vaporisation de TiCl4 :
r H 0(409) = ( 471,82 25,1 . 10 3 409)
= 482,09 kJ.mol 1.
409 K aprs la vaporisation de TiCl4 :
r H 0 (409+) = r H 0 (409) + (1) vapH 0 (TiCl4)
= 517,89 kJ.mol 1.
De 409 K 924 K, lquation de la raction est donc :
TiCl4 (g) + 2 Mg (s) = Ti (s) + 2 MgCl2 (s)
0
On calcule la nouvelle valeur de rC p :
0
231
Soit numriquement :
rH0(T) = (
523,6 + 13,9 . 10 3 T ) kJ.. mol 1.
924 K avant la fusion de Mg :
r H 0 (924) = ( 523,6 + 13,9 . 10 3
924)
= 510,73 kJ.mol 1.
924 K aprs la fusion de Mg :
r H 0 (924+) = r H 0 (924) + ( 2) fusH 0 (Mg)
= 528,65 kJ.mol 1.
De 924 K 987 K, lquation de la raction est donc :
TiCl4 (g) + 2 Mg ( ) = Ti (s) + 2 MgCl2 (s)
0
924).
Do : r H 0 (T) = r H 0 (924+) +
Soit numriquement :
r H 0 (T) = (
525,6 3,3 . 10 3 T ) kJ.. mol 1.
987 K, avant la fusion de MgCl2 :
0
C p (TiCl4 ,
g) 2
0
0
C p (Mg ,
)+
0
C p (Ti ,
s)
atom H
0 (PH
3)
0
diss H (P H)
diss H
f
DP
0 (P
H) 3 f H 0 (H, g)
0
g)
f H (PH 3, g) .
321,6 kJ.mol 1 .
H 0 (P,
0 (P
2 H4)
diss H
0
f H (H, g)
DP
0 (P
H)
0
f H (P, g)
232,5 kJ.mol
diss H
1
0 (P
P)
0
f H (P 2 H 4 , g) .
Produits liquides
vaporisation
liqufaction
Raction entre
espces gazeuses
Ractifs gazeux
Produits gazeux
0(k.J.mol1)
rH
0(MgCl )
2
fusH
0(TiCl
vapH
4)
0(Mg)
fusH
r H 0 (298 K) = r H 1 + r H 2 + r H 3 .
d r H T
= r Cp = 150 + 220 185 200 = 15 J.mol 1 . K1.
dT
0
r H 0 (333 K) = r H 0 (298 K) + rC p .(333 298)
= 188,5 kJ.. mol 1.
13 Enthalpie de liaison CS
1
fH
0 (CS
2,
g)
fH
0 (CS
2 , ) M. L vap
115,3 kJ.mol 1 .
CS2(g)
raction
Formation de
2 liaisons C = S
Formation de C (g)
et de 2 S (g)
C (g) + 2 S (g)
1
(
2
diss
H 0 (CO)
fH
DC
0 (C,
2 ( f H 0 (O, g)
( f H 0 (CO 2, g)) .
804,3 kJ.mol 1 .
g)
Formation
COS (g)
Formation d'une
liaison C = O
et d'une liaison C = S
C (g) + O (g) + S (g)
0
f H (COS, g)
0
f H (C, g)
0
0
f H (O, g)
f H (S, g)
0
0
diss H (C S)
diss H (C O) .
0 (COS, g)
1.
H
139,1
kJ.mol
f
fH
att
0 (Mg,
H 0 (O,
g) ; D O
2
g)
A.E.(O) ;
fH
0 (O,
g) ;
Alors
0
0
0
0
f H (MgO, s)
f H (Mg, g)
f H (O, g)
ion H (Mg)
0
ion H (Mg ) A.E.(O) A.E.(O ) E rt (MgO) .
0
0
E rt (MgO) f H 0 (MgO, s)
f H (Mg, g)
ion H (Mg)
0
0
ion H (Mg )
f H (O, g) A.E.(O) A.E.(O ) .
E rt (MgO) 3 896,3 kJ.mol 1 .
Mg2+ (g) + O2 (g)
Constitution du cristal
partir des ions gazeux
MgO
MgO
0 (Mg)
Double ionisation de Mg
Daprs ce cycle :
0
0
0
0
f H (CS 2 , g)
f H (C, g) 2 f H (S, g) 2 diss H (CS).
1
0
( f H 0 (C, g) 2 ( f H 0 (S, g)
diss H (CS)
2
( f H 0 (CS 2, g)) .
0
1.
diss H (CS) D C S 577,9 kJ.mol
diss H
sub H
15 Chimie de lionosphre
1 Un photon de frquence possde une nergie h . , h
tant la constante de Planck. Pour provoquer un processus
endonergtique mettant en jeu lnergie E au niveau macroscopique, doit satisfaire la condition :
A .h. E .
Lionisation dune entit dont le potentiel dionisation est V ion
ncessite une nergie molaire gale A .e.V ion .
La longueur donde limite satisfait donc :
h.c
91,3 nm .
e .V ion
Ces radiations appartiennent lultraviolet lointain.
2 On considre le cycle de transformations suivantes.
O+ + N2 + e
Raction
NO + N + e
Ionisation
de NO
Raction (1)
NO + N
Daprs ce cycle :
0
0
0
0
rH
ion H (O)
r1 H
ion H (NO) .
Dautre part :
0
0
0
0
r1 H
f H (NO, g)
f H (N, g)
f H (O, g) .
0
0
V ion (O))
rH
A . e. (V ion (NO)
f H (NO, g)
1
0
H 0 (N 2 , g)
f H (O, g) .
2 diss
0
106,2 kJ.mol 1 .
rH
233
3 Le processus ( ) NO
e NO est exactement linverse de la raction dionisation de la molcule NO.
0
Donc r H 0
ion H (NO)
A .e. (Vion (NO))
892,2 kJ.mol
e N O est ( ) suivi de
Le processus ( ) NO
la dissociation de NO.
0
0 ( H 0 (N, g)
0
0
r H
r H
f
f H (O, g)
f H (NO))
260,7 kJ.mol 1 .
Lnergie chimique libre par le processus ( ) est suprieure
lnergie ncessaire pour dissocier la molcule NO. Dans un
milieu dilu, la molcule ne peut pas se dbarrasser de cet excs
dnergie la faveur de chocs intermolculaires ; elle subit donc
une dissociation : le processus ( ) nest pas observ.
1 Al (Z
Al 3
2 Cr 2 O 3
rH
0 (298
K)
2 Al
Al 2 O 3 2 Cr
536,3 kJ.. mol 1 .
H1
H2
234
tat fictif ()
T = Ti ; pa = p1 ;
x = xmax = n1 ;
n(Cr2O3) = n(Al) = 0 ;
n(Cr) = n1 ;
n(Al2O3) = 2n1 .
tat final (2)
T2 = dterminer ; p2 = p1 ;
x2 = xmax = n1 ;
n(Cr2O3) = n(Al) = 0 ;
n(Al2O3) = 2n1 ;
n(Cr) = 2n1 .
H 1 2
H 1
H 1
0
H 1
0 et
n1 .
rH
(T 1 ) .
C p sys (T ) . dT
2
T1
n 1 . (C p (Al 2 O 3 , s)
avec C p sys
185 . n1 J.K
0
rH
(T 1 )
C p sys . (T 2
C p sys . (T 2
Soit :
T 1)
2 C p (Cr , s))
1 . mol 1 .
T 1)
0 fournit T 2
3 200 K.
2 = 2 930 C.
4 La temprature trouve tant trs suprieure aux deux tempratures de fusion, on suppose que les deux constituants sont
liquides. La deuxime tape du processus dcrit prcdemment
doit alors tre remplace par la succession suivante :
chauffement de T 1 T fus (Cr) du mlange solide puis
fusion du chrome T fus (Cr) ;
chauffement de T fus (Cr) T fus (Al 2 O 3 ) du mlange de
chrome liquide et dalumine solide, puis fusion de lalumine
T fus (Al 2 O 3 ) ;
chauffement de T fus (Al 2 O 3 ) T 2 du mlange liquide.
On obtient ainsi, aprs simplification par n 1 , lquation en
T2 :
rH
0 (T
1)
fus H
0
C p (Al 2 O 3,
0
C p (Al 2 O 3,
2 C p (Cr, ) . ( T 2
s) . ( T fus (Al 2 O 3 )
) . (T 2
T 1)
T fus (Al 2 O 3 ))
T 1)
T fus (Cr))
fus H
0 (Al
2 O3)
0.
Cette quation ne fait intervenir que des diffrences de tempratures ; on peut donc, indiffremment, exprimer les tempratures en C ou en K. En utilisant, comme lnonc, des tempratures en C, on obtient la relation numrique :
452,08. 10 3
soit :
216 2
0;
2 092 C.
17 Poudre noire
1 2 KNO 3 (s)
S (s)
18 Synthse du propan-2-ol
3 C (s)
K 2 S (s)
3 CO 2 (g)
N 2 (g)
2 298 K :
Do :
0
rH
H 0 (CO
2,
f
2 S, s)
0
f H (KNO 3, s) .
H 0 (923)
0
r C p (T ) . dT
H 0 (298)
298
0
rCp
Avec
C p (K 2 S, s)
923
0
r C p (T )
298
rH
63,68
0
r C p (T ) . dT
5,27.10
0
(923)
3 C p (CO 2, g)
C p (N 2, g)
2 C p (KNO 3, s)
63,68
(923
3T)
1 .mol 1 .
(923 2
298 2 )
613,9
35,78) kJ.mol
35,78.10 3 J.mol
1
1.
C p ractifs . dT ,
Q
298
avec
0
C p ractifs
0
2 C p (KNO3, s)
(257,47
donc :
C p ractifs
32,61.10
3 C p (C, graph)
3 T)
J.K
173,36.10 3 J.mol
C p0 (S) ,
1 .mol 1 ;
1
b) Daprs lnonc, 50 % de la chaleur libre par la combustion de la poudre reste disponible pour chauffer les ractifs soit environ 325 kJ .mol 1 . Cette quantit est donc trs
suprieure la quantit ncessaire Q 173,36 kJ.mol 1 .
La combustion de la poudre est auto-entretenue, ce qui nest
pas tonnant : la combustion peut donc se propager de proche en proche ; si la vitesse de propagation est subsonique,
on parle de dflagration. Si elle est supersonique, on parle de
dtonation.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Chimie, 1re anne, MPSI-PTSI
La photocopie non autorise est un dlit.
0
f H i (T 0 )
i .
avec
H 0 (T )
0
rC p
H 0 (T
13,87 J.mol
0
rC p
i . C 0pi (T ) .
i
T
0)
55,8 kJ.mol 1.
0
rC p(
T0
rH
0 (450
K)
).d .
1 .K 1.
Puisque
est indpendant de T ,
fonction affine de la temprature :
rH
0 (T )
1
57,9 kJ.mol
est une
( n eD . h eD
n eH . h eH
n eP . h eP )] ;
(H ) s
( n sD . h sD
n sH . h sH
n sP . h sP) .
Daprs lnonc, le mlange lentre du racteur est stchiomtrique pour la raction tudie ; donc :
Par dfinition de
raction :
n sD
649,7 kJ.mol 1 .
Porter le mlange des ractifs de 298 K 923 K ncessite
une quantit de chaleur Q telle que :
923
0 (923)
rH
0)
n eD
298)
649,68 kJ.mol
J.K
C p (S, s) :
0 (T
3 C p (C, graph)
10,54.10
rH
H 0 (K
g)
2
613,9 kJ.mol
1 a)
neH
n e . (1
neP
0.
n sH
La relation (H ) e
ne ;
n e . (1
) ;
n sP
(H ) s
conduit :
) . [h sD
h sH ]
. ne .
. n e . h sP
n e . [h eD
h eH ]
0.
H2
T
. n e . C 0p P ] . [T s
0 conduit la relation :
. r H 0 (T e )
.
0
. Cp
(1
) . (C p0
C p0 )
P
Te] .
235
0,2 et T e
566 K .
espce
propanone D
H2
propan-2-ol P
gaz
entre
ne
ne
2 ne
sortie
(1 ). n e
(1 ). n e
. n e
(2 ). n e
Puisque la pression totale p est constante, on exprime les pressions partielles des diffrents participants en fonction des fractions molaires et de p :
(1
*)
*
pD pH
. p et p P
.p.
(2
*)
(2
*)
K0
p P . p0
p D . pH
. (2
(1
) . p0
.
)2 p
0,33 .
Le taux de raction obtenu la sortie du racteur est infrieur la valeur lquilibre : la dure de sjour du
mlange ractionnel dans le racteur nest pas suffisante
pour que lquilibre chimique soit atteint.
tat (2)
n PETN 0 ;
T 2 ; p2 ; 2 n 1.
U 2.
tat (1)
n PETN n1 ;
0.
T 1 ; p1 ;
U1.
450 K :
U1
n(N2) = n(H2O) = 0 ;
n(CO2) = n(CO) = 0.
fH
0 (C(CH
1 997,99
0
rU
0
rH
donc 298 K :
2 N 2 (g)
r n gaz . R . T
0
rH
0
rU
; or
fH
r n gaz
1 997,99 kJ . mol
2 025,24 kJ . mol
U2
4 H 2 O (g)
3 CO 2 (g) 2 CO (g)
2 ONO 2 ) 4 , s)
3 f H 0 (CO 2 , g)
kJ.mol 1 .
tat fictif ()
T = Ti ; pa = p1 ;
x = xmax = n1 ;
n(PETN) = 0 ;
n(N2) = 2 n1 ;
n(H2O) = 4 n1 ;
n(CO2) = 3 n1 ;
n(CO) = 2n1.
0 (H
2 O)
0
H (CO , g)
11 ;
1
;
1.
U1 2
U 2 0.
U1
1 , puisque lnergie interne du systme est indpendante de la pression.
Or
Donc
U1
U0
U 01
U1
0) .
max
rU
U0
n1 .
n1 . (
0 (T
r
1)
n1 .
U 0 (T
rU
0 (T
1 ).
1)
2 025,24) kJ.mol 1 .
Soit Cv sys la capacit calorifique, volume constant, du systme aprs lachvement de la raction chimique :
T2
avec Cv sys
U 2
Cv sys (T ) . dT
T1
n 1 . [2 Cv0 (N 2)
C p0
Cv0
4 Cv0 (H 2 O)
3 Cv0 (CO2)
2 Cv0 (CO)].
R.
11 n 1 . R
0,07961 T )
n 1 . (277,406
91,45] J.K
0,07961 T ) J.K
1 .mol 1
1 .mol 1 .
T2
Donc
Cv sys (T ) . dT
U 2
T1
n 1 . [277,406 (T 2
T 1)
0,039805 (T 2 2
T 1 2 )] .
T 1)
0,039805 (T 2 2
n1 . (
T 1 2 )]
2 025,24.103 )
0.
Do :
5
f
fH
H 0 (C
p2
11n 1 . R . T 2 .
V1
100
316
316,46 mmol ;
8,85 kbar .
En ralit, les parois ne peuvent pas supporter de trop grandes pressions et on observe la destruction de la cavit, si bien
que la pression calcule nest jamais atteinte.
De plus, le PETN dtone : la vitesse de propagation de la
dcomposition est supersonique et il apparat une onde de
choc qui fausse le calcul des pressions.
fH
fH
H
H
0 (C
0 (C
5 H5 N
5 H5 N
fH
0 (H
2O ,
0 (C
fH
100,18 kJ.mol
)
5 H5 N
, ).
, g)
140,38 kJ.mol
1.
1.
5
1
D HH
D
2
2 N2
5 sub H 0 (C , s) 5 D C H
2 D C C D C N
, g)
2 D CC
D CN .
1.
231 kJ.mol
stabilise la
molcule par rapport au modle des liaisons covalentes localises. Lnergie de rsonance de la molcule, E r , est gale
la diffrence entre lenthalpie de formation thorique cest-dire base sur la thorie de la liaison covalente localise et
lenthalpie exprimentale :
fH
Er
fH
90,6 kJ.mol
21 Grillage de la galne
1 Lenthalpie standard de la raction est donne par :
rH
rH
0 (298
0 (T
0)
K)
i .
f Hi
0
f H (PbO ,
H 0 (PbS , s)
s)
0 (T
0)
fH
0 (SO
2 , g)
413,8 kJ.mol 1 .
1 223
H 0 (1 223)
avec :
0
r Cp
rH
H 0 (298)
298
C p0 (SO 2 ) C p0 (PbO)
3,96 J.K 1 .mol 1 .
0 (1 223 K)
rH
2,5
, )
5 H5 N
g)
f H 0 (C 5 H 5 N , g)
soit
20 nergie de rsonance
de la pyridine
2,
0
f H (C 5 H 5 N , )
0
140,35 kJ.mol
vap H (C 5 H 5 N , )
0 (CO
1 N (g)
2
2
5 CO 2 (g)
0
f H (C 5 H 5 N , g)
4,59 kK .
5 H O( )
2
2
O 2 (g)
0
r C p (T ) . dT ,
1,5 C p0 (O 2 )
0 (298 K)
C p0 (PbS)
0
r C p . (1 223
3,66) kJ.mol 1
298)
413,8
417,5 kJ.. mol 1 .
La variation relative nest que de 0,9 %.
237
3 Porter le mlange des ractifs de 298 K T 2 ncessite une quantit de chaleur Q telle que :
T2
Q
298
C p0 ractifs . dT avec
C p0 ractifs
do :
C p0 ractifs . dT
T2
H 0 (1
rH
0 (1 223)
223)
C p0 ractifs
0,
(284,76
z . 48) J.K
1 .mol 1.
1 764 K .
238
En pratique, les pertes thermiques ne sont certainement pas ngligeables et la temprature relle est infrieure celle calcule,
ce qui rend peut-tre superflu le systme de refroidissement.
298
soit :
Cp0 ractifs (T ) . dT
z
3,47 et x
rH
0 (1 223
K)
0,
22,3 .
ANNEXES
ANNEXE 1
Spectrophotomtrie
1
750
ultraviolet
(U.V.)
infrarouge
(I.R.)
visible
7,5 .1014
n (Hz)
l (nm)
4,0.1014
un
ja
m
0n
62
g
an
or
b le
480
59
nm
vert
530 n m
FS(l) = IS(l) .
(1)
F0(l) I0(l)
Labsorbance A, souvent encore appele densit optique,
est dfinie par :
T(l) =
A(l) = log10=
1 = log I0(l) .
10
IS(l)
(2)
T(l)
S
I0
F0
FS
IS
rouge
400
nm
vi o
let
UV
750 nm
0n
IR
2.1. nonc
Les lois rgissant labsorption de la lumire par une substance colore ont t formules en 1730 par J.H. LAMBERT
et gnralises aux solutions par A. BEER en 1852.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Physique, MPSI-PCSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
intensit du faisceau
incident (W.m2)
intensit du faisceau
transmis (W.m2)
(3)
e(l) est le coefficient dabsorption molaire ou absorbance linique molaire de la substance considre.
Ce coefficient dpend de :
la nature de la substance ;
la longueur donde de la lumire ;
la nature du solvant ;
la temprature.
239
ANNEXES
miroir M
fente F
cuve
dtecteur
dx
I0 (l)
source lumineuse
IS (l)
I + dI
solution
de concentration
c en matire
absorbante
,
dI = k.c.I.d x
soit :
I0
= e .,.c
IS
(5)
MESURES
SPECTROPHOTOMTRIQUES
3.1. Le spectrophotomtre
Le document 5 prsente le schma de principe dun
spectrophotomtre monofaisceau, appareil gnralement
prsent dans les laboratoires.
La rotation du miroir M permet de choisir la longueur donde
de la lumire qui va traverser la cuve, aprs traverse de la
fente F.
240
i=n
0.415
ANNEXES
ANNEXE 2
Conductimtrie
H
La conductimtrie est ltude quantitative de la conductivit des lectrolytes, cest--dire des solutions conductrices
du courant lectrique.
H3
Li+
Na+
K+
NH +4
1/2 Ca2+
1/2 Zn2+
1/2 Fe2+
1/3 Al3+
1/3 Fe3+
l0 (mS.m2.mol1)
ion
l0 (mS.m2.mol1)
35,0
3,86
5,01
7,35
7,34
5,95
5,28
5,35
6,30
6,80
OH
19,9
5,54
7,63
7,81
7,70
7,14
5,46
4,09
8,00
9,28
Cl
Br
I
NO 3
HCOO
CH3COO
2
1/2 SO4
3
1/3 PO4
O
H
H
O
H
v = + m+ . E
(1)
pour les cations
et :
v =m .E
(2)
pour les anions
H
O
s = S l (Bi z i ) . c(Bi z i ).
i
c
1
S.m
S . m2 . mol1
Lorsque la solution est dilue :
mol . m3
s = S l0 (Bi z i ) . c(Bi z i ).
(4)
s = S | zi | . l0 (1/zi . Bi z i ) . c(Bi z i ).
i
(5)
MESURES CONDUCTIMTRIQUES
241
ANNEXES
fils de connexion
s
l
,
K= s
m1
Q (C)
s(mS . cm1)
17
10,95
18
11,19
19
11,43
20
11,67
21
11,9
Q (C)
s(mS . cm1)
22
12,15
23
12,39
24
12,64
25
12,88
26
13,12
m
m2
(7)
Cependant , et s ne sont pas parfaitement connues, un talonnage est ncessaire (cf. 2.3.).
La conductance sexprimant en siemens S, la conductivit
s sexprime en S . m1 dans le Systme International,
mais le S . cm1 est souvent utilis en travaux-pratiques.
2.2. Le conductimtre
Un conductimtre est un ohmmtre. Il est aliment en courant alternatif, afin que les mesures ne soient pas
perturbes par des ractions dlectrolyse.
ANNEXES
Dosages
Les documents 5 et 6 donnent lallure des courbes obtenues lors de dosages acido-basiques ou par prcipitation.
H3O+ + OH
Lvolution de la conductance, observe lors des changements de ractions prpondrantes mises en jeu, sinterprte partir des valeurs des conductivits molaires (limites) (doc. 1).
Al3+ + 3 OH
2 H2O
excs de
Na+ + OH
Al(OH)3
Al(OH)3 + OH
Al(OH)4
Remarques :
Lors des dosages, il est souhaitable que la dilution puisse
tre nglige afin que le changement de porteur de charges
soit la seule cause considrer pour interprter les changements de pentes. Cest la raison pour laquelle la solution
place dans le bcher est dilue alors que celle ajoute la
burette est concentre.
G
H3O+ + OH
2 H2O
excs de
Na+ + OH
CH3COOH + OH
Vq
CH3COO + H2O
Vq
Vq
Vq
Vq
243
ANNEXES
ANNEXE 3
Potentiomtrie
1
PRINCIPE DE LA POTENTIOMTRIE
Toutes ces lectrodes doivent tre conserves dans des solutions satures de leur lectrolyte.
Remarque : Lorsque la solution contient des ions susceptibles de ragir avec lun des ions de llectrolyte prsent
dans llectrode, il convient de munir llectrode de rfrence dun doigt de protection (rempli dune solution
ionique ne ragissant ni avec llectrolyte de llectrode, ni
avec la solution tudie) constituant une jonction lectrolytique.
2.2. Applications
Les mesures potentiomtriques sont utilises :
pour suivre des dosages doxydorduction (dosage des
ions fer (II) par les ions permanganate, par exemple) ;
pour suivre des dosages par prcipitation ou complexation
lorsque lun des ions mis en jeu est la forme oxyde ou
rduite dune lectrode indicatrice mtallique (dosage des
ions argent (I) par une solution dion chlorure en utilisant
une lectrode dargent) ;
pour dterminer des constantes dquilibre (produit de
solubilit, constante de complexation, ...).
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Physique, MPSI-PCSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
ANNEXES
ANNEXE 4
pH-mtrie
1
PRINCIPE DE LA pH-MTRIE
milieu de
pH0
lment de
rfrence interne
Le potentiel de llectrode de verre est une fonction affine du pH de la solution dans laquelle elle plonge.
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Physique, MPSI-PCSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
AgCl
liquide de
remplissage
partie active
1.2. La sonde de pH
On appelle sonde de pH, lensemble form par une lectrode de verre et une lectrode de rfrence.
Llectrode de rfrence peut tre une lectrode au calomel,
une lectrode au chlorure dargent ou une lectrode au sulfate de mercure (I) (cf. Annexe 3). Llectrode de verre et
llectrode de rfrence peuvent tre spares ou combines (doc. 3).
soit :
Ag
blindage
milieu de pHx
pH x < pH0
[H3O+]x > [H3O+]0
corps
orifice de remplissage
solution sature
de KCl + AgCl
lectrode de rfrence
AgCl/Ag
corps
bouchon
lment de rfrence
interne
pastille poreuse
partie active
ANNEXES
2.2. Mesures
2.3. Mesure du pH
de solutions concentres de soude
Dans les solutions concentres de soude, des ions sodium
occupent les lacunes du verre, le potentiel de llectrode de
verre dpend alors des ions hydronium et des ions sodium
occupant ces lacunes. Tout se passe alors comme si llectrode de verre fixait plus dions hydronium quil y en a en
ralit ; la valeur du pH alors mesure est infrieure la
valeur relle.
Il existe aujourdhui des lectrodes haute alcalinit, o les
ions lithium remplacent les ions sodium ; une telle lectrode possde des lacunes que seuls les ions hydronium peuvent occuper.
MESURES DE pH
Vrifier le branchement de la
sonde, puis retirer lembout protecteur.
Au moyen dune pissette deau distille, rincer la sonde de pH.
solutiontalon
,00
pH = 7
Mettre
0
7.0
0
pH
le pH-mtre en position
pH , puis, laide du bouton STANDARDISATION, faire concider la valeur
affiche avec celle de la solution-talon. Ne plus toucher ce bouton par la
suite.
0
60
ZRO,
15
gre
vinai
0
3.5
0
60
15
0
pH
Lors de tout changement de solution, rincer la sonde avec de leau distille avant deffectuer de nouvelles
mesures.
ANNEXES
ANNEXE 5
Nomenclature
en Chimie inorganique
1
ure
F
Cl
Br
I
hypoite
ClO
BrO
IO
ite
ClO2
BrO2
IO2
S2
HS
autres
N3 (a)
C4(b)
NH2
C2
S2 : ion sulfure
hydrique
ate
perate
ClO4
BrO4
IO4
HF : acide fluorhydrique
hypoeux
SO3
HSO3
eux
NO2
SO 4
HSO4
NO3
CO 3
3
PO4
2
HPO 4
2
CrO 4
2
C2O 4
ique
NO3 :
2
C2O 4 :
H2CrO4 :
H2SO4 :
ion nitrate
ion oxalate
acide chromique
acide sulfurique
Br : ion bromure
CN
NH 2
ClO3
BrO3
IO3
exemples
nom de lacide
MnO4
perique
NH 2 : ion amidure.
CN : ion cyanure.
Remarques :
247
ANNEXES
Le nom des complexes indique la nature de latome ou ion central, son nombre doxydation, la nature et le nombre de
ligands ; il prcise dautre part si le complexe est une molcule neutre, un cation ou un anion. Les ligands sont classs par
ordre alphabtique, les ions venant avant les espces neutres.
Nom des ligands
H
hydruro
O2
oxo
OH
hydroxo
S2
thio
I
iodo
Br
bromo
Cl
chloro
F
fluoro
2
CO 3
carbonato
3
PO 4
phosphato
2
C2O 4
oxalato
OCN
SCN
NH2
N3
NHOH
NO3
NO2
2
SO 4
NO
en
C6H4(COO)22
cyanato
thiocyanato
amido
azido ou azoturo
hydroxylamido
nitrato
nitrito
sulfato
nitrosyl
thylnediamine(*)
phtalato
SO 3
2
S2O 3
ClO 3
ClO 2
2
O2
H2O
NH3
CO
CN
CH3CO 2
C6H4(OH)COO
sulfito
thiosulfato
chlorato
chlorito
peroxo
aqua
ammine
carbonyl
cyano
actato
salicylato
trinitritotriamminecobalt (III)
nombre
de ligands
nombre
doxydation de
llment central
lment
central
ligands
nombre doxydation
de llment central
lment central
ligands
nombre
de ligands
nombre doxydation
de llment central
terminaison indiquant
que cest un anion
lment central
Exemples
[Fe(CO)5] : pentacarbonylfer ;
ANNEXES
ANNEXE 6
A. Constantes dacidit de couples acide-base 25 C
nom de lacide
formule de lacide
pKAi
acide oxalique
acide dichloroactique
ion hydrognosulfate
dioxyde de soufre
thylnediaminettraactique (E.D.T.A.)
acide phosphorique
acide arsnique
acide malonique
acide tellureux
acide chloroactique
acide tartrique
acide citrique
acide fluorhydrique
acide nitreux
acide actylsalicylique
acide formique
acide lactique
acide ascorbique
acide benzoque
acide salicylique
ion anilinium
acide actique
acide propanoque
ion pyridinium
ion hydroxylammonium
dioxyde de carbone
acide sulfhydrique
acide hypochloreux
acide arsnieux
ion ammonium
acide borique
acide cyanhydrique
ion trimthylammonium
phnol
ion mthylammonium
ion dimthylammonium
H2C2O4
CHCl2COOH
HSO4
SO2
H4Y
H3PO4
H3AsO4
CH2(COOH)2
H2TeO3
CH2ClCOOH
(CH(OH)COOH)2
H3Cit
HF
HNO2
C8O2H7COOH
HCOOH
CH3CHOHCOOH
C6H8O6
C6H5COOH
C6H4OHCOOH
C6H5NH+3
CH3COOH
C2H5COOH
C6H6N+
NH3OH+
CO2
H2S
HClO
H3AsO3
NH+4
HBO2
HCN
(CH3)3NH+
C6H5OH
CH3NH +3
(CH3)2NH +2
1,2 ; 4,3
1,3
1,9
2,0 ; 7,6
2,0 ; 2,8 ; 6,2 ; 10,3
2,15 ; 7,2 ; 12,1
2,2
2,8 ; 5,8
2,8 ; 7,7
2,9
3,0 ; 4,3
3,1 ; 4,8 ; 6,4
3,2
3,2
3,5
3,8
3,9
4,05
4,20
4,4
4,5
4,7
4,8
5,2
6,1
6,4 ; 10,3
7,0 ; 13,0
7,5
9,1
9,2
9,2
9,3
9,9
10,0
10,7
11,0
249
ANNEXES
ligand
ion central
Ag+
Co3
+
Cu2
+
Hg2
+
Ni2
+
Zn2
NH3
log b i
i=1
i=2
i=3
i=4
i=5
i=6
3,3
7,2
4,1
9,0
2,6
2,2
7,2
14,0
7,6
18
4,8
4,4
19,8
10,5
20
6,4
6,7
25,3
12,6
30,5
34,8
7,5
8,7
8,1
8,2
20
21
CN
Ag+
+
Cu2
+
Fe2
+
Fe3
SCN
Cu2
+
Fe3
1,7
3,0
3,6
4,3
5,2
4,6
5,8
10,6
4,3
7,5
10,7
19,7
7,6
12,8
13,9
NH2(CH2)2 NH2
Co2
+
Cu2
+
Fe2
+
Ni2
9,6
16,5
2
S2O3
Ag+
+
Fe3
+
Hg2
8,8
2,1
13,5
5,0
29,8
6,3
32,3
2
C2O 4
Cd2
+
Fe3
+
Mn2
2,8
9,4
3,8
4,6
14,2
5,3
orthophnanthroline
Fe2
+
Fe3
5,1
E.D.T.A. (Y 4 )
Ba2
+
Ca2
+
Mg2
+
Fe2
+
Fe3
+
Zn2
7,8
10,7
8,7
14,3
25,1
16,3
2
SO 4
Fe2
+
Fe3
+
4
Ce
2,3
4,2
3,3
Ce3
+
Fe3
+
Al3
4,1
5,5
7,1
9,7
12,0
13,7
15,8
16,1
18,5
+
Hg2
12,9
23,8
27,6
29,8
250
[MLi]
.
[M] [L]i
27,3
16
24
31
20,2
20,7
6,5
6,8
33,6
20,2
21,2
14,0
7,4
ANNEXES
rducteur
E 0 (V)
F2 (g)
2,87
O3 (g)
O2 (g)
SO 24
2,08
2,01
H2O2
H2O
1,77
S2O 28
Ce4
MnO4
BrO3
MnO4
Cl2 (g)
Cr2 O 27
Ce3
1,71
MnO2
1,69
Br2 (l)
1,52
+
Mn2
1,51
Cl
1,36
Cr3
1,33
MnO2
Mn2
1,23
O2 (g)
H2O
1,23
IO3
I2 (aq)
1,19
NO3
Br
1,09
NO (g)
0,96
+
Hg 22
0,91
Hg (l)
0,85
Ag+
Ag
0,80
Hg22
Hg(l)
0,79
Fe3
Fe2
0,77
O2 (g)
H2O2
Br2 (,)
+
Hg2
Hg2
I2 (aq)
Cu2
SO 24
Sn4
S
S4O 26
CH3COOH
H+
Pb2
0,68
0,62
Cu
0,34
SO2 (g)
+
Sn2
H2S
0,17
0,15
0,14
S2O 23
0,09
C2H5OH
0,05
H2 (g)
Pb
0,00
0,13
Sn2
Sn
0,14
Ni2
Ni
0,26
Cd
0,40
Cd2
Fe2
Fe
0,44
CO2 (g)
H2C2O4
0,49
Zn2
Zn
0,76
Al3
Al
1,68
H2 (g)
2,26
Mg2
Mg
2,36
Na+
Na
2,71
Li+
Li
3,04
+
+
251
252
CN
IO 3
Br
Cl
OH
cation
oxinate
CH3CO2
CO 23
C2O 24
CrO 24
PO 34
HPO 24
8,2
6,0
11
8,6
3,2
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
26,0
6,6
4,6
4,0
6,2
5,2
Ca2
4,1
blanc
blanc
blanc
blanc
27,2
2,3
SO24
NO 2
2,5
2,5
blanc
10,7
Mg2
SO 23
S2
SCN
anion
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
jaune
blanc
28,2
8,3
7,0
9,9
blanc
29,0
7,6
9,9
8,0
8,8
2,3
Ba2
vert
blanc
22,0
31
Cr3
19,3
10,7
5,3
rose
rose
rose
blanc
22,0
9,6
6,3
12,8
Mn2
18,8
10,5
6,7
5,6
17,2
15,1
vert
noir
vert
Fe2
jaune
noir
rouille
22,0
85
38
Fe3
25
noir
bleu
mauve
12,8
5,4
20,4
4,0
15,6
Co2
Les constantes pKs donnes correspondent aux constantes dquilibre des ractions :
26
8,2
7,0
22
22,5
7,8
14,7
29,6
9,6
7,5
5,4
35,2
14,3
7,1
19,7
noir
bleu
Cu2
vert bleu-vert
noir
vert
vert
Ni2
blanc
blanc
10,8
8,8
32,0
blanc
23,8
12,6
5,4
blanc
17,2
Zn2
blanc
blanc
jaune
2,7
11
11
12
noir
blanc
blanc
blanc
rouge
jaune
blanc
blanc
blanc
15,8
3,0
4,8
13,8
49,2
blanc
12,0
15,9
7,5
16,2
jauntre
12,3
9,7
brun
blanc
22
13,6
7,8
gris
jaune
26,1
8,0
7,1
14
Cd2
noir
9,4
16
13
8,7
noir
jaune
jaune
rouge
12,4
6,2
37
gris
gris
blanc
19,5
39
17,9
jaune
28,3
jauntre
22,2
blanc
17,9
23,5
2+
Hg2
rouge
52
noir
blanc
35,1
blanc
18,7
28,3
orang
25,3
jaune
jaune
blanc
22
blanc
13,5
blanc
10,5
13,4
42
9,9
7,8
noir
blanc
26,6
4,7
brun
blanc
12,5
8,2
4,4
4,6
blanc
15,3
Pb2
32
18
blanc
blanc
Al3
32
pKs = log Ks
Hg2
Ks = [C p+]x . [Aq]y et
Ag+
7,7
Cx Ay (s) d xC p+ + yAq
D. Produits de solubilit 25 C
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 7
Constantes physico-chimiques
c = 299 792 458 m . s1
e = 1,602 177 . 1019 C
h = 6,626 075 . 1034 J . s
= 1,054 572 . 1034 J . s
m0 = 12,566 370 614 . 107 H . m1
e 0 = 8,854 187 817 . 1012 F . m1
N = 6,022 136 . 1023 mol1
R = 8,314 510 J.mol1.K1
kB = 1,380 658 . 1023 J . K1
F = 96 485,31 C . mol1
RH = 1,097 373 153 . 107 m1
me = 9,109 389 . 1031 kg
mp = 1,672 623 . 1027 kg
mn = 1,674 928 . 1027 kg
a0 = 52,917 725 . 1012 m
m B = 9,274 015 . 1024 J . T1
Vm = 22,414 . 103 m3 . mol1
masse volumique
1 tonne = 103 kg
1 kg = 103 g
1 kg . m3 = 1 g . L1
1 kg . dm3 = 1 g . cm3
volume
dm3
103
m3
1L=1
=
1 cm3 = 1 mL = 103 L = 106 m3
1 m3 = 103 dm3 = 103 L
UNITS DNERGIE
Le debye (D), est lunit de moment dipolaire utilise en Chimie : 1 D = (1029 / 3) C.m = 3,333 . 1030 C.m.
UNITS DE PRESSION
253
ANNEXES
ANNEXE 8
Prcision dun rsultat
Chiffres significatifs
1
NOMBRES DE CHIFFRES
SIGNIFICATIFS
Pour exprimer un rsultat, on doit indiquer tous les chiffres dont on est sr et le premier chiffre incertain ; ces chiffres constituent les chiffres significatifs.
Dans un nombre, les chiffres autres que zro sont toujours
significatifs. Les zros sont significatifs lorsquils se trouvent entre dautres chiffres ou leur droite ; ils ne le sont
pas lorsquils se trouvent leur gauche.
Exemples :
317,0 : tous les chiffres sont significatifs et la valeur exacte est comprise entre 316,9 et 317,1.
0,003 26 : seuls les trois derniers chiffres sont significatifs
et la valeur exacte est comprise entre 0,003 25 et 0,003 27.
Ce nombre peut aussi scrire, tout aussi prcisment,
3,26 . 103.
CHIFFRES SIGNIFICATIFS
ET OPRATIONS
soit C = 0,131
significatifs.
mol . L1 ,
VII
VI
IV
III
II
priode
Lithium
Li
Be
Magnsium
nom
symbole (2)
Al
Si
Cl
Ar
Krypton
Brome
Te
Tellure
Antimoine
Etain
Indium
Cadmium
Argent
Palladium
Rhodium
Ruthnium
Techntium
Molybdne
Niobium
Zirconium
Yttrium
Strontium
Rubidium
Xnon
Iode
Ac
Actinium
Radium
Francium
89
Ra
88
Fr
87
VII
VI
Radon
Luttium
Pu
Plutonium
Neptunium
Uranium
Protactinium
Thorium
94
Np
93
92
Pa
91
Th
90
Amricium
Curium
96
Am Cm
95
Lawrencium
Noblium
Mendlvium
Fermium
Einsteinium
Californium
Berklium
103
Lr
102
No
101
Md
100
Fm
99
Es
98
Cf
97
Bk
257
71
Ytterbium
254
70
Thulium
256
69
Erbium
253
68
Holmium
254
67
Dysprosium
251
66
Terbium
247
65
Gadolinium
247
64
Europium
243
63
Samarium
242
62
Promthium
237,0
61
Nodyme
238,0
60
Prasodyme
231,0
59
Crium
232,0
58
Lu
175,0
Yb
173,0
Tm
168,9
Er
167,3
Ho
164,9
Dy
162,5
Tb
158,9
Gd
157,3
Eu
152,0
Sm
150,4
Pm
145
Nd
144,2
Pr
140,9
Ce
140,1
86
Astate
85
Polonium
84
Bismuth
83
Plomb
82
Thallium
81
Mercure
80
Or
79
Platine
78
Iridium
77
Osmium
76
Rhnium
75
Tungstne
74
Tantale
73
Hafnium
72
Lanthane
227
57
Baryum
226
56
Csium
223
55
Rn
222
At
210
Po
210
Bi
209,0
Pb
207,2
Tl
204,4
Hg
200,6
Au
197,0
Pt
195,1
Ir
192,2
Os
190,2
Re
186,2
183,9
Ta
180,9
Hf
178,5
La
138,9
Xe
54
Ba
137,3
53
131,3
Cs
132,9
52
Sb
51
Sn
50
In
49
Cd
48
Ag
47
Pd
46
Rh
45
Ru
44
Tc
43
Mo
42
Nb
41
Zr
40
39
Sr
38
Rb
37
126,9
36
Slnium
127,6
35
Arsenic
121,8
34
Germanium
118,7
33
Gallium
114,8
32
Zinc
112,4
31
Cuivre
107,9
30
Nickel
106,4
29
Cobalt
102,9
28
Fer
101,1
27
Manganse
99
26
Chrome
95,9
25
Vanadium
92,9
24
Titane
91,2
23
Scandium
88,9
22
Calcium
87,6
21
Potassium
85,5
20
Kr
19
Br
83,8
Argon
18
Se
79,9
Chlore
17
As
79,0
Soufre
16
Ge
74,9
Phosphore
15
Ga
72,6
Silicium
14
Zn
69,7
Aluminium
13
Cu
65,4
12
Ni
63,5
11
39,9
Co
58,7
10
Non
Fluor
Fe
58,9
Ne
10
F
35,5
Hlium
20,2
Mn
55,8
Oxygne
O
32,1
17
19,0
Cr
54,9
Azote
31,0
16
16,0
52,0
Carbone
28,1
15
14,0
Ti
50,9
Bore
27,0
14
12,0
He
18
Sc
47,9
13
10,8
4,0
Ca
45,0
12
Be
Bryllium
9,0
(1)
lgende
40,1
12
Sodium
39,1
11
Mg
24,3
Bryllium
9,0
Na
23,0
6,9
Hydrogne
1,0
numro atomique
Classification priodique
INDEX
Les mots en romain renvoient aux Rappels de cours les mots en italique renvoient aux noncs et corrigs des exercices.
Acide 63
Acide de Lewis 125
Actes lmentaires 41
Activit 62
Affinit lectronique 112 , 216
Alliage mtallique 183
Anode 82
Approximation de ltat quasi stationnaire
(A.E.Q.S.) 42
Approximation dEllingham 218
Arrhenius 11
Assemblage compact 154
Atome dhydrogne 109
Attachement lectronique 112, 216
Avancement de raction 10
Base 63
Base de Lewis 125
Bilan mineur 48, 58
Bilan principal ou majeur 48, 58
Catalyse enzymatique 49, 58
Cathode 82
Centres actifs 41
Chaleur latente 216
Charges formelles 125
Chemin ractionnel 42
Classification priodique 111
Compacit 154
Complexation 64
Complexe 64
Configuration lectronique 110
Constante dacidit KA 63
Constante dquilibre 63
Constante de Rydberg 109
Constante de stabilit 64
Constante de vitesse 11
Coordinence 154
Coordonne de raction 44
Couple acide-base 63
Cristal liquide 157, 168
Cristal parfait 153
Cristaux covalents 183
Cristaux ioniques 183
Cristaux mtalliques 183
Cristaux molculaires 183
Cubique centr 153
Cubiques faces centres 153
Cubique simple ou primitif 153
Dalton 10
Dgnrescence de lordre 12
Degr doxydation 81
Demi-pile 82
Diagramme de prdominance 63, 64
Diagramme de prdominance redox 83,
84
Diamagntique 111
Diamant 184
Domaine dexistence 65
Dosage redox 85
E.D.T.A. 70, 78
Effet dion commun 64
lectrode 82
lectrode au calomel 84
lectrode de rfrence 85
lectron de cur 111
lectrongativit 112
lectrons de valence 111
256
Nombre doxydation 81
Nombres quantiques 108
Numro atomique 111
Ondes lectromagntiques 110
Orbitales atomiques 109
Ordre de raction 11,12
Ordre partiel 12
Oxydant 81
Oxydation 81
Paramagntique 111
Paramtres 152
Pauli 110
Priode 111
Priodicit 2D 156, 167
Pile combustible 89, 100
Pile de concentration 88 , 99
Pile lectrochimique 82
Porteurs de chane 43
Potentiel dlectrode 83
Potentiel standard redox 83
Pourcentage ionique 125
Prcipitation 64
Principe de Pauli 110
Produit de solubilit 64
Produit ionique de leau Ke 63
Propagation 43
Quotient de raction 62
Radicaux 41
Raction acido-basique 63
Raction de formation 216
Rducteur 81
Rduction 81
Rgle de Hund 110
Rgle de Klechkowski 110
Rgle de loctet 124
Rgle des 18 lectrons 124
Rgle de Sigdwick 124
Rseau 152
Rseaux de Bravais 153
Rupture 43
Rydberg 109
Satur 64
Sigdwick 124
Site cubique 154
Site interstitiel 154
Site octadrique 154
Site ttradrique 154
Solubilit 64
Sous-rseau 156, 167
Spectre atomique 113, 118
Spin 108
Structure type CsCl 184
Structure type NaCl 184
Structure type ZnS 184
Systme cristallin 153
Systme ferm 9
Systme hexagonal 153
Systme isol 9
Systmes cubiques 153
Temprature de flamme 218
Temps de demi-raction 12
V.S.E.P.R. 126
Vitesse de disparition 10
Vitesse de formation 10
Volume dune maille 153
Hachette Livre, H-Prpa Exercices, Physique, MPSI-PCSI-PTSI.
La photocopie non autorise est un dlit.
La collection de rfrence
des classes prparatoires scientifiques
EXERCICES
&
PROBLMES
MANUELS DE COURS
Dans chaque ouvrage :
MATHMATIQUES
Algbre et gomtrie euclidienne MPSI
Analyse et gomtrie diffrentielle MPSI
Algbre et gomtrie euclidienne PCSI
Analyse et gomtrie diffrentielle PCSI
PHYSIQUE
Optique MPSI PCSI PTSI
Mcanique MPSI PCSI PTSI
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