Maintenance Des Batteries Et Redresseurs

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Formationdu personnel

DIRECTION RESSOURCES HUMAINES


DIVISION FORMATION DU PERSONNEL

INTERVENIR SUR LES


BATTERIES ET REDRESSEURS

Prpar et anim par :


M.ABBASSI - DXR/XA/MA
SOMMAIRE

PREAMBULE
CHAPITRE I : LES AUXILIAIRES ELECTRIQUES
I- Auxiliaires courant alternatif
II- Auxiliaires courant continu
CHAPITRE II : LES REDRESSEURS/ CHARGEURS
I-

IIIIIIVV-

Les composants de base lectroniques


I.1. Les rsistances
I.2. Les condensateurs
I.3. Les diodes
I.4. Les transistors
I.5. Les thyristors
Rle du redresseur
Prsentation du redresseur
Description des composants du redresseur
Fonctionnement
IV.1. Marche en mode automatique
IV.2. Marche en mode manuel

CHAPITRE III : LES BATTERIES DACCUMULATEUR


IIntroduction
IINotion de base
II.1. Les grandeurs caractristiques des accumulateurs
II.2. Les phases de fonctionnement
III- Les diffrents types des batteries
III.1. Batteries Nickel-cadmium et Nickel-hydrure mtallique
III.2. Batterie au lithium ion
III.3. Les super condensateurs
III.4. La batterie au plomb
IVHistorique de la batterie au plomb
VLes diffrents types de la batterie au plomb
V .1. Les batteries de dmarrage.
V.2. Les batteries de traction
V.3. Les batteries stationnaires
VIConstitution des batteries au plomb
VII- Principe de fonctionnement
VIII- Les facteurs de dgradation des batteries au plomb
VIII.1. La corrosion des lectrodes
VIII.2. Risque de gel et variation de la densit spcifique
VIII.3. Sulfatation
VIII.4. Stratification de llectrolyte
VIII.5. Surcharge
VIII.6. Effet de la temprature
CHAPITRE IV : INTERVENTION SUR LES REDRESSEURS ET LES
BATTERIES
IIntervention sur les redresseurs

I.1.
I.2.
I.3.
I.4.
I.5.
I.6.
II-

Installation
Raccordement
Mise en service
Maintenance des redresseurs.
Incidents et dpannage
Diagnostique des pannes

Intervention sur les batteries


II.1.
II.2.
II.3.
II.4.

Consignes dinstallation et dintervention


Installation
Charges
Maintenance et contrle

I-

PREAMBULE :
La lecture de ce document et la connaissance des informations
quil contient nous permettra :
Dans notre premier chapitre de fixer les ides sur les auxiliaires
lectriques afin davoir une approche sur les diffrentes
alimentations lectriques.
Dans le deuxime chapitre davoir des connaissances sur les
composants de base en lectronique, aussi de prsenter le
redresseur/chargeur
et
dexpliquer
son
principe
de
fonctionnement.
Dans le troisime chapitre damliorer et approfondir les
connaissances sur les batteries, plus particulirement sur la
batterie au plomb.
Dans la dernier chapitre dacqurir les techniques indispensables
aux intervenants et aux utilisateurs pour assurer une
maintenance
et
une
utilisation
correcte
du
systme
redresseur/batterie au plomb et aussi de faciliter lintervention et
le dpannage des pannes.
Ce document contient aussi des recommandations que
personnel dexploitation et dentretien doit prendre
conscience afin dviter les dangers auxquels il est expos
prendre toutes les mesures de scurit ncessaires pour
protection et celle dautrui.

le
en
et
sa

LES AUXILIAIRES ELECTRIQUES

I-

AUXILIAIRES ALTERNATIFS :
Les auxiliaires courant alternatif peuvent tre classs en deux
catgories :
Auxiliaires de groupe : Ce sont les auxiliaires ncessaires au
fonctionnement dun groupe (pompes de rgulation de vitesse,
pompes de graissage des paliers et pivot, pompes de
rfrigration etc.). La plus part de ces auxiliaires peuvent
supporter une perte dalimentation (nexcdant pas quelques
secondes) sans remettre en cause le fonctionnement du groupe.
- A larrt du groupe principal, ces auxiliaires sont aliments par
la ligne 22Kv travers le poste 22/0.4Kv ou par le groupe
diesel (GD) en cas de manque de la tension 22Kv.
- Pendant le fonctionnement du groupe principal, ces auxiliaires
sont aliments par ce groupe travers le transformateur de
soutirage MT/BT.
- En cas davarie du transformateur de soutirage, les auxiliaires
du groupe seront aliments par le poste 22/0.4Kv ou par GD.
La permutation automatique entre lalimentation par 22KV et
par groupe principal est ralise par des disjoncteurs
commande lectrique verrouill mcaniquement entre eux.
Auxiliaires gnraux usine : Ces auxiliaires peuvent eux
mme classs en deux catgories :
- Auxiliaires gnraux secondaires : Ce sont des auxiliaires de
maintenance (Pont roulant, alimentation des ateliers etc.), ils
sont aliments seulement par le poste 22/0.4Kv, en cas de
manque de la tension du rseau 22Kv ces auxiliaires reste hors
tension jusquau retour de la tension rseau.
-

Auxiliaires gnraux principaux : Ce sont des auxiliaires


(Redresseurs, pompes puisard etc.) sans lesquels lusine cessera
dtre oprationnelle plus au moins long terme, ils sont
aliments soit par le rseau 22Kv soit par le groupe diesel en cas
de coupure de la tension 22Kv.
Les services auxiliaires de lusine sont gnralement aliments
par :
Un poste moyenne tension/basse tension aliment par la
ligne 22Kv.
Un groupe hydraulique auxiliaire sil existe (cas des usines
dAfourer et Bin El Ouidane).
Un transformateur de soutirage du groupe.
Un groupe diesel.

II-

AUXILIAIRES A COURANT CONTINU:

Les auxiliaires courant continus de chaque usine hydraulique


sont constitus par deux rseaux dalimentation :
Le rseau 127V CC qui assure lalimentation des systmes de
contrle commande, de signalisation, de protection et dclairage
secours.
Le rseau 48v CC qui assure lalimentation des quipements de
transmission, de tlphonie, de tlsignalisation etc.
Chaque rseau courant continu est constitu gnralement par
les lments suivants :

Un ou deux redresseurs : Ils sont aliments en courant alternatif


et ils permettent la recharge en courant continu ou le maintien
de la tension batterie et ils assurent lalimentation des auxiliaires
de lusine travers larmoire de distribution.
Un ou deux batteries au plomb : Les batteries sont raccordes
aux redresseurs via larmoire de distribution et elles assurent
lalimentation des auxiliaires CC pendant une dure bien limite
en cas de coupure de secteur alternatif.
Une armoire de distribution de courant continu : elle contient des
appareils de coupure (sectionneurs inverseurs), de protection
(disjoncteurs, fusibles), dindication de courant et tension
(voltmtres, ampremtres), deus jeux de barres lun appel
jeu de barres utilisation servant lalimentation normal des
rcepteurs de lusine, lautre appel jeu de barres entretien
servant la maintenance du redresseur et au traitement de la
batterie, elle contient aussi dautres accessoires (shunts, prise de
courant, bornes), elle a pour rle la distribution du courant
continu vers tous les rcepteurs de lusine fonctionnant en
courant continu.
Une rsistance de dcharge : Comme son nom lindique, cette
rsistance est utilisable uniquement pour la dcharge de la
batterie lors de son traitement.
Les rcepteurs courant continu: Ce sont des appareils (bobines,
relais, lectrovannes, lampes etc.) consommateurs de lnergie
lectrique en courant continu.

LES REDRESSEURS/CHARGEURS

I- LES COMPOSANTS DE BASE EN ELECTRONIQUE.


I.1. LES RESISTANCES :
I-1-1- Dfinition
La rsistance lectrique, note en gnral R, quotient de la
tension U aux bornes d'un conducteur quelconque sur l'intensit I
du courant qui traverse le conducteur : R = U/I (loi d'Ohm ; voir
Circuits lectriques). La rsistance lectrique s'exprime en ohms
(symbole ). Un ohm correspond la rsistance d'un conducteur
travers par un courant de 1 A, la tension ces bornes tant de
1 V. On utilise parfois l'expression inverse de la rsistance, ou
conductance G (G = 1/R).
La rsistance quivalente un ensemble de rsistances mises en
srie est la somme des rsistances. Si les rsistances R1, R2, ...,
Rn sont mises en parallle, la rsistance quivalente Req est telle
que : 1/Req = 1/R1 + 1/R2 +...+ 1/Rn.
I-1-2- Classification des rsistances
Les rsistances peuvent tres classes comme suit :

Les rsistances au carbone : - A couche carbonique

carbone agglomr.
Les rsistances bobines.
Les rsistances couche mtallique

- Au

- Les rsistances au carbone :


a- Les rsistances couche carbonique :
Elles se composent dun tube ou un btonnet isolant recouvert
dun mlange base de carbone constituant llment rsistant.
chaque extrmit on trouve un capuchon emmanch de force
et termin par un fil de cuivre tam pour la soudure, lensemble

des constituants est protg par une peinture sur la quelle sera
marque la valeur de la rsistance
- Les rsistances agglomres : Le corps rsistant est constitu
par le mme mlange que le prcdent, la valeur de la
rsistance est indiqu par un code de marquage.
* Code de marquage :

Selon le code de marquage il faut lire la valeur dans lordre ABCD


( tableau ci-joint)
ABCD-

B
indique la valeur en ohm.
Second valeur en ohm
Nombre de zro qui font la suite
La valeur de la tolrance de fabrication.
Couleur
Or
Argent
Noir
Marron
Rouge
Orange
Jaune
Vert
Bleu
Violet
Gris
Blanc

1er
chiffre

1
2
3
4
5
6
7
8
9

2eme et 3eme
chiffre
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9

multiplicate
ur
10-1
10-2
100
101
102
103
104
105
106

tolrance
+/-5%
+/-10%
+/-1%
+/-2%

b- Les rsistances bobines :


Sont constitues dun fil bobin sur un support isolant et
maintenu extrmit par des cosses, et existent en deux types
- Rsistances bobines de puissance
- Rsistances bobines de faible puissance.

Ces rsistances sont gnralement protges par une peinture


ou un ciment, comme elles peuvent tres nus.
C- Les rsistances couche mtallique :
- Rsistances variables : appeles galement des potentiomtres,
ce sont gnralement des diviseurs de tension.
- Rsistances ajustables : ce sont des rsistances dont la valeur
est rgle une fois pour toute lors de ltalonnage dun appareil.

I-2- LES CONDENSATEURS :


I-2-1- Reprsentation :
Le

condensateur

est

un

composant

lectronique

capable

demmagasiner une charge lectrique. Un condensateur se


compose de deux armatures conductrices, spares par une
couche isolante, le dilectrique. Lorsque lune des armatures est
charge

laide

dun

courant

continu

ou

dune

source

lectrostatique, une charge induite de signe contraire apparat


alors sur lautre armature.
Un condensateur est caractris par sa capacit, cest--dire la
facult de stocker sur ses armatures des charges lectriques de
signes opposs. La capacit C dun condensateur est le rapport
de sa charge Q la diffrence de potentiel entre les armatures
V1 - V2. On peut donc crire C = Q / (V1 - V2). Lorsque Q est en
coulombs et V en volts, C sexprime en farads, de symbole F.
Toutefois, cette unit savrant trs grande, on prfre utiliser le
microfarad (10-6 F), le nanofarad (10-9 F) ou le picofarad (10-12
F). La capacit dun condensateur plan sexprime par la formule :
C = e S / d, o S est la surface en regard des armatures, d la
distance entre les deux armatures et e la permittivit du milieu
situ entre les armatures.
I-2-2- Type des condensateurs :
Comme les rsistances, les condensateurs peuvent tre classs
en trois catgories.
1- Condensateurs fixes : qui se divisent en deux types :
a- Condensateurs fixes non chimiques : ils existent en
plusieurs modles suivant le dilectrique utilis, on distingue les
modles suivants :

Condensateurs au papier.

Condensateurs film plastique.

Condensateur film plastique met (alis, souvent utiliss, leur


valeur est indique soit en claire ou laide dun code de couleur.

Condensateurs cramiques beaucoup utiliss vu leur dimension


et leur qualit.
b- Condensateurs chimiques : sont polariss, ne doivent
jamais tre branchs en inverse. Ils sont raliss pour des fortes
valeurs et sont souvent utiliss au filtrage.
2- Condensateur variables : ce sont des condensateurs
destins accorder les circuits oscillants des appareils sur une
frquence dtermine.
3- Condensateurs ajustable : servent au rglage des appareils
au cours de leur fabrication et qui ne doivent pas tre retouch
en service courant.
I-3- LES DIODES A JONCTION :
I-3-1- Dfinition :
Une diode est un diple semi-conducteur (silicium) qui laisse
passer le courant dans un sens (sens dit "passant") et pas dans
l'autre (sens dit "bloqu"). Pratiquement, le courant circule de
l'anode la cathode: dans le sens de la flche du symbole.

Diode de redressement (en haut) et diode "petits signaux", avec


leur symbole.

La diode est donc toute dsigne pour le redressement d'une


tension alternative, ou pour servir de protection vis--vis d'une
ventuelle

tension

inverse

(fonction

anti-retour).

Certaines

diodes spciales sont en outre utilises pour remplir des


fonctions trs spcifiques.
Ajoutons que la diode, qui est le plus "basique" des composants
semi-conducteur, se distingue par son cot drisoire, sa trs
grande fiabilit, mme temprature leve, un encombrement
minimal et sa mise en uvre on ne peut plus simple ( condition
de bien reprer anode et cathode!).

I-3-2- Caractristique dune diode :


La tension de seuil d'une diode, c'est--dire la tension directe
(positive) partir de laquelle cette diode devient passante, est
d'environ 0,65 V. Cette valeur est la "barrire de potentiel"
franchir pour que la diode laisse circuler un courant. Tant que
cette valeur de tension, dans le sens direct, n'est pas atteinte,
aucun courant (ou presque) ne traverse la diode.
Cette valeur de 0,7 V (en moyenne) est quasi constante. A titre
documentaire: pour une diode au germanium, beaucoup moins
rpandue dsormais que la diode au silicium, la tension de seuil
est de 0,3 V seulement. Pour une diode lectroluminescente
(DEL) de couleur rouge, la tension de seuil se situe entre 1,5 et
1,7 V, selon le modle.
Si la diode est soumise une tension inverse, donc ngative, elle
reste bloque (aucun courant ne la traverse) jusqu' une certaine
valeur maximale. Si cette valeur est atteinte, la diode, parcourue
par un courant trs important, est immdiatement dtruite: on
dit qu'elle "claque". Cette tension inverse maximale est appele
tension de Zner ou tension de claquage.

Caractristique d'une diode au silicium. On ne reprsente ici que


le premier quadrant. On observe que le courant direct augmente
rapidement au del de 0,65 V.
Enfin, le courant qui traverse la diode, lorsque celle-ci est
passante, ne doit pas dpasser une certaine valeur maximale.

I-4- LES TRANSISTORS A JONCTION:


I-4-1- Prsentation :
Le transistor, dispositif lectronique pouvant remplir les fonctions
d'un amplificateur, d'un commutateur ou d'un oscillateur, dans
les

tlcommunications,

informatiques.
I-4-2- Constitution :

le

contrle

et

les

systmes

Un transistor jonction est constitu par trois couches des semiconducteurs dopes alternativement N-P-N et P-N-P spares par
deux zones de jonctions.
La zone intermdiaire cest la base, les zones extrmes sont
lmetteur et le collecteur.
Un transistor peut tre assimil deux diodes runies par leurs
cathodes pour un PNP ou par leurs anodes pour un NPN.
Trois courants entrent ou sortent du transistor, le courant de base
Ib, le courant dmetteur Ie et le courant de collecteur Ic.
NB : En rgime continu les conditions de fonctionnement impose
que la jonction Jbe soit polarise en directe et la jonction Jbc soit
polarise en inverse. Pour ce genre de polarisation deux sources
sont indispensables.
I-4-3- Test dun transistor:
Le transistor est analogue deux diodes montes soit avec
anodes ou cathodes communes. Pour tester donc un transistor il
suffit de tester les deux diodes, et daprs le test dune diode on
doit avoir uniquement une seule dviation dans les deux sens.
Pour un transistor on doit avoir deux dviations : une entre la
base et lmetteur et lautre entre la base et le collecteur.

I-V- LES THYRISTORS :


I-V-1- Descriptions et composition
Le thyristor est un composant semi-conducteur qui devient
totalement conducteur, en courant continu, la suite d'une
impulsion lectrique sur son lectrode appele "gchette" ou
"G".Non seulement cette conduction est franche et brutale mais
elle est permanente mme aprs cessation de ce courant de
gchette.
Le thyristor est un lment unidirectionnel contrairement au triac
qui est bidirectionnel, ce composant est assimilable une diode
command donc le courant passe dans un seul sens de lanode
vers la cathode .La troisime lectrode la gchette permet de
commander le dclenchement.

Symbole :

Le thyristor est redresseur du fait de sa conduction dans un seul


sens, et il sapparente une diode.
Il sert dinterrupteur, en appliquant un signal sur son lectrode
de contrle G (Gchette) il passe de ltat bloqu ltat passant
et peut ainsi remplacer un contacteur.

Le thyristor se comporte comme un amplificateur de puissance


car le courant de commande de lordre du milliampre permet de
commander le courant principal de plusieurs Ampres.

I-V-3- Schma :

Aprs avoir examin ce schma, vous comprendrez le


fonctionnement du thyristor.
Un bref courant de gchette par K1 laisse le thyristor conducteur.
Seule une coupure par K2 le laissera isolant.
Voyons d'autres particularits intressantes :
1- La tension A/K maximale peut atteindre des valeurs leves,
de 100 1200V selon les modles. C'est donc un contacteur
de haute tension.
2- Le courant de gchette "Ig" minimal pour dclencher la
conduction A/K est de l'ordre de 10mA, parfois 1mA pour les

modles sensibles. Ce courant entre par "G" et sort par "K"


vers la masse, sa dure n'a aucune importance.
3- Le temps de rponse est trs court (quelques nano secondes).
4- L'intensit de conduction Iak est galement leve, de 0.3
35A selon les modles.
5- 5- Le thyristor ne peut revenir l'tat bloqu (isolant) que si
l'intensit passante Iak tombe au dessous d'une valeur
minimale. Ce seuil dit "courant d'arrt" est de l'ordre de 2% de
l'intensit maximale du modle.

II- ROLE DU REDRESSEUR:


Chaque redresseur industriel a t conu pour fournir avec un
maximum de scurit, une source dalimentation des plus fiables
la batterie et aux charges qui y est raccordes.
Il assure la transformation du courant alternatif triphas ou
monophas en courant continu, cette transformation est
effectue au moyen de diodes et des thyristors au silicium
refroidissement naturel ou forc, la rgulation de tension est
obtenue par un dispositif transistors commandant langle
damorage des thyristors.
III- PRESENTATION DU REDRESSEUR:
Le
redresseur/chargeur
est
associ

une
batterie
daccumulateurs stationnaire afin dassurer lalimentation
permanente, en courant continu, de diffrents circuits dutilisation
et dassurer lentretien et la charge de la batterie.
Il se prsente sous la forme dune armoire ayant des orifices de
ventilation afin de permettre une libre circulation dair de
refroidissement, cette armoire est compose principalement par
les quipements suivants :
Circuit de puissance courant alternatif :
o Un discontacteur dentre.
o transformateur.
o Un chssis lectronique dans lequel est intgr le pont
de redressement.
o Un pont de redressement thyristors et diodes.
Circuit de puissance courant continu :
o Des condensateurs de filtrage et une bobine de lissage.
o Shunt de mesure de courant.
o Fusibles de protection des batteries.
Circuit de contrle commande :
o Un interrupteur marche/arrt du redresseur.
o Un transformateur disolement.
o Des cartes lectroniques.
o Des fusibles de protection des cartes.
o Un commutateur de choix de fonctionnement.
o Des indicateurs de tension et de courant.
o deux lampes de signalisation qui indiquent la mise en ou
hors service et dfaut redresseur.
La face avant des redresseurs de la nouvelle gnration
est quipe simplement par un afficheur qui intgre tous

les informations ncessaires sur les redresseurs (courant,


tension, alarmes, mode de fonctionnement etc.).

IV- DESCRIPTION DES COMPOSANTS DU REDRESSEUR:


A lintrieur du redresseur, au niveau du circuit de puissance ct
alternatif, prs des bornes dentres, il existe un discontacteur
(contacteur et son relais de protection) qui permet la coupure de
ce circuit soit manuellement partir de linterrupteur situ sur la
face avant de la porte du redresseur, soit automatiquement par
lun des phnomnes suivants :
- Manque tension alternative dalimentation du redresseur.
- Fonctionnement du relais thermique.
- Fusion de lun des fusibles installs sur le circuit de commande.
Ce discontacteur prcde un transformateur de puissance qui
permet dabaisser la tension dalimentation en une tension
adaptable au bloc de redressement.
Aprs redressement, le circuit LC compos par une bobine de
lissage et des condensateurs de filtrage permet la transformation
du courant redress en courant continu. Ce dernier suit son trajet
vers les bornes de sorties en passant par un shunt de mesure de
courant et par des fusibles de protection.
Le redresseur alimente les rcepteurs et charge la batterie
travers larmoire de distribution.
Les cartes lectroniques installes dans le redresseur ont pour
fonctions :
- le contrle et la rgulation de la tension de sortie.
- le contrle et la limitation du courant dbit lorsque ce dernier
atteint sa valeur maximale de 1.1In.
- Le contrle des seuils maximum et minimum de tension de
sortie.
- La synchronisation des phases.
Ces cartes sont alimentes travers un transformateur
disolement par une trs basse tension.
Un commutateur de choix de fonctionnement quatre positions
est install lintrieur du redresseur et permet ce dernier de
fonctionner soit en mode automatique, manuel, floating ou en
mode charge dgalisation.
La face avant de chaque redresseur comporte :

Un interrupteur qui permet lutilisateur de mise en marche ou


larrt du redresseur en toute scurit.
Des lampes de signalisation : dfaut redresseur et
redresseur en service .
Un ampremtre pour la mesure du courant dbit par le
redresseur.
Un voltmtre indiquant la tension dutilisation et de charge
batterie.

V- FONCTIONNEMENT:
Le redresseur fonctionne en deux modes de marche :
V.1.Marche en mode automatique :
Cette marche explique le passage automatique de rgime
floating au rgime charge dgalisation et inversement,
cette permutation est assure par une minuterie ou relais
temporis rgl 5 minutes et une horloge rglable de 0 24
heures et gnralement rgle 15 heures.
Le courant dbit en marche automatique est limit
gnralement 1.1In, il est gal la somme des courants
absorbs par la batterie et les circuits dutilisation.
V.1.1 Floating :
Cest le rgime le plus utilis en exploitation normale, il est
illustr par la caractristique (1) de la figure 2.
le redresseur fourni alors en permanence, le courant demand
par lutilisation (rcepteurs) et le courant dentretien absorb par
la batterie sous une tension constante, malgr les variations du
courant dalimentation et de la charge, la tension de charge est
de 2.2V par lment pour la batterie au plomb et 1.4V par
lment pour la batterie cadmium nickel, ajustable plus au
moins 5%, lintensit est limit 110% de sa valeur nominale.
V.1.2. Passage de floating charge dgalisation :
Il est assur automatiquement par une minuterie ou relais
temporis et une horloge comme t dcrit ci-dessus.
V.1.2.1- Secteur alternatif prsent : Le chargeur est en
floating, maintenant la batterie son tat de charge initial et
dbite lutilisation son besoin en courant continu.
V.1.2.2- Panne du secteur alternatif : Le chargeur se trouve
larrt, seule la batterie assure lalimentation de lutilisation :
cest la dcharge.
Au retour du secteur, deux cas peuvent se produire :
V.1.2.3- La dure de la panne du secteur est inferieure
5minutes :
Le chargeur reprend le rgime de floating en considrant que la
dcharge de la batterie est ngligeable, elle rcuprera trs
lentement le peu de capacit perdue.

V. 1.2.4- La dure de la panne du secteur est suprieure


5minutes :
Aprs coulement du temps prrgl du relais temporis de
5minutes, le chargeur passe automatiquement en charge
dgalisation.

V.1.3. Charge rapide ou dgalisation :

La batterie est considre dcharge, le redresseur se met


automatiquement en marche en rgime charge dgalisation et
permet :
Dalimenter les circuits dutilisation sous une tension plus leve
quen floating, mais acceptable par lutilisation.
De fournir un courant de charge la batterie jusqu ce quelle
soit recharge, durant un temps prrgl de 15heures.
Si la coupure de rseau est de dure quelconque pendant la
phase de charge, au retour du rseau, le redresseur repart aussi
en rgime charge dgalisation et recommence la charge de
15heures, le courant nominal fourni par le redresseur pendant la
phase de charge dgalisation est suprieur au courant moyen
permanent pour que la batterie soit rapidement recharge. La
tension de charge est gale 2.25V par lment pour la batterie
au plomb et 1.5V par lment pour la batterie cadmium nickel.
Cest le rgime utilis pour la recharge normale de la batterie, il
est illustr par la caractristique (2) de la figure 2.
V.1.3.1. Passage de charge dgalisation floating:
Aprs 15 heures de marche en charge dgalisation, temps
contrl par une horloge, le redresseur se retrouve finalement et
automatiquement en fonctionnement floating et considre que la
batterie est finalement recharge.

V.1.3.2. Limitation dintensit:


Cest un rgime de fonctionnement exceptionnel que lon ne pas
choisir, mais qui est impos ds que le dbit du redresseur a
tendance dpasser le courant nominal.
Il est illustr par la caractristique (3) de la figure 2.
Afin de limiter son chauffement et la destruction de certains
composants, le redresseur passe donc automatiquement en
limitation de courant dans les cas suivants :
Au retour du secteur alternatif, la suite dune dcharge
excessive de la batterie.
Lorsque les surcharges momentanes dues des pointes
consommation dpassant la possibilit du redresseur.

U bat
2. 3V Uch

2.25 Ufl
3
1
In

I chargeur

- Figure 2
V.2. Marche en mode manuel:
Ce mode de marche est appel mode exceptionnel, il permet des
charges fond priodiques de la batterie.
La rgulation est limine et le courant du redresseur est rgl
manuellement entre 0 et lintensit nominale non limit
automatiquement, ce rglage est effectu par un potentiomtre
install lintrieur du redresseur.
Ce mode de fonctionnement est utilis seulement en cas de
dfaillance du systme de rgulation ou en cas de traitement de
la batterie.
La marche en mode manuel ncessite une surveillance humaine
permanente afin dviter des ventuels incidents des rcepteurs
suite des surtensions ou des surcharges et aussi dapporter les
corrections ncessaires au rglage du potentiomtre pour
compenser les variations de tension rseau et la variation de la
charge.

BATTERIE DACCUMULATEURS

I-

INTRODUCTION :
D son applicabilit universelle, lnergie lectrique joue un rle
prpondrant dans la technologie daujourdhui. " Linconvnient ":
De toute vidence nous avons besoin de l'lectricit. Il ne peut pas
tre entrepos ou ne peut tre cr par de simples appareils; il doit
tre obtenu directement d'une centrale lectrique. La quantit
d'nergie lectrique qui peut tre emmagasine directement dans
les condensateurs, est si petite qu'elle peut seulement tre utilise
dans les applications o une trs faible demande est exige pour
compenser des interruptions d'alimentation lectrique. Par
consquent, pour que l'nergie lectrique soit conserve, elle doit
tre convertie sous une autre forme d'nergie.
Les batteries, aussi appele " accumulateurs ", sont des rservoirs
d'nergie lectrochimiques rechargeables qui utilisent les proprits
chimiques pour le stockage.
Alors pour des raisons de scurit, de qualit de service, mais aussi
de cot, de nombreux domaines d'application souhaitent ou doivent
se prmunir contre toute coupure nergtique, en ayant
disposition une source d'nergie indpendante et fiable, cest une
nergie de secours stocke dans des batteries daccumulateurs.
Parmi les choix possibles, la batterie d'accumulateurs au plomb objet
de notre chapitre est une solution de stockage dnergie
particulirement sduisante et aussi trs utilise dans les centrales
lectriques.

II-

NOTIONS DE BASE :
Pour comprendre les parties suivantes, il est ncessaire davoir des
bases sur les grandeurs qui caractrisent les batteries ainsi que sur
ses phases de fonctionnement.
II.1. Grandeurs caractristiques des accumulateurs :
II.1.1 La capacit :
La capacit est la caractristique principale dun accumulateur, cest
lnergie quun accumulateur est capable demmagasiner et donc
celle quil est capable de restituer. Cette capacit sexprime en
Ampres heure (Ah).
Par exemple : un accumulateur de 10Ah est capable de fournir 10A
pendant 1 heure, ou encore 5A pendant 2 heures.
II.1.2 La densit dnergie :

La densit dnergie est lnergie emmagasine par rapport au poids


ou
au
volume.
La
densit
dnergie
sexprime
en
Wattheure/kilogramme (Wh/kg) ou en Wattheure/litre (Wh/l).
II.1.3 La tension :
Cest la tension moyenne que dlivre la batterie en phase de
dcharge, elle sexprime en Volt Sa valeur varie en fonction de la
technologie employe pour la batterie mais aussi en fonction du
temps lors de la dcharge.

II.1.4 La rsistance interne :


La rsistance interne est due aux connexions internes ainsi qu
l'inertie de la raction chimique. Cest une caractristique
pnalisante de laccumulateur.
II.2. Les phases de fonctionnement :
Quelle que soit la technologie employe, les accumulateurs passent
par au moins deux phases de fonctionnement : la charge et la
dcharge. Cest le principe mme de laccumulateur : on stocke de
lnergie (charge) pour la restituer ensuite (dcharge).
II.2.1 La charge
La charge est la phase de stockage dnergie dans laccumulateur.
Pour leffectuer, on utilise un chargeur qui sera spcifique pour
chaque technologie de batterie.
Le rendement de la charge nest pas de 100% mais plutt de 50
75%. On apportera donc plus dnergie laccumulateur quil sera
capable den restituer ensuite.
II.2.2 La surcharge
Lorsque laccumulateur est totalement charg et quon continue de
le charger, il passe en surcharge. Les effets peuvent tre une simple
lvation de la temprature, une destruction partielle de
laccumulateur ou mme une lexplosion de llment.
II.2.3 La dcharge
Une fois que laccumulateur est charg, on peut utiliser lnergie qui
y est emmagasine. Llment fournit alors de lnergie tant quon
lui en demande et surtout tant quil lui en reste.
Si on demande trop dnergie trop longtemps un accumulateur, on
le dcharge de trop. Cest une dcharge profonde et cela
endommage laccumulateur.
Lorsque laccumulateur est vide, on observe une chute brutale de la
tension ses bornes.
II.2.4 Lautodcharge
Mme si laccumulateur nest pas utilis, il se dcharge, cest
lautodcharge.
Elle est exprime en pourcentage par mois et varie selon le type de
la batterie.
III-

LES DIFFERENTS TYPES DES BATTERIES :


Pour les lments rechargeables on utilise les termes de batteries
ou daccumulateurs, la diffrence dune pile qui nest pas
rechargeable. La batterie est dsigne par un groupe
daccumulateurs assembls ; cest une batterie daccumulateurs.
Elle existe en plusieurs types :

III.1. La batterie au Nickel-Cadmium et Nickel-Hydrure


Mtallique :
Dans la famille des accumulateurs au nickel, on retrouve deux
types d'accumulateurs qui correspondent deux couples
lectrolytiques diffrents :
le Nickel-Cadmium (Ni-Cd) dcouvert en 1899 par Jungner ;
le Nickel-Hydrure Mtallique (Ni-MH), ces accumulateurs sont les
plus rpandus dans les appareils portatifs.

III.2. La batterie au Lithium ion (Li-ion) :


Cest la dernire gnration daccumulateurs. Le principe est connu
depuis la fin des annes 70 mais le lithium tant instable la
charge.
Les accumulateurs Li-ion sont trs utiliss car : ils offrent une
densit dnergie trs suprieure aux autres technologies pour un
poids infrieur (80 160 Wh/kg) ; il ny a pas dentretien particulier
apporter.
Par contre : ces batteries susent mme lorsquelles ne servent
pas ; dure de vie de 2 3 ans aprs leur fabrication ; risque
dexplosion si elles ne sont pas charges correctement; capacit
faible (150 4500mAh).
Depuis 1999 est apparue une nouvelle gnration d'accus Li-ion : le
Lithium ion Polymre (Li-po).
L'lectrolyte est un polymre glifi qui permet d'obtenir des
lments trs fins, souples et se prsentant sous la forme de
paquets.
Encore chre aujourd'hui, cette nouvelle technologie est promise
beaucoup d'avenir. Elle doit, terme, revenir moins cher la
ralisation que le Li-ion classique.
III.3. Les super condensateurs :
Toutes les batteries et accumulateurs dcrits prcdemment sont
lectrochimiques, ils se basent sur une raction chimique pour
produire de lnergie.
Le fonctionnement gnral des super condensateurs est similaire
aux condensateurs classiques mais ils peuvent stocker beaucoup
plus dnergie, ils sont capable de subir un nombre de cycles
charge/dcharge trs important (plus de 500 000 cycles) ; il se
charge quasiment instantanment ; lintensit de dcharge peut
tre trs importante sans dommages pour le composant ; trs bon
rendement, lnergie fournie pour la charge est presque toute
restitue lors de la dcharge ; aucune maintenance nest
ncessaire ; trs robuste, il peut donc tre utilis dans des
environnements trs svres ; fabriqu laide de composants non
toxiques et bon march.

III.4. La batterie au plomb :


Cest le type de batterie le plus largement rpandu sur le march et
cest aussi la plus ancienne technologie de stockage dnergie. Nous
les connaissons surtout dans nos voitures pour alimenter le
dmarreur.
La batterie au plomb est lobjet de notre chapitre suite son
utilisation particulaire comme source de secours dans les centrales
de production lectriques.
IV- HISTORIQUE DE LA BATTERIE AU PLOMB:
En 1800, Volta en fait la premire dmonstration en ralisant un
empilement successif dune lame de zinc, dune lame de feutre
imbibe deau vinaigre et dune lame de cuivre. Il cre le premier
dispositif de production lectrochimique dnergie lectrique, on lui
attribue le nom de pile de par sa structure.
Cest en 1859 que Gaston Plant ralise le premier accumulateur. Il
est compos de deux feuilles de plomb roules en spirale, spares
par une toile de lin et plonges dans un bac contenant une solution
dacide sulfurique 10%.

Gaston Plant
En 1880, Camille Faure facilite la cration de laccumulateur au
plomb : une pte base doxyde de plomb et dacide sulfurique est
applique directement sur les lames de plomb ; elles sont
maintenues en place en enroulant le tout dans du feutre (voir figure
ci-dessous).
En 1881, Henri Owen Tudor dveloppa une batterie forme d'une
plaque ngative en plomb spongieux et d'une plaque positive en
oxyde de plomb. Il fait breveter son invention et devient linventeur
de la batterie au plomb.
Depuis, les batteries au plomb nont pas cess dvoluer, ce qui leur
permet aujourdhui dtre trs largement utilises.

V. LES DIFFERENTS TYPES DES BATTERIES AU PLOMB :


V.1. Les batteries de dmarrage :
Ces batteries destines aux automobiles sont fabriques partout
dans le monde, dans des volumes trs importants, d'o leur faible
prix de vente. Ce sont souvent les seules disponibles, les autres
catgories n'tant pas distribues.
Ces batteries sont constitues d'un grand nombre de plaques fines
qui leur permettent de fournir de fortes intensits au dmarrage,
pendant quelques minutes seulement. Elles sont conues pour tre
maintenues en permanence charges et elles rsistent trs mal aux
dcharges profondes. De plus, elles subissent une autodcharge
importante.
Leur dure de vie en usage solaire varie de 6 mois un an, mais
elle peut tre prolonge jusqu' deux ans si la profondeur de
dcharge est limite 20%.
V.2. Les batteries de traction :
Elles sont utilises dans les transpalettes, les chariots lvateurs ou
les voitures lectriques. L'paisseur des plaques est beaucoup plus
forte que le cas prcdent : elle varie entre 2 mm et 6 mm. Un
alliage Pb-Sb est gnralement utilis pour ce type de batterie.
Ce type de batterie est beaucoup plus adapt aux applications
photovoltaques. Leur dure de vie peut atteindre sept huit ans
avec des dcharges 80%, mais avec un entretien impeccable.
V.3. Les batteries stationnaires :
- Batteries stationnaires ASI
Elles sont couramment utilises afin de fournir un courant de
qualit (ASI Alimentation sans interruption) pour des relais tlcom,
des salles informatiques
Ces batteries sont gnralement conues pour tre charges en
permanence par de faibles courants (courants dits de floating ),
pour n'avoir qu'une faible auto- dcharge (1 2% / mois), et pour
pouvoir supporter des dcharges profondes.
- Batteries tubulaires

Les batteries tubulaires stationnaires sont caractrises par une


grande rserve d'lectrolyte au dessus des lectrodes ce qui
permet un entretien moins frquent, ainsi que par une hauteur
importante de fond de la batterie sous les plaques qui permet
d'viter le court-circuit provoqu par les dchets de plaques.
Les batteries tubulaires sont souvent utilises en tant que batteries
stationnaires, mais elles possdent en plus de trs bonnes
caractristiques en cyclage profond (10 15 ans d'esprance de
vie en application photovoltaque).
Par rapport aux autres batteries ouvertes, les batteries tubulaires
souffrent plus de la stratification de l'lectrolyte cause de leur
hauteur.
Les batteries tubulaires sont vendues sous forme d'lment de 2V
de plusieurs centaines d'A/h.
- Batterie recombinaison de gaz (batterie VRLA)
Un des grands inconvnients des batteries ouvertes est
l'entretien important qu'elles imposent, en particulier l'ajout
rgulier d'eau.
Une rponse a t apporte au dbut des annes 80, avec un
nouveau type de batteries ne ncessitant qu'un trs faible niveau
de maintenance: les batteries recombinaison de gaz. En cas de
dgazage, l'hydrogne et l'oxygne se recombinent pour former de
l'eau. Le taux de recombinaison varie entre 95% et 99% alors qu'il
est infrieur 30% dans le cas des batteries ouvertes.
Si la pression interne des gaz devient trop forte, ces batteries
disposent d'une vanne-soupape que relche les gaz, d'o leur nom
anglais : VRLA Batteries pour Valve Regulated Lead Acid Batteries.
Inconvnients et avantages des batteries VRLA par rapport aux
batteries ouvertes
Dans les batteries VRLA, l'lectrolyte est fig ce qui permet de
transporter ce type de batterie beaucoup plus facilement que les
batteries ouvertes.
Des alliages Pb-Ca-Sn sont souvent utiliss dans ce type de
batteries.
Il existe deux grands types de batteries VRLA :
- les batteries glifies

- les batteries AGM


- Batterie gel
L'lectrolyte est fig par l'addition de gel de silice. Dans certaines
batteries, de l'acide phosphorique est additionne afin d'amliorer
la dure de vie en cyclage profond.
Des fissures se crent lors de premiers cycles au travers de
l'lectrolyte glifi entre les lectrodes positives et ngatives. Ceci
facilite la recombinaison en favorisant le transport des gaz.
- Batteries AGM ( Absorbed Glass Mat)
L'lectrolyte est absorb et donc immobilis dans des tissus en
fibre de verre (boro-silicate), placs entre les lectrodes. Le
processus de recombinaison des gaz est diffrent du cas
prcdent : les molcules d'oxygne diffusent travers les tissussparateurs, des lectrodes positives vers les lectrodes ngatives
pour y former de l'eau.

VI- CONSTITUTION DES BATTERIES AU PLOMB:


Un accumulateur de 2V est l'unit de base d'une batterie au plomb.
Il se compose notamment d'lectrodes positives et ngatives, d'un
sparateur microporeux et d'un lectrolyte.
Une batterie au plomb est compose de plusieurs accumulateurs
logs dans un bac, le plus souvent en plastique, muni dorifices en
partie suprieure pour permettre le remplissage et les complments
en eau si ncessaire ainsi que pour l'vacuation des gaz produits.
Le nombre des accumulateurs dtermine la tension que la batterie
dlivrera. Un lment est une association dlectrodes positives et
ngatives baignant dans de llectrolyte. Lensemble a une
diffrence de potentiel entre ses bornes denviron 2 Volts.
L'lectrode positive est compose d'oxyde de plomb et l'lectrode
ngative de plomb. L'lectrolyte, dont la fonction est d'assurer le
transfert des ions entre les lectrodes pendant la raction chimique,
est une solution acide.
==>
Electrodes
positives
Les lectrodes positives sont des grilles, en alliage binaire ou
ternaire de plomb (Pb-Sb, Pb-Sn, Pb-Ca, Pb-Sb-As...) dont les
alvoles sont remplis d'une pte poreuse de peroxyde de plomb
PbO2 (matriau actif aux lectrodes positives). Les lments
d'alliage permettent d'amliorer les proprits mcaniques des
grilles et ont une influence sur les performances des batteries.
==> Electrodes ngatives
Les lectrodes ngatives comparables aux grilles positives, sont
remplies de plomb mtallique trs poreux (matriau actif aux
lectrodes ngatives) : on parle d'ponge de plomb mtallique. Les
lectrodes sont souvent appeles plaques en raison de leur
forme.
==> Sparateurs
Afin d'viter le contact entre les lectrodes positives et ngatives,
et donc des courts-circuits, les plaques sont isoles entre elles par
un sparateur. Ces sparateurs sont gnralement des feuilles
rectangulaires, intercales entre les plaques positives et les
plaques ngatives, et possdent des qualits remarquables :
- isolant lectrique parfait
- trs grande permabilit aux ions porteurs de charges lectriques
- barrire pour les particules de matires
- porosit leve
- excellente tenue l'acide sulfurique

Les sparateurs sont le plus souvent constitus par un feutre de


fibres cellulosiques protges par une rsine ou encore par du
chlorure de polyvinyle fritt ou des feutres en fibre de verre.
==> Electrolyte
L'lectrolyte est une solution dilue d'acide sulfurique, sous forme
liquide, de gel ou absorbe dans des feutres en fibre de verre.

==> Expandeurs
Les premiers accumulateurs au plomb industriels ont utilis des
sparateurs en bois. Quand on a mis des sparateurs en plastique
ou en fibre de verre, les performances des batteries se sont
effondres ! Avant que l'on comprenne que le bois tait
chimiquement utile pour maintenir la porosit de la matire active.
Le bois libre des macromolcules organiques en milieu sulfurique.
Ces composs appels ligno-sulfontes sont utilises sous le nom
dxpandeurs dans les batteries modernes afin de maintenir leur
performance dans le temps.

A ce stade de la discussion, on identifiera deux grands types de


batteries Plomb / acide :
- les batteries "ouvertes : (flooded batteries) : ces batteries
Plomb / acide sont dites ouvertes car elles disposent de bouchons
qui permettent d'accder l'lectrolyte qui est alors sous forme
de liquide.
- les batteries tanches VRLA : Ces batteries sont dite
tanches par opposition aux batteries ouvertes. Dans ce cas, il
est impossible de rajouter de l'eau dans la batterie Plomb.

VII.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

A la dcharge : Les deux polarits se sulfatent, l'lectrolyte est


consomm ( les ions SO42- vont sur les lectrodes). L'oxygne libr par
l'lectrode positive s'unit aux ions H+ en solution pour former de l'eau. Si la
dcharge est totale, l'lectrolyte ne sera plus compos que d'eau distille.
A la recharge : Les deux polarits se dsulfatent, l'lectrolyte est
rgnr (mise en solution d'ions SO42- ). La plaque positive est peroxyde
(formation de PbO2) et des ions sont librs (augmentation de la
concentration H+ de l'lectrolyte).
VIII.

FACTEURS DE DEGRADATION DES BATTERIES AU PLOMB :


VIII.1 Corrosion des lectrodes :
Les lectrodes, surtout positives, sont sensibles la corrosion : le
plomb de la grille se transforme en dioxyde de plomb PbO2. La
vitesse de corrosion augmente avec la concentration en acide
sulfurique, la temprature et quand la batterie vieillit.
La corrosion provoque un gonflement des lectrodes positives car
le dioxyde de plomb est 37% plus volumineux que le plomb. Ceci
induit des contraintes mcaniques qui dforment les lectrodes et
fragilisent la liaison entre la grille et les matriaux actifs : la

capacit de la batterie diminue alors car la rsistance interne


augmente.
Si la corrosion devient trop importante, les matriaux actifs
tombent peu peu au fond des accumulateurs, et l'ensemble des
lectrodes se dsagrge. L'ensemble de ces dbris peut alors crer
des courts-circuits. Ainsi, dans certaines batteries, les sparateurs
enveloppent les lectrodes afin d'viter l'accumulation de dbris au
fond des accumulateurs.

Grille positive corrode


VIII.2. Risque de gel et variation de la densit spcifique :
La densit spcifique de l'lectrolyte est dfinie par le rapport de la
densit de la solution d'acide sulfurique sur celle de l'eau distille.
Nous avons vu que si la dcharge est totale, l'lectrolyte ne sera
plus compos que d'eau : la densit spcifique varie en fonction de
l'tat de charge de la batterie. L'tat de charge de la batterie est
souvent mesur en estimant la densit spcifique de l'lectrolyte
l'aide d'un hydromtre. Cet appareil utilise gnralement le
principe d'Archimde : des graduations places sur le flotteur
permettent d'estimer la densit de l'lectrolyte.

VIII.3. Sulfatation :
Durant la dcharge, des cristaux de sulfate de plomb (PbSO4) se forment sur
les lectrodes positives et ngatives. Si la batterie reste longtemps
dcharge, ces cristaux de sulfate de plomb grossissent et coalescent. Ils
peuvent alors dformer les lectrodes et provoqus des courts-circuits en
perforant les sparateurs.
Si la batterie reste dcharge trop longtemps, la transformation des
matriaux actifs (Pb et PbO2) en sulfate peut devenir irrversible, ce qui
rduit la capacit effective de la batterie. De plus, les sulfates augmentent la
rsistance interne des batteries car ils ne sont pas de bons conducteurs
lectriques.
L'occurrence de la sulfatation dpend :
- du taux de dcharge : plus le taux de dcharge est important, plus la
sulfatation est importante.
- du temps de maintien de la batterie sous un taux de dcharge donn : la
sulfatation augmente avec le temps de maintien en dcharge.
- du type de batterie plomb/acide, en particulier des alliages de plomb
utiliss.
VIII.4. Stratification de l'lectrolyte :
La stratification de l'lectrolyte est un problme propre aux batteries ouvertes
(lectrolyte liquide) : la stratification est gnralement provoque par un tat
prolonge de sous charge ou par des surcharges qui ne sont pas assez
frquentes car la surcharge cre des bulles d'oxygne et d'hydrogne qui
permettent d'agiter l'lectrolyte.
Un des objectifs des charges d'galisation est de lutter contre les effets
nfastes de la stratification en crant ce bouillonnement gazeux qui agite
l'lectrolyte et uniformise sa concentration.
VIII.5. Surcharge et dgazage :
Quand la tension de charge excde une valeur qui dpend du type de
batterie, la batterie est en surcharge : le dgazage devient trop important.
Pour les batteries ouvertes lectrolyte liquide, le dgazage est
ncessaire et bnfique car il combat la stratification, mais il ne doit pas
dpasser quelques minutes car :
- le dgazage provoque une lvation de temprature
- les bulles descellent les matriaux actifs des grilles

- le dgazage consomme de l'lectricit


- les dgagements gazeux consomment de l'eau, ce qui a pour effet
d'augmenter la concentration de l'lectrolyte en acide sulfurique ( + de
corrosion) ainsi que d'augmenter les besoins en maintenance.
La production d'hydrogne induit des risques d'explosion : les endroits o
sont places les batteries ouvertes doivent tre ventils car il y a risque
d'explosion quand la concentration de l'air en hydrogne atteint 4%.
VIII.6. Effet de la temprature :
- Influence de la temprature sur la dur de vie des batteries
La temprature a des effets importants sur la dure de vie des batteries au
plomb. Quand la temprature augmente de 10C, la vitesse des ractions
lectrochimiques double : la dure de vie moyenne des batteries diminue
d'un facteur 2 chaque augmentation de 10C car la corrosion est
acclre.
Quand la temprature baisse, la dure de vie des batteries augmente, mais
leur capacit diminue.
Emballement thermique (Thermal runaway)
Si une batterie opre sous une temprature ambiante leve alors qu'elle est
en surcharge, la quantit de chaleur produit lors d'un dgazage intensif peut
dpasser la quantit de chaleur qui s'chappe de la batterie. La temprature
de la batterie s'lve alors, ce qui acclre encore la vitesse des ractions
chimiques exothermiques : c'est l'emballement thermique et la batterie sera
perdue.
Pour viter les problmes de temprature, les batteries doivent tre places
dans un btiment thermiquement isol ou doivent tre associes des
radiateurs thermiques (dissipation de chaleurs).

INTERVENTIONS SUR LES REDRESSEURS ET BATTERIES

I-

INTERVENTION SUR LES REDRESSEURS :

I-1- Installation :
Chaque redresseur doit tre install dans un local propre et
ar rpondant aux conditions climatiques correspondant aux
spcifications constructives de lappareil (sauf indication
contraire, norme par exemple).
- Larmoire ne doit pas se trouver proximit dune source de chaleur
et son accs doit tre facile.
- Les orifices de ventilation doivent tre dgags pour permettre la
libre circulation de lair.
- Le redresseur mis en place doit tre ventuellement fix au sol qui
doit tre plat afin de ne pas introduire de contrainte mcanique.
I-2- Raccordement :
Tout type de raccordement doit tre fait avec redresseur teint
et avec les circuits de batterie et dalimentation interrompus
pour quil nya pas de danger pour linstallateur.
- Placer en position arrt tous les organes de coupure
lectriques.
- Pour les redresseurs triphass, vrifier que les coupleurs se
trouvent dans la position correspondant la tension rseau
(380V ou 220V).
- Raccorder la prise de terre la borne
- Raccorder les cbles de signalisations installes distance.
- Raccorder les autres connexions suivant le schma lectrique
joint.
- La section des cbles doit tre prise en considration.
- Raccorder le circuit dalimentation aux bornes dentres en
commenant du ct redresseur puis source dalimentation en
vrifiant que le disjoncteur de protection et de coupure du dpart
alimentation redresseur est ouvert, ce disjoncteur est install
dans larmoire de distribution des auxiliaires alternatifs.
- Raccorder la batterie aux bornes (+) et () en respectant les
polarits (+ batterie au + chargeur, - batterie au chargeur).
- Raccorder le circuit utilisation.
I-3- Mise en service:
Avant de mettre le redresseur sous tension, vrifier les points
suivants :
1- Mettre linverseur manuel/automatique en position manuelle
et ramener le potentiomtre manuel zro, linverseur est plac
dans boitier lectronique lintrieur du redresseur.

2- Pour les anciens redresseurs, rgler la minuterie ou le relais


temporis sur 5minutes et lhorloge sur 16heures, pour les
nouveaux redresseurs la temporisation est programmable.
3- Vrifier la tension et les polarits de la batterie au niveau des
bornes dentres au redresseur.
4- Fermer le circuit batterie et voir la tension batterie au niveau du
voltmtre ou sur lafficheur.
5- Fermer le disjoncteur dalimentation du redresseur situ dans
larmoire des auxiliaires alternatifs.
6- Fermer linterrupteur marche/arrt du redresseur qui est install
sur sa face avant.
Le contacteur dalimentation install dans le redresseur se ferme.
On doit pouvoir faire varier la tension par lintermdiaire du
potentiomtre manuel.
Le courant de charge doit apparaitre sur lampremtre.
7- Vrifier le sens du champ tournant par la visualisation de
lallumage dune led rouge intgre dans une carte lectronique
lintrieur du redresseur ou par un appareil adquat (contrleur
dordre de phase).
Si le sens du champ tournant est mauvais, permuter deux phases
aux bornes dentres dalimentation.
Si le fonctionnement est correct, placer linverseur en position
automatique, le redresseur passe en limitation de courant ou en
rgulation de tension suivant ltat de la batterie.
8-

Contrler la tension de sortie du redresseur laide dun


voltmtre de prcision.
Le redresseur est alors en marche.
Les tensions de charge et de floating sont prrgles lusine
chez le fabriquant, mais pour toute correction ventuelle agir
laide dun tournevis fin, sur les potentiomtres respectifs
intgrs dans la carte de rgulation de la tension.
I-4- Maintenance:
Le redresseur tant entirement statique son entretien est rduit.
Il est cependant conseill de procder une fois par an un
dpoussirage complet, particulirement pour les ailettes de
refroidissement du pont redresseur, le transformateur et la self.
Vrifier le serrage de toutes les connexions lectriques et la
fixation des quipements installs.
Contrler ltat des ampoules des voyants.
Vrifier les tensions charge et floating.
Pour effectuer la maintenance et viter tout risque de court
circuit, il est ncessaire disoler pralablement le redresseur.
I-5- Incidents et dpannage:

Le dclenchement ou la mise larrt par dfaut redresseur se


traduit gnralement par lallumage du voyant dfaut sur le
redresseur, la fermeture de la boucle de signalisation distance
sur le tableau de commande, courant dbit est nul et chute de
la tension batterie.
Lidentification de la cause est alors facile :
Si le dfaut est d la rupture dun fusible, celle ci est dtecte
par le dclenchement du microcontact correspondant; il suffit
alors, aprs remplacement du fusible, de rarmer le
microcontact.
De mme si le dfaut est d au dclenchement du relais
thermique de protection, il suffit dappuyer sur son bouton de
rarmement.
Pour un dfaut, il faut vrifier les fusibles non signals et de
sassurer de la prsence secteur.
De toute faon, le schma lectrique du redresseur indique le
branchement prcis des diffrents quipements et permet de les
contrler individuellement.
Une absence de dbit de courant, un emballement du redresseur
ou un court circuit peut se traduire par le claquage dun thyristor
ou dune diode.
Une mesure du courant dans les diodes ou dans les thyristors
laide dune pince ampremtrique, ou encore la mesure
lohmmtre des semi-conducteurs dbranchs peut permettre
lidentification de la panne.
En cas de mauvaise rgulation ou dabsence de dbit, faire un
essai en manuel ; si celui-ci est correct, la panne se situe dans la
partie rgulation, si non la panne peut tre due au gnrateur
dimpulsion.
En cas de panne dun circuit imprim, la meilleure solution
consiste en son remplacement par un lment identique et le
retour chez le constructeur pour rparation.
En effet, le dpannage des circuits lectroniques est une
opration trs dlicate qui ne peut tre effectue quen
laboratoire sous peine daggraver la panne.

Si le dfaut persiste et la cause nest pas identifie, il est


conseill de se reporter au tableau daide au dpannage cidessous afin de remdier au dfaut.

I.6. Diagnostique des pannes


CAUSES POSSIBLES

Absence rseau
alimentation
Fusible HS
Interrupteur de cde sur
arrt
Carte lectron MT en
panne
Thyristors ou diodes
dfectueux
Condensateur de
filtrage en c.c
Fils contrle shunt
coup
Fils contrle tension
coupe

ACTION
CORRECTIVE

SYMPTMES
voyant
dfaut
allum

pas
de
dbit

emballeme
nt tension
de sortie

Fusion
fusible
de
puissanc
e

X
X
X

Pas de
commutati
on
automatiqu
e de rgime

Pas de
limitatio
n
dintensi
t

Rtablir lalimentation
du redresseur
Remplacer le fusible
aprs vrification de
la cause
Mettre linter sur
position marche
Remplacer la carte
Les remplacer aprs
contrle spar
lohmtre
Remplacer le
condensateur
dfectueux
Rtablir la liaison
lectrique
Rtablir la liaison
lectrique

II-

INTERVENTION SUR LES BATTERIES :


II-1- Consignes dinstallation et dintervention :
Avant de procder linstallation de la batterie, sassurer que
le matriel de premire urgence est disponible, notamment :
Eau, Rince il avec eau.
En cas de projection dlectrolyte rincer abondamment leau
froide les parties des corps affectes. Si llectrolyte atteint les
yeux, laver abondamment au rince il.
Toujours porter des lunettes de protection, des gants et des
habilles anti acides quand il sagit de remplissage de la
batterie avec de llectrolyte.
Il faut imprativement viter :
De fumer dans les locaux des batteries.
De provoquer des tincelles lectriques.
Dutiliser du matriel de soudure.
Dutiliser des matriels portatifs relis une prise
de courant.
Dutiliser des outils non protgs.
Les charges lectrostatiques ou se dcharger
rgulirement la terre en touchant une partie
mtallique.
Eviter les courts circuits accidentels entre les lectrodes (+) et
() ou en laissant tomber un objet mtallique sur les barrettes
de connexion.
II-2- Installation:
La salle des batteries permettra un acheminement facile des
accumulateurs.
La salle doit tre pourvue dun extracteur des gaz ou bien are
afin dliminer le mlange gazeux explosif.
La quantit dair ncessaire en litre par heure est :
Q = 55 x N x I
N : nombre dlments
I:
Intensit
maximale de charge.
II.2.1. Installation du chantier :
Assembler le chantier en suivant les instructions jointes de
lenvoi.
Si ncessaire placer les isolateurs.
Placer les chevrons et les longerons et sassurer de
lemboitement.
Vrifier que le support est daplomb.
Rattraper les irrgularits du sol par des calles appropries
sous les isolateurs.

Sassurer que tous les isolateurs soutiennent le support.


II.2.2. Installation des batteries :
Les lments de la batterie doivent monts en srie.
Assembler la batterie sur le chantier en sassurant que la
borne positive dun lment est du ct de la borne ngative
de lautre lment et continuer dans cet ordre.
Vrifier lalignement des lments.
Placer les connexions et les crous en contrlant le serrage et
la propret.
Mettre les protections isolantes.
Sassurer que les bouchons sont mis en place.
Mettre la batterie en charge dgalisation
II-3- Charges:
II.3.1. Gnralits :
La batterie est charge lorsque la densit de llectrolyte de
chaque lment se situe 1.24 +ou- 0.01 25C. Si la
temprature scarte de 25C, il ya lieu de corriger la valeur
lue au pse acide de 0.01 par fraction de 15C en plus au
moins.
La temprature maximale admise pendant la charge est de
45C. Si on atteint cette temprature, arrter la charge.
Le courant maximal admis pour la recharge est de C/10, la
quantit de courant fournir tant de 1.2 fois la quantit
retire par la dcharge.
II.3.2. Indices de fin de charge :
La tension de chaque lment reste stable et soit gale la
tension de chaque lment.
La densit de llectrolyte reste constante et gale la densit
des autres lments 1.24 plus au moins 0.01.
Que le bouillonnement de llectrolyte soit franc dans tous les
lments.
II.3.3. La recharge aprs une dcharge :
Aprs chaque dcharge, toute batterie doit tre recharge
immdiatement sous une tension constante de charge de

2.25V par lment jusqu apparition des indices de fin de


charge.
Exceptionnellement, une tension de 2.25V 2.40V peut tre
applique pour la charge rapide ou fond de la batterie.
II.3.4. La charge dgalisation :
La charge dgalisation, qui a pour effet dhomogniser ltat
de charge dlectrolyte, est effectuer :
Si une baisse de densit est constate.
Aprs une panne de secteur alternatif de dure suprieure 5
minutes.
Aprs adjonction deau distille.
Cette charge est applique une intensit maximale de C/10
ampres jusqu fin de charge.

II-4- Fonctionnement:
Gnralement, les accumulateurs sortent de lusine chargs.
Toutefois, dans la plus part des cas, il est ncessaire de parfaire
cette charge de formation lors de la mise en service pour
compenser la perte de capacit due au stockage chez le
constructeur ou dans lattente de la mise sous tension de la
batterie sur le chantier.
Normalement, les consignes de mise en service sont indiques
sur la notice dutilisation jointe chaque batterie fournie par le
fabriquant.
En exploitation normale la batterie est connecte en
permanence, en parallle sur le chargeur et ne dbite
quexceptionnellement
lors
des
pannes
du
rseau
dalimentation. En marche normale, secteur prsent, le
chargeur alimente seul lutilisation.
La tension moyenne appliquer la batterie est de 2.20V par
lment, ces valeurs sont valables pour des tempratures de
20 30C.
Cette tension peut tre modifie en fonction des rsultats de
contrles trimestriels.
- Une baisse de densit sur lensemble des lments indique
une insuffisance de charge. Dans ce cas augmenter la tension
de floating.
- Une consommation deau anormale sur lensemble des
accumulateurs indique une surcharge. Dans ce cas abaisser la
tension de floating.
II-4- Maintenance et contrle:
II.4.1. Matriel utilis :
Densimtre.
Thermomtre.
Remplisseur dlectrolyte.
Voltmtre
II.4.2. Maintenance systmatique :
La dure de vie des batteries au plomb varie de 6 10 ans,
elle est conditionne par le respect des rgles suivantes :

Hebdomadaire :
Maintenir en parfait tat de propret les bacs, les couvercles
ainsi que la salle des batteries.
Eliminer les sels, traces dacide sur les bornes, connexions et
couvercles avec une ponge imbibe deau.
Ne jamais nettoyer les bacs et les couvercles avec des
solvants, des dtergents, de lhuile.

Mensuelle :
Vrification de la tension totale de la batterie : U totale =
Nombre dlments x U floating par lment.
Mesurer la tension, la densit, la temprature et le niveau
dlectrolyte de chaque lment.
Mesurer la temprature du local.
Nettoyer les couvercles, le sommet des bacs et les connexions
au moyen dun chiffon sec.
Placer de la graisse adquat sur toutes les connexions au
moyen dun pinceau.

Trimestrielle :
Mesure de la tension totale de la batterie.
Mesurer la tension, la densit, la temprature et le niveau
dlectrolyte de chaque lment.
Remplir en eau distille chaque lment jusquau niveau MAX.
Ne jamais ajouter dacide ou de leau de ville.
Procder une charge dgalisation.
Nettoyer compltement la batterie au moyen dun chiffon sec.
Placer de la graisse adquat sur toutes les connexions.
Vrifier le bon fonctionnement du chargeur.
Chaque deux ans :
Laver priodiquement chaque deux ans les bouchons leau
courante puis les scher.
II.4.3. Recommandations :
Addition deau :
- Le remplissage avec de leau distille ou dminralise doit
seffectuer sur une batterie charge avant que llectrolyte
natteigne le niveau MIN.
- Ne jamais dpasser le niveau MAX lors des additions deau.
- Lintervalle de temps entre deux adjonctions deau varie entre
1 6 ans suivant lge de la batterie, la temprature du local,
le type dlment etc.

Une charge dgalisation est recommande aprs mise au


point du niveau pour bien homogniser dlectrolyte jusqu
obtention de densit nominale.
Tenir un cahier de visite dans lequel pourra tre not :
o Temprature des lments.
o Temprature du local.
o Densit dlectrolyte des lments.
o Tension totale de la batterie et par lment.

: II.4.4. Contrle total et sanction


: Si le nombre dlment dfectueux est
,pour la batterie 24 lments 2=<
Ou
pour les batteries 58 lments 4=<
La batterie est insuffisamment charge, il est ncessaire de
provoquer 3 4 charges dgalisation de 15 heures.
Si les densits nominales sont atteintes : la batterie est en bon
tat, il suffit de faire ajuster la tension de floating. Dans le cas
contraire, cest un signe de fin de vie de la batterie. Il faut prvoir
son remplacement. Un ultime essai de rgnration de la
batterie peut tre tent ; cette opration qui ncessite une
batterie tampon est effectue par une charge fond en
observent visuellement la batterie pendant toute la dure de
lopration.
Nota : le remplacement dlment nest rentable que pour une
batterie de moins de 5 ans

et pour un nombre dlments

infrieur 1/10 du nombre total dlments.

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