Le Réassureur Africain
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Le Réassureur Africain
AFRICAIN
PUBLICATION DE LA
SOCIETE AFRICAINE DE REASSURANCE
Le Rassureur Africain
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Not A- (S & P et A.M. Best)
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Filiales
Bureau local
Le Rassureur Africain
SOMMAIRE
26me Edition, Juin 2012
LE REASSUREUR
AFRICAIN
PUBLIE PAR
La Socit Africaine de
Rassurance
Plot 1679,
Karimu Kotun St.,
V/Island
P.M.B. 12765, Lagos, Nigeria
Tel: (234 1) 4616820-8, 2800924-5
Telefax: (234 1) 2800074
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COMITE DE REDACTION
DIRECTEUR DE
PUBLICATION
Corneille KAREKEZI
MEMBRES
Ike UDUMA
Elizabeth AMADIUME
Adewale ADEWUSI
Roger BONG BEKONDO
Eric TALA
Francis OPONDO
Fond en 1987
Page
4
EDITORIAL
ASSURANCE ET REASSURANCE
15
19
23
GESTION ET FINANCE
23
28
PRESENTATION DE MARCHE
TRADUCTEURS
Roger BONG BEKONDO
No Alexandre PENDA
Eric TALA
Stephen AYUKOSOK
28
CONSULTANT
SALAMI KASALI
33
37
Le Rassureur Africain
EDITORIAL
Corneille KAREKEZI
Directeur de Publication
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
RISQUES POLITIQUES, EMEUTES, GREVES ET MOUVEMENTS POPULAIRES :
ENSEIGNEMENTS DU PRINTEMPS ARABE
Par
Gamal Sakr
Responsable des Oprations, Allianz Insurance Company Egypte
1.0
Introduction
Les pertes
conomiques en
Tunisie, en Egypte et
en Libye
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
pour le second aprs lclatement des meutes. En effet,
les compagnies dassurances en Egypte eurent de longues
discussions avec leurs rassureurs sur le dphasage entre la
formulation des polices dassurances directes et les contrats
de rassurance ainsi que sur linterprtation des vnements
survenus dans le pays et en Tunisie.
A la fin de 2011, nombre de rassureurs en Tunisie et en
Egypte acceptrent de rgler les sinistres assurs sur une
base extra-gracia, tant donn que les sinistres Dommages
dcoulant des vnements survenus dans les deux pays sont
exclus des contrats de rassurance.
2.1 Le march des risques lis aux meutes
et mouvements populaires avant janvier
2011: formulation des contrats, taux et
termes et conditions
Le march gyptien
La pratique sur ce march est de couvrir les risques lis
aux meutes et aux mouvements populaires sous forme
davenants de rachat dexclusion aux polices dassuranceDommages. Aussi la Fdration des assureurs gyptiens a-telle adopt une formulation comparable celle de la London
LPO 437 pour ce qui est de la couverture des risques lis
aux meutes et mouvements populaires, mais qui exclut
le terrorisme et les dommages intentionnels. Toutefois, les
risques lis aux rvolutions taient clairement exclus des
clauses des assurances Dommages relatives aux meutes et
mouvements populaires.
Le repre du march pour les taux oscille entre 0,5 pour
1000 et 1 pour 1000 pour les risques lis aux meutes
et mouvements populaires. Toutefois, les compagnies
dassurances offrent des couvertures gratuites pour les
meutes et mouvements populaires pour la somme totale
assure dans la mesure o aucune imite secondaire ntait
offerte, et ce sans imposer de franchise et en cas de :
Couverture:
Emeutes, grves, mouvements populaires et
troubles.
Actes de terrorisme (au sens large).
Guerre civile (notamment les actions militaires
visant renverser le pouvoir en place).
c.
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
Tableau 1 : Taux et conditions en matire dassurance des risques lis aux meutes et mouvements
populaires sur le march tunisien avant 2011.
Activit
Habitations
Hpitaux, htels
Risques industriels
Franchise
Franchise totale minimum:3000
Somme totale maximum: 10 000
Somme totale assure infrieure
la franchise totale de10 millions
Franchise totale minimum: 5000
Somme totale minimum: 25 000
Somme totale assure suprieure
10 millions
Franchise totale minimum: 5 000
Somme totale maximum: 50 000
Somme totale assure infrieure
la franchise totale de 10 millions
Taux
Limite de 0,30% de 25% de la somme totale assure
Limite de 0,25% de 20% de la somme totale assure
Somme totale assure infrieure la franchise totale
de 10 millions
0,50% de la limite de 25% de la somme totale assure
0,45% de la limite de 20% de la somme totale assure
Somme totale assure suprieure la franchise totale
de 10 millions
0,45% de la limite de 25% de la somme totale assure
0,35% de la limite de 20% de la somme totale assure
Somme totale assure infrieure la franchise totale
de 10 millions
Autres activits
commerciales
3.0
3.1
Le march gyptien
3.2
Le march tunisien
b.
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
Ainsi quon le verra plus loin dans le prsent article,
linterprtation des vnements lis au Printemps arable
comme tant une rvolution ou des meutes et mouvements
populaires a engendr un conflit entre les cdantes
tunisiennes et leurs rassureurs.
4.0
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
4.2
5.0
5.1
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
Les dcisions suivantes furent prises:
a.
b.
c.
d.
5.2
10
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
Tableau 2 Rsum des caractristiques des risques politiques selon le type de
police
Risques lis
aux meutes et
mouvements
populaires
LPO 437
LMA 3030
Couverture
Dommages
matriels dcoulant
directement dune
grve (y compris
dune contregrve), dmeutes
ou de mouvements
populaires
SRCC
Actes de
terrorisme
Actes malveillants
Ne couvre que
les seuls actes
de terrorisme
et ne sapplique
gnralement que
dans les cas o des
actes de terrorisme
influent sur
laction des pouvoirs
publics ou
renversent ces
derniers.
annulable
Dordinaire
Dordinaire
Dordinaire
Non
Prime
Modifiable
Modifiable
Modifiable
Exclusions
Elles sont
nombreuses et
comprennent
les interruptions
dactivits, les actes
de confiscation,
les guerres, les
guerres civiles, les
insurrections, les
rvolutions, les
actes de terrorisme,
les mutineries.
Les mouvements
peuvent tre exclus
lorsquils dcoulent
de soulvements
populaires ou
militaires.
Semblable
lassurance des
risques lis aux
meutes et
mouvements
populaires, mais
les actes de
terrorisme et
malveillants ne
font pas partie des
exclusions.
Plusieurs
Le Rassureur Africain
11
ASSURANCE ET REASSURANCE
6.1 Raction des rassureurs
Pour les rassureurs, les vnements intervenus en Egypte
et en Tunisie sont des actes de rvolution qui ne sauraient
engager leur responsabilit ni dans lun ni dans lautre pays,
ainsi quon peut le voir ci-aprs.
b.
b.
b.
12
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
7.0 Mesures prises par les rassureurs en
Egypte et en Tunisie
Les rassureurs sont dsormais stricts en matire de
couverture de risques lis aux meutes et mouvements
populaires en Afrique du Nord. Les mesures prises vont de
la modification de la formulation des traits et des limites
la fixation de franchises multiples en passant par des primes
supplmentaires.
b.
c.
b.
c.
d.
e.
b.
c.
Le Rassureur Africain
13
ASSURANCE ET REASSURANCE
d.
Rfrences
1.
2.
3.
4.
5.
6.
d.
7.
8.
e.
9.
10.
11.
12.
b.
c.
f.
9.0 Conclusion
Le Printemps arabe a assurment mis en lumire les lacunes
de lassurance des risques lis aux meutes et mouvements
populaires sur les marchs gyptien et tunisien. Ainsi quil a t
relev dans le prsent article, les principaux problmes qui se
posent sur ces marchs sont, entre autres choses, la pratique
dune souscription librale, labsence de systmes de gestion
daccumulations et le hiatus entre la formulation des polices
14
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
ASSURANCE-CREDIT: OPPORTUNITES ET DEFIS EN AFRIQUE DU NORD
Par
Jean Christophe BATLLE
Directeur Gnral / CEO, Euler Hermes ACMAR
Introduction
Le prsent article voque les
opportunits et dfis potentiels en
matire dassurance-crdit en Afrique
du Nord. Lobjectif recherch est
dapporter des lments de rponse
et de proposer des pistes de rflexion
afin de dvelopper cette branche
dassurance dans le contexte de
la crise mondiale et de la situation
gopolitique de la rgion.
Le champ dintervention de
lassurance-crdit
Lassurance-crdit consiste en la couverture, en assurance,
dun crdit commercial, avec la notion dala que cela
implique. Le crdit commercial se caractrise par une vente
entre commerants qui se fait crdit. Il est avr que ce
crdit inter-entreprises joue un rle primordial dans le
financement dune conomie. Il est communment admis
que le crdit inter-entreprises reprsente environ 4 fois
le financement bancaire court terme. Son importance a
encore t souligne lors de la crise qui a secou lEurope
rcemment. En France par exemple, outre le financement
bancaire, le crdit inter-entreprises sest effondr,
notamment du fait que les couvertures octroyes par les
assureurs-crdit se sont fortement contractes.
Cette volution a conduit tendre rapidement le mandat
du mdiateur. En effet, initialement nomm pour rgler les
conflits entre banquiers et clients, le mdiateur a vu son rle
largi la relation entre entreprises et assureurs-crdits, ce
qui tmoigne de la place quil tient dans le financement de
lconomie.
Le Rassureur Africain
15
ASSURANCE ET REASSURANCE
droit priv partir de la fourniture de marchandises ou
de la prestation de services payables court terme.
Sont donc exclues les transactions avec les acheteurs
publics, moins quil sagisse dexportations et de risques
caractre catastrophique qui chappent la prvision, la
compensation et au droit de recours judiciaire.
16
www.inforisk.ma
www.experianmaroc.ma
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
judiciaires. Il apporte ainsi lentreprise son expertise et met
sa disposition les comptences et atouts de son rseau
mondial ainsi que sa connaissance des langues, systmes et
procdures judiciaires locaux.
Tarification approprie
Enfin, les assureurs-crdit doivent pouvoir dvelopper un
outil de tarification appropri, notamment pour la couverture
des risques lexportation. Les marchs maghrbins tant
relativement jeunes et de taille plus ou moins importante,
des donnes historiques comme la sinistralit par secteur
sont peu disponibles. Il est donc difficile de concevoir un outil
fiable. Des mcanismes de reversement de prime existent
en cas de bon rapport de sinistres prime. On pourra citer
principalement la participation au bnfice. Cela entrane
une volont commune de bonne gestion du risque.
Tarification lexportation
La problmatique de la tarification lexportation nous
parat plus importante. En effet, les assureurs traitent avec
des entreprises exportatrices qui sont gnralement de
petite taille. Elles reprsentent ainsi une faible dispersion
de chiffre daffaires et souvent en forte concentration sur
deux, voire trois clients principaux. Nous sommes donc
confronts des risques de pointe importants sur des
entreprises clientes de petite taille. Ces besoins restent hors
standard, notamment en matire dapplication de limite de
dcaissement. Il est donc important davoir une politique de
Le Rassureur Africain
17
ASSURANCE ET REASSURANCE
tarification approprie. Par ailleurs, il nous semble important
de prciser que pour accrotre la mutualisation des risques
en assurance-crdit, il est ncessaire dtendre la vente du
produit rapidement, notamment via des offres passant par le
canal des associations professionnelles.
Partenariat public / priv
Afin doffrir de meilleures solutions aux exportateurs, nous
avons au Maroc un exemple de partenariat public-priv,
calqu sur le modle de ce qui a t ralis en Europe, pour
offrir une capacit complmentaire et accrotre ainsi les
couvertures apportes par les assureurs. En effet, lEtat peut
doubler les garanties offertes par les compagnies dassurancecrdit signataires en apportant sa contre-garantie. La Socit
Centrale de Rassurance (rassureur public marocain) est
gestionnaire du mcanisme. Cela apporte donc une solution
pour dvelopper la capacit exportatrice du pays. Cest
aussi une solution pour aider les entreprises maghrbines
conqurir de nouveaux marchs.
Financement
Un autre axe de dveloppement semble important. Les
entreprises de taille moyenne sur les marchs du Maghreb
ont du mal soit obtenir des solutions de financement, soit
apporter des garanties importantes. Outre le financement
bancaire, les solutions associes dassurance-crdit et
de financement telles que le factoring sont aujourdhui
disponibles, notamment sur les marchs marocain et
tunisien. Leur dveloppement est souvent conditionn, pour
des solutions de cession de crances commerciales sans
recours, un contrat dassurance-crdit. Lentreprise est
ainsi dcharge du poids de la gestion des factures, dune
mise disposition de son financement immdiatement et de
manire dfinitive si ce financement est adoss un contrat
dassurance-crdit. Ces solutions existent actuellement et se
dveloppent rapidement dans la rgion.
Une autre solution qui pourrait se dvelopper est
ladossement aux crdits bancaires (facilits de caisse, ligne
de financement descompte avec ou sans recours) dune
solution dassurance-crdit. Lintrt pour le client est
laccs un crdit bancaire qui est couvert par son contrat
dassurance-crdit. Outre la solution de financement, le cot
du risque pour la banque pourrait tre rduit.
18
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
ENTREPRISE INDUSTRIELLE:
ROLE DES VISITES DE RISQUES DANS LA PREVENTION DES SINISTRES
Par
Hassane ASSOUMANA
1.
Problmatique des
visites de risques
Du risque au sinistre
Le Rassureur Africain
19
ASSURANCE ET REASSURANCE
Le sinistre est la consquence de la manifestation de lala
dans une entreprise avec la prsence dlments vulnrables.
Il se caractrise par des pertes matrielles, conomiques,
environnementales ou en vies humaines. Gnralement,
lentreprise affecte narrive pas faire face aux conditions
et aux consquences du sinistre avec les ressources et les
capacits disponibles, ce qui entrane des perturbations
dactivits.
4.
20
Le Rassureur Africain
ASSURANCE ET REASSURANCE
4.3. Quelle prvention pour quel risque
Chaque entreprise est responsable de sa politique de
prvention. Quelle que soit la taille de lentreprise, chaque
type de risque ncessite une prvention approprie et des
ressources adquates. La grille de risques dune entreprise
suppose de la vigilance de la part des responsables pour
ladapter sans cesse aux systmes rglementaires et
lvolution de lentreprise. Dans ce cadre, lentreprise est
amene consigner sa politique de prvention dans un plan
global de prvention de risques.
4.4. Avantages de la prvention de risques
Une prvention efficace nlimine pas totalement le risque.
Cependant, elle montre que lentreprise se soucie de
la rduction des sinistres et est donc un meilleur risque
assurable. La prvention permet de recenser les risques de
faon claire et structure. Une entreprise qui comprend
clairement tous les risques auxquels elle est expose peut
les jauger et les classer dans un ordre de priorits pour
rduire les sinistres.
Protger lenvironnement ;
La visite de risque
Le Rassureur Africain
21
ASSURANCE ET REASSURANCE
de contrler les conditions de lassurabilit du risque
propos et de faire une estimation du cot de la prime
ventuelle. Les renseignements sont recueillis dans la
proposition et, si cela savre ncessaire, un rapport de visite
de risque apporte les renseignements complmentaires. Le
concours de lassureur est une condition ncessaire pour
dresser la cartographie risques & assurances.
6.
Conclusion
22
1.
2.
3.
4.
5.
Le Rassureur Africain
GESTION ET FINANCE
LA CONTRIBUTION DES EQUIPES DE DIRECTION SUCCESSIVES DAFRICA RE
A LEVOLUTION DE LA SOCIETE
Par
Elizabeth AMADIUME
Directrice des Oprations centrales et des Risques spciaux, Africa Re
DONNEES GENERALES
On entend par changement toute
volution dont le rsultat pourrait
tre positif ou ngatif. Lhistoire de
lhumanit foisonne de mmorables
moments de changement qui ont
ouvert la voie des solutions nouvelles
et plus efficaces dans divers domaines
dactivit. Limpratif damlioration
pousse lhomme dpasser ses limites
en dveloppant son potentiel dans un
contexte de vive concurrence et dans
un souci dexcellence. Ainsi, lhomme
a fait des avances inimaginables
dans des domaines tels que les
technologies de linformation, en particulier partir des
annes 90. Les mutations sociales et professionnelles sont
autant dexemples frappants des bienfaits du changement.
Dans une organisation, tout changement non planifi, de petite
ou grande envergure, peut tre lourd de consquences ; il
peut mme entraner leffondrement de lorganisation. Do
la rticence de certaines personnes qui prfrent le statu
quo, attitude quon comprend du reste lorsque la ralit sur
le terrain porte croire que tout changement naurait pour
consquence que de dtourner lattention des objectifs fixs.
Cest ainsi quune priode de transition dans une institution
engendre souvent de langoisse chez les parties prenantes
qui ne savent trop bien quel style de direction adoptera la
nouvelle quipe aux commandes. La question est dautant
plus importante que la prise de dcisions et les relations
avec les collaborateurs dpendent du style de direction.
Celui-ci peut tre autocratique, paternaliste, dmocratique
ou relever du laisser-faire, entre autres choses. Or il va sans
dire que pratiquer rgulirement le mme style de direction
pourrait aller lencontre du but recherch. Aussi les bons
dirigeants adoptent-ils souvent tel ou tel style de direction
en fonction des circonstances.
La Socit africaine de rassurance (Africa Re) fut cre
en 1976, une poque o le continent africain tait en
butte dnormes difficults politiques et conomiques qui
ont persist jusquau cours des deux dcennies suivantes.
Le Rassureur Africain
23
GESTION ET FINANCE
HOMMAGE AUX DIRIGEANTS DHIER
Le mandat de M.
Edward Mensah (19771984)
Cest M. Edward Mensah
(de nationalit ghanenne)
et M. Kabisi pene Yemba
Milanga (de la RDC)
quchut lhonneur en 1977
de diriger la Socit africaine
de rassurance en tant que directeur gnral pour le premier
et directeur gnral adjoint pour le second. Laptitude de M.
Mensah sacquitter de cette norme responsabilit posa
les jalons de la stratgie et des valeurs qui allaient inspirer
laction des quipes dirigeantes suivantes.
M. Mensah mit en place une quipe de professionnels
travailleurs et expriments de diverses nationalits
africaines pour piloter les activits essentielles de la Socit.
En fait, certains de ces professionnels quittrent des emplois
srs pour rejoindre la nouvelle institution dont ils pensaient
juste titre quelle contribuerait grandement transformer
le secteur de la rassurance en Afrique. En 1977, Africa Re
dmarra ses activits partir dAccra (Ghana) avant de se
relocaliser Lagos (Nigeria) la fin de la mme anne. Pour
soutenir la jeune institution, les Etats africains membres
institurent la cession lgale de 5% pour les compagnies
oprant sur leurs marchs respectifs. Nul besoin dajouter
que dans un premier temps, la cession lgale constitua la
principale source dencaissement de primes de la Socit
malgr la rticence de certaines compagnies.
Ds sa cration, Africa Re fit le choix dtre la fois une
socit africaine de par sa nature et une socit internationale
par ses oprations. En effet, en 1979 dj, la Socit dcida
dentrer prudemment sur le march international dans le but
de consolider lexprience de son personnel et de souvrir
au monde. En 1980, un programme de dcentralisation fut
lanc avec louverture du bureau rgional de Casablanca,
suivi de celui de Nairobi en 1982. Ces mesures permirent
la Socit de se rapprocher de ses marchs dAfrique du
Nord et de lEst.
Le mandat de M. Mensah inculqua au personnel le sens de
la prudence, de la confiance et de la tnacit. Nulle surprise
donc quau terme de ce mandat, lencaissement de primes
total de la Socit stablit 225,75 millions $EU pour un
bnfice net de 11,37 millions $EU.
24
Le mandat de M.
Eyessus Zafu (19841993)
MM. Eyessus Zafu (de
nationalit
thiopienne),
Ahmed E.A. Elsanusi (de
nationalit
soudanaise)
et
Bakary
Kamara
(originaire de la Mauritanie)
succdrent MM. Mensah et Milanga en 1984 en tant que
directeur gnral, directeur gnral adjoint et secrtaire
gnral respectivement jusquen 1993. Le scepticisme des
concurrents trangers quant la survie de la Socit poussa
la direction continuer dlaborer des plans stratgiques
pour laccomplissement de la mission et la ralisation des
objectifs dAfrica Re.
M. Zafu intensifia les efforts visant faire en sorte que les Etats
africains non membres jusque-l adhrent la Socit. En
outre, la nouvelle quipe dirigeante se rendit compte du rle
de la coopration rgionale et des partenariats stratgiques
en tant quoutils indispensables pour la ralisation dune
bonne partie des objectifs de la Socit. En consquence,
Africa Re dcida de porter son capital autoris de 15
millions $EU 30 millions $EU et louvrit en particulier
aux compagnies dassurances et de rassurance africaines.
M. Zafu poursuivit le programme de dcentralisation lanc
par son prdcesseur en crant un 3me bureau rgional
Abidjan en 1987. Cette politique de dcentralisation sest
avre trs efficace et continue dtre applique aujourdhui
pour le plus grand bien de la Socit.
Lquipe de direction fit preuve dune sagesse indiscutable
qui lui permit daffiner les politiques et programmes de la
Socit et de les adapter aux circonstances rgnantes. Au
cours du mandat de M. Zafu, Africa Re dcida de limiter ses
oprations internationales lAsie et au Moyen-Orient en
1987 du fait de la trs mauvaise sinistralit de ce portefeuille.
Cette dcision ne manqua pas de se traduire par la baisse
de la production, mais elle permit la Socit dviter une
ventuelle catastrophe.
La Direction fit galement la preuve incontestable de son
aptitude communiquer efficacement avec le Conseil
dadministration qui lui apporta son soutien pour les
diffrentes innovations. De plus, lquipe dirigeante sut
motiver le personnel dont le soutien fut indispensable pour
la ralisation des objectifs de la Socit. Entre 1985 et 1993,
le montant total de la prime brute souscrite de la Socit
Le Rassureur Africain
GESTION ET FINANCE
passa 318,61 millions $EU et le bnfice net 22,90
millions $EU.
Le mandat de M. Bakary
Kamara (1993-2011)
M. Bakary Kamara (de
nationalit
mauritanienne)
fut nomm directeur gnral
dAfrica Re en 1993 et occupa
ce poste jusquen juin 2011.
Aprs avoir servi Africa Re en
tant que secrtaire gnral pendant 9 ans, M. Kamara accda
au gouvernail de la Socit avec une abondante exprience.
Il eut, pour le seconder, des adjoints capables et comptents:
M. Ahmed E.A. Elsanusi du Soudan (1984-1994), M. James
Abban du Ghana (1994-1999), M. Haile Michael Kumsa de
lEthiopie (1999-2010), M. Ganiyu Musa du Nigeria (20062011) et M. Corneille Karekezi du Rwanda (2009-2011).
M. Kamara adopta un style de direction dont il fut jaloux et
promut les prcieuses valeurs tablies par ses prdcesseurs.
Son style de direction fut assez solide et efficace pour faire
progresser la Socit dans un contexte de mondialisation et
de vive concurrence o le respect des normes comptables
internationales, des rgles de gouvernance et de gestion
intgre des risques tait devenu un enjeu majeur. Ainsi, M.
Kamara fit de louverture du capital de la Socit son cheval
de bataille dans le but dy faire accder des partenaires
stratgiques non africains. Sous M. Kamara, des chances
gales furent accordes des professionnels hors de la
Socit et au sein de celle-ci.
Sous la direction de M. Kamara, le nombre de bureaux
rgionaux et de contact saccrut pour permettre la Socit
de mieux pntrer le march et damliorer sa visibilit.
Ainsi virent le jour les centres de production suivants:
ARCSA (1995), Maurice (1997), Le Caire (2002) et AddisAbeba (2011). En outre, 2 filiales part entire furent cres,
Le Rassureur Africain
25
GESTION ET FINANCE
Tableau 1
En milliers $EU
1977/78
1984
1985
1993
1994
2000
2005
2010
Prime souscrite
3 561
47 089
43 714
38 568
46 910
78 060
255 716
627 532
Rtention
2 766
36 534
35 202
31 802
39 207
71 718
295 506
569 700
2 766
36 534
35 202
28 070
40 036
67 121
279 135
563 782
Bnfice technique
1 414
2 566
2 033
2 136
2 381
1 362
2 922
37 005
-1 443
498
2 149
3 624
3 633
4 281
18 836
64 863
Fonds propres
4 546
4 470
6 620
21 489
26 285
50 049
168 595
343 674
Actif total
5 001
56 251
60 222
69 874
88 172
Bnfice net
Jaune=M. Mensah
Bleu=M. Zafu
Vert= M. Kamara
Tableau 2
Written Premium
Incurred losses
Shareholders funds
Total assets
1,000,000
950,000
900,000
850,000
800,000
750,000
700,000
650,000
600,000
550,000
500,000
450,000
400,000
350,000
300,000
250,000
200,000
150,000
100,000
50,000
0
1978
26
1983
1988
1993
1998
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Le Rassureur Africain
GESTION ET FINANCE
Lquipe dirigeante actuelle
Depuis le 1er juillet 2011,
Africa Re a sa tte une
nouvelle quipe compose
de MM. Corneille Karekezi,
directeur gnral, et Ken
Aghoghovbia,
directeur
gnral adjoint charg des
Oprations.
La nouvelle quipe de
direction a lavantage dtre compose de personnes
issues de la maison et qui ont une profonde connaissance
des oprations de la Socit et des attentes du Conseil
dadministration. Elle est appuye par une solide quipe
de professionnels sur laquelle elle peut compter pour la
ralisation des objectifs dfinis.
Ayant hrit dune institution enviable et saine, le nouveau
directeur gnral devrait porter Africa Re des sommets
plus hauts. Il sera guid par la mission de la Socit qui est
de promouvoir le dveloppement des activits nationales
dassurance et de rassurance dans les pays africains,
favoriser la croissance des capacits de souscription et
de rtention nationales, sous-rgionales et rgionales et
soutenir le dveloppement conomique de lAfrique .
Entre 2001 et 2010, les conomies africaines ont cr
de 6% en moyenne. Ce chiffre a t de 5,7% en 2010
contre 3,7% pour les pays du G8 et 5,8% pour les pays
dAmrique latine et des Carabes. Il faut y voir la preuve
que les conomies africaines ont le potentiel dexpansion
ncessaire pour la croissance et le dveloppement du
secteur des assurances sur le continent. La dcennie
coule a t marque par des modifications profondes du
paysage des assurances en Afrique. Ces modifications avaient
pour nom la drglementation du secteur, sa libralisation
et sa consolidation, notamment les pressions en faveur
de lactualisation des lgislations applicables des fins de
conformit avec les normes internationales. Ces volutions
Le Rassureur Africain
27
PRESENTATION DE MARCHE
LE MARCHE IVOIRIEN DES ASSURANCES APRES LA CRISE POST-ELECTORALE
Par
Bedi GNAGNE
Directeur des assurances, Ministre de lEconomie et des Finances, Cte-dIvoire
Avant dexposer quelques lments
relatifs limpact de la crise postlectorale sur lactivit des socits
dassurances et les perspectives du
march des assurances, il convient
de faire une brve prsentation des
lments caractristiques de ce
march dune part, et de quelques
vnements qui ont t lorigine
du dynamisme du march en 2010
dautre part.
Introduction
Le prsent article value limpact de la
crise post-lectorale sur les activits
conomiques en Cte-dIvoire et,
en particulier, sur le secteur des
assurances dans ce pays.
En effet, cette crise stant droule
en majeure partie dans le premier
trimestre de lexercice 2011, limpact
sur le march des assurances en
termes de chiffre daffaires et de
rentabilit ne sera connu quaprs
larrt des comptes de lexercice
2011 qui interviendra courant 2012.
Cependant, une tude de la Direction des Assurances sur
la base des informations reues de onze (11) socits sur
les 29 que compte le march ivoirien fait apparatre que
les pertes subies par les socits dassurances vont des
dommages matriels aux pertes financires en passant par
les interruptions dactivits.
Il convient de noter que les trois (3) premiers trimestres de
lexercice 2010 se sont drouls dans un climat relativement
apais ; par contre, lannonce de llection prsidentielle
au dbut du quatrime trimestre a crisp le contexte
conomique et social, et partant, le march des assurances.
La campagne lectorale et la crise post-lectorale ont eu un
impact ngatif sur lconomie en gnral et le secteur des
assurances en particulier.
Elments caractristiques du
march
Le march ivoirien, rgi par le Code
des Assurances, comprend principalement vingt-neuf (29)
socits dassurances dont onze (11) socits dassurances
vie et dix-huit (18) socits dassurances non-vie. Par
ailleurs, cent-six (106) courtiers, vingt (20) agents gnraux,
cent cinquante-trois (153) agents mandataires, quatre (04)
agents de banque et deux (02) agents de microfinance ont
t dnombrs pour lexercice 2010. On compte galement
sur le march quatre rassureurs (AVENI RE, AFRICA RE,
CICA RE et KENYA RE); ils y ont soit leur sige, soit une
reprsentation.
250,000
200,000
150,000
Primes VIE
100,000
50,00
Primes totales
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
28
Le Rassureur Africain
PRESENTATION DE MARCHE
Le chiffre daffaires total est pass de 90,8 milliards de
francs CFA en 1996 195,35 milliards de francs CFA en
2010, avec un taux de croissance annuel moyen denviron
8 %. Le chiffre daffaires 2010 se rpartit entre les branches
Vie et Non Vie comme suit : 82,61 milliards de francs CFA
pour la branche Vie et 112,74 milliards de francs CFA pour
la branche Non-Vie.
Lanalyse du graphique ci-dessus appelle les commentaires
suivants :
-
Taux
moyen
de
croissance
19 994
22 139,70
25 112,80
29 390,50
30 658,20
11,3
Burkina Faso
19 424,10
20 062
25 013,50
25 935 ,60
29 304,40
10,8
Cameroun
93 202,10
94 658
106 908,70
109 928,40
115 468,40
5,5
1 756,40
1 892,70
2 373,20
2 814
2 996,60
17 250,30
22 069,30
26 099,10
26 348,80
35 689,30
19,9
129 530,90
137 535,10
148 975
167 319,90
172 015,60
7,3
na
na
na
na
na
na
49 863,10
55 784
63 395
67 416,50
74 134,40
10,4
na
na
na
na
na
na
Mali
14 846,60
16 199,40
17 479,20
20 433,50
20 517,70
8,4
Niger
10 483,90
11 847
13 270,60
14 351,70
16 949,90
12,8
Sngal
61 205,10
64 182,60
70 944,10
78 498,80
79 507,60
6,8
5 417
5 290
6 944,10
6 231,80
8 640,80
12,4
15 060,70
16 338,20
18 854
21 317,20
24 008,50
12,4
438 034,20
467 998
525 369,30
569 986,70
609 891,40
8,6
Centrafrique
Congo Brazzaville
Cte-dIvoire
Guine Equatoriale
Gabon
Guine Bissau
Tchad
Togo
Total CIMA
*Source: FANAF
Le Rassureur Africain
29
PRESENTATION DE MARCHE
TAUX DE PENETRATION
Pays
En dehors de lexercice 2004 marqu par une souscouverture, le march couvre ses engagements rglements
dune manire gnrale. Le taux de couverture est pass de
103 % en 2009 104 % en 2010.
Bnin
0,86
0,89
0,94
0,98
0,98
Burkina Faso
0,66
0,63
0,77
0,70
0,74
Cameroun
1,07
1,01
1,09
1,03
1,10
RCA
0,25
0,25
0,29
0,32
0,32
Congo Brazzaville
0,54
0,55
0,65
0,50
0,80
Cte-dIvoire
1,50
1,52
1,57
1,60
1,58
1,43
Guine Equatoriale
Gabon
1,09
1,12
1,14
1,04
Guine Bissau
Mali
0,52
0,52
0,51
0,52
0,49
Niger
0,62
0,63
0,65
0,60
0,63
Sngal
1,34
1,34
1,31
1,32
1,33
Tchad
0,17
0,16
0,21
0,17
0,27
Togo
1,35
1,41
1,57
1,64
1,78
Moyenne
0,66
0,76
0,86
0,84
0,89
la sous-tarification,
automobile.
notamment
en
assurance
300,000
250,000
200,000
150,000
100,000
50,000
Engagements Rglements
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
Actifs admis
30
Le Rassureur Africain
PRESENTATION DE MARCHE
maritimes ont t adopts en 2010. Il sagit du dcret fixant
le taux minimum en FAP et larrt instituant un modle de
certificat dassurance maritime.
Le Rassureur Africain
31
PRESENTATION DE MARCHE
Lassainissement
lintermdiation
du
secteur
de
32
Le Rassureur Africain
PRESENTATION DE MARCHE
LE MARCHE DES ASSURANCES AU MOZAMBIQUE
Par
Israel MUCHENA
Directeur technique, Hollard Moambique.
Lhistoire
des
assurances
au
Mozambique est trs semblable
celle de nombre de pays africains.
En effet, comme dans plus dun pays
du continent, on peut observer
aujourdhui encore dans certaines
communauts
mozambicaines
quelques systmes de partage de
risques qui ont prexist la forme
moderne des assurances objet du
prsent article.
Le Rassureur Africain
33
PRESENTATION DE MARCHE
dtriment dEMOSA. En 1999, le pays adopta une loi portant
cration dun organisme de rglementation, en loccurrence
lInspeco Geral de Seguros (IGS). La dernire rforme du
secteur est venue tendre les missions de lorganisme de
rglementation qui a t rebaptis Instituto de Superviso de
Seguros de Moambique (ISSM) et qui a gagn en autonomie.
La structure actuelle du march
Le secteur des assurances au Mozambique sest amlior
depuis la fin du monopole de lEtat. Ci-aprs la liste des
compagnies qui opraient dans le pays la fin de dcembre
2011.
Fides;
Getcor;
Hubertus;
Nacional Brokers;
MAC Corretores;
Male Seguros;
Poliseguros; et
34
Le Rassureur Africain
PRESENTATION DE MARCHE
dassurances du pays. Le Mozambique se caractrise
galement par labsence des grands cabinets internationaux
dvaluation et de visite de sinistres. Les compagnies locales
doivent souvent compter sur les experts-sinistres internes,
mme si elles ont tendance se tourner vers les cabinets
trangers pour les risques importants ou complexes, les
principaux fournisseurs de services tant gnralement
bass en Afrique du Sud et au Portugal. Quelques nationaux
commencent fournir des services indpendants en matire
dexpertise-sinistres pour les branches peu complexes et
plus grand volume daffaires telles que lautomobile.
Statistiques du march
Il nexiste pas encore de rapport dtaill, fiable et jour
sur le march mozambicain. A notre avis, mesure que se
dveloppe le march, lorgane de rgulation ou lassociation
des assureurs devrait commencer rassembler et publier
SIM
EMOSE
GA
Hollard
MCS
Austral
Total
34 622 504
27 299 639
21 096 516
15 025 746
3 442 394
1 006 635
20 706 389
20 279 044
9 557 375
9 143 078
2 289 479
412 284
63 540 565
11 912 248
8 956 223
2 614 013
796 682
231 319
7 241
24 517 727
Recettes totales
32 618 637
29 235 268
12 171 388
9 939 760
2 520 798
419 525
86 905 376
Charge de sinistres nette
-5 780 368
-4 390 520
-1 311 494
-227 269
Opex
-4 946 756
-3 364 823
-1 833 492
-865 887
11 054 498
1 838 133
1 444 264
2 184 417
-624 188
-673 631
16 534 987
1 634 210
5 744
-556 417
155 046
1 238 583
11 054 498
3 472 344
1 450 008
1 628 000
-469 142
-673 631
16 462 077
Impots
-3 562 319
-412 497
-480 800
-605 162
-5 060 778
7 492 179
3 059 847
969 208
1 022 838
-469 142
-673 631
11 401 299
Bnfice/pertes techniques
Gains/pertes extraordinaires
Bnfice net
PRINCIPAUX INDICATEURS
DE PERFORMANCE
Charge de sinistres nette/
Prime brute
29,89%
57,55%
27,40%
29,22%
38,10%
22,58%
35,57%
49,98%
77,47%
60,48%
48,02%
57,28%
55,12%
57,38%
Charges dexploitation/
Prime nette
54,16%
57,63%
51,76%
36,80%
80,08%
210,02%
53,37%
Charges dexploitation/
Prime brute
32,39%
42,81%
23,45%
22,39%
53,26%
86,02%
33,09%
120,05%
109,72%
145,47%
122,70%
99,59%
137,37%
338,38%
Part de march
33,78%
26,64%
20,58%
14,66%
3,36%
0,98%
Ratio de bnfice
31,93%
13%
7%
11%
-14%
-67%
Ratio combin
Le Rassureur Africain
16%
35
PRESENTATION DE MARCHE
LAssociation des assureurs du Mozambique
LAssociation des assureurs du Mozambique (Associao
de Seguradores de Moambique ASM) a t cre
en 2002. Elle na pas t trs active ce jour. Le secteur
doit faire face des difficults croissantes, et la plupart des
membres de lAssociation sont davis que cest lchelle
du march quil faut aborder certaines de ces difficults.
Lorganisme de rglementation souhaite une association
plus forte avec laquelle il puisse collaborer efficacement
dans des domaines aussi critiques que la rforme en cours
du cadre rglementaire. Labsence dune association forte
a plomb le dveloppement de services connexes tels
que la cration dun institut des assurances. Pour ce qui
est de la formation professionnelle, certaines compagnies
encouragent dsormais leurs employs sinscrire dans
des tablissements de formation dans des pays voisins tels
que lAfrique du Sud ou le Malawi. Les candidats doivent
36
Le Rassureur Africain
Libria
A.
Environnement conomique
Nigeria
Le Nigeria a entrepris des rformes structurelles
destines amliorer la gestion des finances publiques et
lenvironnement de lentreprenariat, et renforcer laccs
au crdit par le biais de rformes bancaires et financires.
Le dveloppement conomique a t remarquable, avec un
taux de croissance annuelle moyen de 6% au cours des cinq
dernires annes.
LEtat poursuit la mise en uvre de mesures conues pour
trouver des solutions aux problmes conomiques et au
chmage. Le systme de proportion de nationaux entre
dans sa deuxime phase (75%) et est devenu une nouvelle
opportunit pour renforcer les activits dans lindustrie des
assurances et dans dautres secteurs.
B.
Nigeria
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Ghana
La prudence dans la gestion budgtaire et montaire a
contribu lallgement de la pression inflationniste, grce la
baisse des taux dintrt. Laugmentation des prts bancaires
et des afflux de capitaux sont des indicateurs de la confiance
croissante des investisseurs.
Gambie
Bien quelle soit un pays faible revenu avec un dficit
alimentaire structurel, la Gambie a affich des taux de
croissance relativement levs au cours des trois dernires
annes. Aprs avoir enregistr une chute en 2010, la
croissance devrait atteindre 5,6% la fin de 2011 et en 2012.
Les bonnes rcoltes notamment le riz- et les gains raliss
dans les secteurs de la construction et des banques ont t
les catalyseurs de la croissance conomique. Le National
Agricultural Investment Plan (plan national dinvestissement
agricole) nouvellement lanc a pour but damliorer la
productivit du secteur agricole.
Nouvelles compagnies/Fusions/
Acquisitions/Fermetures
Sierra Leone
Ghana
Les perspectives moyen terme de lconomie sierra
lonaise sont positives. La croissance est alimente par les
exportations de minraux et de cultures de rente facilites
par la reprise conomique mondiale ; la croissance est
galement gnre par lexpansion du secteur des services,
le renforcement de la productivit agricole et la poursuite
de linvestissement dans les infrastructures.
1.
Le Rassureur Africain
37
3.
4.
Sierra Leone
Le sige de la WAICA Reinsurance Company (WAICA Re),
compagnie nouvellement cre, se trouve Freetown.
C.
Nominations
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
E.
Lgislation/Changements de rglementation
Nigeria
1.
2.
Ghana
La National Insurance Commission (NIC autorit de
contrle des assurances du Ghana) essaie de faire adopter
une nouvelle loi sur la solvabilit qui interdirait aux
compagnies dassurances dont la situation financire est
mauvaise dengager des transactions de grande envergure.
F.
Sinistres importants
Nigeria
9.
D.
Ghana
1.
2.
38
Le Rassureur Africain
D.
Sinistralit
Nominations
Maurice
-
Seychelles
-
E.
Madagascar
-
Comores
-
B.
Lgislation
MAGHREB
A.
Le gouvernement Seychellois a amend la loi des Assurances
et rendu obligatoire partir de mars 2012 la domiciliation
de tous les contrats dassurance aux Seychelles.
C.
Formation/Confrence ( venir)
Environnement conomique
Le Rassureur Africain
39
Algrie
Lenvironnement
conomique et financier bnficie
dune conjoncture ptrolire extrmement favorable.
La croissance conomique oscille entre 3% et 4% et
lconomie reste largement dirige par lEtat.
Un plan de dpenses publiques massives vise stimuler la
croissance conomique et amliorer les infrastructures.
La politique volontariste de dsendettement ainsi que
laccumulation des rserves de change , combine la
relative fermeture du systme financier algrien , ont
protg lAlgrie des effets directs de la crise conomique
et financire.
Tunisie
La situation conomique reste difficile et les prmisses dune
relance la suite des lections tardent venir.
Les dficits budgtaires devraient se creuser cause des
effets de la rvolution sur le tourisme et linvestissement
tranger. La croissance devrait accuser un net ralentissement
en 2011, ne dpassant pas 1,1% contre 3,7% en 2010, mais
devrait reprendre en 2012 avec un objectif de croissance
de 3,3%.
B.
Maroc
Nouvelles compagnies
Algrie
Nouvelles compagnies/Fusions/
Acquisitions/Fermetures
1.
2.
3.
MACIR VIE
4.
5.
S.A.P.S
6.
CAARAMA
7.
CARDIFF
Mauritanie
Aprs un recul du taux de croissance du PIB de 1,2% en
2009, lconomie mauritanienne renoue avec la croissance
en 2010 et 2011 avec des taux estims 5% et 5,3%. Le taux
prvu pour 2012 serait de 5,5%.
Cette rforme rsulte des effets combins de la mise en
uvre du programme de la rforme des finances publiques,
convenue avec le FMI et de laugmentation significative des
prix internationaux des minerais.
Libye
Lactivit conomique a t srieusement perturbe
par les vnements douloureux qua connus le pays entre
fvrier et octobre 2011.
Depuis novembre 2011 et notamment en 2012 , plusieurs
chantiers sont ouverts ( rforme conomique , libralisation
du secteur des services y compris lassurance , programmes
de reconstruction ) , qui se traduiront par un retour en
force des investisseurs trangers .
40
Maroc
Le Groupe Saham a scell 2 partenariats capitalistiques
avec des institutions internationales prestigieuses: la SFI et
ALAC (2 fonds de la Banque Mondiale) et Abraaj Capital
(leader du private equity dans les pays mergents). Ces prises
de participations slvent 250 (2x125) millions de dollars,
reprsentant 18,75% pour chacun des 2 groupes dans le
capital de la sous-holding Saham Finances qui dtient des
participations majoritaires dans 3 filiales (51,8% de CNIA
Saada Assurance 67% dIsaaf Assistance et 100% de Colina).
Lenjeu de ces partenariats est de renforcer lassise
financire de Saham pour poursuivre son dveloppement
sur le continent africain et conforter sa position de leader
panafricain dans les mtiers de lassurance.
Le Rassureur Africain
DAMANE Assurances
2.
WAVA
Libya
3.
C.A.R
4.
GAMA
Libye
AFRIQUE CENTRALE
A-
Tunisie
RAS
C.
Nominations
Maroc
Lex patron de Colina, Raymond Farhat, a t nomm la
tte du ple assurance du groupe Saham et chapeautera de
ce fait lexpansion continentale du Groupe.
D.
Lgislation
Environnement conomique
Algrie
1.
2.
Mauritanie
Nouveau dcret
portant ajustement de la DIYA
(indemnisation du prjudice corporel) de 1,2 Millions UM
2,5 Millions UM (amiable) et 3 Millions UM par voie
judiciaire.
E.
Sinistres importants
(*) Source FMI, base de donnes du Dpartement Afrique (16 Septembre 2011)
Tunisie
Sinistre Incendie la Pharmacie Centrale de Tunisie survenu
le 09/02/2012.
Le Rassureur Africain
41
Nouvelles compagnies
C.
Nominations
COLINA Benin
D.
Pays
42
Lgislations
Sinistres majeurs
Risque
Date du
assur
Activits
Branche
sinistre
Montant
100%
($EU)
1 CONGO
20/02/2011
23 000 000
2 CONGO
ILOGS
02/04/2011
1 897 588
3 SENEGAL
LAMENTIN
Complexe htelier
Incendie
14/01/2011
7 557 493
4 SENEGAL
SALY
Complexe htelier
Incendie
30/11/2011
3 795 260
OIL OFFSHORE
Le Rassureur Africain
B.
Nouvelles compagnies/Fusions/
Acquisitions/Fermetures
Nouvelles compagnies
Environnement conomique
Kenya
Kenya
Selon la Banque mondiale, les prix levs des denres
alimentaires, la hausse des cours du ptrole, la scheresse
et la crise de leuro ont affaibli la position conomique dj
fragile du Kenya par rapport lenvironnement conomique
extrieur, rabaissant ainsi sa croissance environ 4,3% en
2011. Pour 2011, la Banque mondiale prvoit une lgre
reprise qui portera la croissance 5%, condition que le
Kenya russisse grer les risques.
1.
2.
3.
4.
Ethiopie
Selon le Fonds montaire international (FMI) et la Banque
mondiale, le pays a enregistr une croissance de 8,7% de son
PIB en 2011. En outre, cette conomie a affich la deuxime
croissance la plus rapide en Afrique en 2011, aprs le Ghana.
Cette croissance est catalyse par les services et les secteurs
industriel et agricole.
Tanzanie
Au cours des dernires annes la performance conomique
de la Tanzanie a t bonne grce des politiques de la
demande efficaces et au dcollage relatif du pays par rapport
aux marchs mondiaux qui lui a permis de surmonter les
rcentes crises extrieure et rgionale. Selon les estimations,
la croissance de lconomie a t de 6,5% pour lexercice
2010/2011, et se situera environ 6% en 2011/2012 selon
les prvisions.
Ouganda
Cration dune nouvelle compagnie dnomme Nova
Insurance Company. M. George Ngumbi en est le Directeur
gnral
Zimbabwe
PTA ZEP Re a ouvert un bureau au Zimbabw.
B2 Fermetures
Kenya
1.
2.
C.
Nominations
Ouganda
Le taux de croissance de lconomie ougandaise a t
estim 6,4% en 2011, contre 5,2% en 2010. Le pays
possde dimportantes ressources naturelles, notamment
les terres fertiles, des pluies rgulires, de petits gisements
de cuivre, dor et dautres minerais, ainsi que le ptrole qui a
t dcouvert rcemment.
Selon les estimations, la croissance relle du PIB pourrait
quelque peu ralentir en 2012, stablissant ainsi 5,1%, en
raison de la baisse des dpenses publiques et de la faible
demande extrieure.
Kenya
1.
2.
Le Rassureur Africain
43
4.
5.
M. Eyob Meherette a
t dsign Directeur
gnral
de
Nyala
Insurance
Company
(S.C.), avec prise deffet
le 1er janvier 2011.
Ouganda
1.
2.
Dparts la retraite/Dmissions
Burundi
Kenya
M. Denis Huyberechts est le nouveau Directeur gnral de
Jubilee Insurance Company Burundi S.A.
1.
2.
3.
Ethiopie
1.
Ouganda
M. S.K. Njoroge a dmissionn de ses fonctions de Directeur
gnral de National Insurance Corporation Limited.
Ethiopie
2.
3.
44
1.
M. Ahmed Ibrahim
a dmissionn de
ses fonctions de
Directeur
gnral
de Global Insurance
Company (S.C.), avec
prise deffet le 29
dcembre 2011.
M. Yahya Mohammed a
t d dsign Directeur
gnral par intrim
de Global Insurance
Company (S.C.), avec
prise deffet le 1er
fvrier 2012.
Le Rassureur Africain
3.
M. Eyesuswork Zafu
a dmission de
ses fonctions de
Directeur
gnral
de United Insurance
Company
(S.C.),
avec prise deffet le
31 octobre 2011. Il
exerce actuellement
les
fonctions
de
Conseiller technique.
En outre, il convient de noter que M. Eyessuswork
Zafu a t Directeur gnral dAfrica Re de 1984
1993.
M. Hadush Hintsay
a dmissionn de
ses fonctions de
Prsident de Lion
Insurance Company,
avec prise deffet le
31mai 2011. Depuis le
1er juillet 2011, il est
le Secrtaire gnral
de
lAssociation
of Ethiopian Insurers (Association des assureurs
thiopiens).
3.
LAmendment Act
a cr le Policyholders
Compensation Fund (fonds dindemnisation des
dtenteurs de police). Ce fonds sera financ par
par prlvements effectus sur les compagnies
dassurance.
4.
Djibouti
De nouvelles normes prudentielles ont t adoptes pour le
secteur des assurances. Ces normes couvrent des domaines
tels que lorganisation et le fonctionnement des compagnies
dassurance, la gouvernance dentreprise, la qualit des
informations contenues dans les contrats dassurancevie, lapprobation des commissaires aux comptes et des
administrateurs des compagnies dassurances, les mesures
de protection, lindemnisation des victimes des accidents
de circulation, la rglementation du fonctionnement de
lassurance islamique (Takaful).
F.
4.
E.
M. Nahu-Senaye Araya
a dmissionn de ses
fonctions de Directeur
gnral
de
Nyala
Insurance
Company,
avec prise deffet le 31
dcembre 2010. Il sige
actuellement au Conseil
dadministration
de
cette institution.
Lgislation
Sinistres importants
Kenya
1.
2.
Erythre
Red Sea Company: le 18 juin 2011. Sinistre estim 1,6
million $EU.
Ouganda
1.
Ouganda
Mukwano Industries: le 22 avril 2011. Sinistre estim 1,3
million $EU.
Le Rassureur Africain
45
AFRIQUE DU NORD-EST
B.
Nouvelles compagnies/Fusions/
Acquisitions/Fermetures
Egypte
1.
Egypte
A.
Environnement conomique
Soudan
Le Soudan a t divis en deux pays, savoir le Soudan et
le Sud Soudan; cette sparation pacifique avait mis fin la
guerre entre ces deux pays, mme sil subsistait des zones
dinstabilit telles que le Darfour, le Nil Bleu et le Nord
Kordofan.
Lconomie du Soudan a enregistr une lgre croissance,
passant de 4,5% en 2009 5% en 2010, mme si le chiffre
ralis a t infrieur de 1 point aux prvisions. Selon les
projections, lconomie devrait enregistrer une croissance
de 5,1% en 2011 et de 5,3% en 2012, en grande partie grce
laugmentation de la production ptrolire et aux gains
soutenus obtenus dans le secteur non ptrolier.
2.
Nominations
1.
2.
3.
4.
D.
Dparts la retraite/Dmission
1.
2.
3.
4.
Sud Soudan
Le Sud Soudan est un pays nouvellement cr suite la
division en deux du Soudan. Le sous-sol de ce pays est riche
en ptrole et en gaz, et dautres ressources naturelles qui, si
elles sont bien gres, peuvent catalyser le dveloppement
de son conomie. Le Sud Soudan possde dautres atouts
qui pourraient rduire sa grande dpendance par rapport
46
Soudan
Le Rassureur Africain
Mozambique
1.
2.
B.
Nouvelles compagnies/Fusions/
Acquisitions/Fermetures
Angola
AFRIQUE AUSTRALE
A.
Environnement conomique
Afrique du Sud
Afrique du Sud
LAfrique du Sud a t directement affecte par la conjoncture
conomique internationale, car elle est un acteur majeur du
commerce international des matires premires, mais aussi
en raison de ses liens conomiques troits avec le reste du
monde en gnral et avec lEurope en particulier. Lexercice
2011 a t caractris par des hausses et des baisses des taux
de change du rand par rapport aux principales monnaies ; les
cours du ptrole ont galement enregistr des fluctuations
dues la crise de la dette dans la zone euro et linstabilit
politique dans le monde arabe.
La vague de grves qui ont secou le pays, laugmentation
des cots de lessence et de llectricit, ajoute
lincertitude due aux spculations sur la nationalisation des
mines, ont eu pour consquence une faible croissance (3,1%)
de lconomie en 2011. Selon les prvisions, la croissance
devrait tre de 3% en 2012.
Swaziland
Le Swaziland a galement connu des problmes conomiques
au cours des derniers mois. Toutefois, le Gouvernement
npargne aucun effort pour surmonter ces difficults. Si les
initiatives entreprises par lEtat sont couronnes de succs,
le pays parviendra au bout du tunnel.
Nominations
Afrique du Sud
Daryl De Vos a t nomm Directeur gnral de lAfrican
Reinsurance Corporation (South Africa) Limited (ARCSA),
avec prise deffet le 1er juillet 2011, suite au dpart la
retraite de Paul Ray, ancien Directeur gnral, qui a t
retenu comme consultant de lARCSA pour une priode de
deux ans.
John C. Izegbu a t promu au poste de Directeur des
Oprations de lARCSA, avec prise deffet le 1er janvier
2011.
Michael Dash a quitt la Renasa Insurance Co South
Africa et a intgr lARCSA en qualit de Responsable des
Facultatives.
Le Rassureur Africain
47
Lgislation
Afrique du Sud
La Financial Services Board (FSB autorit de contrle
de lensemble du secteur des finances en Afrique du Sud)
est en train de faire adopter le Solvency Assessment and
Management (SAM valuation et gestion de la solvabilit),
systme de rglementation sud-africain quivalent de
48
Sinistres importants
Afrique du Sud
Outre le sinistre Eskom survenu au dbut de 2011, il ny
a pas eu dautre sinistre important. Ce sinistre qui avait
initialement t estim 1,5 milliard de rand a t revu la
baisse environ 1,2 milliard de rand.
La srie dinondations survenues au dbut de 2011taient
pour la plupart couvertes par les capacits de rtention des
assureurs directs.
Le Rassureur Africain
SIEGE
Direction gnrale
Directeur gnral
Directeur gnral adjoint/ Chef des Oprations
Dpartements
Corneille KAREKEZI
Ken AGHOGHOVBIA
Administration et RH
Directeur
Sous-directeur, Administration et Ressources humaines
Secrtariat de Socit
Sous-directeur, Secrtariat & Langues
Finances & Comptabilit Directeur
Sous-directeur, Trsorerie et Investissements
Sous-directrice, Information financire
Muhammed ALI-KOTE
A. ATANGANA EFFILA
Oprations centrales
Directrice
Sous-directeur, Rtrocession, Recherche, Statistiques
et Dveloppement.
Sous-directeur, Souscription, Risques spciaux et Actuariat
Elizabeth AMADIUME
Technologies de
lInformation et de
la Communication
Directeur
Mohamed KANTE
Audit interne
Directeur
Ike O. UDUMA
Inspection technique
et GIR
Directeur
Sr Mady KABA
Adewale ADEWUSI
L. BARAGUNZWA
Le Rassureur Africain
49
Directeur rgional
Directeur rgional adjoint
Sous-directeur, Finances et Compt.
Sous-directeur, Exploitation (TIC)
Nairobi
Directeur rgional
Directeur adjoint, Audit interne
Sous-directrice, Finances et Compt.
Abidjan
Directeur rgional
Sous-directeur, Finances et Compt.
Mohamed KANNOU
Mohamed BELAZIZ
Jean-Paul TANKEU
Mohamed SADRAOUI
Eunice MBOGO
Ousmane SARR
Silifat AKINWALE
Olivier NGUESSAN
Assemian O. ASSEMIAN
Ile Maurice
Directrice rgionale
Sous-directeur, Finances et Compt.
Marie-Agns SANON
Eshan GAFFAR
Le Caire
Directeur rgional
Omar A. H. Gouda
Afrique de louest
anglophone
Directer adjoint p.i., Oprations techniques
Sous-directeur, Finances et Compt.
Sous-directrice p.i., Marketing et Souscription
Nasser MAHMOUD
Moussa BAKAYOKO
Funmi OMOKHODION
FILIALES
Afrique du Sud
Directeur gnral
Directeur, Finances et Compt.
Directeur Oprations
Daryl DE VOS
Ibrahim IBISOMI
John IZEGBU
Africa Retakaful
Directeur gnral
Omar A. H. GOUDA
Bureau local
dAddis-Abeba
BUREAU LOCAL
50
Reprsentant local
Shimelis BELAY
Le Rassureur Africain
NOTES
Le Rassureur Africain
51
NOTES
52
Le Rassureur Africain