Gilbert Durand
Gilbert Durand
Gilbert Durand
Textes et rfrences
Le professeur Gilbert Durand, n le 1er Mai 1921, est le fondateur, au 20me sicle, du courant universitaire de
l'anthropologie symbolique. On lui doit de nombreux ouvrages et articles tablis autour des notions de trajet
anthropologique et de structures anthropologiques de l'imaginaire.
Aujourd'hui, le rseau international des centres de recherches sur l'Imaginaire (GRECO CRI), autrefois combattu par
l'officialit, plus souvent maintenant par l'ignorance et l'incurie, est prsent sur tous les continents et compte plus de
70 centres et groupes de recherche regroupant de nombreux chercheurs et tudiants. Des revues, colloques,
publications et sminaires rendent
priodiquement compte de ses travaux qui interrogent la fois Tradition et Modernit dans une perspective
comprhensive et hermneutique..
Mythes et trajet anthropologique.
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Le mythe, qui organise lensemble en rcit social, est donc une forme structurante. Elle reste disponible aprs
stre autonomise de ses lieux de production lis, on la vu aux rcits fondateurs, la cosmologie, etc, et Gilbert
Durand nous a appris en reconnatre les figures permanentes luvre dans le social-historique en mme temps
que leur animation au flux et reflux des avatars de lhistoire. Ceci implique une certaine varit dans
lordonnancement des mythmes constitutifs du mythe.
Gilbert Durand en identifie trois possibilits non exclusives les unes des autres :
- une, interne, est celle de la drivation hrtique, tout mythme tant potentiellement gros dune hrsie, elle
fonctionne par accentuation, soit exagration dun trait au dtriment des autres,
- une, externe, ou syncrtique qui tend capter le mythe, lorsque quun mythe, dans une aire historico-culturelle
donne est confondu avec dautres traves mythiques ,
- une troisime thique, lorsquun ensemble historico-culturel donn ignore un mythe ou le minimise, le dnonce,
le limite. La pense symbolique rend de fait possible, dans lexercice de la pluralit, la circulation travers tous les
niveaux du rel. Elle dbouche sur une hermneutique indispensable son traitement.
Dans cet esprit, Michel Maffesoli insiste particulirement sur le fait, dj soulign par Durkeim,que les hommes
marchent parce quil faut marcher , ce qui lamne considrer que les constructions intellectuelles sont
secondes par rapport lexistence elle-mme. La vie, dans son obscnit, avons-nous constat, avane toujours
au pas redoubl tandis que les modles sont, en dpit de leur utilit de reprage, obsoltes aussitt qumis.
Le mythe, dans ce sens, garde, pour Michel Maffesoli toute sa force, comme facteur dinterpntration des
consciences. Il est un tre noologique qui ossde ceux qui le possdent. Sacr, Ame, Temps sont des Institutions
ou formes de lImaginaire social, soit des faons de penser en commun imposes aux individus par les puissances
sociales,
la tradition, le langage, des rgles de pense. Le fond intime de la vie sociale est un ensemble de reprsentations
(lon voit bien que les mythes y tiennent la place majeure) et la sociologie est ainsi une psychologie mais distincte
de la psychologie individuelle.
De fait les formes du groupe influent sur les reprsentations collectives qui rtroagissent elles-mmes sur les
formes du groupe social dans un schma:
- Formes Sociales >> Reprsentations >> Formes Sociales.
Ainsi, comme la bien vu Franis Laplantine , la connaissance anthropologique jaillit de la rencontre, non
seulement de deux discours explicites, mais de deux inconscients en miroir, qui se renvoient une image dforme.
Elle est le discours sur la diffrence (et sur ma diffrence) fonde sur une pratique de la diffrence qui travaille sur
les limites et les frontires. Se confrontent alors deux discours:
* celui de la normalit,
* celui de la ralit hallucine ou dviante.
Ceci nous renvoie la remarque de Jean-Paul Sartre qui estimait du ressort de lanthropologie le droit dtudier
un homme ou un groupe dhommes ou un objet humain dans la totalit synthtiques de ses significations et de
ses rfrences la totalisation en cours.. retrouver lhomme partout o il est, dans son habitat, dans la ville.. .
Nous rangerons galement dans cette cole, mme si son auteur prend des voies souvent opposes, car plus
historiciste que les lves de Gilbert Durand, les travail sur lInstitution Imaginaire de la socit de Cornlius
Castoriadis lequel est loin de ngliger le travail incessant des formes mythiques dans le monde contemporain. De
fait, pour lui, la socit sinstitue en instituant un monde de significations, lmergence du social-historique tant
mergence de la signification et de montrer, en prenant lexemple de Dieu, que cette signification est la fois
cratrice dun objet de reprsentations individuelles et lment central de lorganisation du monde dune socit
monothiste, puisque Dieu est pos comme la fois source de ltre et tant par excellence norme et origine de
la Loi, fondement ultime de toute valeur et ple dorientation du faire social .
Nous avons ici les lments constitutifs de toute mythologie. De ce point de vue, mme si sur les applications de
cette structure lintelligence du social Castoriadis, accordant la place prpondrante au social-historique dans la
formation sociale, diffre de Gilbert Durand, chez qui la forme et lespace sont premires, (le symbole chappant
au temps lespace est le sensorium gnral de la fonction fantastique), nous voyons bien ici apparatre les
donnes fondamentales du trajet anthropologique dcrit par Gilbert Durand. Il est en effet produit des impratifs
bio-psychiques(appeles par Castoriadis les significations individuelles ou encore Imaginaire Radical, soit ce qui
senracine dans la psych-soma) par les intimations du milieu (significations imaginaires sociales ou
ImaginaireSocial).
Le symbole, le mythe ont bien aussi une base personnelle (libidinale ou archtypale) et viennent galement se
couler dans le lit social et Cest bien dans cette rencontre que se forment les complexes de culture . De ce
point de vue, nous nous trouvons bien, quand nous abordons une mythologie, devant une matrice de
significations. Et Castoriadis dinsister: cest bien parce quil y a des significations institues (nous pouvons les
appeler mythes puisque originelles), que la socit sinstitue dans ses complmentarits, et ceci renvoie au
magma de significations qui sous tend et oriente linstitution de la socit considre . GEORGES BERTIN. (Thse
d'HDR 1999, Universit Paris 5- Sorbonne, extrait).
Bibliographie restreinte de Gilbert Durand .
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Relire Gilbert DURAND : Les structures anthropologiques de limaginaire par Magali Humeau (UPPA et CRAI)
Cet ouvrage pourrait tre class parmi les textes fondamentaux des sciences de la cognition, conues comme
sciences de lesprit. En effet, que fait Gilbert Durand sinon mettre jour " la marque originaire de lesprit ",
quil nomme fonction fantastique ? Bien qu notre connaissance Durand ne se rfre pas aux sciences de la
cognition, cest bien de cela dont il sagit : une anthropologie de lesprit, lanthropologie tant " lensemble
des sciences qui tudient lespce homo sapiens " et limaginaire sa marque originaire. La premire dition de
ce livre (1960) suit de peu la premire cyberntique, environ une dcennie, et est contemporaine des premiers
travaux des sciences cognitives dites "computationnelles". Malgr tout ce qui les spare, nous observons une
certaine convergence des projets scientifiques par cette recherche relative aux fondements de la pense
humaine. En recourant lanthropologie, Gilbert Durand entend dvoiler les universaux de la pense. Ceci
tant dit, les prsupposs de ces deux courants divergent : si les sciences de la cognition se sont appuyes
sur la pense logique pour modliser la cognition, en revanche le modle de Durand englobe la pense
rationnelle dans une pense de limaginaire bien plus vaste et premire ontologiquement. Ce dsaccord
essentiel concerne la prise en compte du "sens", de laspect smantique de la reprsentation : nous allons voir
que si cette composante de la reprsentation a t maintenue dans lombre par les cogniticiens, Durand en
fait le cur des structures de limaginaire, faisant primer le contenu sur la forme, allant galement
lencontre du structuralisme ambiant des annes cinquante et soixante.
De ce livre dense et riche, nous souhaitons retenir plus particulirement deux caractristiques de limaginaire :
limportance du sens que nous venons de souligner et aussi la dynamique propre aux symboles. Nous nous
arrterons au passage sur la mthode hermneutique dveloppe par Gilbert Durand.
I.
La smantique
Nous allons prciser limportance de la smantique pour les structures de limaginaire dcrites par Durand. En effet,
cela semble un aspect crucial de son approche. La smantique est relative au sens des units linguistiques. Cest
l'tude scientifique du langage du point de vue du sens. Toutes les difficults scientifiques propres cette notion sont
assez bien rsumes dans lintroduction de larticle qui lui est consacr dans lEncyclopdia Universalis : " "La
smantique, ou comment sen dbarrasser": jusqu une poque rcente, ltude du sens tait volontiers considre
comme constituant pour la linguistique une sorte de rejeton indsirable, au nom sans doute de ce ralisme naf "qui
porte ignorer tout ce qui ne peut pas se montrer ou se toucher du doigt" (Pierre Bourdieu). "
Et il semble que cet effort de rejet soit aussi ralis par le cognitivisme. En effet, ce dernier poursuit la sparation dj
opre depuis fort longtemps par la logique entre la forme et le fond, entre le symbole et le sens. Il semble que le
sens propre aux symboles cognitivistes nait rien voir avec le sens commun des choses. Il sagit dun sens logique,
portant sur les relations entre oprations, dbarrass de tout contenu plutt que sur le sens attach au langage : quel
est le sens attribu la pomme rouge pose l devant moi ? Selon le cognitivisme, son sens renverrait son
rangement dans la classe des fruits ppins, puis dans la classe plus large des fruits, etc. Mais la pomme rouge
renvoie mon apptit du moment, mais aussi au fruit dfendu et la sorcire du conte clbre, bref aux structures de
limaginaire du Rgime Nocturne que Durand nomme "mystiques" et sans doute galement des symboles des
structures synthtiques avec le ppin qui contient larbre qui donne le fruit, etc. Sa valeur nest plus du tout binaire,
cest--dire soit vraie ou fausse comme pour la pense logique, mais multiple et ambigu. La pomme comme symbole
participe des constellations dimages structures smantiquement. Les symboles sont relis par les homologies de
sens. Ainsi, la pomme peut tre relie dun ct moisissure, pourriture, putrfaction, mort, vieille femme et de
lautre ppin, terre, miniature, germe, croissance, arbre, gigantisme, etc.
Ces sens-l, nous nen sommes pas ncessairement conscients mais nous pouvons les amener notre conscience. Ce
sont des sens ouverts. Tandis que pour le cognitivisme, le sens est un sens logique, ferm, qui repose sur deux valeurs
(vrai ou faux) et qui ne peut tre conscientis.
Cette question du sens renvoie celle de la sparation du signifi et du signifiant. Pour Piaget, tout processus mental,
perception, image ou reprsentation, a deux aspects : " la matire sensible apparat comme l'lment servant de
signifiant tandis que les mouvements et leur organisation (sous les espces de schmes d'assimilation sensorimotrice) engendrent les rapports signifis eux-mmes. "
Le signifi est du ct du sens, et selon Piaget de laction du sujet sur les objets, des oprations
logiques qui se structurent progressivement, sur le plan sensori-moteur puis sur celui de la pense.
Ces mouvements, aspects signifis, correspondent au ple assimilation, cest--dire aux actions du
sujet sur son environnement.
Le signifiant est du ct de la matire sensible, du symbole, de ce qui vaut pour lobjet reprsent, de
la perception, de limage, du langage. Cet aspect signifiant correspond au ple accommodation, aux
transformations de lenvironnement sur le sujet, elle permet au sujet de modifier sa conduite sous
l'emprise des choses extrieures lui.
C'est sur la relation entre ces deux aspects signifiant/signifi que Piaget distingue perception et reprsentation. Sur le
plan de la perception, " c'est partir du moment o apparat la fonction symbolique, c'est dire o se diffrencient les
"signifiants", sous forme de symboles (images) ou de signes (mots), et les "signifis", sous forme de rapports pr
conceptuels ou conceptuels, que la reprsentation se surajoute l'activit sensori-motrice. " Sur le plan de la
reprsentation, les signifiants comprenant par exemple les images mentales et les signifis sont actions intriorises
mais actions tout de mme. Ce qui permet de distinguer ces deux plans, c'est prcisment la diffrenciation
signifi/signifiant. Tandis que selon Durand, le propre des symboles de limaginaire est de maintenir colls le signifiant
et le signifi, indissociables. " Dans le symbole constitutif de limage il y a homognit du signifiant et du signifi au
sein dun dynamisme organisateur et que, par l, limage diffre totalement de larbitraire du signe. "
Cela se comprend plus aisment lorsquon saisit lorigine du sens selon Durand. " Pour quil y ait symbole il faut
quexiste une dominante vitale. " Plus prcisment, il part de lhypothse suivante : trois dominantes rflexe
constituent les matrices sensori-motrices dans lesquelles les reprsentations vont sintgrer. Ces dominantes sont
issues de la rflexologie :
Elles sont constitutives des schmes, sortes de symboles moteurs, squelettes dynamiques de limagination. Et Durand
souligne que le corps entier par sa motricit participe la formation de limaginaire. Ainsi, les images font sens
lorsquelles sont en lien avec ces schmes premiers. Une hypothse proche a t nonce par Mark Johnson et reprise
par Varela qui affirme que les tres humains " possdent des structures cognitives trs gnrales, nommes schmes
dimages kinesthsiques : par exemple, le schme du rcipient, le schme de la partie et du tout, et le schme de la
source, de la voie et du but. Ces schmes soriginent dans lexprience corporelle () et peuvent tre projets
mtaphoriquement de manire structurer une large palette de domaines cognitifs. " Il serait tout fait intressant
de poursuivre cette mise en parallle du modle de Durand et cet autre modle cognitiviste Nous voyons donc que
le sens attribu un symbole de limaginaire na rien darbitraire, il est intimement li sa forme, son usage, mais
aussi son histoire et la culture ambiante.
Durand propose un autre passage du niveau sensori-moteur au niveau de la reprsentation que celui de Piaget. La
reprsentation propre limaginaire conserve cette indistinction du signifiant et du signifi, comme les schmes
moteurs. Et ceci ramne ce que Piaget nomme justement les oprations infralogiques, antrieures la logique,
parce quelles ne peuvent se dfaire totalement de limage, mi-chemin entre la pense intuitive et la pense
rationnelle.
I.
La dynamique de limaginaire
Durand voque plusieurs reprises la cinmatique du symbolisme. Nous avons repr que cette caractristique
majeure de limaginaire peut tre situe trois niveaux.
Un premier niveau de mobilit a t identifi par Bachelard qui avait dj vu que limage se donne et se vit avant tout
par son mouvement. Elle est motrice. La mthode phnomnologique permet daccder cette dynamique : " En
refusant de sparer la conscience imageante des images concrtes qui smantiquement la constituent, nous optons
dlibrment pour une phnomnologie contre le psychologisme ontologique de type rflexif. " Cest une
phnomnologie descriptive pour approcher les images par leur contenu qui est lui-mme dynamique. Donc les
images sont en elles-mmes dynamiques, ainsi le symbole du sceptre renvoie au rflexe du redressement donc dun
mouvement de verticalit, de monte. Ce mouvement de limage provient dune troite relation entre la motricit
corporelle et la reprsentation.
Durand reprend les concepts dassimilation et daccommodation pour dsigner le trajet anthropologique, autre
dynamique propre aux symboles : " cest--dire lincessant change qui existe au niveau de limaginaire entre les
pulsions subjectives et assimilatrices et les intimations objectives manant du milieu cosmique et social. " Ces
dernires correspondant la face accommodation. Cette seconde dynamique est une oscillation du geste pulsionnel
lenvironnement social et matriel. Elle implique une transversalit anthropologique, procdant par allers et retours
entre la psychologie et le social. Limaginaire est donc trajet.
La notion de structure telle que Durand la dfinit implique elle aussi un jeu de dynamiques multiples qui sont passages
dun symbole lautre, et pour un mme symbole dun sens lautre mme contradictoires. Contrairement LeviStrauss, Durand ne pense pas que limaginaire puisse tre rduit un jour des structures logiques. Les structures de
limaginaire sont instauratives de significations qualitatives, elles correspondent " un certain dynamisme
transformateur ", des "manires" dchanger et mettre les images en mouvement et en relation les unes avec les
autres. Ainsi, Durand dgage trois types de structures de limaginaire : schizomorphes, synthtiques et mystiques. Le
redoublement et la persvrance sont un exemple de structure mystique qui opre un renversement des valeurs
diurnes. Le procd est le suivant : une image ngative du rgime diurne, par exemple la mort, se trouve euphmise
par son propre redoublement : le ngatif par le ngatif donne du positif (+ x + = -). Invoquer la mort contre la mort
elle-mme permet de sympathiser avec elle. Ces structures oprent par redoublement, embotement et donc inversion
des valeurs dimages intolrables. Les terreurs se trouvent ainsi adoucies voire mme bonifies.
Ces dynamiques multiples de limaginaire montrent que le sens est moteur et mobile par nature et que la raison,
entendue comme capacit mettre en rapport, tablir des relations, na donc rien de stable, mais conserve quelque
chose de fluctuant provenant des matrices sensori-motrices de limaginaire. Cela met en cause toutes les tentatives
actuelles de mutualisation de ressources pdagogiques observes en sciences de lducation que nous interprtons
comme des essais de stabilisation du savoir entendu comme produit et non comme processus instable. Si le savoir est
une formalisation de la connaissance, il nous semble important de prendre en compte, dans les situations de
formation, son aspect dynamique et instable.
Durand considre limaginaire comme instauratif du psychisme et de la culture. On ne peut prtendre chapper
absolument aux images et symboles. Mme une pense qui se dit indpendante de toute imaginaire, comme le
positivisme appartient un registre de limaginaire. Ainsi limaginaire est le fondement de la pense mais aussi de la
culture. Cette approche vient, depuis plusieurs dcennies dj, contre courant des modles de la cognition toujours
de vigueur dans les sciences de lducation, courant qui se sont dsintresss de la question du sens pour ne
travailler que la cognition entendue comme processus de traitement de linformation. Cette question du sens rejoint
celle des savoirs, donc aussi de la didactique en ducation. Certainement que cette place faite limaginaire devrait
bouleverser le rapport aux savoirs, les pistmologies propre aux disciplines comme les pistmologies scientifiques.
Repres bibliographiques :
DUPUY Jean-Pierre, 1994, Aux origines des sciences cognitives, Paris, La dcouverte.
DURAND Gilbert, 1960, Les structures anthropologiques de limaginaire, Paris, Dunod, 1992, 535 p.
DURAND Gilbert, 1964, L'imagination symbolique, Paris, PUF, 1998, 132 p.
DURAND Gilbert, 1994, Lalogique du mythe, in Religiosiques, N10, automne 1994, pp. 27-47.
GRAWITZ Madeleine, 1986, Mthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz.
PIAGET Jean et INHELDER Brbel, 1947, La reprsentation de l'espace chez l'enfant, Paris, Presses Universitaires de France, 581 p.
RICUR Paul, 1986, A l'cole de la phnomnologie, Paris, Librairie philosophique Jean Vrin, 1998, 295 p, pages 7-20.
VARELA Francisco J., 1988, Invitation aux sciences cognitives, tr. Fr., Paris, Seuil, 1996, 126 p.
VARELA Francisco J., THOMSON Evan, ROSCH Eleanor, 1993, L'inscription corporelle de l'esprit, Paris, Seuil.