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Yves DESALOS
Florence LE STRAT
Ingnieurs chez Renault SA
Docteurs s sciences
1.
1.1
1.2
1.3
1.4
Primtre et spcificits........................................................................
Place dans la famille des traitements de surface......................................
Panorama des procds de traitement thermique superficiel.................
Poids industriel relatif des procds envisags........................................
Atouts et handicaps de ces procds ........................................................
2.
7
7
9
9
10
11
11
12
18
19
19
19
19
21
21
21
5.1
5.2
22
22
23
6.
6.1
6.2
6.3
6.4
6.5
23
23
24
24
24
24
7.
Conclusions ...............................................................................................
25
2.1
2.2
2.3
2.4
3.
3.1
3.2
3.3
4.
4.1
4.2
4.3
4.4
4.5
4.6
M 1 205
12 - 1996
5.
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Techniques de lIngnieur, trait Matriaux mtalliques
M 1 205 - 2
Doc. M 1 205
M 1 205 1
1. Primtre et spcificits
1.1 Place dans la famille des traitements
de surface
Le primtre des traitements considrs sinscrit dans la premire
des quatre catgories traditionnelles de traitement des surfaces [37].
Traitements par transformation structurale, sans matriau
dapport
Seule la structure mtallurgique superficielle du substrat est
modifie.
Cette volution structurale peut se faire par voie mcanique (galetage, grenaillage), ou thermique. Dans ce dernier cas, seul nous
intresser, on peut rester en phase solide pour le durcissement par
M 1 205 2
transformation martensitique des alliages ferreux sy prtant, ou passer par la phase liquide, pour transformer par exemple de la fonte
grise en fonte blanche.
Traitements thermochimiques par diffusion
Le matriau dapport peut tre soit un lment non mtallique
(cmentation, nitruration, boruration), soit un mtal (chromisation,
aluminisation...).
Traitements de conversion
Le matriau dapport ragit chimiquement avec la surface du
substrat (phosphatation, chromatation, anodisation).
Revtements
Lapport peut se faire par voie humide (lectrolyse, rduction chimique), au tremp (galvanisation, tamage...), par voie sche ou
gazeuse (PVD, CVD), ou encore par projection (flamme ou plasma).
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On les distingue gnralement par la nature de la source thermique mise en jeu, sachant que la ncessit dapport rapide dnergie thermique pour limiter la diffusion thermique et confiner les
effets structuraux impose des puissances surfaciques de lordre
du kW/ cm2.
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En ce qui concerne lutilisation dun faisceau laser, on peut utiliser une source continue laser gazeux CO2 , ou un laser solide NdYAG. Dans le premier cas (longueur donde du rayonnement :
10,6 m), on doit enduire la surface traiter (phosphatation, spray
de graphite, peinture) pour amliorer labsorption et donc le faible
rendement de linteraction, tandis que la plus faible longueur
donde du laser YAG (1,06 m) permet dviter le revtement et
autorise des transferts de puissance flexibles par fibre optique.
Labaque de la figure 5 permet de comparer, daprs [4], les relations entre profondeur traite et temps dinteraction pour un
laser CO2 de 1,5 kW et un laser YAG de 1,2 kW oprant sur 25 mm2
dacier 42 CrMo 4 poli ou revtu.
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Chalumeau
Induction
Impulsions
Laser
Bombardement
lectronique
Plasma
Petites sries
de grosses pices
Importante
trs importante
Moyenne grande
Trs importante
Trs importante
Moyenne grande
paisseur
de traitement
> 1 mm
> 0,5 mm
0,01 mm
0,01 0,3 mm
0,01 0,3 mm
De 0,1 mm
plusieurs mm
Particulirement
adapt aux
grosses pices
Quelques mm
plusieurs m
Pices pointues,
bords tranchants,
de petites
dimensions
Pas de limitation
Pices petites
moyennes
Pices
gnralement
de petites
dimensions
Investissement
Relativement
faible
Gnrateur :
0,5 MF/100 kW
Installation :
3 10 fois plus
lev
Trs lev :
se chiffre en MF
Trs lev
Moyen lev
suivant
la technologie
de la torche
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2. Potentialits
de ces traitements en
termes de tenue mcanique
Ce type de traitement permet dobtenir des caractristiques mcaniques leves en surface au niveau des plages fonctionnelles critiques, tout en conservant cur une ductilit qui assure la scurit
du fonctionnement de la pice [14]. On peut ainsi accrotre les performances des pices sollicites, principalement au voisinage de la
surface : rsistance la fatigue notamment en sollicitations rptes non uniformes en flexion, et (ou) torsion , rsistance la fatigue
de surface (caillage), et rsistance lusure abrasive.
En fatigue, ce sont les fibres externes de la pice pour la torsion
ou les fonds de congs pour la flexion qui sont souvent les plus sollicits. En plus du renforcement structural retardant linitiation des
fissures, le gonflement martensitique superficiel accompagnant le
durcissement de ces fibres se traduit naturellement par ltablissement de contraintes de compression qui sopposent aux sollicitations normales de travail de la pice [15].
Laugmentation de la tenue lusure abrasive nest souvent quune
consquence du durcissement ncessaire laccroissement de tenue
en fatigue, mais largument peut tre parfois prioritaire : cames, portes de joint de pices rotatives, cylindres de laminoir froid...
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Raccordement
Moment de flexion
(N m)
Pas de traitement
Rayon tangent
919
Nitruration
Rayon tangent
1 417
Galetage sectoriel
Gorge 1,65 mm
2 582
Gorge 1,65 mm
3 058
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Poste
de la gamme
Traitement
thermique
pleine section
Traitement
thermique
par induction
Matire + forge
37 C4 : 19,5 F
37 MB 5 : 18 F
XC 42 : 16,5 F
Traitement
thermique
sur brut
Trempe + revenu :
2F
Recuit PL : 1 F
Usinage
Forage + tournage
+ brochage
+ perage
= 21 F
Recuit PL : 1 F
= 18,5 F
Traitement
thermique
sur pice
Sans : 0
Trempe HF
ft et cong : 2 F
Cot global
41 44 F
38 F ( 7 14 %)
Lexemple prcit de lamlioration de la dure de vie des vilebrequins en travaillant la gomtrie et le durcissement des congs
de raccordement illustre bien la difficult des comparaisons entre
familles de traitements.
Trs souvent cependant, lamlioration de la tenue en fatigue ou
usure par abrasion de pices mcaniques en acier met en comptition la trempe dans la masse daciers allis, la cmentation, la
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3. Limitations thermiques
et mtallurgiques de ce type
de traitement
Pour obtenir simultanment dans les zones traites, les profils
dsirs de durets, microstructures, et contraintes rsiduelles, il
faut pouvoir prvoir, dune part, les cycles thermiques en fonction
de la puissance surfacique, du temps de chauffage et de la svrit
de trempe et, dautre part, les consquences structurales de ces
cycles en fonction de la trempabilit de lacier utilis.
10
100
400
p (mm)
10
1,5
0,7
10
100
400
p (mm)
1,2
0,35
0,12
On peut montrer que la puissance est surtout fournie avant la temprature de Curie, en envisageant lexemple simplifi dun cylindre
de diamtre D et longueur L plac dans un solnode inducteur de
diamtre D > D suffisamment long pour que sy dveloppe un
champ magntique alternatif uniforme H.
Dans ces conditions, la puissance spcifique fournie (puissance
par unit de surface latrale du cylindre) est de la forme :
D
P s = H 2 ------ F ------ C ( D D,D L )
p
p
0,5 1
Son amlioration passe par la condition D /p > 4 et par une amlioration du couplage.
De faon gnrale, le rendement de transmission nergtique
reste voisin de 1 ds lors que la frquence utilise est suprieure
la frquence critique, cest--dire celle pour laquelle la profondeur
de pntration est de lordre du quart de la dimension transversale
de la pice.
La diffusivit thermique a= /( c ) des aciers couramment utiliss
en induction varie de 0,13 0,055 cm 2 / s entre la temprature
ambiante et 1 000 o C, et reste voisine de 0,06 cm 2 / s au-del
de 600 oC.
La puissance volumique (W/m3) induite sous la peau de pice
est de la forme Q = Q0 exp ( 2 z /p ).
Elle est quivalente une densit de flux thermique :
P0 =
p
Q dz = ------ Q 0
2
s = 1 P 0 ( 2a ) 0,5 = 0,8P 0
o P0 est exprim en kW/ cm2.
Il en rsulte que si on limite vers 1 200 oC la temprature de surface, la puissance surfacique spcifique ncessaire (en kW/cm2) peut
tre relie cette dure de chauffage (s) :
P0
1,5
z 2 a t
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s > 800
u = 2 (a )0,5,
et suivre laplatissement par conduction de ce profil pendant le
dlai de trempe t = t .
La solution analytique montre que, en labsence dchange superficiel, la temprature de surface volue de s :
avec
oC,
= s erf ( t )
juste avant trempe.
La profondeur potentielle de trempe martensitique correspond
finalement la profondeur pour laquelle (z, t ) = 800 oC, ce qui nest
pas trs diffrent de :
z = 2 [ 1 800 ] ( at )
En haute frquence, p 2 a , la profondeur austnitisable est
contrle par la conduction thermique : on se retrouve pour z > p
dans le cas, qui sera dcrit au paragraphe 3.1.2, dun apport surfacique constant.
Dans le cas du laser [21], labsorption de londe lectromagntique par le matriau peut tre caractrise par un coefficient dabsorption , fonction de lindice optique du matriau ou
du revtement destin lamliorer, ainsi que de ltat de surface
de la pice.
titre dexemple, dans le cas dun laser CO2 de longueur donde
10,6 m, vaut moins de 0,1 pour de lacier poli finement, 0,2 pour
de lusinage trs grossier, et 0,7 aprs phosphatation de la surface
irradie.
La rsolution de lquation de la chaleur dans le cas dun solide
semi-infini a des solutions analytiques avec les hypothses simplificatrices suivantes :
caractristiques thermiques indpendantes de la temprature ;
pas de chaleurs latentes de transformation allotropique ;
le produit D v grand devant 2 a.
Dans ces conditions, un flux thermique effectif conduit au
profil thermique :
z
( z, t ) = ( 0, t ) ierfc ----------------2 at
avec ( 0, t ) = 2 ( at ) 0,5 .
Pour une interaction laser-matire de dure , la temprature au
bout de t > est :
( z, t ) = 2 1 ( at )
0,5
z
ierfc ----------------2 at
z
[ a ( t ) ] 0,5 ierfc -----------------------------2 a(t )
s = A (a / )0,5
o A est une constante tenant compte du rendement global du
traitement. La temprature de surface varie encore comme la racine
carre du temps dinteraction.
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Figure 12 Abaques de calcul du temps de chauffage et de la puissance surfacique ncessaire en fonction de lpaisseur durcir
et de la temprature de surface tolre pour une trempe superficielle par induction 300 ; 100 ; 10 et 4 kHz
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(0)
0,20
0,32
0,38
0,42
0,48
0,55
HVmini
450
550
600
650
680
720
HRCmini
45
53
56
58
60
63
(0)
Duret superficielle
minimale garantie
(en HRC)
Nuances
selon NFA 35-563
Nuances
selon NFA 35-563
52
XC 38 H1 et H2
38 MnSiV S5
55
40 M6
38 CD4
53
38 C2
38 C4
56
42 C2
42 C4
49 MnSiV S3
53
38 B3
38 MB5
38 CB 1
57
XC 48 H1 et H2
42 CD4
54
XC 42 H1 et H2
44 MnSiV S6
59
XC 55 H1 et H2
50 CV4
(0)
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Allis
XC18
XC25
XC38
XC42TS
XD48
XC55
XC65
...
20M5
20MC5
45SCD6
55SC7
37C4
42C2
100C6
20CD4
25CD4
35CD4
42CD4
30CD12
50CV4
20NC6
30NC11
35NCD6
Aciers
de dcolletage
35MF6
10NC6
cment
Inox
Z30C13
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composition des carbures, notamment si ces derniers sont initialement coalescs et fortement substitus, et par la vitesse de
progression du front de transformation austnitique (de la perlite
0,7 % C saustnitise partir de 725 oC et de la ferrite sans carbone
au-del de 910 oC).
Pour la cmentite perlitique, la cintique de dissolution dans laustnite est dautant plus rapide que les lamelles de carbure sont fines
et rapproches, donc initialement formes relativement basse
temprature et non coalesces. Typiquement, une seconde 800 oC
suffit austnitiser une perlite trs fine dacier XC 70 initialement
forme vers 600 oC, alors quil reste encore des lamelles de cmentite
aprs 3 s de maintien 950 oC dun acier XC 42 globulis [26].
Lhomognisation de la distribution du carbone en solution est
videmment plus difficile si la structure initiale prsente des grains
de ferrite disperss au milieu de grains de perlite.
titre dexemple, pour un acier ferrito-perlitique 0,4 % C ayant
un grain denviron 10 m, un grain sur deux est perlitique, et saustnitise rapidement entre 750 et 800 oC. En revanche, lhomognit
du carbone dans laustnite des anciens grains de ferrite suppose que
lintgration du chemin de diffusion du carbone au cours du chauffage
avant trempe (dure + t ) dpasse 5 m, ce qui conduit :
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Dans la mthode des lments finis, il existe plusieurs formulations possibles, telles [46] :
la formulation en potentiel vecteur magntique A (B = rot A )
et potentiel scalaire lectrique V (E = grad V ) qui est la formulation
la plus gnrale mais aussi la plus gourmande en mmoire puisque
lon a 7 inconnues relles par nud dans les parties conductrices
et 6 ailleurs ;
la formulation en potentiel vecteur magntique modifi
A = A + (j )1 grad V ( pulsation des sources) ;
la formulation en potentiel scalaire magntique (H = grad )
et le vecteur lectrique T (J = rot T ) ;
la formulation en impdance de surface, qui consiste crire
dans le code de calcul que la dcroissance des champs et des courants dans la direction normale la surface du conducteur est connue
ds que lpaisseur de peau est faible (hautes frquences).
La modlisation de problmes magntodynamiques 3 D est trs
vite confronte des problmes de capacit machine, ce qui ncessite de se limiter une partie de la gomtrie, introduire des priodicits dans certains codes et optimiser le maillage.
Mme dans le cas simple dune pice cylindrique, la modlisation
flux 2 D magntodynamique-thermique partir dun maillage adapt
donne des rsultats assez diffrents suivant que lon opte pour des
proprits linaires ou non linaires daimantation de lacier en dessous de la temprature de Curie. Ce type de modlisation a lavantage de fournir des rsultats mesurables, comme lvolution des
grandeurs lectriques sur linducteur, ou les cartes thermiques en
fin de chauffage, et surtout de pouvoir sinterfacer par les tempratures ou les densits de puissance aux nuds un autre
code 2 D simulant les volutions des structures mtallurgiques et
des contraintes.
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5. Exemples de ralisations
industrielles avec chauffage
par induction
5.1 Industrie automobile
Le tableau 7 fournit des exemples de sollicitations de pices de
lindustrie automobile pour lesquelles les durcissements par induction ont apport une rponse industrielle.
Nous allons prsenter succinctement quelques-unes des installations correspondant ces applications.
Moteurs
Botes de vitesses
Liaisons au sol
Axe de piston
Axe de culbuteur
Rsistance au frottement
Tige de culbuteurs
Rsistance au frottement
Arbre cames
Rsistance au frottement
Queues de soupapes
Rsistance au frottement
Rsistance au frottement
Couronne de dmarreur
Axe de fourchette
Rsistance au frottement
Rsistance au frottement
Rsistance au frottement
Rsistance au frottement
Crmaillre de direction
Rsistance au frottement
Barre de torsion
Arbre relais
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6. Axes de dveloppement
de ces procds
6.1 Durcissements de contour
par induction des dentures
Figure 26 Exemple de machines de traitement
par induction de vilebrequins automobiles
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7. Conclusions
Il arrive frquemment lors de la conception dune pice mcanique
que le choix de la matire soit un compromis entre diverses considrations technico-conomiques et que lon soit oblig de tabler sur
certains durcissements localiss pour assurer certains besoins
fonctionnels : tenue au matage, en fatigue, lusure, tribologie, tanchit. Il arrive aussi frquemment que la tenue aux sollicitations
en service dune pice ncessite des conditions de svrit plus
grandes, par exemple par une meilleure rsistance linitiation des
fissures de fatigue au niveau dun cong de raccordement.
La trempe aprs chauffage par induction constitue alors bien
souvent la solution la plus pratique et la plus conomique pour
durcir au juste ncessaire une zone superficielle de pice si cette
dernire est ralise dans un alliage ferreux suffisamment riche en
carbone.
Elle permet une localisation facile et prcise du durcissement,
favorable la limitation des risques de dformations, et des traitements pice pice reproductibles et automatiss en chane de fabrication. La modulation des paisseurs traites peut tre contrle par
la forme de linducteur et des concentreurs de champ judicieusement
disposs, le choix de la frquence et de la dure du traitement.
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Traitements thermique
superficiels des aciers
E
N
par
et
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Bibliographie
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[3]
[4]
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12 - 1996
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Doc. M 1 205
[11]
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[14]
[15]
[16]
[17]
[18]
[19]
[20]
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[22]
[23]
[24]
[25]
[26]
[27]
[28]
[29]
[30]
[31]
[32]
[33]
[34]
[35]
Doc. M 1 205 1
S
A
V
O
I
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P
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R
[36]
[40]
Ouvrages gnraux
[37]
E
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[38]
[39]
[41]
[42]
[43]
[45]
[46]
Normalisation
Association franaise de normalisation (AFNOR)
NF A 02-054
NF A 35-563
NF A 04-203
P
L
U
S
Doc. M 1 205 2
Constructeurs
(0)
P
O
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R
Fusion
ABB Industries
Forge
Traitement
thermique
Cuves,
racteurs
Divers
ACES
AEG France
AEG Elotherm
(Allemagne)
Ajax
Magnethermic
(USA)
Ajax Magnthermic
Alma Parens
CELES
CFEI
Danieli Rotelec
ELVA France
EPF
Inductothermie
Marty Equipements
Ets Moeller
RDI
SAEM
SAET
Danieli (Italie)
ELVA (Norvge)
FDF (Allemagne)
Calamari (Italie)
Inductotherm
Corporation
(USA)
EMA (Allemagne)
Otto Junker
(Allemagne)
Elind (Italie)
Newelco
(Grande-Bretagne)
SCLE
SGD
St de Gestion
et de Diffusion
Division CIRP gnie chimique
SNPE Ingnierie
x
x
Techniques Industrielles
Thermique Automation
SODALGO
GH ELIN
(Espagne/Autriche)
x
x
Induction SNC
(Italie)
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