Alma Liya 53
Alma Liya 53
Alma Liya 53
..........................................................................................................
vnement
Colloque International des Finances Publiques : Quel pilotage des rformes en finances
publiques au Maroc et en France ? ....................................................................................................................................................... 4
11me session du dialogue conomique avec les Conseillers conomiques et les bailleurs
de fonds ....................................................................................................................................................................................................................... 8
Dossier
e-gov : le MEF au cur du processus
.......................................................................................................................................... 10
e-Finances : Une administration ractive, plus efficace, pour une meilleure satisfaction
des usagers ........................................................................................................................................................................................................ 12
Revue Quadrimestrielle du Ministre
de lEconomie et des Finances
Directeur de Publication
Hamid CHAIBI,
Directeur des Affaires Administratives et Gnrales
Directeur de Rdaction
Mohamed EL KHARMOUDI,
Adjoint au Directeur des Affaires Administratives
et Gnrales
Rdacteur en Chef
Bouthana LEBNIOURY,
Chef du Service des Publications la DAAG
Comit de Rdaction
Fatiha CHADLI, Hanane IDRISSI, Chahrazed BOUALI,
Karim BEN YAKOUB
Responsable de Rdaction
Hanane BOUJENDAR,
Chef de la Division de la Communication
et de lInformation
Comit des Publications
Reprsentants des Directions du Ministre
et Organismes Sous Tutelle
Administration des Douanes et Impts Indirects : Des prestations en ligne en phase avec
les attentes des utilisateurs .................................................................................................................................................................... 17
Activits du MEF
Contractualisation des relations entre lEtat et les EEP ................................................................................................... 33
Activits de lAdministration des Douanes et Impts Indirects ................................................................................ 34
Services
Le Datacenter du Ministre de lEconomie et des Finances : une exprience pionnire
lchelle nationale ..................................................................................................................................................................................... 35
Infographie
Abdessamad BOUNNAR
Impression
DAAG
Diffusion
Hanane HALOUACH, Khalid SOUISSI
Repres
Orientation positive de lconomie nationale pour le troisime trimestre 2013 ....................................... 44
Avant-propos
Cest ainsi que ladministration lectronique contribue aujourdhui la simplification des procdures administratives permettant aux usagers un gain en termes de
temps, de cot et de qualit des prestations via les e-services. Dans ce cadre, le
Ministre de lEconomie et des Finances a mis en ligne plusieurs e-services rpondant aux besoins des usagers. Des services qui devront contribuer la modernisation et la transparence de ladministration publique.
Avec ces services lectroniques oprationnels orients vers le citoyen, les entreprises et les administrations, le Ministre de lEconomie et des Finances arrive en
tte du secteur public. Le Dpartement se trouve ainsi au cur du programme
e-gouvernement qui sinscrit dans la stratgie Nationale Maroc Numeric 2013, lance
en octobre 2009, et qui vise rapprocher ladministration de ses usagers.
A travers le dossier e-services du MEF , la revue Al Maliya tente de rapprocher son
lectorat des diffrents e-services offerts par le Ministre de lEconomie et des
Finances au profit des citoyens, partenaires et entreprises : BADR, ADIL, Portail
e-CMR, e-services de la Trsorerie Gnrale du Royaume, e-Budget, MANAR et
dautres services en ligne que les Directions du Ministre offrent via leurs portails
sont ainsi prsents dans ce dossier.
Afin daccompagner le dploiement de ce dispositif, les gestionnaires des systmes
dinformations du Ministre nont cess duvrer la modernisation des platesformes informatiques. En tmoigne la mise en place du nouveau Datacenter du
Ministre aux normes internationales, consacrant par-l la position pionnire du
Ministre dans ce domaine. AL MALIYA a tenu consacrer le second dossier de
ce numro ce projet fdrateur port par lensemble des directions du
Ministre.
VNEMENT
Le deuxime axe prvoit que les finances publiques constituent le levier central et le fer de lance de la rforme de lEtat
dans son ensemble. La communaut des finances publiques
est, ce titre, largement interpele dans ses composantes
pour redoubler defforts, faire preuve de crativit et danticipation pour tre la hauteur des dfis relever et des exigences lgitimes de nos concitoyens.
VNEMENT
cadence de mise en uvre des politiques publiques et des
rformes sous-jacentes afin que le citoyen puisse en ressentir
rapidement les effets. Une bonne stratgie de pilotage des
rformes doit obligatoirement tre fonde sur un calendrier
prcis de ralisation, auquel les acteurs concerns doivent
imprativement se conformer.
Franaise de Finances Publiques a prsent les enjeux du pilotage des finances publiques. Il a dfini le pilotage des
rformes en finances publiques travers le cadre budgtaire,
la fiscalit, voire mme la scurit sociale.
Selon M. Bouvier, ce pilotage se droule dans un cadre gnral
de plus en plus difficile matriser o la crise conomique et
financire est considre comme faisant partie du mode de
fonctionnement normal des socits. Le dfi est, aujourdhui,
de transformer les
contraintes de la crise
en opportunits.
A ce titre, la russite
du
changement
constitue un dfi,
plusieurs titres, pour
les dcideurs politiques comme pour
les fonctionnaires car
tous sont confronts
une autre culture de
la gestion financire
publique, de nouveaux concepts et de
nouvelles rgles du
jeu.
Le succs du pilotage
des rformes financires, selon lui, exige la responsabilisation des acteurs et leur
engagement, un plan daction clair et prcis et des systmes
dinformation financire efficaces, ajoutant que la rforme ne
peut tre pilote sans prendre en compte la particularit du
contexte national et repenser le mode de pilotage conu
comme administratif, gestionnaire, mais aussi politique.
Intervenant cette occasion, M. Charles FRIES, ambassadeur
de France au Maroc, a soulign que les finances publiques, en
France comme au Maroc, sont dans une situation dgrade
depuis plusieurs annes. En France cette dtrioration provient de la crise financire et conomique de la fin des annes
2000 (le dficit budgtaire a atteint 6 % sur la priode 20092012), alors quau Maroc, la dgradation de ce dficit (4.8% sur
la priode 2009-2012 et une dette qui a atteint prs de 60% du
PIB en 2012) est lie essentiellement la hausse des dpenses
de compensation. Dans les deux cas, la rsorption de ce dficit
devient une priorit politique, a-t-il soulign.
Source : DAAG
VNEMENT
Les tables rondes du 7me colloque international des finances publiques
La deuxime table ronde tait prside par Mohammed Tawfiq Mouline, Directeur Gnral de lInstitut Royal des Etudes Stratgiques et tait
consacre aux stratgies du pilotage. Larbi Jaidi, Professeur dUniversit, membre de la Fondation Abderrahim Bouabid, a indiqu que le succs dune rforme budgtaire, axe sur la performance publique, exige de prendre en compte toute une varit de facteurs, dordre constitutionnel, conomique, social voire sociologique. Marie-Christine Esclassan, Professeur lUniversit Paris 1 Panthon-Sorbonne, Secrtaire
Gnrale de la FONDAFIP, est revenue sur la difficult du pilotage des rformes en matire fiscale. Elle a notamment soulign pourquoi le
changement en matire fiscale est souvent mal peru et dclin les diffrents obstacles quil convient didentifier. Mohammed Rahj,
Professeur dUniversit, ancien Prsident de lUniversit de Settat, a cherch montrer lvolution de la politique fiscale poursuivie par le
Maroc, depuis les annes 1980,. Sbastien Jeannard, Matre de confrences la Facult de Droit et des Sciences Sociales de Poitiers et Emilie
Moysan, attache temporaire denseignement et de recherche lUniversit Paris 1 Panthon-Sorbonne, se sont interrogs sur la stratgie
guidant le partage du pouvoir financier entre lEtat et les collectivits territoriales en France et ont mis en lumire lessor dune nouvelle stratgie, davantage tourne vers la coopration et la collaboration.
La nouvelle stratgie de pilotage oprationnel
Prside par Abdelali Benamour, Prsident du Conseil de la Concurrence, la troisime table ronde portait sur la nouvelle stratgie de pilotage
oprationnel. Bruno Bzard, Directeur Gnral des finances publiques, reprsent par Bernard Limal, Dlgu du Directeur gnral des
finances publiques, est revenu sur les diffrentes tapes et le contenu de la rforme opre dans le cadre de la Direction gnrale des finances
publiques, rforme qui est intervenue dans un contexte de rarfaction des deniers publics et qui cherche donner une plus grande confiance
auprs des contribuables. Philippe Baudry, Chef du Service conomique Rgional de lAmbassade de France au Maroc, a prsent la stratgie
retenue par la France pour garantir la soutenabilit long terme de lendettement public, question intimement lie celle de la croissance,
de la comptitivit et de lemploi. Faouzi Morji, Professeur lUniversit Hassan II de Casablanca, a trait de la question de la soutenabilit
de lendettement au Maroc en comparant la situation du Maroc celles dautres Etats. Lahcen Kers, Prsident de section la premire chambre de la Cour des Comptes du Maroc, a prsent la nouvelle stratgie de la Cour des Comptes du Maroc qui repose sur la mise en place de
diffrents outils destins augmenter lefficacit et la transparence de ces contrles. Il a toutefois montr que la multiplication des rformes
conduit une opacification du cadre dintervention de la Cour des Comptes au Maroc.
Raoul Briet, Prsident de la premire chambre et de la Formation interchambres finances publiques de la Cour des comptes franaise a prsent un rapport de synthse des travaux ayant eu lieu durant ces premires tables rondes. Il a montr combien la question du pilotage de
la rforme des finances publiques passe galement par une rforme du pilotage. Trois exigences, selon lui, doivent guider les rformes financires publiques : la qualit et la comparabilit des comptes publics, lexigence dune approche globale des finances publiques et, enfin, la
ncessit dune surveillance renforce ex ante des dcisions de lexcutif et du Parlement.
VNEMENT
Les nouveaux instruments de pilotage des finances publiques
La quatrime et dernire table ronde, qui portait sur les nouveaux instruments de pilotage des finances publiques, a t prside par
Mhamed Sagou, Professeur dUniversit, ancien Ministre des Finances. Jol-Louis Colon, Directeur honoraire au Crdit Agricole, Charg de
mission FONDAFIP, a dress un tat des lieux de la mise en place dune technique de consolidation des finances publiques en France, permettant davoir une vision densemble des finances publiques. Abdelkrim Guiri, Directeur de la rglementation et de la normalisation comptable la Trsorerie Gnrale du Royaume, a rappel les impratifs et les grands enjeux qui motivent la mise en place dun procd de consolidation des comptes publics au Maroc. Une communication sur les nouveaux outils budgtaires a ensuite t prsente par Vincent Moreau,
Sous-directeur la Direction du budget en France, qui est revenu sur le choix opr par lEtat de mettre en place une norme dvolution et
un systme de pluri-annualit des dpenses publiques. Christophe Van De Walle, Directeur du secteur public de la Banque Postale, sest interrog sur la dette publique locale, ses origines, ses volutions et sa matrise. Karim Mansouri, Directeur Gnral du Fonds dEquipement
Communal et membre de la Commission Consultative de la Rgionalisation, a montr pourquoi, , lemprunt local au Maroc ne se prsente
pas encore comme un instrument efficace et prenne de financement des collectivits. Enfin, Catherine de Kersauson, Prsidente de la
Chambre rgionale des comptes de Rhne Alpes et dAuvergne, a prsent une communication ayant pour thme la responsabilit managriale des gestionnaires publics en France. Aprs avoir prsent les diverses origines de cette question, Madame de Kersauson a dgag les
diffrentes conditions ncessaires lmergence la responsabilit managriale.
Charles Gun, Snateur de la Haute-Marne, Vice-prsident du Snat, et, Mohamed Berrada, Professeur dUniversit, Ancien Ministre des
Finances, ont chacun prononc un rapport de synthse dans lequel a t mise en avant la ncessit dadopter une vision globale et cohrente
en matire de pilotage des rformes en finances publiques.
Noureddine Bensouda, Trsorier Gnral du Royaume du Maroc et Michel Bouvier, Professeur lUniversit Paris 1 Panthon-Sorbonne,
Prsident de FONDAFIP, Directeur de la Revue franaise de finances publiques, ont cltur le colloque en soulignant que les systmes financiers publics subissent de profondes mutations et que leur rforme ncessite dinventer de nouveaux concepts et de nouveaux modles qui
seront seuls en mesure de rpondre la crise des finances publiques.
Source : FONDAFIP
VNEMENT
11me session du dialogue conomique avec les
Conseillers conomiques et les bailleurs de fonds
La 11me session du dialogue conomique avec les Conseillers conomiques prs
les ambassadeurs des pays partenaires et les bailleurs de fonds bilatraux et multilatraux accrdits au Maroc sest tenue le 27 septembre 2013 au sein du
Ministre de lconomie et des Finances.
Initi par la Direction du Trsor et des finances extrieures en
septembre 2002, ce dialogue a t institu leffet dapporter
des lments dinformation sur la situation de lconomie
marocaine aux Conseillers conomiques prs les ambassadeurs des pays partenaires en vue de llaboration du rapport
quils prsentent au Conseil de lUnion europenne sur la
situation conomique et financire du Maroc.
Etant donn lintrt suscit par cette runion qui permet le
partage et lchange des informations sur la situation conomique et financire de notre pays et sur les programmes dinvestissement de lEtat et des entreprises publiques, ce dialogue a t tendu, depuis 2006, aux bailleurs de fonds bilatraux et multilatraux reprsents au Maroc (Banque Mondiale,
BAD, JICA, BID, USAID, SFI et PNUD), et ce, dans le cadre de la
mise en uvre des recommandations de la dclaration de
Paris sur lefficacit de laide adopte en mars 2005. Le dialogue a t galement tendu, depuis 2010, dautres partenaires financiers du Maroc, en loccurrence les Etats-Unis
d'Amrique, la Chine et la Core du Sud, qui ont fait part de
leur intrt pour tre associs cette rencontre.
Les travaux de la 11me session de ce dialogue ont t organiss autour de trois thmes, savoir la situation conomique et financire du Maroc, excution de la Loi de Finances
2012 et 1er semestre 2013 , le Programme d'investissement
de l'Etat et le Programme d'investissement des tablissements et entreprises publics .
Excution de la Loi de Finances 2012 et situation
conomique et financire du Maroc au cours des
premiers mois de lanne 2013
Aprs avoir dress un aperu sur lenvironnement conomique,
particulirement difficile, qui a marqu lanne 2012 du fait de
la scheresse sur le plan interne et de lentre de la zone euro en
rcession, du renchrissement des prix des produits de base et
de la volatilit des taux de change sur le plan externe, Mme
Fouzia ZAABOUL, Directrice du Trsor et des Finances
Extrieures a soulign quen dpit de ces facteurs qui ont
contribu la dgradation des dficits budgtaire et extrieur,
les activits non agricoles ont enregistr une bonne performance (+4,5%) tmoignant, dune part, du renforcement du
processus dautonomisation de lconomie marocaine vis--vis
de lagriculture et, dautre part, des efforts consentis en matire
de diversification des marchs lexportation.
Elle a ensuite prsent les principales volutions ayant marqu les finances publiques au cours des huit premiers mois
VNEMENT
Programme dinvestissement des tablissements
et entreprises publics
Aprs avoir rappel la diversification et la richesse des EEP et
donn un bref aperu sur leur rpartition entre les diffrents
secteurs administratifs de lEtat, M. Abderrahmane SEMMAR,
Adjoint au Directeur des Entreprises publiques et de la
Privatisation a prsent les enjeux stratgiques de ces entits
et leur rle dans le dveloppement du pays en mettant laccent sur les aspects suivants :
Lamlioration continue de la production des EEP qui a volu de 9% sur la priode allant de 2005 2012 ;
La viabilit conomique et la capacit dinvestissement des
EEP se sont consolides. Le taux de ralisation de leurs pro-
www.finances.gov.ma
rubrique Loi de Finances
DOSSIER
DOSSIER
DOSSIER
Par ailleurs, dans le but dencourager les efforts et les initiatives russies dans le domaine de l'administration lectronique et dinstaurer les principes de concurrence positive
entre les diffrentes composantes du secteur public dans ce
domaine, le Prix National de l'Administration Electronique (emtiaz) a t mis en place en 2005 et constitue une reconnaissance et un hommage aux Administrations qui ont dvelopp
les meilleurs e-services publics.
la mise en place dune base dinterconnexion entre les administrations permettant de crer les synergies ncessaires
qui dispenseraient les citoyens de prsenter une administration quelconque des pices administratives dlivres par
une autre administration.
Notons, galement, la mise en place de 190 procdures administratives sur les sites servicepublic.ma et e-gov.ma .
Au cours des deux dernires annes, les efforts ont t poursuivis pour atteindre les objectifs tracs en matire de dveloppement de ladministration lectronique. Ainsi, lindice
ONU de le-gouvernement est pass 0,8 en 2013 contre 0,2
en 2008, le nombre de projets et de services e-gouvernement
raliss sest apprci 89 en 2013 contre 16 en 2008, lutilisation des e-services transactionnels est aujourdhui adopte
par la totalit des entreprises ralisant un chiffre daffaires de
plus de 20 millions de dirhams contre moins de 1% en 2008.
De plus, cinq sites e-gouvernement sont classs dans les 100
sites .ma contre un seulement en 2008.
Une attention particulire reste, par ailleurs, accorde lautomatisation des services administratifs, notamment :
la formulation en ligne par les citoyens de leurs demandes
de documents administratifs, notamment les pices de
ltat civil, le certificat de rsidence,etc.
la gnralisation de la prise de rendez-vous en ligne, notamment pour les hpitaux, les tribunaux, les arrondissements,
les commissariats (CIN),etc.
la certification lectronique de la conformit des copies des
pices leurs originaux;
la prise en charge et le suivi en ligne des rclamations des
citoyens ;
Source : DAAG
11
DOSSIER
e-Finances : Une administration ractive, plus efficace,
pour une meilleure satisfaction des usagers
Dans le sillage de la stratgie gouvernementale e-gov en matire de NTIC, le
Ministre de l'Economie et des Finances (MEF) a dclin sa propre stratgie dans
le domaine des systmes dinformation baptise e-finances.
La stratgie e-Finances vise particulirement lintgration et
l'automatisation des processus offrant un service de qualit et
personnalis aux usagers. Elle vise galement la mise en place
et l'amlioration des changes d'information avec les partenaires, ainsi que le pilotage du Mtier du Ministre pour faciliter la prise de dcision, la continuit de service et la scurisation du patrimoine informationnel du Ministre.
DOSSIER
Les services orients Institutionnels consistant en :
* La mise en place dune plateforme de prparation de la
loi de finances (ebudget) ;
* La mise en uvre dun systme de Gestion Intgr de la
Dpense (GID) ;
* La mise en place de la dmatrialisation de la commande
publique;
* La mise en uvre dun systme de Gestion de la
Comptabilit Publique ;
* La mise en place du systme gographique de gestion
des projets de dveloppement ;
* Le dveloppement dun systme de Gestion du processus dendettement et de la trsorerie (SIGET, en cours) ;
* Le dveloppement dun systme intgr de gestion des
dossiers de contentieux (SIGILE, en cours).
Les services orients Gestion interne, qui concernent
notamment la mise en place dun ensemble de systmes
13
DOSSIER
TGR : Des e-services en faveur de la transparence de
lAdministration
Paiement en ligne, banque en ligne, Portail Marocain des Marchs Publics,
Gestion intgre de la Dpense (GID). Ce sont les diffrents e-services que la
Trsorerie Gnrale du Royaume offre via son portail www.tgr.gov.ma afin de
rpondre aux besoins des usagers, partenaires et entreprises.
S'inscrivant dans le vaste mouvement de
modernisation et de transparence de l'administration, la Trsorerie Gnrale du Royaume a
lanc une dynamique de performance o l'intrt du citoyen (usagers, partenaires, entreprises, citoyens,) est prpondrant. Une
large panoplie de e-services, dveloppe par
les comptences internes de la Trsorerie
Gnrale, a t mise en place pour simplifier et
rendre accessibles les diffrents services rendus dans les meilleures conditions possibles.
et des entreprises
Mis en uvre depuis le dbut de lanne 2007, le Portail
Marocain des Marchs Publics se positionne en tant quinstitution publique pionnire au service de lintrt gnral et de
lentreprise. Outil de veille informationnelle en matire des
marchs publics, ce portail permet toute entreprise dtre
informe gratuitement et en temps rel de toutes les opportunits daffaires rpondant ses domaines dintrt et de
tous les erratums apports en cours de route sur lesdites
opportunits.
A titre de comparaison, les entreprises dpensaient en
moyenne 100.000 Dhs par an pour avoir accs linformation
ncessaire leur permettant de soumissionner aux marchs
publics. La multiplicit des supports et donc lexhaustivit de
linformation souvent non actualise, constituait pour lentrepreneur une relle dperdition de temps et donc de ractivit.
Carrefour des affaires par excellence, ce portail runit ce
jour, plus de 50.000 entreprises et 4.000 donneurs dordres
pour un enjeu financier dpassant les 100 milliards de DHS. Il
enregistre une moyenne mensuelle de 200.000 visiteurs et 5
millions de pages consultes.
Toujours dans la mme logique douverture et de transparence, la TGR a dvelopp pour ses partenaires un service
Web baptis GID . La mise en ligne de ce service est dune
grande utilit pour les fournisseurs de lEtat car il leur permet,
dune part, de suivre en toute transparence, le traitement de
leurs contrats, en leur vitant les dplacements multiples vers
les services administratifs et les cots de dplacement y affrents, et dautre part, un avantage rel dans le monde des
affaires car il permet aux entreprises doptimiser la gestion de
leur trsorerie et la planification de leurs ressources
DOSSIER
puisquelles sont informes des encaissements venir et des
ordres de services imminents.
Cette base de donnes offre galement la possibilit aux fournisseurs de stocker leurs
informations lgales (coordonnes,
implantation
gographique,
secteur
dactivit, qualifications,
rfrences techniques et
prospectus), simplifiant
ainsi considrablement les
oprations de justification
et de contrle.
Trophes et reconnaissances
15
DOSSIER
Base de donnes des fournisseurs
Mise en uvre depuis janvier 2012, la base de donnes des fournisseurs est un systme centralis denregistrement des entrepreneurs, des fournisseurs
et des prestataires de services (coordonnes, implantation gographique, secteurs dactivit, qualifications et agrments, rfrences techniques, capacits
financires et moyens humains et techniques).
La base de donnes des fournisseurs constitue un entrept lectronique des documents et pices permettant lacheteur public de sassurer de la rgularit fiscale, sociale et juridique des entreprises soumissionnaires aux marchs publics ainsi que de leurs capacits et de leurs qualifications techniques
et financires.
Par ailleurs, les fournisseurs doivent dposer lensemble des informations les concernant, en particulier celles susceptibles de permettre aux acheteurs
publics de slectionner les candidats potentiels pour la ralisation de leurs commandes, notamment celles pouvant tre passes sous forme de marchs
ngocis, dappels doffres restreints ou de bons de commande.
La base de donnes des fournisseurs permet aux entreprises inscrites, de crer des alertes pour tre informes en temps rel, des opportunits daffaires
rpondant leurs domaines dintrts et des erratums apports en cours de route sur lesdites opportunits, directement via leurs botes aux lettres lectroniques.
Il reste entendu toutefois, que chaque fournisseur demeure responsable de la pertinence des informations mises en ligne et de leur mise jour chaque
fois que cest ncessaire, tout comme chaque entreprise est aujourdhui responsable des informations quelle communique sur support papier. Ces informations ne sont dailleurs accessibles pour consultation quaux seuls acheteurs publics habilits cet effet.
Par ailleurs et en vue de faciliter aux acheteurs publics lidentification des entreprises inscrites dans la base de donnes des fournisseurs, un moteur de
recherche multicritres est mis leur disposition.
La mise en place de la base de donnes des fournisseurs permettra, non seulement, de promouvoir un espace de notorit des entreprises auprs des
acheteurs publics mais galement et surtout, de dispenser les soumissionnaires de prsenter systmatiquement les pices constitutives des dossiers administratif et technique loccasion de chaque soumission, leur offrant ainsi la possibilit de focaliser leurs efforts sur la prparation des offres techniques
et financires.
La base de donnes des fournisseurs constitue en dfinitive un outil de gestion pour les oprateurs conomiques et un vecteur de modernisation, de
conscration de la transparence et de lgalit daccs la commande publique.
GID-Fournisseur
Dans le cadre de sa politique douverture, de proximit et de transparence, la Trsorerie Gnrale du Royaume met la disposition des fournisseurs de
lEtat un service en ligne, baptis GID-Fournisseur, leur permettant de suivre la situation des dpenses quils ont conclues avec lAdministration. Laccs
ce service se fait via ladresse https://fournisseurs.gid.gov.ma.
Le GID-Fournisseur a pour objectif doffrir aux entreprises, le moyen de suivre les tapes administratives de traitement de leurs contrats, depuis leur
cration jusqu leur achvement, sans avoir se dplacer vers les services administratifs.
En accdant au service, le fournisseur peut suivre les :
actes dengagement de la dpense ;
avenants ;
ordres de commencement, darrt et de reprise des marchs ;
dcomptes et ordres de paiement ;
oppositions ventuelles.
Le service GID-Fournisseur permet galement aux entreprises doptimiser la gestion de leur trsorerie et la planification de leurs ressources puisquelles
sont informes des encaissements venir et des ordres de services imminents.
Il est noter que le service GID-Fournisseur est un service driv du systme de Gestion Intgre de la Dpense qui est le systme dinformation budgtaire et comptable commun lensemble des acteurs de la dpense (Ordonnateurs, sous ordonnateurs, comptables et Direction du Budget). Lextension
du systme GID aux collectivits territoriales permettra aussi aux entreprises de disposer des mmes informations.
La mise en place de cet outil promoteur douverture sinscrit dans un contexte o les exigences de la performance, de la transparence et de reddition des
comptes simposent en termes de principes de bonne gouvernance. Ce service contribuera renforcer le climat des affaires entre lAdministration et le
monde des entreprises par linstitution de relations transparentes et lamlioration de laccs linformation.
Source : TGR
DOSSIER
Administration des Douanes et Impts Indirects
rectement toute une palette dacteurs du commerce extrieur : les transitaires, les importateurs, les exportateurs, les
transporteurs, les agents maritimes, les transporteurs ariens,
les exploitants MEAD, les dpoteurs, les dpartements ministriels de lIndustrie, de lAgriculture, de la Sant et du
Transport, lOffice des Changes, lAgence Nationale des Ports,
les banques, etc.
Cest galement un systme informationnel dans la mesure o
il permet loprateur, tout moment, de connatre ltape
laquelle se trouve une opration de ddouanement donne.
Avec BADR , le circuit de ddouanement est totalement informatis rendant possibles la clrit et
la transparence des oprations, lacclration des
formalits douanires et la rduction des cots et
des dlais aux oprateurs conomiques.
BADR est un systme transactionnel destin
tous les intervenants de la chane logistique de
ddouanement et concerne directement ou indi-
17
DOSSIER
Les principaux services offerts par BADR sont :
la dclaration sur Internet
la fiche de liquidation (facture) par EDI
la quittance par EDI
le paiement lectronique
le certificat de dcharge domicile des comptes sous RED
(Rgimes Economiques en Douane)
la mainleve chez loprateur
la consultation domicile du circuit de la dclaration
le devis estimatif
la consultation du tarif douanier
la dmatrialisation des certificats de conformit certaines
normes
DOSSIER
Lassistance offerte linternaute via ADIL couvre diffrentes possibilits de recherche lui permettant de reprer
rapidement le produit quil envisage dimporter :
Par numro tarifaire en saisissant la position tarifaire du produit en question
Par chapitre du tarif des droits de douane
Par dnomination tarifaire en saisissant un mot cl ou un
extrait du numro de la position tarifaire
Par dsignation du produit, objet de dcision de classement
et non encore rgulariss. Elle permet l'oprateur en question de prendre connaissance, pour chaque compte RED
dfini par sa rfrence, un ensemble dlments tels que la
date d'enregistrement du compte, le code du rgime de souscription, les aspects chance (compte chu ou non) et
contentieux, la valeur d'ouverture du compte en dirhams, le
taux d'apurement du compte, etc.
La situation dtaille lui offre, quant elle, le dtail par article
(Code du rgime de souscription du compte, quantit et
valeur d'ouverture de l'article, quantit thorique apure de
l'article, date d'chance du compte, etc.)
DAAM, le systme daide et dassistance lutilisation des moyens informatiques
Le systme dAide et dAssistance lutilisation des Moyens
informatiques est un outil dassistance technique et informatique mis la disposition des usagers externes du systme
dinformation de lAdministration des Douanes aux fins de
remonter et de grer les incidents lis ce dernier.
Offert aux professionnels (transitaires, oprateurs conomiques, transporteurs, consignataires ) ainsi quaux internautes utilisateurs du portail Internet de la Douane et des services en ligne, DAAM prend en charge les diffrents besoins
de ces populations en termes d'assistance, de demande d'information et de remonte d'anomalies et vise leur garantir
une meilleure visibilit et un suivi rigoureux.
19
DOSSIER
La DGI : Vers une administration numrique
Dans le cadre de sa modernisation, la Direction Gnrale des Impts (DGI) a mis en
place un bouquet de services lectroniques permettant ses usagers de procder,
progressivement, lensemble de leurs obligations et dmarches, de manire
dmatrialise.
La DGI a adopt une stratgie qui repose sur quatre
objectifs :
Construire une relation de partenariat et de
confiance avec le contribuable ;
Devenir une administration numrique ;
Renforcer son action en matire de contrle ;
Dvelopper une parfaite matrise du mtier de
recouvrement.
Pour atteindre ces objectifs, les trois leviers suivants
sont actionner :
Un systme dinformation puissant, intgr,
ouvert et volutif ;
Des ressources la hauteur des ambitions ;
Une organisation et une gouvernance favorisant lefficacit et louverture de ladministration.
Lambition de devenir, dailleurs, une administration
lectronique se trouve conforte par les recommandations des Assises Fiscales tenues les 29 et 30 avril
2013.
Dans ce cadre, deux grands chantiers ont t lancs par la DGI.
Il sagit :
de la dmatrialisation des procdures travers le projet
Simpl : aujourdhui 3 tlservices sont mis en ligne, il sagit
de Simpl-TVA, Simpl-IS et Simpl-IR qui ont touch plus de 40
tlprocdures et dautres tlservices sont en cours de ralisation tel que Cration de lentreprise en ligne : CREOL ou programms tels que lenregistrement en ligne, les rclamations
et restitution en ligne.
du systme interne qui permettra aux gestionnaires de
mieux maitriser et apprhender la matire fiscale : cest un
Systme Intgr de Taxation (SIT) qui couvre les mtiers
dassiette, de recouvrement, de contrle et des affaires juridiques.
DOSSIER
blanc avant le dmarrage du site pilote. Pour le volet juridique, les projets de textes lgislatifs et rglementaires sont
en cours dadoption.
SIMPL-TVA : Service des IMPts en Ligne relatif la Taxe sur la Valeur Ajoute
Le Simpl-TVA consiste en la dmatrialisation de la dclaration et le paiement de la Taxe sur Valeur Ajoute pour les contribuables : personnes
morales ou physique. Il comprend 3 tlprocdures ( Dclaration et paiement de la TVA, Dclaration de prorata et le Paiement de la taxation
doffice (TVA mise par voie de rle).Des consultations de lhistorique des dpts et de la situation fiscale sont galement intgres.
Ce tlservice a t mis en uvre en Fvrier 2007.
Le Simpl-TVA est ouvert pour lensemble des contribuables personnes morales ou physiques qui ralisent un chiffre daffaires suprieur ou
gal 20 millions de Dhs. Les contribuables pourront galement partir de septembre 2013 recourir aux certificats dun prestataire de services de certification lectronique agr conformment la loi n53-05 relative lchange lectronique des donnes juridiques.
SIMPL-IS : Service des IMPts en Ligne relatif lImpt sur les Socits
Le Simpl-IS consiste en la dmatrialisation de toutes les obligations lies lImpt sur les Socits. Il comprend 8 tlprocdures de paiement.
Il intgre galement 9 tlprocdures de tldclaration dont 8 pouvant tre souscrites par le mode EFI ou le mode EDI.
Des consultations des dclarations et de la situation fiscale sont galement intgres.
Ce tlservice est destin lensemble des entreprises publiques ou prives assujetties lIS, ou leurs dlgataires. Il est ouvert actuellement
lensemble des personnes morales qui ralisent un chiffre daffaires suprieur ou gal 20 millions de Dhs. Les contribuables pourront galement partir de septembre 2013 recourir aux certificats dun prestataire de services de certification lectronique agr conformment la
loi n53-05 relative lchange lectronique des donnes juridiques.
21
DOSSIER
pour les usagers. Aujourdhui, en vue de se concentrer davantage sur les fonctionnalits des tlservices ainsi que pour
respecter les garanties de la loi n53-05 relative lchange
lectronique des donnes juridiques, les Simpl supportent les
certificats scuriss dlivrs par Barid Al-Maghrib prestataire agr pour dlivrer des certificats scuriss, selon la loi
prcite.
En 2007, lors de la mise en ligne du Simpl-TVA, lenvironnement marocain des TICs souffrait de labsence dune lgislation ainsi que dun oprateur de certification lectronique. Or,
cette certification lectronique est indispensable pour se
conformer aux pratiques internationalement reconnues en
termes de scurit et de protection des services sur internet.
Aussi, la DGI stait-elle rige en certificateur lectronique,
dlivraient et graient les certificats de ses usagers du Simpl.
Aujourdhui, la donne a volu et les cadres lgislatif et rglementaire sont l, ainsi quun organisme agr Poste Maroc
pour tre certificateur. La DGI peut ds lors revenir ses missions fondamentales mettre en ligne des services pour amliorer la relation avec lusager et faire reposer la scurit de
ses services sur les certificats dlivrs par un tiers reconnu par
la loi.
Et cest dans ce sens, que la DGI a adapt ses services et les a
ouverts lusage des certificats de Poste Maroc. Aujourdhui,
ladministration fiscale a entam une campagne auprs des
usagers pour remplacer les certificats quelle leur avait dlivrs par ceux quils acquerront auprs de Poste Maroc. Cette
opration de remplacement se fait par lusager lui-mme qui,
par laccs son dossier dadhsion travers le tlservice
Simpl-Adhsion, procde lenregistrement de son nouveau
certificat Poste Maroc.
DOSSIER
Services en lignes de la Direction du Budget
Dans le cadre de la modernisation du Ministre de lEconomie et des Finances, la
Direction du Budget a mis en place deux projets phares : e-Budget et la Carte
des Projets de Dveloppement SIG-CDM . Lobjectif tant damliorer lefficacit et la performance moindre cot, tout en se dotant doutils de pilotage afin
de faciliter la prise de dcision, la mise la disposition des usagers davantage de
services orients, accessibles et de qualit.
E-Budget : outil de gestion performant
des ressources
Projet denvergure nationale, le systme e-Budget a pour
objectif premier de mettre en ligne les services de prise en
charge, danalyse et de suivi des oprations budgtaires au
profit des dpartements ministriels, y compris les Services
Grs de Manire Autonome (SEGMA), les Comptes
Spciaux du Trsor (CST), et des tablissements publics
caractre administratif.
Le systme e-Budget a t conu, dvelopp et mis en
uvre par les ressources humaines de la Direction du
Budget afin de garantir sa prennit, rduire ses cots de
ralisation et permettre, notamment, son dploiement
auprs de ses partenaires, sans investissement supplmentaire ni paiement de droit de licence.
Lanc en 2004, le projet a t test par six dpartements
ministriels pilotes pour la prparation de la Loi de
Finances 2005 et gnralis lensemble des dpartements ministriels loccasion de llaboration de la Loi de
Finances 2006, constituant un support indniable pour la
mise en uvre des nouvelles rformes budgtaires (globalisation, rgionalisation, harmonisation du rfrentiel administratif).
Le systme e-Budget a contribu notamment :
Diminuer les cots lis la prise en charge et la prparation des budgets travers la saisie unique de linformation
la source et la dmatrialisation des changes;
Rduire les dplacements physiques du personnel des
dpartements ministriels la Direction du Budget travers
la mise contribution des outils de travail collaboratif en
rseau;
Optimiser les processus administratifs travers lunification
des mthodes de travail;
Diffuser, partager et mettre disposition linformation en
temps rel grce une accessibilit de lensemble des intervenants une base de donnes commune.
Caratristiques de e-Budget
Proprit et ce, grce sa ralisation par les ressources propres de la
Direction du Budget sans recours un progiciel.
Ouverture : travers lutilisation des normes et standards dans la
ralisation technique, ce qui garantit la prennit et la communication.
Evolutivit : en permettant un dveloppement bas sur des objets
gnriques ragissant rapidement aux besoins fonctionnels volutifs.
Convivialit : en offrant des interfaces faciles manipuler, bases sur
les standards Web familiers aux utilisateurs.
Communication Reposant sur un choix technique permettant
l'mergence du travail collaboratif en rseau via Internet.
Son Cot : couvrant lexploitation par les partenaires sans aucun
investissement, ni paiement de frais de licence dutilisation.
phique, des efforts de dveloppement mens par le Ministre
de lEconomie et des Finances, dans le cadre de la Coopration
Internationale.
le projet SIG-CDM sinscrit dans le cadre du programme des
Nations Unies, et raffirm en 2005 dans la Dclaration de
Paris et du Forum de Haut Niveau dAccra (2008). Le projet
SIG-CDM a pour objectif dappuyer le processus dharmonisation et dalignement mis en uvre par les partenaires
Espagnole (AECID) et Franais (SCAC).
Ce systme forte valeur ajoute en terme dorganisation et, de
communication de mise jour et de facilit daccs linformation a pour objectif la mise en place d :
Une base de donnes unique comprenant lensemble des
informations relatives aux projets et leur financement ;
Une application gestionnaire de linformation consistant en
un module applicatif pour lalimentation et la gestion des
informations contenues dans la base de donnes ;
Une carte de projets de Dveloppement base sur un site
Web et permettant sous forme de tableaux de bord, linformation gographique la publication, la consultation et
la communication dinformations relatives aux projets
financs.
23
DOSSIER
Office des Changes : Des e-services lhorizon 2014
LOffice des Changes prvoit, pour le premier trimestre de lanne 2014, la mise
en ligne dune plateforme de tl-dclaration et tl-service via son portail
Internet www.oc.gov.ma. Une plateforme qui devra contribuer la simplification des procdures et la modernisation de ladministration.
Conscient de la ncessit de mettre la disposition des usagers du service public des solutions
en ligne leur permettant des gains de productivit et de temps considrables, lOffice des
Changes procdera au cours du premier trimestre de lanne 2014 la mise en ligne dune plateforme de tl-dclaration et tl-service travers la mise en place sur son Portail Internet
dune interface facile dutilisation et daccs.
Pour pouvoir accder la plateforme, loprateur
devra sinscrire en introduisant un certain nombre dinformations (capital social, actionnaires,
chiffre daffaires, etc), ce qui permettra lOffice
des Changes de lidentifier avec exactitude et de
donner suite ses oprations.
Le projet prvoit, galement, lintroduction
dun module de demande dautorisation pour
compte de tiers. En effet, les banques intermdiaires agrs,
les notaires, les cabinets de consulting, peuvent demander
lOffice des Changes des autorisations pour le compte de
leurs clients.
LOffice des Changes aspire travers son projet de dveloppement des dmarches en ligne la simplification de ses procdures et la facilitation de laccs ses services travers la
dmatrialisation des formalits affrentes lintroduction
des demandes dautorisation.
Ainsi, les demandes dautorisation ont t classes par nature
dopration, avec les pices justificatives fournir lappui de
chaque demande.
Loprateur disposera de la possibilit de suivre toutes les
tapes du traitement de sa demande dautorisation distance
et de consulter en ligne la suite qui lui sera rserve.
Lextension du projet est galement prvue avec la mise en
place de la signature lectronique permettant lOffice des
Changes de dlivrer des autorisations en ligne. De ce fait, tout
le processus, depuis la demande dautorisation par loprateur
jusqu loctroi de laccord par ladministration, sera dmatrialis.
LOffice des Changes, et dans le but dassurer la scurit et
lauthenticit des donnes transmises via ce systme, procdera la mise en place des certificats lectroniques afin
didentifier lentit mettrice de linformation et de chiffrer ses
changes de donnes avec ladministration.
DOSSIER
La plateforme est actuellement en phase de test, avec un
chantillon choisi sur la base de la frquence des oprations avec lOffice des Changes et leur importance, en vue
de sa stabilisation et la prise en compte des remarques et
suggestions des oprateurs. Louverture de la plateforme
au grand public est prvue pour le premier trimestre
2014.
Rappelons quayant fait des e-services un levier de changement et damlioration de ses prestations, lOffice des
Changes a dj lanc des oprations de tl-dclaration pour
les entits exerant lactivit de change manuel et les oprateurs de transport maritime.
www.finances.gov.ma
rubrique
Loi de Finances
25
DOSSIER
Nouveau Portail e-CMR : pour grer sa retraite
distance
Dans le cadre de sa participation la stratgie nationale e-Gouvernement, la
Caisse Marocaine des Retraites a mis en service, au mois de novembre 2012, son
nouveau Portail e-CMR. La mise en place de ce Portail a permis la CMR de se
rapprocher davantage de ses affilis, pensionns et partenaires en offrant un
service de proximit disponible 24h/24 et 7j/7.
Conu suite une tude des besoins des diffrents
clients et partenaires de la Caisse ainsi qu un
benchmark national et international, le nouveau
portail est orient clients et propose des e-services regroups en trois espaces clairement identifiables sur la page d'accueil : espace Affili ,
espace Pensionn et espace Partenaire .
Accessible
ladresse
lectronique
http://www.cmr.gov.ma, ce Portail permet aux
affilis et pensionns davoir accs, tout moment
et en toute scurit aux informations les concernant dune manire exhaustive et transparente.
Ainsi, les affilis et pensionns de la CMR ont la
possibilit, aprs authentification, de :
consulter et demander modifier leurs donnes
personnelles;
accder en dtail leurs droits constitus auprs
de la Caisse ;
faire des simulations de pensions (retraite de
base et retraite complmentaire) ;
accder aux informations dtailles relatives aux prestations
qui leurs sont servies ;
demander ou tlcharger des attestations daffiliation, de
pension, de prcompte et fiscale ;
suivre le traitement de leurs dossiers ;
dposer et suivre une rclamation ;
Par ailleurs, ce projet est en parfaite cohrence avec les engagements de la CMR o laffili et le retrait sont placs au centre de son action. En effet, la CMR sest engage dans le cadre
du contrat programme conclu avec lEtat, au titre de la
priode 2011-2013, permette ses clients :
un accs linformation et une prise en charge de qualit ;
une traabilit et une clrit dans le traitement des dossiers ;
une meilleure coordination avec les partenaires ;
une simplification des procdures.
A rappeler quune confrence de presse a t organise en
fvrier 2013 pour le lancement officiel du nouveau portail.
Source : CMR
DOSSIER
Portail Internet de la Direction des Domaines de
lEtat
Disponible en version arabe et franaise, le nouveau site de la Direction des
Domaines de lEtat offre de manire structure et travers un accs personnalis, des services informatifs couvrant lensemble des domaines dintervention et mtiers de la Direction (donnes sur la DDE, son rseau et son activit,
consultation des procdures majeures se rapportant la gestion du Domaine
Priv de lEtat).
Les nouvelles technologies de linformation
et de la communication sont considres
comme un vecteur de modernisation eu
gard limpact structurant que leur utilisation engendre au niveau des pratiques, des
modes de gestion et de manire plus gnrale sur lefficacit dune organisation.
Consciente de cette importance, la Direction
des Domaines de lEtat (DDE) a inscrit dans
son plan daction stratgique la conception
et le dploiement dun site Internet. Ce site
se veut un outil de communication, dinformation et de service dans loptique de faciliter les interactions avec les usagers et de
valoriser lactivit de la DDE.
Des services en ligne sont mis la disposition des usagers permettant le tlchargement des formulaires, des demandes dinformation, le suivi des rclamations La
Direction des Domaines a galement
dmatrialis, travers son site Internet, certaines de ses
procdures notamment, les Fonctionnaires logs ,
Acquisition dun logement domanial , le Quitus du lot
de la rforme agraire et la Simulation dun prt pour
lacquisition dun logement .
Ce site a t conu de manire volutive et pourra faire
lobjet damliorations et dajouts, lobjectif tant de
consolider de manire durable louverture de la Direction
sur son environnement, de renforcer les principes de partage,
dchange et de transparence, damliorer la qualit des prestations et de rehausser par l limage de la DDE auprs de ses
clients et partenaires.
Les donnes consolides, aprs une anne de mise en service,
font ressortir :
Un trend haussier du nombre de visites ;
Une connexion s'oprant en majorit en langue franaise ;
Des visiteurs en majorit nationaux ;
20% des visites concernent les e-services ;
Source : DDE
27
DOSSIER
La refonte globale de la banque de donnes MANAR :
Un systme ouvert et volutif
La Direction des Etudes et des Prvisions Financires sest dote depuis 2002 de la
banque de donnes conomiques, financires et sociales MANAR . En 2012 la
DEPF a lanc le projet de la refonte globale de cette banque de donnes.
Avec les avances qua connues le domaine des technologies
de linformation dune part, et les besoins sans cesse croissants de la DEPF dautre part, larchitecture et la technologie
avec lesquelles a t dveloppe cette banque de donnes
sont devenues aujourdhui limites, notamment, en matire
de prsentation et de partage de linformation sur le web.
Afin de sinscrire dans le cadre du chantier de la modernisation des systmes dinformation, engag ces dernires annes
au sein du Ministre, la DEPF a lanc au cours de lanne 2012
le projet de la refonte globale de cette banque de donnes.
Lobjectif primordial assign cette initiative est de concrtiser le droit laccs linformation travers le partage avec le
grand public et pour la premire fois au Maroc, non seulement
des donnes brutes mais aussi des informations qui senrichissent dune valeur ajoute importante grce une analyse
et un traitement rigoureux afin de mettre la disposition des
dcideurs des informations pertinentes, prtes lexploitation
et qui rpondent au mieux leurs centres dintrt.
Cet objectif douverture de la banque de donnes MANAR est,
aujourdhui, en phase avec les choix stratgiques du pays en
matire de respect du droit laccs linformation, tel que
garantit par la constitution. Cette ouverture aura un caractre
beaucoup plus vaste avec lapprobation du projet de loi sur le
droit laccs linformation qui est, selon les dcideurs politiques, une tape historique sur la voie du renforcement des
droits et liberts au Maroc.
DOSSIER
Conduite du projet : une approche participative
La banque de donnes MANAR est constitue de sries chronologiques relatives lactivit conomique, financire et
sociale que ce soit lchelle nationale ou internationale. Elle
contient actuellement plus de 20.000 sries statistiques
appartenant environ 300 domaines et sous domaines. Ces
sries sont en grande partie annuelles mais galement infra
annuelles (semestrielles, trimestrielles, mensuelles, hebdomadaires et quotidiennes).
Ces sries, qui remontent un historique lointain allant
jusquaux annes 1950, ont t collectes auprs des diffrents pourvoyeurs de linformation, nationaux et internationaux, notamment, les Directions du Ministre, le HautCommissariat au Plan, lOffice des Changes, Bank Al-Maghrib
et les diffrents dpartements ministriels.
Les sries ont t, ensuite, traites et harmonises selon des
techniques statistiques appropries afin de faciliter leur
exploitation dans diffrents travaux de modlisation, de prvision, dvaluation dimpacts
Le contenu de MANAR est rgulirement actualis et en amlioration continue. Il permet laccs des donnes dtailles au
niveau gographique le plus fin (par rgion, province et commune). Ce contenu est ventil par grand domaine comme suit :
Nombre de
srie
14715
66
3297
15
3152
14
2298
10
Prix
1314
Finances publiques
1277
Donnes statistiques
1859
Monnaie et finance
1518
1752
3500
16
2200
10
22167
100
Total
29
DOSSIER
et des mtadonnes.
En plus des donnes statistiques, la banque de donnes
MANAR permet de renseigner sur la dfinition (sources et
mthodes), lvolution des sries et de donner des explications sur le comportement de certaines valeurs. Le nombre de
Source : DEPF
DOSSIER
Portail RH : un bouquet de services en lignes au profit
des fonctionnaires du Ministre
Sappuyant sur le Systme Intgr de Gestion des Ressources Humaines (GISRH),
le Portail RH offre un accs en temps rel via de nombreux services en ligne touchant la gestion des ressources humaines et certains domaines de la gestion des
ressources.
Le Portail RH constitue une composante essentielle de la plateforme Intranet du Ministre Maliyanet . Le Portail est
accessible partir du Portail Intranet du Ministre
maliya.finances.gov.ma . Il est compos de plusieurs
rubriques personnalises et destines aussi bien aux fonctionnaires, aux managers et aux dcideurs.
Demande dadhsion ;
Les fonctionnaires du Ministre ont la possibilit de consulter leurs situations administratives, de mettre jour des
informations les concernant (adresse, tlphone, diplme,
situation familiale, ) et de formuler diverses demandes en
ligne :
31
DOSSIER
e-Services offerts aux dcideurs
Les dcideurs disposent dun ensemble dindicateurs permettant le suivi les activits lies la gestion des ressources. A cet
effet, le Portail RH intgre un module dcisionnel comprenant
les tableaux de bord relatifs :
Leffectif du Ministre (y compris les dparts et les entres) ;
Les actes administratifs du Personnel ;
La gestion de la formation ;
La gestion des absences ;
La gestion des cots.
Portail RH en chiffres
A titre dillustration, voici quelques chiffres sur lutilisation du
Portail RH en 2013 :
63% des fonctionnaires du Ministre ont accd au moins
une fois au Portail RH.
5.300 utilisateurs distincts ont formuls au moins une
demande en ligne (dont 54% issues des services extrieurs) ;
37.600 demandes ralises dont 8.840 demandes de
cong administratif, 7.814 demandes dattestations et
10.946 Demandes de dplacement.
Prestations de transport ;
Source : DAAG
ACTIVITS DU MEF
Source : DEPP
33
ACTIVITS DU MEF
ACTIVITES DE LADMINISTRATION DES DOUANES ET IMPOTS INDIRECTS
RECONDUCTION DU MAROC EN TANT QUE VICE-PRESIDENT DU CONSEIL DE LORGANISATION MONDIALE DES DOUANES / REPRESENTANT REGIONAL DE LA REGION MENA
A lunanimit, la Vice-prsidence du Maroc du Conseil de
lOrganisation Mondiale des Douanes (OMD) a t reconduite, pour
un sixime mandat conscutif eu gard aux rsultats atteints dans le
cadre de la conception et de la mise en oeuvre de la stratgie de la
rgion et du renforcement de sa position au sein de ladite organisation. Les membres de la rgion ont lou les efforts consentis tout au
long des prcdents mandats pour amliorer la communication,
lchange dinformation et le partenariat entre les Administrations
douanires dune part, et avec lOMD dautre part. Llection du
Maroc a eu lieu lors des travaux de la runion de coordination des
Directeurs Gnraux des Douanes de la Rgion tenue Bruxelles en
marge des travaux de lOMD.
A souligner que cette 38me runion de la Rgion MENA a t prside
par M. Zouhair CHORFI, Directeur Gnral de lAdministration des Douanes Marocaine.
SERVICE
Le Datacenter du MEF
Aujourdhui, le datacenter du Ministre de lEconomie et des
Finances, est un local commun quip qui hberge les quipe-
Parmi les classifications des Datacenter, figure celle de lorganisme Up Time Institute comme lune des plus reconnue
lchelle mondiale. Elle dfinit quatre catgories de Datacenter
selon une norme dite Tier :
Tier I : Infrastructure non redondante, une seule alimentation lectrique, climatisation non redondante ; offre un taux
de disponibilit de 99,671% ;
Tier II : Certains lments sont redondants, mais lalimentation lectrique et la climatisation ne le sont pas ; offre un
taux de disponibilit de 99,741% ;
Tier III : Tous les composants sont redondants et en double
alimentation, l'alimentation lectrique est double mais fonctionne en mode actif/passif ; offre un taux de disponibilit de
99,982% ;
Tier IV : Idem Tier3, mais les alimentations lectriques et les
climatisations sont doubles et fonctionnent en actif/actif ;
offre un taux de disponibilit de 99,995%.
35
SERVICE
Conu selon la norme TIERIII*, qui garantit la haute disponibilit et la scurit des systmes informatiques, ce Datacenter
permet dassurer la disponibilit et la continuit des systmes
dinformation des Directions travers une alimentation
redondante, des baies informatiques urbanises en systme
de confinement de lair chaud, un systme redondant de
refroidissement, des systmes de contrle daccs biomtrique, de scurit physique et de dtection et dextinction
dincendie.
Dans ce sens, des mesures daccompagnement ont t dfinies en concertation avec lensemble des directions pour
asseoir des rgles et des normes pour une meilleure exploitation de cette espace commun et partag. A linstar des organisations les plus avances dans ce domaine, et tenant compte
des normes et des bonnes pratiques en la matire, lquipe
projet a mis en uvre un ensemble de procdures pour la
bonne gouvernance du Datacenter. Celles-ci concernent : lorganisation du Datacenter et les instances de sa gestion, lengagement de la DAAG en matire de qualit de service, la gestion des accs et de la scurit du Datacenter et le mode de
gestion des changements et de lvolution du Datacenter.
Sur le plan organisationnel, les gains enregistrs sont considrables. Le rassemblement des plate-formes informatiques
dans un mme local dgage certainement de grandes opportunits pour la consolidation et la mutualisation des ressources informatiques, notamment en matire de stockage de
donnes et de plate-forme de sauvegarde. Il entrane de facto
une mutualisation du personnel et son redploiement vers les
autres mtiers informatiques. Quant la maintenance, elle est
dsormais gre dans le cadre dun march avec un prestataire unique.
Pour ce qui est de la superficie ddie, sur les 447m2 rpartis
auparavant entre lAC, lADII et la DDE, la superficie occupe
actuellement par les salles informatiques est de 208m2, soit un
gain de 215m2.
Sagissant des gains au niveau technique, la redondance des
quipements, prvue au niveau du nouveau Datacenter, permet dassurer la continuit des services du systme dinformation du Ministre qui sera galement relay par la prsence
dun groupe lectrogne pouvant assurer une autonomie de
plus de sept heures. Le Datacenter permettra par ailleurs de
raliser des conomies en matire de consommation nergtique. La scurit est galement renforce via un systme de
contrle daccs biomtrique conjugu des outils performants de supervision distance et de vidosurveillance.
SERVICE
La Direction des Affaires Administratives et
Gnrales, en tant que responsable du
Datacenter, a jou son rle en matire daccompagnement des autres directions sur diffrents
volets, en prenant en considration leurs suggestions et leurs contraintes techniques exprimes.
Ainsi, la DAAG a mis en place une plateforme
technique et organisationnelle afin de garantir
une supervision efficace des quipements denvironnement. Lobjectif est de permettre, lensemble des directions, davoir une vision claire et
transparente de ltat de sant des composants et
des plateformes du Datacenter travers un reporting mensuel mettant en exergue un ensemble
dindicateurs lis notamment aux accs aux racks
de chaque directions, aux variations des valeurs
des paramtres tels que la temprature, lhygromtrie et la consommation lectrique
Supervision du Datacenter
Sagissant du volet supervision qui constitue une
tche rcurrente indispensable, la DAAG a dsign une quipe charge
dassurer des vrifications et
des contrles quotidiens de
lensemble des quipements denvironnement du
Datacenter. Cette tche seffectue travers :
La solution informatique
de Gestion Technique
Centralise (GTC) , installe au niveau de la salle
de supervision, qui renseigne sur ltat de fonctionnement des quipements grce une unit
centrale installe cette
fin ;
La solution de vido-surveillance qui offre une
capacit
denregistrements de plusieurs mois
dactivit (24h/24) et une possibilit de
contrle distance ;
Le contrle physique effectu par le
personnel charg de cette mission en
se servant du poste de commandement et de la supervision du
Datacenter.
Source : DAAG
37
SERVICE
Interview
Nabil Lakhdar, Directeur de la Facilitation et de
lInformatique, Administration des Douanes et Impts
Indirects
Le Directeur de la Facilitation et de lInformatique de
lAdministration des Douanes et Impts Indirects livre dans
cet entretien les retombes de la migration du systme
informatique de la Douane vers le nouveau Datacenter du
Ministre. Pour Nabil LAKHDAR, le taux de disponibilit du
systme douanier na jamais t aussi lev.
LADII sest inscrite depuis le dpart dans le projet
damnagement dun nouveau Datacenter
regroupant les systmes dinformation des directions du Ministre. Quest ce qui a motiv ce
choix ?
Nous avons effectivement adhr sans hsiter car ce projet est
tomb point nomm. Nous tions alors en pleine rflexion
quant la pertinence de maintenir notre site de production
principal au niveau du btiment de la Direction Gnrale des
Douanes Hay Riad. Il faut rappeler que ce btiment est la
base adapt pour des bureaux et non pas pour un Datacenter.
Nous souffrions de problmes de disponibilit cause dun
environnement (climatisation, lectricit, ) qui ne respectait
pas les normes exiges en la matire. La moindre panne affectait ngativement limage de ladministration avec, ds le lendemain, des articles pas trs sympathiques dans quelques
journaux. La criticit du systme faisait que lon ne nous pardonnait plus la moindre dfaillance. Quand lopportunit de
migrer vers un site la norme Tier-III sest prsente, nous
avons dit oui tout de suite. Il faut dire que nous ny avons vu
que des avantages : Vraie salle blanche, professionnalisation
de la maintenance, rduction des cots, mutualisation de la
supervision,
Comment sest droule la phase de prparation du
dploiement de votre systme dinformation au
niveau de ce Datacenter et quelles taient les difficults que vous avez rencontres ?
Le dploiement au niveau du Datacenter a t gr en tant
que projet part entire. Une prparation minutieuse a t
ncessaire. Elle a consist en limplication des quipes techniques de la douane, de la DAAG et de certains prestataires
qui nous accompagnent au niveau systme et rseau, en plus
de deux oprateurs tlcom (IAM et INWI). Cette prparation
a ncessit plus de trois mois dtudes et de conception lissue desquels un plan daction dtaill a t labor. Rien na
SERVICE
Interview
Mohamed EL KHARMOUDI, Adjoint au Directeur des Affaires
Administratives et Gnrales
Pour Mohamed EL KHARMOUDI, le nouveau Datacenter du
Ministre prsente des avantages plus dun titre. Outre loptimisation du systme dinformation du Ministre et la
mutualisation des infrastructures, linteroprabilit entre les
systmes dinformation des Directions est mme dassurer
une meilleure performance des outils de pilotage stratgique.
Le Ministre de lEconomie et des Finances a mis
en place dbut 2012 un Datacenter afin de regrouper les quipements informatiques de lensemble
des Directions. Quels sont les lments ayant
motiv ce choix ?
tiques dun dpartement ministriel aussi fortement informatis que le Ministre de lEconomie et des Finances.
La mise en place du nouveau Datacenter est un choix stratgique qui a t dict, en premier lieu, par la ncessit doptimiser les cots de fonctionnement des infrastructures dhbergement des systmes dinformations des directions du
Ministre.
39
SERVICE
pour linterconnexion de leur systme dinformation au
rseau du Ministre et au nud Internet. Elle assure aussi
linterface vis--vis des oprateurs Tlcom.
Par ailleurs, et pour une meilleure exploitation du
Datacenter et une bonne coordination entre les diffrents
intervenants (directions du MEF, fournisseurs, oprateurs
) un cadre de gouvernance ou contrat de service a t
dfini entre la DAAG et les directions du Ministres prcisant les instances de pilotage et de suivi de lexploitation du
Datacenter et dlimitant les attributions de chaque intervenant.
Ce cadre permet galement de statuer sur les futures volutions du Datacenter dans un esprit qui privilgie le consensus autour des dcisions majeures.
Photos de la salle blanche, de la salle de supervision et des installations des quipements denvironnement.
SERVICE
Interview
Mohamed ZOUBIR, Directeur des Systmes dInformation
et de Communication au Conseil Economique, Social et
Environnemental
Lexternalisation de linfogrance au Ministre de
lEconomie et des Finances a permis au Conseil de garder
le contrle sur son infrastructure TIC, tout en profitant de
lexpertise externe, de la scurit et de lvolutivit
offerts par le Datacenter .
Le Conseil Economique, Social et Environnemental
(CESE) a pris la dcision dhberger son systme
dinformation dans le Datacenter du Ministre de
lEconomie et des Finances. Quest ce qui a motiv
ce choix ?
Par consquent, le Conseil a dcid de se doter dune infrastructure de pointe tout en se librant des contraintes techniques.
Lexternalisation de linfogrance chez le MEF a permis au
Conseil de garder le contrle sur son infrastructure TIC, tout
en profitant de lexpertise externe, de la scurit et de lvolutivit offerts par le Datacenter. En retour, le Conseil a pu se
concentrer sur son cur de mtier.
Par ailleurs, la neutralit qui caractrise ce centre de donnes
a contribu asseoir les conditions ncessaires pour mener
une rflexion sereine quant aux choix que devait prendre le
Conseil par rapport aux oprateurs et intgrateurs en liaison
avec la plateforme TIC.
Aprs plus dune anne dhbergement de votre
systme dinformation au niveau du Datacenter,
quelle est votre apprciation de cette exprience ?
Cette externalisation a donn au Conseil la ractivit dont il
avait besoin. Elle a permis de gagner en performance tout
en saffranchissant des contraintes techniques.
A cet effet, le Conseil tient relever son coute relle, sa disponibilit effective et la qualit des prestations rendues.
De manire gnrale, en optant pour ce choix, le Conseil a
rduit significativement son cot dexploitation.
Il sagit l dune solution idale pour une structure comme
le Conseil soucieuse de rpondre aux attentes dinformation
et de communication tant en interne quen externe.
41
SERVICE
Interview
M. Mustapha DIANI, Directeur Gnral de BATISMART
Maroc
Consultant expert en conception et ralisation des
Datacenters, Mustapha DIANI a accompagn de nombreux
projets de Datacenters au Maroc et en France. Pour lui, le
Datacenter du Ministre de lEconomie et des Finances est le
premier Datacenter tatique vitrine au Maroc.
SERVICE
de supervision) et des ressources en scurit, en exploitation
et en maintenance.
Deuximement, cest sa conception. Cest un Datacenter Tier III+
avec une conception qui dpasse les exigences de la classification Tier III de lUp Time Institut :
avec des ressources ddies en lectricit (Transformateur
et groupe lectrogne) et en froid (groupes deau glace et
bche de stockage deau),
une redondance totale de tous les locaux techniques, de la
chaine de distribution lectrique, du rseau tlcom avec,
au moins deux oprateurs, et de la climatisation avec un
double rseau de distribution deau glace et des racks de
climatisation redondants,
des systmes de surveillance et de scurit tous les
niveaux : dtection et extinction dincendie, contrle daccs des portes des locaux, contrle daccs des racks IT,
contrle intrusion, vidosurveillance, contrle de fuite
deau, contrle de temprature et dhumidit,
des systmes dexploitation et de surveillance de lenvironnement avec une gestion intgre aux plateformes IT et
une Gestion Technique Centralise (GTC) de lenvironnement et des utilits globaux du site.
Troisimement, cest la dmarche Green Datacenter adopte
via la mise en place dune isolation thermique des parois, une
climatisation de prcision avec une variation du dbit suivant
le besoin des systmes dinformation hbergs, un confinement des blocs de racks IT, des groupes deau glace quips
de la fonction free cooling, des compteurs dnergie tous les
niveaux, et des systmes de supervision la pointe permettant davoir une cartographie de la consommation lectrique
43
REPRES
REPRES
Economie Nationale
Contexte national
Nourries par la reprise graduelle de lconomie mondiale et de
certaines branches du secteur secondaire, ayant enregistr un
ralentissement au dbut de lanne, conjugue au comportement favorable dautres secteurs, particulirement au niveau
des activits primaires et tertiaires, les perspectives de clture
de lconomie nationale pour lanne 2013 savrent globalement positives. Cette situation est conforte par la poursuite
du raffermissement des exportations hors phosphate et drivs, des importations des biens dquipement et des demiproduits et des flux des IDE, dune part, et de la reprise des
recettes de voyages et des transferts des MRE dautre part, tel
quil ressort des donnes des changes extrieurs relatives
aux huit premiers mois de lanne en cours.
Lconomie nipponne a enregistr une croissance relativement solide au second trimestre 2013, de lordre de 3,8% en
rythme annualis aprs 4,1% au premier trimestre. Linflation
a atteint son plus haut niveau de cinq ans de 0,9% en aot,
suite une politique agressive dassouplissement montaire
qui vise sortir le pays dune longue priode de dflation.
Les conomies mergentes ont affich une croissance modre au premier semestre 2013, affectes, des degrs divers,
par des contraintes sur loffre, un repli des prix des matires
premires et un soutien montaire limit. La croissance a
ralenti notamment en Chine ( 7,5% au T2 aprs 7,7% au T1) et
en Inde (4,4% contre 4,8%). La situation conjoncturelle continue de se dtriorer en Inde, alors que des signes de reprise
sont nettement visibles en Chine.
Bnficiant de la ralisation dune bonne production cralire, de lvolution favorable des autres cultures et de lorientation positive de lactivit de llevage, tirant profit de lam-
REPRES
lioration des fourrages, les activits agricoles devraient contribuer favorablement la croissance conomique nationale en
2013. Sagissant du secteur de la pche, le volume des dbarquements de la pche ctire et artisanale sest raffermi de
16,3%, en glissement annuel fin aot 2013, en rapport avec
la bonne tenue du volume des dbarquements de la sardine
(+12,7%), du maquereau (+79%) et de poulpe (+61,3%). De
son ct, la valeur de ces dbarquements a t marque par
une augmentation de 6,6%.
La consommation de ciment, indicateur cl du secteur du BTP,
a enregistr une hausse de 9,2% au cours du mois daot 2013
aprs un recul de 11,7% fin juillet 2013. Au total, la consommation de ciment a baiss de 10,2% fin aot 2013. La production totale dlectricit a, pour sa part, accus une baisse
de 1,9% fin aot 2013, aprs -2,3% fin juillet 2013, avec une
reprise durant les mois de juillet et daot 2013 qui ont connu
des hausses respectives de 0,2% et 0,6% aprs -5,4% en juin
2013, augurant dune reprise au troisime trimestre de lanne
en cours. Pour leur part, les ventes dlectricit ont enregistr
un repli de 1,2% fin aot 2013, attribuable la baisse de la
consommation des clients de lnergie lectrique de
moyenne, haute et trs haute tension de 7%, attnue par la
hausse de celle des clients de la basse tension de 4,3% et de
celle des distributeurs de 1,4%.
Lactivit de production du groupe OCP a affich un ralentissement par rapport aux mois prcdents. La production des
drivs de phosphate a stagn fin aot 2013 aprs une
hausse de 4,5% fin juin 2013 et de 2,8% fin juillet. Cette
stagnation couvre une baisse de la production des engrais
de 4,3% et une hausse de 5,3% pour celle de lacide phosphorique. La production de phosphate roche a, pour sa part,
accus un retrait, au cours de la mme priode, de 1,6%
aprs une hausse de 0,6% fin mai 2013, une lgre baisse
de 0,4% fin juin 2013 et un recul de 2,2% fin juillet 2013.
Toutefois, il convient de noter que la production de phosphate roche a marqu une hausse de 2,4% au titre du seul
mois daot 2013. Par ailleurs, la valeur des exportations de
phosphates et drivs sest chiffre prs de 26,6 milliards
de dirhams fin aot 2013, en repli de 18,7% en glissement
annuel.
Aprs une baisse de 0,7% au premier trimestre 2013, lindice
de production des industries manufacturires a montr une
lgre reprise au deuxime trimestre, enregistrant une hausse
de 0,2%, augurant dun redressement de lactivit industrielle,
pour clturer le premier semestre de lanne en cours sur une
lgre baisse de 0,3%. Laugmentation constate au cours du
deuxime trimestre 2013 provient, notamment, de la hausse
de lindice de production des industries chimiques de 3,9%,
des industries alimentaires de 2,8% et de lindustrie automobile de 9,1%.
Lactivit touristique a poursuivi son orientation positive fin
aot 2013, en ligne avec la bonne tenue de ses principaux
baromtres. En effet, le nombre des arrives touristiques a
atteint plus de 7 millions de touristes, en hausse de 7% en
variation annuelle. Cette volution tient essentiellement la
bonne tenue des arrives des touristes trangers, dont le
nombre sest raffermi de 4%, conjugue la hausse du nombre des arrives des MRE de 9%. Sagissant des nuites rali-
A fin juin 2013, les activits des tlcommunications confirment leur bonne orientation. En effet, le parc global de la tlphonie a atteint 43,1 millions dabonns, en progression de
5,5%, en glissement annuel. Quant au parc Internet, il maintient sa croissance deux chiffres (+30,3%) pour compter 4,9
millions dabonns.
La consommation des mnages se serait positivement comporte en 2013, comme en tmoignent les principaux baromtres de lvolution de cet agrgat macroconomique. En
effet, elle aurait bnfici, notamment, de la cration de
126.000 et 165.000 postes demploi rmunrs respectivement au premier et au deuxime trimestres 2013, de la progression toujours positive de lencours des crdits la
consommation (+2,9% en glissement annuel fin juillet 2013),
des effets positifs de la bonne campagne agricole et du comportement positif des transferts des MRE (+1% fin aot 2013)
ainsi que de lvolution modre des prix la consommation
(+2,3% pour lIPC fin juillet 2013).
Par ailleurs, leffort dinvestissement se serait maintenu, en
relation, notamment, avec la bonne tenue des recettes des
IDE (+22% 26,6 milliards de dirhams fin aot 2013), des
missions au titre de linvestissement du budget de lEtat
(+6% 24,7 milliards de dirhams fin juillet 2013). La hausse
de 5,8%, fin aot 2013, des importations des biens dquipement et la reprise des crdits lquipement (+1,2% plus de
135,1 milliards de dirhams fin juillet 2013) semblent confirmer cette orientation. Pour les changes extrieurs, bien que
le taux de couverture des biens ait recul, fin aot 2013, de
0,8 point 47,9% par rapport fin juillet 2013, en relation,
notamment, avec la baisse des exportations de biens (-1,5%
contre -1% fin juillet 2013), les flux financiers ont affich une
amlioration notable, notamment pour les recettes de
voyages (+2,1% aprs -3,5% fin juillet 2013), pour les recettes
des MRE (+1% aprs -0,8% fin juillet 2013) et pour les flux des
IDE (+31,9% contre +26,5% fin juillet 2013). Le recul des
exportations a t tir, particulirement, par le recul des
exportations de lOCP. Hors ces dernires, les exportations ont
enregistr une hausse de 4,7%, couvrant, essentiellement, une
amlioration des ventes ltranger des secteurs de lagriculture et agroalimentaire, de lautomobile, de laronautique, de
45
REPRES
llectronique et de lindustrie pharmaceutique. Du ct des
importations, les achats de biens dquipement et de demiproduits continuent de se comporter positivement (+5,8% et
+3,1% respectivement), augurant dun dynamisme positif de
lconomie nationale dans son ensemble.
La situation des charges et ressources du Trsor fin juillet
2013 a rvl une excution quasiment en ligne avec les prvisions initiales des recettes fiscales, avec un taux de ralisation de 56,2%.
Cependant, ces recettes se sont replies de 2,5% en glissement annuel, tires par la baisse des recettes des impts
directs de 3,1%, des droits de douane de 20,2% et des impts
indirects de 1,6%, attnue, toutefois, par la hausse des
recettes denregistrement et de timbre de 9,7%. Avec un taux
dexcution de 59,7%, les dpenses ordinaires ont augment,
en glissement annuel, de 1,6%, sous leffet de la hausse des
dpenses de biens et services de 10,1% et des charges en intrt de la dette de 15,8%, conjugue la baisse des dpenses
de compensation de 24,6%. De leur ct, les dpenses dinvestissement se sont apprcies de 6% pour atteindre 24,7
milliards de dirhams, enregistrant un taux de ralisation de
52,1%.
rforme du systme de compensation. Dans ce sens, les pouvoirs publics ont adopt un systme dindexation partielle sur
les produits ptroliers partir du 16 septembre 2013.
La masse montaire a augment de 5,8% fin juillet 2013,
marquant une amlioration par rapport au taux enregistr
lanne prcdente (+4,7%). Cette volution a rsult, particulirement, de la hausse des rserves internationales nettes de
5,8% aprs un recul de 20,7% fin juillet 2012. Quant aux crdits bancaires, leur rythme de progression a enregistr un
ralentissement, en glissement annuel, passant +2,2% aprs
+7,6% un an auparavant. Cette dclration a concern, particulirement, les crdits la consommation et les crdits
immobiliers dont les taux daccroissement sont passs respectivement de +17,5% et +7,9% +2,9% et +5,2%. En revanche,
les crdits lquipement se sont amliors de 1,2% aprs une
baisse de 2,9% lanne prcdente. Sagissant des crances
nettes sur ladministration centrale, leur taux de progression a
dclr +26,8% aprs +52,6% un an auparavant, en relation
principalement avec le ralentissement du rythme daccroissement des recours du Trsor aux AID, passant de +56,3% fin
juillet 2012 +25,4% fin juillet 2013.
Le march interbancaire a enregistr au cours du mois daot
2013 un accroissement, en glissement mensuel, au niveau du
dficit moyen de la liquidit bancaire, dans un contexte marqu par laugmentation de la circulation fiduciaire et une
quasi-stagnation des rserves internationales nettes. De ce
fait, Bank Al-Maghrib a augment le volume de ses interventions dinjection de liquidits, essentiellement travers les
avances 7 jours sur appel doffres dont le volume moyen est
pass denviron 42,5 milliards de dirhams le mois prcdent
pour avoisiner 52 milliards en aot. La Banque Centrale est
intervenue, galement, travers les oprations de pensions
livres 3 mois dun montant de 14 milliards de dirhams et par
le biais des prts garantis dun montant de 6 milliards. Dans ce
sillage, la moyenne mensuelle du taux interbancaire moyen
pondr a affich une lgre baisse dun point de base en glissement mensuel pour stablir 3,03%.
Du ct du march primaire des bons du Trsor, les leves
brutes du Trsor au titre du mois daot 2013 ont augment
de 21,1% par rapport au mois prcdent pour atteindre 14,9
milliards de dirhams, dpassant le besoin prvisionnel situ
entre 12,5 et 13 milliards de dirhams. Ces leves ont t marques par la hausse du recours du Trsor aux maturits long
terme qui ont reprsent 22,1% des leves du mois contre
0,7% le mois prcdent. Au terme des huit premiers mois de
2013, les leves brutes du Trsor se sont tablies 112,7 milliards de dirhams, en hausse de 56,6% par rapport fin aot
2012. Ces leves ont t orientes principalement vers le court
terme dont la part sest renforce, stablissant 64,2% aprs
25,3% fin aot 2012. Quant aux remboursements du Trsor,
ils se sont apprcis, en glissement annuel, de 73,2% pour
slever 73,7 milliards de dirhams fin aot 2013. Compte
tenu de ces volutions, lencours des bons du Trsor mis par
adjudication sest apprci, par rapport fin dcembre 2012,
de 10,9% pour stablir 395,7 milliards de dirhams.
Concernant lvolution des taux moyens pondrs primaires
des bons du Trsor au titre du mois daot 2013, comparativement aux taux des dernires missions, les taux court terme
REPRES
ont enregistr des baisses dun pb et de 8 pb, tandis que ceux
moyen et long termes ont enregistr des hausses allant
dun pb 51 pb.
La tendance baissire des indicateurs de la Bourse de
Casablanca sest accentue au cours du mois daot 2013,
affects par la persistance du manque de liquidit et lattentisme des investisseurs. Les deux indices MASI et MADEX ont
recul de 1,9% chacun par rapport fin juillet 2013, ramenant
leurs replis par rapport fin dcembre 2012 -10,1% et -10,3%
aprs -8,4% et -8,5% le mois prcdent. Sagissant des indices
des quatre premires capitalisations, ceux des secteurs des
Source : DEPF
47