Ouvrage D'assainissement en Béton PDF
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COLLECTION
TECHNIQUE T94
Assainissement collectif
Conception et ralisation
7, place de la Dfense 92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. 01 55 23 01 00 Fax 01 55 23 01 10
e-mail : centrinfo@cimbeton.net
internet : www.infociments.fr
Assainissement collectif
Conception et ralisation
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Avant-propos
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Sommaire
1 - Historique 7
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5.7 - Le remblaiement
(matriaux autocompactants base de ciment) 114
5.7.1 - Dfinitions 114
5.7.2 - Deux types de matriaux 115
5.7.3 - Domaines dapplication privilgis 115
5.7.4 - Atouts des matriaux autocompactants 116
5.7.5 - Mise en uvre 117
5.7.6 - Prcautions prendre lors de lutilisation
des matriaux autocompactants 119
5.8 - La matrise de la qualit des travaux 120
5.9 - La matrise des dispositions relatives lenvironnement 120
5.10 - Guide de mise en uvre 121
8 - Annexe 137
Recommandation aux matres douvrage publics, relative
lutilisation des outils tels que CCTG, normes, avis techniques
et certifications
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Chapitre
1 Historique
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Chapitre 1 Historique
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Chapitre 1 Historique
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Chapitre 1 Historique
Artois
Seine Picardie
Normandie
Rhin
Loire Meuse
Bretagne
Adour
Garonne
Rhne
Mditerrane
Corse
Les bassins versants et les zones des six Agences de leau en France
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Chapitre 1 Historique
Elles peuvent en outre, tant pour les investissements que pour le fonction-
nement, bnficier daides (subventions et prts) leur permettant de supporter
le cot de cet assainissement. Notons aussi que depuis le 1er janvier 1992,
les collectivits disposent, grce aux Agences de leau, de moyens financiers
accrus.
Plus rcemment
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Chapitre
2 Lassainissement :
une ncessit
au service
des hommes
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2.3 - Le stockage
La technique du stockage provisoire des eaux pluviales est en forte expansion.
En effet, lurbanisation sans cesse croissante, qui a pour corollaire laugmentation
des surfaces impermabilises, conduit une insuffisance de la capacit
hydraulique des canalisations existantes en cas dvnements pluvieux importants.
Le stockage provisoire de leffluent au moyen dune technique dite alternative
permet de restituer dans le rseau ou dans le sol, faible dbit, les volumes
ainsi stocks lors des vnements pluvieux. Les techniques sont nombreuses :
chausses et structures rservoirs, bassins de rtention, rservoirs, puits din-
filtration, fosss drainants, etc.
Rservoirs de stockage
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propret : toilette, lavage du linge, etc. Les eaux vannes proviennent des WC
et sont charges des matires excrmentielles. Les dbits de ces eaux sont
rguliers et prvisibles, mme sils comportent des pointes journalires ou
priodiques. Ils sont chiffrables avec une bonne approximation. Ces rejets
constituent un effluent pollu et nocif. Les eaux mnagres, en plus des lments
minraux, contiennent des matires organiques (graisses, savons, dtergents,
etc.) qui fermentent, ainsi que des microbes. Les eaux vannes contiennent une
masse considrable de micro-organismes dont certains pourront tre pathognes.
Elles entrent rapidement en putrfaction et dgagent des odeurs inacceptables
dans une zone dhabitation moderne.
Les eaux industrielles
Elles proviennent des usines, ateliers et tablissements agricoles. Lvacuation
de ce type deffluent ncessite dans chaque cas, une tude particulire ; il est
possible, en effet, de rencontrer des situations trs diffrencies. Un traite-
ment pralable est applicable dans la quasi-totalit des cas, ce qui permet
dobtenir un rejet dont les caractristiques sont dfinies trs prcisment par
des instructions et des circulaires. titre indicatif, les prescriptions gnrales
applicables un rejet dorigine industrielle comprennent, notamment, les
points suivants :
la temprature de leffluent est limite 35 C ;
le dbit dvers devra tre, le cas chant, rgularis ;
sil y a risque de prsence de matires inertes, leffluent aura subir une
dcantation ;
leffluent doit tre dbarrass des matires flottantes ;
leffluent doit tre trait pour obtenir un pH compris entre 5,5 et 8,5 ;
leffluent devra tre dbarrass des huiles et des graisses ;
leffluent ne doit contenir aucun produit susceptible de dgager dans lgout,
directement ou indirectement, aprs mlange avec dautres lments, des
gaz ou vapeurs toxiques ou inflammables.
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Prtraitement
Dgrillage : opration consistant, au moyen de
grilles plus ou moins serres et parfois de tamis,
retenir les matires volumineuses (de plus de
10 mm).
Dessablage : limination des particules minrales
de plus de 100 m.
Dgraissage-dshuilage : opration de spara-
tion liquide pour les huiles ; cette limination
seffectue par cumage manuel et/ou mcanis.
Dgrillage, dessablage, dgraissage-dshuilage
constituent lensemble des oprations dites de
prtraitement. Les eaux uses devront ensuite subir les oprations compl-
mentaires suivantes.
Traitement primaire
Dcantation : procd physique de sparation liquide/solide utilisant la pesan-
teur, qui permet dliminer 50 60 % des matires en suspension dcan-
tables : matires minrales grenues, matires flocules en suspension et
matires collodales. Dans le cas dune dcantation trs pousse, on parle de
sdimentation. Il est aussi possible, au moyen de procds physico-
chimiques faisant appel des techniques de coagulation et de floculation,
damliorer sensiblement la performance de la dcantation ; on parle alors de
dcantation chimique. Enfin, des procds de flottation sont applicables
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Chapitre
3 La conception
dun rseau
collectif
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NF P 11-300
Classification des matriaux utilisables dans la construction des remblais et
des couches de forme d'infrastructures routires
NF P 98-331
Tranches : ouverture, remblayage, rfection
NF EN 752-2
Rseaux d'vacuation et d'assainissement
l'extrieur des btiments
Partie 2 : Presriptions de performances
NF EN 752-3
Rseaux d'vacuation et d'assainissement
l'extrieur des btiments
Partie 3 : tablissement de l'avant projet
NF EN 752-4
Rseaux d'vacuation et d'assainissement
l'extrieur des btiments
Partie 4 : Conception hydraulique et
considrations lies l'environnement.
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Ouvrages dassainissement
Fascicule n 70 (novembre 2003) du Cahier des Clauses Techniques Gnrales
(CCTG).
Titre I : Rseaux - Titre II : Ouvrages de recueil, de stockage et de restitution
des eaux pluviales
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3.2 - La conception
hydraulique
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Lvaluation des dbits doit prendre en compte dune part les industries exis-
tantes et dautre part, celles qui sinstalleront dans des parcelles dj
viabilises. Pour ces dernires, lestimation des dbits est plus dlicate car ils
peuvent varier considrablement suivant la nature des activits, les processus
utiliss, les recyclages ventuels. Lorsque le lotissement industriel nest pas
affect a priori, il y a lieu de sappuyer sur des valeurs moyennes de consom-
mation deau dont les plus frquentes se situent dans une fourchette de rejet
de lordre de 30 60 m3 par jour par hectare loti (m3/j/haL).
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f T
1,25 20 ans
1,60 50 ans
2,00 100 ans
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- Le coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement est fonction principalement du type doccupa-
tion du terrain mais aussi de la nature des sols, de leur degr de saturation en
eau, de la pente du terrain. A titre indicatif, des exemples de valeurs extraites
de louvrage Les rseaux dassainissement de Rgis Bourrier sont portes
dans le tableau ci-aprs :
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Figure 3 :
Carte des rgions de pluviomtrie homogne
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Avec :
Q (m3/s) : dbit de pointe
I (m/m) : pente moyenne du bassin versant
c : coefficient de ruissellement
A (ha) : aire expose la pluie
Exemple de calcul
Rgion I, priode de retour (T = 10 ans), pente moyenne (I = 5 %
soit 0,05 m/m), coefficient de ruissellement (c = 0,80) et aire expose
la pluie (A = 2 ha).
Le calcul du dbit Q seffectue de la manire suivante :
Q = 1,430 x 0,050,29 x 0,801,20 x 20,78
soit : Q = 0,788 m3/s
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Avec :
V (m/s) : vitesse de leffluent
K : coefficient global dcoulement
R (m) : rayon hydraulique dfini
comme le rapport de la section
dcoulement au primtre
mouill
I (m/m) : pente de la canalisation
S (m2) : section dcoulement
Q (m3/s) : dbit volumique de leffluent
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- Formule de Colebrook
et Q = S.V
Avec :
V (m/s) : vitesse de leffluent
g (m/s2) : acclration terrestre = 9,81
R (m) : rayon hydraulique dfini comme le rapport de la section
dcoulement au primtre mouill
I (m/m) : pente de la canalisation
k (m) : rugosit quivalente de la canalisation (paramtre non mesurable)
v (m /s) : viscosit cinmatique de leffluent (on admet en gnral
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* La rugosit en service est diffrente de la rugosit initiale des tuyaux neufs. En effet, les
parois se recouvrent trs rapidement dune pellicule grasse constitue dune biomasse
que lon qualifie de biofilm.
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rieur de 600 mm. Cest en effet, la seule gamme commerciale pour laquelle
les diamtres intrieurs en bton et en PVC sont identiques. Ce choix a ainsi
permis de saffranchir du paramtre diamtre, qui selon certains auteurs,
influence le coefficient K. Compte tenu des prcautions prises quant la qua-
lit des mesures et aux conditions exprimentales, ces essais comparatifs
dmontrent que pour un taux de remplissage avoisinant les 93 % (taux qui
correspond sensiblement au dbit maximal pour une section circulaire), le
dbit dans les canalisations en bton est quasiment identique celui transi-
tant dans les canalisations en PVC : les coefficients K calculs sont en effet
de 94 3 pour le PVC et de 93,4 1,9 pour le bton.
La convergence des textes rglementaires et normatifs (Instruction Technique
INT 77-284 et norme NF EN 752-4) ainsi que les rsultats des essais rcents
raliss par luniversit dAlberta (Canada) et par la Compagnie nationale du
Rhne, confirment donc quil est injustifi de relier le choix dune valeur de
coefficient dcoulement celui du matriau constitutif des canalisations
courantes actuelles. Rappelons que ltude exprimentale ralise par la CNR
portait essentiellement sur lvaluation du coefficient K de Manning Strickler.
Toutefois, lanalyse des rsultats a permis de prciser la valeur du coefficient
k de Colebrook correspondant. Ainsi, dans les conditions dessai retenues,
pour le dbit maximal, la valeur du coefficient de rugosit quivalente k est
de lordre de 0,2 mm quel que soit le matriau.
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Il convient par ailleurs, de souligner que le concepteur qui doit choisir le coef-
ficient global de perte de charge est incit la prudence par lInstruction
Technique INT 77-284, en particulier dans les zones fortement urbanises et
dpourvues de relief. En fait, le concepteur doit intgrer toutes les incertitudes
relatives la ralit du projet (qualit de la pose, volution du sol, nature des
effluents, etc.) et anticiper lvolution du rseau (extensions, branchements
futurs). Le coefficient de scurit prendre en compte justifie alors les valeurs
de la norme NF EN 752-4 qui correspondent une minoration que lon estime
en gnral comprise entre 5 et 20 % par rapport aux valeurs exprimentales
obtenues.
Cette recommandation est conforte par les rsultats obtenus dans le cadre
dune comparaison des performances hydrauliques en service de canalisa-
tions en bton et en PVC (Publication technique du CERIB, rf. DDE 24). Il
sagissait de mesurer les performances hydrauliques de canalisations dassai-
nissement en service, constitues de matriaux diffrents (en bton et en
PVC), afin de dterminer linfluence ventuelle de la nature du matriau sur la
performance de lcoulement. Les mesures qui ont t ralises par la SAFE-
GE ont port sur des canalisations de diamtre 400 mm poses en 1994.
Lvaluation de la performance hydraulique sest effectue au moyen du coef-
ficient K de Manning Strickler. Les mesures ont t ralises sur deux sites :
site de Trignac - 44 (canalisation en PVC)
site de Jouha - 44 (canalisation en bton).
Une inspection tlvise pralable a dmontr que les deux rseaux taient en
trs bon tat (aucune anomalie hydraulique ou structurelle). Les valeurs de K
obtenues dune part, sur le site de Trignac et dautre part, sur le site de Jouha,
ne prsentent aucun cart significatif. Ces valeurs sont en effet comprises
entre 45 75 pour le bton et entre 50 et 75 pour le PVC.
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Dans le cas dun effluent ar (ex. : O2 > 1 mg/l), les sulfures diffusent du
biofilm vers leffluent et sont oxyds en sulfates grce loxygne dissous
contenu dans leffluent. Ils se retrouvent donc en solution sous forme de
sulfates et il ny a pas production dhydrogne sulfur (cas 1).
Dans le cas dun effluent pauvre en oxygne (ex. : O2 < 0,1 mg/l), les sul-
fures ne sont pas tous oxyds en sulfates et laugmentation de leur concen-
tration conduit la formation dH2S. Installes sur les parois internes des
canalisations dans les zones o il y a condensation (notamment aux dbou-
chs de refoulement), dautres bactries, les sulfato-bactries, consomment
lhydrogne sulfur pour leur mtabolisme et loxydent sous forme dacide
sulfurique H2S04. ce stade, le pH peut atteindre exceptionnellement des
valeurs proches de zro (cas 2).
En dehors des risques de dgradation des ouvrages (canalisations, installa-
tions de pompage, stations dpuration, etc.), la prsence dH2S dans les
rseaux dassainissement prsente
de relles nuisances : odeur trs
dsagrable pour les riverains mais
surtout, risques dintoxication et
dasphyxie pour le personnel dins-
pection et dentretien des installa- Sulfures transforms
en sulfates
tions. Lhydrogne sulfur (H2S) est (en solution)
dans lair.
Dans tous les cas et ce, quelle que
soit la nature des matriaux constitu-
Cas 2 : 02 < 0,1 mg/l
tifs du rseau, le matre douvrage
doit intervenir au niveau de la Figure 4 :
conception mme du rseau (station Principe de formation de lH2S
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Risques drosion
Dans les systmes unitaires et les rseaux deaux pluviales, la vitesse de lef-
fluent doit tre limite pour prserver la scurit du personnel dexploitation
et pour viter les risques drosion prmature. Une vitesse de leffluent de
lordre de 10 m/s est gnralement considre comme une limite suprieu-
re. Une compacit leve (ex. : tuyaux en BHP*), voire des revtements de
surface intrieurs base de rsine poxy par exemple, permettent damlio-
rer sensiblement la rsistance lrosion. Le cas chant, des mesures visant
rduire la vitesse de leffluent peuvent tre envisages (ex. : regards de
chute accompagne).
restitution.
Le calcul du bassin versant est effec-
tu par ce logiciel selon les trois
mthodes suivantes :
- mthode de la norme NF EN 752-4 ;
- mthode de lInstruction
Technique INT 77-284 ;
Logiciel Oduc
- mthode des rservoirs linaires.
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3.3 - La conception
mcanique
Les canalisations dassainissement,
qui sont le plus souvent enterres,
sont soumises en service un grand
nombre dactions dordre mcanique :
poids propre, poids de leffluent,
charge due au remblai, charges de
surface, etc. Le dimensionnement
mcanique consiste, dune manire
gnrale, choisir la classe de rsis-
tance des canalisations ou lovalisation
maximale et les conditions de mise
en uvre appropries confrant
louvrage la prennit souhaite.
Essai de rsistance mcanique
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PHASE 1 :
La premire phase consiste en une approche globale du site base sur
les cartes gologiques, lexprience antrieure, les dossiers archivs, les
enqutes, les levs de terrain, etc. A ce stade, il nest pas prvu de
reconnaissance in situ sauf, ventuellement, en complment, par
quelques sondages la pelle mcanique. Dans la majorit des cas, ltude
se limite cette phase et doit tre en mesure, ds ce stade, dinterprter
les rsultats et dapporter des rponses positives aux diffrentes ques-
tions qui figurent dans le contenu de ltude, savoir : absence de risque
de tassement prjudiciable, utilisation de la mthode dexcution usuelle,
absence de difficult de terrassement et rutilisation possible des
dblais.
Au-del dun certain degr de difficult (essentiellement en prsence
deau), les risques et les contraintes gotechniques sont tels quils ne
peuvent tre apprcis sans passer par des investigations et des
mesures directes, in situ, des caractristiques gotechniques. Dans ce
cas, la phase 1 constitue une phase prliminaire de ltude et se conclut
par la ncessit dengager la phase 2.
PHASE 2 :
La phase 2 consiste effectuer une reconnaissance partir des tech-
niques gophysiques, de sondages, dessais in situ et dessais de labo-
ratoire et linterprter de faon ce que le contenu de ltude ait les
mmes objectifs que prcdemment.
Associe la phase 1, la phase 2 marque la fin de ltude gotechnique
dans le cas gnral.
PHASE 3 :
Elle est rserve au traitement de problmes spcifiques ou de risques
peu frquents, ce qui ncessite des moyens et des mthodes particu-
lires. A titre dexemple, on peut citer le dimensionnement dun rabat-
tement par puits drainants, la localisation prcise de cavits souter-
raines, la caractrisation de la rsistance de sols rocheux, etc.
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Figure 5 : Figure 6 :
Pose en remblai indfini Pose en tranche troite
(cas dune canalisation en bton) (cas dune canalisation en bton)
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Tranche
Pose de tuyaux dassainissement en bton
dans une tranche blinde
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Figure 7 :
Modle de Winkler et schma de flambement dune canalisation flexible
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CR : classe de rigidit
Ce paramtre caractrise la rigidit des canalisations flexibles.
CR 8 correspond une classe de rigidit de 8 kN/m2.
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Compactage
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3.3.2.4 - Influence des conditions de retrait du blindage dans le cas dune pose
en tranche
Le retrait brutal (en une seule phase) des blindages aprs remblaiement total
de la tranche peut avoir des consquences graves pour la canalisation,
puisque cette opration conduit une dcompression de lassise de la cana-
lisation et du remblai, ainsi qu une dtrioration des conditions de frotte-
ment du remblai sur les parois de la tranche.
Le fascicule n 70 distingue trois conditions de retrait de blindage :
condition 1 : relvement du blindage puis compactage dune couche (solution
recommande) ;
condition 2 : compactage dune couche puis relvement du blindage ;
condition 3 : remblaiement total puis enlvement du blindage (solution
dconseille).
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Il apparat que la sensibilit aux paramtres de mise en uvre est trs forte,
en particulier dans le cas des canalisations comportement flexible. Aussi, il
convient dattirer lattention du bureau dtude sur limportance du choix des
hypothses. En cas de doute sur telle ou telle hypothse, le projeteur devra
orienter son choix sur lhypothse conduisant la plus grande scurit pour
la canalisation. De plus, lors de lexcution des travaux, il conviendra de
veiller particulirement au respect des hypothses de calcul.
Blindages
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Ces cas de poses, qui nentrent pas directement dans le champ dapplication
de la mthode de calcul du fascicule n 70, doivent faire lobjet dun dimen-
sionnement spcifique. Pour chacun des cas de poses particulires, le CERIB,
sappuyant sur ses nombreux travaux thoriques et exprimentaux, propose
aux concepteurs des mthodes de calcul adaptes pour les canalisations en
bton, en bton arm et en bton fibr acier. Le logiciel Oduc, diffus gra-
tuitement par le CERIB, permet en effet de traiter ces cas dlicats de manire
aussi aise que les cas courants. Les bureaux dtude, en effet, sont de plus
en plus frquemment confronts des cas de poses particulires (ex. : tran-
ches asymtriques) et/ou des cas pour lesquels les canalisations de classes
de rsistance courantes ne conviennent pas. Ces derniers cas correspondent
par exemple, de grandes hauteurs de remblai variables dans le temps (ex. :
dcharges), des charges de surface exceptionnelles ou des canalisations
poses de faibles profondeurs et pour lesquelles, linfluence des surcharges
est considrable.
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Ce cas de pose est souvent rencontr dans les systmes sparatifs. Les deux
canalisations sont en gnral des niveaux diffrents. Les cas les plus
frquents correspondent une tranche asymtrique dans laquelle la canali-
sation de plus gros diamtre, ddie aux eaux pluviales, est dispose sur une
banquette situe au-dessus dune canalisation de diamtre plus faible, des-
tine aux eaux uses.
Dans ce type de pose, il
Remblai
convient de veiller particuli-
rement la distance minima- R
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4 1 4 4 1 4
3 2 3 3 2 3
avant
avant tassement
tassement aprs
aprs tassement
tassement
sans matriau souple
4 1 4 4 1 4
matriau
souple
3 3 3 3
2 2
avant
avant tassement
tassement aprs
aprs tassement
tassement
avec matriau souple
60
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:35 Page 61
Remblai
120 180
sol en place
Remblai
couche de remblai
mise en place et
compacte avant
sol en place mise en uvre
de la vote
61
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62
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Changement
de direction
NF EN 752
Instruction Technique
Qualit de
INT 77-284 Matre duvre
la conception
Fascicule n 70
Logiciels
Qualit Industriels
Marque NF, CSTBat
des composants AFNOR, CSTB, CERIB
Fascicule n 70
Qualit de la
NF EN 1610 Entreprise
mise en uvre
NF P 98-331
Qualit Fascicule n 70
Organisme de contrle
de la rception NF EN 1610
Qualit
NF P 15-900-2 Gestionnaire de rseau
de lexploitation
63
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:36 Page 64
Comme dans le cas dune chane, la dfaillance dun seul de ces cinq facteurs
peut entraner la dfaillance de louvrage. En ce qui concerne la qualit des
dimensionnements hydraulique et mcanique, les concepteurs et les bureaux
dtude disposent de trois textes de rfrence :
la norme NF EN 752-4 et lInstruction Technique INT 77-284 pour le dimen-
sionnement hydraulique ;
le fascicule n 70 du CCTG pour le dimensionnement mcanique.
Fascicule n 70
Ce document est disponible la Direction des Journaux Officiels
26 rue Desaix - 75727 PARIS Cedex 15
info@journal-officiel.gouv.fr
64
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:37 Page 65
Chapitre
4 Loffre de
lindustrie
du bton
65
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66
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67
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TEL
HO
Collectif
9
8
10 3
12
16
Non collectif
15 13
13
Rseau deaux uses
6
3
2
10
11 5
9
7
8
9
14
3
3
Vers le milieu
1 naturel aprs
traitement
4
Rseau deaux pluviales
68
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 69
FONCTIONS
Produits Collecte Transport Maintenance Prtraitement
d'assainissement Stockage et scurit Traitement
1. Caniveaux - Fosss -
Descentes de talus
2. Bouches avaloirs
3. Tuyaux et raccords
4. Cadres
5. Ouvrages de rtention
6. Rservoirs deau
7. Structures rservoir
8. Botes de branchement
ou dinspection
9. Regards de visite
10. Postes de relvement
et de refoulement
11. Ttes d'aqueduc de
scurit et ttes de ponts
12. Dgrilleurs - Dbourbeurs
Dcanteurs - Dessableurs
13. Fosses septiques
14. Sparateurs de boues
et de liquides lgers
15. Sparateurs graisse
16. Station dpuration
De sections multiples, ces lments sont destins la collecte superficielle des eaux
de ruissellement. Les caniveaux hydrauliques font lobjet de la norme NF EN 1433.
69
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 70
Bouche avaloir
Ces tuyaux sont classs en sries selon leur nature et leur rsistance lcra-
sement (pour chaque srie de tuyaux, le nombre indiqu correspond la
charge minimale, exprime en kN/m de longueur, que doit supporter un tuyau
de diamtre intrieur 1 m au cours dun essai dcrasement).
70
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 71
On a ainsi :
pour les tuyaux en bton arm (A) : sries 90 A, 135 A, 165 A, 200 A, etc. ;
pour les tuyaux en bton non arm (B) : sries 60 B, 90 B, 135 B ;
pour les tuyaux en bton fibr (F) : srie 90 F, 135 F, 165 F, 200 F, etc.
71
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 72
72
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 73
Bande de
caoutchouc
DN
Figure 16 :
Principe de
lessai dcrasement
Bande de
des tuyaux circulaires Support en V 170 caoutchouc
73
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 74
4.1.4 - Cadres
Cadre
74
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 75
Elles se composent :
dun lment de fond ; Botes de
dlments droits ; branchement
dun dispositif de fermeture. ou dinspection
75
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 76
Elles font lobjet des mmes normes que les regards : NF EN 1917 et NF P 16-
346-2. Ces normes dfinissent notamment les tolrances dimensionnelles,
une spcification relative leur tanchit ainsi quune spcification relative
Ils se composent :
dun lment de fond muni
dun dispositif de raccorde-
ment souple et tanche ;
dlments droits ;
dun lment de rduction
(tte rductrice ou dalle rduc-
trice) ;
dun lment suprieur (re-
hausse sous cadre) ;
dun dispositif de fermeture. Stockage de ttes rductrices
Ils font lobjet de la norme NF
EN 1917 et de son complment national NF P 16 346-2.
Ces normes fixent notamment des spcifications relatives :
aux tolrances dimensionnelles ;
leur tanchit ;
leur rsistance et la rsistance
des chelons.
76
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 77
Figure 18 : Figure 19 :
Tte de pont Tte daqueduc de scurit
77
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 78
Dgrilleur
supplmentaire.
Par ailleurs, la norme NF EN 12 566-1 fixe des spcifications notamment en
matire de tolrances sur le volume minimal, de durabilit, de rsistance
mcanique et defficacit hydraulique. Cette norme, qui est harmonise,
impose le marquage CE de ces produits.
A noter que les essais de types initiaux correspondant au marquage CE doi-
vent tre raliss par un organisme notifi (le CERIB qui sest quip dune
plate-forme dessai est notifi par lEtat Franais).
78
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 79
Figure 20 :
Sparateur de liquides lgers
79
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80
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 81
En particulier :
les botes de branchement peuvent
tre quipes dentres-sorties
avec joints souples autorisant une
dviation angulaire dans des dia-
mtres correspondant aux tuyaux
de natures diverses quipant la col-
lecte intrieure des effluents dhabi-
tation ou dindustrie ;
les lments de fond de regard
comportent galement des entres-
sorties avec joints souples dtanchi-
t pour tuyaux de toutes natures ;
les rseaux en bton peuvent rece-
voir des tuyaux de toutes natures,
soit par piquage quip dun joint
dtanchit, soit par selle de bran-
chement. Exemple de compatibilit
81
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 82
Matires premires
naturelles trs peu
limites Conditions Durabilit avre
de production Respect des normes
Intgration en usine facilitant
de co-produits la matrise des impacts
industriels
82
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83
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Le bton est un matriau minral inerte qui ne pose aucun problme particulier
pour procder son recyclage. En fin dutilisation, le bton composant les pro-
duits est totalement recyclable sous forme de granulats pouvant tre rutiliss
comme couche de forme, de fondation, ou de base de structures routires. Ces
granulats constituent aussi un gisement potentiel de matires premires pour la
fabrication de futurs produits.
Conforme la Conforme la
norme NF P 01-010 norme NF P 01-010
(produit mis disposition sur chantier) (produit mis disposition sur chantier)
84
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85
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Lpaisseur des parois des canalisations ainsi que la compacit du bton sont
une garantie contre le risque dabrasion. Afin de prserver la scurit du
personnel dexploitation, il convient nanmoins de matriser la vitesse exces-
sive des effluents en mettant en place, par exemple, des regards chute
accompagne.
Faible profondeur
Le logiciel Oduc permet le dimensionnement mcanique des canalisations
pour des couvertures de remblai sous chausses infrieures 0,80 m.
Forte profondeur
Les classes de rsistance renforces, ainsi que les cas de pose particuliers tels
que la pose en dpression ou sur berceau, apportent une rponse approprie.
86
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87
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88
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1re tape.
Cest dans les annes soixante que les professionnels regroups au sein de
la FIB dcident de lancer une politique de valorisation base sur la qualit. Il
sagit dlaborer des textes de rfrence pour les produits afin de :
valoriser limage collective des produits en vitant les contre-rfrences ;
rduire le nombre de modles pour favoriser lindustrialisation de la
production ;
crer des rgles de lart permet-
tant de clarifier les relations client-
fournisseur et de faciliter lemploi
des produits.
89
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 90
2e tape.
partir des annes quatre-vingt-
dix, sous limpulsion des actions
menes par le CERIB en matire
de qualit totale, laccent a t
mis sur le dveloppement de
lassurance de la qualit. Cela
sest concrtis par la cration,
au sein de chaque certification
de produits, de deux options
pour lorganisation de la qualit
du producteur :
loption A, qui correspond au contrle essentiellement ralis par le labora-
toire ;
loption B, qui sappuie sur une assurance de la qualit formalise de len-
semble du processus de production. Les contrles en laboratoire sont tou-
tefois maintenus tout en attnuant leur frquence.
3e tape.
En 2000, en rponse aux nouvelles attentes des utilisateurs, les exigences du
rfrentiel de certification NF lments en bton pour rseaux dassainis-
sement sans pression sont renforces :
tanchit leau : les performances exigibles sont suprieures celles
requises par les normes NF P 16-341 (tuyaux) et NF P 16-342 (regards) ;
traabilit : pour faciliter la rception sur chantier, les bons de livraison sont
obligatoirement identifis marque NF ou produits certifis NF et le cas
chant, on garde une mention dalerte pour les produits dmarqus
commercialiss ;
assurance qualit : en cas de drive, la frquence des contrles de confor-
mit en usine, de mme que celle des audits/inspections du certificateur, est
automatiquement augmente.
90
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 91
4e tape
En 2004, le rfrentiel de la certification volontaire NF est renforc et complt
pour y intgrer les exigences du marquage rglementaire CE :
durabilit : introduction dexigences relatives au rapport Eau/Ciment, la
teneur en chlorures, labsorption deau, la rsistance caractristique du
bton et la durabilit des assemblages ;
dimensions : renforcement des contrles des dimensions par la vrification
des assemblages et de la rectitude du ft ;
tanchit : renforcement de lexigence (aucune fuite ne doit tre constate
lors de la mise en pression) ;
matrise de la qualit : l'assurance de la qualit formalise du processus de
production (option B) est rendue obligatoire.
Les normes europennes harmonises NF EN 1916 et NF EN 1917 (donnant
lieu au marquage rglementaire CE) sont publies (dcembre 2003). Toutes
les caractristiques dfinies dans ces normes nayant pu tre harmonises,
les normalisateurs europens ont convenu de sen remettre des compl-
ments nationaux. En consquence, les normes NF P 16 345-2 tuyaux et NF
P 16 346-2 regards et botes de branchement ou dinspection constituent
le guide dapplication en France des normes NF EN 1916 et NF EN 1917. Elles
dfinissent les performances requises (tanchit leau des lments
assembls, rsistance mcanique, enrobage des armatures, tolrances
dimensionnelles) et ont t publies en mme temps que les normes
NF EN 1916 et NF EN 1917.
Les normes NF EN 1916 et NF EN 1917, associes aux normes NF P 16-345-2
et NF P 16-346-2, constituent le rfrentiel technique de la certification NF et
permettent de raliser des ouvrages conformes au fascicule n 70.
La marque
91
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 92
Lefficacit du systme
Lobtention et le maintien du droit dusage de la marque NF lments en bton
pour rseaux dassainissement sans pression repose sur une dmarche volon-
taire de lindustriel qui implique :
le contrle en permanence, par lindustriel, de la conformit de ses produits ;
des audits/inspections priodiques par un organisme tiers afin de valider, par
des essais sur des produits prts tre livrs, le fonctionnement des
contrles de lindustriel et la conformit des produits.
92
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Les normes
L'USINE NF EN 1916
NF P 16 345-2
Tuyaux
Dfinition des Dfinition de Dfinition des Dfinition des NF EN 1917
caractristiques la composition paramtres conditions de stockage NF P 16 346-2
des matires premires du bton de fabrication et de livraison Regards et
Botes de branchement
Le rfrentiel
de la certification NF 120
Le PAQ de l'usine
Marquage
des produits
Registres
Auto-contrle permanent des paramtres de fabrication et du produit Satisfaction d'auto-contrle
chaque tape de la fabrication. Tri et isolement des produits non conformes. clientle Registres
de contrle
Rapport labo
Fiches de
rclamations
Figure 25
Linformation disponible
Les listes officielles des productions titulaires de la marque NF .
Une dition papier est tablie tous les six mois lissue de la runion du
Comit particulier. Elle est disponible gratuitement et sur simple demande au
CERIB. Une liste mise jour chaque semaine est galement disponible sur le
site Internet du CERIB : www.cerib.com - rubrique productions certifies.
93
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 94
La marque CSTBat
4.5.3 - Le Marquage
94
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:38 Page 95
DECLARATION CERTIFICATION
Tableau n 5 : Caractristiques daptitude lemploi
CE NF
Performances hydrauliques :
- respect de tolrances dimensionnelles sur le
- diamtre nominal (diamtre intrieur) et la
- rectitude de ft pour les tuyaux
- respect de tolrances dimensionnelles sur
- le profil des cunettes et banquettes des
- lments de fonds de regards et botes de
- branchement ou dinspection
95
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EN 19162
1 7
0998
A 135
3 4
T 135A10
9
EN 19172
1 7
0998
B 30
13 4
R14
035
03 18111 + 1412
11
DUPONT 28 EPERNON6
1
logo rglementaire CE 8
numro dattribution du droit dusage
2
norme europenne 9
tuyaux
3
arm 10
classe de rsistance garantie
4
rsistance dclare 11
date de fabrication (anne, jour)
5
anne dapposition du marquage 12
dlai de mise en oeuvre
6
nom du fabricant + site de production 13
bton
7
logo certification volontaire NF 14
regards de visite
96
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Chapitre
5 La mise en uvre
des rseaux
97
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Cest la personne morale pour laquelle louvrage est construit. Il peut sagir de
ltat, de collectivits territoriales, de promoteurs, de socits dconomie
mixte, dindustriels ou de particuliers. Le matre douvrage a la responsabilit
didentifier et de dfinir le besoin satisfaire. Il lui appartient donc darrter
pour cela des spcifications techniques appropries et il a la responsabilit
totale du choix des objectifs et des performances requises.
Les missions dun matre douvrage en matire dassainissement consistent
sassurer :
du recueil des eaux uses ;
du transport des eaux uses ;
de lpuration dans des stations (voire des usines) de traitement ;
du rejet dans le milieu naturel aprs traitement.
Pour cela, il doit mettre en place des rseaux de collecte et de transport ainsi
que des stations de traitement en rduisant au minimum les nuisances pour
les riverains.
98
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99
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5.1.3 - Lentreprise
Cest la personne morale charge dexcuter les travaux dfinis par le matre
duvre pour le compte du matre douvrage.
Il appartient lentreprise :
de signaler au matre duvre toute difficult souleve par lapplication des
documents du march ;
de respecter le projet prvu et dassurer un autocontrle des travaux
excuts.
100
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5.2.1 - Dfinitions
101
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Partie suprieure
1 du remblai
Remblai
proprement dit Partie infrieure
1 du remblai
c Remblai initial 2
Sol
en place Remblai Remblai
3 latral latral
2 2 Zone
d'enrobage
b Assise Assise
2 2 Zone
d'appui
a Lit de pose 2
Sol en place 3
102
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103
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Autres produits
Les produits dusage courant sont soumis lapprobation du matre duvre.
Les produits innovants peuvent faire lobjet dune ATEX favorable.
104
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105
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Ils comprennent le sol trait au ciment, le bton maigre, le bton non arm,
les graves ciment et les matriaux autocompactants lis. Les caractristiques
de ces matriaux ainsi que leurs conditions dutilisation sont fixes dans le
CCTP.
5.3 - La tranche
5.3.1 - Largeur maximale de la tranche
106
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107
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Le profil des tranches ouvrir est laiss au choix des entrepreneurs, dans les
limites fixes par les autorisations de voirie, par les autorisations de passage sur
les proprits prives et par le dcret n 65-48 du 8 janvier 1965 relatif lhy-
gine et la scurit des travailleurs. La longueur maximale des fouilles qui
peuvent rester ouvertes est prcise dans le CCTP, en concertation avec le
gestionnaire de voirie.
Les tubes horizontaux : des tubes de plastique perfors sont mis en place
dans le sol par une trancheuse ou selon un procd de forage dirig. Le tube
est mis en place le long dune ligne parallle la tranche prvue et un
niveau infrieur celui du fond de tranche. Les tubes sont ensuite connects
une pompe vide.
108
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 109
5.4 - La manutention
et le stockage
Les tuyaux sont manipuls et
stocks dans des conditions
non susceptibles de les
dtriorer, en appliquant les
recommandations du four-
nisseur. Une attention parti-
culire doit tre porte aux
extrmits (embotements).
En particulier, llingage des
tuyaux par lintrieur est
proscrit.
Nota : pour les tuyaux en
bton possdant une arma-
ture de conception particulire
(ex. : armature elliptique), il y
a lieu de se conformer stricte-
ment aux consignes du fabri-
cant.
109
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5.5 - La pose
5.5.1 - Lit de pose
Le lit de pose est dress suivant la pente prvue au projet. La surface est
dresse et tasse afin que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible. Il
y a lieu de prvoir des niches au droit des collets, qui permettront de disposer
dun espace suffisant pour raliser un bon assemblage et viter que le tuyau
ne repose sur lemboture.
Remblai
110
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Si les niches pour les collets ntaient pas ralises, les tuyaux reposeraient
sur les collets. Lors du remblaiement, sous leffet des charges verticales, ils
seraient alors soumis une flexion longitudinale susceptible de provoquer
lapparition dune fissure transversale. De plus, labsence de niches pourrait
se traduire par un crasement de la partie infrieure du joint et par une
dcompression de la partie suprieure, pouvant conduire une perte
dtanchit localise. Dans le cas dune pose sur dalle de rpartition, il y a lieu
de raliser un lit de pose afin dviter tout contact direct du tuyau sur la dalle.
Avant lassemblage, les abouts mle et femelle sont nettoys. Les conditions
dembotement doivent tre conformes aux prescriptions du fabricant. Il con-
vient dutiliser les appareils et lubrifiants conseills. Pour les lments de
regards et les botes de branchement, le jointoiement au mortier est proscrit,
de mme que pour le raccordement des canalisations ces ouvrages.
5.5.3 - Branchements
111
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 112
la canalisation de branchement
proprement dite ;
ventuellement, un regard col-
lecteur de branchements ;
Accessoires de branchement
5.6 - Le remblaiement
(matriaux non lis)
Les matriaux de remblaiement doivent respecter les dispositions du para-
graphe 5.2 ainsi que les spcifications du CCTP, en conformit avec les
hypothses retenues pour le calcul mcanique.
112
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 113
Le remblaiement et le compactage se
poursuivent par couches successives,
jusqu un niveau au moins gal 150
mm au-dessus de la gnratrice
suprieure de la canalisation ou 100 mm
au-dessus du collet. La hauteur des
couches est ajuster en fonction de la
nature du remblai, de la puissance de
lengin de compactage et de lobjectif de
densification. Il convient que le remblai
initial situ directement au-dessus de la
canalisation soit compact par des
moyens non susceptibles de lendom-
mager.
113
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 114
5.7 - Le remblaiement
(matriaux auto-
compactants
base de ciment)
5.7.1 - Dfinitions
Ces matriaux sont fabriqus dans des centrales de Bton Prt lEmploi
(BPE) assurant le dosage prcis des constituants et leur malaxage. Livrs en
camion malaxeur, leur mise en uvre est rapide et demande peu de main
duvre. Ils sont constitus dun mlange de granulats (sables, gravillons,
fillers), de ciment, deau et dadjuvants.
114
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 115
115
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116
T94 Assainssement 2004 OK 28/04/06 10:40 Page 117
Comme pour les btons traditionnels, ces produits ne doivent pas tre mis
en uvre (sauf dispositions spciales) par des tempratures ambiantes
infrieures 5 C.
Les matriaux essorables doivent tre malaxs nergiquement (3 5 minutes
grande vitesse) avant leur mise en uvre et ceci, afin dassurer lho-
mognit du mlange. Le matriau est vers directement depuis la goulotte
du camion malaxeur dans la tranche, au fur et mesure de la progression
du camion. Pour viter la sgrgation, il convient de limiter la hauteur de
chute depuis la goulotte. Les canalisations lgres ainsi que les grillages aver-
tisseurs doivent tre arrims pour viter quils ne soient dplacs sous leffet
de la pousse hydrostatique. Pour se faire, on utilisera par exemple, des plots
en bton, des triers mtalliques, etc. La mise en uvre ncessite un ouvrier
qui guide la goulotte de dversement dans la tranche et un autre qui galise
la surface.
Nota : La prsence dune faible quantit deau dans la tranche nest pas un
obstacle son remblaiement avec des produits non essorables, sous rserve
de le mettre en place judicieusement.
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Chapitre
6 Les essais
pralables
la rception
6.1 - Gnralits
6.2 - preuve de compactage
6.3 - Inspection visuelle ou tlvisuelle
6.4 - Vrification de la conformit
topographique et gomtrique
6.5 - preuve dtanchit
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6.1 - Gnralits
Conformment larrt du 22 dcembre 1994, les ouvrages de collecte
(eaux uses, eaux pluviales et unitaires) font lobjet dune procdure de rcep-
tion prononce par le matre douvrage. Ces examens font chacun lobjet dun
procs-verbal, tabli au plus tard la date des oprations pralables la
rception.
Les essais pralables la rception comprennent :
les preuves de compactage ;
la vrification des conditions dcoulement ;
linspection visuelle ou tlvisuelle ;
la vrification de conformit topographique et gomtrique des ouvrages ;
les preuves dtanchit ;
la vrification de la remise en tat des lieux.
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ACCEPTATION
REFUS TOLRANCE
Profondeur en m
Droite Droite
de de
refus rfrence
Figure 28 :
Exemple de pntrogramme (Sol : B3 - Qualit : q3)
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6.4 - Vrification de la
conformit
topographique et
gomtrique
La conformit des ouvrages aux plans dexcution est vrifie contradictoire-
ment par le matre duvre et lentreprise ou par un organisme de contrle.
Pour le reprage gographique des ouvrages, la tolrance altimtrique dans
laxe du regard (fil deau) est de 10 % de la plus faible diffrence
altimtrique entre deux regards avec un minimum de 10 mm.
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Cas particuliers
Conduite de grand diamtre : sauf prescription diffrente, les essais indi-
viduels de tous les joints peuvent tre accepts pour les canalisations de
DN > 1 000. Pour cet essai, la surface de rfrence correspond celle dun
tuyau de 1 m de long.
Canalisation pose en nappe phratique : seule lpreuve leau est ralise.
Canalisation avec forte pente ou profondeur de couverture suprieure
5 m : le CCTP doit prciser les conditions de rception.
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Pe
P Tronon
conforme
Tronon
non
conforme
Temps
ts
Figure 29 : Principe de lessai faible pression dair
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La norme NF EN 1610 prcise que dans le cas dun premier chec ou dun
chec prolong de lessai lair, un recours lessai leau est admis et le
rsultat de lessai leau doit tre seul dcisif.
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Chapitre
7 Les chartes de
qualit des
rseaux
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Chapitre
8 Annexe
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Chapitre 8 Annexe
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Chapitre 8 Annexe
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Pour les pays qui font partie de lEspace conomique Europen, seuls sont
examins les certificats mis par des certificateurs accrdits par des
organismes daccrditation signataires des accords EA* ou dfaut, four-
nissant la preuve de leur conformit la norme EN 45011. Pour les autres
cas, il nexiste aucun accord gnral de reconnaissance mutuelle dans le
secteur du BTP. Par consquent, les certificats et attestations divers mis
dans ces pays sont examiner avec une vigilance toute particulire.
AFNOR
Association Franaise de Normalisation
11, avenue Francis de Pressens
93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tl. : (0)1 41 62 80 00
Fax : (0)1 49 17 90 00
www.afnor.fr
* European Accreditation
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Chapitre 8 Annexe
CSTB
Secrtariat des avis techniques
4, avenue du Recteur-Poincar
75782 Paris Cedex 16
Tl. : 01 40 50 28 28
Fax : 01 45 25 61 51
www.cstb.fr
Dune manire gnrale, cest auprs des organismes certificateurs que lon
peut obtenir linformation sur les rfrentiels de certification, quil sagisse de
certifications franaises ou trangres.
SQUALPI
Sous-direction de la normalisation, de la Qualit et de la proprit industrielle
DiGITIP
Bt : Le Bervil
12, rue Villiot
75572 PARIS CEDEX 12
www.industrie.gouv.fr
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COFRAC
Le Comit Franais dAccrditation dispose de la liste des organismes quil a
accrdits ainsi que de la liste des organismes signataires des accords EA.
37, rue de Lyon - 75012 Paris
Tl. : 01 44 68 82 20
Fax : 01 44 68 82 21
www.cofrac.fr
AFOCERT
Association Franaise des Organismes de Certification des produits de la
construction
c/o AFNOR
11, avenue Francis de Pressens
93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tl : 01 41 62 80 00
Fax : 01 49 17 90 00
www.afocert.asso.fr
CERIB
Le serveur Internet du CERIB (www.cerib.com) donne, pour les 28 familles de
produits en bton pour le btiment et le gnie civil : la certification (NF,
QualiF-IB, CSTBat), les caractristiques certifies, lorganisme gestionnaire et
la liste des productions certifies.
SETRA
Le serveur Internet du SETRA (www.setra.equipement.gouv.fr) donne des
indications sur les certifications dans le domaine des travaux et quipements
routiers.
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COLLECTION
TECHNIQUE T94
Assainissement collectif
Conception et ralisation
7, place de la Dfense 92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. 01 55 23 01 00 Fax 01 55 23 01 10
e-mail : centrinfo@cimbeton.net
internet : www.infociments.fr