Sud-Ouest Malgache SOURAT
Sud-Ouest Malgache SOURAT
Sud-Ouest Malgache SOURAT
THÈSE
présentée
DOCTEUR-INGENIEUR
par
Michel SOURDAT
LE SUD-OUEST DE MADAGASCAR
MORPHOGÈNÈSE ET PÉDOGENÈSE
Sommaire
REiifERCIEivJENTS
PRELIi'.[[NAIRES
.,~ .
v
2. Paysage
.Récapitulation
18. Caractères typiques et permanents des niveaux des coupes
19. Diversification géographique et géomorphologique des coupes
11
20. Classement pédologique des "S015
" 2. Situation
3. Description
4. Caracterisation physico-chimique
BIBLIOGRAPHIE
PLANCllES PHOTOGRAPHIQUES
PRÉLIMINAIRES
;';'
.... ,.
.....-, -
~'.
-.;.0.-'. . , (.:..'
...; :. '':0.
"'- : .
,.
C '. "
-"'" -'
.. ~ \~: .. '
..................
Intéressé par les modelés et les sols qui témoignent des phases morpho-
climatiques anciennes, nous les avons recherchés dans les. zones d'interfluves,
de préférence aux zones basses périphériques où leur conservation semblait
moins probable. Les massifs du MAKAY,de l'ISALO SUD et du MIKOBOKA n'ont pu
être reconnus en raison de leur é10ignemént.
Présentation de l'étude.
Dans une première partie, après avoir rappe11é les. grands traits de la
géologie, nous ferons le point des connaissances acquises concernant l'his-
toire morpho-climatique de Madagascar, et nous définirons: le ciimat actuel
du Sud-Ouest. Puis, nous évoquerons les paysages qui. illustrent la diversité
des milieux naturels de cette-région. Ils seront regroupés en trois.~omaines
le domaine câtier,le domaine calcaro-basa1tique et le domaine de l'ISALO.
r:.
1 19. 3a - Plan de prospection
(d' <~près 1<-:1 carte I.G.N. '/1000000)
Fi]. 3b - Plan de prosrection
(d'apr;.. la carte l.G.N o i/îCOOOGO}
. • l--~.' . ~ M ..... ~ ~. • ••••
, Première partie
.INTRODUCTION
• • • • _ _ • _
1 A L"'ÉTUDE
• • • • M • •• • ••
. "
DU SUD-OUEST DE MADAGASCAR
7
Ch~pit~~_~
1. TECTONIQUE.
2
Le Karroo ~~t l'équivalent africain d'une periode qui s'êcend du
carbonifère au Lias. Il est représenté à Madagascar par des' dépôts
~chisto-grèseux non plissés •.
8
2. STRATIGRAPHIE.
Pliocène continental
Miocène marin
0
Volcanisme n\iogène
il quatarnilire ~
Nummulitique
QJ
Volcanisme crétacé
D
Cr6tac6 Q]
Jurassique
CD
( Isalo
D
<:)
<:)
c:
c:
c:::
::0::
Sa ka mena
D
.........
10
Sakoa
U
"
•
Permotrias marin . .... ..
[ill
~ '
0°: •••• :.: •
Echelle 1/4000000
'., ,
fig o 4a - Cê~te g401ogique
( d'après l'ATLAS de MADAGASCAR)
;If
• Volcans cteints
(3487)
. Sondage n'~yant pali atteint
le socle et profondeur
/ Faille.Compartiment abaissl!
du côtc de )'l!paississement
-- ,/~
,/
,/
" Flexure
Zone anticlinoriale
'X
/
Zone synclinoriale
Epaisseurs
de' O'â 2000 metres 1
2000 a 4000
4000 à 6000
~ 6000
.
~:j;~>~~~~ '~?::~ ~ 7000
AIRES GtOSVrJCLlNALES
peu près définitives; les. sédiments .. corrélatifs. occupent,: en. aval,. des. posi-
tions dont ils ne seront délogés que progressivement et partiellement.
Ces termes ont été vulgarisés. par. les. géologues. et sont.consacrés par
l'usage local~ L'un.prête.malheureusementà.confusion.avecles.formations
pédologiques indurées, l'autre recouvre. des réalités diverses en dépit des
précisions apportées par HERVIEU (1959, 1968) •.
l
. La 'datation des"de'rnières périodes du Tertiaire a été controversée
(BESAIRiE, 1953- - KARCHE, 1961, 1963 - BATTISTINI, 1964 - BESAIRIE,
1972). Noussuivr~ns BESAIRIE comme ï'auteur le plus autorisépoui
conclure •... '
10
rubéfiés, ubiquistes, dont les rapports. avec. les substraŒ~ohérents sont mal
définis et dont l'unité génétique est incertaine.
dômes reliefs
TULËAR sableux tables ruiniformes plateau de
butte pliocène cuirassées l'HOROMBE
1
dunes
o o o
mer 1 • 0 • 0
o 0
....... :::.:.::.: ... O' • 0 O·
SOCLE
PLAINE PLATEAUX KARSTIQUES RËGION DE L'ISALO
COT'IERE F F
WSW ENE
200 km
F . faille
I~
..... .
~~
'
11
cote 1000 dans l'ISALO et'se poursuit jusqu'à la côte: c'est. le "biseau
sédimentaire néogène" qui couvrait la plate-forme continentale lors de la
première grande régression plia-quaternaire •
•
Plusieurs cycles géoclimatiques se sont succédés durant l'Aepyornien,
mais leurs échelles spatiales et ~hronologiques ne peuvent être comparées.
Leurs influences se réduisent à des retouches des glacis et aux dépôts
dunaires.
corrélations peuvent être inversées. A la. surface des plateaux. calcaires par
exemple, la stabilité du milieu. tend à conserver.uné cbuverture_kaolinique
plus ou moins allochtone dont l'évolution.est.. parvenue à son.termeantérieu-
rement, tandis que la. rup ture de l'équilibre. a pour effet. d'éliminer. cette
couverture, de rapprocher le substrat de. la. surface et de. réintroduire. dans
le circuit géochimique les. bases lamontmorillonite et les minéraux lourds
qu'il contient. Il en est de même en milieudunaire rubéfié.
5. SEDlMENTOLOGIE.
. .Calcâires'
'Plaine côtière Karroo
et basaltes
+--
1 _.. -..
~ 1
.,.. ..---.
,-----.-r.~...
---
#
Zircol'!
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Grenat
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Mano(1)bo Hornblendes
'»' __ --, Lim ites
,r. diaffleurements.
·0
ft'
Fiherenana
Q
.C-
.~
Les diagrammesAFC ont été interprétés par référence aux llfaciès gra-
nulométriques" de RIVIERE (1952). Sept regroupements ont été obtenus.
Famille L : faciès linéaires - Horizons rouges des sols sur grès des
reliefs tabulaires de l'ISALO ; sols calcimorphes et horizons infé-
rieurs des sols rouges associés aux karsts ; sols sur basaltes ou
matériaux basaltiques ; un sol de référence prélevé sur leyptinite ..
du socle. Tous ces matériaux sont présumés autochtones, c'est-à-dire
développâ> sur le subs trat cohérent.
Chapitre 2
1. RAPPEL HISTORIQUE.
Une première vision globale. de. la. géomorphologie. malgache. est. due à
DlXEY (1958) qui avait diagnostiqué. l'inf1uence.des . grands.cyc1es.d!érosion.
pré-aepyorniens et hiérarchisé. les surfaces.correspondantes~.~ar.1a.suite,
des pédologues et des géographe~ ont. dégrossi. l!étude du.P1io~quaternaire à
partir d'études régionales. ou 10ca1es~ . Les . faits. observés 1aissa.nt une. cer"'"
taine latitude à l'inter~rétation, les uns. se sont. référés aux conceptions
les plus en cours, en Afrique de l'Est notamment d'autres ont serré au
J6
Une première synthèse régionale est due à BATTISTINI (1964). Elle est
axée sur une séquence eustatique à partir de la géomorphologie littorale, et
étoffée par l'observation des glacis, terrasses, dunes, rivages et autres
formations de l'Extrême-Sud. La chronologie est rythmée par les oscillations,
du niveau marin, et s'y réfère par l'intermédiaire des traces de hauts sta-
tionnements dont certaines ont pu être datées. Une séquence climatique lui
est associée. Elle repose sur l'observation de dépôts de bas de pente qui
sont imputés à l'influence de phases climatiques humides (Cf. Tab. J).
BATTISTINI a étendu son schéma aux côtes de l'Ile entière et aux r~
Une autre synthèse, due à BOURGEAT (1972)\ est axée sur une séquence
climatique à partir de la géomorphologie des Hautes Terres centrales, étof-
fée de considérations pédologiques et géochimiques. Cette séquence est
rythmée par l'oscillation des climats entre des termes plus ou moins humides
(pluviaux et displuviaux) ; la chronologie s'y réfère par l'intermédiaire
des terrasses fluviatiles qui sont attribuées à l'influence de phases dis-
pluviales.
----------------------------------------------~------- ------------------------
. Erosion et Divisions
Climat : sédimentation : Dunes Littoraux
Chronologiques
: continentales :
---------------:---------------:--------------:---------------:---------------
Niveau marin Période
actuel actuelle
. Attaque du' Dune flan-
Sec :piedmont lava- drienne Maximum flan- Aepyornien su-
. ninien drien périeur
1--------
Plus humide que Transgression
le 'c'limat --------. 'flandrienne '.
Formation . du.':
actuel piedmon t· .
(Lavanonien) lavanonién Régression
préflandr.~enne:
Sec
. Petite
~
dune
Maximum
Aepyornien
moyen
karimbolien
Transgression
karinbo lienne
Plus humide que Creusement des:
le climat reculées et :
actuel rubéfaction de·
(Arnbovomb ien) : l a Grande dune :.
...
Régression
1-------_._------- -------- prékarimbo-
lienne Aepyornien
.: Grande dune inférieur
Sec
Maximum marin
tatsimien
---------------------------------------------------~--~~-~~-~~~---~----~----~-
Division : Transgres- . Période
chronologique :sions (d'après Principales mani fes tations
, :R.BATTISTINI): climatique
---------------:-------------:----------------:-------------------------------
Période Assèchement Reprise de l'érosion sur les
actuelle .: plus ou moins hautes terres et versant occi-
marqué du dental, "lavaka',' plaines allu-
climat viales.
Pédogenèse active sur versant
oriental.
"stone-line'; recouvrement de
sols remaniés pénévolués.
Pédogenèse, formation des sols
fer-rallitiques pénévolués.
Pédogenèse et altération
intense~
Néogène
. .
. . .
------------------------------------------------------------------------------
Dans ces limi tes, trois maximum. peuvent. être. retenus •.. Ils sont marqués
dans l'Extrême-Sud par des dépôts grésifiés.et des encoches marines,. aux
niveaux respectifs de + 5 m, + 3 m et + l,50 m etconstit~ent la référence
1-
Cf. Chap. 3'& 4.
20
Tatsimien,
Karimbolien,
Flandrien.
J_ Cf. Chap. 6.
22
En dépit de différences,évidentes_d~une.région.
à. l!autre, une
généralisation reste possible car. le pl'!s. important.n'est.pas.de.
considérer les données météoro16giques.dans.1.'absolumaisplutôt. les
variations qui les affectent, dans le sens de l'humldification ou de
l'assèchement.
- Cf. Chap. 3.
23
1
Cf. Chap. 6.
24
disp1uvia1 actuel
7. LA FIN DE L'AE~YORNIEN.
d'autant plus difficile de discerner. parmi ces phénomènes ceux. qui. ont valeur
de cause de ceux qui ont valeur d'effet qu'il existe sans doute, entre eux
tous, interaction et réciprocité .
6 760 B.P.
------------------------------------------------------------------------------
Phénomènes morpho-pédogénétiques locaux Repères universels
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -....,;.-------------------i
GUNZ ?
MINDEL ?
Remblaiement du delta du FIHERENANA par des
sédiments grossiers argilo-sableux
-- - -- - .-
Rubéfaction des "sols rouges ·pré-tatsimiens",:
des sables roux/des basaltes de LAVANONO etc
.
------------------------------------------------------ -------~-----------------
milieu au cours de l'aepyornien à Madagascar.
et RATS IMBAZAFY , FAURE, SOURDAT et MAllE •.. ).
29
Chapitre 3 1
Climatologie du Sud-Ouest
]
Alizés, mousson, fronts froids méridionaux et dépressions tropicales
.',
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·--t-V fRONT INTERTROPI.CAL OE CONVERGENCE
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m o u s 5 o n s
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effets de la dissymétrie
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Tuléar (J)
Tropique du Capricorne~
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pré c i p i 4- t a t ion s
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~ ~ . •
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.....IlIls;;:!!!';;~~~~.....6~~t= . ~--~
==="-7_:L~.
Précipitations et températures.
. .
Gradient des précipi tations, en volume et en jours de pluie's,
selon un.axe.NE-SW, entre MANfu~JARY et ANAKAO. '.
·_______________________________________________________________________ e
·: .: .
: Nbre de j.
Situation Altitude P en nnn. d '. . 1 .
· . : e p u~e
:----------------:----------:-----------:-------------:
MANANJARY Côte Est 6 m 2799 mm 209
FIANARANTSOA Hautes Terres · . 1106 m .
.. .. 1221 J67 . .
-------------------------------------------------------
A Aa A Aa :
.~ :------:------: :------:-----:
ANDROKA' 9,4 : 10,3 SAKARAHA 16,6 8,6
Ac"l"KAZOABO 15, 1 .6,8 TULEAR .. .1.1 ,7 7,4
:
BEZAHA 16,3 8,7 FIANARANTSOA .10,5 6,0
:
MOROMBE 1.1 ,4 7, 1 FORT DAUPHIN 7,5 5,9
RANOHIRA : .. 13,6. 7,0 MAJUNGA 9,9 2,5
BEZAHA : . TULEAR
RANOHIRA
:
SAKARAHA ANKAZOABO . ANDROKA
"
MOROMBE
FIANARANTSOA FORT DAUPHIN
MAJUNGA
* Station synoptique
Echelle 1/4000000
MDrDndD~." *
/ /' "\",~."",,,~,
/.
1
/
/
/
/
/
/
/
/
Morombe*
1 .
1
25
• ue.
Centre mêtéoro 1oglq
*" . ue
* Station synoptlq
l!
33
L'humidité atmosphérique.
..
34
L'insolation.
Les vents.
3. EXPRESSIONS DU CLIMAT
Al . A2 -. . A . Na
.. ---------- .--------- . -----~---- -------
ANKAZOAB0 19.8 0 9.9 7
BEZAHA ]1.4 0 5.7 7
MOROMBE 13.9 0 6.9 8
RANOHIRA 28.8 0.2 14.5 6
SAKARAHA 23.9 :. O. 1 - 12.0 7
TULEAR 10.3 O. 1 5.2· 7
P : ETP Df Er : Ex Ns lm
.
e
.
•
.
•
. .
•
.
•
.
•
.•
.
•
·: .: o •. 12 ·· - 44 . .
ANDROKA 305 1140
.. 835 :
. 305 :
·:·
.: :
39 ;
.
· · . .
: RANOHlRA : 912.~ 1415: 660: 755 ~ 160 ~ 6.8: - 16 ~
---------------- ------ ------ ------ ------ ----- ------ ------
: SAKARAHA . 786 :1664: 881:
---------------- ------ ·._----- .------ ------ ----- ------ .
783: 3: 7.5·: - 31 :
.
· . o ·: 12 ~ - 43 ~
~------
: TULEAR . . .
349 : 1297 :. 948: 349:
.------ ------ ,------ .----- .._----- ------ .
·: FIANARANTSOA .
---------------- ------
:. . 944: 219: 725:. 527:. 4.5: 41 .:
1252: .
La plupart des sols profonds et très évolués sont des "sols rouges"
dont la genèse est rapportée à l'influence de climats anciens, plus
humides. De par leur caractères acquis, la profondeur notamment, ces sols
1 "
- Cf. Chap. 5.
.f.
.
.
B'
'D
c- +60
m
cT
\D Fig. 9b - L'ind ice d'arid ité Fig. 9c - Les région s clima tiques
o
( d'aprè s P. DUVERGE ( d'aprè s RIqUIER et THDRNTH\oJAITE
39
Météorologie et géochimie.
Chapitre 4
J. LE DOMAINE COTIER.
lés, où les savanes arborées et.la forêt dense sèche sont étroitement mêlées
s'apparentent à ceux de la zone isalienne.
43
aux dépens des forêts ou des formations arbustives qui dominaient auparavant
mais la savanisation semble à présent stabilisée.
2. LE DOMAINE CALCARO-BASALTIQUE.
3. LE DOMAINE DE L'ISALO.
aux dépens des forêts ou des formations arbustives qui dominaient auparavant
mais la savanisation semble à présent stabilisée.
LE DOMAINE COTIER
47
Chapitre 5
1. STRUCTURE ET STRATIGRAPHIE.
F:""
." . ...
~ ~, dunes
carapace sableuse
basaltes plia-quaternaires
basaltes crétacés
calcaires mioc~nes
calcaires éocènes
1
- La forêt des MlKEA est une zone d'interpénétration du bus~
et de la forêt dense sèch~ caducifoliée, et non un bush typique sur
toute son étendue.
50
~eaux superficielles mais elle peut être couplée aux riches potentialités
culturales des zones alluviales voisines.
La Petite Dune est rapportée au cycle karimbolien. Elle est un peu moins
importante; les grès sont moins consolidés et la rubétaction est moins vive.
Les horizons superficiels ont été décrits comme " sables j aunes". La végétation
fixe un modelé dunaire aisément identifiable.
Chapitre 6,
l. OBSERVATION FONDAMENTALE~
~~ -51.:1
Q3 - sables beiges
S4
...."Tl
UJ
o
.....
.....
S3
n
o
C
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ID dunes Q21 - sables roux-foncés
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a. dune Q1 - sables roux-rouges
CIl c:J
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sables roux-rouges
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CIl
55
Le "relief d'ANKASy ll •
La
Batterie
u
J
D dunes vives act'uelles
-J
r.::-::::J
L.:..::J dunes flandriennes beiges
EZJ dunes roux-clair
B dunes roux-foncé
ra dunes roux-rouge
G alluvions récentes
1:· ~ :1 alluvions anciennes rubéfiées
I::·:~~I gr~s dunaire encrouté
I·~.dl colluvions limona-calcaires
O~'-----'"--.L.--~-~-~5km
- MAUGE suggère que ce relief témoigne d'un depôt pliocène, battu par
la mer puis fossilisé par la dune au cours de l'épisode tatsimien. Nous
objecterons que les grès prélevés au fond de l'aven contiennent en gran-
de abondance des hornblendes, pyroxènes et autres minéraux d"origine
fluviale, communs à tous les sables roux dunaires, alors que les dépôts
pliocènes sont des nappes d'interfluves, minéralogiquement appauvries
(1975). " '
2_ Les sondages auxquels nous avons procédé, au moyen de matériel aima-
blement prêté par la Direction des Mines et de l'Energie n'ont atteint
les niveaux de contacts stratigraphiques qu'au prix de longs efforts.
La cohésion insuffisante des sables roux et des couches baignées par
les' 'nappes imp liq ue le tubage des trous. Les nappes on tété rencon trées
entre 3,5 et 9 m. A leur approche, les horizons calcaires s'encroûtent
et il faut les attaquer, avec trépan et sonnette, durapt plusieurs
heures avant de f~anchir les quelques décimètres durcis.
Sous la nappe, il faut utiliser une soupape et l'on ne récupère plus
que des boues décolorées.
Pour augmenter le nombre et la qualité des observations, il faudrait
disposer de fosses atteignant la profondeur de 10 m au moins. C'est à
ce prix qu'on pourrait reconstituer sur de meilleurs ·bases l'histoire
des rivages et des sédimentations anciens.
58
Caractères généraux.
Ces matériaux sont considérés comme "dunaires" parce que les 4 forma-
tions considérées.et les dunes actuelles forment une séquence qui suggère
la répétition du même mécanismes sédimentaire.
Caractères sédimentologiques.
-----------------------------------~---~----~--~-~~~~~~~~
S 61 S 11 S 31
.: roux-rouge : roux-foncé : roux-clair :
:------------:------------:------------:
Perte au feu 11,8 12,2 15,3
Résidu, 14,6 19,4 19,2
Silice 32,5 32,5 30,0
Alumine 19,6 19,9 17,7
Fer 15,5 12,5 14,0
..
Titane 1,2 1,0 1,2
:----------------:------------:------------:-----------~:
Des sables beiges originels aux sables roux les plus intensément rubé-
1
------------------------------------------------------------------------------
: Sables beiges: Roux-clairs ~ Roux-foncés ~ Roux-rouges ~
.
e
. . . .
_
Montmorillonite ++ ( +)
Illi tes ++ + + +
Attapulgites ++++ ++ .- + (+)
Kaolinite + +++ ++ ++
Goethite ( +) + (+).
Hématite ++ +++
Amorphes + ++ +++ +++
. .. .. .
-----------------------------------------------------------~------------------.
. ..
On note que de rares cristaux d'illite qu'il faut rechercher par un
ex~men attentif de la préparatio~ sous le microscope électronique se signalent
par des pics bien développés sur les diffractogrammes tandis que l'attapul- .
gite dont les cristaux par centaines remplissent le champ de vision microsco-
pique ne donne qu'une réponse discrète aux rayons X. En fait cette réponse
apparaît comme un épaulement (10,5 AO) à la base du pic de l'illite (10 AO)
et tend à être confondue ou négligée.
qu( forme~t transition entre les horizons rubéfiés et les horizons beiges,
contiennent des proportions plus élevées de montmorillonites.
térisés par des épisodes nettement plus humides que les épisodes post-
flandrien et actuel. Elle prouve que chaque épisode climatique a été
moins efficient (moins long ou moins intense) que l'épisode précédent
pu~sque les différenciations de couleur et de composition minéralogique
sont de moins en moins importantes. La différenciation intense des sàbles
les plus anciens ne peut résulter seulement d'un cumul des effets pédogé-'
né tiques des phases suivantes puisque, les sables des horizons fossilisés
étant semblables à ceux des horizons superficiels cqrrespondants, la
différenciation était entièrement acquise avant la fossilis,ation.
p1ète.
Ces matériaux semblent avoir été dès l'origine plus quartzeux que
calcaires, car les accumulations calcaires sont relativement profondes. De
fait, la formation la plus ancienne est remaniée à partir de nappes d'épan-
dages continentales comme l'indiquent la granulométrie et le cortège minéra-
logique à zircon. L'avancée dunaire roux-clair hérite des sables du FIHERENANA
et de leur co~tège à gre~at. Seuls les sables beiges pourraient hêriter de
matériaux d'origine marine riches en calcaires, en hornblendes et en pyro-
xènes.
66
Sur nos parcours, nous avons pu distinguer des sables roux-rouges, roux-
foncés et roux-clairs ; la séquence à quatre termes serait donc complète.
Chapitre 7
Dans tous les cas, les dépôts alluviaux, calcaires et peu évolués, sont
plaqués sur le glacis de sables roux, en épaisseur faibles : 2 m dans les
baibohos, et 50 cm dans les couloirs de ruissellement. Nulle part nous n'avons
trouvé d'alluvions anciennes rubéfiées. Les alluvions sont récentes et recou-
vrent les sols rouges. C'est une disposition dont nous trouverons l'équivalent
dans le domaine calcaro-basaltique. Elle manifeste une rupture d'équilibre
récente du milieu, d'origine climatique peut-être, mais accentuée par un déboi-
sement historique.
Epanchements volcaniques.
2. LES SOLS.
osont bisia11itiques
Sols monosia11itiques.
Deux types de sols sont associés à la surface des glacis : un sol rouge,
homogène et meuble; et un sol jaune, tâcheté, concrétionné et induré.
Le type jaune tacheté dérive du type modal par ségrégation du fer, sans
modification du bilan chimique.
Sols bisia11itiques.
l
Pour des raisons que nous avons justifiées dans·la notice certains
types de sols monosia11itiques avaient été cartographiés et décrits
co~e "sols fersia11itiques sans réserves calciques".
72
Chapitre 8
----------------------------------------------------------------------------
: Sols a11itiques rubéfiés : Néant.
:-------------------------------------:------------------------------------:
Sols monosia11itiques rubéfiés Les sables roux d'épandage, les
sables roux alluviaux et certains
sables roux dunaires qui héritent
de matériaux d'épandage acides et
minéralogiquement simples.
------------------------------------- ------------------------------------
Sols bisia11itiques rubéfiés Certains sables roux dunaires qui
héritent de matériaux f1uvio-marins:
calcaires et minéra10giquemertt
complexes. .
·._--------------------------------------------------------------------------
. ..
Sols bisia11itiques non rubéfiés Les vertiso1s, sols isohumiques,
sols ca1cimorphes, etc ... et les .
sols peu évolués, tous héritiers de:
matériaux riches en bases et en
·· . minéraux complexes.
.
----~----------------------------------------------T-- ----------------------
.
.
Il convient de ne comparer deux sols, du point de vue de leur ancienne-
té relative, que si leurs matériaux originels sont analogues. Il se peut en
effet que tel matériau sableux, drainan~, acide, soit rubéfié cependant qu'au
cours de la même période climatique, tel matériau plus argileux, moins drai-
nant et plus calcaire ne le soit pas. Par ailleurs, tel sol monosia11itique,
héritier de matériaux minéralogiquement simples peut être exactement contem-
porain de tel autre sol bisia11itique, héritier de matériaux minéralogique-
ment complexes.
TATSIMIEN
· . .
._----~------------------_._----------------------_._- .
---------------------
: Displuvial moramangien: Dépôt QI
. pluvial : rubéfaction roux-rouge : KARIMBOLIEN l
·
•
.
e
.
e
.
•
D'une part, aucune trace d'un haut stationnement d'âge inchirien nIa
encore été observée à Madagascar.
D'autre part, la séquence des quatre dunes a été observée à ~LEAR et,
avec moins de certitude, à la latitude d'ANTSEVA en forêt MlKEA mais elle se
réduit à trois termes entre FIHERENANA et MANOMBO de même que dans l'Extrême-
Sud qui reste la plus importante référence. Est-il possible que le dédouble!!._~._:
ment d'un épisode dunaire puisse être effectif ici et non là ; que ses
manifestations soient distinctes à TULEAR et confondues ailleurs?
____________________ ~ a ..,> ~
Hypothèse l Hypothèse II
: Tatsimien l
MINDEL· Moramangien :
Tatsimien : Tatsimien II
------------------------------ --------- ------------------------------
·: Moramangien RtSS Sambainien
· Karimbolien l .: Karimbolien
: Sambainien . WURM
Karimbo iien II :
LE DOMAINE CALCARO-BASALTIQUE
81
Chapitre 9.
de matêriaux d'âge jurassique moyen à miocène, souvent masqués par des épan-
dages sableux plio-aepyorniens. Les calcaires d'origine marine et les basal-
tes sont prédominants.
!. STRUCTURES D'ENSEMBLE.
Stratigraphie.
Tectonique.
Paysages.
/
~ ~
1- P ar examen stereoscop1que
. ~.
d es p h otograp h'1es aer1ennes.
. sw DOMAINE CALCARD~BASALTIQUE du SUD-OUEST NE
1
. PLAINE DOMAINE DE
COTIERE L'I5ALO
AnoHINALY Ano VORY MAROLY SAKONDRY
483m rive rive
massif de butte -~:.
'). signal de
LA TABLE sableuse l'ANDRAMBO plateau de
2D7m de BEFOLY 646m 5AKARAHA
220m 574m
1
1
o
o
o 0
o
mIIIlII Basaltes
.....
~.
lQ
• fig. 13 - Coupe schématique du domaine ca~caro-basaltique du Sud-Ouest
....
toi
83
2. LE PLATEAU DE VINETA.
Structure.
Lithologie.
Aspect général.
"-
"- , " . 433
Q A'" VANDA . ',1l
,
"-
1 N T
"
E
(résidu inférieur à 1 %). La plus grande partie des affleurements est déca-
pée mais quelques sols rouges sableux leurs sont associés, au voisinage des
buttes sableuses.
Par ailleurs, des sols, qui représentent tous les degrés de l'échelle
d'altération hydrolytique (soluviation) s'y trouvent juxtaposés. Ces degrés
très divers excluent l'influence pédogénétique' d'un seul et même climat et
Nous étudierons donc successivement les sols sur sables, sur calcaires
(ou associés aux calcaires) et sur basaltes, en adoptant pour chacune de ces
catégories l'ordre d'altération minéralogique croissante qui correspond à la
séquence géochimique de PEDRO (1968).
--,.------- ... "
Fig. 15 - La partie Nord du Plateau de VINETA
,, ( d'après I.G.N. 1/100 000 E 57 )
,
..
1
1
On distingue'd'une part les plateaux calcaires (VINETA, BEVATO, etc)
et d'autre part le~ reliefs calc~ro-basaltiques (ANDRA~nO, SOATEMPENAKA,
ANTSOA, etc), limités par le C8nyon du FIHeRENANA et par la grande
cuesta oriF-ntale qui domine la vallée de la SAKONDRY
87
Chapitre 10
J. SOLS MONOSIALLITIQUES.
Caractères physico-chimiques.
Ces sols présentent des profils peu différenciés sur des matériaux'/<
stratifiés. Les textures sont trop grossières pour que d'éventuelles varia-
tions du taux d'argile puissent être appréciées.
Extension et signification.
Ces buttes peuvent être considérées comme témoins des épandages plio-
cènes et sources des matériaux qui ont contaminé superficiellement les
plateaux calcaires et se sodmê1és aux résidus de décarbonatation au sein
des sols associés au karsts.
l
Selon le témoignage 'd'un vieillard.
89
Caractère physico-chimiques.
Ce type de sol a été observé dans quelques thalwegs barrés, qui séparent
des mamelons de calcaire érodé.
EXTENSION ET SIGNIFICATION.
Les p~ofils dits "brun-calcaires" sont associés d'une part à des sols
rouges bisiallitiques, d'autre p~rt à des sols peu évolués calcaires ou à
l"
Caractères physico-chimiques.
La capacité d'échange est é1"evée (30 mé/100 g). Elle est saturée par
les bases. Le taux de calcaire qui est négligeable dans les horizons rouges
92
Composition minéralogique.
. 40-50 cm ++ + (+) ( +) + ++
.
--------------------------------------------------
Caractères micromorpho10giques.
Caractères physico-chimiques.
Compositions minéralogiques.
: Calcaire ++ ++ ++
.----------------_
. .. .. . . . .
_----------_ _------------------------
.. ..
94
Aspect micromorphologique.
Ce sol a été observé sur les calcaires lités du Crétacé, dans la zone
de TRANOKAKY où il est proche de sols rouges monosiallitiques et de sols
Jaunes allitiques.
Caractères physico-chimiques.
Composition minéralogique.
Ceci prouve que dans les sols rouges bisiallitiques, ,les minéraux argi-
leux et notamment les composés du fer sont encore susceptibles d'évoluer,
dans leur nature, dans leur degré de cristallinité et dans leur comportement.,
EXTEN8ION ET SIGNIFICATION.
Les sols rouges les' mieux représentés à la surface du domaine cal caro-
basaltique sont monosiallitiques : les silicates argileux sont essentielle-
ment constitués de kaolinite ou de métllilalloysite ; montmorillonite et
gibbsite sont exceptionnelles. La gibbsite est cependant virtuelle dans de
nombreux sols dont le rapport moléculaire silice/alumine est légèrement
inférieur à 2.
Remarque - Le substrat calcaire n'a pas été atteint sous ce prof~l mais
en d'autres endroi ts}des c'arrières l'ont exhumé sous forme de lapiaz en
piliers surmontés de pseudo-galets de calcaire massif.
Caractères physico-chimiques.
.1
- après ferrification TAMM.
• 2
- sans cléferrification (Héthode CHAUVEL).
99
Composition minéralogique.
•
Fosse :39. X 322,2 Y 175,1 Z 430 m.
Caractères physico-chimiques.
20- 30 cm +++ ++ ++
40- 50 cm +++ ++ ++
70- 90 cm +++ ++ ++
110-120 cm +++ ++ ++
160-180 cm +++ ++ ++
: : . : : :
--------------------------------------------------------
Caractères micromorphologiques.
et dans certaines cuvettes aréiques. 'On obSèrve alors que ~es profils sont
réfractaires aux séquelles ordinaires de l'engorgement et se distinguent
nettement par là des sols rouges bisiallitiques.
EXTENSION ET SIGNIFICATION.
(Cf. § 9). Néanmoins il faut noter que les sols répertoriés "monos.ialli-
tiques" peuvent présenter ponctuellement des caractères allitiques, réels
(gibbsite) ou virtuels (rapport silice/alumine inférieur à 2).
Extension et signification.
Extension et signification.
Caractères physico-chimiques.
Les pics de l'hématite sont plus développés dans les limons que
dans les argiles. Les quartz dominent dans les sables fins.mais la gibbsite
et l'hématite s'y manifestent encore par des pics re1ativemènt très déve-
loppés.
Extension et signification.
Aspect micromorpho10gique.'
Les traits pédologiques sont représentés par des concrétions (1-3 n~),
noires et opaques, tant en LP qu'en LN, avec des transparences rouges vives,
éclairées par la présence de petits quartz (aspect que nous retrouverons
dans les cuirasses de l'ISALO et qui semble correspondre à une diffusion
d'hématite). Un cortex fin et régulier les enveloppe; il présente une biré-
fringence nette et régulière, de couleur orangée en LP.
Extension et signification.
Il faut admettre que les lapiaz avaient été façonnés dans les calcaires
avant d '.être comblés par l'apport basaltique. Il Y a lieu en outre de déphaser
l'allitisation; imputable à un pédoclimat humide mais lixiviant et l'évolution
en place qui se manifeste par la couleur jaune et la présence de concrétions
noires et implique un pédoclimat confiné.
Les matériaux directement dérivés des basaltes - sols ver tiques noirs
et sols bruns eutrophes en place - se distinguent de tous les autres matériaux
superficiels par un pourcentage pondéral très élevé de minéraux lourds, opa-
ques compris (de 8 à 22 %). En outre quelques sols renferment de très fortes
concentrations de pyroxènes (jusqu'à 94 % d'augites dans le cortège des
minéraux transparents).
Les matériaux dérivés des basaltes se distinguent par des faciès granu-
lamé triques "linéaires" correspondant à des médianes élevées (200-700 J.l)
et des indices de classement très élev~s (1,20-1,80). Le matériau jaune alli-
tique de TRANOKAKY leur est bien apparenté.
Les sols calcimorphes et les horizons profonds des sols rouges sur
calcaires présentent aussi des faciès "linéaires", mais avec des médianes
(100-500 p) et des indices de classements (0,90-1,50) moins élevés.
Les horizons
. ~
supérieurs des profils rouges sur calcaires et l'ensemHle·
des.profils monosiallitiques présentent des caractères intermédiaires: fa-
ciès "en S", médianes moyennes (200-300 p) et indices moyens (0,60-0,80).
Chapitre 11 :
Aucune observation ne prouve péremptoirement que les sols que nous avons
116
inventoriés (Cf. Chap. 10) dérivent les uns des autres dans'urt ordre ou dans
un autre, mais l'ensemble des faits suggère que certains types de sols sont.
plus particulièrement associés, les uns dans le cadre du modelé karstique et
les autres dans le cadre du modelé "normal" : deux séquences peuvent être
proposées pour interpréter ces associations.
Karsts couverts.
Les "lapiaz virtuels" ,- sculptés dans les calcaires massifs et purs sont
associés aux sols rouges monosia11itiques plus ou moins calciques. Les masses
calcaires sont noyées au sein d'un matériau homogène dont l'acidité est
entretenue par un bon drainage ; elles subissent de ce fait une corrosion iso-
trope qui donne naissance à des formes convexes et lisses, sans autre inter-
posi tion que celle d'un très mince cortex temporaire: la pellicule· annuelle
d'altération •
•
, .. ·'Karstsoüverts et karst nus.
, Chapitre 12
ques indices d'allitisation localisée des sols rouges mais il n'existe aucun
gisement étendu de sols nOLoirement allitiques tels que ceux du Nord-Ouest
(sur calcaires dolomitiques) et les Hautes Terres centrales (sur cipolins)
qui sont constamment et abondamment pourvus en gibbsite et en boehmite. Sur
matériaux basal tiques, l'existence du terme bisiallitique rubéfié n'est pas
exclue mais elle est rendue suspecte par la contamination.
Enfin,'si l'on admet que les sols jaunes a11itiques qu~ sont piégés
dans le vieux karst de TRANOKAKY sont développés sur d'anciens apports
basaltiques originaires de l'ANDRAMBO et que ces sédiments sont h~mo10gues
de ceux qui, à l'état de matériaux bruts ou de vertiso1s, occupent la
vallée de la SIVA, il faut envisager un important décalage chronologique
entre la mise en place de ces deux dépôts, et un grand décalage d'inten-
sité entre les facteurs climatiques de leur évolution respective. En
effet, le dépôt de TfulliOKAk~ se trouve à une cote supérieure de 10 m
environ, et parfaitement isolé du dépôt de la SIVA; son caractère a11i-
tique le distingue sans ambages.
.. -
LE DOMAINE GRÉSEUX DE L'ISALO -
1 'LES
. ...
FORMATIONS FERRALLITIQUES
.- _..
. - . ..
,: DES,
.. .
".
HAUTES SURFACES
... - .. " ..
125
Chapitre 13
J. GEOLQGIE 1•
Stratigraphie •.
Les grès sont blancs, Jaunes ou rosés. La plupart sont formés de grains
assez fins et bien calibrés auxquels le tassement, la présence d'un ciment
argileux et les silicifications assurent une relative cohésion.
Pétrographie.
Minéraux lourds.
Grès et altérites.
L'état de ces grès ·n'est cependant "sain" que relativement aux altérites
qu~ les surmontent puisque l'examen pétrographique révèle ia corrosion des
quartz, la pseudomorphose des feldspaths, le développement du ciment kaolini-
tique, la rareté, ou l'absence de minéraux primaires et d'argiles complexes.
Pour définir l'état originel des grès, il faudrait des carottages pro-
fonds. La plupart de nos prélèvements ont été effectués à la base de reliefs
résiduels, et ne représentent peut-être que l'affleurement d'anciens horizons
altéritiques après rajeunissement et consolidation.
Nous inclinons vers cette hypothèse car nous n'avons pas observé d'apa-
tite, signalé par.BRAXMEYER (1959) comme constituant ordinaire du cortège des
grès, ni de montmorillonite, signalée par BESAIRIE et par HERVIEU (1968) parmi
les argiles du ciment.
2. PAYSAGES 1.
CJ\ ID . ~
n n n Cl
ID 1.... N n
ID 1-4 ..... .....
Q) al al Q)
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1-4 Cl
Z Z
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:L c:
Le massif ruiniforme.
Les grès sont poreux, plus ou moins imperméabilisés par des silicifi~
Le massif tabulaire.
Les éléments d'un relief tabulaire ancien, remarquable par son étendue
et sa parfaite régularité, sont conservés au centre du domaine grèseux dont
ils occupent le faîte hydrographique 1. On compte une trentaine de "tables
cuirassées" dispersées sur une bande de 50 km du Nord au Sud. Quatre d'entre
elles sont de superficie importante (4 à 8 kmx 1 à 2 km)- (Cf. Fig. ]9).
2 .
- Le paysage des dâmes est décrit dans la 5ème Partie, Chap. 16.
]33
Chapitre 14
L'Isalo tabulaire
De bas en haut.
Du centre à la périphérie.
~ 2'
Le passage des gres aux horizons 'alt~ritiques semble rapide. Aux grès
entrecroisés, de couleur jaunâtre ou grisâtre uniforme et de consistance fer-
me succèdent des matériaux dont la stratification est effacée, de couleur
blanche veinée de jaune ou de rouge et de consistance plastique. Leur épais-
seur peut être évaluée à près de 20 mètre (Cf. Planche 8).
Sur lames minces, on constate que les quartz sont corrodés mais non
divisés. Un grand nombre de plages optiques ont conservé les contours des
feldspaths et le dessin de leurs réseaux cristallins, mais elles sont occu-
pées par de la kaolinite dont les agencements cristallins se distinguent
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o 0 Proeessus' obliques de ferrug~nisation et d'induration
H ·ri -"'0(
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accolés les uns aux autres, les uns réduits et de couleur gris-olive (LP)~
Dans' une fO~e située au centre de la table, des petits amas argilo-
sableux rouges sont mêlés à ia "terre fine" du structichron. Ils sont rela-
tivement fermes, centimétriques, et contiennent des sables grossiers. Au-delà
de l'horizon qui les contient, on passe progressivement à un retichron
polychrome qui n'a été vu que par sondage. Ce type de succession offrait donc
le maximum de continuité dans son développement.
Dans une autre fosse, plus proche des bords de la table, on observe
entre ]60 et 260 cm de profondeur la présence de nombreuses concrétions cen-
timétriques, les unes rouge violacé, contenant de gros quartz, les autres
jaune moutarde et argileuses. Elles sont noyées dans la terre fine rouge sur
laquelle les concrétions jaunes se détachent plus vivement.
-----------.J..--.--------------
r
QUARTZ fissurés, craquelés, corrodés. FELDSPATHS à
1
l'état de fant8mes kaolinitiques. KAoLINITE figurée i.
en paillettes dans les domaines plasmiques. Ceux-ci
sont déja fragmentés en micro-agrégôts dont les con-
tours sont soulignés par de la goethite. 1
z , Le FER n'Est pas diffus et l'ensemble est de teinte 1
a
. cc i claire ; il cristallise en dépots oranges autour des
:I:
U
M
1-
i dom.aines plasmiques.
w i
cc
1
i
QUARTZ intenséement fissurés, craquelés, corrodés. 1
1
PSBudomorphose généralisée des FELDSPATHS. KADLINITE 1
1
nettement figurée en édifices cristallins (éventails
et accordéons) ; elle s'organise aussi en cutanes
1 dans les viàes et autour des grains. Elle est de tein-
w te claire.
1-1
~ 1 Le FER est diffus, à l'état réduit; il cristallise
~: en goethite entre les domaines plasmiques et les
~ 1 quartz. Des OPAQUES et des FERROMAGNESIENS sont figu-
1__ m_a_~_"l_l_e_"_n_o_~_"
l'_é_S_S--:-O_U_S_l_'_a_sp_e_c_t_d_e_'_'li_" r_8_t_r_e_. _
1
1
1
QUARTZ sub-8nguleux, souvent revétus de silicifica- i
1
tions secondaires, .plus ou moins corrodés. 1
1
1
FELDSPATHS corrodés. et transformés en KADLINITE par
1 pseudomorphose. l,
1
1
FER à l'état d'esquilles de FERRDMAGNE51ENS et d'OPA-
U)
W QUES, ~oiratres, diffusant des "n.uages" de teinte
cc
L!J rouille.
5. CONSOLIDATION ET CUlRASSEMENT.
Chapitre 15
L'Isalo. ruiniforme .
.Généralisation et conclusions sur les Hautes Surfaces
Nous avons exploré les hauteurs de l'ISALO NORD par deux itinéraires
pédestres qui pénètrent le massif d'Est en Ouest, à partir de RANOHIRA LE
VIEUX et de IANABOTY (SOURDAT, J967). Dans l'ISALO SUD nous avons reconnu
le signal de l'ANKELAKA qui domine BENENITRA. Nous y avons trouvé les
traces d'une ferrallitisation.
Des grès ferrugineux analogues bien qu'en blocs moins importants ont
été vus au sommet de l'ANKELAKA (832 'm). Une exploration systématique des
hauteurs des deux massifs permettrait sans doute de multiplier ces consta-
tations.
.'
bourgeonnantes, vacuolaires, friables en continuité avec les grès gris. Par
146
ailleurs nous avons établi par l'observation des tables que de telles forma-
tions représentent un faciès habituel du cuirassement des grès.
L'analogie entre les grès ferrugineux de KOROBE et ceux des tables est
confirmée par l'examen microscopique, chimiques et diffractométriques. On y
reconnait les mêmes composants et les mêmes structures ; la micro-agrégation
du plasma, l'envahissement par le fer, la présence de gibbsite, d'hématite,
de goethite, associé~à la kaolinite, avec un rapport silice/alumine inférieur
à 2 (Cf. Annexes 26 et 27).
AnoMpangaoky Korobe
II39 1238
1
A A
1
o
o
4. GENERALISATION.
Nous y avons observé un sol rouge peu profond (1 m), mais assez forte-
ment a11itique et fortement désaturé (rapport silice/alumine inférieur à
1 - V inférieur à 5 %).
d e 1 a surface et ..
organ~sat~on
d
u d ' 1
ra~nage •
Les horizons allitique13 que nous observons' résul teraient donc d'une °
; Cinquième partie
_. .. . .. ... - . -- ... .
Chapitre 16··
Ce qui nous intéresse dans le cadre de cette étude c'est le modelé ori-
ginal, et nous tenterons d'n~ retrouver les témoins, là ou la dissection ne
les a pas entièrement dénaturés. On peut appliquer à leur genèse la défini-
tion de BAULIG (1952) citée par HERVIEU (1968) : "le pédiment est modelé par
. un écoulement qui, constamment à la limite de sa charge, ne peut se concentrer
durablement et creuser, mais reste toujours capable d'ablation".
2. PAYSAGES.
Les zones de'partages des eaux les plus centrales ont été les moins
atteintes par la reprise d'érosion. Glacis et dômes y sont assez bien conser-
vés sous leurs aspects originels; notamment aux abords du Col de l'ISALO, au
KELIMILIOKY, au MILIOKY et au MILIOKAKELY. Leurs pentes sont très régulières
(4/100), indemnes de creusement linéaires sur de grandes longu~urs (10 km)
le substrat est'parfaitement masqué par la couverture meuble de "sables
roux".L'altitude, le manque d'eaux phréatiques, l'éloignement des zones de
culture et de l'habitat expliquent leur aspect désert; le passage des fe~x
"0 _
Il
pédiplaine _
dOme dame
1
1
11~
• .~.I:\lh~~\I\~
. ..o." • 0 o.
.. ... c).
" .. 0"
pédiplaine disséquée
0 0':,00
.
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o • .o o " ~
• 0
o
avec une netteté et une complexité plus ou moins grande d'un endroit à l'autre
mais il nous a paru possible d'en dégager un schéma général et une interpré-
tation.
4. PEDlMENTATION ET CREUSEMENT.
Dans l'emprise des plus grands ravins, les dénivellation sont fortes et
l'érosion se manifeste pàr des accidents topographiques dont il est parfois
difficile d'imaginer le façonnement. Il suffit cependant de remonter à la
source de certains cours d'eau pour rencontrer une succession de modelés qui
reproduit les étapes chronologique du creusement. La haute vallée de l'AMPIO
en offre un bon exemple.
Plus 'bas encore '. le ruisseau entaille brusquement les sables du remblai
et les grès sous-jacents. Puis, les dimensions de ces diverses formes aug-
mentent et le décapage se généralise. A la limite, il ne reste plus qu'un
emboîtement de talus grèseux et les vestiges d'une couverture sableuse.
Le creusement linéaire tend donc à insérer son réseau dans les vallon-
nements préexistants ;. l'écoulement concentré s "enfonce dans les couloirs du
ruissellement superficiel dont il uramone" les r~mblais.
J56
coupe et, ·par.la suite, nous lui comparerons les coupes naturelles. Les
caractères retenus dans la description de chaque niveau ou horizon sont
supposés typiques et serviront de critères d'identification.
o
o·
c> •
Sables -~)'IIHnI~I~':";'
o .• t.
• • o·
Grès _~.~. 0 ~ :
o ••
. o, 0
fig. 25
157
','
0-110 cm (M.) 0- 90 cm (P.) all l' Horizons s!'lbleux, plus ou mbins orga-
a12 niques, appauvris ou lessivés.
b Horizon sableux, relativement argileux,
rubéfié, cohérent.
x Horizon sableux, relativement peu rubé-
fié voire brun peu cohérent, parfois
humifère.
90:"110 cm (y.) Horizon s.ablo-argileux, moyennement
rubéfié, coh~rent, ferme.
110-200 cm (T4/M3) niveau apparemment tronqué et discontinuité, analogues à
T3/M2 qui suit;
200-300 cm (T3/M2) niveau apparemment tronqué, argilo-sableux, rouge, "alia-
tique", dans lequel se différencient de bas en haut des
amas argilo-sableux rouges, durcis. Ceux-ci se concen-
trent se durcissent et se patinent au niveau de la
troncature où ils s'alignent en soulignant une disconti-
nuité d'aspect "planique".
300-350 cm (T2) stone-line dense et continue formée de galets de quart-
zite et de morceaux de grès ferrugineux.
350-450 cm (Ml) "niveau de base" argilo-graveleux, rouge, non ou peu
"aliatique", les quartz étant propres et peu liés à la
fraction argileuse. Une stratification en lits minces,
alternativement cimentés ou incohérents est bien visi-
ble. Il y a souvent des minéraux primaires.
450-520 cm (Tl) "stone-line 'de base" épaisse et dense formée dé blocs
et de galets de grandes tailles.
520-700 cm (Gg) niveau tronqué argilo-sableux, blanc grisâtre- ou jaune,
tacheté ou veiné de rouge.ou de rouille, massif et cohé-
rent.
700- tm (G) grès entrecroisés.
M / M3 / M2 / Ml / G
M / M2 / Ml / G
M / Ml / G
M/ G
PROfIL
b
[ superficiel
M
p x [
y
[ · . .
· ...•.
··.~:~T·
.' ~'..
· '. '
· . .... .
discontinuité T4
matériau
.... ."
M3
ê~~'
e· .'
.,n.
..... 'C)'
' .... '. e. discontinuité T3
matériau'
· ...
'
M2
...
. . .. .. ..
· ... .
. . .
:@f$G COUPE ".
'lloQo discontinuité T2
Q 0
Q
<) q Cl
matériau
o
de base
Q 0 M1
discàntinuité T1
altérite
sur grès
grh
Chapitre 17
j. ASPECT GENERAL.
Certaines parties des versants Nord et Sud ont été violemment ravinées
sous l'emprise des réseaux de la MANINDAY et de la TAHEZA, surtout au Sud de
la cote 917 sous laquelle s'ouvrent de très profonds lavaka. Cependant, le
profil en long très régulier de la ligne d'interfluve qui Joint les cotes
880, 751 et 701 et qu'emprunte la piste de MAHASOA témoigne d'un glacis qui
modelait autrefois ce versant Sud •.
2. LES GLACIS.
Le glacis inférieur (III) est souvent séparé du glacis moyen par une
bande d'affleurements grèseux qui limite la remonté de l'érosion; en aval
il débouche directement sur les grands ravins. La couverture sableuse est
partiellement décapée, le mulch sableux est délavé, la savane est clairsemée,
les entailles du ravinement alternent avec des langues d'épandage sableux
récent et l'affleurement de ~eliefs dérivés. La superposition brutale d'épan-
dages récents et de substrat anciens décapés donne lieu à des pseudo-profils.
Cette coupe, observée sur la cote 883 à côté du cairn est la plus
complexe, la plus proche de la "coupe fictive" qu'il nous ait é·té donné de
• 1
vo~r •
M / M3 / M2 / Ml / G
Caractères physico-chimiques.
Tous les matériaux sont pauvres en argile. L'analyse courante n'en sort
pas plus de Il %. L'analyse mécanique différentielle (métQode·CHAUYEL) montre
que les pseudoparticules sont abondantes à tous les niveaux mais surtout en
M3 (49 % de, l'argile se trouve agrégée) et en M2 (53 %).
Composition minéralogique.
__
:_~~!!E~~!~~§!E~~_g~~~ i!E~~!i~g_~_~_11_:
:1(AOt.~ HEMA.~ GOET~GIBB. ~QUAR.~
----- ------ ----- ------ -----
P ++ ++ +++
M3 ++ ++ (+) + +++
M2 ++ ++ + ++ ++
" ++ ++ + + +
:- +++ ++ ++
Ml
.. + ..
.------------------------------------------
.. . .
Les résultats de la diffractométrie R.X. et de la microscopie électro-
~ique concordent quant à la kao~inite (abondante partout, mais surtout en
Ml où les cristaux sont plus grands et les pics plus développés) et pour la
gibbsite .dont la plus grande quantité apparaît en M2. Il s'agit de matériaux
monosiallitiques ou allitiques.
Caractères micromorphologiques.
Chaque niveau de cette coupe paraît cumuler les traits d'une organi-
sation antérieure et ceux qui lui sont propres. Ainsi, le niveau de base Ml
. .
est constitué d'un entassement de grains qui sont individuellement bien
organisés : grains de squelette revêtus d'une fine couche de plasma orienté
d'une part, grains de plasma incluant des. "papules" d'autre-part. Ces
papules qui sont des fragments de domaines plasmiques orientés, anisotropes,
n'ont aucune raison d'être dans i 1
organisation présente et sont nécessai-
rement héritées après destruction d'une organisation préexistante.
Cette fosse est placée sur la pente du glacis résiduel (I) de la cote
836. La surface est régulière, faiblement inclinée. La savane à Loudetia sp.
est clairsemée. Le mulch de sable grossier est brun j~une clair (7,5 YR 6/6).
:KAOL.:HEMA~:GOET.:GIBB.:QUAR.
:-----:-----:-----:-----:--------------------:
M2 ++ + ( +) (fraction A)
M2 ++ +
MI ++ + ( +) (+)
G +++ + (+)
:------:-----:-----:-----:-----:--------------------:.
p ++ + ++ (fraction A + L):
p ++ + ++
M2 ++ + +
M2 ++ + +
Ml +++ + +
.. . .. .. . .. ..
-----------------------------------------------------
Cette coupe paraît moins allitisée, à niveau égal, que les précéde~tes car
on n'y trouve que des traces de gibbsite. Cependant la microagrégation est
bien développée et l'examen micromorphologique permet d'envisager l'influ-
ence successive de plusieurs phases de ferrallitisation.
a 20,5 % ID 43 %
p b ' 15 % M2 62 %
x 18 % Ml 46 %
Microroorphologie.
0-280 cm (M.) 0-120 cm (P) 0-20 - all - horizon sableux, humifère, brun-
gris (5 YR 3/3), massif, tassé, à sous-struc-
ture particulaire.
20- 50 - a12 - idem, plus' clair (7,5 YR 4/4),
moins humifère.
50- 90 - b - transition nette, horizon sableux
très légèrement argileux, rouge-grenat délavé
à moyen (2,5 YR 5/6 - 4/6), massif à éclats
légèrement' cohérents et consistants mai$ fra-
giles.
90-]20 - x - transition graduelle, horizon sa-
bleux très légèrement argileux, brun délavé à
brun-rouge (5 YR 6/6 - 4/6), massif à sous-
structure particulaire liche, à éclats incon-
sistants.
120-280 cm (y) Transition graduelle, horizon sablo-argileux
rouge-grenat (2,5 XR4/6), blanchissant à sec,
massif, légèrement cohérent et consistant.
230-470 cm (Ml) Matériau argilo-graveleux, rouge-grenat vif (2,5 YR 5/6),
comportant une passée de galets de quartzite et dé grès fer-
rugineux vers 280, qui pourrait représenter la stone-line.
Caractérisation.
-------------~-------------------------------
:Mînéralogie d'après la diffractométrie R.X.:
:-------------------------------------------:
: KAOL. : HEMA. : GIBB. : QUAR. :
.
a
. . . .
_
b ++ + +.+
++ + +++
y ++ ++ +++
MI +++ ++ . (+) +
. .
-------------------------~-------------------
Le couloir dans lequel est creusée la première fosse est à la tête d'un
ravineau affluent de l'ANDOHARIMBA ; il est dominé à l'Ouest par le glacis (1)
où se trouve la fosse 304, et à l'Est par le glacis (II) où se trouve la fosse
307.
250-360 cm (Ml) - Par sondage, on atteint des passées de sables plus gros-
siers et de graviers quartzeux. Ensemble grenat à l'état humide
(2,5 YR 4/6).
360 cm Apparition d'un matériau barriolé, à taches rouges et jaunâtres ,
contenant quelques feldspaths et blanchissant à sec. Il pourrait
s'agir de l'altérite grèseuse.
6. ASPECT GENERAL.
les flancs du. dôme ont été fortement ravinés et réduits à l'état de reliefs
dérivés. Des grès entrecroisés, des grès ferrugineux et des nappes de galets
alimentées par l'affleurement des stone-lines se succèdent à l'affleurement.
MIL 1 0 K A K ELY
lavaka
r-1ANINDAY
~.
I.
TAHEZA . .",...,.. ;r-
.. . o ....
" ...
~'AHASOA ,/ .~. ., ".
./
AMPANDRA
8}3 .I
.JI[ 7-00
fig. 29 - Coupe 6chématique du dame d'AMPANDRA montrant la des trois glacis par apport au modelé ancien
169
1
Fosse 394-395 •
0-110 cm (P) - Horizon du "profil", rouge clair (2,5 YR 5/6 sec, 4/6 hu-
mide) quant au b.
110-160 c.m (M) - Horizon sableux légèrement argileux, rouge,massif, très
consolidé. Débit polyédrique à éléments cohérents mais fragiles,
non graveleux. Transition rap~de.
160-250 cm (M2) - Horizon sablo-argileux riche en pseudo~particules, rouge,
massif, à éclats polyédriques dans lesquels on isole des amas,
fermes à l'état sec, friables à l'état humide, de couleur plus
foncée avec des .interfaces argileux luisants autour des quartz.
Ces amas sont de plus en plus individualisés vers le sommet de
l'horizon où ils forment une ligne festonnée (T3) •.
250-350 cm (MI) - Discontinuité nette, marquée par une ligne mince et
discontinue de galets formant stone-line (T2) au-dessus d'un hori-
zon d'aspect semblable au précédent mais graveleux.
350 cm Par transition graduelle on atteint un matériau plus clair, plus
humide et plus friable, brun jaune avec des feldspaths, qui pour-
rait être la continuation de Ml ou déjà l'affleurement des grès.
Caractérisation.
Les glacis que l'on retrouve au bas des pentes de l'AMPANDRA sont cou-
verts de nappes sableuses épaisses, de couleur rouge particulièrement soute- .
nue, dont les coupes et le profil superficiel sont très peu diversifiés et
différenciés. L'identification des différents glacis est difficile. On peut
néanmoins signaler la présence de profils tels que les suivants.
9. ASPECT GENERAL.
Aux flàncs des tables qui occupent les positions interfluviales les
plus centrales - VOHIDAVA et groupe du Col des TAPIAS - les glacis remontent
fréquemment' jusqu'à la cote 1000 et ne sont séparés parfois de la surface so~
mitale que par la corniche cuirassée. Les pentes de ces glacis sont très
régulières. La partie supérieure est dénudée; la partie inférieure est couver-
te d'une accumulation épaisse et homogène de sables roux de coloration très
soutenue dont. les coupes ne présentent aucune discontinuité sensible à profon-
deur de fosse.
17]
Les vestiges du glacis ancien (1) occupent la ligne de plus grande pen-
te du versant primordial, devenue ligne d'interfluve à la suite de la dissec-
tion. Ces lambeaux se suivent sur plusieurs kilomètres, sous forme de petites
plate-formes physiographiquement analogues à celles de la zone des dômes.
La fosse 374 a été 'creusée sur ce glacis ; son observation est rela-
yée par celle du talus qui limite le glacis à une centaine de mètres en' aval,
et par celle du ravin de l'AMBARATA, à 1 km N.
Caractères phys~co-chimiques.
N
Corniche de la Table
Talus du glacis 1
Limites du glacis 1
Axe du glacis 1
fosses
s
Composition minéralogique.
Caractères micromorphologiques.
commun à tous les gisements de l'épandage de base Ml est par· ailleurs déjà
visible à l'oeil. Ce dépôt hérite d'une pédogenèse préalable car les minéraux
primaires en sont absents et on ne distingue plus de kaolinite en cristaux
automorphes distincts ; de plus il est rubéfié.
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES.
Cette fosse a été creusée au bord du vieux glacis, à-la li~ite du pe-
tit talus qui marque son décrochement vers l'aval (glacis III). La coupe est
très érodée ; ses niveaux sont concentrés sur quelques décimètres, ce qui
permet de saisir leur stratification.
Le glacis moyen (II) est le plus étendu. Sa coupe n'a pu être obser-
vée que très partiellement, soit au centre du glacis où l'épaisseur du niveau
supérieur masque les niveaux profonds, soit en bordure de ravin où les niveaux
supérieurs sont très érodés.
Le glacis inférieur (III) est souvent séparé du glacis moyen par une
zone d'affleurements grèseux. Il est très érodé et peu couvert. Il domine di-
rectement le large ravin aval. Les "profils" sont peu différenciés, clairs,
très pâles à l'état sec, ce qui trahit vraisemblablement un renouvellement
récent et continu du matériau par des colluvions issues des grès, encore
dotées de minéraux primaires et dont le fer est peu individualisé. Les tex-
tures sont très grossières.
L'emboîtement est analogue bien que moins net. Du pied du BEKAPITY aux
ravins de la haute-MOHAHARIVA, s'étend un long glacis de pente très régulière,
couvert d'un mulch sableux de couleur brun rouge portant une couverture
régulière bien que très clairsemée de Loudetia fiZifoZia. Cet aspect typique
est celui du glacis moyen (II). En effet, on peut reconnaître, par examen
stéréoscopique des photographies, un lambeau du glacis supérieur, réduit à
une petite'écaille qu~ domine le glacis moyen de quelques mètres. En aval un
léger décrochement, parfois marqué d'affleurements grèseux donne accès au
glacis inférieur, directement entaillé par les griffes de la rivière. Les
ravins sont ici trop étroits pour que le glacis-terrasse (IV) puisse être
développé (Cf. Fig. 19}.
0- 40 cm Profil P résiduel.
40- 50 cm (T2) - Stone-line mince mais dense de galets et de grès ferru-
gineux.
50- 70 cm (Ml) - Horizon sablo-argileux graveleux, comportant des amas
argileux durcis volumineux.
70-180 cm (Tl) - Stone-line épaisse et dense formée jusqu'à 130 cm de ga-
lets et au-delà de blocs de cuirasse, presque jointifs mais non
continus.
180-200 cm Matériau argilo-sableux, graveleux, frais, blanchissant à sec
et difficile à sonder représentant l'approche des grès en place.
Cette fosse occupe le sommet d'un dôme sur lequel subsiste par ailleurs
une arète grèseuse résiduelle qui émerge des sables à quelques mètres de la
fosse, très légèrement en contre-bas.
Caractérisation.
Deux autres fosses situées dans les mêmes conditions dans un rayon de
10 km ont montré des coupes exactement semblables. Elles sont caractérisées
par un niveau supérieur dans lequel . se différencie le "profil" ; une stone-
line de galets et de grès ferrugineux, épaisse et dense ; un niveau inférieur
prolongé par une arène sur grès.
Sur quelques coupes,' notamment celles qui sont situées sur les ver-
sants Nord et Sud du BEKAPITY (7 km au Nord du gué de l'ILAKAKA), on observe
un matériau argilo-sableux graveleux, compris entre la stone-line et l'arène.
On pourrait rapporter ce matériau au niveau de base (Ml) en raison de son
caractère graveleux; il faudrait alors noter la stone-line T2 et non pas Tl.
Ces observations étaient trop incertaines pour conclure.
RECAPITULATION
L'épandage de base (Ml) - Il est visible dans tous les ravins et les
I
carrières, le long de la R.N. 7 entre la MALIO et SAKARAHA , et dans les fos-
ses· des différents glacis sauf dans la zone ruiniforme. Sa fine -s'tratifica-
tion, sa couleur rouge instable, sa texture graveleuse, sa composition
monosllillitique et parfois allitique, le fait qu'une transformation pédogéné-
tique soit sensible entre la base et le sommet dp. ce niveau (pseudomorphose
puis disparition des feldspaths et organisation du plasma) montrent qu'il
représente un deuxième temps de l'épandage consécutif au démantèlement des
Hautes Surfaces ferrallitiques : les matériaux pierreux et grossiers de ces
formations avaient été rassemblées dans la stone-line de base ; les élé-
ments graveleux et sableux alternent à ce niveau. A l'état originel, ces
matériaux issus des grès, des altérites et des sols ferrallitiques étaient
déjà monosiallitiques, voire allitiques ; ils ont encore évolué et se sont
organisés en place, mais la troncature ramène l'observation aux horizons
les moins transformés.
cis supérieurs offrent des superpositions aussi complètes que poss~bles des
niveaux. La·comparaison des coupes de ces glacis supérieurs montre que
celles de la zone ruiniforme ont été violemment rajeunies (type M / G) ; que
celles de la zone tabulaire sont beaucoup plus développées, surtout quant
182
aux niveaux de la base, et que seules les coupes de la zone occidentale des
dômes approchent la complexité du modèle fictif.
de l'ensemble des matériaux des glacis et dômes mais comporte des manifesta-
tions d'allitisation.
.
Presque
.
tous les niveaux d'épandage ont pu hériter .de
la gibbsite antérieurement individualisée sur les hautes surfaces. Une
allitisation en place se manifeste semble-t-il, localement, dans les matériaux
de l'épandage de base (Ml) et surtout dans les "sols rouges anciens" f<:>ssili-
sés des niveaux M2 et M3.
Les "sols" des glacis et dômes de l'ISALO ont été globalement classés
jusqu'à présent comme "ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés" (RIQUIER,
1968). Nos observations montrent que la couverture meuble des grès n'est pas
constituée par un "sol" mais par une succession d'épandages plus ou moins
évolués et tronqués, à caractère ferrallitiques dominants. Il s'agit mainte-
nant de voir si le "profil" superficiel constitue un sol et comment il peut
être qualifié.
183
Chapitre 18
1. LA NOTATION CONVENTIONNELLE.
2. SITUATIONS.
Les profils atypiques ont pu être observés pratiquement dans toutes les
situations géographiques et géomorpho1ogiques, et quelle que soit la complexi-
té de la coupe sous-jacente. L'ordre -de successiôn et les caractères des
horizons restent toujours comparables. Il n'y a de variation notable qu'en
matière de couleur; elle concerne l'ensemble de la coupe et s'explique par la
couleur des matériaux originels.
3. DESCRIPTIONS.
Profil 347.
Profil 374.
Profil 317.
Profil 308.
Quelle que soit la gamme de couleur sur laquelle jouent les nuances on
observe un a délavé par appauvrissement et assombri par la matière organique,
un bplus soutenu dont la teinte se retrouve en y tandis que x est typiquement
plus clair et surtout plus terne.
4. CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE.
Texture.
Matière organique.
pH et complexe d'échange.
Les valeurs sont analogues et toujours très faibles dans tous les pro-
fils qui sont strictement monosiallitiques. Les pH sont compris entre 5,4 et
6. Les capa~ités d'échange sont comprises entre 0,5 et 4,5 mé/100 g ; elles
sont maximum en all et' en x en raison sans doute de la présence de matière
organique. Le lessivage des bases est maximum en x ; par voie de conséquence
le pH et la saturation sont minimum'dans cet horizon.
188
. .
L'accumulation humo-ferrugineuse qui apparaît en-dessous est diffuse;
elle se distingu.e parfois malaisément mais l'analyse de nombreux prélèvemënts
a confirmé son existence. Elle se manifeste au contact d'un niveau cohérent
et compact qu'elle imprègne et cimente; il s'agit généralement d'un grès,
ou d'un vieil horizon altéritique sur grès. Il y a donc contraste brutal en-
tre les horizons meubles (A, BJ) d'une part, l'alios et le substrat (B2, G)
d'autre part •.
Nous citons comme exemple le profil du fossé 310 dont les horizons
profonds sont très remarquables, bien qu'il corresponde à une nappe isolée
de sables blancs et soit dépourvu de l'horizon humifère typique.
Caractères physico-chimiques.
1
Signification.
Cette fosse est située sous la forêt du ZOMBITSY, sous une litière qui
".
couvre irrégulièrement l'horizon d'humus' brut.
Caractères physico-chimiques.
3 2 6 82 :
.• '66,30 1,8
1,5
2,3
2,3
.:.'
C
. 5 .. 3 . 4 .. 12 . . .. 1,8. . 1,8 .
76
.--------------------------------------------------------
. : 5,7
Caractères physico-chimiques.
Dans ce profil, les signes de podzolisation sont encore très peu affir-
més. On retient cependant le lessivage de l'argile en Ai (moins de 3 %)
col.ncidant avec la présence de 60 % de résidu insoluble dans la fraction
A + L qui est donc formée de quartz pulvérulent. Les taux de matière or-
ganique sont extrêmement faibles comme partout dans cette région mais les
migrations sont réelles; il s'agit d'acides fulviques. L'accumulation de
fer en B est significative.
Horizon A d'un profil de "sables roux" sous savane herbeuse dense à Hétéropogen
et Hypparhenia (ANDRANOLAVA).
o
AHT a 4,940 /00 C AHG = 44~
AHi = 6%
AHB = 46%
a
AHT ... 3,060 /00 C AHG z: 39%
AHi 10%
IS
Par contre, lorsque des colluvions arénacées, peu évoluées et non orga-
nisées à l'échelle micromorphologique, viennent s'interposer entre un vieux
matériau et la litière, les acides organiques peuvent entrer directement en
contact des minéraux de cette a~ène. Lorsqu'ils ont fait leur oeuvre, le
niveau colluvial arénacé se trouve transformé en un A2 pod~oliquetandis que
les substances humo~ferrugineuses solubilisées sont déposées au contact des
matériaux anciens et stables sous-jacents où apparaît un B. Rien ne permet
plus de déceler dans le "podzol" ainsi réalisé les caractères de "pseudo-
profil" du sequum originel.
Dans le cadre des variations climatiques dont nous avons par ailleurs
constaté l'influence, on peut envisager un processus complexe qui fait inter-
venir une phase ancienne relativement humide et la phase d'assèchement
actuelle: Dans la mesure où l'on admet que les profils podzoliques ne repré-
sentent qu'une extrapolation des profils "atypiques" c'est ,d'abord au déve-
loppement de ceux-ci qu'il faut s'attacher.
Chapitre 19
tiques tandis que celles des glacis moyens et inférieurs sont relativement
simples.
----------------------------------------------------------
Grande phase de: Troncature des altérites sur grès
rhexistasie : Stone-line de base Tl,
fini-tertiaire: Epandage de base Ml.
Pluvial . Sol ferrallitique lessivé sur Ml.
Displuvial Troncature de Ml,
MO RAMAN GIEN Stone-line moyenne T2 et niveau moyen M2,
. .,
. " Modelé du glacis supérieur (1) •
Pluvial Sol ferrallitique lessivé sur M2
'O~~ T3 Dissection du modelé antérieur.
000 " 0:
o'
.
des autres. Il en résulte une très grande monotonie qui n'est rompue que par
la genèse de podzols.
On note qu'il n'existe pour ainsi dire pas de sols "sur grès" sensu
stricto puisque tous les profils sont développés sur des épandages plus ou
moins anciens qui fossilisent le substrat cohérent. Dans la mesure où la
plus grande surface des glacis comporte une couche de l'épandage de base (Ml),
et en restreignant à ce dépôt le terme de "carapace sableuse" créé par les
géologues, on pourrait parler de sols "sur carapace sableuse".
199
CONCLUSIONS GÉNÉRALES
Les étapes d'une démarche qui nous a mené de la diversité des observa-
tions à l'unité de l'interprétation ayant fait l'objet de conclusions par-
3
tie11es , nous ne rappellerons ici que les réflexions d'ordre général qu'elle
peut suggérer.
Sans revenir sur les contrastes évidents qui distinguent les différents
paysages du Sud-Ouest, nous en rappellerons quelques traits, d'ordre morpho-
pédogénétique.
4
Les sols, que nous avons regroupés par catégories géochimiques , sont
inégalement réprésentés : leur répartition reflète une efficience générale-
ment croissante, d'Ouest en Est, des processus pédogénétiques. Par ailleurs,
ces sols sont associés entre eux selon des modalités variées et significa-
.tives.
1_ Cf. Préliminaires.
2 Cf. Chap. 2;,
3·
- Cf. Chap. 8, Chap. 12, Chap. 15, Chap. 19.
:4_ Sols évolués par soluviation : bisia11itiques carbonatés ou non, mono-
siallitiques, allitiques •.
Sols évolués par che1uviation : podzols (PEDRO, 1968).
202
Les cycles géochimiques propres à ces trois domaines sont donc sensible-
ment différents.
Sur les glacis de l'ISALO, le même stock minéralogique hérité des grès
a été recyclé au niveau de la carapace sable~se et des épandages qui en déri-
vent jusqu'à épuisement complet, sans renouvellement. Sur les Hautes Surfaces
par contre, un rajeunissement très ancien de sols ferrallitiques,au niveau
de l'altérite, pourrait être cause de la forte allitisation des horizons
rouges superficiels.
203
L'enfouis,sement des divers sables roux dunaires aepyorniens les uns par
les autres démontre l'influence de cycles morpho-climatiques d'efficience dé-
croissante sur la zone littorale; cette constatation situe d'emblée l'étude
régionale dans une perspective d'évolution cyclique. Les mêmes séquences~tant
elle ne peut être réactivée que par érosion du manteau, nouvelle sédimen-
tation ou regain d'efficience du climat, autrement dit pa~ déplacement des
équilibres morpho-climatiques.
Les pédologues de Madagascar, ayant été très tôt confrontés à ces pro-
blèmes, ont jugé utile de n'aborder l'inventaire, la définition et l'utili-
sation des sols qu'après avoir correctement discriminé ce qui appartient au
passé de ce qui ressortit au présent, à tous les niveaux des études géogra-
phiques, pédologiques et agro-économiques.
1
2- BOCQUIER G., exposé oral, Sept. 1975.
3- HERVIEU, 1958, 1959.
4- VIEILLEFON et BOURGEAT, 1965.
5- BOURGEAT, 1972, BOURGEAT et RATSIMBAZAFY, 1975.
6- BOURGEAT et AUBERT, 1972.
- BOURGEAT, HUYN VAN NIUl~, VICARIOT, ZEBROWSKI, ]973.
205
Dans les uns, des sols relativement jeunes et qui disposent d'un poten~
Dans les autres, de vieux sols dont le potentiel est épui$é sont
)'."
, associés à des modelés stabilisés de longue date. Ces paysages sont réduits
au rôle, immédiatement improductif, d'environnement régional, mais ils repré-
sentent la plus grande superficie des bassins versants où ils maintiennent
les conditions d'équilibres naturels éprouvés par le'temps.
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-
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Planches photographiques
L E G END E S
PLANCHE 1
a- Fouille du gisement de sub-fossi1es de BEMAFANDRY (Extrème-Sud). Le
marécage salin (sira-sira) est barré par la dune beige post-flandrienne,
visible à l'arrière plan.
PLANCHE 2
PLANCHE 3
a- Cristal de montmori110nite d'un vertiso1 de l'ANDRAMBO.
PLANCHE 4
a- Cristaux de gibbsite sur fond de particules amorphes, du sol rouge
ferra11itique de l'ANALAVELONA.
PLANCHE 5
a- Karst couvert ': association cie lapiaz virtuels et d'un sol rouge mono-
sia11itique. Au premier plan, des pseudo-galets calcaires sont exhumés
et superficiellement ciselés.
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PLANCHE 6
PLANCHE?
PLANCHE 8
a- Vue de l'ANDRANOMPANGAOKY, les tables cuirassées du Col des TAPIAS et la
R.N.7. Au premier plan, ressaut de grès; au second plan, la corniche
cuirassée et les flancs couverts d'éboulis. Bois à Tapias sur les pentes
et savane à Loudetia filifolia sur les glacis.
PI;ANCHE 9
1
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1
'a- Cristaux de kaolinite à angles rabattus, goethites en batonnets et parti-
1
cules amorphes du sol rouge ferrallitique de l'ANDRANO}ŒANGAOKY.
PLANCHE la
a- La crête orientale du KOROBE, et le cairn de la cote ]238.
b- La corniche résiduelle de grès ferrugineux, à 700m Nde la côte ]2]3.
PLANCHE 11
a- Le dôme du MILIOKAKELY : aspect typique d'une pédimentation généralisée,
sans creusement. Savane à Loudetia sp. et Chrysopogon s~rrulatus.
PLANCHE 12
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PLANCHE 10
a
PLANCHE 11
PLANCHE 12
· ANNEXES
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Contexture des tableaux de données de chaque station météorologique
1 =·Insolation en heures.
Par des signes ou des nombres, nous avons indiqué l'existence ou le nombre
des mois présentant les caractères suivants.
Mois édaphiguement secs (THORNTHWAITE) = mois pour lesquels P est inférieur
à ETP, la réserve en eau du sol étant épuisée.
Mois arides ( DE MARTONNE) = mois pour lesquels l'indice d'aridité est in-
férieur à 10.·
Mois humides (BIROT) mois satisfaisant à des conditions complexes définies
in PEGUY, 1961, p. 167.
Mois secs (GAU55EN) = mois tels que P Bst inférieur à 2T.
Annexe 1
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Annexe 6
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Pluie 349m~
Evapotra n spira tian poten tielle 1297
Evapotra nspira tian rêelle 349
250
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A s o N D J
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Annexe 7
Diffractogrammes obtenus à TANANARIVE. Anticathode de cuivre.
Agrégats orientés obtenus au moyen d'une goutte de suspension.
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Annexe 8
11--1 III r
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Attapulgite et illite bien cristallisées. :J .l-!=-i 1·=-1+,=-~'----n::h-tl-=
Kaolinite 1.'cl em. -- . '-[j tj-!r-t+H++r
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Annexe 9
échantillon 1 23 1 4 , 5 ,6 1: 8
profondeur 0-20 40-60 100-1"1 Q160-1
. Gà.260-28à360-38ci~5C-486560-58(
. . . ..
humidité 0',3 0,3 0,3 0,3 0,3
.:
refus ~
carbone 3,43
mat. organique 5,9
Matières
. azote 0,46
'.
organiques
C/N 7,5
en %0 acides humiques
acides fulviques
Calcium Ca+ +
":il ~gne5!um
li
.• M g++
en mé/100g . +
Potassium K
~odium Na+
Annexe ID
321 322 323 324 325
échantillon
15 30 50 90
profondeur °
10 25 40 60 100
humidité 7,1 7,6 3,1
refus
carb. de cal. 0,02 0,02 54,18
granulométrie argile 26,7 53,0 55,2 57,6 18,5
en % limon fin 31,1 5,8 4,5 5,3 18,2
limon grossier 13,8 13,0 12:4 13,1 28,7
sable fin 9,6 10,7 10,2 8,6 12,5
sable grossier 5,3 7,6 57 7 3,2
Calcium Ca + +
Magnésium Mg-+- t-
en mé 1 100g +
Pot3ssium K
.;-
Sodium .Na
en "1
1<1 8,2 8,7 8,8 9,7
Annexa 11
6191 6192 6193 6194 6195 6196
échantillon
10 20 30 50 70
profondeur °
10 20 30 40 60 80
humidité
refus
carb. de cal.
granulométrie argile 12,8 17,9 19,2 19;5 16,5 14,5
01
en /0 limon fin Î 1,0 6,9 6,4 6,9 7,8 9,0
limon grossier. 7,0 4,6 4,7 5,3 6,0 8,0
sable fin 33,4 31,5 1 32,8 35,1 34,7 34 , 7
sable grossier 34,4 39,0 ; 36,9 33,6 34,3 33,7
Calcium Ca ++
, Magnèsium M 9 ++
en mé / 100g .+
Potassium K
Sodium Na+
Annexe 12
.----.-...-- '---"-'--"16197--- 61~8 fË;199'--; 6191 OT61911'T""---;
échantillon 100 150' 200 300 ~ 400 ~
profondeur 120 170 220 320; 420 ~
humidité'
refus
carb. de cal. 0,03 0,03 . 0, 03 ~
carbone
mat. organique
Matières
azote
organiques
ClN
0/
en 100
acides humiques
acides fulviques
Phosph. total
Phosph.
l
en % Fer F2 2 0
3 8,95 7,70
. Titane Ti0 2 1,5
Manganèse Mn0 2
Calcium, Ca + +
Magnésium Mg + -1-
en rTIé 1 100g +
Potassium K
1 Sodium
1
0,7 0
, 1
29,7 6
1
1
1· 22, 14 1
1
1
1 , C;'l
1
l,
'l'iO
. 2 % 1,25 1 3,8 1,5 1,40 1, 3,5 1 2,0 1,30 1 3 5 1 3 01
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1 -; ,~_..J 1--) I_~..::..J
'l'O'I'AL 99,'1 1100.'1
1
4-----1
98,8
1
99,4 11 0 0,5
1
1
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99,4
1
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1 1
1 1 1 1 1 1
Si 02 1 1 1 1 1 1
1 1 1
-~ '2,0 1 1,9 1 5,5 2,0 1 1 ~ 9 Il 2.7
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- 0,11 ! 26,55190,58. 0,13 28,02 94,22
1
00,17 ! 26,47 93,7(.1
Si 02 01
10 35.46
4
121,67
1
1
1
1,01 3')~)_'I..
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1,05 1
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TOTAL 99,1 ~OO,6
1
!99,4
1
99,7 L 99 ,2 t'::'2_J~,3
j 1
J 93,2
1
~02,21
1
1 l ,. 1 1 1
Si Û2
2,0 1 1,7 1 2,3 2,1 1 1,5 1 G,5 2,1 Il 1,7 1 3,31
~l a 1 1 1 1 1
'--:>._2_~ _ _. ..L-_ _ _{_1----_L-_.__ :.--.__L__J 1 1 _
Annexe 14
251 252 .253 254
échantillon' .
40 70 130
profondeur °
10 50 80 150
humidité 13,9 12,9 12,0 G,9
refus
carb. de cal. 0,13
grtlnulométrie argile 60,5 47,0 59,1 64,1
en % limon fin 11 ,5 10,4 16,1 8,7
limon grossier 5,1 8,2 5,8 3,0
sable fin 2,0 10, <? 2,3 6 ,....0
sable grossier 0,2 1,8 1 ,1 9,0
++
Calcium Ca j 55,9 0 51,56 56,7 0 13,10
Magnésium Mg + + 5,7 0 5,56 8,20 3,G8
Ctltions
+
échangeables
Potassium K 0,87 0,20 0,27 0,22
Sodium Na 0,16 0,17 0,19 0,09
en mé/100g
S 62,63 57,49 65,36 22,09
de sol
T 53,92 46,61 52,79 18,54
v%
Phosph. total 1,29 0,62 0,63 0,66
P 0 en '1:'0
2 S Phosph.assin. Ol~ 0,38 0,04- 0,03 0,023
Annexe 16
échantillon 1771 1772 1773
a 30 50
profondeur 20 40 70
humidité 7,5 7,3
refus
carb. de cal.
grJnulométrie argile 39,9 51 !3 5 0 ,6
en %. limon fin 21,7 15,3 14,8
limon grossier 11,0 ·7,4 7,9
sable fin 7,5 8,5 8,8
sable grossier 2,.7 4,1 6,3
Alumine AI 2 0 3 ~19, C4
TRIACIDE
Si0 2 1 AI 20 3 1 2,3
•
~ 2,iJ
t::
en % Fer FC 0
2 3 :25,10 :25,75
Titane Ti 02 . 4,6 5,3
Manganèse Mn 02
•.1- .J.
Calcium Ca'
Magnésium Mg.1.';-
en mé 11009
Potassium K
:...
Sodium Na
en "1". 112 ,5
Annexe 18
T
1
Annexe lB
suite
Diffractogramme R. X. de la fraction argileuse d'un horizon profond
du sol rouge de l'ANALAVELONA (Fosse 227). Le pic à 4,81Ao correspon-
:>
:::J
dant à la gibbsite est exceptionnellement développé, àominant ceux
:::J
m de la kaolinite, de l'hématite et de la goethite.
x (Diagramme de poudre - anticathode de cobalt- Fac. qes Sc. TANA).
QI
.....
\D
311 312 313 31:t R 313
échantillon
a 30 80 120
profondeur 10 40 100 140 Refus
humidité 4,5 4,7 4,2 4,7
reFus
carb. de cal. 0,04 0,06
granulométrie argile 25,7 27,0 8,5 12,2
en % limon fin 19,5 14,5 16;1 12,5
limon grossier 10, a 11 ,1 18,1 12,9
sable fin 13,2 15,7 25,6 24,3
sable grossier 22,5 24:3 28,5 31,4
Calcium Ca++
M?l9llésium Mg++
en mél 100g
Potassium K+
Sodium Na +
155 368.1 - Le balayage d'une lame non couverte d'un morceau de grès d'un relief rui-
niforme revèle du quartz, secondairement de la kaolinite et une faible quantité de
feldspaths.
La diffractométrie appliquée à la fraction argileuse, extraite de la meme roche, revèle
la présence presque exclusive de kaolinite très bien cristallisée.
ERS 156.1 155 87.1 - La diffractométrie sur poudre d'une roche broyée montre les
pics très développés du quartz, accompagnés de pics de kaolinite, peu développés.
ERS 90.1 - La diffractométrie sur poudre d'un morceau de grès gris, prélevé sous la
corniche de l'ANDRANOMPANGAOKY et proche des horizons altérés montre des pics bien
développés de quartz et de kaolinite.
Sur agrégats orientés, les pics de la kaolinite sont"nettement plus développés.
Annexe 21
tance du réseau cristallin. On observe des édifices cristallins de kaolinite,très
développés, en accordéons, éventails, gUiriandes, atteignant 200 microns
On observe aussi des pyroxèhes altérés et des amas de microcristaux (magnétite, ill-
ménite ou ferromagnésiens 7), opaques en LN, opaques ou fort8ment biréfringents en LP.
Le ciment argileux (15 à 25% du champ) comporte plusieurs sorte de plages. Les unes
semblent directmment substituées aux feldspaths dont elles conservent les contours.
Les crista~x de kaolinite sont de tailles moyennes (50x25 mmcrons), blancs, nacrés,
en ordre plus ou moins dispersé, mélés de microcristaux opaQues qui se détachent sur
un "nuage" de fer diffus rouille. D'autres plages semblent résulter d'un transfert
dans les vides de la texture. La kaolinite y est dispe.sé en cristaux de petite
taille (25 microns), mélée d'esquilles de quartz et d'opaques. On observe la ka oli-
nite dans les joints intergranulaires les plus étroits.
155 BI - Morceau de grès roux très friable et non diaclasé prélevé à l'entrée du
canyon de la 5AKAMALIO. C'est une arkose à ciment argilo-ferrugineux, poreuse.
Le squelette comprend des quartz (50 à 60% du champ) sans silicifications secondai-
res, subanguleux en général. Les feldspaths sont des alcalins du type microcline et
occupent 30 à 35% du champ. Il y a des plagioclases altétés. Les accessoires sont
des pyroxènEs (enstatite) des am~hiboles sodiques (ribeckite) et des inclusions de
rutile, épidote, zircon, biotite.
155 3700 - Moreeau de grès gris prélevé à la base d'une arète rocheuse qui émerge des
. sables dans le prolongement exact d'une série de reliefs importants qui suggèrent
ltexist~nce d'un accident tectonique suivi de silicifiCêtions.
Annexe 21
suite
Apexol rouge allitigue des Tables de l'ISALD : description du profil-
......
Annexe 22
Particules complexes et comportement granulométrigue du sol rouge allitigue
de l'ANDRANOMPANGAOKY - Application de la méthode CHAUVEL
,
"a" PLF PLG PSF PSG *-
383.1 66% 261% 131% 107% 103%
.2 85% 195% 128% 102%
.3 79% 204% 121% 144%
.4 62% 135% 190% 150% 106%
.6 43% 119% 133% 148% .124%
Annexe 23
1' 2 3 1 4 6 7 7
échantillon 0 20 50 i 100 280 380 480
profondeur 10 30 6Q 110 300 400 500
:
humidité
refus STRUCTICHRoN RETICHRoN
carb. de cal.
granulométrie argile 30,6 37,6 38,6 34,1 19,8 23,3 36,3
en % limon fin 5,2 1,5 2,0 4,5 9,0 9,7 9,5
limon grossier 2,5 2,1 2,9 6,9 9,2 . 9,5 7,0
sable fin 13,7 15,2 16,3 23,0, 23,5 22,1 15,6
sable grossier 42,7 40.8 37,9 29,4 37,0 32,3 31,6
v% 17 5 13 8 25 " 12 8
: :
~
2
;
1 4 1 6 1 1
1
4 r 617 1
1
8 1
Perte au feu
Résidu
9,0
46,4
! 10,9
32,1
9,4
28,0
22,5
1,9
17,0
1,4
14,2
1,3
14,4
0,6
14,2
'1,0
Eléments totaux Silice Si 02 13,6 17,7 27,2 27,5 28,6 38,1 36,2 ,41,2
Alumine AI 20 3 17,3 24,6 23,9 31,4 38,S 34,8 32,3 34,4
TRIACIDE
Si0 2 1 AI 20 3 1,3 1,2 1,9 1,5 1,3 1,9 1,9 2,0
en % Fer Fe 20 3 13,2 13,1 9,8 11,7 12,8 10,4 10,6 8,3
Titane Ti0 2 1,9 2,1 2,0 1,6 1,9 1,0 1,9 1,2
"-
Manganèse Mn 02 "
Sur la cote 1230 du KDRDBE. Darne grèseux en voie de dénudation, dominant les
ravins à l'Est et le glacis structural à l'Ouest. Sous savane herbeuse à
Loudetia s..p..
Annexe 25
KAOL HEMI!i GOET GIBB QUAR FELD
368.1
"
Grès
"
-- argile
lame montée non couverte
++++
++ ++ +
1SALO ruinif •
~--_.-._-
383.1
.2
Sol rouge - 'structichron
" "
-"argile ++
++
+++
+++
+
(+)
+++
+++
"
.3 If
" " ++ +++ + +++
.4 " " ++ ++ + ++
.4 " " -"
lame ++ + + ++
364.1
365.1
Sol rouge - lepto-apexol
" "
- argile
"
+++
++
+++
++
++
+
++
++
KOROBE
366.1 "
" " " ++ ++ (+) ++ "
364.2 " - gravolite et cuirasse - argile ++ ++++ ++++ If
Analyses par diffractométrie R.X. de divers matériaux des Hautes Surfaces de l'ISALO, portant soit sur
la fraction argileuse des prélèvements, soit sur des lames minces non couvertes. Ces résultats ont été
confirmés par des examens au microscope électronique. Les cristallisations de kaolinite sont trés re-
marquables au niveau des grès et des altérites. La goethite est très bien figurée dans les cuirasses.
Au niveau des sols, ce sont les particules amorphes qui dominent. La cristallisation de gibbsite est
difficiel à voir.
>
:J
:J
ID
X
ro
N
C\
PF Rés Si02 Fe203 A1203 H02 SiO~A1203
Les taux des résidus insolubles représentent les quartz. On constate que des quartz clastiques à l'état de limons sont
parfois abondants, dans les'altérites et les grès ferrugineux. Ils sont d'ailleurs visibles au microscope optique ou
électronique. Les cuii'asses sont essentiellement ferrugineuses. L'accumulation relative d'alumine est faible et ne don-
ne pas lieu à l'individualisation de gibbsite.
Le sol jaune du KDRDBE : description du profil
10-110 Transition
'IIO-IBo Horizon argilo-s;bleux jaune moutarde (ID YR 5/8) frais, 8/8 sec),
massif à débit polyédrique.
IBO-200 . Horizon graveleux formant stone-line dBns une terre fine identique
à celle du pr~cédent, avec grès ferrugineux et galets de quartz, au
contact d'une strate de grès ferrugineux à contours sinueux, de IDem
d'épaisseur environ.
--
120-140 ++ + (+) +
320-340 ++
- (+) ++
Annexe 28
..
Coupes des glacis de l'I5ALO : miSt0morphologie
En M2, le squelette est plus grossier (grains de 3mm et plus). Le plasma est
plus abondant et plus dense. Les microagrégats ont des contours plus nets et
sont plus abondants. La couleur est brun-rouge (LN) ou grenat vif (LP aveè
condenseur). La biréfringence est forte mais les orientations sont limitées
à des réseaux filifonnes et à qulques papules.
Annexe 29
Glacis de l'ISALO tabulaire : pMrticules complexes eJ comportement granulom~-
~rique - Apolication de la méthode CHAUVEL
Taux d'argile agrégée sous formes complexes, et taux de ces diff~rentes formes.
A LF LG SF SG refus
374.1 Pa11 09 05 00 06 77 04
.2 a12 09 03 02 07 19 03
.3 b ·14 04 02 II 6B 02
.4 x II OB 05 15 59 02
.5 M II OB OB 12 61 03
.6 1'1 12 09 OB II SB 09
.1 M1 13 OB II 14 SI 22
.8 t-11 16 OB 04 OB 63 14
,
.9 M1 16 06 03 OB 64 26
- .- - _ _ w'· ._.
Résultat de la granulométrie usuelle, en % (emp~oi d'eau oxygénée technique et
dispersion par l'hexamétaphosphate).
Annexe 30
~artition de l'argile de comportement* et,de l'argile vrf'ie**j teux d'argile
vraie bloquée à l'état de pseudo-Rarticules dans quelques profils
o
Répartition de lô matière orAAnigue (Ç. ma) du sol tota).
(1) M.O.totale
(2) M.O.légère
(3) Acides fulviques
(4 ) Acides humiques
-------_.
1
AlI
(1)
l,3D
Profil 370
(2 )
0,38
(3)
1,49
(4)
1,36
J 1
1
(1)
20,,00
Profil 374
(2)
0,91
(3)
1,86
(4)
l---;:Ofil 311
1
2,44 1,12,60
(1) (2)
0,41
(3)
1,27
(4)
1,28
Al2 0,50 0,08 1,03 0,20 13,00 0,44 1,28 1,68 1 2,60 0,07 0,40
B 0,40 0,03 0,93 6,00 0, II 1,19 D,ID 3,30 l, ID
l
1
E 0,60 0,03 1,83 13,00 0,04 3,80 0,25 6,40 0,02 2,53 0,14
C 0,20
Annexe 31
Profils des glacis de l'ISALO : micromorpholoaie
Sol non agrégé (apédal) à fond matriciel granulaire non organisé comportant une
forte proportion (20 à 40%) de vides d'entassement intergrenulaires ou interpé-
daux.
Plasma très peu abondant (5 à 250;(,), initialement lié au squelette sous forme de
cutanes de grains effilochés, s'individualisant dans les vides en une plus ou
moins grande abondance d'éléments aggloméroplasmiques floconneux ou globJiJleux.
A la limite, lorsque les éléments plüsmiquBs sont au contact et remplissent les
vides, on atteint une structure porphyrosquelique.
En LN, couleur brun-jaune plus ou moins salie et obscurcie par la matière orga-
nique dans certains horizons.
En LP, à faibles grossissements, homoplasma opaque incluant de petits cristaux
(50 microns), tendunt à un onduliplasma. Les forts grossissements révèlent le dé-
tail de ce plasma qui est orienté parallélement à la surface des grains du sque-
lette, composé de flocons et de globules plus ou moins individualisés et compri-
més entre eux selon la plus ou moins grande densité du plasma, peu éclairés en
LP. A ces micropeds sont associés des pigments vivement éclairés et orientés, de
l'ordre du micron, jaune-orwngé (goethite 7). On voit aussi des minéraux lourds
à fort relief et des opaques qui semblent les foyers de diffusion de la colora-
tion rouge.
Les cutanes d'illuuiation sont exceptionnelles et pourraient ~tre des reliques,
de meme que les nodules et papules.
Annexe 32