Géométrie de Lobaschovski Sur Le Demi-Plan de Poincaré
Géométrie de Lobaschovski Sur Le Demi-Plan de Poincaré
Géométrie de Lobaschovski Sur Le Demi-Plan de Poincaré
Réalisé par :
Ben hassou Hafid Encadré par :
Bouljihel Mohamed Mr. SAMI
Raoui Abdelhadi
Devant le jury :
Mr. BOUSSAIRI
Mr. CHAICHAA
Mme. EL WASSOULI
Mr. Hba
17 Juin 2016
Remerciements
Dans un premier lieu ,y, Au nom d’Allah le clément le miséricordieux ,nous voulons remer-
cier nos parents qui nous ont toujours aidé .
Nous remercions très sincèrement Monsieur le Professeur Hassan Sami pour l’intérêt qu’il
a porté à ce travail. Qu’il trouve ici le témoignage de nos estimes, nos considérations et
notre reconnaissance.
Nous remercions également, tous nos professeurs enseignants à la faculté des sciences ain
chok .
Enfin nous témoignons notre reconnaissance à tous qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce modeste travail.
1
Table des matières
1 La géométrie euclidienne 5
1.1 postulat 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 postulat 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 postulat 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4 postulat 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.1 définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Proposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.3 Proposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.4 Proposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.5 Propriétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.6 Appendix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
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Introduction
Dans notre exposé nous allons donner la description d’un exemple du géomé-
trie de Lobachevski, c’est-à dire ne satisfaisant pas le 5eme postulat d’Euclide
qui stipule que :
"Étant donné une droite (∆) et un point A non situé sur cette droite,il passe
par ce point une seule et unique droite (∆0) parallèle à (∆)" .
L’exemple que nous étudierons est celui du demi plan de Poincaré,et comme
dans ce cas la translation euclidienne ne permet plus de transporter rigide-
ment une figure d’un point à un autre , ni la rotation ne permet de faire tourner
une figure autour d’un point,nous introduirons le groupe d’isométries adé-
quat qui n’est autre que le groupe SL(2,R) .nous verrons comment ce groupe
agit sur le demi plan de Poincaré,et comment il laisse invariant l’ensemble des
géodésiques de cet espace.
3
H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui TABLE DES MATIÈRES
"Une géométrie ne peut pas être plus vraie qu’une autre, elle peut seulement
être plus commode" .
Henri Poincaré
La géométrie euclidienne
La géométrie euclidienne est fondée sur cinq règles de base qui sont les pos-
tulats énoncés par Euclide dans le livre I des "éléments".
Euclide en effet,est le premier au III eme siècle avant J-C à établir les règles ou
postulats qui gouvernent la géométrie du plan.
1.1 postulat 1
Pour tout point A et tout point B différent de A ,il existe une seule droite (∆)
qui passe par les points A et B .
5
H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui Chapitre 1.
1.2 postulat 2
Pour tout segment [AB] et tout segment [CD] ,il existe un unique point E tel
que B est entre A et E et le segment [BE] est de longueur égale au segment
[CD].
1.3 postulat 3
1.4 postulat 4
Toutes les angles droites sont égaux entre eux ( un angle droit étant défini
comme l’un ou l’autre des deux angles égaux résultant de l’intersection de 2
droites ).
Pour chaque droite (∆) et chaque point A qui n’est pas sur (∆) , il existe une
droite (D) qui passe par A et qui est parallèle à (∆) .
Dans son livre "Les éléments" , Euclide démontre un bon nombre de résultats
qui sont maintenant bien connus à partir des cinq postulats, mais une ques-
tion se pose cependant :
Y a-t-il un postulat qui est , en fait , une conséquence des autres ?
Dans cette Optique, le postulat 5 a longtemps intrigué les mathématiciens et
on a longtemps tenté de démontrer,sans succès,que le postulat 5 est une consé-
quence des quatre autres .
Nikolai Ivanovich Lobachevski , mathématicien russe, dans un article publié
en 1829 nommé "géométrie imaginaire" s’est proposé de créer une géométrie
où les postulats 1 à 4 sont satisfaits et où le postulat 5 ne l’est pas .
"Preuve en est que le postulat n’est pas une conséquence des 4 autres postu-
lats".
H = { x + iy ∈ C / y > 0 }
Les droites de H sont les demi-cercles (euclidiens) centrés sur l’axe y=0 et les
demi-droites orthogonales à cet axe(figure2).
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H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui Chapitre 2.
cette définition provient du fait que H peut être muni d’une distance hyper-
bolique comme nous le verrons un peu plus loin, et que les géodésiques pour
cette distance sont les droites définie ci-dessus.
vérification du postulat 1 :
Soient A et B deux points(distincts) de H , deux cas sont possibles :
Dans les deux cas pour A et B passe une droite et une seule.
pour pouvoir parler du postulat 2, il nous faut définir une distance dans l’es-
pace H .
Étant donné deux vecteurs u = (u1, u2) et v = (v1, v2) ∈ R2, le produit
scalaire entre les deux vecteurs au point ayant pour coordonnées (x, y) est
donnée par :
u1 v1 +u2 v2
< u, v >(x,y)= y2
√
u21 +u22
En particulier,la longueur du vecteur u est y2
.
Cette formule s’applique aux vecteurs u et v partent du point ayant pour co-
ordonnées (x, y).
Expression de la distance hyperbolique associée à ce produit scalaire :
Pour illustrer comment les choses ont bien changés,notons que les deux seg-
ments verticaux de la figure suivante sont de mêmes longueurs hyperbolique :
vérification du postulat 2 :
vérification du postulat 3 :
Le cercle est une courbe plane dont les points sont situes à égales distance
d’un point fixe,le centre.
" un cercle hyperbolique est aussi un cercle euclidien mais avec un centre
différent".
En fait un cercle (courbe équidistant d’un point central) avec le centre (x, y)
et le rayon r est modélisée par :
un cercle hyperbolique de centre (x, y cosh(r)) et de rayon y sinh(r).
vérification du postulat 4 :
Mais d’abord c’est quoi l’angle entre deux droites hyperboliques ?
l’angle α entre deux droites hyperboliques qui se rencontrent en un point A
est l’angle α entre les droites "euclidienne" qui sont tangentes à leur points
d’intersection A.voir figure 2.6.
En fait les angles " hyperboliques" sont les mêmes que dans notre espace et
on a :
u1 v1 +u2 v2
<u,v>(x,y) y2
cos α = √<u,u> √ = √ √ = q u1 v1 +u
√2 v2
.
(x,y) × <v,v>(x,y) u21 +u22 v12 +v22 u21 +u22 v12 +v22
×
y2 y2
Ceci est la formule habituelle du cas euclidien.
H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui page 14 Chapitre 2.
H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui Chapitre 2.
En fait,on peut montrer qu’étant donné une droite hyperbolique (k) et un point
p qui n’existe pas sur (k), il existe une infinité de droites qui passent par p et
qui sont parallèle à (k).
Le postulat 5 des parallèles d’Euclide n’est plus valide même si les 4 autres
postulats le sont.Il n’est pas une conséquence des autres.
Remarque 2.0.1. Dans le plan, une droite est parallèle à une autre leurs se
qu’elle ne se coupent jamais .La transitivité dit que quand on a deux droites
parallèles ,toute droite parallèle à l’une est parallèle à l’autre.
dans la géométrie hyperbolique les droites parallèles ne se coupent toujours
pas, mais la propriété de transitivité n’est pas vérifiable.(voir schéma).
Figure 2.8 – Deux droites sécantes peuvent être toutes deux parallèles à une même droite
Triangle :
Beaucoup de concepts familiers de la géométrie gardent leurs sens en géomé-
trie hyperbolique .
Un triangle étant par définition un polygone à trois côtes .
avec quartes angle intérieurs droits c’est à dire ,un total de 360° ,on pourrait
le diviser en deux triangles ,ce qui impossible par ce qu’alors la somme des
angle intérieure de deux triangles n’égalerait pas 360°.
Une géométrie n’est pas uniquement faite de points et de droites, on doit aussi
pouvoir se déplacer d’un point à un autre, et pouvoir aussi préciser dans quels
cas deux figures sont isométriques.
une géométrie est définie par la donnée d’un espace topologique métrique(dans
notre cas le demi-plan de PoincaréH = {z ∈ C/Im(z) > 0}) muni de la mé-
trique :
2 dx2 + dy 2
ds =
y
pour laquelle les géodésiques sont les cercles centrés sur l’axe de x ou les demi-
droites perpendiculaires à cet axe, et d’un groupe de transformation laissant
variante cette métrique.
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H.Benhassou,M.Bouljihel,A.Raoui Chapitre 3.
3.1 définition
a b
SL(2, R) = {g = : ad − bc = 1| a, b, c, d ∈ R}
c d
tα (z) = z + α, α ∈ R : translation
3.2 Proposition
Preuve 3.2.1. Il est évident que les transformations de types tα (z) ,hλ et s avec
az+b
λ > 0 sont de la forme cz+d .
Si c 6= 0,nous avons :
λ
g.z = ac − cz+d avec λ = ad−bc
c g est donc la composée de deux translations, d’une
inversion et d’une homothétie.
3.3 Proposition
Preuve 3.3.1. .
comme
y(ad−bc) y
Im(g.z) = |cz+d|2
= |cz+d|2
>0
alors :g.z ∈ H
d’ou le resultat.
3.4 Proposition
Preuve 3.4.1. .
pour démontrer la transitivité de l’action de SL(2, R) sur H, il suffit de prouver
que l’on peut envoyer i sur n’importe quel point de H,ce qui suit de la formule :
1 −1
y 2 xy 2 1 −1
= iy 2 +xy
−
2
=x + iy
1 y 1
0 y 2
a b
Maintenant si g = vérifier g.i = i donc ai + b = i(ci + d) et donc
c d
c = −b et a = d.
comme de plus ad − bc = 1, on a : a2 + b2 = 1,
et g la matrice de rotation :
cosθ sinθ
g=
−sinθ cosθ
ceci termine la demonstration.
3.5 Propriétie
3.6 Appendix
Les éléments de SL(2, R) peuvent étre classés suivant leurs poins fixes dans
l’action sur H union la droite à l’infini.
Rotation :
si|a + d| < 2, g.z admet un point fixe dans H , est une rotation autour de
ce point.(analogue à la rotation euclidien).
Translation hyperbolique :
si |a + d| > 2,g.z admet 2 point fixes distincts sur la droite à l’infini . g.z
préserve la géodésique joignant les deux points.
Translation parabolique :
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Bibliographie
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