M Ea Esp JMF 07
M Ea Esp JMF 07
M Ea Esp JMF 07
Indications ou résultats
Mais c’est absurde car deg λn Pn ≤ max deg Pn , n < m < deg Pm .
n<m
2. Supposons que pour tout n, on ait deg Pn = n. Soit P un polynôme non nul de IK[X].
Posons deg P = m. Les m + 1 polynômes P0 , . . . , Pm (qui sont extraits de la famille
(Pn )n≥0 ) forment une famille libre de IKm [X] (qui est de dimension m + 1.)
Les polynômes P0 , . . . , Pm forment donc une base de IKm [X].
Il en découle que P est une combinaison linéaire de P0 , . . . , Pm donc des Pn pour n ≥ 0.
Supposons maintenant qu’on n’ait pas deg Pn = n pour tout n de IN.
Puisque la suite (deg Pn )n≥0 est strictement croissante dans IN, on a toujours deg Pn ≥ n.
Il existe donc un m minimum tel que deg Pm > m et deg Pn = n pour tout n < m.
P
Le degré de λn Pn est celui de Pn où n est l’indice maximum tel que λn 6= 0.
n≥0
Avec les notations précédentes, ce degré ne peut pas être égal à m.
Autrement dit X m , par exemple, n’est pas combinaison linéaire des Pn , avec n ∈ IN.
Cela prouve que la famille (Pn )n≥0 n’est pas génératrice dans IK[X].
Conclusion : (Pn )n≥0 est une base de IK[X] ⇔ ∀ n ∈ IN, deg Pn = n.
x + 3y − 2z − 5t = 0 x = −7z − 7t
x + 3y = 2z + 5t
⇔ ⇔
x + 2y + z − t = 0 x + 2y = −z + t y = 3z + 4t
⇔ (x, y, z, t) = (−7z − 7t, 3z + 4t, z, t) = z(−7, 3, 1, 0) + t(−7, 4, 0, 1), avec (z, t) ∈ IR2
a = (−7, 3, 1, 0)
Ainsi E est l’ensemble des combinaisons linéaires de
b = (−7, 4, 0, 1)
La famille a, b est libre. Elle constitue donc une base de E, et dim E = 2.