Hydraulique de Station de Pompage

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HYDRAULIQUE DES

STATIONS DE POMPAGE

Année scolaire: 2015-2016

BNIAICHE El Amine
Plan du cours
MACHINES HYDRAULIQUES
Définition
Classification des machines hydrauliques

TURBOPOMPES
Définitions,
Caractéristiques: Hn f(Q); P f(Q); f(Q); NPSHr f(Q)
Similitude des pompes: Lois de similitude, Ns
Couplage des pompes
Caractéristiques du réseau
Point de fonctionnement de la pompe.
Adaptation Pompe-Réseau.
Régulation, coup de bélier, …)
Définition

Une machine hydraulique est un appareil permettant un échange


d'énergie entre le liquide (eau en général) qui le traverse et un
dispositif mécanique approprié. L'énergie échangée est toujours
une énergie mécanique.

Classification des machines hydrauliques


Si H2 > H1 :
La machine fournit de l'énergie au liquide: machine
génératrice, de machine élévatoire ou de pompe.

Si H2 < H1

Le liquide cède une partie de son énergie mécanique à

la machine: machine réceptrice ou turbine


TURBINES HYDRAULIQUES

Pour produire de l'électricité on utilise l’énergie cinétique de l’eau provenant de


l'énergie potentielle . Au niveau de la centrale presque toute l'énergie potentielle
est transformée.

L’eau qui traverse l’hélice ou frappe les augets de la turbine la fait tourner. Une
fois mise en mouvement, la turbine entraîne un générateur de courant qui
transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.

Celle-ci est soit utilisée directement, soit stockée dans des accumulateurs
L’eau retourne à la rivière à l’aval de l’installation.
Classification
Turbine Pelton.
L'eau est envoyée sous pression par des
injecteurs. Turbine adaptéé pour les très grandes
chutes à faible débit. 500  N(tr/mn) < 1500.

La turbine Pelton est utilisée pour les hautes


chutes et petits débits. Elle est constituée d'une
roue à augets mise en mouvement par un jet
provenant d'un ou de plusieurs injecteurs
Turbine Francis.
Les turbines Francis sont généralement
utilisées pour de moyennes chutes et
peuvent développer des puissances
très importantes. Leur rendement est
très bon : pour des débits variant de 60
à 100 % du débit nominal il dépasse 80
%, cependant ce matériel n'est pas
recommandé lorsque le débit est
susceptible de varier au delà de ces
limites.
Turbine Kaplan.

Adaptée pour les faibles h


chutes jusqu'à 10m en
hauteur, et pour les très
grands débits de 5000 à
100 000 l/s. Em
Domaine d’utilisation des
différents types de turbines

Utilisation
Hauteur
Type Rendement
de chute
Turbine Pelton 90 % hautes
moyenne
Turbine Francis 80 % à 95 %
à haute
Turbine Kaplan 90 % à 95 % basse
Classification des machines élévatoires
P V2
H   Z
g 2g
p V2
Pour  H on peut  principalement l' un des termes : , ou Z
g 2g

Machines de premier type:

Machines pour les quelles la variation de la charge est due à une


augmentation de la cote z . Elles sont pourvues de "capacités" se
remplissant par immersion dans un bief inférieur et soulevant la
masse liquide à un niveau supérieur.
variation de Z

Monte avec traction sur plan incliné

Monte chare à contre poids

Chapelet
Noria
« Naora en arabe »
Noria

Fût
Vis d’ARCHIMEDE
h

Vis d’ARCHIMEDE
Machines de deuxième type:

Machines pour les quelles la variation de la charge est due surtout à


p
une augmentation du terme g . Elles sont pourvues de "capacités" se
remplissant et se vidangeant alternativement.

Pompe à piston à simple effet Pompe à piston à double effet


Refoulement

Aspiration

Pompe aspirante à piston


Pompes à piston immergées

Le piston monte, le Le piston descend, le clapet


clapet d'admission de refoulement s'ouvre alors
s'ouvre, le clapet de que le clapet d'admission se
refoulement se ferme: ferme: La chambre se vide.
la chambre se remplit
d'eau.

principe de fonctionnement
Pompe à piston éolienne

Pompe à engrenages

Pompe à lobes
Machines de troisième type:

Machines pour les quelles la variation de la charge est due surtout à une
V2
augmentation du terme . Elles sont pourvues de « roues" tournant dans un
2g
corps communicant à l’eau une énergie cinétique qui est transformée en énergie
de pression :Turbopompes
Classification des pompes hydrauliques
TURBOPOMPES
1- Avantages et inconvénients des Turbopompes
Avantages:
Machines de construction simple, sans clapet ou soupape, d’utilisation facile et
peu coûteuses.
à caractéristiques égales, elles sont plus compactes que les machines
volumétriques
leur rendement est souvent meilleur que celui des « volumétriques »
elles sont adaptées à une très large gamme de liquides
leur débit est régulier et le fonctionnement silencieux en cas de colmatage partiel
ou d’obstruction de la conduite de refoulement, la pompe centrifuge ne subit aucun
dommage et l’installation ne risque pas d’éclater. La pompe se comporte alors
comme un agitateur…

Inconvénients :
impossibilité de pomper des liquides trop visqueux
elles ne sont pas auto-amorçantes
à l’arrêt ces pompes ne s’opposent pas à l’écoulement du liquide par gravité
(donc, vannes à prévoir….)
2- Technologie des Turbopompes
Fonctionnement d’une turbopompe
Accouplement
semi-élastique
Pompe Moteur
Gouttes
d’eau
Forme de l’aube des pompes centrifuges
Roue radiale
Roue hélico centrifuge
Roue axiale
Roue semi ouverte Roue ouverte

Forme de l’aube des turbopompes


MATERIAUX DE CONSTRUCTION

En fonction des caractéristiques du fluide à pomper on peut choisir :

o pour de l’eau douce :


o de la fonte,
o de l’acier (pour les pressions élevées).

o pour de l’eau saumâtre ou de l’eau de mer :


ode l’acier inoxydable,
odu bronze ou du laiton,
odu cupro-aluminium.

o pour les produits chimiques :


ode l’acier inoxydable,
odes matériaux synthétiques (PVC, PP).

o pour les produits abrasifs :


ode la fonte alliée ;
ode la fonte revêtue.

Le choix des matériaux dépend aussi du compromis à faire entre le prix et la durée
de vie de la pompe
III- Caractéristiques des Turbopompes

Une pompe est caractérisée essentiellement par :

 Sa courbe caractéristique, hauteur d’élévation – débit : H = f(Q) ;

 Son rendement, fonction notamment du débit :  = f’Q)

 Sa puissance absorbée à l'arbre : P = f(Q)

 Sa capacité d’aspiration requise exprimée par son NPSH requis

(Hauteur d’aspiration nette requise) : NPSHr = f(Q)

Ces courbes sont fournies par les constructeurs pour chaque type de pompe
1- Caractéristique de la hauteur d’élévation:
1.1- Triangle des vitesses V2
V2r W2
v2r 2
W2 2 U2= r2
2 v2u

r2
Aube
r1 U1=r1


Roue de la pompe
V2 W2
V2r r1: rayon de l’ouie d’admission V2r
2 2 r2: rayon de la roue
l2: épaisseur de la fente de sortie
V2u U2 : vitesse d'entraînement angulaire
Triangle des vitesses V2: vitesse absolue
V2u  V2 cos 2  U 2  W2 cos  2 W2: vitesse relative par rapport à la roue
U 2  V2u  V2r ctg 2 U2: vitesse d'entraînement linéaire.
V2r: composante de la vitesse absolue perpendiculaire à la roue.
W22  U 22  V22  2U 2V2 cos 2 V2u: composante de la vitesse absolue tangente à la roue.
1. 2- Théorème de Bernoulli en mouvement relatif
Considérons un filet liquide traversant la roue en écoulement permanent. Supposons
que le liquide est parfait et pour simplifier que l'axe oz de la machine est vertical. Le
mouvement d'entraînement est une rotation autour de l'axe oz de vitesse angulaire ω.

Théorème de l'énergie cinétique

La variation de l'énergie cinétique


du filet liquide pendant le temps dt,
en mouvement relatif est:

WFext  1
2

dQ dt W22  W12 
Forces extérieures:
* Forces d’inertie:
Le mouvement d'entraînement est un
mouvement de rotation autour de l'axe oz, cette
force n'est autre que la force centrifuge: mrω2 Plan de référence

Pour un déplacement élémentaire dr, le travail effectué est: dWFi  mr 2 dr


Pour un déplacement r2 - r1, le travail de la force centrifuge est:
WFi  1
2

m 2 r22  r12   W Fi  1 
dQdt U 22  U12 
U   r , et m  dQdt 2
* Forces de pesanteur:

Pour un déplacement (Z1 - Z2), le travail de la force de pesanteur


est exprimé par la relation:

W Fp  gdQdtZ1  Z 2 
* Forces de pression:

W Fpr  p1 dS1W 1 dt  p2 dS2W 2 dt


dQ  dS1W1  dS2W2 
W Fpr =  p1  p2  dQ dt
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre l’entrée (1) et la sortie
(2) de la pompe, on trouve alors:
1
2
   
dQdt W 22  W 12  12 dQ dt U 22  U 12  gdQdtZ1  Z 2    p1  p2 dQdt
en divisant par ρgdQdt 2 W1
W2 2
2 U1
U2 2
p1  p 2
  Z1  Z 2 
2g 2g g
ou :
2
W1 U1
2
p1 2 U 2
W2 2
p2
 Z1    Z2 
W2 U2 p 2g g 2g g
 Z  cte
2g 2g g Equation de Bernoulli en mouvement relatif
1. 3- Hauteur théorique en fonction de débit Hé.t f(Q) (Ecoulement parfait)
p1 V12 p2 V22
H1   Z1  H2   Z2 
g 2g g 2g
 p2 V 22   p1 V12 
H é .t  H 2  H1    Z2    Z1   pompe
 g 2g   g 2g 
   
 p2   p1   V 2
V 2 

 g  Z 2  
  Z1 
  2
 1 
   g   2 g 2g 

 p   p1   W 12  U 12  W2 U2 
 2  Z      
 g  Z 1   
2 2
sachantque:
 g 2
   
     2g   2g 

W12  U12  V12 W22  U 22  V22


Alors: H 2  H1  
2g 2g
Puisque: W 2  U 2  V 2  2UV cos

En éliminant W de la relation précédente, il en résulte :

H é.t  H 2  H 1 
1
V2U 2 cos 2  V1U1 cos1 
g
En général, dans une pompe centrifuge, l'eau pénètre
radialement au niveau des ailettes, soit α1= π/2, l'expression U 2V2 cos 2
H é.t 
de la hauteur théorique d'élévation se réduit à: g
V2 W2
2 V2r
2
D’après le triangle des vitesses V2u U2
V2r
V2u  U 2  V2r ctg  2
r2
Q  2r2l2V2r

Q l2
 V2u  U 2  ctg  2
2r2l 2
D’où:

U 2 V2u U 2  Q ctg 2  U2  Q 
H é.t   U 2   U 2  
g g  2r2l2 
 g 
 2r2l2tg 2 

U 22 U2
Ou: H é.t   Q
g 2 gr2l2tg 2

C’est l‘équation d’une droite de la forme : A + B*Q , dont A est positif, cependant le
signe de B peut être positif ou négatif, selon la valeur de l’angle 2.
3 cas de figures sont théoriquement possibles : U 22 U2
H é.t   Q
g 2 gr2l2tg 2

  2  9 0   2  90   2  9 0
 tg 2  0  tg 2  0
 tg 2  
 H é.t  A  BQ  H é.t  A  BQ
U 22
; H é.t  q u a n dQ   H é.t  A H é.t  q u a n dQ 
g
Roues économiques Roues créant des
et plus utilisées hauteurs élevées mais
leur rendement est faible

2

Hé.t Hé.t Hé.t


1. 4- Hauteur réelle ou nette en fonction de débit Hn f(Q):
La hauteur nette d'élévation Hn , se déduit de la hauteur théorique He en retranchant la
perte de charge totale à l’intérieur de la pompe Δh: H n  H é.t  h
h  
h1  
h2  K1Q 2  k 2 (Q  Qa ) 2  K1Q 2  k 2 (Q 2  2QQa  Qa 2 )
énergie perdue énergie perdue par chocs
par frottement du du liquide contre les ailettes Qa: débit d’adaptation ou débit optimum
liquide avec les ailettes

H n  H é.t  h
 U 22 U2 
Hn    Q   Q 2 (k1  k 2 )  2k 2Qa Q  k 2Qa 2
 g 2 gr2l2tg 2 

 U2  U 22  2  90
H n  Q (k1  k 2 )   2k 2Qa 
2 Q  k 2Qa 

2

 2 gr2l2tg 2  g

Hn  a  bQ  cQ2 Equation d’une parabole

Théoriquement K1 et K2 sont difficiles à déterminer pour évaluer la perte


de charge à l’intérieur de la roue: on fait recours alors à l’approche
expérimentale pour trouver la charge nette d’élévation (Hn)
Détermination de Hn au banc d’essai

Banc d’essai de pompe

R: Réservoir d’eau ; P: Pompe ; M: Moteur ; CD: Cuve de drainage ; D : Débitmètre ; Ma: Manomètre
Va: Vacuomètre ; Vr :Vanne de réglage au refoulement ; Va Vanne de réglage à l’aspiration
RD : Robinet de réglage de drainage ; VV: Variateur de vitesse ; Rr : Robinet de prise de pression au refoulement
Ra : Robinet de prise de pression à l’aspiration A : Ampèremètre V : Voltmètre
p2 V2 2 
H2    Z2  p2  p1
g   p2  p1   V22  V12 
2g
 H 2  H1       Z 2  Z1  
2      g        g
p V    2 g 
H1  1  1  Z1  H n: h a u teu r n ette o u  négligeable
g 2g 
h au teu r créée p ar la p o mp e 
pma n. pva c.
0
S1S ; V1V2
g
N (tr/mn)
P2 P1 Hn Q
(bar ou m) (bar ou m) (m) (l/mn)

L’équation d’ajustement: H n  a  bQ  cQ 2

Les coefficients a, b et c de l’équation parabolique sont déterminés à l’aide

d’un système d’équations ou d’un programme numérique


Exemple de détermination de l’équation caractéristique de la pompe
Une pompe centrifuge tournant à 1000 tr/mn testée au banc d’essai a donné les résultats de
hauteur-débit comme suit :
Débit (m3/s) 0 0,075 0,15 0,225 0,3 0,375
Hn (m) 22,5 22,2 21,6 19,5 14,1 5,3

Déterminer l’équation caractéristique de la pompe H = a + bQ+ cQ2 ?


 On écrit le système à 3 équations et 3 inconnus:

H1= a + bQ1+ cQ12 ; H2= a + bQ2+ cQ22 ; H3= a + bQ3+ cQ32

On choisit 3 couples de points (Q,H) du tableau de la caractéristique de la pompe situés de


préférence autour du milieu du tableau; soient les couples (0,15 m3/s, 21,6 m) ; (0,225 m3/s, 19,5 m) ;
(0,3 m3/s, 14,1 m)
1 0,075 0,0056
   0,15 0,0225  1 0,0225 1 0,15  4
  1 0,15 0,0225  1    0,075
 
  0,0056


1 0,225  7,95.10
1 0,225 0,05   0,225 0,05   1 0,05   
 


 22,2 0,075 0,0056 
   0,15 0,0225  21,6 0,0225  21,6 0,15 
 a   21,6 0,15 0,0225  22,2   0,075
  19,5 0,05 
  0,0056   0,0168
 19,5 0,225 
   0,225 0,05      
 19,5 0,225 0,05 



1 22,2 0,0056
   21,6 0,0225
 b  1 21,6 0,0225  1
 1 0,0225
  22,2
1 21,6 
  0,0056   0,0190

 a  a  21,13 ; b  b  23,90 ; c  c  140,88
     
   19,5 0,05   1 0,05  1 19,5  
 1 19,5 0,05  


1 0,075 22,2  
   0,15 21,6  1 21,6   1 0,15 
 c  1 0,15 21,6   1    0,075

  
1 19,5   22,2 1 0,225   0,112


1 0,225 19,5   0,225 19,5      
  

Par conséquent: Hn= 21,13 + 23,9Q – 140,88Q2


1.2- Caractéristique de la puissance :
1.2.1- Puissance théorique en fonction de débit Pt f(Q)
 U 2
U2 
Pt  gQt H é.t  g  Qt 2
 Qt 2 
 g 2 gr2l2tg 2 
 
Avec ß2 <90°, la caractéristique P(Q) est une parabole dont la
concavité est toujours dirigée vers le bas et qui présente un
maximum qu'on peut obtenir en annulant la dérivée dP/dQ :
dPé .t   2 r22 Q 
  0
dQ  g gl 2tg 2 
 

 2 r22 Q Q
  0  r2  0
g gl 2 tg 2 r2 gl 2 tg 2
2 V2 r
U2  0
tg 2

En se référent au triangle des vitesses, il est aisé d'établir les relations:

V2r  W2 sin  2 V22  W22  U 2


2
 2U 2W2 cos  2
2V2r
et par la suite: U2   U 2  2W2 cos  2  0  U 2  2W2 cos  2
tg 2

et enfin l'égalité: V2 = W2 ; Le triangle des vitesses de sortie est isocèle. V2 W2


1.2.2- Puissance nette en fonction de débit Pn f(Q)
Qr
Pn   g Qr H n
q
1.2.3- Puissance mécanique en fonction de débit Pm f(Q) Qr+q

Pméc  Pt  pertes mécaniques  C * 


Pméc
La puissance mécanique n’est pas nulle à Q=0.

1.3- Caractéristique de rendement :


Qr
 Rendement volumétrique (v) : v   1 en général
Qt
Hn
 Rendement manométrique (m) : m 
H et
Pt  g Qt H é.t
 Rendement mécanique (méc) :  méc  
Pméc Pméc  C

Le rendement global de la pompe (p) :

Pn  g Qr H n  g Qt H é.t  Qr   H n    g Qt H é.t 
p   *    *  *
  P
  v  m  méc

Pméc Pméc  g Qt H é.t  Qt   H é.t   méc 
Les rendements optimums des turbopompes varient dans la plage de 0,6 à 0,9.
Pour le choix d’une pompe, il faut s’efforcer d’avoir le point de fonctionnement
autour de rendement optimum.
Pn
 gr  : Rendement du groupeélectropompe
Pél

p

tr mot

Bilan d’énergie d’un groupe de pompage


Application (triangle des vitesses):

Une pompe centrifuge débite 2,4 l/s sous une hauteur manométrique
totale de 27 m, avec un rendement manométrique de 75 %. On admet
que la perte de charge à l’intérieur de la pompe vaut 5 fois l’énergie
cinétique de l’eau dans son mouvement relatif à la sortie de la roue. Le
diamètre de celle-ci est D= 0,2 m et la section de sortie est s2= 0,2*D2.

Calculer :
• l’angle de sortie 2 ?
• la vitesse de rotation de la pompe ?

On admettra que l’eau entre radialement dans la roue (1= 90°)


Solution :

1- Angle de sortie 2 : W2
2 V2
W2
h  5 * 2
V2r
2g 2

h= He - Hn V2u U2
Hn
= He (1  )  He (1   )
He
Hn W22
 (1   )  5 * 9m
 2g
 W2  6 m / s

On a Q = V2r*0,2D2= 0,0024 m3/s

V2r = 0,3 m/s

V2r
sin  2   0,05   2  2,86
W2
2-Vitesse de rotation de la pompe :

 * r2  Q   * r2  Q   * r2  V2r 
He   * r2     * r2     * r2  
g  2 *  * r2 * l2 * tg  2  g  s2 * tg  2  g  tg  2 

r 2  2  r * V2 r 
 2      Hn( 1  1)  0
 g   g * tg   
   2 
(0,001) 2  (0,06)  9  0

  0,3 1

 0,0 6  0,3 1
  1 8 5 rd / s
2 * 0,0 0 1
6 0
N   1 7 6 7 tr/mn
2
1.4- Amorçage et Aspiration des turbopompes - NPSH - Cavitation
1.4.1- Amorçage des pompes de surface

Nécessité d’amorcer

Pompe à
vide
Pompes auto-amorçantes
Dégagement
de l’air
Émulsion
air-eau

Roue de
pompe
1.4.2- Aspiration des turbopompes - NPSH - Cavitation
Déterminons la capacité d’aspiration d’une pompe

D1

Bernoulli entre 1 et e en termes de valeures absolues


Patm V12 Pe Ve2
  Z1    Ze  J a Ja: pertes de charge dans la
g  2g  g 2g conduite d’aspiration
0

Patm Pe Ve2 Patm Patm  Vac Ve2


ha    Ja     Ja -
g g 2g g g 2g
Vac : pression indiquée par le vacuomètre installé au point e
Patm Patm  Vac Ve2 La hauteur maxi d'aspiration théorique de l'eau
ha    Ja -
g g 2g au niveau de la mer est d'environ 10.33 mètres.
Pour augmenter ha, on peut :
  V( Q ou  D);  J a ( longueuret minimiser le nombre de singularités de la conduited' aspiration)

 
Patm  Vac   Vac ; Mais il faut que:
g
Patm  Vac  Pvs (pression de la vapeursaturanteà la température de de pompage)
g g
Notion de pression de vapeur saturante
A une température
donnée, la pression qui
règne lors du
changement de phase
EAU  VAPEUR,
s’intitule « pression de
vapeur saturante »
P
 e 
Patm  Vac  Ve2  Patm  ha  J Retranchons
Pvs
de part et d' autre :
g g g
a
2g
Pe  Pvs   Ve2  Patm  Pvs   ha  J
g g
a
2g
Pour éviter la cavitation, il faut que : Pe-Pvs>0  Pe
 Pvs 

Ve2

Ve2
NPSHd: Charge nette disponible à l’aspiration et dépend


g

2g

2g

de l’installation (équipements de l’aspiration) NPS H d isp o n ib le NPS H req u is
NPSHr: Charge nette requise à l’aspiration; ne dépend que
de la pompe et du débit et non de l’installation
Pa tm  Pvs   h  Ja 
Ve2
g a
2g
Remarque:
La vitesse Ve considérée dans les calculs est la vitesse à
la bride d’aspiration calculée par : Ve = Q/Sa.
Cependant la vitesse peut être maximum (dépression
maximale) à l’entrée de la roue (diamètre D1 et largeur l1).
Elle est calculée par : V’e = Q/2r1l1. donc la contrainte à
considérer pour le calcul de ha serait V’e et non Ve (d’où
l’intérêt de comparer au préalable ces vitesses): Pa tm
 Pvs 
 ha  J a  
V ' e2
g
 
2g

NPS H d NPS Hr
EFFETS DE LA CAVITATION
Vibration et bruit
Conséquences de la cavitation
La dépression peut
être liée à un écoulement de liquide à forte
vitesse, par exemple au voisinage d'une
pale dans une pompe ou encore sur
une hélice de bateau ou de sous-marin. En
effet, une zone de forte vitesse dans un
fluide correspond à une faible pression

Valeurs du NPSHd en fonction de l’installation de la pompe

Patm P
NPSH d   ha  vs  J a NPSH d 
Patm P
 ha  vs  J a
g g g g
PREVENTION DE LA CAVITATION

Pour éviter la cavitation, il faut que:


Patm Pvs
ha
    J  NPSHr
 g g a 

 hauteurà laquelle   pertes de ch arg e donnéparle constructeur
il faut placer la 10 m dépend de la température dansla conduite en fonction du débit(en m)
pompepar rapport de l 'eau à pomper(consulter le d 'aspiration(en m)
à l 'eau (en m) tableau des caractéris tiques
de l 'eau(en m)

Pour une pompe donnée:


 Minimiser les pertes de charge linéaires et singulières au niveau d’aspiration
 Minimiser la hauteur d’aspiration
 Minimiser la vitesse de rotation
 minimiser la température du fluide
Applications:
1- Pour débiter de l’eau à Q= 0,045 m3/s on a le choix entre 2 dispositions de pompe (NPSHr= 3,2 m).
-Placer la pompe en aspiration par rapport au niveau de l’eau (ha= 3 m)
-Placer la pompe en charge par rapport au niveau de l’eau (ha= 3 m)
La perte de charge dans la canalisation d’aspiration qui est considérée la même dans les 2 cas est
de la forme J= 3000*Q2. L’eau de pompage est à la température de 20 °C. (Pvs/g= 0,24 m)
a- Vérifier si dans les 2 cas, le phénomène de cavitation se produirait ?
b- On crée une modification dans le cas de l’installation en charge, de sorte que la perte de
charge au débit considéré est de 10,125 m, que peut-on conclure ?

Pompe en aspiration :
P P
NPSH d  atm  ha  vs  J a
g g
 10 - 3 - 0,24 - 3000 * 0,0452  0,685 m  NPSHr  La pompe va caviter

Pompe en charge :
P P
NPSH d  atm  ha  vs  J a
g g
 10  3 - 0,24 - 3000 * 0,0452  6,685 m  NPSHr  Il n' y aura pas cavitation

Pompe en charge avec élèvation de pertes de charge :


Patm P
NPSH d   ha  vs  J a
 g  g
 10  3 - 0,24 - 10,125  2,635 m  NPSH r  la pom pe va caviter
2- Une pompe de surface est placée à 6 m en aspiration par rapport au niveau de l’eau.
Dans les conditions suivantes :

* Pvs/g= 0,24 m
* Ja= 1700 Q2
* NPSHr= 3000 Q2

Quel est le débit maximum (Qmax) que la pompe ne doit pas dépasser pour éviter la
cavitation ?

Condition de non cavitation :


P P
NPSH d  atm  ha  vs  J a  NPSH r
g g
 10  6  0,24  1700Q 2  3000Q 2
 4700Q 2  3,76  Q  0,028 m3 / s
p

Exemple de courbes caractéristiques d’une turbopompe à N cste


IV- Similitude des Turbopompes
Lorsque on connaît les caractéristiques d’une turbopompe (Hn, Q) à une vitesse
de rotation (N) et avec un diamètre nominal de la roue (D) donnés, on peut en
déduire les caractéristiques de cette pompe à toute autre vitesse et pour des
diamètres différents.
1- Conditions d’application des lois: V2 W2 V2 W2
V2r V2r
2 2 2 2
Simitude géométrique des roues :
D2 I l2 I
V2u U2 V2u U2
Proportionnalité des l2
  Cste
D2 II l2 II dimensions correspondantes
et l’égalité des angles l2
correspondants.
D2 D2

2 2
2 2
2
2

Pompe I Pompe II

I II III

Simitude cinématique à la sortie des roues : Similitude des triangles de vitesse


V2 I V2u I V2r I W2 I U 2 I NDI construits pour des points
    
V2 II V2u II V2r II W2 II U 2 II NDII homologues quelconques des
roues
2- Lois de similitude :
QI

D2l2V2r I

D2 D2 ND2 I

N D  3

N D 
2 I
QII D2l2V2r II D2 D2 ND2 II 3
2 II

 m H é.t 

H nI

U 2V2u I

ND2 ND2 I

N 2
D22 
N 
I I
 m H é.t  II
H n II U 2V2u II ND2 ND2 II 2 2
D2 II

Pn gQHn I D2l2V2rV2uU 2 I D2 D2 ND2 ND2 ND2 I N D 


3 5

N D 
2 I
I
   
Pn
II
gQHn II D2l2V2rV2uU 2 II D2 D2 ND2 ND2 ND2 II 3 5
2 II

- Cas possibles:
* Pompe identique tournant à des vitesses de rotation différentes:
2 3
Q1 N H1  N1  P1  N 
 1 ;   ;   1 
Q2 N2 H 2  N 2  P2  N 2 
* 2 pompes différentes tournant à même vitesse de rotation:
3 2 5
Q1  D1  H1  D1  P1  D1 
   ;    ;  
Q2  D2  H 2  D2  P2  D2 
* 2 pompes géométriquement semblables tournant à des vitesses différentes:
3 2 2 3 5
Q1  N1   D1  H1  N1   D1  P1 N   D1 
    ;      ;   1   
Q2  N 2   D2 
 H 2  N 2  D
 2

 P2  N 2 

D
 2


* Cas de pompe identique tournant à des vitesses de rotation différentes:
2 2
Q1  N1  N  H1  N1  N 

N 
  Q2  Q1  2 
 N  ; 
N 
  H 2  H1  2 
 N 
Q2  2   1  H2  2   1 

A2, B2, C2 et A3, B3 et C3 sont les points homologues des


points A1, B1, C1 respectivement. Ces points sont situés sur
H H  kA Q 2 des paraboles passant par l’origine des axes et sont
H  kB Q 2
trouvées en éliminant le rapport des vitesses (N1/N2) ou
N 
2 A3 H  kC Q 2 (N1/N3) entre les relations de similitude, ce qui permet
H A3   3  H A1 B3
 N1 
C3 d’écrire que :
A2 Q A1  N 
  1 
2
N 
H A2   2  H A1 B2
 N1 
C2 Q A2  N2 
A1 N3
HA1 B1
C1
 remp laço n sp ar sa v aleu r
HB1
HC1 2 2
H A1  N  H A1 Q 
N2   1     A1 

H A2  N2  H A2  Q A2 

N1 d ' où :
QA1 QB1 QC1
N  Q
QA3   3  Q A1 H A1 H A2 H A3 H
 N1

     Cste  k A
N 
QA2   2  Q A1 Q A12 Q A2 2 Q A3 2 Q 2
 N1 
H  k A Q 2 : est l’équation de la parabole passant par les points
de régimes de fonctionnement semblables A : Points
homologues ou images
 Les points homologues correspondants à la même parabole
de régimes de fonctionnement semblables ont le même rendement
 A2   A1       A3  Cste
N.B: Les lois de similitude restent applicables dans les limites de variation de
vitesse de 20 %.
3- Vitesse spécifique Ns:
3.1 Définition:

La vitesse spécifique d’une pompe est définie par l’expression:

N tr/mn  Q( m3 / s )
Ns 
H (3m/ )4

3.2 Vitesse spécifique : Critère de classification des pompes:

Types de roues de turbopompes en fonction de la vitesse spécifique, Ns


Vitesse spécifique
Type de pompe
Ns Utilisation

Centrifuge 20 < Ns ≤ 100 Débits faibles & Hauteurs importantes

Hélico centrifuge 100< Ns ≤ 160 Débits moyens & Hauteurs moyens

Hélice 160 < Ns ≤ 280 Gros débits & Hauteurs faibles

Quand on utilise la vitesse spécifique Ns pour caractériser un type de


pompe, cette vitesse est calculée pour le point optimal (rendement optimal)

2 pompes semblables fonctionnant en similitude ont la même vitesse spécifique.

QI

( ND23 ) I H n I ND  2

ND 
2 I
QII ( ND23 ) II H n II 2
2 II
Eliminons les diamètres entre ces 2 équations:
3
 
1 /2  3
 N II  H 
3/ 2
 N1 
2
QI

NI  H n I       nI   
 H n    N  H  N 
QII N II
 II    I   n II   II 
2 3 /2
 NI   H   QII 
    nI   
N   Hn  Q 
 II   II   I 
3 /4 1/ 2
NI  H   QII  NI QI N II QII
  nI    D’où:   Cste
 Hn  Q  H n3I/ 4 H n3II
/4
N II  II   I 
Plaque signalétique
Exemples des plaque signalétiques des pompes
Utilisation pratique des lois de similitude:
1 èr problème:
Connaissant une courbe caractéristique d’une pompe à une vitesse N1: A quelle
vitesse N2 faut-il entraîner cette pompe pour obtenir un couple de débit-hauteur
nette (Q2,H2) ?
L’application directe des lois de similitude n’abouti en rien.
Q1 ? N1 
 
Q2 N2 ? 

2  3 inconnusN 2 ; Q1 et H1
H1 ?  N1  
 
H2  N ? 
 2  
Tous les points homologues (ou images) sont situés sur des caractéristiques paraboliques
d’équation : H  kQ2

Pour connaitre alors la caractéristique de l’équation passant par les 2 points homologues: (Q2,H2)
de la caractéristique dont la vitesse N2 est à déterminer et (Q1,H1) dont la caractéristique à vitesse
N1 connue, il faut trouver le coefficient k.
H H2 H 
  k  H   22  Q 2
Q2 Q22 Q 
 2 
Le croisement de cette caractéristique avec celle de la pompe à N1 permet de trouver Q1 et par
voie de conséquence N2:
H  a1  b1Q  c1Q 2  Q1  0

  H2  2
 H2  2  on tirela valeurde Q :   c  Q  b1Q  a1  0  Q 
 Q2    2 N
H  2 Q 
1
  2  Q 0 d ' où N 2 Q  1
Q  
1
 2    1 
2 ème problème:
Connaissant une courbe caractéristique d’une pompe à une vitesse N1: quelle est
la courbe caractéristique de cette pompe si elle doit tourner à la vitesse N2 ?

Q N 
 Q  1 Q
N2
 2 
 Q1 N1 1 N  2
  2 
 2 2
H N  N 
 2  2   H  1  H
 H1  N1  1 N
 2
 2


2 2
N  N  N 
H1  a1  b1Q1  c1Q1   1
2  H a b  1 Q  c  1  Q2
N  2 1 1
N  2 1 N  2
 2   2   2 
2
N  N 

H  2  a   2 b Q  c Q 2  a  b Q  c Q 2
2 N  1  N 1 2 1 2 2 2 2 2 2
1    1
 
 c
2
a b
2 2
3 ème problème:
Connaissant une courbe caractéristique d’une pompe de diamètre D1 et à une vitesse
N1: quelle diamètre D2 d’une pompe géométriquement semblable serait nécessaire
pour obtenir un couple de débit-hauteur nette (Q2,H2) à une vitesse N2 ?

3 
Q1 ?  N1   D1  
  
  
Q2  2   D2 ? 
N  H  kQ2/3
2
 3 inconnusD 2 ; Q1 et H1 H 2
D1  
2
H1 ?  N1  
    
  
D2 ?  
H2  N2   

N1 QI N 2 Q2 N Q
   Cste
H13 / 4 H 23 / 4 H 3/ 4 Q2

 
4/3 
N1Q1 / 2 H 2 3 / 4 N H
 H 3/4   H   1  2 Q 2 / 3
N 2Q21 / 2  N 2  Q2 2 / 3 
 
 4/3  
N  H 
H   1  2 
Q 2 / 3
 kQ 2 / 3

 N 2  Q2 2 / 3   d'où : kQ 2 / 3  a  bQ  cQ 2 ; on tire Q1 et par suite D 2
 

H ( N1,D1 )  a  bQ  cQ 2 

Application :
La caractéristique hauteur-débit d’une pompe centrifuge tournant à 1450 tr/mn
se présente comme suit : Hn= 21,75 + 0,6Q - 0,06Q2 Q(m3/mn) et Hn (m)

1- Dans les conditions de fonctionnement dans le réseau, cette pompe débite


14,7 m3/mn. Quels seraient le débit et la hauteur que fournirait cette pompe si
elle est entraînée à la vitesse de 1000 tr/mn ?
2- Contrairement à la question 1, on décide de réduire de moitié le débit de la
pompe en passant de 14,7 m3/mn à 7,35 m3/mn sous une charge de 16 m. A
quelle vitesse faut-il entraîner cette pompe pour obtenir ce débit ?
N   1000
1- Q1 N
 1  Q 2   2 Q1    14,7  10,14m3 / mn
Q2 N2  N1   1450
2 2
H1  N1  N 
2
 1000
   H 2   2  H1    * 17,6  8,37 m
H 2  N 2   1
N  1450 

2 1 ,7 50 ,6*1 4 ,7-0 ,0 6*1 4 ,72

Equation de la pompeà 1450tr/mn :


2- 
H  21,75  0,6Q  0,06Q 2
    
Problème de 1 èr type: Equation passant par les pointshomologues: H  k Q 2   H23  Q 2   16 2 Q 2  0,30Q 2
Q 
  3   7,35 

croisement des 2 équations: H  21,75  0,6Q  0,06Q  0,30Q  Q 4  0  8,65m / mn
 2 2 3

 Q3   
d ' où par application des lois de simulitudeentre Q3 et Q 4 N3    N   7,35  1450  1232 tr/mn
 1  
 Q4   8,65 
Application :
Une pompe dont le rotor a un diamètre de 150 mm, tournet à 1750 tr/mn et fournit une
hauteur manométrique de 22,5 m pour un débit de 86,6 l/s. Les courbes caractéristiques
H(Q) et  (Q) de cette pompe se présentent comme suit :

Débit (m3/s) 0 0,333 0,0534 0,0666 0,0866 0,107


Hn (m) 31 29,5 28 26 22,5 17
p (%) 0 54 64 68 70 67

1.Trouver l'équation caractéristique de cette pompe ?


2.Quelle serait la caractéristique H(Q) d’une pompe géométriquement
semblable dont le rotor aurait un diamètre de 200 mm et tournant à 1450
tr/mn ?
3.Quelle serait la puissance nécessaire pour obtenir un débit de 120 l/s avec
cette nouvelle pompe ?

1) H1  30,82  22,75Q1  1439Q12 Q(m 3 / s)


2- Caractéristique d’une pompe 2 géométriquement semblable à la 1 ère
3 3
Q1  N1  D1   1750 0,15 
  

  
    0,50916 ; Soit Q 2  1,964Q1
Q2  N 2  D2   1450 0,2 
2 2 2
H 1  N1   D1 
2
 1750  0,15 
  


D
  
     0,81934 ; Soit H 2  1,2205H 1
H2  N 2   2   1450  0,2 
Les caractéristiques de la 2 ème pompe en fonction de la 1 ère.

Q2 = 1,964Q1 ; H2 = 1,22H1 ; P2 = 2,4P1

Q1 (m3/s) 0 0,333 0,0534 0,0666 0,0866 0,107


H1 (m) 31 29,5 28 26 22,5 17
Q2 (m3/s) 0 0,065 0,105 0,131 0,170 0,210
H2 (m) 37,82 36 34,17 31,73 27,46 20,75

H1  30,82  22,75Q1  1439Q12


H1  0,81934H 2  30,82  22,75 * 0,50916Q2  1439* 0,509162 Q2 2
H 2  37,62  14,14Q2  455,3Q 2
Puissance nécessaire pour obtenir un débit de 120 l/s avec la 2 ème pompe:
Les 2 pompes sont semblables:

Q1  0,50916Q2  0,50916* 0,12  0,0611m3 / s

Le rendement et la charge Débit Q1 (m3/s) 0 0,333 0,0534 0,0666 0,0866 0,107


correspondant à ce débit Hn (m) 31 29,5 28 26 22,5 17
déterminés par interpolation sont:
p (%) 0 54 64 68 70 67
ηp = 66.59 %; et H1 = 26.86.

La charge correspondant au débit de 120 l/s est:

H 2  1,2205H1  1,2205* 26,86  32,783m

La puissance nette est:

Pn2  gQ2 H 2  9810* 0,12 * 32,783 38,592kW

La puissance mécanique nécessaire est :


Pn 2 38592
Pméc    57,95 kW
p 0,6659
V- Couplage ou association des Turbopompes
Pompes associées en série:
On utilisera des pompes en série quand on cherchera à
augmenter la charge fournie
H1  a1  b1Q  c1Q 2
2 Pompes différentes

H 2  a 2  b 2 Q  c 2Q 2

Hn1 Hn2
Q

Q Hn1+Hn2

La caractéristique résultante sera définie par:

H  a1  a2   b1  b2  Q  c1  c2  Q 2


D'une manière générale pour n pompes associées
en série, la caractéristique résultante aura pour
expression:
n n n
H a
i 1
i  b  Q c
Q
i 1
i
2

i 1
i

Si les n pompes en série sont identiques, leur


caractéristique résultante est :

Hn série  na  nbQ1 pompe  2


ncQ1 pompe
EXEMPLES DE GROUPES DE POMPAGE EN SERIE

POMPE
3 CELLULES cellules

Groupe de surface multicellulaire

Groupe à axe vertical


POMPE
4 CELLULES

CREPINE
D’ASPIRATION

MOTEUR

Groupe immergé
Pompes associées en parallèle
On utilisera des pompes en parallèle quand on
cherchera à augmenter le débit fourni
Deux pompes ou plusieurs pompes sont associées en
parallèle si leurs sorties sont reliées entre elles. Pour cet
ensemble de pompes, la hauteur manométrique est la
même à chaque instant. Le débit résultant est la somme
des débits partiels.

2 Pompes différentes
Q1+Q2

Hn
Q1 Q2
Soient les deux caractéristiques:

H1  a1  b1Q  c1Q 2

H 2  a 2  b 2 Q  c 2Q 2
1. résoudre pour Q1 et Q2

 b1  b12  4c1 a1  H 


Q1 
2c1

 b 2  b 22  4c 2 a 2  H 
Q2 
2c 2
2. Poser : Q = Q1 + Q2

 b1  b12  4c1a1  H   b2  b22  4c2 a 2  H 


Q 
2c1 2c2
3 Exprimer H en fonction de Q.
Si les deux pompes sont identiques, la
caractéristique résultante des deux
pompes s’écrit :
2
Q Q
H  a1  b1    c1  
 2  2
Si n pompes identiques sont associées en
parallèle, leur caractéristique résultante est
donnée par la relation :
b c
Hn paralèle  a  Qtotal  2 Qtotal 2
n n
EXEMPLE DE GROUPE DE POMPAGE EN PARALLELE (SPA-ORMVA Loukkos)

Collecteur

Vers le réseau

Vanne à opercule
Application :
Les caractéristiques hauteur-débit de deux pompes sont définies par
les données reportées au tableau ci-dessous.
Pour chacune des pompes déterminer l’expression de l’équation qui
définit sa caractéristique H(Q).

 Déterminer l’expression de l’équation de la caractéristique hauteur-


débit des deux pompes si elles sont associées en parallèle.
 Déterminer l’expression de l’équation de la caractéristique hauteur-
débit des deux pompes si elles sont associées en série.
Pompe 1 Pompe 2
Q(m3/s) H(m) Q(m3/s) H(m)
0.0283 18.29 0.0283 17.68
0.0566 16.76 0.0425 17.07
0.0850 14.63 0.708 16.15

L’expression de l’équation de la première pompe s’écrit donc :

L’expression de la caractéristique Q(H) de la seconde pompe s’écrit :


Pour déterminer la caractéristique Q(H) des deux pompes associées en parallèle
on doit déterminer le débit fourni par chacune des deux pompes associées en
parallèles sous une même charge :
Deux Pompes associées en parallèle
H(m) Q1 (m3/s) Q2 (m3/s) QP (m3/s)
18.29 0.0283 0.0141 0.0424
16.76 0.0566 0.0352 0.0918
14.63 0.0850 0.0606 0.1456
L’expression de l’équation du second degré qui définit la caractéristique des deux
pompes associées en parallèle est :

Pompes associées en série Pompe 1 Pompe 2


Q(m3/s) H(m) H(m) HS (m)
0.0283 18.29 17.68 35.97
0.0566 16.76 14.987 31.747
0.0850 14.63 12.284 26.914
L’expression de l’équation du second degré qui définit la caractéristique des deux
pompes associées en série est :
Si la station était équipée de deux pompes identiques associées en parallèle de
caractéristiques H1(Q1) vérifier que la caractéristique résultante peut être seulement
déterminée (connaissant la caractéristique de la pompe installée) par l’équation :
b c
Hn  a  Qto t  Qto t
2
n n2
1- Equation résultante déterminée à partir du tableau:
Pompe 1
Q(m3/s) H(m) 2*Q(m3/s)
0.0283 18.29 0.0566
Hn1 paral1  19,23  11,36Qtot  92,31Qtot 2
0.0566 16.76 0.1132
0.0850 14.63 0.1700

2- Equation résultante déterminée à partir de la formule générale:

Hn p p e1  19,23  22,71Q1  369,25Q12

22,71 369,25
Hn1 p a ra 1l  19,23  Qto t  Qto t 2
2 4
 19,23  11,36Qto t  92,31Qto t 2
Quelques représentations des Courbiers par les
fabricants des turbopompes
40

200

Exemple: 40-200
40: diamètre nominal
de la bride de
refoulement (mm)

200: diamètre de la
roue à aubes (mm)
25

40
200
11,5

9,5

4,5

150 190
PERFORMANCES HYDRAULIQUES A 2900 TR/mn

La débit de 170 m3/h,


peut être donné à la
même vitesse et au
même rendement (79
%) avec 2 pompes
géométriquement
semblables de
diamètre 213; 200 et
190 mm sous les
hauteurs respectives
de: 54; 46,5 et 39 m.

Les puissance
consommées seront
respectivement de 32,5
; 27,5 et 24 kW.

170
Vitesse 1450 tr/mn

Débit en m3/h

Le débit Q et la hauteur HMT déterminent un point qui se situera à l ’intérieur


d ’une plage correspondant à un type de pompe fabriqué par le constructeur

On veut élever de à 48 m (y compris les


pertes de charge) un débit de 100 m3/h avec
une vitesse de rotation de 1450 tr/mn et un
NPSHd= 6 m; Quel serait le type de pompe
répondant à ces conditions ?
Réseau de courbes caractéristiques des pompes multicellulaires
VI- Caractéristiques du réseau:
4

hr hg ha  hr
P4  P1   V 2 V 2
=hg Hr   (Z 4  Z1 )  4 1
 ha  hr  H s  H d  H s  k  Q2
 g
 
2g

H s : h a u teu rsta tiq u e H d : Ha u teu rd yn a miq u e
2 3
ha
1

Hr  H s  k  Q2

V4 2  V12
 a  r
2g

P4  P1
 (Z 4  Z1 )
g

Courbe caractéristique d’un réseau de distribution


Exemples de détermination des hauteurs géométriques totales d’une installation

hr hr
hr

hc

ha
ha
Hg = ha +hr Hg = ha + hr Hg = hr - hc

hr
hr

Hg = hr - hc Pompe
hc
immergée
hc Crépine

Hg = hr - hc
Moteur
Exemples de caractéristiques du réseau
H Pn
H
h h
Arroseur

Hg
Hg

Q Q

h
Réservoir Pr Pr
sous pression

Hg

Q
VII- Point de fonctionnement d’une pompe dans un réseau:
4
 Utilisateur de la pompe :
p1 V1 2
H2    Z1  ha hr
 g 2g  p 4  p1   V4 2  V1 2 
  ( Z  Z )  h  h 
H 3  H 2   
  2g
p 4 V4 2   g    4 1 a r

H3    Z 4  hr 
 g 2g 2 3

ha
1
 Fabricant de la pompe:

p2 V2 2 
H2    Z2 
g 2 g   p  p 2   V32  V22   p  p1   V42  V12 
 H 3  H 2   3   Z 3  Z 2   4   Z 4  Z 1   ha  hr 
p3 V3 2



 g   2 g   g    
  2 g
H3    Z3   
g 2 g  Hn Hr
 


a  bQ  cQ2 H s kQ2

H r  H s  kQ 2

H n  H r  a  bQ  cQ 2  H s  kQ 2
Hf
 Q 2 (c  k )  bQ  (a  H s )  0
Hn  a  bQ  cQ2
Hs  b  b2  4(c  k )(a  H s )
Q 
f 2(c  k )
Qf
Point de fonctionnement d’une pompe dans un réseau
VIII- Adaptation Pompe-Réseau:
Le point de fonctionnement de la pompe peut être modifié par :

 La modification des résistances à l’écoulement (réglage d’un

organe d’étranglement ou d’une vanne; incrustations des

tuyauteries etc.

 La modification de la composante statique de la hauteur

manométrique (modification du niveau d’eau ou de la pression

dans un réservoir).

 La variation de la vitesse de rotation de la pompe

L’association des pompes en parallèle ou en série


Variation de débit à vitesse constante Variation de débit à vitesse variable
(vannage) (variation de vitesse)
- Association des pompes Association des pompes identiques en parallèle

Fonctionnement d’un surppresseur à débit croissant Fonctionnement d’un surppresseur à débit décroissant
Association des pompes diffrérentes en parallèle
Pour les pompes associées en
parallèle dans un réseau, le débit
total refoulé par la station à une
charge donnée H ne peut être égal
à n fois le débit d’une pompe (cas
des pompes identiques) ou la 
des débits des différentes pompes
(cas de pompes différentes) que si
la courbe du réseau est
horizontale (hauteur dynamique
ou pertes de charge négligeables.

Association des pompes différentes en série


Pour les pompes associées en
série dans un réseau, la charge
totale fournie par la station à un
débit donné Q ne peut être égale
à n fois la charge fournie par une
pompe (cas des pompes
identiques) ou la  des charges
des différentes pompes (cas de
pompes différentes) que si la
courbe du réseau est verticale
(hauteur dynamique ou pertes de
charge très élevées.
• Exemple
Dans le cas ci-dessus la motopompe
2
(rendement 70 %) doit aspirer de l'eau à 5 m de
profondeur et la refouler à 25 mètres de
hauteur. La conduite utilisée unique a un
hr diamètre intérieur de 40,8 mm, la longueur
totale au sol de la conduite de refoulement est
de 200 m et celle de la conduite d'aspiration est
de 6 m. Le débit requis est de 2 l/s soit 120

ha l/mn. Les pertes de charge linéaires sont


estimées à hl= 5,85 %. Les pertes singulières
sont considérées négligeables.
1
La hauteur manométrique totale et la
puissance absorbée par la pompe sont:
 p 2  p1  V2 2  V1 2 

2

H r  ( z 2  z1 )   h
g 2g
1

V22 4Q
3  ha  hr   hl  hs V2   1,53 m/s
hQH n 9810* 2  10 * 42,17 2g Da2
Pabs(kw)
   1,18 kW
p 0,7
V22
H n  (5  25)   (206 5,85 %)  42,17 m
2g
Exemple:
La courbe caractéristique d’une pompe est donnée par:
Hn = 20 [ 1- (Q/100)2] dans lequel Hn est en mètre et Q en l/s.
L’équation du réseau : Hr = 5 + 0.002Q2 avec Hr en mètre et Q en l/s.

Calculer le débit de la pompe dans les cas suivants :

a) une pompe débite dans le réseau ?


Hn  Hr  20  0,002Q2  5  0,002Q2  Q  61,24 l / s

b) deux pompes identiques branchées en série débitent dans le réseau ?


Hn2s  Hr  40  0,004Q2  5  0,002Q2  Q  76,38 l / s

c) deux pompes identiques branchées en parallèle débitent dans le réseau ?


H n2p  H r  20  0,0005Q 2  5  0,002Q 2  Q  77,46 l / s
d) une pompe débite dans le même réseau dont la hauteur géométrique totale de pompage
s’est accrue de 3 m ? Hn  Hr'  20  0,002Q2  8  0,002Q2  Q  54,8 l / s

e) Si dans le cas du couplage en série, on voudrait obtenir le même débit de la question


a) avec une hauteur nette de 25 m, que devrait être le coefficient de la caractéristique
du réseau ? H  H  40  0,004Q 2  5  kQ 2  25 m
n r''

5  k * 61,242  25 m  k  5,53* 10- 3


IX- Coups de bélier:
a- Phénomène de coup de bélier:

Le coup de bélier est l’élévation subite de la pression qui se produit dans


les tuyaux lors du démarrage ou de l’arrêt d’une installation hydraulique,
par exemple, une prompte fermeture de vanne ou un arrêt rapide de
pompe.

Ce phénomène qui s’accompagne de la déformation élastique du tuyau et


du liquide peut avoir des conséquences fâcheuses telles que la rupture de
canalisations et la détérioration d’appareils traversés par le fluide.

Il est donc capital de prévoir et d’étudier ce phénomène transitoire afin de


réduire ses effets par l’utilisation de dispositifs spéciaux et le
dimensionnement correct des différents composants d’une installation.
A n a B b- coup de bélier d’onde:
a) v0 p0 p0
V=0 D
p0+p n’
A B n Description du phénomène
b) V=0 p0

p0+p n’
A B a n
c) V=0 v0 p0

p0+p n’ p0
L
a) Supposons qu’au bout du tuyau, à l’intérieur duquel le liquide se déplace à la vitesse v0,
on ferme instantanément un robinet. : la vitesse des particules liquides qui viennent
buter contre le robinet est annihilée et leur énergie cinétique se transforme en travail de
déformation du tuyau et du liquide  les parois du tuyau s’allongent tandis que que le
liquide se comprime du fait de l’élévation de pression p  la section n-n’ se meut vers
la droite à la vitesse a appelée vitesse de propagation de l’onde de choc ou célérité
b) l’onde de choc une fois arrivée au réservoir, le liquide est arrêté et comprimé dans tout
le tuyau et les parois sont allongées. La surpression due au coup de bélier règne dans
tout le tuyau.
c) Comme l’état précédent n’est pas un état d’équilibre, sous l’action de la surpression p, les
particules liquides se précipitent du tuyau dans le réservoir, ce mouvement s’entamant dans
la section qui se trouve le plus près du réservoir. La section n-n’ revient vers le robinet à la
vitesse a en laissant derrière elle une région où la pression est redevenue p0. Le travail de
déformation se retransforme entièrement en énergie cinétique et le liquide contenu dans le
tuyau reprend sa vitesse initiale v0 qui, maintenant et dirigée en sens inverse.
A
n B
d) v0 p0
n’ p0
A n a B
e) v=0 v0 p0 p0
p0-p n’
A B n
f) v=0 p0
p0-p n’
A B a n
g) v=0 v0 p0
p0-p n’ p0
L
d) La colonne liquide tend à se décoller du robinet, ce qui entraîne la naissance d’une
dépression -p.
e) La dépression se propage du robinet jusqu’au réservoir à la vitesse a en laissant
derrière elle une partie du tuyau qui se resserre et une partie du liquide qui se détend du
fait de l’abaissement de la pression. L’énergie cinétique du liquide se transforme de
nouveau en travail de déformation de signe contraire.
f) L’onde de choc négative arrive au réservoir.
g) Comme dans le cas b) l’état n’est pas en équilibre et on assiste au processus
d’égalisation de la pression dans le tuyau et dans le réservoir qui s’accompagne de la
naissance d’un mouvement dont la vitesse est égale à v0
Il est évident qu’au moment où l’onde de choc -p qui est reflétée par le
réservoir, atteint le robinet, la situation redevient celle qui existait au
moment de la fermeture du robinet. A partir de ce moment, le cycle tout
entier du coup de bélier se reproduit, mais diminuera graduellement à
cause des pertes de charge et à la dissipation d’une partie de l’énergie
du liquide dans le réservoir.
2L/a 2L/a

+p +p

-p

Variation de pression dans le temps auprès de la vanne


- Détermination de la surpression et de la dépression:

Equation des forces vives:


La variation de l’enérgie cinétique (Ec) =  des travaux de déformation de la paroi de
tube (Wd.p) et de compression du volume du liquide (Wc.v)

Ec  Wd . p  Wc.v

1 1
 Energie cinétique (Ec) : Ec  mvo  R 2 Lvo 2
2

2 2

 Travail de déformation de la paroi (Wd.p):

1
Wd . p   p 2RL R p
2
R
Loi de Hooke : E p   (contrainte auxiliaire à l' augmentation de pression de Δp)
R
pR  p 2R 3 L
  )  Wd . p 
e(épaisseur de la paroi) eE p

Ep: Module d’élasticité de la paroi


 Travail de compression du volume (Wc.v):

1 1 p
W C .V   p Sl   p V
2 2
D' après les propriètés des fluides,le coefficien t de compressiblité isotherme vaut:
1 V

V p
V  p R L
2 2
El   p 1
Loi de Hooke:
V
 WC .V 
2 El
1
E l : Moduled' élasticité du liquide

1 R 3
L 2
R 2
L 2
R 2 Lv 02 
p p
Ainsi: 
2 eE p 2El

  p  v
1
 v 0 a
0  2 R

El eE p

a: vitesse de propagation de l’onde de choc


Conclusion:
 Au cas de la fermeture instantanée du robinet, c’est-à-dire
L
lorsque le temps de fermeture Tf: T f  T0  2 (Aller et
a
retour de l’onde), la surpression est:
v0 a
 p  v 0 a 2
(N/m ) ou p  (m)
g

 Au cas où Tf > T0, le coup de bélier est incomplet, c’est-à-dire


que l’onde de choc, après s’être reflétée sur le liquide contenu
dans le réservoir revient au robinet avant que celui-ci soit
complètement fermé. La surpression serait plus faible et l’on
suppose en général que:

T0 2Lv 0 2Lv 0
p
'
 p  2
(N/m ) ou p  (m)
Tf Tf Tf g

Donc pour lutter contre les coups de bélier, il et nécessaire soit d’augmenter
soit le temps de fermeture (Tf ) des robinets, des vannes ou d’arrêt des
pompes soit de prévoir des dispositifs anti-bélier pour les limiter .
Application 1:
Calculer la célérité de l’onde de pression qui se propage dans de l’eau à 20 °C, (=1/El=
4,58.10^-10 m2/N), contenue dans un tuyau : a) en acier (Ep= 2,2.10^10 N/m2); b) en
matière plastique rigide PVC (Ep= 3,5.10^8 N/m2); c) en PVC souple (Ep= 1,7.10^3
N/m2). On donne: diamètre intérieur : d= 20 cm; épaisseur e= 5 mm.
Réponse:
1 1 1
a  
 2 R  1 D 103.0,2
  1  
1 0
4,58.10 .10  3
El eE p E p e  E p .0,005


a  663 m/s pourl' acier;


a  93,3m/s pourle PVC rigide;
a  0,2 m/s pourle PVC souple

Application 2:
La longueur d’une tuyauterie d’acier entre le réservoir et la vanne L= 1800 m, le
diamètre D= 450 mm, e= 6 mm. Le débit des l’eau Q= 127 l/s. déterminer
l’élévation maximale de la pression p près de la vanne à sa fermeture
progressive durant Tf= 3 s et à la loi linéaire de la variation de la vitesse

2 Lvo
Réponse: p   8,63.102 kPa
Tf
Application 3:
Un tuyau parfaitement rigide de 20 cm de diamètre intérieur est parcouru par de
l’eau avec un débit de 250 m3/h. calculer l’accroissement brusque de pression qui
peut résulter de la fermeture instantanée d’une vanne ? (a=1478 m/s)

Réponse:
4Q 4.250
p  avo  a  103.1478  3267900Pa (32,7 bars)
D 2
 .0,2 .3600
2

Application 4:

Déterminer l’élévation de la pression à une fermeture instantanée d’une tuyauterie


d’acier à diamètre D= 500 mm, à parois dont l’épaisseur e= 9 mm, la vitesse
initiale de l’eau étant vo= 1,47 m/s. Ep= 2,2.10^6 kg/cm2; El= 13300 kg/cm2

Réponse:
 p  v 1  v a
0   2R 0
El eE p
 p  avo  1,99.103 kPa
f- Protection des conduites de refoulement:

Les équipements de protection ont pour fonction générale d’atténuer les variations de
pression et de réduire les effets néfastes de celles-ci. Compte tenu de la grande variété
des installations hydrauliques et de leurs modes d’opération, il n’est pas possible de
considérer un équipement de protection universel et polyvalent. On décrira donc, dans
ce qui suit, une panoplie d’équipements avec leurs caractéristiques propres et leurs
contextes d’utilisation.

Les appareils anti-bélier devront donc avoir pour effet:

 de limiter la dépression;

de limiter la surpression.

Les appareils les plus utilisés sont:

 les volants d’inertie (contre les dépressions)

 les soupapes de décharge (contre les suppressions)

 les réservoirs d’air et les cheminées d’équilibre (contre les dépressions et surpressions
Volant d’inertie:

c’est une roue de masse assez importante ,


fixée à l’arbre du groupe moteur pompe. Il R12  R22
k2 
2
permet, lors d’une coupure d’alimentation,
Volant d’inertie
d’allonger le temps de fermeture en dissipant
l’énergie cinétique de rotation accumulée.

Cheminée d’équilibre: Cheminée d’équilibre

Une cheminée d’équilibre est un dispositif de


protection anti-bélier installé sur les conduites
forcées des usines hydroélectriques. La figure
suivante illustre le dispositif, placé entre la
retenue d’altitude et la vanne de protection de
la turbine.
Réservoir d’air:
Réservoir
anti-bélier

Refoulement de la
station de pompage &
réservoirs anti-béliers

Bloc compresseur
Détermination du volume du réservoir d’air:
v 2 1   p 
pat
Formule de VIBERT: V0  V  0  F



m  2 g p0  p
   0 
V=SL: volume de la conduite à protéger (m3 ou l)
hg
po: pression absolue normale de refoulement (m)
p: pression maxi ou min dans le réseau (m)
v0: vitesse normale d’écoulement (m/s)
V0: volume du réservoir à la pression normale (m3 ou l)
Vmin: Volume du réservoir en surpression (m3 ou l)
Vmax: Volume du réservoir en dépression (m3 ou l)

A.Vibert a posé:
2  p 
   F
V0 v0 1 
  et 
V 2g p0  p 
 0 
Connaissant V0 , on déduitVmax et Vmin à partir des relations :
 p0   p0 
Vmax  V0   et Vmin  V0  
p   p 
 min   max 
Déterminat ion graphique (VIBERT) de τ partant des valeurs de :
p min p max
, ou Pmax: pression absolue à ne pas dépasser (m)
p0 p0 Pmin: pression absolue minimale admissible (m)
air Réservoir
anti-bélier

vanne

clapet pompe

Marche normale Fin de la dépression Fin de la surpression

pmax Vmin
Vmax
p0 V0
pmin

Variation du volume d’air au cours des phases de fonctionnement du réservoir


v 02 1  p 
  F 
 p 
2g p0  0 

 p 
   F  

 p0 
Exemple : Soit une conduite en fonte ayant les caractéristiques suivantes :

— longueur ................................................... L = 1 370 m


— diamètre.................................................... D = 0,10 m
— débit ......................................................... Q = 0,00883 m3/s
— vitesse d’écoulement........................... v0 = 1,125 m/s
— hauteur géométrique de refoulement ..... hg = 100 m
--- Célérité de l’onde ................................... a = 1200 m/s
— La pression maximale effective à ne pas dépasser égale à 12 bar.

Le coup de bélier maximal, en cas d’arrêt instantané de l’électropompe:


av0 1200* 1,125
p    138m
g 9,81

La pression effective maximale susceptible de s’établir dans la conduite à la


sortie de la pompe, au moment du retour de l’onde de surpression, ressort
théoriquement à : 100 + 138 = 238 m, soit près de 24 bars

La dépression maximale possible serait de : 110 – 138 = – 28 m; soit environ 3 bar


Calcul du volumedu réservoir :
p 0  100  10  110 m
p max  120  10  130 m
p max 130
  1,18
p0 110
v 0 2 1,1252
  0,0648 m
2g 19,6
v 02 1 0,0648
    0,000589 m
2g p0 110
Il en resulte d' après l' abaque:
 p max  p
     0,043 et min  0,852
 p ;  p0
 0 
Par suite:
Q
V0  V *   L  10,75 * 0,043  0,46 m 3
v0
 p0  0,46
Vmax  V0  
  0,54 m 3
 p min  0,852
 p0  0,46
Vmin  V0  
  0,39 m 3
 p max  1,18

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