Guide Apiculture
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Guide Apiculture
AVANT PROPOS
T
ous les apiculteurs ont à l’esprit les difficultés actuelles que
connaissent les effectifs d’abeilles et chacun cherche la re-
cette miracle qui le sauvera.
Sommaire Je suis aussi apiculteur, amateur passionné, et je comprends le dé-
sarroi de certains surtout s’il s’agit de professionnels.
2 Singularité physiologique Mais je suis d’abord un biologiste et depuis bientôt quarante ans
de l’abeille j’essaie de comprendre les grands principes qui régulent la santé
3 Haute activité métabolique des animaux.
C’est donc ce regard croisé entre les diverses espèces animales
4 Les besoins en eau qui m’a permis de mieux comprendre la méthode pour analyser
5 Mécanismes de défense de le syndrome d’effondrement des ruches. Ainsi la connaissance des
l’abeille principes métaboliques fondamentaux à tout le monde vivant m’a
permis d’insister sur les particularités métaboliques de l’abeille.
6 Abeille et pesticides
8 Abeille et oligo-éléments Dans toutes les informations qui vous sont proposées dans ce guide
vous trouverez des suggestions nouvelles parfois même inattendues
10 Le nourrissement
ou un peu éloignées de l’apiculture conventionnelle. Toutes ont été
12 Mortalité des colonies validées dans le maintien de la santé de l’abeille et ne sont rien
13 Abeille et varroa moins q’une adaptation des méthodes alternatives déjà pratiquées
dans les autres espèces animales ou chez les végétaux.
14 La visite sanitaire
15 Quel protocole appliquer au Le monde du vivant présente une remarquable unité à propos de
rucher certains mécanismes fondamentaux comme la production de l’é-
nergie, les mécanismes de défense, le rôle de l’eau … et l’abeille
16 Quelques astuces en vrac n’échappe pas à ces règles universelles qui sont reprises tout au
17 Chapitre pour les apiculteurs long de notre guide.
exigeants L’abeille est une formidable occasion pour l’apiculteur de com-
prendre et de respecter ces lois universelles et de les faire ensuite
18 Calendrier des soins à ap- respecter par les autres acteurs de nos sociétés industrielles.
porter aux abeilles
19 Abeille noire et rusticité
20 Produits disponibles
à retenir
! Très haute activité métabolique
Quelque soit le stade de développement physiologique de l’abeille " beaucoup de travail pour cha-
il est évident que son emploi du temps est très chargé, ainsi la que abeille
ponte de la reine peut atteindre cent cinquante mille œufs par
saison, la durée du temps de travail d’une nourricière ou d’une
butineuse quatre à dix heures par jour. Ces activités sont des
moyennes qui fluctuent en fonction des conditions climatiques ou
environnementales et qui peuvent atteindre des records au cours
des fortes miellées.
On pourrait dire qu’une abeille, selon les jours, passe indiféremment
d’un statut de voiture grand tourisme à un statut de Formule 1.
à retenir
! Comment fonctionne le métabolisme énergétique ?
Retenons que l’énergie est transportée à l’aide d’une molécule " abeille = sportif de haut ni-
commune à tout le monde vivant, animal ou végétal, que l’on nomme veau
Acide Adénosine Triphosphorique (A.T.P.).
Sa production s’effectue dans des micro-usines cellulaires : les " forte activité = tendance au
mitochondries dont le fonctionnement est précisément très exa- vieillissement prématuré
géré chez l’abeille. Ce travail permanent à très haut régime aboutit
à la production simultanée de produits toxiques nommés radicaux
libres qui font vieillir prématurément l’abeille.
à retenir
! Evaluation des besoins
L’eau sert à l’humidification des jeunes larves avant operculation, à " besoins annuels d’une ruche
la régulation de la température interne de la ruche. Selon les auteurs =
les besoins annuels d’une ruche varient de 30 à 70 litres d’eau. 30 à 70 litres d’eau
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MÉCANISMES DE DÉFENSE DE L’ABEILLE
à retenir
La santé de l’abeille passe en partie par sa capacité à résister aux
attaques des parasites, bactéries, virus ou champignons. Ces mé-
canismes mutiples sont présents chez chaque insecte sauf erreur
de la part de l’apiculteur ou des autres acteurs environnementaux.
Nous n’évoquerons que les mécanismes en relation directe avec
l’activité de l’homme.
à retenir
Il s’agit simplement de clarifier un sujet pour lequel les informations
sont très abondantes et parfois un peu incohérentes.
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à retenir
! Les pesticides dans la ruche
Quelle est la provenance de ces pesticides ?
Les abeilles introduisent des pesticides par le biais du pollen et du
nectar mais l’apiculteur par les traitements antivarroa qu’il pra-
tique peut aussi polluer la ruche.
Les pyréthrines de synthèse ou l’amitraze sont un bel exemple de
molécules stables et très persistantes dans les cires et les produits
de la ruche.
Quelles sont les conséquences de la présence des pesticides dans
la ruche ?
Ce sont surtout les cires et leur recyclage qui mettent les larves " les cires gauffrées doivent
d’abeilles en contact avec les molécules dangereuses. Cette situation être contrôlées plus rigoureu-
est particulièrement grave : sement.
• parce que le développement embryonnaire correspond, en rai- La construction naturelle du
son de l’organogénèse qui se met en place, à une période d’extrême nid à couvain peut être une
sensibilité du jeune individu aux molécules toxiques. On peut es- parade à “la mauvaise qua-
timer qu’une molécule toxique a mille fois plus d’impact sur une lité” des abeilles produites
larve que sur un insecte adulte. aujourd’hui.
• parce qu’il n’est pas impossible que l’exposition de la larve à
une molécule toxique puisse donner naissance à un adulte en état
de dépendance vis à vis de cette molécule (hypothèse personnelle).
Conseils pour l’apiculteur
Outre le bon usage des antivarroas, il est conseillé d’être très vigi-
lant dans l’achat des cires et peut être de se diriger vers une cons-
truction naturelle du nid à couvain sur des cadres sans cire ou avec
une simple amorce.
à retenir
Nous revendiquons ce point dans les pratiques apicoles car nos
recherches portent essentiellement sur les conséquences du stress
oxydant chez les végétaux et les animaux et le rôle des oligo-élé-
ments dans une maîtrise partielle de ce phénomène.
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à retenir
! Comment palier à ces carences ?
Il s’agit bien de véritables carences puisque les besoins augmentent " apports réguliers d’oligo-
et que les sources d’approvisionnement diminuent. La conséquence éléments
immédiate de cette situation est la très courte durée de vie cons- =
tatée aujourdh’hui chez les abeilles et la reine, le nombre modeste • + grande longévité des abeilles
d’abeille par colonie, la plus grande sensibilité aux maladies op- • + de résistance aux maladies et
portunistes comme les Loques, les Nosémoses, les virus. aux agressions
L’apiculteur apporte de son côté une réponse très inappropriée en • + d’efficacité dans la récolte
utilisant de plus en plus de reines jeunes exogènes à la colonie,
mettant sans arrêt en avant sa maîtrise de l’élevage des reines.
L’élevage des reines représente une réponse partielle à des be-
soins de sélection mais en aucun cas une réponse à la gestion
de la santé de l’abeille.
Par contre des apports réguliers d’oligo-éléments permettent de
retrouver une longévité correcte des abeilles (et de la reine !).
Ces apports de B26AM s’imposent dans :
• le sirop de stimulation des colonies, 1 ml/litre et maximum
5 ml/ruche,
• le sirop de provision des colonies d’hiver, maxi 5 ml/ruche,
• en permanence dans les abreuvoirs d’été : 1 ml/litre.
Stress oxydant
lié à la très
grande activité
musculaire
Oligo-éléments
des pollens
Produits oxydants
Systèmes
libérés par les cel-
enzymatiques
lules de défense
anti-oxydants
de l’abeille
Apports en
oligo-éléments
Rôle très oxydant
des pesticides et B26AM
des ondes électro-
magnétiques
à retenir
! Besoins alimentaires de la ruche
• Miel = 60 à 80 kg/ruche/an dont 25 kg incontournables pour " bien lire les étiquettes des ali-
l’hiver, ments de substitution : il faut
• Pollen = 50 à 70 kg/ruche/an avec des besoins très saisonniers des glucides et des protéines
pour l’élevage des larves, de qualité
• Eau = 30 à 60 litres/ruche/an.
Ces besoins succintement résumés renvoient en fait à une très haute
qualité d’assimilation, de stabilité, de diversité de ces aliments
naturels.
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à retenir
! Comment réaliser un nourrissement efficace?
• Par un bon choix des sucres qui doivent être par ordre de pré- " faire des apports complémen-
férence du miel, du fructose, du saccharose issu de l’Agriculture taires dans le sirop:
Biologique. • B26AM = oligo-éléments
• Par le même choix pour les protéines en retenant le pollen, • B01AM = huiles essentielles
la levure de bière, la spiruline. • B02AM2 = protéines végétales
Nous proposons deux présentations de protéines : • B02AM2 = levure et algues
. B02AM2 = formes solubles issues du riz, du blé et des
algues à additionner au sirop,
. B05AM2 = formes solides riches en levure de bière et
oligo-éléments à additionner aux pâtes hi-
vernales.
• Par une addition systématique d’oligo-éléments, B26AM = 1 ml/
litre de sirop. Ne pas dépasser 5 ml/ruche.
• Par une addition conseillée d’huiles essentielles capables de
stimuler la ponte et l’activité de toutes les abeilles de la colonie,
B01AM = 1 à 2 ml/litre de sirop. Ne pas dépasser 5 ml/ruche.
• Par l’addition d’une tisane, Ortie, Camomille, Achillée,à la
place de l’eau qui sert à construire le sirop. Cette tisane agit for-
tement sur le comportement des abeilles.
• En choisissant le jour favorable au nourrissement.
• En gardant du miel de printemps pour le nourrissement
d’hiver.
! Les raisons fluctuantes mais pouvant devenir majoritaires dans certains élevages
• Pratiques apicoles :
. usage de races inadaptées au micro climat local,
. transhumance excessive et mal organisée,
. production et introduction intensive de reines exogènes,
. alimentation inadaptée,
. usage de médicaments dangereux : antibiotiques, amitraze, …,
. usage mal adapté de produits à risques: thymol, acide formique, acide oxalique,
. choix des matériaux et conception des ruches
. pas de réflexion sur l’abreuvement
• Raisons environnementales :
. urbanisation excessive
. mutations de l’agriculture moderne : disparition des haies, récolte des fourrages avant
floraison, OGM produisant des insecticides,
. pollutions électromagnétiques créées par l’homme : lignes électriques, antennes, trans-
formateurs.
! Raisons sanitaires
• Introduction d’agents pathogènes au cours des transhumances, des achats de reproducteurs,
des voisinages avec des ruchers mal entretenus.
• Pratiques apicoles favorisant la multiplication de certains agents pathogènes : humidité et
mycoses, mauvais hivernage et Nosémose (nourriture mal tolérée + ruchers sur zone humide et sombre),
virus et Varroase mal maîtrisée, … .
• Aujourd’hui aucune garantie n’est apportée quant au portage des virus par les reines ou les
essaims de provenance “exotique”. Au cours des vingt dernières années les achats massifs
d’abeilles de races très “attractives” ont multiplié la diversité et la fréquence des virus pa-
thogènes. Hors ces parasites obligatoires ont une fabuleuse capacité à détruire une colonie
en un temps record. Nous avons gravement manqué de réalisme du côté de l’épidémiologie
virale.
! Raisons économiques
La rémunération insuffisante des produits de la ruche explique la majorité des négligences trop
souvent présentes en apiculture.
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Abeille et varroa
à retenir
! Estimation de la population de varroa
Aucune lutte efficace contre ce parasite ne peut se contruire sans " lutter contre le varroa = bien
un comptage précis soit sur chute naturelle soit après traitement. connaître l’importance de ses
Il est donc nécessaire d’équiper, dans chaque site, quelques ruches populations
d’un plateau grillagé muni d’un tiroir et d’un support de comptage.
! Les solutions que nous avons retenues dans la lutte con- " gestion de l’effectif de varroas:
tre le varroa
Traitement flash à l’acide formique
Les outils :
• acide formique dilué à 60% B24MB afin de limiter son agressivité • réduction massive de l’effec-
vis à vis de l’opérateur, tif = traitement flash avec libé-
• tampon en fibres tissées B07AM permettant un relargage sécu- ration sécurisée d’acide formique
risé sur 2 jours,
• seringue automatique avec buse de dispersion, B24MAT,
Le protocole :
• les tapis sont imprégnés très facilement avec un seul coup de
gâchette du pistolet, B24MAT,
• le traitement doit s’appliquer en dehors de la récolte de miel,
les tapis étant disposés sur les cadres du corps de ruche,
• l’intervention peut se pratiquer en cours de saison, entre deux
miellées et se limite à 1 seul traitement ou en fin de saison et
dans ce cas on le répète 2 ou 3 fois selon l’estimation faite de
la population de varroas.
Prévention par diffusion d’huiles essentielles
Le varroa se guide surtout par olfaction et repère les odeurs émises • contôle de la progression de
par la larve (acide palmitique et dérivés) au cours des 2 jours précé- l’effectif = confusion olfactive
dant l’operculation. La diffusion d’huiles essentielles de type Gaul- avec des HE
theria procumbens, B06AM1, gène considérablement par confusion
olfactive le repérage des stades larvaires à parasiter. Cette méthode
qui limite fortement la population de parasites doit accompagner
les périodes de fort développement de la colonie : préparation aux
miellées de printemps ou stimulation de la ponte pour la construction
de la grappe hivernale.
Le support proposé B06AM2 associé à la galénique particulière des
huiles essentielles permet une diffusion très précise (200 mg /jour) et
très régulière pendant une durée pouvant aller jusqu’à 16 semaines.
D’autres propriétés ont été remarquées dans l’usage de huiles es-
sentielles, pour cela bien vouloir nous consulter.
à retenir
! Buts
Elle permet par un repérage précoce une anticipation des problèmes " visite sanitaire :
et par un diagnostic précis, en particulier avec l’aide du laboratoire, • examen des adultes et du cou-
la construction d’une solution la plus adéquate possible. vain
• prélèvements si nécessaire
! Réalisation
En première intention elle repose sur l’apiculteur qui doit rassem-
bler un faisceau d’observations :
• comparaison de l’activité constatée devant chaque ruche,
• observation très minitieuse des planches d’envol : mortalité,
comportements anormaux, constat de diarrhées, …,
• pesée des ruches puis ouverture avec relevé de la taille de la
colonie, de la qualité du couvain et de ses anomalies, de la mor-
phologie et du comportement des abeilles et de la reine,
• éventuellement prélèvement de couvain ou d’abeilles pour
confirmer le diagnostic.
! Rucher de soins
Les moyens de stimulation de la ponte B01AM et des défenses de " rucher de soins = très forte ori-
l’abeille B26AM permettant avec un nourrissement régulier et équi- entation de notre gamme vers
libré B02AM2 ou B05AM2, de redynamiser des colonies affaiblies. des solutions de soutien de l’a-
Les huiles essentielles en diffusion telles que Gaultheria procumbens beille
B06AM1 par leur support B06AM2 assurent une grande cohérence
à la colonie et une plus grande vitalité des abeilles.
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QUEL PROTOCOLE APPLIQUER AU RUCHER ?
à retenir
! Protocole d’automne : de toute évidence le plus important
• “Nettoyage” de la ruche immédiatement après la dernière " protocole d’automne = le plus
miellée avec 2 ou 3 applications flash d’Acide Formique B24MB + important :
B07AM + B24MAT. • nettoyer la colonie avec acide
• Stimulation de la colonie avec B01AM afin d’obtenir des popu- formique
lations importantes d’abeilles à durée de vie longue B26AM. • stimuler la ponte
Nous avons retenu les huiles essentielles et les oligo-éléments qui • construire des abeilles à durée
sont additionnés au sirop de stimulation (1/1) que l’on administre de vie longue
en petits apports, maximum 1 litre par intervention. A répéter 3 à • limiter la population de varroas
5 fois tous les 3 jours. pendant le développement de la
• Limitation du développement simultané de la population de var- colonie
roas par la mise en place, dès le nourrissement de stimulation, des • sécuriser avec acide oxalique
huiles essentielles B06AM1 et de leur support de diffusion B06AM2. (facultatif)
Ce dispositif destiné à la confusion olfactive peut être retiré dès
l’arrêt de l’élevage mais peut être maintenu pendant tout l’hiver
en le laissant simplement en place. Les supports sont bien respectés
et les huiles essentielles diffusées jouent un rôle assez proche de
celui de la propolis.
• Elimination en fin de saison des derniers varroas présents sur les
abeilles adultes et ce à l’aide de l’Acide Oxalique. Cette dernière
intervention n’est pas indispensable si tout le protocole d’automne
a été bien respecté.
! Protocole de printemps
Il peut en fonction de l’état de la colonie se limiter : " protocole de printemps :
• à l’apport d’une pâte protéinée: 4/5 d’Algues-Levure, B05AM2 • décider ou non de stimuler la
+ 1/5 de miel. On place une galette de 250 à 500 g enveloppée dans colonie
un film alimentaire sur les têtes de cadre, • pratiquer systématiquement
• ou à un protocole complet du type automne si la colonie est la confusion olfactive
faible.
Dans tous les cas il est préférable de limiter la population de var-
roas en pratiquant la confusion olfactive jusquà la mise en place
des premières hausses.
! Protocole d’été
Il est bon de ne pas oublier l’abreuvement avec toutes les possibi- " protocole d’été :
lités qu’il offre d’administrer des germes avec Kéfortie = B15TE, • éviter la catastrophe : flash
des oligo-éléments B26AM, de l’homéopathie, des tisanes. acide formique
Enfin le traitement flash à l’Acide Formique B24MB, sur son support • consolider les abeilles d’été :
sécurisé B07AM permet de diminuer fortement les populations de oligo-éléments dans l’abreuve-
varroas entre deux miellées. ment
! Moyens complémentaires
Dans le nourrissement solide d’hiver, on peut incorporer des com- " concept général : la majorité
posants assurant une plus grande longétivité des abeilles comme des produits proposés ont d’
Algues-Levure B05AM2. A tout moment, surtout dans le rucher de abord pour mission d’aider les
soins, il est possible de redynamiser les abeilles en les pulvérisant abeilles
tous les 2 jours avec Echinacea pourpre B04AM.
CO MP TO I R DE S PLA NT E S ME DI C I NA L ES - 45 R o u te d u mo nt G ar ga n - 1 93 7 0 C H AMBE R E T
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QUELQUES ASTUCES EN VRAC
! Transhumance
Le nombre de ruches déplacées ne dépend pas de la capacité du camion ou de la remorque mais bien
des possibilités mellifères du site : un repérage botanique minitieux s’impose avant toute implantation.
! Accessoires utiles
Un porte-cadre est nécessaire afin de préparer les abeilles au brossage des cadres au cours du trans-
vasement. Il en est de même pour un entonnoir large et bien adapté au couvre cadre d’une ruchette
6 cadres : son emploi sera précieux pour recueillir un essaim ou les abeilles d’une ruche à vider.
! Propolis
Il est utile de nettoyer le dessus des cadres mais cette opération doit se faire au printemps afin de
laisser la propolis jouer son rôle de protection de la santé des abeilles pendant la période hivernale.
! Ruchette de piégeage
Une ruchette équipée de cires vierges et de quelques gouttes d’huiles essentielles (Palmarosa ou Gé-
ranium sur support d’argile) doit être placée sur le site habituel de poser des essaims.
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CHAPITRE POUR LES APICULTEURS EXIGEANTS
Il s’agit d’un ensemble de suggestions qui peuvent trouver écho chez certains apiculteurs proches de
la biodynamie mais qui peuvent aussi interpeller tout “exploitant apicole”.
! Extraction du miel
La désoperculation avec un couteau chauffant suivie d’une extraction par la force centrifuge aboutit
à une oxydation partielle des miels avec légère altération des goûts.
L’extraction par pressage est une méthode plus respectueuse de la fragilité des arômes du miel.
! L’abeille et l’homme
Enfin n’oublions pas que l’abeille a besoin de nous tous les jours et que nous devons construire avec
elle une relation harmonieuse et durable.
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ABEILLE NOIRE ET RUSTICITÉ : mythe ou réalité ?
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