استشهادات تطبيق الكفايات
استشهادات تطبيق الكفايات
استشهادات تطبيق الكفايات
استشهاد
Citation
Proverbe chinois
,J’entends et j’oublie»
,Je vois et je me rappelle
«Je fais et je comprends
: مثل صيني
،"أسمع وأنسى
،أرى وأتذكر
."أفعل وأفهم
،المتعلم ليس بقطعة أرض فارغة يجب تشييد بناء عليها المتعلم ليس بفأر تجارب نضعه في مأزق لكي
.لنعرف كيف يتصرف
Toute réforme en éducation doit être précédée ou accompagnée d’une réforme chez l’enseignant »
« .quant à sa philosophie éducative et sa façon traditionnelle d’enseigner
« Germain Duclos 2002 « Suivre les élèves ou suivre les programmes
2
تخطيط المقررات
5
Louise Savard, conseillère pédagogique, CÉGEP DE CHICOUTIMI -VOLUME 10, NUMÉRO 1, Novembre 1999 7
13
Principe 3 C’est au travers de son agir que l’élève entre en contact avec le
.(monde (importance du concept d’action corporelle
Principe 4 L’élève par son action construit autant sa propre personne que
l'environnement qu’il côtoie (les compétences disciplinaires peuvent se
.(développer simultanément dans une situation d’apprentissage
Principe 5 C’est à force de faire que l’élève transforme graduellement son agir
(l’importance du temps d’apprentissage dans une situation et la
réflexion afin de permettre l’adaptation des nouveaux apprentissages à
.(la situation donnée
Principe 6 Les connaissances construites dans les situations sont maintenues
aussi longtemps qu’elles sont viables pour l’élève (permettre le
déséquilibre cognitif ou le déséquilibre corporel pour favoriser
.(l’apprentissage
Principe 7 L’élève commence à chercher de nouvelles alternatives lorsque ce
qui est attendu n'arrive pas. Une dialectique « anciennes et nouvelles
connaissances se confrontent dans les nouvelles situations »
.((contextualiser-décontextualiser-recontextualiser
.(Principe 8 Agir, c’est penser en acte (liens entre la pensée et l’action
Principe 9 L’intérêt, le désir d’apprendre et de développer ses habiletés passent
par l’émergence chez l’élève d’un sentiment de compétence et par la
8
"réalisation de la signifiance des situations d’apprentissages
Luc Moisan (Conseiller pédagogique en éducation physique et à la santé, Secteur préscolaire, primaire et secondaire), "UN CADRE 8
.D’INTERVENTION POUR UNE APPROCHE PAR COMPÉTENCE", Commission scolaire de Montréal
LAURENT Jean-Paul, "LES ENJEUX D'UNE PEDAGOGIE DES COMPETENCES", in "Feuillet de Contact des inspecteurs des collèges jésuites", 9
NUMERO 22, JUIN 2001, ed. Coordination des collèges et instituts jésuites Inspection principale, Page 3. Namur
14
Choisir une situation d’apprentissage
Qu’elle est la richesse éducative de l’activité que vous proposez ? La richesse se trouve dans"
l’intention éducative que vous privilégiez (domaines généraux de formation), dans le moyen d’action
et dans la vision souvent originale que l’on a de l’utilité éducative de cette situation. Une situation
d’apprentissage défini également l’esprit dans lequel vos interventions vont se situer. Elle peut aussi
correspondre à la production attendue de l’élève à la fin de la situation d’apprentissage. Par exemple,
si vous abordez des activités physiques dans la famille des activités de cirque et vous demandez aux
élèves de présenter un spectacle à la fin de la situation d’apprentissage. Il existe beaucoup d’autres
exemples possibles pour choisir une situation. La situation d’apprentissage est proposée par
.l'enseignant. En ce sens, elle se distingue de la situation d’apprentissage qui sera construite par l’élève
Finalement, comme enseignant, il convient de présenter, tout au long de la formation des élèves (12 à
13 années) différentes situations d’apprentissage afin de former des citoyens plus conscients des
réalités qui les entourent (les autres, l’espace, le temps et les objets…). Cependant le passage d’une
situation à l'autre ne peut s'envisager que lorsque l’élève a suffisamment progressé dans cette situation
d’apprentissage afin de permettre aux élèves de construire ces situations et non pas seulement de s’y
promener, en ayant une vague idée. Il faut plutôt connaître, vivre et donner du sens à cette situation
d’apprentissage. Cette façon de planifier donnera à l’élève le temps d’agir et de développer des
.10"(compétences (construction des connaissances
La situation d'apprentissage illustrant l'acquisition d'une compétence est introduite à l'élève au travers"
d'une «situation problème» inspirée du contexte réel de travail. Elle traduit de manière explicite les
différents liens d'application et/ou fonctionnels présentés dans la MOF [La matrice d'objets de
formation]. Ainsi, pour l'élève, la référence aux savoirs, savoir-faire et attitudes n'est plus chose
abstraite. L'enseignant l'aide à se référer, pour résoudre le problème qui lui est posé, aux notions
.développées d'une part dans sa propre discipline et d'autre part dans celles de ses collègues
Le carnet de l'élève est construit en parallèle avec la situation d'apprentissage. Il explicite les
séquences d'apprentissage et les ressources nécessaires. Il a pour objectif de permettre à l'élève de
gérer ses apprentissages en développant sa recherche d'informations, son esprit de synthèse et enfin,
.reconstruire l'itinéraire de ses acquis en articulant les apports des différents cours
Le guide d'évaluation permet de justifier l'acquisition ou non de la compétence pour chaque élève. Il
définit les critères d'évaluation en rapport avec les compétences du programme et au regard des
situations d'apprentissage proposées. Il permet de répertorier les compétences envisagées et
.11"développées dans les programmes et /ou dans le profil de formation
Perrenoud définit en effet la compétence comme la capacité de mobiliser des connaissances de"
manière à répondre de façon pertinente à une situation inédite. La nouveauté de la situation permet au
mieux de saisir l’idée au cœur de la pédagogie par compétences. Le savoir en lui-même demeure
inopérant en situation d’urgence et l’élève ou éventuellement le travailleur doit exercer son jugement
.(de manière à gérer «l’écart, nécessaire et inévitable, entre le travail prescrit et le travail réel» (p.23
Dans la plupart des situations, il ne s’agit pas d’étaler ses connaissances, mais de les utiliser, de les (...)
mobiliser pour prendre une décision, résoudre un problème, venir à bout d’une tâche, affronter un
dilemme. Dans des situations d’action, on peut certes être appelé à faire valoir ses connaissances, soit
pour convaincre d’autres acteurs du bien fondé d’une proposition, soit pour se justifier après coup
(…). La plupart du temps, les connaissances n’ont pas besoin d’être exposées à autrui, ni même
verbalisées par le sujet pour guider l’action. Elles sous-tendent l’analyse de la situation, la
comparaison des options possibles et la prise de décision en enrichissant les représentations, les
.12 "(anticipations, les raisonnements de l’acteur (p.28
Luc Moisan (Conseiller pédagogique en éducation physique et à la santé, Secteur préscolaire, primaire et secondaire), 10
."UN CADRE D’INTERVENTION POUR UNE APPROCHE PAR COMPÉTENCE", Commission scolaire de Montréal
11
BEN LAMINE, Boutheina (Service de Méthodologie de l'Enseignement-ULg) et CHARLIER, Josette (Formation en cours de carrière)"
DEVELOPPER UNE APPROCHE PAR COMPETENCES DANSL.ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESIONNEL...OUI, MAIS AVEC
[QUELS OUTILS ?" page[68
Perrenoud, Ph. (2000). L’école saisie par les compétences. In C. Bosman, F.-M. Gérard et X. Roegiers (dir.), Quel 12
.avenir pour les compétences ? (p.21-41). Bruxelles: DeBoeck. Page 23
15
Beaucoup trop de formations se contentent d’une part de faire maîtriser des"
ressources et puis après –notamment au moment de l’évaluation- on confronte à
une belle situation problème. Effectivement l’apprenant est le bec dans l’eau
puisqu’on ne lui a pas appris à mobiliser les ressources pertinentes. Pour les
mobiliser, il faut confronter l’apprenant avec des situations problèmes
progressives, complexes. Il faut pouvoir un certain moment donné, comme dit
Vigowsky, lui donner le déclic pour mobiliser celles qui sont effectivement
13
".pertinentes. Et donc c’est ça vraiment l’approche par compétences
التعلم
التذكر
مناقشة
5سمعي
Reading
محاضرة
التدريب
تعليم %هرم
درجة
Demonstration
Audio-Visual
مجموعة
Teach
Practice
10% معدل
Lecture
Discussion
Others
by20%
doing
90%
Group
75%50%
Average
Learning
قراءة
برهنة
Retention
بصري
الخرين
30%بالممارسة
Rate
Pyramid
14
De Ketele Jean-Marie Prof., "Les bases théoriques de l'approche par compétences en lien avec les formations professionnalisantes", Faculté de 13
psychologie et des sciences de l'éducation, UCL (page 11) in Actes des journées partenariales 25 et 26 septembre 2006, "L’approche par compétences et
,l’intégration des programmes verticaux dans la formation en santé", Direction Générale de la Coopération au Développement, Bruxelles
Anne Lemay CQSB (CENTRAL QUEBEC SCHOOL BOARD : ), "Competency-Based Teaching and Learning", St- Hyacinthe , December 6 & 7, 14
2001
16
17
18
PERRENOUD, Philippe, « Des savoirs aux compétences : les incidences sur le métier d’enseignant et sur le métier 15
d’élève », Pédagogie collégiale, vol. 9, no 2, 1995, p. 7. D'après Auteur : Raymond Robert Tremblay, Coordonnateur de
programmes d’études et de la recherche, Cégep du Vieux Montréal, "Quelques enjeux relatifs à l’enseignement des
compétences", Association québécoise de pédagogie collégiale/Volume 17, numéro 2, décembre 2003 in
http://www.aqpc.qc.ca/index.php?q=fr/vol17-no2-decembre
22
principes, des procédures et des conditions qui permettent de bien acquérir, intégrer et utiliser ce qui
.est l’objet de son apprentissage
On apprend en se regardant faire et en regardant faire
L’apprentissage implique en effet des opérations cognitives et métacognitives. Les opérations
cognitives désignent celles que la personne fait pour apprendre. Les opérations métacognitives réfèrent
à celles que la personne fait pour prendre conscience de la façon dont elle apprend et pour contrôler et
.ajuster ses attitudes et comportements d’apprentissage, tout comme leurs résultats
On apprend avec les autres
L’apprentissage est coopératif, c’est-à-dire que les connaissances, les habiletés, les capacités de tous
ordres et les compétences de chacun se construisent en interaction avec les autres, par échange et
.transaction
Que le développement intellectuel résulte largement de cette interaction, grâce à la confrontation, à la
multiplicité des points de vue, aux expériences de coopération et de négociation qui sont vécues, à
.l’intériorisation de rôles, de règles et d’exigences et à la réflexion sur ces rôles, règles et exigences
: ORIENTATIONS
la contextualisation•
l’approfondissement, la consolidation et l’enrichissement•
la combinaison de ressources•
la situation d’apprentissage•
la personne•
La contextualisation
L’approche par compétences cherche à contextualiser les apprentissages et à multiplier les occasions
.de s’en servir
Cela n’est possible que s’il y a allègement du contenu pour que les élèves bénéficient d’un temps
.suffisant pour s’approprier les apprentissages et pour s’entraîner à les mobiliser en situation
L’approfondissement, la consolidation et l’enrichissement
Le parcours de formation doit être construit de façon à ce que les élèves approfondissent, consolident,
enrichissent sans cesse leurs acquis, les combinent dans des situations de plus en plus larges ou
.complexes
La combinaison de ressources
Les cours gagnent à référer à plusieurs disciplines puisque les activités et situations de travail exigent,
pour être comprises et traitées, la combinaison de ressources issues de plusieurs disciplines et champs
.d’activité humaine
La situation d’apprentissage
Former des élèves, c’est les mettre au centre du dispositif de formation, c’est-à-dire créer des
.situations d’apprentissage plutôt que présenter des contenus
Former de futurs intervenants professionnels, c’est entre autres créer des situations d’apprentissage
: complexes et multidimensionnelles, ce qui implique
travailler en équipe de formateurs✔
donner une place au développement intellectuel, socio-affectif et aux apprentissages qui ne relèvent✔
pas de champs disciplinaires clairement identifiés, mais de la formation des personnes ou de
.carrefours interdisciplinaires
exploiter des formules favorisant le développement de compétences : apprentissage par problèmes;✔
pédagogie de projet, étude de cas, techniques d’auto-observation et d’explication de ses pensées,
.ses actions et ses conduites; réflexion sur ses pratiques, etc
Une situation n’est ni figée, ni stable. Elle est mouvante et elle évolue en cours de traitement
.par un sujet
Un sujet ne travaille jamais sur une situation telle qu’elle lui est suggérée mais bien sur la
représentation qu’il s’en est construite. Cette représentation est un modèle personnel
d’organisation des connaissances par rapport à une situation particulière. Confronté à une
situation-problème, un sujet l’aborde toujours en fonction de sa propre représentation de cette
.situation
La situation-problème, à l’intérieur d’un cours, doit en constituer le point de départ, le point
.d’arrivée et le motif central
La personne
23
Toute personne qui pratique un métier reste une personne! Lorsqu’on travaille avec ses émotions, sa
culture, ses préjugés, ses angoisses, ses désirs, ses valeurs, il faut apprendre à les analyser et à en
.contrôler les effets
Les formateurs doivent aussi gérer la conduite de la formation en ajustant la planification des activités
de formation en fonction des acquis réels des élèves et en proposant des tâches d’apprentissage et un
.soutien adaptés aux besoins de chaque élève
FONDEMENTS CONCEPTUELS
Intégration•
Globalité•
Construction•
Application•
Itération•
Intégration
Quand il est question des objets d’apprentissage, dire que quelqu’un les a intégrés signifie qu’ils ont
été non seulement transformés en éléments de connaissances et mis en relation avec d’autres objets de
connaissance, mais qu’ils font partie d’une organisation, d’une structure de connaissances. L’accent
.est mis sur le résultat de l’intégration
Il faut alors pratiquer un enseignement en tenant compte de liens avec les apprentissages réalisés dans
.d’autres cours
Globalité
Le principe de globalité est celui des interactions entre divers systèmes et diverses composantes, celui
.de la vision d’ensemble, de la complexité
: La globalité insiste sur la nécessité de
Développer une vue d’ensemble organisée et structurée✔
Traiter les problèmes dans toute leur complexité✔
Intégrer pour ce faire des apprentissages multidimensionnels✔
Construction
L’élève doit être placé dans des situations qui lui permettent de construire ses connaissances, ses
représentations, ses modèles, ses démarches, ses habiletés de tous ordres, c’est-à-dire dans des
situations qui le motivent, le questionnent, le forcent à mettre en jeu ce qu’il sait ou croire savoir; c’est
.la contextualisation des apprentissages
Ce modèle postule que la connaissance constitue le fruit de l’activité du sujet. Il construit ses
connaissances par une activité réflexive sur ce qu’il sait déjà, adaptant ses propres connaissances aux
.exigences de la situation à laquelle il est confronté
.L’activité de l’élève doit porter sur le raisonnement, la réflexion, la schématisation
Application
Chaque cours doit être conçu à ce que les activités d’application couvrent les différentes phases de
.l’apprentissage : activation, élaboration, organisation, procéduralisaton, intégration, mobilisation
Les formateurs exploitent alors des activités variées, diversifiées pour développer différents styles ou
.modes d’apprentissage chez les élèves
Itération
L’itération renvoie à une caractéristique de l’apprentissage en profondeur : il est graduel, s’effectue
par couches successives, en spirale, et oblige à être mis en contact plusieurs fois, dans plusieurs
.situations, à plusieurs phases de l’apprentissage, avec les objets d’apprentissage
.Cela fait d’elle un principe clé de la formation : pas de compétences sans itération
La coopération entre formateurs doit être la plus grande possible pour que soient constamment
.réinvestis les apprentissages
.Cette conception de l’apprentissage repose avant tout sur la conception que l’on a de la compétence
: La compétence
Des combinaisons de savoir-penser, de savoir-agir et de savoir-être✔
construits en fonction d’activités, de tâches et de situations✔
et qui permettent d’intervenir de façon consciente, informée, outillée dans ces types d’activités, de✔
tâches et de situations
pour les analyser de manière raisonnée✔
pour les résoudre de manière adaptée et efficace✔
24
et pour examiner leur traitement de manière réflexive de sorte à en tirer de nouveaux✔
.apprentissages
La compétence fait référence à un ensemble d’éléments que le sujet peut mobiliser pour traiter
.une situation avec succès
Elle est une mise en œuvre efficace (mobilisation, sélection, coordination) de ressources
variées pour traiter une situation donnée; cette mise en œuvre est variable d’une situation à une
autre. Elle est contextualisée dans une situation et est tributaire de la représentation que le sujet
se fait de cette situation et des ressources auxquelles il a accès comme des contraintes de la
.situation particulière
Elle convoque des capacités qui peuvent s’inscrire dans des contenus disciplinaires variés; elle
.n’est pas nécessairement inscrite dans une seule discipline scolaire
Les compétences ne sont pas que cognitives. Elles s’inscrivent dans des situations qui ont des
dimensions contextuelles importantes ( toutes les ressources et toutes les contraintes autres que
cognitives présentes dans la situation : environnement informatique, bibliothèque, atelier, boîtes à
outils, fichiers divers, logiciels, temps à consacrer…) et des dimensions affectives et sociales tout aussi
fondamentales. Ce sont en général, ces dimensions affectives, sociales, et contextuelles qui permettent
au sujet de mobiliser un maximum de ressources pertinentes et de gérer les contraintes pour être
.« compétent » en situation
Une compétence suppose, au-delà du traitement efficace, que ce même sujet pose un regard
16
".critique sur les résultats de ce traitement
Compétence et socioconstructivisme
Le concept de compétence est-il compatible avec une approche socioconstructiviste de la construction"
? et du développement des connaissances
Le lien qui existe entre les deux se situe au niveau du concept de situation. En effet, la situation
devient l’élément central de l’apprentissage. C’est en situation que l’élève construit, des connaissances
.situées et développe des compétences. Les contenus disciplinaires sont importants, mais pas suffisants
Il ne suffit donc plus d’enseigner des contenus décontextualisés (marquage, feinte, etc) mais plutôt de
définir des situations signifiantes, authentiques et contextualisées à l’intérieur desquels les élèves
pourront construire des connaissances et développer des compétences. L’élaboration des situations
doit se faire à partir des domaines généraux de formation. Par exemple, avec une intention éducative
reliée à l’Orientation et Entrepreneuriat, l’élève devra construire une routine en gymnastique à
partir de ses ressources et des ressources externes, qu’il devra présenter devant la classe à la fin de la
17
"….situation d’apprentissage
Études de cas : Le pendentif d’Agathe, Notes sur l’approche par compétences, À partir du guide de François Vasseur","16
Hiver 2004
Scallon Gérard, Professeur associé Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal, "L’évaluation des 17
compétences et l’importance du jugement, "DOSSIER – L’ÉVALUATION DES APPRENTISSAGES" in Pédagogie
collégiale Vol. 18 no 1 Octobre 2004 page 14
25
pédagogies coopératives, qui tiennent sur l’interaction et l’interdépendance entre acteurs pour
; ".des facteurs favorables aux apprentissages de haut niveau
une planification souple tenant compte du niveau et de l'implication des apprenants, des projets•
de la dynamique des groupes, etc. : "C’est bien d’aventures intellectuelles qu’il est question,
d’entreprises dont nul ne connaît d’avance l’issue, que nul, même pas le professeur, n’a jamais
; ".vécu exactement dans les mêmes termes
une évaluation adaptée : "Une évaluation à travers des situations-problèmes ne peut être que •
; ".l’observation individualisée d’une conduite complexe, orientée par un projet
un moindre cloisonnement disciplinaire : "Il faut un ou plusieurs ancrages disciplinaires et une •
forte réflexion épistémologique pour conduire des projets d’action sans s’écarter du projet de
".formation qui donne son sens à l’école
renversement de la place des savoirs : " Une approche par compétences change la place des •
savoirs dans l’enseignement. Plutôt que d’occuper tout le terrain, ils deviennent des ressources
".pour résoudre des problèmes
: Et pour l'apprenant, qu'est-ce que cette approche par compétence implique
; engagement : plus d'implication dans la tâche•
transparence : "Le travail scolaire traditionnel encourage à ne présenter que des résultats, alors •
que l’approche par compétences rend visibles les processus, les rythmes et les façons de penser et
;".d’agir
coopération : "Pour certains élèves, cela représente une rupture avec leur façon de vivre l’école •
".et peut-être de se protéger des autres
; "ténacité : "Dans une démarche de projet, l’investissement est à plus long terme •
".responsabilité : "L’élève prend donc des responsabilités nouvelles vis-à-vis de tiers •
18
"[en fait c'est une redéfinition des rôles de l'enseignant et de l'élève ]
De l'enseignement à l'entrainement
Une approche par compétences précise la place des savoirs, savants ou non, dans l'action: ils"
constituent des ressources, souvent déterminantes, pour identifier et résoudre des problèmes, préparer
et prendre des décisions. Ils ne valent que s'ils sont disponibles au bon moment et parviennent à "entrer
(...) .en phase" avec la situation
La formation de compétences exige une "petite révolution culturelle" pour passer d'une logique de
l'enseignement à une logique de l'entrainement '(coaching) sur la base d'un postulat assez simple: les
compétences se construisent en s'exerçant face à des situations d'emblée complexes. C'est ainsi que les
facultés de médecine ayant opté pour l'apprentissage par problèmes ont pratiquement renoncé aux
cours ex cathedra. "Il s'agit d'apprendre, en le faisant, à faire ce qu'on ne sait pas faire " (Ph.
(MEIRIEU, 1996
.Philippe PERRENOUD, Construire des compétences dès l'Ecole, ESF, p.70 sq
Le rôle de l'élève :
le Portrait de l'Elève Compétent regroupe huit composantes à développer chez l’élève pour favoriser"
: sa réussite et soutenir ses apprentissages
J'utilise diverses ressources•
J'utilise une démarche appropriée•
Je trouve des stratégies appropriées•
Je relève un défi à ma mesure•
."Cité in " http://francois.muller.free.fr/diversifier/des apports théoriques.htm.htm 20
27
Je fais des liens et des transferts dans divers contextes•
Je réfléchis sur mon travail•
J’apprends seul et avec les autres•
Je sais où je m'en vais•
Il est important de remarquer que chacun de ces énoncés est formulé à la première personne, puisque
c’est l’élève qui réfléchit sur ses propres démarches et stratégies en vue de devenir un élève
.21"compétent
23
29
Rechercher les connaissances essentielles sur le plan disciplinaire puis les apports du cours à la.2
.(réalisation du profil du diplômé (liste spontanée
.(Mettre en commun tous ces éléments (sans discussion.3
Faire valider les connaissances disciplinaires par l'équipe ou par le professeur titulaire : ajouts et.4
.retraits
.Rechercher l'élément intégrateur autour (ou à partir) duquel tout gravite.5
Mettre progressivement en relation des connaissances essentielles sur le plan disciplinaire..6
.Identifier les relations au fur et à mesure
.Rechercher une structure simple et explicite.7
.Valider à partir des éléments de départ.8
Identifier les apports du cours à la formation de l'élève : ajouter des habiletés intellectuelles, les .9
habiletés TIC et les outils TIC qui seront utilisés *, les techniques d'étude et d'apprentissage, les
.buts… Cette démarche peut se faire à partir du profil du diplômé
24
. "Finaliser le schéma individuellement et, si possible, le valider en équipe.10
MOYEN D’ACTION
.Ibid 26
31
32
33
: Travail demandé
Devant un intérêt grandissant pour l’environnement et une inquiétude face au maintien de l’intégrité
environnementale, le Ministère de l’Environnement proposera d’ici peu un projet de loi sur le
.maintien de la biodiversité du grand domaine climacique de l’érablière à bouleau jaune
Le Ministre vous demande de préparer une ébauche des grandes lignes décrivant ce projet de loi.
Vous êtes le responsable de la composante biologique pour ce groupe de travail. Votre première
fonction est d’établir les lignes directrices proposant une stratégie qui vise à la conservation, et à un
développement et une utilisation durable du territoire. Deuxièmement, vous êtes aussi responsable
.d’un glossaire décrivant les énoncés biologiques du projet de loi
: Méthode pédagogique
le PROSIT pourra être assimilé au documents nécessaires à consulter et à préparer avant les essais ]
[électriques ou tout travail pratiques
Votre groupe procédera à l'analyse des PROSITs (pro site: travail à effectuer avant d'aller sur le site
: biologique, décrit sur des documents) en suivant les étapes suivantes
Étape 1 Clarification des termes avec lesquels vous n'êtes pas familiers
Lors de cette étape, vous aurez à faire largement appel à vos connaissances antérieures ainsi qu'aux
ressources mises à votre disposition dans la salle de tutorial (volumes de référence, etc.). Votre
.groupe devra s'entendre sur le sens à donner aux termes rencontrés dans le PROSIT
Étape 2 Définition exacte du problème ou de la situation
Le groupe doit s'entendre sur le thème général ou les différents thèmes du PROSIT, identifier ce qui
est visé ainsi que les phénomènes mentionnés dans le PROSIT, en distinguant les phénomènes
.principaux des phénomènes secondaires
Étape 3 Formation et organisation d'hypothèses
Votre groupe identifiera les questions soulevées à la lecture du PROSIT et formulera des hypothèses
reliées à ces questions. Le PROSIT peut être organisé autour d'un thème majeur : dans ce cas, les
hypothèses seront reliées à ce thème; il s'agira ensuite de les organiser en leur attribuant une priorité
et en identifiant leurs liens. D'autres PROSITs peuvent contenir plusieurs thèmes; pour chacun des
thèmes que votre groupe identifiera, il s'agira d'élaborer des hypothèses, de les organiser et
d'identifier les informations nécessaires à la bonne compréhension de la situation. Votre groupe
41
devra déterminer les informations à aller chercher afin de répondre aux différentes questions. Par la
.suite, vous aurez à colliger [regrouper] cette information pendant une période d'étude individuelle
Étape 4 Révision de la définition du problème ou de la situation
À la lumière des éléments identifiés par votre groupe à l'étape 3, il s'agit de revoir ce qui avait été
identifié comme thème(s) et phénomènes du PROSIT. Ceci permet, s'il y a lieu, d'ajuster l'explication
du problème ou de la situation grâce aux discussions que vous avez eues et de faire la synthèse des
.informations à aller chercher de façon individuelle
.Ces 4 premières étapes composent la première rencontre d'une heure et demie du tutorial
Étape 5 Étude individuelle
Vous disposez d'une certaine période de temps (variant entre un et trois jours) vous permettant de
colliger de façon individuelle les informations identifiées à l'étape 3. Consultez différentes sources :
mettez l'accent sur l'ensemble des références suggérées par votre tuteur; utilisez les ressources de la
bibliothèque des sciences, votre documentation personnelle, ou même, au besoin, des professeurs
experts du domaine; accédez aussi au réseau Internet. Il vous sera utile d'effectuer une synthèse des
informations que vous aurez recueillies afin de préparer le travail qui sera effectué en groupe à
.l'étape 6
.Le groupe se réunit ensuite pour la seconde partie du tutorial, pour l'étape 6
Étape 6 Synthèse et vérification de l'information
Chaque membre du groupe rapporte les résultats de son étude individuelle; vous aurez à expliquer le
problème ou la situation à l'aide des informations que vous aurez recueillies et à confirmer ou
infirmer les hypothèses que vous aviez formulées. Le tuteur pourra s'assurer que chaque membre du
.groupe a bien assimilé les différents éléments d'informations
Rôle des membres du groupe
L'animateur joue un rôle important pour le fonctionnement du groupe. Il doit s'assurer que le groupe
suit les étapes prévues dans le processus APP [Apprentissage Par Problème]. Il anime la discussion sur
le problème en vérifiant que les éléments discutés par le groupe sont notés, en amenant le groupe à
clarifier les idées à mesure qu'elles se développent, ou en faisant une synthèse au besoin. Il suscite
aussi la participation de chacun des membres du groupe; il aura donc, selon les circonstances, à
modérer ceux qui interviennent très souvent afin de donner à chacun la chance de s'exprimer, ou
.encore à tenter d'impliquer ceux qui interviennent moins aisément en situation de groupe
Le secrétaire est chargé de noter au tableau les éléments ressortant de la discussion. Cette façon de
procéder apporte un support concret à la discussion; il est plus facile d'élaborer certaines hypothèses
lorsque les éléments discutés sont consignés à la vue de tous. Cela permet aussi aux autres membres
du groupe de participer à la discussion de façon active, sans avoir à se préoccuper de prendre des
.notes
Aussi, le secrétaire ne doit pas faire de discrimination quant à tel ou tel éléments à porter au tableau;
.en les synthétisant, il doit essayer de rendre avec exactitude les échanges du groupe
Le scribe doit retranscrire les éléments qui ont été notés au tableau et s'assurer que chaque membre du
groupe en a une copie. Comme avec le rôle du secrétaire, cela permet de libérer les membres du
.groupe d'avoir à prendre des notes pendant les échanges
Le gestionnaire s'occupe des éléments relevant de l'organisation logistique pour la totalité d'une
unité : il s'occupe aussi de la gestion du temps et sert d'agent de liaison entre les membres du groupe et
les responsables du programme. Une tâche importante est de coordonner les aspects relatifs à
.29"l'évaluation par les pairs et à l'évaluation des enseignements
Nécessite d'un contrôle qui évalue les compétences et non les "par cœur"
des contenus :
ترجمة النص تحت
تستعجل لجنة الربط في التكوين الطبي المدارس الطبيببة لتطببوير نظبام للتقييببم ُينمببي تعلببم المببادرة
ود الطلب على حفظ الجزئيببات لمببدة تببذكر ّ الشخصية للطلب وينبذ استعمال الروائز المتكررة التي تع
.قصيرة فقط
لكببن أيضببا تنميببة المهببارات،وتقييببم أداء الطببالب يجببب أن يقيببس ليببس فقببط تببذكر معرفببة الوقببائع
والقببدرة علببى اسببتعمال المعطيببات،والسلوكيات والمواقف المتطلبة في التداريب والتطبيقات الطبية
.بصفة ملئمة من أجل حل المشاكل التي نلقيها عموما في المزاولة الطبية
ربما ل تمتلك البوقت الكبافي لتمكيبن نشباطات بنيويبة،والدروس النظرية التي تكون مدتها جد قصيرة
لكن قبد تبزود بوسبائل تعويضبية )مثبل التقييبم البذاتي أو استشبارة السبتاذ( تسبمح،للتقييم المستمر
.للطلبة لقياس تطور تعليمهم
The Liaison Committee on Medical Education urges schools to develop a system of evaluation that"
fosters self-initiated learning by students and disapproves of the use of frequent tests which condition
.students to memorize details for short-term retention only
Evaluation of student performance should measure not only retention of factual knowledge, but also
development of the skills, behaviors, and attitudes needed in subsequent medical training and practice,
and the ability to use data appropriately for solving problems commonly encountered in medical
.practice
Courses or clerkships that are extremely short in duration may not have sufficient time to provide
structured activities for formative evaluation, but should provide some alternate means (such as self-
.30"testing or teacher consultation) that will allow students to measure their progress in learning
.Trois modes de formation avec différents systèmes d'évaluation pour le seul cycle de doctorat médical
.Trois modes de formation avec un seul systèmes d'évaluation pour le seul cycle de doctorat médical
pourra se limiter aux points et aux majuscules pour les autres, ou même ne sera pas du tout prise en
compte. L’épreuve est la même pour tous, mais les exigences sont différentes et elles sont adaptées
.aux capacités et aux difficultés de chacun
Complexification — Aides complémentaires
Placer tous les élèves d’un groupe-classe devant le même travail et dans les mêmes conditions amène,
si la tâche est facile, les bons élèves à réussir sans trop réfléchir et donc sans beaucoup apprendre. A
l’inverse, si le travail est difficile, cela entraîne les élèves faibles devant des situations qui les mettent
.systématiquement en échec et donc là encore à ne pas apprendre beaucoup
La différenciation peut se faire sur l’exercice même ou tout au moins sur les conditions et les
consignes de passation de l’épreuve. Pour peu que les consignes soient données oralement plutôt que
par écrit, pour peu qu’un dessin ou un schéma complète les explications, pour peu que l’enfant ait ou
non le droit de consulter un ouvrage ou un cahier etc., les conditions changent et la réussite aussi. Le
tout est, bien entendu, que la situation d’évaluation proposée soit adaptée et permette à chaque élève
.de se confronter à une difficulté juste à sa portée
Chacun aura compris que le principe majeur qui sous-tend tout ce travail est en fin de compte
l’hypothèse selon laquelle un enfant qui échoue ne peut pas être motivé et n’apprend rien. L’enfant qui
réussira avec une aide saura qu’il a bénéficié de cette aide mais il aura surtout la satisfaction d’avoir
.réussi
Même si l’objectif final est de marcher seul, il vaut mieux marcher pendant un temps avec des
béquilles que de rester cloué dans un fauteuil. Et tant pis si certains ont toujours besoin de béquilles.
Nous sommes là pour aider les enfants à marcher, pas pour les montrer du doigt dans leur chaise et
.leur répéter sans cesse qu’ils ne font aucun effort pour marcher comme leurs petits camarades
Démarche utilisée en circonscription
Il est difficile de relater en quelques lignes trois années complètes de travail qui ont mobilisé, outre un
inspecteur convaincu, des conseillers pédagogiques plus ou moins enthousiastes, des professeurs
d’I.U.F.M [Institut de Formation des Maitres équivalent au centre de formation des instituteurs ].
soudainement sollicités, des directeurs d’écoles et des enseignants plus ou moins sceptiques, au début
.surtout
Nous avons utilisé les 12 heures institutionnelles d’animation pédagogique pour ce qui est de la
formation ; les directeurs ont utilisé les temps normaux de conseils de cycle et de maîtres ; tout le
monde a utilisé beaucoup de son temps personnel. Mais tout le monde a compris, plus ou moins vite,
.l’intérêt et l’enjeu de ce travail
Après un premier temps d’explications et d’exemples pris dans plusieurs champs disciplinaires, nous
avons invité les équipes de maîtres à choisir trois domaines de compétences disciplinaires et à
commencer à élaborer des situations d’évaluation correspondant aux explications données. Par cycle et pour
chaque compétence, il s’agissait donc de construire une évaluation comportant la description, les conditions, les
48
consignes et les critères de réussite et d’indiquer pour un élève moyen le niveau d’exigence considéré comme
courant. Il s’agissait ensuite d’étudier comment on pouvait rendre l’exercice plus difficile (pour permettre aux
quelques très bons élèves d’être confrontés à une réflexion supplémentaire) et à l’inverse plus simple grâce à
.quelques aides complémentaires et à une exigence moindre
Chaque fiche devait donc montrer une situation d’évaluation rigoureuse mais offrant toutes les possibilités
d’aménagement, en fonction de la classe, en fonction des élèves. La rigueur permet d’espérer un maximum
.d’objectivité, la souplesse facilite l’adaptation aux capacités des élèves
Ce vaste chantier engagé dans la circonscription nous a obligés dans un deuxième temps à participer aux
.réunions de travail dans les écoles pour réexpliquer, encourager, corriger, améliorer, amender
Néanmoins la qualité des travaux nous paraissant parfois éloignée de nos intentions et nos compétences
didactiques se révélant limitées dans plusieurs disciplines, j’ai sollicité et obtenu le concours de plusieurs
professeurs d’I.U.F.M. Leur participation forcément réduite et l’adhésion à l’idée qu’une réflexion sur les
évaluations entraînerait des changements dans les pratiques pédagogiques étant inégale, les résultats sont restés
en deçà des espérances, même si le travail effectué s’est révélé dans tous les groupes d’enseignants d’une
grande qualité et d’une grande richesse. La place manque ici pour donner plusieurs exemples de fiches réalisées.
.Un exemple est donné en histoire
: Niveau Troisième année du cycle III
: Compétence Être capable de construire un graphique représentant l’évolution de la population de
.Wingles durant le XXe siècle ; savoir interpréter ce graphique
: Présentation de l’exercice :Une fiche 21 x 29,7 à petits carreaux, un questionnaire, un document
population de Wingles de 1069 à 1990 (les nombres à partir de 1914 ont été arrondis
.(à la centaine inférieure ou supérieure
: Consignes .Observe l’évolution de la population de Wingles de 1914 à 1990
Sur la fiche, trace deux axes, l’un représentera les années (4 carreaux pour 10 ans,
point O : 1910 jusqu’à l’an 2000), l’autre représentera la population en habitants (4
carreaux pour 1 000 habitants, point O : 2000 habitants). La courbe commence en
.1914 et non au point 0
,Niveau d’exigence .(a- Axes bien construits. Respect des unités données (4 erreurs permises
:critères de réussite .Points de la courbe précis. Courbe bien tracée
.(b- Réponses correctes au questionnaire (au moins 3 sur 4
Aménagements prévus pour apporter une aide
complémentaire et pour différencier le niveau
: d’exigence
:pour les bons élèves •
.Une seule erreur permise -
pour les élèves en difficulté •
Axes construits et premières indications -
données: les années 1910, 1920 et 2000, 3000
.habitants sur ces axes
.Premier point de la courbe donné -
Possibilité de s’inspirer du graphique -
représentant l’évolution de la population
.française depuis 1901
OBSERVE TON GRAPHIQUE ET LE DOCUMENT
.CHIFFRE
? A quel événement correspond le premier creux -
Donne deux explications à cette baisse de -
.population
? Quelle était la population de Wingles en 1962 -
Quelle explication peux-tu donner à cette -
? augmentation
On imaginera la quantité de travail en sachant que
chacune des compétences de fin de cycle a fait
l’objet d’au moins une situation d’évaluation, dans
chaque domaine disciplinaire et dans chacun des
.cycles de l’école primaire
La correction, la mise en page et la diffusion n’ont
.pu se réaliser que dans quelques domaines, faute de temps et de matière grise
CONCLUSION
Le bilan des trois années d’animation pédagogique au cours desquelles tous les enseignants de la
49
circonscription ont été mobilisés avec les conseillers pédagogiques et plusieurs professeurs d’I.U.F.M.,
et celui de multiples réunions de concertation dans les écoles pourraient très facilement laisser l’image
d’une démarche innovante et volontariste qui a bouleversé les pratiques pédagogiques d’une
circonscription entière. Cela se saurait et nous aurions déjà été cités en exemple. Je préfère dire
clairement où nous en sommes et faire comprendre au travers de cette analyse les difficultés que
.rencontre la véritable mise en œuvre de la pédagogie différenciée
Je ne trouve plus guère dans les classes des contrôles de dictée ou de mathématiques dont les notes
n’ont pas de sens. Ce sont à présent des compétences qui sont évaluées et au travers d’exercices dans
lesquels la description, les consignes et les critères de réussite sont indiqués. Même si la validité des
critères reste liée au type d’exercice et à l’enseignant, l’ensemble représente un progrès incontestable
.et facilite immanquablement la compréhension de tout livret scolaire par les parents
Les modalités de différenciation, en termes de complexification et de simplification, restent par contre
timides et souvent maladroites. Une minorité d’enseignants cherchent à mettre en œuvre une réelle
différenciation, très peu y parviennent. On se trouve effectivement confronté ici aux limites des
.compétences, non seulement des enseignants mais aussi des nôtres
Si cela reste difficile dans les évaluations, ces modalités se retrouvent néanmoins dans la pratique de
classe et il est fréquent que, dans des domaines particulièrement travaillés, comme celui de la lecture,
les textes proposés et les questionnaires témoignent d’un authentique souci de différenciation. De
même, on trouve, dans certaines écoles très impliquées, des notions grammaticales ou orthographiques
.développées dans une progression de difficultés sur un cycle entier
.Ainsi, et c’est évident, la réflexion sur la différenciation pédagogique aboutit à celle sur la continuité
Faire travailler les enseignants sur la différenciation dans la classe en termes de difficulté et
d’exigence les amène à concevoir la continuité des apprentissages sur le cycle entier. Certes, les
dénominations des différents niveaux de classe subsistent, mais peu à peu la notion de cycle pénètre
.dans les esprits
Ainsi enfin, l’hétérogénéité de la classe n’apparaît plus comme un handicap ou une gêne, mais comme
.une réalité à prendre en compte
Les réflexions et les discours théoriques sur la pédagogie différenciée existent mais restent limités à
des analyses difficilement réalisables. La mise en pratique suppose, de la part des théoriciens, d’aller
au bout de leurs réflexions. Entre des recettes qui ne sont que des réponses ponctuelles à des
problèmes limités et des discours théoriques sans application directe, il reste un vaste espace de travail
qu’il faut cesser d’exiger des seuls enseignants, confrontés en permanence à une gestion quotidienne
de classe. La formation des enseignants suppose que l’on travaille avec eux et pas uniquement en face
34
"...d’eux
Michel VOLCKCRICK
I.E.N. — Circonscription de Vendin-le-Vieil
.G. Scallon, "Évaluer pour faire apprendre dans une approche par compétences", op.cit 39
53
Pour passer de la théorie à la pratique, quoi de mieux que de proposer un exemple concret pour
visualiser toute la démarche à emprunter pour suivre une progression. L’exemple proposé rejoint des
.auditoires aux expériences variées et n’exige pas une expertise particulière
Le cas qui est traité, la fabrication de divers objets en bois, est des plus réalistes et permet de bien
mettre en évidence diverses catégories de ressources mobilisables. C’est une application de la structure
rayonnante à laquelle on a fait allusion précédemment et dont on peut se servir pour visualiser le
.champ d’une compétence
Entourant les situations de compétence (tâches utilisées pour inférer la capacité de fabriquer des objets
en bois), on voit apparaître les ressources mobilisables. La mention SF indique un savoir-faire (lire un
plan, utiliser divers outils, etc.). La mention ST indique un comportement stratégique (choisir la
technique d’assemblage). Enfin, la mention SE indique un savoir-être en action, un savoir-être
.(mobilisé dans le cadre de certains travaux manuels (respect des règles de sécurité, retour réflexif
En périphérie, l’identification des savoirs requis à la maîtrise de chaque savoir-faire, stratégie ou
.savoir-être
.C’est une hypothèse de travail
Pour inférer la capacité de fabriquer des objets en bois, il faut placer l’apprenti dans plusieurs
situations de même famille : fabrication de porte-journaux, coffrets de rangement, abris d’oiseaux,
.boîtes postales extérieures, etc. Ces tâches ou situations doivent être inédites, nouvelles
UNE QUESTION IMPORTANTE SURGIT POUR LES MISES EN SITUATION
Faut-il spécifier directement l’objet à fabriquer ou présenter, pour chaque situation, une idée « floue »,
un problème ou une amélioration à apporter, que doit choisir l’apprenti parmi plusieurs possibilités
dont un travail sur bois? C’est toute la question de la structure plus ou moins définie de la tâche à
.accomplir
La question n’est pas banale, car l’identification des ressources à mobiliser en dépend. Ainsi, une
situation peu structurée peut amener l’apprenti à devoir consulter des revues spécialisées en matière de
projets (savoir quoi rechercher comme source d’inspiration). Il faudrait ajouter ce savoir-faire sur le
.schéma de la page précédente
Le tableau ci-dessus contient ce que pourrait être la mémoire de l’évaluation, et ce, pour chaque élève.
Cet exemple réaliste fait voir que les ressources ne sont pas pertinentes pour toutes les tâches (indice).
: Les symboles 0, + et +º sont expliqués comme suit
0 non réussie, même avec aide
+ réussie mais avec aide seulement
+º réussie sans aide, spontanément
À partir des observations réalisées à chaque situation-tâche, l’évaluation pour faire apprendre entre
.en jeu
Dans un premier temps, la capacité de mobiliser chaque type de ressources est prise en compte. On
ne peut représenter adéquatement ici le contexte de relation d’aide et d’apprentissage dans lequel
l’observation des élèves est réalisée. Dans la dynamique de l’évaluation en classe, il faut miser sur le
retour et les échanges enseignant-élèves pour apporter des correctifs ou des améliorations et prolonger
.ainsi l’apprentissage. Il doit y avoir réinvestissement de chaque tâche
54
La qualité du produit fini s’apprécie à l’aide d’une grille d’évaluation plus élaborée (critères et
échelle de jugement accompagnant chaque critère). Sur le plan méthodologique, il reste à déterminer,
par la pratique, l’à-propos de ce type de jugement. Son utilité résiderait dans l’indication de savoir-
faire bien utilisé sans que l’on ait à observer l’apprenti ou l’élève sur place. Pour les savoir-être en
.action, il semble difficile pour l’instant de se passer de l’observation directe
Là où les ressources proprement dites font défaut (mention 0), elles doivent être vérifiées comme
.telles, d’une manière décontextualisée, comme on le fait pour des exercices
Tôt ou tard, en cours de progression de la situation-tâche ou à son terme, arrive le moment de faire le
point. Il n’est pas question d’additionner des informations prises en cours de route. Cela n’aurait aucun
sens! Il n’est pas question non plus de recourir à une situation terminale d’évaluation qui s’ajoute à
.toutes les autres
Le jugement de rétrospective
Situations
_____Ressources 1 2 3 4 5 R
Lecture d ’un -- -- + º+ º+ •
plan - -
Planification + o -- + º+ •
-
Façonnage o + oº+ º+ •
Assemblage + o º+º+ º+ •
Retour réflexif o o + + o ?
Règles de sécurité -- + +-- + ?
- -
Dans la séquence proposée en exemple, la situation 5 contient à elle seule autant d’informations que
.chacune des situations qui précèdent. Mais on ne peut se baser sur cette dernière situation pour juger
Pour faire le point, un jugement de rétrospective est proposé (dernière colonne de droite [tableau du
dessus]qui ne représente pas une situation additionnelle). Ce jugement, purement qualitatif et
hautement subjectif, consiste à indiquer sur l’échelle de degrés d’autonomie où est rendu l’apprenti ou
.l’élève. Ce jugement doit précéder le jugement de la compétence
L’exemple de la progression s’arrête ici. En réalité, il pourrait être en continuité avec d’autres phases
.aussi longtemps que le développement de la compétence n’est pas assuré
.Il faut ouvrir une parenthèse ici
Avant de poursuivre l’exemple des travaux manuels, il convient de rappeler les outils de jugement
dont on se sert en matière de productions complexes. On ne présente ici que l’aspect visuel de ces
.divers outils
.(La grille d’évaluation avec ses critères et ses échelles d’appréciation (une échelle par critère
Critère 1
[ ] échelon descriptif [ ] échelon descriptiféchelon descriptif [ ]
Critère 2
[ ] échelon descriptif [ ] échelon descriptiféchelon descriptif [ ]
Critère 3
[ ] échelon descriptif [ ] échelon descriptiféchelon descriptif [ ]
Critère 4
[ ] échelon descriptif [ ] échelon descriptiféchelon descriptif [ ]
La liste de vérification composée d’indices factuels dont on note la présence ou l’absence dans une
.production ou dans une démarche
[ ] Élément 1
[ ] Élément 2
[ ] Élément 3
[ ] Élément 4
[ ] Élément 5
[ ] Élément 6
[ ] Élément 7
[ ] Élément 8
55
[ ] Élément 9
Le commentaire anecdotique
Cet élève coopère avec les membres de son équipe et
aux étapes de la démarche de création. Sa
réalisation est souvent guidée par des intérêts
.d’ordre affectif
Ce commentaire ] n’est pas à proprement parlé un outil d’évaluation, comme les autres outils de cette]
page. Son contenu n’est pas standardisé, comme celui de la grille ou de la liste. Le commentaire est un
court paragraphe descriptif des progrès de l’élève. Il peut comprendre des aspects positifs et des
.aspects négatifs à améliorer. De plus, le commentaire anecdotique est spécifique à chaque élève
L’échelle descriptive globale est inspirée des rubrics des écrits américains et correspond aux échelles
.des niveaux des compétence du ministère de l’Éducation du Québec
: Exemple
Liée à la proposition de création, elle traduit sa perception du réel. Elle 1
résulte de gestes spontanés, d’une utilisation pertinente du langage
.plastique et d’une organisation simple des éléments qui la composent
L’élève participe aux étapes de la démarche de création. Sa 2
réalisation est souvent guidée par des intérêts d ’ordre affectif.
Liée à la proposition de création, elle traduit sa perception du
.réel
L’élève participe aux étapes de la démarche de création. Sa réalisation 3
est souvent guidée par des intérêts d’ordre affectif. Liée à la proposition
de création, elle traduit sa perception du réel. Elle résulte de gestes
spontanés, d’une utilisation pertinente du langage plastique et d’une
.organisation simple des éléments qui la composent
Pour revenir à l’exemple de la fabrication d’objets en bois, le jugement ou l’appréciation, pouvant
survenir à un moment de la progression où il est opportun de faire le
• Lire un plan point, peut prendre diverses formes dans l’ordre des approches
• Planifier .analytiques
• Façonner Le bilan des ressources mobilisées. Le jugement de rétrospective déjà
• Assembler présenté dans un tableau précédent. Ce bilan repose sur une liste de
? Retour réflexif comportements indicateurs qui ne sont pas des critères à proprement
? Sécurité parler. Les signes « • » et « ? », indiquant la mobilisation réussie ou le
.doute, rapprochent le bilan d’une liste de vérification
La grille d’évaluation. Pour valoriser le travail bien fait,
l’accomplissement réussi de certaines tâches ou les productions de qualité, il faut s’intéresser au
produit fini. Quand, comment, avec quelle fréquence? La réponse à cette question devrait être fournie
par celles et ceux qui ont de l’expérience dans la formation, à moins que la tâche d’évaluation soit trop
.considérable
.[Le commentaire anecdotique. Une mise en texte continu du bilan spécifique présenté [comme suit
La lecture d’un plan ne pose aucun problème et la planification est bien
réussie. Les techniques de façonnage et d’assemblage sont appropriées.
.…Cependant
Les informations livrées par une approche analytique prennent beaucoup de place et peuvent
difficilement servir à un bulletin, par exemple, lorsqu’il y a plusieurs compétences. Ces informations
peuvent être résumées, voire remplacées par une cote
chiffrée, généralement de 1 à 4, ou littérale. Pour y 1 2 3
arriver, on peut avoir recours à l’échelle descriptive
---- Lit un plan Lit un plan
.globale que les auteurs américains appellent rubric
---- Planifie Planifie
L’échelle descriptive globale ou Façonne Façonne Façonne
Assemble Assemble Assemble
échelle de niveaux pour noter ---- ---- Retour réflexif
---- ---- Sécurité
56
• Lire un plan
• Planifier
• Façonner
• Assembler
? Retour réflexif
? Sécurité
cette liste devient
Les échelles des niveaux de compétence diffusées par le ministère de l’Éducation sont de cet ordre.
On remarquera que la rédaction des échelons (niveaux) contient plusieurs allusions au degré
.d’autonomie dans la mobilisation des ressources pour plusieurs compétences
.TECHNIQUE. Il existe deux façons de développer une échelle descriptive globale
Les comportements indicateurs du bilan des ressources mobilisées sont énoncés sur une base.1
« tout ou rien » dans l’échelon supérieur et sont ensuite éliminés d’une manière sélective pour
.construire les échelons de niveau inférieur. Ce cas de figure a été présenté précédemment
Les comportements indicateurs apparaissent à tous les échelons mais sont nuancés ou atténués.2
.simultanément
À VÉRIFIER : Est-ce que les échelons ainsi rédigés permettent de rendre compte du rendement de
?chacun des élèves d’un groupe
?Que demande-t-on aux enseignantes et enseignants
Les enseignantes et enseignants doivent juger à plusieurs occasions et ne peuvent plus se réfugier
.dans des résultats de mesure
La conception de situations à exploiter en apprentissage comme en évaluation est un savoir-faire
essentiel pour que ces enseignantes et enseignants puissent s’acquitter de leurs responsabilités
d’évaluation. L’intégration de l’évaluation à l’apprentissage exige une modulation qui n’a rien de
.mécanique
Le diagnostic de difficultés doit s’opérer à divers niveaux et non seulement en situation de
.(compétence (savoirs, savoir-faire non maîtrisés, ressources non mobilisées
L’évaluation se réalise dans un contexte d’incertitude et de subjectivité. Il est donc important de
développer chez les enseignantes et enseignants un esprit critique à l’égard des démarches et des outils
.proposés ou à développer
D’où l’importance qu’il faut accorder, dans la formation des enseignantes et enseignants, à
.l’évaluation des compétences de leurs élèves
ADDENDA
CONTRÔLE DE QUALITÉ 1
Pour respecter les principes de justice, d’équité, de rigueur et de transparence, entre autres, qui sont les
fondements de la Politique d’évaluation des apprentissages, il ne suffit pas de dire qu’il faut bien
.évaluer et faire tout son possible. Ce serait un vœu pieux
Habituellement, lorsqu’il s’agit d’évaluer les élèves, on ne se fie qu’à une seule tâche ou situation, et
le jugement d’une seule enseignante ou enseignant prévaut. D’après de nombreuses études en fidélité,
.on devrait s’attendre à des surprises
Par exemple, s’il était possible de faire évaluer le même lot de productions par une autre personne
travaillant à l’insu de la première, on pourrait constater qu’il n’y a pas forcément concordance dans les
jugements. L’élève qui a reçu la cote 4 de la part de la première personne pourrait recevoir une autre
.cote de la part de la deuxième personne
LE DEGRÉ DE CONCORDANCE entre personnes - juges est un aspect clé à révéler pour
.l’amélioration de l’outil de jugement et pour celle du travail des évaluatrices et évaluateurs
.La concordance n’est pas le seul aspect à traiter dans le contrôle de la qualité des jugements portés
Le recours à une seule tâche ou à une seule situation pour inférer une compétence comporte des
dangers. D’après le tableau présenté ci-dessus, serions-nous satisfaits des cotes de la colonne de
gauche qui auraient pu être les seules si on s’était limité à une seule situation (correspondant à cette
.colonne). La deuxième situation et la troisième fournissent d’autres informations
Contrôle de qualité
Élève situation1 situation2 situation3 moyenne
57
.J.-F 4 2 3 3
.M.-C 3 1 2 2
.C.-H 1 2 3 2
.A.-M 3 1 2 2
.X.-L 2 4 3 3
?Quelle situation choisir
En bref, à compétence égale, deux élèves ne réussissent pas forcément avec la même facilité dans
toutes les situations. Pour l’élève J.-F. et l’élève X.-L. qui reçoivent tous les deux la cote moyenne 3,
les situations ne présentent pas le même degré de difficulté. Par prudence, il faudrait utiliser la cote
.moyenne basée sur plusieurs situations
Le problème soulevé ici est bien connu du domaine de l’évaluation (compétence clinique en médecine,
.40"(tâches de jugement critique
Dans la situation A, le tir est non fiable parce que dispersé sur toute la surface de
la cible fixe. Il est non valide, parce que la mesure manque de précision et ne
peut attester l’atteinte de l’objectif. Il est enfin non pertinent puisqu’il ne
correspond pas à l’objectif recherché et ne mesure donc pas, de toute façon, ce
.que je déclare vouloir mesurer
Dans la situation B, le tir est groupé mais rate systématiquement la cible. Il est
fiable (la mesure montre que le tireur sait faire un tir groupé), mais non valide
parce que cette mesure ne me permet pas de vérifier qu’il est capable
.d’atteindre la cible
.Scallon, op.cit 40
Laveault, D., & Grégoire, J. (1997, 2e éd. 2002). Introduction aux théories des tests en 41
psychologie et en sciences de l’éducation. Bruxelles : De Boeck Université
58
Dans la situation C, le centre de la cible, c’est-à-dire l’objectif, est atteint et la
mesure est donc valide, mais elle n’est pas fiable parce qu’on ne peut certifier
.que ce sera toujours le cas
Dans la situation D, le tir est groupé et touche le mille, mais la cible n’est pas la
bonne (par rapport à la compétence visée). La mesure est donc fiable et valide,
.mais non pertinente
Les situations E à H présentent des situations pertinentes par rapport à la
compétence visée. Les situations E, F et G ont cependant des problèmes de
validité ou de fiabilité, alors que la situation H détermine une mesure à la fois
fiable, valide et pertinente. Elle seule permet de certifier que le trappeur est
.compétent
La situation D est intéressante parce qu’elle reflète ce que sont les épreuves
classiques, notamment celles utilisées dans les grandes enquêtes internationales
du type TIMMS ou PISA, du moins lorsqu’elles s’inscrivent dans un système
éducatif fondé sur l’approche par les compétences. Ces épreuves proposent un
ensemble d’items selon une structure très élaborée issue principalement d’une
.approche par les contenus ou par les objectifs
Elles sont fiables et valides, mais ne sont pas pertinentes par rapport à
l’approche par compétences et donc par rapport aux finalités des systèmes
éducatifs conçus dans cet esprit. Si elles permettent bien d’évaluer les
ressources jugées nécessaires (savoir-reproduire et savoir-faire), elles ne
permettent pas (ou peu) d’évaluer la faculté de mobiliser celles qui sont
.pertinentes pour résoudre des problèmes ou effectuer des tâches complexes
Il faudrait donc pouvoir disposer d’épreuves correspondant à la situation H, mais
il est vraisemblable que de nombreuses épreuves actuellement élaborées sont
plutôt proches des situations E ou F : elles devraient être pertinentes parce
qu’elles proposent une situation complexe, mais il est difficile d’en attester la
validité parce que les méthodes pour assurer cette validation ne sont pas
évidentes ou tout simplement pas connues. Il n’est, en tous cas, pas possible de
se servir telles quelles des méthodes utilisées dans la théorie classique des
scores. Nous sommes conscients que cette position, et certaines propositions
émises dans la suite de cet article, risquent de soulever quelques polémiques.
Mais nous espérons que les questions que nous soulevons feront l’objet de
.42"travaux de la part des experts en évaluation
Jean-Marie De Ketele (UCL – BIEF) et François-Marie Gerard (BIEF), "La validation des épreuves 42
d’évaluation selon l’approche par les compétences", in MESURE ET ÉVALUATION EN ÉDUCATION,
2005, VOL. 28, NO 3, 1-26
59
60
Gérard Scallon Professeur associé Faculté des sciences de l’éducation Université de Montréal
la notion de progression
? QU’EST-CE QUE LE PROGRÈS EN MATIÈRE DE COMPÉTENCE
?La réussite de situations de plus en plus complexes
ou
? la réussite de situations de même complexité, mais traitées avec une autonomie croissante
Pour juger un progrès, il faut définir l'objet du jugement (les caractéristiques à juger) et le degré de ]
[progression "mesuré" par des outils
[quoi évaluer ?[ l'objet du jugement (les caractéristiques à juger
LES RESSOURCES -.1
La maîtrise des savoirs, savoir faire, stratégies et savoir être (habitudes) bien avant que l’élève
.n’arrive à les mobiliser dans des situations complexes
LA COMPÉTENCE ELLE-MÊME -.2
? la qualité de la production✔
? la mobilisation réussie des ressources✔
? ou les deux ----✔
outils de jugement
Pour inférer une compétence : pas de somme arithmétique de résultats ! IL FAUT PASSER
.DIRECTEMENT AU JUGEMENT
OUTILS : grille d’évaluation, liste de vérification, échelle descriptive globale. (Ces divers outils
.45"(doivent être soumis à des contrôles de qualité
Un autre résume du livre de Scallon Gérard, "L’évaluation des apprentissages dans une approche ]
["par compétences
L’évaluation des apprentissages est un domaine en constante évolution. Dans la pratique actuelle,"
l’évaluation des actes isolés et l’établissement de différences individuelles a cédé la place au souci de
.décrire avec exactitude ce dont les individus sont capables
Scallon Gérard, "L’évaluation des apprentissages dans une approche par compétences", DeBoek Université, Collection 45
Pédagogies en développement, Première édition ISBN 2-8041-4598-0, Nb pages:346 /, Date de publication 2004
63
Les pédagogues d’aujourd’hui situent l’évaluation des apprentissages au regard d’objectifs
pédagogiques associés à des habiletés de niveau supérieur, à des habiletés complexes ou à des
compétences. Nous disposons déjà de savoirs et de savoir-faire prêts à être utilisés, mais il reste
beaucoup d’aspects à préciser et d’outils à raffiner. C’est dans cette optique que les orientations de cet
.ouvrage ont été déterminées
L’intérêt de cet ouvrage est aussi de dégager une pratique d’évaluation qui puisse s’appliquer de façon
réaliste dans le contexte d’une classe et aider l’enseignant à faire des choix et à prendre des décisions.
Par ailleurs, un aspect méthodologique important traverse tous les chapitres de l’ouvrage : la
conception de tâches ou de situations-problèmes permettant aux élèves de démontrer ce dont ils sont
capables et ce, quel que soit l’objet de l’évaluation - connaissances, habiletés, savoir-être ou
.compétences
Cet ouvrage est d’abord destiné aux enseignants engagés dans une approche par compétences : ils y
.46"trouveront des pistes de réflexion et les moyens de réunir la théorie et la pratique
Présentation de l'éditeur du livre de Scallon Gérard, "L’évaluation des apprentissages dans une approche par 46
.compétences", op.cit
64
,/Comité conseil sur les programmes d'études- © Gouvernement du Québec, 2004, in http://www.gouv.qc.ca 48
69
Bédard Dominique, Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Victoriaville, "L'approche par compétences 49
et les surprises de l'évaluation" sur le site de la "fédération des enseignantes et enseignants du CEGEP (CSQ),
http://www.fec.csq.qc.net/index.cfm/2,0,1678,9685,0,0,html, Canada, Québec, Montréal
71
de réussite dans tel domaine, cela ne signifie absolument rien et ne garantit en aucun cas de réelles
.capacités
[Le morcèlement à l'évaluation ]
Une telle absurdité est poussée jusqu'aux examens nationaux où, pour corriger les copies, les
professeurs reçoivent des consignes de plus en plus pointues : pour la rédaction d'une lettre, on
attribuera des points à l'élève qui aura mis une date en haut à droite, à celui qui aura utilisé une
formule d'introduction ou de salutation, à celui qui aura fait des paragraphes... Peu importe si ces
paragraphes ne correspondent à aucune articulation de la pensée et si l'ensemble est un charabia inepte.
La conséquence logique de la multiplication des items liée à l'évaluation positive - autre dogme que
l'on évitera de discuter - est l'attribution de points pour tout et n'importe quoi. La qualité de l'ensemble
du travail de l'élève disparaît derrière la myriade des "compétences". Voilà comment on arrive à
attribuer la moyenne à des copies témoignant d'un manque d'effort de réflexion certain et d'une grave
méconnaissance de la langue. Voilà comment on obtient 80% de réussite à un examen. Nous avons dit
.plus haut ce qu'il faut penser d'une telle réussite
Nous pouvons donc affirmer que l'évaluation par compétence, fortuitement ou fort avantageusement,
.participe de la dévaluation des examens
Malgré ces graves limites, avec l'évaluation par compétences, l'école se donne l'illusion d'une plus
grande objectivité, d'une plus grande justice et, nous l'avons dit, se veut plus respectueuse d'élèves
qu'on aurait jusque là traumatisés avec des notes aussi humiliantes qu'incompréhensibles. C'est un
étrange présupposé que de laisser croire que les professeurs auraient attendu l'évaluation par
compétences pour être capables de justifier leurs notes ou de préciser à l'élève ce qu'il doit travailler
.pour progresser. Nous ne nous étendrons pas sur ce point
[Inquisition es élèves ]
Car il y a bien plus grave : les contrôles d'antan n'ont jamais prétendu évaluer autre chose que la
capacité à réaliser une tâche à un moment donné. La personne de l'élève n'était pas en cause, et le
professeur pouvait expliquer cela, rassurer, et aider l'élève à reprendre son travail. Il en va désormais
tout autrement avec l'évaluation des "attitudes" instaurée par le décret d'application du socle commun :
il faut désormais évaluer, entre autres, "la volonté" dont les élèves font preuve, leur "goût pour les
sonorités, les jeux de sens", leur "intérêt pour la lecture", leur "désir de communiquer", "la confiance
en soi" ou "le désir de réussir", "la curiosité pour la découverte des causes des phénomènes naturels",
"le respect de la vérité rationnellement établie" - cette dernière exigence laissant rêveuse l'auteur de
ces lignes tant les liens entre raison et morale ou raison et vérité pourraient donner à discuter. Malheur
aux timides, aux discrets et aux besogneux qui font ce qu'on leur demande sans grand enthousiasme !
L'évaluation d'un travail se transforme, de façon indue et dangereuse, en jugement sur la personne et
en prescription de goûts et d'opinions en contradiction totale avec le principe de liberté de conscience
.des individus
[Dégradation de l'éducation de l'esprit ]
Ce n'est pas tout. L'évaluation par compétences ne se contente pas de galvauder les examens et de
changer dangereusement d'objet. Elle dévoie complètement la mission fondamentale de l'instruction.
L'école publique telle qu'elle a été pensée par ses fondateurs a toujours visé à développer l'intelligence
humaine, lui permettre de conduire des réalisations de plus en plus complexes. C'est ce cheminement
dans la pensée qu'évaluait jusqu'à une époque qui paraît quasiment révolue un professeur qui donnait
régulièrement à ses élèves des contrôles qui constituaient autant de tâches complexes à la difficulté
graduée : calculs, résolution de problèmes, rédaction, questions sur un texte... Le souci du professeur
n'était alors pas de vérifier si l'élève savait réaliser tel exercice mécanique, ni s'il mettait en œuvre telle
ou telle "compétence", mais dans quelle mesure l'élève savait user de sa raison et mobiliser ses
connaissances pour résoudre le problème, exécuter la tâche. Il jugeait alors de la qualité globale du
travail fourni selon un certain nombre de critères : justesse du résultat obtenu, pertinence de la
démarche utilisée, qualité du raisonnement, richesse des exemples, clarté de la rédaction, précision des
réponses... autant de critères qui permettent de juger du degré d'élaboration de la pensée atteint à un
moment précis. C'est cela qui était évalué parce que c'est cela qui était visé et que tout l'enseignement -
de la langue, du calcul, des sciences, des lettres, du dessin même - concourait à ce seul objectif :
.former l'esprit humain, lui permettre de donner toute la mesure de ses potentialités
Avec le socle commun, l'école publique ne se donne plus l'objectif aussi large qu'ambitieux de
développer l'intelligence aussi loin que possible, elle se contente désormais de viser la transmission
d'un bagage minimal constitué de quelques "compétences" juxtaposées : "analyser les éléments
72
grammaticaux d'une phrase", "comprendre une consigne", "utiliser des outils" comme le dictionnaire,
"relier des mots avec des connecteurs logiques" (sic), additionner des fractions, formuler des
...hypothèses, des déductions
L'intelligence est, étymologiquement, mise en relation. Elle se développe avec la capacité à
coordonner ses connaissances. En déliant toutes choses, l'école divorce d'avec l'intelligence. Avec
l'approche par compétences, l'acte complexe que constitue tout acte de pensée est réduit à une
succession de procédures qui exigent bien peu de raison, et ces procédures finissent par s'imposer
comme une fin en soi, "ensemble de connaissances et de compétences qu'il est indispensable de
.maîtriser" - donc que les enseignants s'attacheront à viser
Ce sont ainsi les objectifs même de l'école qui sont dénaturés. Plus clairement, on peut affirmer qu'une
école qui se donne pour objectifs la maîtrise de telles compétences déconnectées les unes des autres a
renoncé à son ambition première, irréductible à une somme de compétences, qui était le
.développement et l'élaboration de la pensée
[séquelles du morcèlement abusif de la compétence ]
Zénon d'Elée nous a laissé quelques paradoxes célèbres : une flèche n'atteindra jamais sa cible
puisque, pour y parvenir, elle devrait d'abord couvrir la moitié de la distance qui l'en sépare, et avant
cela la moitié de la distance précédente, et ainsi de suite, à l'infini. Ce sophisme fournit une image
excellente de la démarche par "compétences" : on pourrait multiplier celles-ci à l'envi - pourquoi ne
pas récompenser, dans tout devoir, l'élève qui sort une feuille et un stylo, celui qui est capable d'y
tracer des signes, peu importe lesquels, celui qui utilise les mots dans l'ordre prescrit, autant de
"compétences" nécessaires - nous éloignant toujours plus, par ce morcellement, de l'unité
fondamentale de la compréhension. La multiplication des compétences dans tous les domaines de
l'enseignement n'est donc pas seulement absurde et arbitraire, elle est aussi terriblement néfaste au
sens où elle compromet gravement l'objectif de l'école : plus on multipliera et visera les compétences
mises en œuvre dans les processus complexes de la pensée, plus on empêchera les élèves d'accéder à
.cette pensée complexe
50
"Véronique Marchais, professeur de lettres.-09/2006
La confusion de la terminologie
Les auteurs sont déchirés sur ce terme. L’expression situation-problème est un terme qui convient"
bien aux sciences et aux mathématiques mais moins bien à d’autres domaines. Écrire un texte,
composer une mélodie ne sont pas à proprement parler des problèmes. Le mot « tâche » est plus
approprié. Le terme « situation » est ambigu (une situation d’évaluation peut correspondre à ce qui se
déroule dans une salle d’examen sans pour autant référer à une tâche que l’élève doit traiter pour
démontrer une compétence). L’expression « situation-tâche » a pour objet de lever l’ambiguïté tout en
.55"« respectant l’usage répandu du mot « situation
L’approche par compétences est une avenue qui permet de faire écho aux plus récentes découvertes »
56
« .sur l’apprentissage. Mais cette approche est exigeante et contraignante
LeVasseur (Louis)- Chercheur Université de Montréal, "Pressions sociales et transformations de la culture scolaire au 54
.Québec", in Revue des sciences de l’éducation, Vol. XXVIII, no 1, 2002, p. 21 à 38
Scallon Gérard Professeur associé, Faculté des sciences de l'éducation, Université de Montréal, "L’évaluation des 55
apprentissages dans une approche par compétences", op.cit. (resumé de lecture fait par l'aqpc association québécoise de
."pédagogie collégiale in "http://www.aqpc.qc.ca/index
Crépin, Céline, "Se donner des priorités pour mettre en oeuvre localement la réforme de l’éducation", "L’APPROCHE 56
PAR COMPÉTENCES" in http://recit.csdps.qc.ca/~reformecsdps/rubrique.php3?id_rubrique=5; lundi 29 mars 2004
75
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action, 11, 12, 13, 22, 24, 32, 33, 34, 56, 64, 66, 67, 75, 77
ACTION, 3, 28, 32, 34
activité, 3, 7, 9, 12, 19, 20, 32, 33, 68, 70, 72, 73
ancrage, 5, 9
apprentissage, 3, 4, 6, 9, 10, 11, 12, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 32, 33, 34, 35, 38, 39, 44, 53, 54, 55, 56, 59, 65,
66, 67, 70, 72, 73, 76, 78, 79, 81
apprentissage coopératif, 38
apprentissages, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 11, 12, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 34, 35, 37, 38, 51, 53, 54, 59, 63, 66, 67, 69, 70, 76, 77,
79, 80
autonomie, 4, 9, 38, 54, 55, 57, 58, 65
Autonomie, 3, 65
besoins, 6, 7, 20, 37
capacité, 3, 6, 9, 12, 19, 24, 55, 56, 64, 67, 73, 74, 75
Capacité, 64
cognitif, 5, 9, 11
cognitive, 10, 68, 76, 81
cognitives, 6, 19, 21, 67
commentaire, 57, 58
compétence terminale, 12
complexe, 3, 13, 19, 23, 24, 38, 53, 54, 57, 61, 64, 65, 66, 67, 74, 75, 76
composante, 3, 6, 25, 40
conditions, 3, 19, 47, 48, 49, 63, 71
connaissance, 20, 37, 38, 64, 77
connaissances, 3, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 27, 34, 38, 39, 40, 54, 64, 66, 67, 71, 73, 75, 77, 81
consignes, 47, 48, 49, 50, 74
contenu, 10, 19, 23, 27, 34, 37, 57, 70, 71, 73, 76
contexte, 3, 4, 6, 9, 10, 12, 23, 25, 33, 34, 37, 38, 44, 53, 54, 56, 59, 65, 66, 67, 77, 81
Critères, 47
démarche, 9, 11, 23, 24, 27, 50, 54, 55, 57, 58, 68, 70, 71, 75
Description, 47
développement, 5, 10, 19, 21, 23, 25, 28, 32, 33, 35, 37, 40, 44, 54, 55, 57, 66, 68, 69, 70, 71, 75, 79, 80, 81
différenciée, 24, 50, 51
disciplinaire, 6, 7, 22, 27, 32, 50, 67, 76
discipline, 9, 12, 21, 70
domaine, 70
Dundee, 45, 46
enseignement par les pairs, 38
évaluation, 4, 7, 9, 10, 12, 13, 22, 28, 33, 34, 35, 39, 41, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 52, 53, 54, 56, 57, 58, 59, 60, 61,
63, 64, 65, 66, 69, 70, 72, 73, 74, 76, 77, 80
exposé oral, 38
Habiletés, 28
Intégrant, 7
intégration, 3, 4, 5, 6, 7, 11, 13, 20, 21, 23, 25, 28, 33, 38, 46, 59, 64, 65, 70, 71, 76, 79, 80, 81
INTÉGRATION, 3, 4, 5, 6, 7
intelligence, 74, 75
items, 61, 73, 74
jugement, 6, 13, 22, 35, 53, 54, 56, 57, 58, 59, 60, 63, 64, 65, 70, 74, 76
liste, 25, 27, 33, 57, 58, 66
méthode active, 24
méthodes actives, 24
mobilisation, 21, 54, 55, 58, 65, 67
mobilise, 54
mobiliser, 12, 13, 19, 21, 35, 54, 56, 61, 64, 65, 67, 75
Niveau, 49
niveaux d'acquisition, 42, 61
note, 27, 57, 63, 70, 72
pédagogie du projet, 22, 38
79
Portfolio, 44, 45
problématique, 37, 67
problème, 9, 12, 13, 18, 20, 23, 28, 34, 35, 37, 40, 41, 46, 47, 53, 54, 56, 58, 60, 64, 65, 67, 68, 70, 75, 76, 77, 79
problèmes, 3, 10, 13, 19, 20, 22, 23, 24, 34, 35, 37, 38, 51, 53, 60, 61, 65, 66, 67, 69, 70, 75, 76, 77, 80
progression, 9, 11, 23, 28, 32, 50, 54, 55, 56, 57, 58, 63, 64, 65, 66, 69
qualité, 10, 49, 55, 56, 58, 59, 65, 66, 69, 71, 74, 75, 80
réflexion, 11, 19, 20, 22, 44, 49, 50, 66, 69, 74, 77
ressources, 12, 13, 19, 21, 22, 24, 33, 35, 40, 41, 53, 54, 55, 56, 58, 59, 61, 64, 65, 67, 75
Ressources, 56, 64
RESSOURCES, 64, 65
réussie, 55, 56, 58, 65
réussite, 11, 24, 38, 39, 46, 47, 48, 49, 50, 63, 65, 73, 74, 79
rôle, 3, 18, 24, 34, 37, 41, 63, 71
SAVOIR, 64
savoir agir, 9
situation, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 34, 35, 38, 46, 48, 49, 53, 54, 55, 56, 57, 59, 60, 61, 64, 65, 66, 67,
68, 76, 79
situation de référence, 34, 35
stratégie, 23, 40, 56, 64
transférabilité, 5
transfert, 4, 64, 76, 79, 80
transversale, 9, 11, 33, 67, 69, 79
vérification, 41, 57, 58, 66
7 ,اندماجي
80