Hyperbor PDF
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HYPERBORÉE - THULÉ
« L'Hyperborée est ce royaume
dont viennent les princes de l'Occident… »
Marc Questin
En guise d’introduction voici une longue citation de René Maurice Gattefossé, au-
teur peu connu, extraite de La Vérité sur l’Atlantide 1 (1923) que nous venons de re-
cevoir de notre membre correspondant <fdes1@> ce 10 oct. 02 :
tamment celle de l’île des Hyperboréens où l’on avait localisé à la fois les Champs Ély-
sées et l’Enfer (le Pays des Dieux* inférieurs/ souterrains)n .
« Les Champs Élyséens jouissaient d’un climat exquis et les hommes, les justes,
y vivaient d’une vie céleste ; c’était l’Éden, le Paradis* terrestre.
« L’Enfer, au contraire, était selon les uns, le Pays des Ombres, selon d’autres,
le Pays “de l’Ombre”, c’est à dire celui où le soleil ne parvenait pas. Mais, s’il est pos-
sible d’aller aux enfers, et les auteurs grecs citent mains voyageurs qui s’y rendirent,
en revanche personne ne pouvait, pendant la vie, re-trouver les Champs Élysées…
« C’est Rudbeck qui fit un ensemble de toutes ces traditions et qui, par surcroît,
assimila l’Atlantide au continent hyperboréen (…)
« Bailly qui reprit en grande partie la Thèse de Rudbeck s’attacha à démon-
trer, comme le fit ensuite Dupuis dans son Origine de tous les Cultes, que la religion
solaire ne put prendre naissance dans les climats du Sud. Comment les peuples des ré-
gions méditerranéennes auraient-ils pu attacher tant d’importance à la mort et à la ré-
surrection du Soleil, mort inexistante sous leur latitude, résurrection à peine indiquée,
en été, par une ascension de quelques degrés vers le zénith.
« La conclusion s’imposait: seuls des hommes du Nord, des hommes vivants
sous le cercle polaires, ne voyant par conséquent le soleil que pendant six mois de l’an-
née, le supposant mort pendant les six autres mois, purent inventer les poèmes et les
rites* isiaques, et les cérémonies bachiques (…)
« Échafaudant tout son système sur cette constatation et montrant que la reli-
gion solaire fut apportée en Grèce par les Atlantes, Bailly recherche naturellement
l’Atlantide* dans le Nord. »
Et, plus loin, Gattefossé apporte cette observation personnelle qui rejoint une de
nos propres remarques (alors que nous nous étonnions que personne – à notre con-
naissance – ne l’aie faite jusque alors) :
« Nous pensons avoir démontré que si la mort du soleil laissa une telle épou-
vante dans la mémoire des hommes c’est qu’elle dut être une surprise et une telle ca-
tastrophe pour ceux qui en furent victimes, “Pan est mort” clamait la voix dans
l’obscurité et en effet la mort de toute vie végétale et animale par le froid et la nuit
sans fin laissa des souvenirs impérissables… et peut-être l’expression “terreur
panique”. »
Précisons ici que cette longue citation de Gattefossé pourrait aisément se pour-
suivre car cet auteur régional avait déjà fait, un demi siècle avant nous, une partie de
notre propre cheminement !…
Mise à jour du 27 mai 07 : « Les légendes relatives aux ‘quatre royaumes’ … indi-
quent que l’Hyperborée comprenait plusieurs terres, plusieurs îles. En outre, il devait y
avoir un centre, situé au pôle ou très près de celui-ci, siège du pouvoir suprême. (…)
Le centre du continent polaire, la terre du milieu, était certainement ce que les Grecs
désignèrent sous le nom de Thulé, les Toltèques sous celui de Tula, et que les Celtes re-
transcrirent en Tara, capitale du royaume du milieu. » Christophe Levalois, A la re-
cherche de l’Hyperborée, 1984.
Étymologie*
Hyperborée vient du grec Hyperéa “qui est en haut” et borée “vent du Nord”,
d’où : ”pays du vent du nord”, ou bien “sous le vent” du Nord : ce qui est la formule
consacrée.
En effet, Borée le dévorant, était le “dieu du vent du Nord, fils d’Astraéios et
d’Éos (l’Aurore*) une océanide fille d’Océanos et de Géa”.
Màj 17 août 06 : "Partir pour Thulé ce n'est pas seulement voguer vers l'île mysté-
rieuse que les Anciens avaient sacrée terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi dé-
couvrir, au-delà du monde connu, le secret même de la vie.
Voguer vers le Nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus
lointains ancêtres, les Hyperboréens. »» J. Mabire 06 : Thulé, le soleil retrouvé des
Hyperboréens, 1979
Nous verrons aussi dans l’article romancé nous parlant d’Ulysse* et Nausicaa,
que lorsque celui-ci partit vers “l’Atlantide* boréenne”, il remonta en cabotage sur
son navire Argo (selon la technique habituelle aux Grecs) par les côtes d’Espagne, puis
traversa le golfe de Gascogne (Basconie) vers la Vendée et ses îles, la Bretagne, ses
tempêtes et ses milliers de funestes écueils, pour s’engager finalement dans une zone
inconnue car interdite et, finalement, dut – sur ordre – contourner l’Irlande jusqu’à la
côte occidentale de “la sombre” Écosse !
Ce n’était pas une mince affaire pour un navire peu stable devant le roulis en-
gendré par les vents conjugués aux marées et, de plus, pour un navire équipé d’une
voile carrée insuffisamment manoeuvrière pour remonter au vent “lof pour lof”2 .
Le plus sûr aurait été de piquer sur les Baléares puis de foncer droit sur les Îles
2
Lof pour lof, ce qui est pratiquement toujours le cas : le trajet Brest-Biarritz dure 1 jour mais le
retour prend 3 à 7 jours ! (Lof vient de l’allemand Luft “air”).
4
Féroë (Béroé3 ), le tout en navigation hauturière. Là, un pilote assermenté par les At-
lantes* boréens aurait mené un navigateur agrée aux Îles du Trèfle, ou Îles Vertes
d’Héligoland – Le “Pays Sacré*” – qui sont “sous les Féroë” c’est à dire, littérale-
ment : Hyper-Béroë… Borée !
Pour les Grecs : Les Hyperboréens étaient tous les habitants du Nord de l’Eu-
rope. Les Pélasges se disaient descendants de Pélasgos, né de la “Terre Noire”, père
d’Hyperboréus.
3
« Béroé était la nourrice de Sémélé qui était la fille de Cadmos et d’Harmonia et fut aimé de Zeus
qui la rendit mère de Dionysos (l’archaïque dieu récurrent du printemps)n : il l’avait séduite en prenant
les traits d’un adolescent (Dieu-fils solaire)n. Héra (du Marais)n, jalouse, s’introduisit auprès d’elle
sous les traits de Béroé sa nourrice et lui conseilla perfidement d’exiger du dieu qu’il vint la voir dans
l’éclat de sa divinité. Zeus* accéda à ce désir, mais à peine avait-il pénétré dans le palais que celui-ci
s’embrasa et Sémélé périt dans les flammes (cf. art. Déluges*)n. Dionysos, qu’elle portait dans son
sein, fut miraculeusement épargné. Zeus l’enferma dans sa cuisse jusqu’au jour de sa naissance
(cf. le rite* de “Présentation” des enfants à la Communauté in art. Hiérogamie*)n. (Puis il “sortit de la
cuisse de Jupiter” et,) Quand il fut grand, il chercha sa mère aux enfers et obtint de Zeus qu’elle fut
admise à l’Olympe : elle y devint une immortelle sous le nom de Thyoné (Thuya, Thullia, Thulée)n. »
Vertemont, dict. (mais, les parenthèses sont de notre fait…)
4
Léthé : le pays englouti de Létho. Après le cataclysme : “l’eau-de-là” des alchimistes…
5
Pour Hécathée d'Abdère, cité par Diodore de Sicile, l’Hyperborée était une île,
Elixioïa (l'Île des Saules, Hélicé)n face à la Celtique, et qui possède un temple *
d'Apollon* en forme de sphère (i.e. ayant une coupole, qu’on voit de loin, telle un
phar(os) frison…)n :
« Pour nous, puisque nous avons estimé que l’Asie du Nord 5 méritait un expo-
sé, nous jugeons qu’il n’est pas inopportun de parler de la mythologie* qui concerne
les Hyperboréens. Parmi les auteurs de vieux récits mythologiques, Hécatée et quelque
autres disent en effet que dans les régions qui font face à la Celtique, il y a une île
qui n’est pas moins importante que la Sicile. Elle est située au Nord et habitée par
ceux qui sont nommés Hyperboréens parce qu’ils sont au delà du souffle de Borée ;
cette île a un sol fertile qui permet toutes sortes de productions, et un climat remar-
quable qui produit deux récoltes par an. D’après les mythologues, c’est là que Léto
vint au monde et l’on raconte cette légende à leur sujet : Létô, mère d’Artémis et
d’Apollon, leur père étant Zeus*, naquit sur cette île, et c’est pour cela qu’Apollon
est honoré chez eux plus que tous les autres Dieux*. Ils L’adorent à leur manière et
chaque jour ils chantent Ses louanges. Il y a sur cette île une Enceinte sacrée* magnifi-
que et un Temple* consacré à Apollon*. Ce temple, orné d’offrandes, est de forme
sphérique (c’est à dire couvert d’une coupole : la Tholos6 tuilée de Thulé)n . Une ville se
trouve aussi consacrée à ce dieu et la plupart de ses habitantes sont citharistes et jouent
continuellement de la cithare dans le temple en adressant des hymnes7 au dieu pour
glorifier ses exploits (cf. notre art. Sirènes*)n , aussi Apollon* est-il honoré chez eux
plus que les autres dieux. Ils sont, pour ainsi dire, des prêtres d’Apollon parce que ce
dieu est quotidiennement célébré sans trève par des chants et honoré de façon remar-
quable.
« Les Hyperboréens ont une langue particulière et des sentiments très favora-
bles aux Grecs, surtout aux Athéniens et aux Déliens ; il ont conservé ces bons senti-
ments en héritage depuis l’antiquité… »
« On dit aussi que la Lune semble toute proche de leur île et qu’on y distingue
un relief9 , comme sur la Terre, et que le Dieu visite cette île tous les dix-neuf ans, pé-
riode dans laquelle s’accomplit le retour des étoiles à la même place dans le ciel ;
cette période étant appelée par les Grecs Année Métonienne (cf. Astronomie*)n . À la
date de ce retour, il joue de la Lyre et danse tout le temps, depuis l’équinoxe de prin-
temps jusqu’au lever des Pléiades, pour exprimer la Joie de Ses Succès. Et les Rois de
la cité, Gardiens de l’Enceinte sacrée, sont nommés Boréades étant les descendants de
Borée (les fils de Bur)n et se succédant héréditairement au sein des mêmes familles.
« Le gouvernement de cette ville et la garde du temple sont confiés à des rois
appelés Boréades, les descendants et les successeurs de Borée. » Diodore de Sicile, Bi-
bliothèque historique II, XLVII., 1er siècle AEC.
Et Pline écrit, encore au 1er siècle de l’EC : « Le pays des Hyperboréens se si-
tue à la même hauteur que la Bretagne. Le jour le plus long y dure 17 heures10 (Hist.
Nat. VI-39). Les Glaesaria (les îles de l'ambre*/ gläser)n que nous appelons Electrides
(“électron” = ambre)n sont composées de 23 îles à proximité d'une presqu'île
(Jütland)n . » Hist. Nat. IV–16.
Nous avons vu dans le tableau de l'article Atlantide* que les Hyperboréens sont
identiques aux Phéaciens (Friesen), ce qu'Apollonios (au IIIème siècle EC) nous précise
lui aussi : « Mélite, la belle, à offert Hyllos (un fils)n à Héraklès dans le pays des Phéa-
9
Relief : Ils connaissaient la lentille optique, mais la lunette ?…
10
17 heures : c’est donc sous le septième arc, le Septentrion !
7
D'après Hésiode, un Béotien du VIIème siècle AEC, les Hespérides étaient les
quatre filles d'Atlas qui possédaient “un arbre aux pommes d'or” offrant la jeunesse
éternelle aux “dieux*” Immortels. Elles habitaient “à l'extrémité de la terre”. Théo-
gonie 517. (cf. la Déesse Idunn chez les Nordiques).
Au IIe siècle AEC, Apollodore nous rappelle que les pommes d'or ne se
trouvaient pas en Lybie11 "comme certains l'ont affirmé", mais "chez Atlas,
dans le pays des Hyperboréens" (Chroniques, II-5). Car :
Dans ces citations, nous trouvons l'Éridanos et les pommes d'or en Hyperbo-
rée ou dans les Hespérides, d'où nous concluons à l'identité des ces deux régions : el-
les sont "sous le vent du Nord” ou “sous la Borée" et "au couchant", ce qui n’est pas
contradictoire mais précise le lieu : au Nord-Ouest pour les Grecs ! Et c'est là que se
conservèrent ces mythes jusque vers le XIIème siècle et que Snorri Sturlusson les re-
mit en forme dans l'Edda littéraire : ainsi la déesse germanique « Idunn(a) détenait
dans son panier des pommes d'or procurant la jeunesse éternelle (à la société des
“dieux” : par la sagesse de leur comportement !)n . Tant que les Dieux en mangeaient,
ils restaient jeunes » et leur civilisation se maintenait…
Mais la Grande Submersion de cette Atlantide* boréenne survint et tous de-
vinrent alors "Gris" (ce que les Doriens appelèrent les Grées, les “Vieilles”… grises),
couverts de "limon" (pan)12 et ce sont ces grises Grées qui donnèrent leur nom à leurs
descendants, les Grecs.
11
Libye : cette confusion, que nous reverrons, doit nous mettre en alerte : cette Libye là n’est pas
celle que nous connaissons car cette cyrénaïque à reçu le nom de la Matrie des envahisseurs…
12
Limon : cette partie du mythe semble être le précurseur du rite des “cendres” d'un certain mercredi
chrétien…
13
Paille de froment : dans nos folklores nord-européens (Danemark, Allemagne, Pays Baltes et
Scandinavie) on a conservé l'habitude d'offrir des "prémices" d'épis tressés en forme de Croix Gebo
X "Don des Dieux" ou Croix de Taranis, ou de formes "solaires", certains en croix celtiques*,
d'autres formant le svastika* sacré… On a aussi l’arnack (de neck) ou “tour de cou” en Grande Breta-
gne qui est un torque d’épis tressés… magnifique !
8
La mythologie nous dit aussi que Létone14 se change en louve et arrive d’Hy-
perborée, contrée des loups (Fenrir ?)n , pays du froid – de la lune ou “soleil des
loups” – fuyant la colère d’Héra 15 (du marais) ! (tout comme Anubis en Égypte)…
Ce loup° – associé au dauphin – nous ramène à Apollon* le Lycien, ou dieu-lu-
mière (de Lukios, lukos “lumière et loup”, et aussi Lug) et, dans la Mythologie,
« Apollon se métamorphose en loup pour séduire la nymphe Cyrène “reine souve-
raine, experte en harnais”, fille d’Hypsée “du pays élevé” (cf. rocher d’Héligoland/
Olympe) le roi des Lapithes (“ceux des éclats de silex” ou “Ceux des mégalithes”?)
lui même fils de Penée (“de la Tête” ou “du Chef” <– celtique Pen) qui est le fleuve-
dieu, et de la naïade Créüse “être souverain”, fille d’Océanos et de Gaïa “la
terre” »…
« Typhon fut, dit une légende, élevé par le serpent Python, que combat et tue
Apollon* par la suite : Typhon et Python sont un seul principe. Une inversion du T et
du P différencie les deux nom. De même, souvent, Apollon apparaît comme le double
de Zeus (…) Avant le triomphe des Olympiens (cf. art. Dieux*), Typhon réussit à en-
fermer Zeus au sein d’une Caverne. Il coupe les muscles et tendons du Maître de
l’Olympe et les dissimule à l’intérieur d’une outre en peau d’ours (arktos)n , allusion au
pôle. Le dragon* femelle Delphyné, éponyme de Delphes, le garde. Sur le symbo-
lisme* de la Caverne, cf. Guénon, chap. 29 à 34, in Symboles fondamentaux de la
science sacrée.
Héraklès, qu'on traduit souvent par "gloire d'Héra" (mais cela pourrait aussi si-
gnifier "Héra, du Nord" ou “Marais du Nord”), était un Oracle (<–Héraklès) un
“divin devin” pour notre ami Euphronios Delphyné).
D’autre part, on se rappelle que “Héraklès déroba la Biche Sacrée* dans le
Temple* de l'Apollon* de Delphes”. C’est depuis ce rapt qu’il porte sa peau, la Né-
bride, sur l’épaule car, auparavant, c’était une peau de loup, signe de son initiation
dans l’Ordre initiatique du Loup16 .
On se rappellera qu'Héraklès17 , le héros des Doriens, avait conduit Néréus
jusqu'à l'Eridanos/ Eider et lui avait dévoilé le secret du chemin qui mène aux Hespé-
rides°", ce "pays du couchant" qui s'écrivait anciennement "Vesperides", les îles de
l'Ouest/ West, là où officiaient les Vestales d'Hestia/ Héra… “du Marais” (et ainsi, tout
en brodant, nous aurons “bouclé la boucle”)!
Les Étrusques : Ils vénéraient aussi une nymphe nommée Végoia, ou Bégoé, qui
communiqua sa science à un humain nommé Arruns (Arion pour les Grecs, prénom
Arhuns en Suède ; Arhon chez les Ebro ?) : ce fut le nom d'un roi ou d’un grand prê-
tre de Clusium-Chiusi (I) de la “ligue des douze”. Oserons-nous trouver une parenté
entre Bégoé et Féroé ? Eh, bien oui : nous n’hésiterons pas un instant !
Les Romains : Dans les dénominations latines de nos cartes anciennes, ces îles
étaient nommées les Frésiae Insulae (Îles de Frise) ! Et l’on peut aussi lire que
“Latinos, le roi, était fils d’Hercule et d’une Hyperboréenne nommée Pallantô”
16
Ordre : Peut être s’est-il agit là d’un autre degré initiatique ou d’un changement d’obédience accen-
tuant le nationalisme grec naissant…
17
Hercule et Dionysos, tous deux célèbres sacrificateurs-magéiros et oracles (devins), sont souvent
dits "efféminés" dans la mythologie et l’on a coutume de dire que c'est parce qu'ils devaient célébrer
leurs rites habillés en femme" or, de la robe sacerdotale à celle d’une femme, il y a quand même quel-
ques différences ! Des récents travaux de biologie associant des tests psychologiques montrent une
supériorité des femmes dans le domaine du langage, par suite d'une meilleure association des deux
demi-cerveaux : il se pourrait donc que ce trait psychologique ait un rapport avec une sensibilité diffé-
rente, plus intuitive et peut-être aussi avec une prédisposition à la médiumnité (cf. l’anima de
K.G.Jung).
18
Némésis : « personnifie la “vengeance divine” contre tout ce qui porte atteinte à l’ordre, à l’équi-
libre, à l’harmonie des mondes. » C. Levallois.
10
Des Gaulois ? Selon Jean Richer (Le Retour d’Apollon), « Les Hyperboréens se-
raient les Gaulois ou Kelt d’Occident, brittoniques, et les Kymrios ou Gaulois d’Orient
(goïdéliques)19 …»
Pour les Hindous : « Le Soleil, lorsqu’il éclaire le pôle, ne se lève pas à l’est et
ne se couche pas à l’ouest, comme partout ailleurs, mais semble tourner autour d’un
axe invisible, les constellations faisant de même. Deviennent alors compréhensibles des
phrases décrivant cette particularité.
19
Goïdéliques : re-venus par l’Ibérie (la vallée de l’Ébre) vers l’Ibernie/ Irlande et le pays de
Galles : Kymry = “Gallois, Cimmériens, Cuméens” et Crimériens de Crimée. Un autre rameau étant
parti vers l’Iran-Irak et les Indes, ce qui explique sans doute leur goût commun pour la… métaphysi-
que (cf. art. Atlantide*).
11
« Indra, dieu védique, identifié ici à Surya, le Soleil, est dépeint “faisant tourner
la vaste étendue comme les roues° d’un char”. Cette même divinité “maintient sépa-
rés la Terre et le ciel comme les deux roues d’un chariot sont supportées par
l’essieu” 20 . Les aubes également, comme le montre cette adresse :
« O (aube) nouvelle ! continue à tourner comme une roue21 . Le texte suivant
de Rufus Festus Avienus, poète et géographe latin du IVème s. EC, contient des indi-
cations analogues (C.Levallois, La Terre de Lumière, Le Nord et l’Origine, Pardès 85.)
La fin de l’Hyperborée :
Le texte le plus clair sur la fin de l’Hyperborée se trouve dans l’Avesta, le livre
sacré* du Mazdéisme iranien, dans la partie intitulée “vendidad”. On y lit que le pays
originel, l’Airyana-Vaejo, où habitait Yima le premier homme (≈Ymir chez les Nor-
diques), fut recouvert par la glace et la neige :
« Voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers de malheur22 , appor-
tant le froid dur et destructeur; voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers
de malheur, qui feront tomber la neige à gros flocons (…) Avant cet hiver, le pays
portait des pâturages, avant que les eaux ne l’eussent inondé : mais après la fonte des
neiges, on considérera comme une merveille, Ô Yima, dans le monde matériel, un lieu
où l’on apercevrait seulement la trace du pied d’un mouton. »
Màj 23 avril 04, Les griffons d’Hyperborée : Cet animal fabuleux, mi-lion mi-aigle,
semble associé au mythe d’Hyperborée. C’est Hérodote qui, le premier, évoque les
griffons qui montent la garde aux frontières du pays des Hyperboréens « dont le terri-
toire s’étend jusqu’à la mer » Histoires, Ve siècle AEC.
Quelle est donc cette culture “éclatée” qui est la nôtre et qui nous amène de-
puis des siècles à lire une bribe de ci, de là, chez l’un, chez l’autre de ces auteurs sans
20
Essieu : « Rig-Véda, X, 89, 4. C.L.» On comprend mieux alors l’inanité du combat pour ou con-
tre un svastika* dextre, ou senestre : c’est la roue du cosmos vue par dessus, la Terre ; ou la roue du
cosmos céleste vue par dessous ! L’essieu à deux roues du bige ou char d’Apollon* !
21
Roue : « Rig-Véda, III, 61, 3. Caractéristique qui se retrouve dans cet extrait d’une légende narrée
par Saxo Grammaticus, par conséquent au Moyen-Âge : “où que tu visites les pays au climat glacé,
où l’axe du monde se manifeste, emportant la voûte des cieux dans un vif tournoiement, et contemple
de près la Grande Ourse”. Allusion très claire à l’Hyperborée.» C. Levallois
22
Les “hivers de malheur”: on dirait la traduction littérale du nordique Fimbulvetr.
12
jamais avoir su (ou pu) agglomérer toutes ces données – comme un statisticien trace
un simple “nuage de points” avant d’en déduirer une courbe et la loi physique qui la
sous-tend – avant d’en concevoir une hypothèse ou d’en déterminer les lois que pré-
sent notre intuition ?
Màj 17 08 06, vu sur <Migration Atlante> : « Un courant des peuples venus du Nord
descend toute l’Italie, après être passé par le col du Brener. On trouve indiscutable-
ment les traces de ces Atlantes* dans la vallée de Val Camonica, où plus de sept mille
dessins rupestres s’apparentent étroitement, par la technique de gravure et les motifs, à
ceux retrouvés dans la province de Bohuslan en Suède. Les Atlantes continuent leur
longue marche vers le sud. Ils arrivent en Sicile. Désormais, l’Égypte se trouve encer-
clée par les Nordiques qui l’attaquent à la fois par la Lybie et par la Syrie [Canaan]. »
Màj 17 août 06, vu sur Proxima Thulé 5 : « Mmes Else Roesdahl et Marie Stoklund
ont fait un exposé sur la fascinante découverte d’une inscription runique* gravée sur
un crâne de morse (provenant sans doute du Groenland) qui est conservé au musée
Vert du Mans. »
…/…
2/ THULÉ
13
« Thulé
Là, comme des chariots du pôle,
S’approche à nous toucher le feu apollinien.
Dans la nuit lumineuse,
La roue du Soleil brûle d’une flamme continuelle.
Le jour clair se voit introduit
Par la nuit non moins claire.
Car le Soleil tourne sur l’oblique pivot du monde
Et tout droit sous lui envoie ses rayons,
Comme il est plus près de l’axe occidental.
Jusqu'à ce que, de nouveau,
Ses coursiers haletants,
Dans les parties inférieures et invisibles du ciel,
Les reçoivent le Notus. » (le vent du sud)
(Description de la Terre)
~~~~~~~~~
Étymologie*
Le terme Thulé semble inexplicable par les racines germaniques. Cependant
il figure dans leur textes sous forme de Thulur “catalogue” et Thular “énumération”
(saga). Mais Thula en vieux germanique et Thulr en vieux norois ont le sens de
“poète*, chant, proser”. Le surnom Fimbulthulr est un attribut de Wotan*, ce qui
nous amène évidemment à Thuler qui signifie “initié*” et c’est beaucoup plus évoca-
teur : Il est le Suprême Initié ! Remarquons aussi le verbe gotique thulan “ramasser”
qui nous fera penser à nouveau à Wotan le Fimbulthuler, l’initié-initiateur qui
“ramassa” les Runes* secrètes au pied de l’Arbre* du Monde (cf. art. Irminsul*).
En vieil anglais on a Pyle, Pyla, Tile d’où l’on a pu inférer qu’elle était la plus sep-
tentrionale des îles Shetland qui se nomme Unst. Mais quand on connaît le climat qu’il
15
En hittite : Pour faire bonne mesure, citons aussi le hittite tallia 26 qui signifie
“invoquer les Dieux” ! (Rudolf Simek, Dictionnaire de la mythologie germano-scandi-
nave, Porte-Glaive, 1996.
En indi : notre Thulé est “l’île blanche” : en sanscrit, Tulâ signifie balance Ω
(René Guénon, Le Roi du Monde, Gallimard), elle était la patrie d’origine de Thémis
(“règle”), la Justice* : « la balance au-delà du signe zodiacal évoque une constella-
tion polaire : La Grande Ourse et la Petite Ourse ont été assimilées aux deux pla-
teaux d’une balance. Et c’est du pôle que repose effectivement l’équilibre de ce
monde. On retrouve donc le symbole nordique primordial. » X@ màj 13 août 06.
« Les deux plateaux de la balance céleste étaient figurés par la Grande et la Pe-
tite Ourse. Le texte du rituel des sociétés secrètes chinoises27 ajoute que la balance de
la Cité des Saules est magnifique et brillante, comme les étoiles et les constellations
dont elle est effectivement le reflet au pied de l’axe cosmique. En outre le nom sans-
crit de la balance est le même que celui de la terre sainte primordiale, située dans l’hy-
perborée, c’est à dire (près du) pôle. » Pierre Grison, Dict. Symb.
Comment ne pas penser ici à l’Irminsul* ?
Màj 17-8-06 : « Samivel voyageur et alpiniste chevronné, dans son livre l’Or
de l’Islande propose une origine celtique : Thual, ce qui veut dire la Terre du Nord. »
Parentés : Voici quelques mots phoniquement parents qui donneront à réfléchir : Do-
rien : Tholos, petit temple* rond à colonnade comme celui de Basileia. Télé “loin”,
comme dans Télépylon “le lointain portique” (Pas de Calais?). On a aussi tellure et tel-
lurique… qui se rapportent à la terre-patrie archaïque ! Et le Celtique : Thual qui signi-
fie “terre du Nord”, comme confirmation…
Mais, si on suppose une prononciation en “ssulé”, on remarquera : Thula, l’an-
glais Soul “âme”, en ald, Seele ; l’ald Säule et le norois Sul-“pilier” : Irminsul*. Miais
au sel des Salasses*, à la Thalassa des Grecs…
Au Moyen Orient tardif : « Au XIIIème siècle, Ibn Arabi, initié à la science chal-
déenne, prétendait que la Balance avait été le premier signe à régner sur le monde,
mais déjà, un millénaire plus tôt, Ptolémée faisait dire la même chose au dieu
Esculape. » Raimonde Reznikov, op. cit.
En Grèce : “la balance est fille d’Ouranos “ciel”, et de Gaïa “terre”, elle est l’em-
blème de Saturne28 / Cronos” (!)
26
Tallia : « Ah ! Thalie !… » Euphronios Delphyné.
27
Chez les chinois, la “balance de Jade” est la Grande Ourse.
28
Saturne : remarquons en passant que si l’on dit que l’étymologie de Saturne est inconnue, nous
verrons dans l’article Temple* que le mot grec Téménos signifie “partie du ciel à observer”, donc
morceau de ciel qu’il est nécessaire de tailler… et le tailleur se dit en Provençal “lou satre”, nous
avons détaillé cela dans l’article Astrologie* nordique.
16
Thulé, « C’est une grande île de glace29 , située dans le Grand Nord où vécu-
rent des hommes transparents. » Hérodote.
Ogygie & Ortygie : « Plutarque – membre du collège sacerdotal de Delphes° –
situe l’île d’Ogygie “vers l’ouest de l’Europe*, à cinq jours de navigation (in La Face
cachée de la Lune). Et « Strabon – dans sa Géographie – localise Thulé à six jours de
navigation de la Bretagne, rapprochement frappant.
« Selon Plutarque, il existe trois autres îles, plus à l’ouest, où pendant l’été les
nuits durent à peine une heure. Sur l’une d’elle Kronos° dort. Cela est à comparer,
dans la mythologie celtique, aux “quatre îles du Nord du monde d’où viennent les
Tuatha Dé Danann, tribu divine qui a colonisé l’Irlande.
! ! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! ! !
Car… Thulé était « l’île des bienheureux [makaron en grec]n , au bord des
tourbillons profonds de l’Océan, Héros fortunés pour qui le sol fécond porte trois fois
l’an une florissante et douce récolte30 . » Hésiode, Les Travaux et les Jours.
Mais, Sénèque le jeune (4-65 EC) semble, dans sa tragédie Médée, prophétiser
la re-découverte de cet ancien monde :
« Ogygès, Ogygos ou encore Ogugos désigne un roi grec d’une époque très
ancienne, sous le règne duquel aurait eu lieu un déluge* antérieur à celui de Deucalion
« Toujours dans la tradition de la Grèce antique, il est également fait référence à
une autre île, Ortygie, au nom proche d’Ogygie, où Léto accoucha d’Artémis et Apol-
lon. Ortygie signifie “Île aux Caille” qui symbolise l’aurore de l’année, le printemps. »
C. Levallois : l’époque ou ce passereau remonte au nord de l’Europe…
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Glace : voir Glas, Glâsir, glaesarum in art. Ambre *…
30
Douce récolte : ce qui n’est pas étonnant pour un pays de prés salés, réchauffé par un importante
langue du Gulf Stream après la fin de la glaciation de Wurm (cf. art. Déluges*).
17
En Irlandais le mot Thulé semble avoir muté en Tara 31 , la capitale des Tuatha de Da-
naan (–> les Dananéens… Danois).
Le signe zodiacal runique* équivalent à cette Balance Ω est très intéressant, nous
l’avons vu en détail dans la symbolique du Mai, c’est :
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31
Tara : de la famille des “terre”, la “Terre Sacrée”… Helgoland en frison !
18
Màj du 26 avril 04 : Puisque nous en étions à parler des Runes*, voulez-vous lire
maintenant un court, mais très intéressant article vu sur le site de <contrepoint> ?
Cliquez sur le bouton [thul-rad.pdf] / RT, et retour dans notre article !
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Au Moyen-Âge :
« Il m’ouvrit les yeux sur l’importance de la nordique Thulé, du Groenland, qui
s’étendait là comme un pont vers les territoires …
« Ce monde-ci n’est pas tout le monde, comme il me l’a lui-même enseigné à
l’heure de sa mort. Ce monde comporte un arrière monde, une pluralité de dimen-
sions, que le domaine où se meut notre corps, que notre espace ne couvre pas : le
Groenland a sa réplique lui aussi, tout comme j’ai la mienne … au-delà ! Groenland !
Ne serait-ce pas Grüne Land, la Terre Verte ? » Gustav Meyrink, L’Ange à la fenêtre
d’Occident, 1927.
Remarquons qu’il y a là inversion : en recherchant Vinéta, les Vikings on nom-
mé Vinland lce pays vert découvert à l’ouest et, en recherchant l’île Verte, ils ont
nommé le Grønland, tout comme Alexandre est parti vers Éos, l’aurore, la Perse…
Une figure imagée du souvenir de Midgard qui, pour nous est Thulé : le con-
cept de “ville close”, l’Hortus Conclusus, qui se retrouvait à travers le mythe* de fon-
dation de Rome (cf. art. Romulus*), est présent dans les médiévaux jardins enclos, ty-
piques des tapisseries et gravures de la mode des “Dames à la Licorne*” !
En jouant avec les étymologies* et les clés phonétiques (comme le faisait souvent
Paul Le Cour), on peut interpréter différemment certains textes, par exemple celui-ci
de Wolfram. von Eschenbach :
« Dans la poussière de Tolède,
Guyot le maître de haut renom,
Trouva en écriture païenne enchevêtrée,
La légende qui touche à la source des légendes.»
« Comme la racine Tul se retrouve dans pas mal de noms, Toul, Toulouse,
Tolède, la Tula aztèque et, bien sûr, la Thulé hyperboréenne, on peut relire cette cé-
lèbre strophe d’une toute autre manière : Dans la poussière de Thulé…
Tout à fait d’accord avec lui mais, pourquoi ne pas pousser l’avantage :
« Dans la poussière de Thulé,
Guyot (Gouillon) “le Maître” initiateur, le Grand Ase de haute renommée !
Trouva en écriture runique cryptée,
La Saga primordiale qui vient de la Source de Mimir :
Les archaïques Tables d’Or ! »
…car, je suis pour ma part certain que ce Minnesänger de grand renom, ce “chanteur
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de la mémoire (Mimir)” savait très bien ce qu’il disait et comment il fallait le dire dans
un monde mono-idéologique devenu terriblement dangereux (cf. nos art. Gioïa, la
“Joie” des Troubadours*, mais aussi Église*) !
Lieux dits :
Tulle qui a donné son nom à un tissage bien particulier (une voilette qui cachait le
visage de Pénél-ope) ; et probablement aussi au nom générique de la “toile” par le
– ou parallèlement au – latin tela ; Toulouse capitale de la Wisigothie des “Goths Sa-
vants” avant qu’Alaric II le “catholique arien” soit tué à Vouillant par le Païen Clovis
au profit des “catholiques romains” et que, par suite la Gothie glisse vers l’Espagne
par la Catalogne/ Cataluña (dont le nom vient des Goths : elle s’appelait la Gothalania
<– Gothaland)… et la (V)Andalousie (“le pays des Vandales”) pour s’établir finalement
à Tolède, pays où il y existe aussi une ville du nom de Tolosa. Sans oublier notre
bonne ville de Toulon dont la colline – “un ballon/ observatoire solaire” qui domine
cette cité salyenne – s’appelle le Faron (cf. Pharos…phare des Frisons) !
Et, plus étonnant encore : « En 1925, une grande partie des indiens Cuna se
soulevèrent, ils tuèrent les gendarmes de Panama qui habitaient sur leur territoire et
fondèrent la République Indépendante de Thulé, dont le drapeau est un svastika* sur
fond orange à bordure rouge. Cette république existait encore à la date de parution. »
René Guénon, Chronique Géographique du Journal des Débats, 22 janv 1929.
Màj 5 nov. 03, proposée par notre adhérent de Lyon < fdes1@ > :
« La main de Tyr n’a pas été son seul sacrifice. Thulé fut effacée, ou cachée,
pour préserver le germe sacré, car Thulé était la quintessence du Nord. Et une
part du prestige de Tyr fut oubliée avec Thulé. Mais les enfants de Thulé gardent des
réminiscences et la force de Tyr plane sur tout le domaine nordique et imprègne ses
descendants.
« Il semble bien que Tyr ait été le dieu* suprême de Thulé. La demeure céleste
de Tyr est l’Étoile Polaire, reflet du centre sacré* terrestre. Tyr a souvent été nommé
Œl‚ “Etoile du Nord”‚ et Thulé est la ‘terre sacrée’ Heilige-Land. Thulé n’est autre
que l’Atlantide du Nord. Et si Tyr est le dieu suprême de Thulé, le svastika* dextro-
gyre lui est doublement lié car il indique le mouvement de rotation de l’Uni-
vers autour du centre, l’Étoile Polaire (car) le swastika dextrogyre n’est pas un
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fléau de destruction mais l’immémorial symbole du tourbillon créationnel dont Tyr est
le fils et le pivot :
Suivre les chemins de Thulé c’est marcher dans la Voie des Dieux,
Retrouver sa polarité, son axe de Vie.
Les chemins de Thulé sont ceux du dépassement de soi-même,
La quête de ses racines et de l’authenticité. »
Marie des Bois, Les chemins de Thulé, 2003, <contact@crevetabous.com>
Note de fdes1 : “En ce qui concerne Tyr, "dieu* suprême", elle a sans doute raison,
puisque Odhin est venu plus tard”.
N. < r.t > : “C’est même certain : Odhinn/ Wotan* fut, parmi les Ases, Le Grand Ase,
l’Ancêtre Ur-Ahn de tous les Sages et Mages du septentrion et, finalement parti au fir-
mament/ Panthéon Hag-all avec notre “gracieux” Souvenir, il fut “divinisée” et
reste le Patron, le Modèle et la Voie de tous les Païens du “Nord”, ses enfants :
SUPPLÉMENTS
LE ROI DE THULÉ
(Chanson traduite du Faust de Goethe (click!)
Gérard de Nerval
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..Mise à jour du 2 août 02 : Voulez-vous lire maintenant un ensemble de citations
assemblées par notre visiteur fdes1@ : Hyperborée et Thulé ?
Cliquez sur ce bouton –> [hypertul.pdf] et retour automatique ici !
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Yggdrasil/ Irminsul :
Autorisation de citation :
Vous pouvez extraire de cette étude toute citation utile à un travail personnel
avec le nom de son auteur ainsi que les références du créateur de ce site :
Tristan Mandon
“Les Origines de l’Arbre de Mai”
dans la cosmogonie runique des Atlantes boréens
http://racines.traditions.free.fr