Alahmad Khalaf SMZ0801 PDF
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Présentée à
Par
KHALAF ALAHMAD
Le travail de thèse présenté dans ce mémoire a été effectué à l’ENIM (Ecole National
d'ingénieur de Metz) et au LGIPM (Laboratoire de Génie Industriel et Production Mécanique)
dans l’équipe SdP (Systèmes de Production) à l’Université Paul Velraine-Metz.
J’exprime toute ma gratitude à mon Co-encadrant de thèse M. C. CLEMENTZ, pour son aide,
sa compréhension, sa gentillesse et sa compétence qu’elle m’a témoignées tout au long de ces
années.
Aussi, j’exprime toute ma gratitude à mon Co-encadrant de thèse M. A. SAVA, pour son aide,
sa compréhension, sa gentillesse et sa compétence qu’elle m’a témoignées tout au long de ces
années.
Ma gratitude et mes remerciements vont ensuite aux membres du jury qui ont bien voulu me
faire l’honneur de participer à ce jury :
J’adresse mes remerciements le plus chaleureux aux membres de l’équipe de SDP pour leur
sympathie et leur convivialité.
C’est le moment aussi de dire un grand merci à tous ceux qui m’ont aidé pour que je puisse
réaliser mes études supérieures par leurs encouragements. Je cite surtout ma mère, mes sœurs,
et tous mes amis. J’exprime mes plus sincères gratitudes à toutes ces personnes : vous étiez
toujours présents ici, malgré la distance, avec votre humour, votre charme et votre chaleur.
Enfin un remerciement très particulier à celui donné le courage pour surmonter les moments
difficiles durant cette thèse, pour son soutien et sa confiance à ma femme et mes enfants.
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Table des Matières
Table de Matières
8
Table des Matières
9
Liste de Tableaux
Liste de Tableaux
Tableau I.1. But de système de management de la qualité [Heitz, 03] .................................... 26
Tableau III.1. Eléments de SADT et leurs équivalents de RdP selon [Santarek, 97] .............. 87
Tableau III.2. Règles pour faire le passage de SADT vers RdP .............................................. 90
Tableau III.3. Description les abréviations du diagramme A0 ................................................ 92
Tableau III.4. Description les abréviations du diagramme A1 ................................................ 95
Tableau III.5. Description les abréviations du diagramme A2 ................................................ 97
Tableau III.6. Comportement des activités dans le diagramme A0 du modèle SADT .......... 100
Tableau III.7. Comportement des activités dans le diagramme A1 du modèle SADT .......... 101
Tableau III.8. Comportement des activités dans le diagramme A2 du modèle SADT .......... 102
11
Liste de Figures
Liste de Figures
Figure I.1. Système de management de la qualité [Pillet, 01a]................................................ 27
Figure I.2. Principaux éléments d’un processus [Mitonneau, 04]............................................ 28
Figure I.3. Liens entre processus, procédure, produit et client [Mitonneau, 04] ..................... 28
Figure I.4. Entreprise et vision verticale (vision hiérarchique)................................................ 29
Figure I.5. Entreprise et la vision horizontale (vision processus)............................................ 30
Figure I.6. Modèle conceptuel de production [Clementz, 00] ................................................. 31
Figure I.7. Notre méthodologie ................................................................................................ 33
Figure I.8. Optimisation et simulation [Castagna, 04] ............................................................. 36
13
Liste de Figures
14
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
16
Introduction Générale
Introduction Générale
La qualité est devenue un outil de management et un critère de choix essentiel dans les
entreprises qui doivent faire face à une concurrence de plus en plus forte. Le concept de la
qualité a évolué en étroite liaison avec l’environnement économique et l’organisation de
l’entreprise. Ainsi au début du XXème siècle, la qualité était assimilée à la conformité aux
spécifications. La mise en place d’un système qualité reposait exclusivement sur le contrôle
unitaire de la production. Ensuite, l’augmentation de la taille des entreprises et du volume de
la production a rendu cette pratique trop onéreuse. Le contrôle statistique par échantillonnage,
défini et promu par Shewhart se développe. Après la Seconde Guerre mondiale, se
développent des secteurs industriels tels que le l’aérospatiale et le nucléaire où les
conséquences d’un défaut peuvent êtres tellement importantes que l’engagement de la
responsabilité du fabriquant ne suffit plus pour couvrir les dégâts. Dans ce cas est apparue la
nécessité d’assurer les clients et de garantir à priori que le fabricant maîtrise la fabrication du
produit : l’assurance de la qualité fait ses premiers pas.
Les évolutions dans les entreprises se succèderont. Elles naissent d’abord au Japon,
car c’est un pays très touché par la guerre et qui ne dispose pas de richesses naturelles. Par
conséquent, les entreprises japonaises ont dû mettre au point des techniques efficaces pour
limiter le gaspillage. Elles adoptent les concepts développés par des ingénieurs comme
Deming, Juran et Feigembaun et la qualité devient la préoccupation principale des japonais.
C’est l’adoption de cette stratégie qui permet à ces entreprises de se positionner
favorablement sur les marchés internationaux.
En Europe, après la guerre, les concepts liés au contrôle de la qualité et à l’assurance
de la qualité prennent un peu de retard par rapport au Japon. Cette situation est due
principalement à l’abondance des ressources naturelles, ainsi qu’à un marché caractérisé par
une concurrence très faible. Ce n’est qu’après le premier choc pétrolier dans les années 1970
et le développement de la concurrence que les entreprises prennent conscience de
l’importance des techniques qualité pour le développement et la pérennité de leurs activités. Il
s’en suite que des normes ont étés définis pour faciliter la collaboration entre les entreprises et
pour les aider à mettre en place des structures d’organisations adaptées aux nouvelles
exigences du marché.
Le contrôle de la qualité dans l'industrie fait appel à des techniques scientifiques pour
mesurer l’adéquation d'un produit ou d'un service aux exigences des clients et pour permettre
à une organisation de fournir de façon économique le produit ou le service approprié. Les
17
Introduction Générale
techniques utilisées varient d'un produit et d'un service à l'autre, mais les principes de base
restent les mêmes : connaître les exigences des clients, vérifier que ces exigences sont
atteintes et apporter les améliorations ou les corrections qui s'imposent.
Le sujet de la thèse porte sur les systèmes de contrôle de la qualité de production. Son
objectif est de proposer une méthodologie pour la mise en place d’un système de management
de la qualité, qui permet d’utiliser au mieux les ressources matérielles, humaines et
financières disponibles pour maximiser les performances du système de production.
La base de tout système de management de la qualité est la satisfaction des besoins du
client. Ainsi, notre méthodologie commence par déterminer les objectifs attendus. Ensuite,
nous utilisons une approche formelle basée sur l'analyse de l'entreprise et la compréhension
les différentes tâches à effectuer, ainsi que les contraintes liées aux ressources disponibles
(budget, ressources humaines et équipement), à la productivité et à la politique qualité de
l'entreprise. Cette analyse est basée sur les outils de la famille IDEF, notamment le modèle
SADT qui permettent d’obtenir une représentation fonctionnelle claire et intuitive du système
étudié. Ce modèle ne permet pas une analyse du comportement dynamique. Pour palier à ce
problème nous construisons un modèle dynamique basé sur l’outil réseaux de Petri. Ce
modèle permet l’analyse des propriétés tels que la vivacité. De même, on s’appuie sur ce
modèle pour développer une méthode d’allocation des ressources dans un système de
production avec prise en compte des ressources non renouvelables comme par exemple les
ressources financières.
Cependant, pour atteindre notre objectif nous avons besoin d’une représentation
formelle d’un système de management de la qualité susceptible de nous permettre l’analyse
de ses propriétés. Nous nous intéressons tout d’abord à vérifier la cohérence fonctionnelle du
modèle. Par conséquent nous étudions les avantages et les inconvénients des outils de la
famille IDEF, notamment, IDEF0 et IDEF3.
Dans le dernier chapitre nous appliquons notre approche pour évaluer différentes
politiques de contrôle de la qualité pour un système de production composé de ressources
réutilisables et des ressources consommables. Les ressources réutilisables sont représentées
par les machines, les opérateurs et les régleurs, tandis que les ressources consommables sont
représentées par le budget de développement. Les machines peuvent être réutilisées pour
effectuer plusieurs taches, alors que l’argent une fois dépensé, ne peut plus être réutilisé.
Nous concluons avec une présentation synthétique de notre contribution et nous citons
les directions de recherche future ouvertes par les travaux présentés dans ce mémoire.
19
CHAPITRE I
Système de production & Contrôle de la qualité
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
22
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Chapitre I
Système de production & Contrôle de la qualité
Les buts de ce chapitre sont multiples. Dans un premier temps, nous rappelons
quelques principes de la qualité, les outils de la qualité et du système de mangement de la
qualité.
Ensuite, nous présentons la problématique de notre thèse. Puis, nous expliquons la
notion de système de production et l'approche processus parce que notre méthodologie est
basée sur ces deux notions.
Enfin, nous abordons le problème d'optimisation et quelques méthodes d'optimisation.
I.1 Qualité
Actuellement, la qualité est devenue un outil de management et un critère de choix
essentiel des les entreprises pour les échanges commerciaux. Le souci de chaque entreprise
est d'avoir en permanence l’amélioration de sa productivité et sa compétitivité. Dans notre
synthèse, le système de management de la qualité est un élément indispensable pour créer
cette dynamique de progrès dans l’entreprise et pour contrôler l’entreprise par la qualité,
parce qu’il existe un lien fort entre la qualité et la productivité et le suivi de production car
l’utilisation de la qualité comme un outil de management nous aide à accroître la productivité
de l’entreprise, en même temps, l’utilisation les outils de la qualité nous aide à suivre et à
améliorer la production.
Avant d'aller plus loin, nous allons rappeler la définition de la qualité et les huit
dimensions de la qualité.
Tout d'abord, nous allons commencer avec la définition de la qualité, en fait, il existe
de nombreuses définition liées au type de produit proposé (matériel ou immatériel), aux
utilisateurs auxquels il est destiné, à la satisfaction des besoins de ceux-ci et au coût de la
qualité.
En conséquence, la définition de la qualité dépend du point de vue où l’on se place
[Heitz, 03] :
Pour un client ou un utilisateur : la qualité c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service
à satisfaire les besoin de ses utilisateurs (NF-X-50-109).
Pour la production : la qualité d’un produit réside dans son aptitude à produire au
moindre coût des produits satisfaisant les besoins de leur utilisateurs. En sachant qu’un
23
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
produit est le résultat d’une activité : produits manufacturés, produits issus de processus
continus, logiciels, services.
Pour l’entreprise ou une organisation : la qualité consiste en la mise en œuvre d’une
politique qui tend à la mobilisation permanente de tout son personnel pour améliorer :
9 La qualité de ses produits et services ;
9 L'efficacité de son fonctionnement ;
9 La pertinence de la cohérence de ses objectifs, en relation avec l’évolution de
son environnement.
Pour la société : la qualité d’une entreprise (liée à celle de sa politique ou de son
projet), tient essentiellement à sa capacité d’innover, de créer de la valeur ajoutée (sur le plan
matériel, comme sur celui des connaissances, des valeurs…) et à la partager au mieux entre
les parties prenantes (clients, fournisseurs, employés et actionnaires, et la société en tant que
communauté sociale) en respectant ou protégeant l’environnement physique (J.Chové). Mais
selon Taguichi, la qualité est la perte qu’un produit, une fois expédié, cause à la société, en
dehors des pertes dues à ses fonctions intrinsèques.
Maintenant, nous rappelons les huit dimensions de la qualité [Tarondeau, 96] :
La performance, qui est un attribut mesurable et observable par lequel se définit la
qualité d’un produit ou d’un service ;
Les caractéristiques secondaires, contribuent à la satisfaction du client ;
La fiabilité se mesure par la probabilité de mauvais fonctionnement ou de défaillance,
elle est essentielle pour les équipements dont la sécurité de fonctionnement est un attribut
important ;
La conformité d’un produit ou d’un service traduit son respect des spécifications,
normes ou standards qui le définissent. Elle garantit la régularité et l’homogénéité de la
qualité produite ;
La longévité est la durée d’usage d’un produit avant sa dégradation par usure ou
rupture ;
Les services associés à un produit ajoutent de la qualité à l’offre de produits,
L’esthétique nous aide à définir la qualité de nombreux produits ou services comme la
forme, la couleur, le goût, l’odeur, etc.
La perception de la qualité, c’est la manière dont se forme la perception de la qualité
qu’il faut comprendre pour agir judicieusement sur la qualité.
On n'oublie pas de distinguer entre les, deux parties de la qualité [Louchner, 92] :
La qualité de la conception : concerne les activités visant à assurer que les produits et
services nouveaux ou modifiés sont conçus pour répondre aux besoins et aux attentes des
24
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
25
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
26
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Politique Qualité
PLANIFICATION
Plan Qualité
Qualité
-Maîtrise de la qualité Qualité
demandée
-Assurance de la qualité réalisée
par le
-Amélioration de la qualité
marché
Audit internes
Qualité perçue &
en interne Outils de la qualité
27
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Nous proposons les deux schémas la Figure I.2 et la Figure I.3, pour mieux
comprendre les principaux éléments d’un processus et les liens entre processus, procédure,
produit et client.
Processus Entrants
amont
Sortants
Produits
Activités Client
Services
Résultats
Ressources
Sortants
Processus Produits
Entrants Client
amont Services
Résultats
Activités Procédure
Ressources
Processus
Figure I.3. Liens entre processus, procédure, produit et client [Mitonneau, 04]
28
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Ceux qui, étant une déclinaison des précédents, correspondent de façon plus concrète
au vécu et aux préoccupations de chacun. On peut les qualifier de « simple » eu égard au
faible nombre de fonctions et de tâches impliquées, par exemple :
9 Pour une entreprise de fabrication : le processus d’usinage peut se décomposé
en processus de préparation de la machine (programmation, montage des outils,
..), les contrôles dimensionnels.
9 Pour une entreprise de service : le processus de service après-vente pourrait se
décomposer en processus de planification de l’intervention, de mise à
disposition du personnel compétent.
L'approche processus présente en effet l'avantage de favoriser la communication entre
les différents acteurs de l'entreprise [Megartsi, 01]. De plus, nous indiquons que l'approche
processus applique dans plusieurs spécialités telles que l'évaluation des performances [Guio,
97] [Ducq, 01], la modélisation d'entreprise [Vernadat, 99] [Williams, 98], la conduite des
systèmes de production [Grabot, 96], l'amélioration de la qualité [Cattan, 03].
Entreprise
Le directeur général + les vice-directeurs
Objectifs
Chef des travaux électriques Chef des travaux mécaniques Bureaux administratifs
Groupe de
l’urgence
Indicateurs
29
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Indicateurs
Objectifs
Entreprise
Le directeur général + les vice-directeurs
Objectifs
Chef des travaux électriques Chef des travaux mécaniques
planification et développement du processus
Autres processus
Bureau d’achat Autres
Groupe de de
Groupe de de
Maintenance électrique Maintenance mécanique
l’urgence
l’urgence
Réalisation et assurance du processus
Indicateurs
Les différentes équipes Les différentes équipes
Groupe
Groupe
Les différentes
de la maintenance de la maintenance
électrique mécanique
équipes de la
De plus, toute satisfaction des clients est réalisée au travers des processus
opérationnels (Figure I.5). Il faut insister sur le fait que nous ayons besoin les deux visions
verticales et horizontales pour aider le manager à définir une stratégie d’entreprise [Frecher,
03] [Anis, 04].
la demande, comme des systèmes de production modernes. De plus, dans le même ouvrage de
Proth, on différencie le système de fabrication et le système de production. Ici, le système de
fabrication est l'ensemble des ressources requises pour fabriquer un produit ou un ensemble
donné de produits, mais le système de production est l'ensemble des moyens déployés pour
satisfaire un client, depuis l'enregistrement d'une commande jusqu'à sa livraison et
l'encaissement de la facture correspondante.
Objectifs généraux
Informations
commerciales Système de conduite de
production
Informations
Ordres de conduite sur le
système
Matières
premières Système physique de production Produits
Approvisionnement Fabrication
La ressource est une entité qui permet de modifier l'état d'un produit, d'effectuer des
mesures sur ce produit, de le manipuler ou de le tester. Par conséquent, les employés, les
machines, les centres d'usinage, les outils, les chariots, les stockeurs, les appareils de mesures,
etc. sont des ressources.
Alors, nous pouvons marquer l'évolution de la notion de système de production. Dans
les années 80 le système de production est constitué deux parties : une partie pour le contrôle
et le pilotage, et une deuxième pour la transformation (fabrication). Au contraire,
actuellement, le système de production inclut l'étude de marché, l'achat de la matière première
et des composants, la formation, la fabrication, le conditionnement des produits finis, leur
livraison, le service après vente. Pour cela, les chercheurs l'appellent système de production
modern.
De plus, [Senechal, 04] a considéré que le système de production comme étant une
catégorie particulière de système :
Constitué par un ensemble de ressources humaines, techniques et financières ;
Placé dans un environnement naturel, économique, social et politique ;
31
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Fonctionnant pour sa propre pérennité, pour le bien de ses membres, de ses utilisateurs
et de la société en général ;
Réalisant des produits matériels (biens) ou immatériels (services) ;
Mettant en oeuvre différents processus (de conception, de production, de gestion, de
commercialisation,…) ;
et dont la composition (équipements, effectifs, …), l'organisation, et les activités
(innovations, externalisations,…) évoluent.
Cet auteur a proposé la méthode SADT et la méthode GRAI pour la formalisation des
processus et des activités.
I.5 Problématique
Face à l'actuel contexte économique et social, la majorité des entreprises industrielles
se trouve confrontée aux problèmes de l'augmentation de la productivité, de l'adaptation aux
variations de la demande, du respect des délais et du contrôle et de l'amélioration de la
qualité.
Notre objectif est de mettre une méthodologie de la modélisation et pilotage du
système de production pour répondre à tous les défis du système de production moderne.
Nous pouvons réaliser notre méthodologie grâce à une approche formelle pour le
déploiement et le pilotage de système de production à l'aide du système de management de la
qualité et aux outils de modélisation (IDEF0, IDEF3, RdP,….etc.). S'il n'existe pas un SMQ,
on propose une démarche contenant dix étapes pour la mise en place d’un tel système
management de la qualité : 1) précision de la politique qualité et des objectifs qualité dans
l’entreprise ; 2) détermination des processus critiques par rapport aux objectifs qualité ; 3)
détermination de l’efficacité de chaque processus choisi et recherche des possibilités
d’amélioration ; 4) détermination des moyens permettant de réduire le nombre de pannes et
des non conformités ; 5) détermination des risques et choix des améliorations qui peuvent
donner les meilleurs résultats avec un minimum de risques ; 6) planification des procédures,
des processus et des moyens permettant la mise en place des améliorations identifiées ; 7)
mise en œuvre du plan d’actions ; 8) surveillance des effets des améliorations ; 9) évaluation
les résultats obtenus par rapports aux résultats prévus ; 10) s’il y a une révision des objectifs
qualité, aller à l’étape 1, sinon aller à l’étape 3.
Cette approche formelle est basée sur l’analyse de l’entreprise et la compréhension les
différentes tâches à effectuer, ainsi que des contraintes liées aux ressources disponibles
(budget, ressources humaines et équipement), à la productivité et à la politique qualité de
32
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
l’entreprise. Par conséquent, il faut identifier les relations et les interfaces entre les différentes
activités et les contraintes associées, nous représentons ces interactions dans le cadre d’un
modèle formel basé sur la famille d'IDEF. On peut dire que cette approche formelle nous aide
à contrôler les processus d’entreprise afin de diriger et piloter efficacement notre système.
Contrôle du système
Approche formelle
Famille d'IDEF
(IDEF0, IDEF3)
Approche dynamique
RdP, SADT temporelle
Algorithme de Simulation
Optimisation du système
Ressources, Type de contrôle,…
Ensuite, nous étudions les aspects dynamiques de notre système grâce au réseaux de
Petri (RdP) après avoir réaliser un passage entre la famille d'IDEF vers le RdP, c'est-à-dire un
passage des aspects fonctionnelle vers les aspects dynamiques. Après la réalisation de ces
étapes, on peut dire qu'on a contrôlé notre système, puis, on commence à faire l'optimisation
de notre système. Cette optimisation concerne les optimisations de ressources et les différents
types de ressources.
33
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
34
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
deuxième chapitre dans notre thèse parce que cet outil est le point d’entrée de l'approche que
nous développons dans cette thèse.
Approche orientée objet : l'idée majeure du concept d’objet consiste à conserver la
même approche depuis l'analyse des besoins jusqu'à la réalisation du système [Meyer, 88]
[Bailin, 89] [Ward, 89]. Un objet peut être considéré comme étant une entité à laquelle sont
associés des attributs ainsi qu'un certain nombre d'actions, appelées aussi méthodes. Les
méthodes utilisent la valeur de ces attributs pour procéder à l'exécution d'un comportement.
Ce concept particulièrement simple permet de former des classes d'objets, à partir desquelles
des instances peuvent être générées. Les concepts associés aux objets, comme ceux de
l'héritage (une classe hérite des caractéristiques de sa super-classe) ou l'encapsulation (le
fonctionnement interne d'un objet est caché aux autre objets) favorisent la réalisation et la
maintenance des systèmes informatiques.
35
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
paramètres des systèmes de production. Toutefois, la simulation n’est qu’un outil d’évaluation
des performances d’un système en fonction de ses paramètres. Il faut donc utiliser la
simulation conjointement à d’autres méthodes afin de rechercher les solutions optimales. Ce
couplage optimisation-simulation est connu sous le terme d’optimisation via simulation où le
module d’optimisation propose successivement des solutions que l’on espère de plus en plus
performantes au module de simulation [Paris, 04]. On peut dire que c'est le mobile de notre
thèse, parce que nous avons vu qu’une méthodologie proposée pour modéliser et piloter le
système de production ne suffit pas pour son optimisation ; pour cela nous nous orientons vers
la simulation pour l'optimisation de notre système ; de plus, les aspects stochastiques contenus
dans notre modèle nous conduisent à la simulation numérique.
De plus, [Castagna, 04] a confirmé qu'un modèle de simulation est toujours construit
pour résoudre un problème, mais sa seule utilisation ne permet pas de trouver une solution. Il
doit être utilisé dans un processus d’optimisation, c'est-à-dire une méthode ou méthodologie
pour l'optimisation. Sa méthode est illustrée par la Figure I.8.
OPTIMISATION
Calcul de nouveaux
paramètres
Dans la pratique, si le système est suffisamment complexe, il est fort probable que le
seul outil universel disponible pour estimer ses performances est la simulation par ordinateur.
De plus, Le processus de recherche du meilleur jeu de paramètres de simulation d’un système
complexe, dont les performances sont évaluées à partir des résultats d’un modèle de
simulation est dénommé optimisation par simulation [Andradottir, 98] [Olafsson, 02].
36
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
37
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
des problèmes réputés difficiles. Mais la résolution de problèmes par ces méthodes n'est pas
toujours facile, notamment à cause de la difficulté à caractériser les problèmes susceptibles
d'être traités. Par la suite, nous indiquons quelques travaux dans ce domaine.
[Panayiotou, 99] ont développé une approche pour l'affectation de nombre fini de
ressources avec la maximisation de fonction de performance donné. En fait, ils ont proposé
deux algorithmes. Algorithme d'optimisation accroissement (IO Incremental Optimization)
appliquant quand à chaque étape la solution optimale est unique, le deuxième est l'algorithme
d'optimisation d'accroissement généralisée (GIO Generalized Incremental Optimization)
appliquant dans le cas général quand on a plusieurs solutions optimales. Mais, pour appliquer
ces algorithmes, il faut vérifier que la fonction de performance doit être douce, c'est-à-dire on
ne compte que la solution qui est maximum de la précédente solution avec chaque nouvelle
affectation de ressources. Cette condition importante et suffisante pour la convergence et pour
garantir que une affectation optimale va donner une nouvelle solution optimale dans la
prochaine affectation. De plus, cette condition est très importante dans l'application de ces
algorithmes, même si elle est une limite très forte, parce que dans les méthodes heuristique,
les deux choses importantes sont la condition d'arrêt et la convergence, car la condition d'arrêt
nous donne la précision souhaitée et la convergence nous garantit d'avoir une solution
optimale. Les auteurs ont appliqué leurs algorithmes sur un système de production s'appelant
système de Kanban.
De plus, [Giua, 02] ont traité le problème d'affectation de nombre fini de ressources
avec la maximisation de fréquence de franchissement. Ils ont utilisé les GdE déterministes
cycliques comme un outil de modélisation, en plus, ils ont considéré que le marquage initial et
la fréquence de franchissement sont deux variables de décisions. Les auteurs ont proposé trois
procédures pour résoudre ce problème, la première se basant sur l'algorithme GIO. Dans cette
partie, ils ont supposé que la fonction de performance (fréquence de franchissement) n'est pas
douce ; pour cela, ils ont proposé une règle pour l'affectation de ressources ; ensuite, ils ont
montré un nouvel algorithme pour calquer la solution optimale (TIO Two-index Incremental
Optimization). Cet algorithme est efficace en terme de temps de calcul et de nombre de
solutions optimales, parce que dans cet algorithme, on garde une seule solution optimale.
Nous pouvons considérer que cet algorithme TIO est une extension de l'algorithme GIO, de
plus, en réalité la règle d'affectation de ressources est comme la condition de « doux »
d'algorithme GIO, parce que cette règle va garantir le doux de fonction de performance.
Par ailleurs, ils ont proposé deux méthodes pour résoudre le problème en général sans
utilisation de la règle d'affectation de ressources. La première utilise la technique de
programmation linéaire avec nombre entier ; dans cette méthode, il faut connaître tous les
39
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
circuits élémentaires dans GdE, ce qui peut être considéré comme un inconvénient de cette
méthode. La deuxième méthode est une extension de la première, elle dépend du problème de
programmation avec nombre entiers et du limite le calcule par modifier les variables de
décision en s'appuyant sur le résultat de travaux de [Campos, 92].
40
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Début
min = s (0 ) ∈ {S }
[
Pour [i = 1 à k ] et s ( i ) ∈ V (min) ]
Si f (S (i ) p f (min) )
Alors min = s (i ) , i = 0
Fin Pour
min = Solution finale
Fin
Début
Répéter
min = min_ v
Pour [i = 1 à k ] et [s (i ) ∈ V(min ) ]
Si f (s (i ) ) p f (min_ v )
Alors min_ v = s (i )
Fin Pour
Jusqu ' à ce que min_ v = min
Fin
41
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Le principal avantage de chacun de ces deux algorithmes est qu'ils sont faciles à
programmer. En contrepartie, ils ont l'inconvénient de ne pas être adaptés à des fonctions
objectifs multimodales (avec plusieurs pics et creux) car ils s'arrêtent dès qu'un minimum
local est trouvé, à moins de les relancer à partir d'une autre solution initiale. Pour des
problèmes comportant beaucoup de variables, le temps de calcul peut être très long si l'on
opte pour une transformation élémentaire exhaustive ou si l'on utilise l'algorithme de la plus
grande pente.
Si la fonction d'objectif est très bruitée, on risque de tomber dans un minimum local
qui est bien loin du minimum global, sans qu'il soit possible d'en sortir. Ces algorithmes sont
donc utilisés de façon complémentaire à un autre type d'algorithme qui peut sortir d'un
minimum local.
42
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
43
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
trop vite présente de nombreux défauts qui correspondent à des excédents d'énergie interne et
donc des tensions résiduelles dans le matériau. L'objectif du recuit est de minimiser ces
excédents de façon à obtenir une configuration d'énergie minimale. Pour le réaliser, on
réchauffe le métal ce qui a pour effet d'augmenter encore l'énergie interne, mais un réglage
judicieux de la température de refroidissement permet de sortir de l'état initial et d'obtenir
finalement une énergie interne plus faible. L'application de ce principe à l'optimisation est le
suivant : il est possible, contrairement à un algorithme de recherche locale, d'accepter une
dégradation de la fonction objectif avec une certaine probabilité, sachant que cette
dégradation pourra entraîner une amélioration ultérieurement.
Dans la littérature des recherches plus récentes ont appliqué et intégré ces méthodes
[Pibouleau, 05] [Nearchou, 04] [Chen, 99], parmi ces méthodes :
[Sauer, 03] a proposé une heuristique itérative pour résoudre le problème
d’optimisation de marquage des GdE valué, parce que la résolution de problème
d'optimisation avec les méthodes directes dépend de plusieurs facteurs, par exemple la
capacité du logiciel ; de plus, avec un certains nombres d'inconnus dans la fonction les
méthodes directes deviennent inappropriées, c’est pour cela que les chercheurs appellent les
méthodes heuristiques. Dans ces méthodes, la solution optimale est généralement obtenue
après un certain nombre d'itérations lorsqu'on arrive à une précision souhaitée. L’idée de la
méthode proposé est d’enlever à chaque itération un jeton dans une place p* en répondant à
deux objectifs fondamentaux : réduire au maximum la valeur du critère à optimiser, c’est-à-
dire le coût des ressources, et augmenter aussi faiblement que possible le temps de cycle
moyen, c’est-à-dire diminuer au minimum la productivité. Pour déterminer le temps de cycle
moyen du GdE valué, l’auteur utilise la simulation. Pour pouvoir résoudre le problème
d’optimisation du marquage en limitant le nombre de simulations (c’est-à-dire en limitant les
temps de calcul) ; les informations obtenues lors de cette simulation permettent également de
déterminer la place recherchée. En particulier, pour chaque place p∈ P , la quantité suivante
est calculée :
s
1
L( p , s ) = . ∫ Max (0, M 0 ( p,θ ) − Pr e ( p, p•) ). dθ
s 0
dans la place p avant le prochain franchissement de la transition p•. Ainsi, pour réduire le
44
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
critère à optimiser, une place candidate est celle ayant le plus grand coefficient u p et la plus
L’inconvénient des méthodes basées sur l’amélioration itérative est que la recherche
s’arrête dés que le processus ne peut plus améliorer la solution obtenue. La recherche peut
aboutir à un minimum local de mauvaise qualité d’où elle ne pourra pas sortir. De plus, dans
ces méthodes, nous ne pouvons pas savoir si la solution estimée se dirige vers la solution
optimale si un critère de convergence n'est pas défini, autrement dit, on peut arriver à une
solution optimale si la convergence tombe vers 0.
[Toursi, 06] ont proposé une méthode pour résoudre le problème d'optimisation du
marquage des GdE valués basée sur un algorithme du recuit simulé modifié. Cet algorithme
suit la même démarche que le recuit simulé mais au lieu de générer une configuration dans le
voisinage considéré et décider de son acceptation en fonction d’une probabilité, ils décident
d’améliorer l’objectif ou de le détériorer suivant une probabilité définie, pour cela. Ils ont
appelé le recuit simulé modifié. La méthode du recuit simulé peut être considérée comme une
méthode d'optimisation locale qui part d'une solution initiale et l'améliore en déterminant la
solution optimale dans un voisinage de solution initiale. Ce processus est répété en
remplaçant la solution initiale par la solution optimale jusqu'à convergence. L'avantage de
l'optimisation locale est la simplicité mais elle risque de conduire à un optimum local. Pour
éviter le piège d'un optimum local, la méthode du recuit simulé accepte des solutions moins
bonnes mais cette acceptation est contrôlée par un processus inspiré de la méthode du recuit
dans la physique statistique [Kirkpatrick, 83] [Cerny, 85]. Il s'agit de solidifier un matériel en
état liquide afin d'atteindre un état d'énergie minimale, cet état ne peut être atteint qu'en
partant d'une haute température et en baissant très lentement la température. Cette méthode
utilise la notion de température pour contrôler la dégradation des solutions dans la recherche
de l'optimum.
De plus, les auteurs ont défini quelques paramètres pour mieux pouvoir résoudre le
problème d'optimisation, parmi ces paramètres : ils ont défini la solution initiale comme :
M 0
( p) = x p• Pr e( p, p•) ∀p ∈ P où Pr e( p, p•) est le poids de l’arc reliant la place p à sa
mais pour le critère d'arrêt, leur algorithme s'arrête et retourne à la meilleure solution trouvée
lorsque aucune amélioration n’est possible et aucune détérioration n’est acceptée sur un palier
de température donné ou lorsque la température atteint une valeur inférieure à ε proche de 0.
45
Chapitre I Système de production & Contrôle de la qualité
Par contre le plus important dans cet algorithme est la procédure d'amélioration de
l'objectif et de détérioration de l'objectif. Dans cet algorithme, l'amélioration de l’objectif se
fait en enlevant successivement de chaque place p un jeton à condition que le temps de cycle
reste inférieur ou égal à la valeur C. Pour cela, la valeur du temps de cycle est calculée à
chaque fois qu’un jeton est enlevé d’une place. Si cette valeur est supérieure à C, le jeton est
remis dans la place et on passe à la place suivante. Mais la détérioration de l’objectif se fait en
ajoutant un jeton dans chaque place p. Ceci permettra d’atteindre des valeurs maximales de
l’objectif et par conséquent de sortir des pièges des minimums locaux.
Pour conclure sur ces méthodes, nous pouvons noter leurs différences :
• Le Recuit Simulé est stochastique et sans mémoire, alors que la méthode Tabou est
déterministe et possède une mémoire sous la forme d'une liste ;
• Les paramètres intrinsèques sont moins nombreux pour la méthode Tabou que pour le
Recuit Simulé ;
• Le Recuit Simulé ne s'intéresse qu'à un seul voisin à chaque itération, la méthode
Tabou nécessite l'exploration exhaustive du voisinage, ce qui peut prendre beaucoup
de temps si le cardinal de V(s(i)) est élevé. Dans un tel cas, on se contente donc d'un
échantillon du voisinage, prélevé de façon aléatoire ou non.
I.8 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons rappelé quelques principes de la qualité, ensuite, nous
avons montré les principes et les concepts du système de management de la qualité, de plus,
nous avons présenté l'approche processus en citant les différentes définitions et les éléments
lié à la notion du processus : Produit, Client, Procédure. Par ailleurs, nous avons expliqué les
différences entre la vision hiérarchique et la vision processus.
Ensuite, nous avons montré l'évolution de notion du système de production notamment
la notion de système de production moderne qui inclut, de plus, l'étude de marché, l'achat de
la matière première et des composants, la formation, la fabrication, le conditionnement des
produits finis, leur livraison et le service après vente.
Pourtant, nous avons expliqué les étapes et les outils utilisés dans notre méthodologie.
Finalement, nous avons montré la modélisation et l'optimisation du système de production.
46
CHAPITRE II
Approche de mise en place et modélisation d'un système de
management de la qualité
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
48
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Chapitre II
Approche de mise en place et modélisation d'un système de
management de la qualité
Dans ce chapitre, nous présentons une méthode pour la mise en place d’un système de
management de la qualité en respectant la norme ISO 9000/2000. Cette approche est
générique. Son but est doter le système de production avec un outil de pilotage afin de mieux
répondre aux objectifs tels que l'augmentation de productivité, la satisfaction du client et
l'optimisation du système. Cependant, nous portons une attention particulière aux entreprises
qui évoluent dans un environnement économique centralisé. Tel est le cas des entreprises
syriennes.
Un premier objectif est de vérifier la cohérence fonctionnelle du système. Dans ce cas,
un outil de modélisation qualitatif est suffisant. Nous avons porté notre attention sur les outils
de la famille IDEF. Ensuite, dans les chapitres suivants, nous étendons notre analyse aux
performances dynamiques du système et nous proposons une méthode pour optimiser
l’utilisation des ressources dans le cadre de ce système. Dans cette thèse nous traitons plus
spécifiquement le contrôle de la qualité dans la production.
présentent des méthodes pour mettre en place ce système. Par exemple, dans [Partington, 96],
l’auteur montre que l'approche projet est assez répandue pour manager les innovations
organisationnelles mais dans certains cas, comme la mise en place du système de management
de la qualité, ce type d'approche est encore peu utilisé.
Nous pouvons citer également les travaux de [Gautier, 95] qui visent à apporter des
éléments de réponses concrètes à l'attente de fiabilisation du processus de conception de
produits nouveaux au niveau du management de l'information. Dans ce cadre, les auteurs ont
proposé des étapes pour la mise en place d'un système de management de la qualité :
1. Analyser le projet sous l'aspect processus pour en dégager les premiers éléments de sa
modélisation ;
2. Analyser les modalités de prise en compte des risques ;
3. Montrer que ces risques sont gérés, de manière formelle en terme de coûts, délai et
performance.
La méthode que nous proposons porte sur la mise en place et le pilotage des systèmes
de management de la qualité. Plus particulièrement, nous sommes intéressés au cas des
entreprises qui évoluent dans des pays d’économie émergeante. Un cas typique est représenté
par les entreprises contrôlées par l‘état. Nous avons choisi l’exemple d’un service de
maintenance d’une centrale thermique. Cette organisation est caractérisée par :
Une forte dépendance des organismes de tutelle, notamment le Ministère, ce qui rend
la durée du processus de prise de décision particulièrement importante ;
L'existence d'un coût de la main d'œuvre particulièrement faible ;
Un traitement différé des achats selon leur valeur. Les achats dont le montant dépasse
un certain seuil doivent faire l'objet d'une validation par le ministre, ce qui entraîne un délai
supplémentaire.
Le principe du pilotage par la qualité d’un service de maintenance d'une centrale
thermique est illustré dans la Figure II.1.
50
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Outils de
production
Actions Aléas,
correctives et Indicateurs
préventives de qualité
Système de
management de
la qualité
Par la suite, nous présentons les étapes que nous proposons pour la mise en place d’un
SMQ au sein de ce système de production [Alahmad, 05a] :
1. Préciser la politique qualité et les objectifs qualité de l’entreprise ;
2. Déterminer les processus critiques par rapport aux objectifs qualité ;
3. Déterminer l’efficacité de chaque processus et rechercher des possibilités
d’amélioration ;
4. Déterminer les actions permettant de réduire le nombre de pannes et de non
conformités ;
5. Déterminer les risques et choisir les améliorations qui peuvent donner les meilleurs
résultats avec un minimum de risques ;
6. Planifier les procédures, les processus et les moyens permettant de mettre en places les
améliorations identifiées ;
7. Mettre en œuvre le plan d’actions ;
8. Surveiller des effets des améliorations ;
9. Evaluer les résultats obtenus par rapports aux résultats prévus ;
10. S’il y a une révision des objectifs qualité, aller à l’étape 1sinon aller à l’étape 3.
51
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
cette entreprise. Ce service joue un rôle important dans la performance de l’entreprise dans la
mesure où il veille au bon fonctionnement des moyens de production.
La structure de cette organisation est illustrée dans la Figure II.2.
Entreprise
Le directeur général + les vice-directeurs
Groupe de
l’urgence
l’urgence
Les différentes équipes Les différentes équipes
de la maintenance de la maintenance
électrique mécanique
52
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Si le montant est inférieur au seuil fixé, alors l’achat peut se faire sans validation
préalable par le Ministère ;
Sinon, l’achat doit être validé au niveau du Ministère, ce qui entraîne des délais
supplémentaires.
Etape 2 : Déterminer les processus critiques par rapport aux objectifs qualité
Un objectif qualité est un but atteignable et mesurable, lié à l’application de la
politique qualité. Les processus essentiels permettant d’atteindre les objectifs qualité d’un
service de maintenance sont les suivants : le processus de maintenance, le processus d’achat,
et le processus de formation.
Processus de maintenance : un processus de réalisation
Les Figure II.4 et Figure II.3 présentent la modélisation du processus de maintenance.
Dans la Figure II.4 nous avons montré le processus de maintenance en déterminant le rôle de
chaque acteur dans ce processus.
Les contraintes envisagées ici sont les informations qui viennent de la part des
Contrôleurs et la qualité des outils. Les éléments de pilotage pour cette activité sont : le
budget, les programmes de maintenance préventive et corrective et les lois de dégradation des
machines et des composants.
53
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Entrée Sortie
(Machines dégradées)
Maintenance (Machines maintenues)
Ressources
Humaines & Techniques
Demande de
maintenance Non
La demande est
complète ?
Oui
Faire une inspection pour la machine demandée
Arrêter
Ou Non On peut
Continuer faire?
Oui
Chercher des solutions pour Passer la demande
Maintenance
continuation de travail
Préparer les outils
Non
Résultat
Oui
Passer le rapport Faire un rapport
L’avis sur le
rapport et Noter l’avis de contrôleurs
l’inspection
54
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Besoin d'achat
Demande d'achat en
attente
Expression du besoin d'achat
Non
Oui Décision du
Dépasse de seuil ?
Ministère ?
Non
Evaluation & Oui
Sélection des Options
fournisseurs
Non
Accord entre les
parties ?
Oui
Non
Accord remplis
Oui
Traitement de
Non
réclamation Produit conforme
fournisseurs
Oui
Règlement de facture
Il faut dire que si le montant de l’achat ne dépasse pas un seuil fixe, alors le processus
d’achat est piloté par le bureau d’achat. Par contre, si le montant est supérieur à un seuil
donné, la décision d’achat est prise au niveau du Ministère. Nous expliquons le
55
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Ce modèle définit les attributs de la compétence. Selon l'auteur, la compétence est soit
requise soit acquise. La compétence nécessite des ressources et se réalise dans un contexte
défini en étant liée à l'accomplissement d'une ou plusieurs tâches. Plusieurs termes désignent
les catégories de ressources de la compétence : savoirs, connaissance, savoir-faire,
expériences, aptitudes, capacités, traits de personnalité. De plus, il y a plusieurs manières de
structurer les ressources de compétence en catégories. [Harzallah, 00] dans le cadre de ses
travaux de recherche sur la réorganisation d'entreprise, s'appuyant sur les travaux de [Boterf,
98], propose une caractérisation et un modèle d'explication de la compétence [Clementz, 00].
En plus, nous pouvons indiquer que le modèle montré dans la Figure II.6, définie la
compétence par une combinaison de ressources pour une mise en œuvre finalisée dans un
contexte donné.
56
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
d’amélioration
Processus d’achat
Pour vérifier l’efficacité de ce processus, nous devons contrôler l’adéquation des outils
achetés au besoin exprimé. Cette vérification vise à déterminer la conformité entre la qualité
demandée pour les outils et la qualité des outils achetés. De plus, pour réaliser ce processus
dans un environnement optimal, il faut insister sur la compréhension du bureau d’achat de la
nécessité de privilégier, lors de la négociation, la qualité des outils.
Processus de formation
Le besoin en formation des opérateurs de maintenance est établi par le chef de l’équipe
qui envoie la proposition aux bureaux administratifs. L’efficacité de la formation peut être
évaluée à partir du taux d’intervention avec succès et de la rapidité de l’intervention.
cause à effet qui sont toujours complexes, en plus il nous aide à comprendre les liens entre les
causes (classification….) [Pillet, 01b].
Figure II.7. Digramme cause-effet du service de maintenance dans une centrale thermique
Etape 5 : Déterminer les risques, et choisir les améliorations qui peuvent donner les
meilleurs résultats avec un minimum de risques
Dans la Figure II.8, nous présentons les risques et les contraintes associées. Dans ce
schéma nous proposons également une solution pour chaque risque et la manière de mesurer
l'efficacité de chaque solution.
Les principaux risques sont classées en trois catégories : coûts, délai et conformité.
L’activité du service de maintenance est assujettie au budget technique alloué. Le risque liés
aux coûts concerne les produits achètes par le service de maintenance. Il s’agit des matériaux
ainsi que la formation nécessaire pour garantir la disponibilité des compétences nécessaires au
bon fonctionnement du service.
Compte tenue de la taille des machines utilisées dans une centrale thermique, les
risques liés au délai de mise à disposition des équipements en maintenance sont dépendants
surtout des outils disponibles ainsi que des moyens de transport.
La conformité vise les travaux de maintenance mais également l’adéquation des outils
achetés à la spécificité des opérations de maintenance réalisées au sein du service.
58
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Matériaux
Matériaux Formation et Travail Outils
Outils
La Figure II.9 montre la séparation entre les risques et les contraintes associées pour
faciliter le choix des améliorations et la façon de planifier ces améliorations. Les flèches
pointées signifient le chemin proposé pour planifier les améliorations choisies. Enfin, les
abréviations S&C signifient stages et conférences et l’abréviation MI signifie la décision du
Ministère.
59
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Conformité
I II
A
Délai Outils Travail
Utilisés Efficacité
Mettre en place
Qualité de travail
Transport
Solution Solution Nombre des
opérateurs
Non Oui
Non Oui
Non Oui
Ok
B
Digramme 2 Digramme 3
Coût Coût
Composant
Formation
Machine Outils
S&C
Seuil
Achetés Solution Budget
Achetés technique
MI A
Solution
Métrologie
B Non Oui
Oui Non
I Ok
Digramme 1 Digramme 4
Etape 6 : Planifier (les procédures, les processus et les moyens) permettant de mettre en
place les améliorations identifiées
La Figure II.9, nous permet de planifier les améliorations choisies, elle montre les
chemins suivis, tout en respectant les contraintes.
En ce qui concerne le choix de modifier ou changer les machines, c’est le résultat
d’une décision du ministre. Le risque, défini dans ce cas par un délai important, est très élevé.
60
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
La nécessité d’une décision prise au niveau du ministère est marquée, dans la Figure II.9
digramme 1, par le signe MI. De plus, le digramme 1 présente également l'achat de
nouveaux outils. Dans ce cas, les contraintes à respecter sont les suivantes : 1) le seuil
d’achat ; 2) la vérification de la qualité des outils achetés (métrologie) et 3) le délai. Ces
contraintes sont illustrées dans les digrammes 1 et 2. Après avoir vérifier les digrammes 1 et
2, on continue avec la vérification du digramme 3 partie I, en sachant que nous pouvons
aussi réaliser le digramme3 partie I pour les composants anciens. Nous remarquons que ces
diagrammes ont une structure en boucle fermée.
Un autre chemin pour la mise en place d’une amélioration consiste à parcourir les
étapes illustrées dans le diagramme 3, partie II suivie par le diagramme 4, tout en prenant en
compte les contraintes sur le nombre d’opérateurs de maintenance disponibles et le budget
technique.
Les autres étapes (étapes 7, 8, 9 et 10) sont des étapes pratiques, liées à l’application
effective de la méthode proposée au sein de l’entreprise.
61
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Elle est couramment utilisée par les industriels dans le cadre de l’analyse d’entreprise,
de la définition de processus, et de la modélisation de processus ou des activités [Galland,
01].
IDEF est un ensemble de méthodes composé de :
IDEF0 : Modélisation basée sur les activités,
IDEF1 : Modèles informationnels,
IDEF1X : Modélisation de structures de données,
IDEF2 : Modèles pour la simulation,
IDEF3 : Saisie de descriptions de processus,
IDEF4 : Conception orientée objet,
IDEF5 : Saisie de descriptions d’ontologies,
IDEF6 : Saisie de rationalités conceptuelles,
IDEF7 : Méthode d’audit pour les systèmes d’information,
IDEF8 : Modélisation d’interfaces utilisateurs,
IDEF9 : Spécifications de la conception dirigées par scénarios des systèmes
d’information,
….etc.
Nous utilisons dans notre approche les méthodes IDEF0 et IDEF3.
II.4.1.1 IDEF0/SADT
IDEF0 est une méthode basée sur « Structured Analysis and Design Technique »
(SADT) qui est une méthode dédiée à la modélisation des spécifications formelles. SADT
est composée de deux parties : 1) un formalisme qui exprime la définition des fonctions d’un
système (Structured Analysis) et 2) la démarche d’élaboration du modèle (Design
Technique).
Cet outil s’applique à des systèmes comportant des tâches à réaliser : systèmes
d’information, système de production, processus industriels, …etc. Cette méthode facilite la
communication entre les équipes de travail [Reimann, 95], [Hasan, 02], [Peffers, 05] grâce
aux caractéristiques suivantes :
Très bonne lisibilité ;
Nombre restreint de concepts de base ;
Aptitude à communiquer dans un langage non informatique ;
Structure hiérarchique et modulaire du modèle obtenu ;
Utilisation des diagrammes basés sur des éléments graphiques simples, composés de
boîtes et de flèches ;
62
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Utilisation des étiquettes textuelles pour identifier les boîtes et les flèches et un
glossaire qui définit avec précision la signification des éléments de chaque diagramme ;
Bonne représentation dont la précision augmente graduellement, commençant par une
hiérarchie des fonctions principales du système et progressant par des niveaux de plus en
plus bas jusqu’aux fonctions élémentaires du système ;
Bonne représentation des flux des fonctions et des données d'un système étudié parmi
les autres fonctions.
Cet outil est utilisé également pour bien détailler et comprendre les processus et les
activités dans les entreprises complexes comme par exemple les hôpitaux [Staccini, 05].
La méthode SADT analyse un système ou un produit, de manière descendante,
modulaire et hiérarchique. Plusieurs concepts fondamentaux sont à la base de la méthode
SADT. Avant tout, une analyse par SADT d’un système permet d’en construire un modèle,
afin d’obtenir un enchaînement d’actions et de données moins complexes que celles de
départ.
Général A-0
Contrôles/Contraintes
Entrée Sortie
Activités/Données
A0
A1
Ressources/Moyens
A2
A3
A3
A31
A34
A32
Détaillé
A33
63
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Plusieurs modèles SADT peuvent s’avérer nécessaires pour exprimer différents points
de vue : le point de vue du concepteur, de l’utilisateur, des opérateurs de contrôle, de l’équipe
de maintenance, etc. Ces différentes représentations permettent une meilleure compréhension
du système.
Point de vue du
Kit 1 gestionnaire
Point de vue
de l'utilisateur
MODELE Kit 2
Kit 4
SADT
Point de vue de
la maintenance
64
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
données de contrôle, les données d’entrée, les données de sortie et les supports de l’activité
sont représentés par des substantifs.
Données de contrôle
Données Données
d'entrée ACTIVITE de sortie
Activités de contrôle
Activités Activités
génératrice DONNEE utilisatrice
Les flèches représentent les contraintes de liaison entre les boîtes, mais ne symbolisent
en aucun cas des ordres de séquencement comme par exemple dans un organigramme.
Lorsque les boîtes SADT décrivent une activité, les flèches interagissent sur celle-ci de la
façon suivante [Tailland, 00] :
Les données d’entrée sont les données sollicitées par l’activité pour remplir son rôle,
elles sont donc modifiées par l’activité ;
Les données de contrôle sont les données qui entraînent une contrainte sur la façon
dont l’activité sollicite l’entrée ; contrairement aux données d’entrée, elles ne sont pas
modifiées par l’activité ;
Les mécanismes ou supports de l’activité illustrent les moyens mis en œuvre pour
réaliser l’activité ;
Les données de sortie sont les données générées par l’activité.
La représentation graphique adoptée par SADT permet ainsi de décrire le processus en
plusieurs niveaux, d’en montrer les relations, d’exposer les détails de façon progressive,
contrôlée et concise tout en évitant les imprécisions inhérentes au langage naturel. De plus,
cette méthode favorise le travail en équipe. Chaque membre de l’équipe a la possibilité de
65
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
communiquer ses idées, ses décisions ; les résultats peuvent alors facilement être mis en
évidence.
Les modèles SADT peuvent contenir également des flèches à double sens. Dans ce
cas, on met un petit point sur le côté de l'extrémité de la flèche pour rappeler qu'elle est
bidirectionnelle.
Nous pouvons résumer que un modèle de SADT ou un kit de modèle SADT est
composé de :
Diagramme d'ACTIVITES ou ACTIGRAMMES représentant l'ensemble des
activités du système ;
Digramme de DONNEES ou DATAGRAMMES montrant l'ensemble des données
du système ;
TEXTES explicatifs sur les ACTIGRAMMES et DATAGRAMMES ;
Digrammes Pour Explication Seulement appelé P.E.S ;
Une LISTE HIERARCHIQUE : schéma de la hiérarchie du système analysé ;
Une GLOSSAIRE définissant les principaux termes employés dans les diagrammes et
textes ;
CONDITION D'ACTIVATION.
Enfin, nous pouvons citer qu'il y a des points communs entre certains modèles de la
famille IDEF et SADT. Par exemple, IDEF0 qui analyse la fonctionnalité du système, est
identique à une description par actigrammes SADT. IDEF1 analyse la structure des
informations mises en jeu par l'intermédiaire d'un modèle entité-association. Ce modèle est
équivalent aux datagrammes de SADT.
II.4.1.2 IDEF3
IDEF3 est une méthode de modélisation graphique basée sur la description des
processus. Cette description est réalisée par des diagrammes de flux, complétés par des
documents d’information. La méthode IDEF3 offre un graphisme qui facilite la
compréhension d'un système complexe [Marier, 96].
Les diagrammes de flux sont composés à partir de quatre éléments :
Les unités de comportement (UDC) qui représentent toute entité ou artefact pouvant
être produit par le système. Elles sont représentées par un rectangle divisé en trois zones : son
nom, son niveau de détail dans la décomposition hiérarchique, et le numéro d’une éventuelle
activité IDEF0 associée ;
Les liens utilisés pour relier les UDC ;
66
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
La Figure II.13 présente le méta-modèle de IDEF3 selon [Mayer, 95]. En sachant que
l'auteur a utilisé les principes et les concepts de méthode UML pour construire un méta-
67
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
68
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Diagramme A0
Le diagramme A0 modélise les activités principales du service de maintenance. Ce
diagramme contient quatre activités qui présentent l’organisation du service de maintenance,
la mise ne œuvre de l’activité de maintenance, le suivi des résultats et l’amélioration des
performances.
69
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Diagramme A1
Le diagramme A1 présent l’organisation du service de maintenance composé à son
tour de trois activités : 1) planifier les actions de maintenance 2) définir et allouer les
ressources humaines et techniques et 3) définir les dépenses.
De plus, quand on détermine l’état initial de la centrale qui indique toutes les
informations actuelles de la centrale (quantité, position dans la maintenance préventive, état
des composants, …etc.). En même temps, on envoie des informations pour commencer
l’activité définir et allouer les ressources humaines et techniques. Le programme de
maintenance défini prend en compte le seuil de production mini. Le résultat de cette étape est
l’affectation des ressources humaines et techniques, des demandes d’achat pour les
composants manquants et des demandes de formation pour les ressources humaines. En
revanche, avant de mettre en œuvre ces demandes, il faut définir les dépenses.
Diagramme A2
Ce diagramme explique la mise en œuvre du service de maintenance (exécuter). Il
contient quatre boîtes. En utilisant le programme de maintenance comme donnée d’entrée, le
seuil de production mini comme contrainte de contrôle, le résultat sera la réalisation de la
maintenance, autrement dit, un nouveau état de la centrale. Une autre donnée de sortie de
cette activité est l’état des outils employés pour effectuer les opérations de maintenance. Ces
outils doivent êtres vérifiés afin d’êtres prêts pour une nouvelle intervention. Les résidus
désignent les déchets générés par l’activité de maintenance.
70
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Diagramme A3
Le diagramme A3 présent les activités de contrôle du service de maintenance. Il
contient deux cases. La première est le contrôle des actions de maintenance. On prend en
compte le nouvel état de la centrale ou la maintenance réalisé comme donnée d’entrée, l’écart
entre les objectifs atteints et les résultats obtenus comme information de sortie et le
programme de maintenance comme donnée de contrôle.
Cependant, en commençant avec les ressources humaines formées comme entrée pour
faire la deuxième activité dans ce diagramme, le contrôle de la qualité de la formation des
ressources humaines. Le résultat sera l’écart entre les formations obtenues et les formations
prévues. Les contraintes sont la validation les formations prévues et le programme de
maintenance.
71
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
Diagramme A4
Ce diagramme explique les activités de suivi et d’amélioration du service de
maintenance. La donnée d’entrée de cette activité est l'écart de la formation et l'écart entre
Objectifs/Résultat. Nous considérons également les résidus et le budget d'exploitation comme
des contraintes pour la proposition des actions correctives. Les données de sortie de cette
activité sont les actions correctives et préventives proposées.
72
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
II.7 Conclusion
Nous avons présenté une méthode pour la mise en place d’un système de management
de la qualité en respectant la norme ISO 9000/2000. Un système de management de la qualité
est un outil de management qui vise à améliorer l'organisation et le fonctionnement d’une
entreprise.
Notre méthode consiste de dix étapes suivantes :
1. Préciser la politique qualité et les objectifs qualité de l’entreprise ;
2. Déterminer les processus critiques par rapport aux objectifs qualité ;
3. Déterminer l’efficacité de chaque processus et rechercher des possibilités
d’amélioration ;
73
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
74
Chapitre II Approche de mise en place et modélisation d'un système de management de la qualité
75
CHAPITRE III
Du SADT aux réseaux de Petri
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
78
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Chapitre III
Du SADT aux réseaux de Petri
79
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Pré : P×T→ℵ, Pré(pi, tj) désigne le poids des arcs qui relient la place pi à la transition
tj ;
Post : P×T→ℵ, Post(pi, tj) désigne le poids des arcs qui relient la transition tj à la
place pi.
80
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
L’évolution du marquage d’un réseau de Petri peut être décrite à travers l’équation
fondamentale des réseaux de Petri :
M = M 0 +W σ
Où σ est une séquence de transitions franchissables transformant M0 en M, et W(pi,
tj)= Post(pi, tj)- Pré(pi, tj) représente la matrice d’incidence du réseau de Petri.
Une transition source est une transition sans place d'entrée, elle est toujours
franchissable. Une transition puit est une transition sans place de sortie.
Nous allons illustrer ces deux types de transition à l'aide de la Figure III.1. Dans la
Figure III.1, T1 est une transition source et T5 est une transition puit. Le marquage initial de
cet exemple est M 0 = [2, 1, 0,1] .
81
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Un circuit élémentaire est un chemin qui part d'un sommet (place ou transition) du
RdP et y revient sans jamais rencontrer plus d'une fois le même sommet.
Dans les RdP ordinaires, on identifie deux structures particulièrement importantes : les
verrous et les trappes. Un verrou, aussi appelé siphon, est un ensemble Ps de places où toute
transition, qui a une place de sortie dans Ps, a au moins une place d'entrée dans Ps. Une trappe
est un ensemble Pt de places où toute transition, qui a une place d'entrée dans Pt, a au moins
une place de sortie dans Pt. Soit A(N, M0) l’ensemble de marquages atteignables d’un réseau
de Petri N, par rapport au marquage initial M0.
Définition 3 : Un RdP est vivant si, et seulement si, ∀ M ∈ A (R , M 0 ) il existe une
∀ M ∈ A (R , M 0 ) M ( p ) ≤ k .
82
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Dans nos travaux, nous utilisons des réseaux de Petri avec des contraintes temporelles
associées aux transitions. Une transition peut être franchie si elle est restée validée sans
interruption par le marquage des places au moins une durée égale à la temporisation associée.
P1
T1 (5)
P3 P2
P4
T2 (8)
Dans les RdP T-temporisés, on associe une durée aux transitions. Les jetons ont un
temps de séjour minimal dans chaque place et, pendant ce temps, les jetons ne peuvent pas
être utilisés pour le franchissement des transitions. La Figure III.2 présente un RdP temporisé
où nous avons ajouté un temps égal à cinq pour la transition T1 et un temps égal à huit pour la
transition T2, nous pouvons traduire ce temps dans le système de production comme le temps
nécessaire pour la machine pour réaliser le produit.
83
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
P1
T1 (5)
P3 P2
P4
T2 (x)
Dans la littérature, les lois de variables aléatoires les plus utilisées sont les lois
suivantes :
1. les variables aléatoires uniformément répartie sur [a,b] sont présentées comme suit :
⎧ 1
⎪ si x ∈ [a, b]
f ( x) = ⎨ b − a
⎪⎩ 0 si x ∉ [a, b]
⎧ 1
⎪ α si x ≥ 0
f ( x) = ⎨ β Γ(α ) x (α − 1) exp ⎛⎜ − x ⎞⎟
⎝ β⎠
⎪
⎩ 0 si non
84
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
signification des flèches. Des règles ont été déduites pour construire un RdP coloré associé au
modèle SADT annoté. Le réseau de Petri obtenu peut être simulé par un simulateur consacré.
Dans [Jafari, 94] les auteurs ont proposé une méthode basée sur l'utilisation d'un
certain nombre de règles de transformation pour construire le RdP autonome associé au
modèle SADT. La première étape consiste à bien préciser l’entrée et la sortie de chaque
activité. Ensuite, on remplace chaque activité par une structure transition-place-transition.
Chaque ressource partagée est représentée par une place avec un jeton. Dans cet article, les
auteurs s’intéressent à modéliser les activités parallèles ou en conflit. Ils ont considéré
seulement le cas des activités ayant une entrée unique et une sortie unique. Les auteurs ont
appliqué leur méthode sur un exemple qui traite un tour avec robot.
La méthode proposée par [Liang, 94] commence par la construction d'un diagramme
hiérarchique fonctionnelle représentant le flux de la matière. Puis ont construit un autre
diagramme pour le flux d’information qui commande le flux de la matière. Les deux
diagrammes regroupés donnent un diagramme contrôlable. A partir de ce diagramme ont
construit le RdP associé.
La méthode utilisé dans [Zaytoon, 97] est dédiée aux systèmes de production. Elle est
basée sur l’annotation des flèches de modèle SADT. Ensuite, on construit le RdP à partir du
modèle SADT en utilisant des réseaux secondaires correspondant aux éléments du modèle
SADT. Les règles utilisées dans cette méthode sont les suivantes: d’abord, on remplace
chaque tâche dans le modèle SADT par un RdP composé de deux places et deux transitions
(voir Figure III.4). La place (i) représente l’état « non-active » de la tâche. La place (a)
représente l’état « active ». Initialement, la place (i) est marquée.
Contrôle/contrainte
Non- active
i Activé
Entrée Sortie
Désactivé a
Active
Ressources
85
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Ensuite, les autres définissent des règles pour décrire les flux (de matière,
d’information…) représentés par les flèches du modèle SADT. De plus, selon les auteurs, on
trouve sept types de flèches de synchronisation, comme dans la Figure III.5 [Zaytoon, 96].
Cependant, Les ressources partagées sont modélisées, selon le principe illustré dans la
Figure III.6.
86
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Activité 1
a
i
Activité 2
a
Ressources partagées
A la fin, on ajoute des arcs et des transitions qui représentent les entrées et les sorties
externes du modèle SADT.
Une autre approche est présentée dans [Santarek, 97]. Celle-ci se consacre à une
méthode et des outils pour contrôler un système de production flexible. Les auteurs ont utilisé
la méthode SADT pour étudier les spécifications de systèmes modélisés, les interfaces ou les
dynamiques sont réalisées par un certain nombre de règles de transformation des
spécifications SADT/IDEF0 dans un RdP. Les auteurs ont considéré que la dynamique des
activités est déterminée par a deux événements : 1) le déclenchement et 2) la fin de l’activité,
pour cela, ils modélisent chaque activité par une structure transition-place-transition. De
même, ils ne modélisent que les ressources partagées. Le principe de cette méthode est illustré
dans la Figure III.7.
De plus, les auteurs ont expliqué la correspondance entre les éléments des modèles
SADT et RdP dans le Tableau III.1.
87
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Figure III.7. Diagrammes SADT et les RdP équivalents selon [Santarek, 97]
Ces méthodes sont dédiées aux systèmes de production. Elles visent à représenter la
succession des activités, ainsi que les ressources partagées. Cependant, le management d’une
entreprise par la qualité se base sur l’existence de ressources propres à chaque activité. De
plus, certaines ressources sont consommées par l’exécution de l’activité (par exemple :
ressources financières, certaines ressources matérielles). Ces aspects nous ont poussé à
proposer une autre méthode de passage d’un modèle IDEF0/SADT à un modèle RdP.
De plus, nous voudrons préciser que les études récentes sur les RdP ont mené à deux
domaines principaux de recherches [Estraillier, 96] :
prolonger des réseaux de Pétri afin d'ajouter des possibilités de modélisation
hiérarchiques ou structurantes ;
associer les réseaux de Pétri avec un autre formalisme qui apporte ses possibilités de
structuration.
L’approche que nous proposons pour la construction du réseau de Petri associé à un
modèle SADT s’appuie sur les approches présentées tout en intégrant des éléments qui nous
permettent de prendre en compte les aspects spécifiques d’un système de management de la
qualité.
La première étape de cette approche consiste à définir la signification de chaque
activité ainsi que les entrées, les sorties, les contrôles et les ressources.
88
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
SADT RdP
Activité de
SADT
Transition
Activité de SADT
Transition source A1
A1
A1 Place
A1
Transition puit
Flèche de sortie (Résultat de
diagramme) Place Transition puit
A1
A2
Interface entre les activités Flèche Place Flèche
Divergence d’interfaces
Convergence d’interfaces
89
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
O-S
A1
A2
Contrôle
Contrôle externe
A1
A2
Ressources réutilisables
A1
A2
Ressources consommables
Par rapport aux travaux précédents, nous avons prêté une attention particulière aux
éléments supplémentaires nécessaires au fonctionnement d'un système de management de la
qualité : Contrôle externes et ressources consommables.
90
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
III.3 Application
Nous avons présenté le modèle SADT dans le chapitre 2, maintenant nous allons
utiliser ce modèle pour créer les RdP en prenant en compte les règles présentées dans la
Tableau III.2. Tout d'abord, nous allons montrer les étapes pour obtenir le RdP équivalent
pour le diagramme A0 dans le modèle SADT, mais aussi pour les autres modèles SADT nous
allons présenter seulement les RdP construits selon la méthode que nous proposons dans ce
chapitre.
91
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Maintenant, nous allons construire le RdP en utilisant les règles de la Tableau III.2. A
partir de la Figure III.8, nous appliquons les règles définies de la manière suivante :
Activités de SADT : les activités A1, A2, A3 et A4 dans la Figure III.8 sont représentées par
les transitions T1, T2, T3 et T4 dans la Figure III.12.
Interfaces entre les activités : les interfaces entre les activités sont définies par les flèches
D3, D4, D5, D6 et D7, nous allons les transformer par la structure Flèche-Place-Flèche. En
conséquence nous obtenons les structures RdP suivantes T1-P7-T2 pour D3, T2-P10-T3 pour
D4, T2-P11-T3 pour D5, T3-P14-T4 pour D6 et T3-P13-T4 pour D7.
92
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Divergence d'interfaces : les flèches D1-D11 et D2-D22 sont des exemples de ce type
d'élément. Nous avons obtenu T1-P6-T5-P21-T3 et T1-P6-T5-P22-T2 pour D1-D11. La Figure
III.9 montre la transformation pour D2-D22 (T1-P8-T6-P24-T3 et T1-P8-T6-P23-T2).
Contrôle interne : le contrôle interne de chaque flèche sort d'une activité comme une sortie
et entre comme un contrôle pour la deuxième activité, nous indiquons la flèche D9 dans la
Figure III.8 comme une présentation à ce type de contrôle. Dans la Figure III.10 nous avons
traduit ce type par T2-P12-T4.
Contrôle externe : le bon exemple de ce type de contrôle est la flèche C1 qui est un contrôle
externe. La Figure III.11 présente la règle de transformation de ce type de contrôle.
93
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
94
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
95
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
96
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
97
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Entrée Entré
sortie entrée Sortie Sortie
Contrôle Contrôle
sortie contrôle
Sortie Sortie
Contrôle Contrôle
entrée et contrôle
Entrée Entrée
Entrée1 Entrée1
sortie entrée1 et entrée2 et … Entrée Sortie Entrée Sortie
98
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Contrôle Contrôle
(sortie1 ou sortie2 ou …) contrôle et entrée Sortie Sortie2
Entrée Entrée
Sortie Sortie1
Contrôl Contrôle
sortie (entrée ou entrée 2 ou …) et contrôle Entrée1 Entrée1
Sortie Sortie
Entrée Entrée
Par la suite, nous allons présenter les modèles de SADT temporel, dans le premier
temps, nous détaillons l'application des différentes étapes pour réaliser le diagramme A0 du
modèle SADT temporel. Ensuite, pour les autres modèles SADT temporel, nous proposons
juste les résultats finals et les tableaux qui expliquent les comportements des activités.
D1D3 D4
D2C4D11 D5
D4C1D1 S2
D4D1 D6
D5D2 D7
D6D7 D8C4 D9
Ensuite, nous représentons la description des comportements des activités dans le
Tableau III.6 en réalisant la notation des flèches.
Flèche Type Relation
E1 Données
C1 Event-synchronisation Rencontre
99
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
C2 Données
C3 Event-inhibition
C4 Event-inhibition
C5 Event-inhibition
D1 Données
D11 Event-synchronisation Egale
D2 Données
D3 Données
D4 Données
D5 Données
D6 Données
D7 Données
D8 Données
D9 Données
S1 Matière Non-déclenchante
S2 Données
Tableau III.6. Comportement des activités dans le diagramme A0 du modèle SADT
Finalement, nous avons appliqué les règles utilisées dans la Figure III.15 et la Figure
III.16 pour réaliser le diagramme A0 du modèle SADT temporel proposé dans Figure III.17.
100
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
101
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
102
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
III.5 Comparaison
Maintenant, nous proposons une comparaison entre l’association SADT – RdP et le
modèle SADT temporel :
Nous avons construit les deux modèles à partir de modèle SADT,
Dans les deux modèles nous pouvons suivre les flux de production et les flux
d’information par la simulation du modèle, mais les flux d’information sont bien déterminés
dans le modèle SADT temporel. De plus, l’outil SADT – RdP est capable de montrer les
comportements entre les activités, surtout si nous utilisons la méthode de [Zaytoon, 97]
comme dans la Figure III.20 qui montre que l’exécution de réseau de contrôle des outils
dépend de la terminaison du premier réseau de réalisation des actions de maintenance.
Pour les ressources, l’outil SADT – RdP est plus performant pour modéliser les
ressources surtout les ressources partagées, de plus, il est capable de montrer la disponibilité
de ressources.
La distinction entre les entrées, les contrôles et les événements de synchronisation sont
plus claires dans le modèle SADT temporel que dans l'outil SADT – RdP.
103
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Pour faire la simulation de SADT temporel, nous avons besoin de créer un code basé
sur le C, C++ ou Smaltalk … etc. Par contre, il y a plusieurs logiciels pour simuler les RdP.
Pour l'optimisation, dans les deux modèles, il faut réaliser un algorithme
d'optimisation.
Nous disons que le SADT temporel est une extension du modèle SADT pour
modéliser les comportements dynamiques du système étudié. Dans ce contexte, nous pouvons
proposer un scénario pour utiliser les deux outils : l'outil SADT – RdP et le SADT temporel
ensemble pour avoir des bons résultats dans la modélisation et le pilotage de notre système.
Dans ce scénario, nous essayons de profiter les RdP grâce à la facilité de faire la
simulation si l'objectif d'étudier les aspects dynamiques est satisfait ; sinon, il faut réaliser le
modèle SADT temporel en dépassant les difficultés qui empêchent la satisfaction, mais dans
ce cas, nous allons créer un code pour faire la simulation de notre modèle.
Start
Non
Objectif atteint
III.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté une approche dynamique, en réalisant le
passage de modèle IDEF0/SADT vers les RdP. Dans un premier temps, nous avons indiqué
les avantages et la force des RdP et aussi les différents types et quelques définitions des RdP.
104
Chapitre III Du SADT aux réseaux de Petri
Ensuite, nous avons détaillé le passage de IDEF0/SADT vers les RdP, tout d'abord,
nous avons cité les travaux précédents dans ce domaine, puis, nous avons montré les règles
utilisées pour réaliser ce passage. En plus, nous avons appliqué ces règles sur notre modèle
SADT de la centrale thermique présenté dans le chapitre précédent.
Enfin, nous avons expliqué un nouvel outil qui nous aide à modéliser les aspects
dynamiques, cet outil est le SADT temporel. Nous avons proposé une comparaison entre ces
deux outils : l'outil IDEF0/SADT - RdP et SADT temporel, de plus, nous avons proposé un
scénario pour intégrer les deux outils ensemble.
105
CHAPITRE IV
Optimisation des ressources
Chapitre IV Optimisation des ressources
108
Chapitre IV Optimisation des ressources
Chapitre IV
Optimisation des ressources
Dans les chapitres antérieurs, nous avons proposé une démarche pour la mise en place
d'un système de management de la qualité. De même, nous avons développé une approche
formelle pour la modélisation du système étudié basée sur l’outil SADT et une méthode pour
la vérification des cohérences fonctionnelles basée sur l’outil réseau de Petri. Pour ce faire
nous avons mis au point un algorithme pour construire un réseau de Petri à partir d’un modèle
SADT tout en tenant compte des contraintes spécifiques d’un système de management de la
qualité. Contrairement au modèle SADT, un outil réseau de Petri permet une représentation
formelle du comportement dynamique d’un système et il fournit des techniques d’analyse
importantes pour évaluer ses performances.
Dans ce chapitre, nous allons plus loin dans notre démarche et nous proposons une
approche pour l'optimisation des ressources dans un système de contrôle de la qualité dans la
production. Ce système est caractérisé par plusieurs types de ressources, un résultat des
actions de contrôle aléatoire, la présence des ressources consommables.
109
Chapitre IV Optimisation des ressources
le calcul des cycles élémentaires. Par contre, ces méthodes sont conçues pour le cas des GdE
déterministes.
Cependant, [Sauer, 03] a proposé une heuristique itérative pour résoudre le problème
d’optimisation de marquage des GdE valués. L’idée de cette méthode est d’enlever à chaque
itération un jeton dans une place p* en répondant à deux objectifs fondamentaux : réduire au
maximum la valeur du critère à optimiser, c’est-à-dire le coût des ressources, et augmenter
aussi faiblement que possible le temps de cycle moyen, c’est-à-dire diminuer au minimum la
productivité. Pour déterminer le temps de cycle moyen du GdE valué, l’auteur utilise la
simulation. Pour pouvoir résoudre le problème d’optimisation du marquage en limitant le
nombre de simulations (c’est-à-dire en limitant les temps de calcul), les informations obtenues
lors de cette simulation permettent également de déterminer la place recherchée.
L’inconvénient des méthodes basées sur l’amélioration itérative est que la recherche
s’arrête dés que le processus ne peut plus améliorer la solution obtenue. La recherche peut
aboutir à un minimum local de mauvaise qualité d’où elle ne pourra pas sortir. De plus, dans
ces méthodes, nous ne pouvons pas savoir si la solution estimée se dirige vers la solution
optimale si un critère de convergence n'est pas défini.
[Toursi, 06] ont proposé une méthode pour résoudre le problème d'optimisation du
marquage des GdE valué basée sur un algorithme du recuit simulé modifié. Cet algorithme
suit la même démarche que le recuit simulé mais au lieu de générer une configuration dans le
voisinage considéré et décider de son acceptation en fonction d’une probabilité, il décide
d’améliorer l’objectif ou de le détériorer suivant une probabilité définie. La méthode du recuit
simulé peut être considérée comme une méthode d'optimisation locale qui part d'une solution
initiale et l'améliore en déterminant la meilleure solution dans un voisinage de la solution
initiale. Ce processus est répété en remplaçant la solution initiale par la solution retenue à
chaque itération jusqu'à convergence. L'avantage de l'optimisation locale est la simplicité
mais elle risque de conduire à un optimum local. Pour éviter le piège d'un optimum local, la
méthode du recuit simulé accepte des solutions moins bonnes mais cette acceptation est
contrôlée par un processus inspiré de la méthode du recuit dans la physique des matériaux
[Kirkpatrick, 83]. Il s'agit de solidifier un matériel en état liquide afin d'atteindre un état
d'énergie minimale. Cet état ne peut être atteint qu'en partant d'une haute température et en
baissant très lentement la température. Cette méthode utilise la notion de température pour
contrôler la dégradation des solutions dans la recherche de l'optimum.
Le système de production que nous considérons est un atelier avec plusieurs machines
utilisées par des opérateurs. Le cycle de travail sur une machine est composé d’une opération
de préparation de la machine effectuée par l’opérateur, de l’usinage et du contrôle de la
111
Chapitre IV Optimisation des ressources
qualité de pièces fabriquées. Ce contrôle est fait par échantillonnage. Selon le résultat du
contrôle, qui est une variable aléatoire, la machine peut nécessiter un réglage afin de retrouver
les paramètres. Notre objectif est de déterminer le nombre de chaque type de machines à
acquérir et des opérateurs à embaucher par rapport à un budget donné afin de maximiser la
productivité.
Notre approche, basée sur la méthode du recuit simulé, est constituée de plusieurs
étapes :
Etape 1 : Initialisation des paramètres
Les données du problème sont les nombres de types de ressources, les coûts et la
performance associée à chaque type de ressources et le budget disponible. La solution initiale
réalisable peut être donnée par la configuration initiale de l’atelier. Cette solution réalisable
est modélisée par le réseau de Petri. Par la suite, nous choisissons les paramètres de
l’algorithme recuit simulé.
Pour la température initiale, nous allons utiliser l'expression utilisé par [Toursi, 06] :
112
Chapitre IV Optimisation des ressources
f0
T0 =
log( P0 )
où :
f 0 est le coût de solution initiale,
Temps de Réglage
TdU Re =
Temps de Simulation
113
Chapitre IV Optimisation des ressources
où α est une constante généralement choisie dans l’intervalle de 0.95 à 0.80. L’avantage de
cette loi est qu’elle permet d'avoir une décroissance qui n’est ni trop rapide ni trop lente.
Algorithme d’optimisation :
Etape 1 : Initialisation
a) Initialiser le nombre initial de ressources de chaque type : x1 , x 2 , x3 , …, xn.
b) Déterminer le coût associé à chaque type de ressource : C1 , C 2 , C 3 , ...,Cn et le budget
disponible K .
c) Solution initiale S0 donnée par le nombre initial de ressources de chaque type.
f0
d) La température initiale T0 = avec P0 = 0.5 .
log( P0 )
Etape 2 : Affectation de ressources
a) Calculer le taux d’utilisation de chaque type de ressource. Soit i le type de ressource avec
le taux d’utilisation le plus grand. Alors, xi= xi+1.
Etape 3 : Simulation de RdP
a) Enregistrer la nouvelle solution Sn.
Etape 4 : Prendre une décision par rapport à la solution retenue
114
Chapitre IV Optimisation des ressources
Par la suite, nous allons illustrer l’application de l’approche que nous proposons et
nous validons son efficacité à l’aide des essais numériques pour le cas d’un système de
production composé de ressources réutilisables et de ressources consommables.
IV.3 Application
Dans les chapitres précédents, nous avons utilisé l'exemple d'une centrale thermique
pour appliquer notre méthodologie. C’est une application complexe dont l’étude détaillée
nécessite la mise à disposition des données pour la plupart confidentielles. Nous allons
analyser ce type de système dès que nous aurons accès aux données. Par conséquent, dans ce
115
Chapitre IV Optimisation des ressources
chapitre nous utilisons un autre exemple, beaucoup plus simple pour illustrer la méthode
d'optimisation de ressources que nous proposons.
La structure du système de production que nous nous proposons d’étudier est donnée
dans la Figure IV.1 :
Il s’agit d’une ligne de fabrication composée des machines séparées par des zones de
stockage. Cette ligne commence avec le stock S0, ensuite, les activités réalisant les produits
sur la machine M1. La qualité des opérations réalisées sur la machine M1 est surveillée à
travers une opération de contrôle C1. Après l’usinage et le contrôle, les pièces sont stockées
dans le stock S1.
Chaque machine a besoin d’un opérateur pour la faire démarrer, pour évacuer les
pièces usinées, pour contrôler les pièces et effectuer des réglages si nécessaire. En effet, si
lors du contrôle on détecte une dérive de la qualité des pièces, alors un réglage de la machine
est nécessaire. Le réglage engendre une durée d’indisponibilité supplémentaire de la machine,
ainsi que de l’opérateur qui est chargé d’effectuer cette tache. Les opérateurs sont des
ressources partagées par l’ensemble des machines.
Pour cela, nous allons proposer la Figure IV.2 qui présente les activités de réglage et
le partage de ressources.
Figure IV.2. Ligne de fabrication avec les effets de réglage et partage de ressources
116
Chapitre IV Optimisation des ressources
Dans la Figure IV.2 pour chaque machine n, la tache de contrôle est notée par Cn et la
tache de réglage est notée par Dn. Le résultat du contrôle est aléatoire. Par conséquent, le
réglage d’une machine est effectué de manière aléatoire, avec une probabilité donnée.
Par la suite, nous allons appliquer notre méthodologie sur cette ligne de fabrication.
Cependant, nous nous intéressons à l’étude de l’influence des réglages des machines
suite au résultat du contrôle. Nous intégrons les effets de réglage dans le diagramme SADT
illustré dans la Figure IV.4.
117
Chapitre IV Optimisation des ressources
Nous précisons qu'il y a des contraintes nous n'avons pas pris en compte, pour cela
nous n’avons pas indiqué les flèches des contrôles dans le modèle SADT. Ces contraintes sont
hors de notre objectif qui est l'optimisation des ressources en présence des activités de
contrôle et de réglages des machines.
Parmi ces contraintes qui n'ont pas étés prises en compte, on peut citer l’influence de
la méthode d'échantillonnage, la fiabilité des machines et des outils utilisés et des matières
premières, la capacité des stockages, le coût des rebuts, etc.
118
Chapitre IV Optimisation des ressources
119
Chapitre IV Optimisation des ressources
franchissement de T5. Dans ce cas aussi nous pouvons voir un cas de blocage temporaire s'il
n'y a pas d’opérateurs disponibles.
Enfin, nous réalisons les activités de stockage après l'étape de contrôle. Avec le
franchissement de T6, nous commençons un nouveau cycle.
Le diagramme SADT présenté dans la Figure IV.3 modélise le fonctionnement d’une
machine, sans prise en compte du réglage. Le réseau de Petri illustré dans la Figure IV.5 est
basé sur ce diagramme. Cependant, pour mettre en évidence le partage des ressources, nous
avons représenté le cas d’un système de production avec deux machines.
Le diagramme SADT illustré dans la Figure IV.4 intègre la prise en compte des taches
de réglage suite au résultat du contrôle de la qualité. Le réseau de Petri associé est présenté
dans la Figure IV.6.
120
Chapitre IV Optimisation des ressources
f0
et T0 , en sachant que P0 = 0.5 et T0 = . Ensuite, nous effectuons des simulations du
log( P0 )
modèle RdP. Ces observations par simulation nous permettent d’évaluer des mesures de
121
Chapitre IV Optimisation des ressources
122
Chapitre IV Optimisation des ressources
Start
x1 , x2 , x3 , C1 , C2 , C3 , K , P0 , ε , S0 , T0
Simulation de RdP
Sn= (NP, Pro, T_att, T_reg)
x1 = x1 + 1
Ou
x3 = x 3 + 1
Ou
x2 = x2 +1
Simulation de RdP
Sn+1= (NP, Pro, T_att, T_reg)
Oui
Vrai ⎛− f ⎞
Garder la solution Sn+1 P p exp⎜ ⎟
⎝ T ⎠
Faux
Garder la solution Sn
Oui x1 C1 + x2 C2 +x3 C3 ≤ K
T>ε
Non
Résultats
NP, Pro, T_att, T_reg
End
123
Chapitre IV Optimisation des ressources
4500000
4000000
3500000
N ° d e p iè c e s fa b riq u é e s
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 53 55 57 59 61 63
N° de fois d'affectation de ressources choisie
124
Chapitre IV Optimisation des ressources
4500000
4000000
3500000
N° de pièces fabriquées
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
N° de fois d'affectation de ressources choisie
Une comparaison des solutions fournies par les deux méthodes est donnée dans le
Tableau IV.1. Les valeurs obtenues sont données pour la même valeur de la température, sauf
pour la solution optimale proposée par chaque méthode.
125
Chapitre IV Optimisation des ressources
On peut remarquer que la méthode que nous proposons permet d’obtenir une meilleure
performance que le recuit simulé. Ainsi, la solution proposée est caractérisée par une
meilleure productivité pour un budget dépensé moins important. Cette solution utilise 52
ressources contre 65 ressources utilisées par la solution fournie par le recuit simulé.
Cependant, si nous comparons la température de la solution optimale fournie par notre
méthode et celle fournie par la méthode de recuit simulé, nous remarquons que la valeur de
température dans notre méthode est plus grande que la valeur de température de recuit simulé.
Le calcul dans notre méthode s'arrête à cause de la limite de budget. Ca signifie que la
méthode que nous avons proposée converge plus vite que le recuit simulé pour ce type
d’application.
IV.4 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons proposé une méthode d'optimisation de ressources
destinée aux systèmes de production caractérisée par la présence de ressources renouvelables
ainsi que de ressources consommables tels que le budget de développement. Ces derniers
types de ressource sont caractérisés par le fait qu’une fois utilisée, on ne peut plus faire
marche arrière. Un mauvais investissement dans les équipements de production ne peut plus
être corrigé lors d’une itération ultérieure. Le budget est dépensé et les nouveaux équipements
sont disponibles quelque soit leur efficacité et leur adéquation aux objectifs de l’entreprise.
Notre objectif a été de déterminer la meilleure affectation des ressources
consommables, notamment le budget, pour l’acquisition des ressources réutilisables
(machines, main d’oeuvre) de telle sorte que la production soit maximisée.
La méthode que nous avons proposée se base sur le technique de recuit simulé avec le
choix de paramètres inspiré par les travaux de [Toursi, 06]. Nous avons enrichi cette méthode
par la prise un compte d’une nouvelle règle de génération des nouvelles solutions basée sur le
taux d’utilisation des ressources. De même, cette méthode est destinée au cas où l’espace des
solutions est grand.
126
Chapitre IV Optimisation des ressources
Les résultats numériques obtenus nous ont permis de valider notre approche et de
montrer son efficacité.
Dans le chapitre suivant nous appliquons cet algorithme pour analyser l’affectation
des ressources par rapport à un budget donné et sous l’effet de différentes politiques de
contrôle de la qualité.
Nos perspectives de recherche dans ce domaine concernent l’amélioration du
paramétrage de la méthode et l’analyse du cas d’un espace de solutions de taille réduite.
Dans le premier cas, nous souhaitons trouver un meilleur paramétrage de
l’algorithme. Une première idée est de définir la température initiale et la probabilité de
choisir une solution dégradée en fonction du budget disponible.
Concernant le cas des problèmes avec un espace réduit de solutions, nous envisageons
le développement d’une approche basée sur le principe de la méthode branch and bound.
127
CHAPITRE V
Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
130
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Chapitre V
Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Dans les chapitres précédents nous avons proposé une méthode pour l’allocation des
ressources renouvelables et des ressources consommables dans un système de production
soumis à des opérations de contrôle de la qualité. Nous allons dans ce chapitre appliquer cette
méthode pour étudier différentes politiques de contrôle de la qualité avec prise en compte du
résultat du contrôle par des actions spécifiques.
Nous traiterons trois différents systèmes de contrôle : contrôle par échantillonnage,
contrôle avec ressources spécifiques et contrôle par lot.
Scénario 3 : Nous appliquons une politique de contrôle par lot. Selon le résultat de ce
contrôle, soit nous acceptons toutes les pièces du lot, soit nous les jetons. Pour cela, ici nous
allons prendre en compte les nombres des pièces jetées. En même temps, les ressources
humaines considérées sont constituées des opérateurs et des régleurs.
Maintenant, nous allons appliquer ces trois scénarios sur l'exemple du système de
production que nous avons détaillé dans le chapitre précédent.
131
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
132
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Nous réalisons la simulation du réseau de Petri présenté dans la Figure V.1, selon
l'organigramme présentée dans la Figure V.2. La première étape de cet organigramme est
l’initialisation des paramètres nécessaires pour la simulation. Ces paramètres sont :
R : le nombre de ressources humaines ;
M : le nombre de machines ;
T : le temps ;
Tmax : la durée maximale de la simulation ;
VD : une variable aléatoire qui définit le résultat du contrôle ;
133
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
L’activité sur une machine commence avec la préparation. Par conséquent, nous
initialisons les compteurs du temps résiduel de préparation à 0 et l'état de machine également
à 0. De plus, il faut préciser s'il y a des opérateurs disponibles, nous pouvons déclencher les
activités de préparation, sinon il y a un blocage temporaire.
Ensuite, une fois que la préparation de la machine est achevée, elle exécute le
traitement sur la pièce. Dans ce cas, M=1 et le compteur de temps résiduel de travail sont
initialisés à 0. Dans cette étape, nous réalisons les pièces fabriquées Np. Il faut préciser que
dans notre exemple d'application, nos machines sont automatiques, pour cela, elles ne
nécessitent pas la disponibilité des opérateurs pour la fabrication proprement dite.
Cependant, lorsque le nombre de pièces fabriquées atteint un multiple du ratio de
contrôle y, alors nous déclenchons les activités de contrôle. Sinon, nous commençons un
nouveau cycle, et nous incrémentons le temps de simulation T = T + min (compteurs de temps
résiduel).
Dans cette l’étape de contrôle nous générons une variable de décision aléatoire VD, si
sa valeur est inférieure à la valeur de décision (x), il faut déclencher les activités de réglage.
Sinon, nous pouvons recommencer la production et nous exécutons une nouveau cycle avec
augmentation du temps de simulation T = T + min (compteur de temps résiduel).
134
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Start
R, m, T, Tmax, VD, x
PM, WM, CM, RM, y
rPM, rWM, rCM, rRM
T=0
Boucle de Préparation
M=0, rPM=0
Boucle de Travail
M=1, rWM=0
Np > y
Oui
Boucle de Contrôle
M=2, rCM=0
VD > x Oui
Non
Boucle de Réglage
M=3, rRM=0
T=T+min r
Oui
End
135
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
136
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Dans ce politique de contrôle, les opérateurs réalisent les activités de préparation et les
activités de contrôle. Par contre, les régleurs effectuent les opérations de réglage des
machines. En conséquence, nous allons diminuer la durée d’inactivité des machines grâce à
l'augmentation des ressources (Opérateurs, Régleurs).
Nous utilisons l'organigramme présenté dans la Figure V.2 pour réaliser la simulation
de ce type de politique.
137
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
Start
R, m, T, Tmax, VD, x
PM, WM, CM, RM,
rPM, rWM, rCM, rRM
T=0
Boucle de Préparation
M=0, rPM=0
Boucle de Travail
M=1, rWM=0
Non
Np > 100
Oui
Boucle de Contrôle
M=2, rCM=0
Oui
VD > x
Non
Np=NpAccp - Npjeté Np=NpAccp + 100
Boucle de Réglage
M=3, rRM=0
T=T+min r
Non
T > Tmax
Oui
Np, NfRe, Nfpr,
NfBlocage, tempsBlocage
End
138
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
139
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,7379
0,7378
P rod uctivité
0,7377
0,7376
0,7375
0,7374
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
140
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,2568
0,25675
0,2567
R a tio d e te m p s d e b lo c a g e
0,25665
0,2566
0,25655
0,2565
0,25645
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
Temps de travail (Heur)
141
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,74946
0,74944
0,74942
P ro d u c tiv ité
0,7494
0,74938
0,74936
0,74934
0,74932
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
142
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,2439
0,24385
Ratio de temps de blocage
0,2438
0,24375
0,2437
0,24365
0,2436
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
Temps de travail (Heur)
143
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,00382
0,0038
R a tio d e te m p s d e r é g la g e
0,00378
0,00376
0,00374
0,00372
0,0037
0,00368
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
144
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,2701
0,27
R atio d e tem p s d e blo cag e
0,2699
0,2698
0,2697
0,2696
0,2695
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
62
22
67
72
77
82
87
92
97
27
32
37
42
47
52
57
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
Temps de travail (Heur)
145
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
V.5 Comparaison
Dans cette partie, nous allons faire une comparaison entre les trois scénarios. Nous
commençons par comparer la productivité. La Figure V.12 montre que le meilleur résultat de
la productivité de contrôle est obtenu en utilisant des ressources spécifiques (scénario 2).
Nous pouvons aussi marquer la chute de productivité en utilisant le contrôle par lot, de plus
les deux scénarios (1 et 3) ont presque le même résultat avec une évolution de la productivité
plus stable pour le scénario 1.
0,755
Productivité de contrôle par échantillonnage
Productivité de contrôle avec régleurs
Productivité de contrôle par lot
Productivité (C ontrôle par échantillonnage, C ontrôle avec
0,75
régleur, C ontrôle par lot)
0,745
0,74
0,735
0,73
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
La Figure V.13 indique le ratio de temps de blocage entre les trois types de scénarios
proposés. La valeur la plus basse est obtenue pour le scénario 2, avec des ressources
spécifiques. Grâce à ce résultat nous pouvons remarquer la force d'utiliser des ressources
spécifiques car ces ressources diminuent le temps de blocage. Par contre, ces ressources
spécifiques sont plus chères que les autres, pour cela nous ne pouvons pas garantir l'efficacité
du type de contrôle avec des ressources spécifiques avant d’analyser le compromis entre les
gains de productivité et les coûts de ressources spécifiques.
146
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,28
Ratio de blocage de contrôle par échantillonnage
Ratio de blocage de contrôle avec régleurs
Ratio de blocage de contrôle par lot
R a tio d e te m p s d e b lo c a g e (C o n tr ô le p a r é c h a n tillo n n a g e ,
0,275
C o n tr ô le a v e c r é g le u r , C o n tr ô le p a r lo t)
0,27
0,265
0,26
0,255
0,25
0,245
0,24
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
Temps de travail (Heur)
Figure V.13. Comapraison le ratio de temps de blocage entre les différentes scénarios
Nous présentons la Figure V.14 pour avoir de plus des indications entre les trois types
de scénarios proposés. Nous avons essayé de comprendre le changement de ratio de temps de
réglage entre les trois types de scénarios. Le contrôle par lot et le contrôle avec des ressources
spécifiques sont plus bas que le contrôle par échantillonnage avec ressources polyvalentes. En
conséquence, nous remarquons que le contrôle avec des ressources spécifiques est toujours le
meilleur contrôle. Finalement, nous comparons le ratios de réglage des différents scénarios
dans le Tableau V.4.
147
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
0,05
Ratio de réglage de contrôle par échantillonnage
Ratio de réglage de contrôle avec régleurs
R a tio d e te m p s d e ré g la g e (C o n trô le p a r é c h a n tillo n n a g e ,
0,045 Ratio de réglage de contrôle par lot
0,04
C o n trô le a v e c ré g le u r, C o n tô le p a r lo t)
0,035
0,03
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
25
75
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
25
75
12
17
22
27
32
37
42
47
52
57
62
67
72
77
82
87
92
97
10
10
11
11
12
12
13
13
14
14
15
15
Temps de travail (Heur)
Figure V.14. Comparaison de ratio de temps de réglage entre les différentes scénarios
V.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons étudié trois scénarios pour le contrôle de la qualité de
production (le contrôle par échantillonnage et ressources polyvalentes, le contrôle en utilisant
des ressources spécifiques (régleurs) et le contrôle par lot) sur la base de l’exemple présenté
dans le chapitre 4. Nous avons présenté les mesures de performance choisies ainsi que le
modèle de simulation adopté. Nous avons optimisé les ressources afin de maximiser la
148
Chapitre V Analyse de différentes politiques de contrôle de la qualité
productivité par rapport à un budget donné. Ensuite nous avons comparé les performances
des scénarios proposées.
Nous avons pu constaté que le scénario 2, qui propose l’utilisation des ressources
spécifiques pour effectuer certaines opérations, est plus efficace que les autres scénarios
analysés grâce à l'amélioration de productivité et à la diminution de temps de blocage. Par
contre, ce résultat a été obtenu en ignorant le coût plus important engendré par la
spécialisation des ressources.
Par la suite, il serait intéressant d’analyser l’influence de ce coût sur la performance des
scénarios proposés.
149
CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
152
Conclusion Générale
Conclusion Générale
L’objectif des travaux de recherche dont avons rendu compte dans ce mémoire est de
proposer une méthodologie pour la mise en place d’un système de management de la qualité
dans un système de production. Un principe fondamental de la qualité est d’éliminer le
gaspillage. Par conséquent, nous avons apporté une attention particulière à l’analyse de ce
système et à l’affectation des ressources disponibles afin de maximiser ses performances.
Les principales contributions de notre activité de recherche présentée dans ce mémoire
sont les suivantes :
1) Nous avons proposé une méthodologie en dix étapes pour la mise en place d’un
système de management de la qualité dans un système de production.
2) Nous avons développé une approche formelle pour analyser la cohérence
fonctionnelle d’un système de management de la qualité dans la production basée sur les
outils de la famille IDEF. Les outils de la famille de IDEF nous aident bien à comprendre les
interactions entre les différentes tâches et nous donnent une représentation fonctionnelle
claire du système étudié. Par contre, ils ne permettent pas de mettre en évidence le
comportement dynamique. Par conséquent, il faut créer un modèle dynamique à partir des
spécifications formelles.
3) Nous avons développé un algorithme de construction du modèle de réseaux de Petri
à partir d’un modèle SADT et des spécifications formelles du système étudié. L’objectif de
cette démarche est d’analyser le comportement dynamique du système à l’aide des outils
spécifiques. Nous avons également proposé une deuxième approche basée sur le modèle
SADT temporel et l’analyse des propriétés du système à travers la simulation. Nous avons
comparé ces approches et nous avons choisi la première pour la suite de nos travaux.
4) Un des enjeux majeurs d’un système de management de la qualité est d’utiliser au
mieux les ressources disponibles pour atteindre les objectifs fixés. Un problème très important
dans ce type de système est comment utiliser au mieux le budget disponible afin de maximiser
les performances du système. Pour résoudre cette difficulté, nous avons proposé une méthode
d’affectation des ressources par rapport à un budget disponible basée sur un algorithme de
recuit simulé modifié. Cette méthode est dédiée aux problèmes caractérisés par un espace de
solutions de grande taille. Dans la réalité industrielle, cette situation correspond au cas où le
budget disponible est très important par rapport à la valeur de chaque type de ressource. Nous
avons appliqué cette méthode pour étudier différentes politiques de contrôle de la qualité dans
un système de production.
153
Conclusion Générale
154
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques
156
Références Bibliographiques
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166
ANNEXE 1
Etapes de création de modèle SADT
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
168
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
Mettre en place de système de management de la qualité pour le service de maintenance en central thermique
Dans le central thermique, nous avons service de maintenance qui exécute le programme de maintenance (maintenance corrective et préventive),
les acteurs dans ce service sont :
- Directeur
- Chef de travaux de maintenance
- Opérateurs (contrôleurs)
- Chef d’équipe
Le service nous aide à satisfaire les clients (consommateurs d’électricité), dans ce type d’entreprise après l’installation, le service de maintenance va
permettre la continuation d’entreprise, autrement dit, le succès d’entreprise. Les acteurs proposant la maintenance préventive, sont (le directeur, le
chef de travaux de maintenance, et les données des contrôleurs et chefs d’équipe), mais en respectant les données de la ministère.
Cependant la maintenance corrective, les acteurs sont les Contrôleurs et les chefs d’équipe.
NŒUD :
Le point départ TITRE : LE PROLEME A ANALYSER
169
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
170
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
LISTE DE DONNEES
171
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
Données de fonctionnement
Paramètres contrôlées par
Problème fréquence
Programme prochain
Machine-équipe
Rôle de machine
procédures
Responsable
Equipes
172
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
DONNEES ACTIVITES
Données de contrôle Mettre à jour, consulter, modifier, mémoriser, noter les prochains
programme de maintenance.
Données de fonctionnement Tester, valider, enregistre avec les heures et les valeurs, et les alertes
en cas de défauts, et le niveau des alertes.
Machine-équipe Tester les compétences, les besoins d’équipe, vérifier la qualité des
outils disponible.
Renseignement sur la machine Consulter, vérifier la maintenance avec succès, les accidents, respect
des procédures de sécurité
173
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
174
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
175
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
176
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
177
Annexe 1 Etapes de création de modèle SADT
178
ANNEXE 2
Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
Dans cette annexe, nous allons présenter les tableaux obtenues pendant de réalisation
le calcule de notre méthode d'optimisation. Ces tableaux montre les résultats des simulations
de code C++.
Méthode d'optimisation – solution optimale :
N° des N° de Solution
N° de machine Affectation Temprateur
Opérateurs Régleurs bonne
n R Re sb af tempr
573133
5 2 1 74000 900
912831
6 2 1 86000 810
912831
6 3 1 89000 728,9999
996408
7 3 1 101000 656,0999
1225764
8 3 1 113000 590,4899
1323208
9 3 1 125000 531,4409
1323208
9 4 1 128000 478,2968
1500532
10 4 2 148000 430,4671
1500532
10 5 3 159000 387,4204
1895295
11 5 3 171000 348,6783
1895295
12 5 3 183000 313,8105
2155605
13 5 3 195000 282,4294
2155605
13 6 3 198000 254,1865
2391997
14 6 3 210000 228,7678
2391997
15 6 3 222000 205,8911
2625545
16 6 3 234000 185,3019
2625545
16 7 3 237000 166,7717
2878266
17 7 3 249000 150,0946
2878266
18 7 3 261000 135,0851
3084805
19 7 3 273000 121,5766
3084805
20 7 4 293000 109,4189
3191742
21 7 4 305000 98,47703
3191742
21 8 4 308000 88,62933
3565944
22 8 4 320000 79,76639
3565944
23 8 4 332000 71,78975
3652445
24 8 4 344000 64,61077
3652445
24 9 4 347000 58,1497
3673223
25 9 4 359000 52,33472
4077909
26 9 4 371000 47,10125
4077909
27 9 4 383000 42,39113
4134721
28 9 4 395000 38,15201
4134721
28 10 4 398000 34,33681
3720080
28 11 4 401000 30,90313
4150097
29 11 4 413000 27,81281
4159725
30 11 5 433000 25,03153
180
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
4172186
31 11 5 445000 22,52838
4188399
32 11 5 457000 20,27554
4210130
32 12 5 460000 18,24799
4631114
33 12 5 472000 16,42319
4640439
34 12 5 484000 14,78087
4654723
35 12 5 496000 13,30278
4676375
36 12 5 508000 11,9725
181
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
182
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
183
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
184
Annexe 2 Tableaux de calcule de la méthode d'optimisation
185
Systèmes de contrôle de la qualité de production : Méthodologie de modélisation, de
pilotage et d'optimisation des systèmes de production
Résumé : Le sujet de la thèse porte sur les systèmes de contrôle de la qualité de production. Dans une
concurrence exacerbée, la complexification des systèmes de production doit à la fois intégrer la satisfaction du
client et l’anticipation sur ses besoins, tant internes qu’externes. Pour atteindre ce but, la satisfaction permanente
des clients, nous essayons d’utiliser le concept de contrôle et de management de la qualité. Dans cette thèse,
nous avons proposé une méthodologie pour contrôler le processus de pilotage, puis l’optimisation du système de
production. Nous avons proposé une méthodologie qui, partant des outils de MSP (maîtrise statistique de la
qualité) pour déterminer les processus critiques et collecter les données nécessaires, utilise la famille des
méthodes IDEF (IDEF0 – IDEF3) pour réaliser le modèle fonctionnel. Nous avons enrichi cette approche par
une modélisation dynamique basée sur les réseaux de Petri en proposant des règles spécifiques. Nous avons
appliqué cette méthodologie sur le système de maintenance dans une centrale thermique. Par ailleurs, nous
avons proposé une approche de mise en place d'un Système de Management de la Qualité (SMQ). Enfin, nous
avons réalisé l'optimisation du modèle réalisé en utilisant le recuit simulé et la cadence de machine. Cette thèse
est conclue par l’étude des différentes politiques de contrôle de la qualité.
Mots clés : Contrôle de la qualité, Mise en place d'un SMQ, Modélisation et optimisation des systèmes de
production, Réseaux de Petri, SADT temporel.
Control systems of the quality of production: Methodology for modeling, for control and
for optimization of production systems
Abstract: The subject of our PhD thesis focuses on the systems of quality control of production. In a
competition, the complex of production systems must to integrate customer satisfaction and anticipation of
customer on their needs, internally and externally. To achieve this goal, the satisfaction of customers, we use the
concept of control and quality management. In this PhD thesis, we proposed a methodology to control the
process of piloting, then the optimization of the production system. In the start of our methodology, we call the
tools of SPC (statistical processes control) to determine the critical process and collect the necessary data, then
we use the method of IDEF (IDEF0 - IDEF3) to realize the functional model. The second step in our
methodology is the realization of dynamic model which based on Petri nets by using specific rules. We applied
this methodology on the maintenance system in a power plant. Moreover, we have proposed an approach to
implementation of a quality management system (QMS). Finally, we realized the optimization of achieved
model by using the simulated annealing and pace of machine. This PhD thesis has been finalized by studying the
various policies of quality control.
Keywords: quality control, Implementation of a quality management system, Modeling and optimization of
production systems, Petri nets, timed SADT.