Étude
Étude
Étude
SCIENTIFIQUE
Thème :
Promotion
2014/2015
Louange à dieu tout puissant de nous avoir aidé à réaliser
On tient tout d’abord à remercier toutes les personnes qui nous ont soutenus et
qui ont contribué à l’élaboration de notre mémoire de fin d’études.
On adresse nos vifs remerciements à notre tuteur, Mme MAKLAT Khoukha pour
sa disponibilité ainsi que ses conseils. Elle a répondu avec simplicité et précisions à
nos sollicitations et s’est investi fortement. Elle a été un tuteur exemplaire !
Par ailleurs, nos sincères remerciements s’adressent également à tous ceux qui, de
près ou de loin, ont pris le temps pour nous orienter afin de réaliser ce modeste
travail.
Mes chers parents qui m’ont aidé et soutenu par tous les moyens durant tous
mon parcours d’étude. Ce travail constitue une légère compensation pour leurs
nobles sacrifices pour assurer mon bien être et mon éducation.
De même, je dédie à :
Mes chèrs frères est sœurs, qui ont été à mes coté et m’ont toujours encouragé à
aller loin dans mes études ;
A mes grands-parents ;
&
L. Imene
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chers parents qui m’ont aidé et soutenu par tous les moyens durant tous
mon parcours d’étude. Ce travail constitue une légère compensation pour leurs
nobles sacrifices pour assurer mon bien être et mon éducation.
De même, je dédie à :
Mes chèrs frères est sœurs, qui ont été à mes cotés et m’ont toujours encouragé à
aller loin dans mes études ;
A mes grands-parents ;
&
K.Khadidja
Liste des abréviations :
CF: Cash-flow
IP : Indice de profitabilité
Bibliographie
Liste des tableaux
Liste de figures et graphes
Annexes
Introduction
générale
Introduction générale
L’action d’investir est fondatrice de l’activité économique, elle est née de la nécessité
ou de l’intérêt à réaliser un profit.
Quelles sont les étapes de l’étude de faisabilité d’un projet d’investissement au sein
de l’EPB ?
Quelles sont les différentes formes de financement possibles des projets de l’EPB ?
Pour mieux appréhender notre étude nous allons nous situer sur les hypothèses
suivantes :
La réussite d’une étude de faisabilité d’un projet d’investissement dépend de l’étude
technique, juridique et économique.
Pour choisir un type de financement, l’EPB fait une analyse de chaque financement
qui lui est disponible.
Afin de réaliser ce travail, nous avons effectué une recherche bibliographique sur des
ouvrages, des revues et des sites internet. De plus nous avons effectué un stage chez
l’entreprise portuaire de Bejaia (EPB).
1
Introduction générale
Notre travail sera partagé en trois chapitres, un premier consacré aux généralités et
concepts de base sur les investissements, le second traitera les critères d’étude de la faisabilité
d’un projet d’investissement, et enfin le dernier chapitre portera sur une étude pratique au sein
de l’entreprise.
2
Chapitre I
Généralités et notions de base sur les
investissements
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
À cet effet, il sera subdivisé en trois sections : la première, portera sur les notions de
base de l’investissement. La seconde, présentera le processus décisionnel et les risques
d’investissement, et enfin, la troisième, traitera le choix d’un mode de financement d’un
projet d’investissement.
L’investissement est défini comme étant « une dépense qui est réalisée dans l’espoir
d’en tirer un profit futur. Ce qui le distingue d’une simple charge est le fait que le profit
espéré doit se réaliser sur plusieurs années et non sur un seul exercice »1.
L’investissement représente « Des dépenses qui ont pour résultat l’entré d’un nouvel
élément destiné à rester durablement dans le patrimoine de l’entreprise »2.
1
Taverdet popliolek N, « guide du choix d’investissement », Edition d’organisation, Paris, 2006, page 2
2
Jackey koëhl, « les choix d’investissement », Edition Dunod, Paris, 2003, page 12
3
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
3
Jackey koëhl, Op.cit, page 12.
4
Boughaba A, « analyse et évaluation des projets », Edition Berti, Alger, 2005, page 01.
4
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
1-2-1-Par nature
Investissement incorporel
Les investissements incorporels sont aussi appelés les investissements non tangibles.
Ces derniers sont divisés en deux catégories :
Il s’agit des droits de créance (dépôt, prêt…), ou des droits financiers (titres..).
Investissement de renouvellement
Investissement de modernisation
Investissement de productivité
5
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Investissement d’innovation
Investissement de sécurité
Cet investissement est destiné à assurer l’avenir de l’entreprise, et cela après l’analyse
de ses points forts et ses points faibles par rapport aux concurrents.
Investissement offensif
Investissement défensif
Lorsqu’il s’agit d’un marché stable, une stratégie défensive se base uniquement sur
des investissements de renouvellement et de productivité, mais si le marché est croissant, la
défense de la part de marché de l’entreprise, conduit à une stratégie offensive.
Investissement de diversification
6
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
C’est la dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet. En d’autre
terme «le montant total des dépenses initial d’investissement que le promoteur engage
jusqu’au démarrage effectif de l’exploitation de son projet».5
Il comprend le coût de fabrication, les frais accessoires, les droits de douane si le bien
est importé.
La durée de vie d’un investissement est la période durant laquelle ce dernier est
susceptible de réaliser des cash-flows. On peut distinguer :
Les services techniques l’apprécient généralement avec une bonne précision. Elle se
calcule, par exemple, en nombre d’heure de fonctionnement. En réalité, il s’agit de déterminer
la durée optimale d’exploitation (minimiser les coûts et maximiser les unités de production).
La durée de vie technologique est souvent, inférieure à la durée de vie physique dans
les industries à évolution technologique rapide. La mise sur le marché de machines ou de
logiciels plus performants peut conduire l’entreprise à remplacer le matériel investi avant
même qu’il ne soit usé. Si elle ne fait rien, l’entreprise risque de perdre sa compétitivité.
Elle est fixée par l’administration fiscale, et elle est utilisée pour le calcul de
l’économie d’impôt sur amortissement.
5
Houdayer R., « Projet d’investissement: guide d’évaluation financière », Edition Economica, Paris, 2006, Page
61
7
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
La valeur résiduelle
« La valeur résiduelle, est la valeur marchande de l’investissement après son
utilisation. La valeur résiduelle peut être nulle ou même négative (frais de démontage) ; elle
varie tout au long de la durée de vie de l’investissement»6.
Le besoin en fond de roulement (BFR)
Le besoin en fond de roulement peut être défini comme suit : « Les besoins en fond
de roulement sont les besoins de financement qui naissent à l’occasion des cycles
d’exploitation de l’entreprise»7.
L’entreprise a toujours besoin de financer ses activités pour survivre durant les
exercices. Ce besoin en financement peut être satisfait par diverses ressources.
Dans certains cas, le BFR peut être :
Positif : cela signifie que les emplois de l’entreprise sont supérieurs à ses ressources,
l’entreprise exprime un besoin de financement qu’elle doit couvrir par le financement
interne ou externe.
Négatif : dans ce cas, les ressources sont supérieures aux emplois, donc l’entreprise
dispose d’un excédent qui va servir à financer l’exploitation.
Nul : les emplois et les ressources sont égaux, donc l’entreprise n’a pas de besoin à
financer.
La formule générale adoptée pour le calcul du BFR est :
Selon Denis BABAUSIAUX les cash-flows (flux de trésorerie) sont définis comme
étant «la différence entre les recettes et les dépenses. Ou, de façon plus précise, la différence
entre les encaissements (cash input) et les décaissements (cash output) d’une année donnée»8.
6
Conso.P et Hemici.F « gestion financière de l’entreprise »édition Dunod, 9e édition, paris, 1999, P386.
7
Maye F. O., « Evaluation de la rentabilité des projets d’investissement, méthodologie pratique », édition
l’harmattan, 5eme édition, Paris, 2007, page 85.
8
Denis Babusiaux, « Décision d’investissement et calcul économique dans l’entreprise », édition Economica,
1990, Page 14.
8
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Avant d’aborder les modes d’amortissement, il est nécessaire de rappeler les principes
de calculs qui sont basés sur :
9
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Autrement dit :
C’est ce dernier qu’il faut prendre en considération pour les dernières années.
Après cet aperçu sur les différentes notions sur l’investissement, nous allons présenter
dans la deuxième partie le processus décisionnel et les différents risques d’investissement
10
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Tout ce que fait l’être humain comporte des décisions, et en général, nos décisions
sont basées sur les intuitions est les expériences passées. Néanmoins, cette stratégie ne
s’applique pas aux projets d’investissement car ces derniers engagent l’avenir de l’entreprise à
long et à moyen terme. Cette section sera donc, consacrée, dans un premier temps, à
l’exposition du processus décisionnel, puis, à lever le voile sur les risques liés aux projets
d’investissement.
La décision d’investir est un acte de nature stratégique, mené par une seul personne ou
un groupe de personne. En effet, elle engage l’avenir de l’entreprise, car une mauvaise
orientation peut condamner l’avenir de la société. Pour élucider la notion de décision, il
convient d’énumérer les catégories de décision, et d’expliquer les techniques de prise de
décision, et les facteurs influençant la prise de décision d’investir.
Décisions stratégiques
Ce Sont les décisions les plus importantes, elles déterminent l’orientation générale de
l’entreprise, en choisissant les objectifs de politique générale, les activités, les marchés, les
manœuvres et les armes stratégiques.
Décisions administrative
Elles sont en cohérence avec les décisions stratégiques, elles concernent un type de
structure de l’entreprise (l’organisation, l’acquisition et développement de ses ressources).
Ces décisions ont une forte implication pour l’entreprise mais moindre que les décisions
stratégiques.
Décisions opérationnelles
11
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Ces décisions sont plus fréquentes, plus répétitives et moins risquées du fait de leur
implication plus localisées que les décisions stratégiques et administratives (niveau de
production, détermination des prix).
La phase d’identification
12
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
la détection des forces et des faiblesses ainsi que les opportunités et menaces.
Voir si l’idée du projet est techniquement et financièrement viable.
La phase de préparation
Il s’agit d’une phase qui touche toutes les fonctions de l’entreprise, elle a pour
objectifs :
La phase d’évaluation consiste à évaluer toutes les composantes, et choisir parmi celle
retenues, la variante qui repend le plus aux exigences de l’entreprise, et qui offre la rentabilité
la plus importante.
La phase de décision
Après avoir effectué une évaluation relative au projet, le décideur sera confronté à
l’une des possibilités suivantes :
L’acceptation du projet : dans ce cas le projet sera exécuté, et donc, mobiliser les
fonds nécessaires à sa réalisation ;
Le rejet du projet : cela est dû à l’inopportunité du projet ou à l’insuffisance de la
trésorerie ;
13
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
La poursuite des études : elle consiste à approfondir les études et à collecter plus
d’informations dites pertinentes sur le projet, qui peuvent influencer la prise de
décision.
La phase d’exécution
La phase d’exécution est la phase de concrétisation du projet par la mise en place des
fonds nécessaires pour sa réalisation.
La phase de contrôle
Il s’agit de suivre le déroulement des travaux sur le terrain. Il est donc indispensable
de procéder à une série de comparaisons des réalisations par rapport aux prévisions, de respect
des normes et de la qualité, ainsi que le respect des termes de contrat entre le promoteur du
projet et les fournisseurs.
Il existe des facteurs influençant les décisions d’investissement, ces derniers peuvent
orienter positivement ou négativement les décisions.
14
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
l’intégrité morale constituent des facteurs déterminants dans le comportement des dirigeants.
Néanmoins, les objectifs propres à la personne du dirigeant peuvent se diverger avec
les objectifs de l’entreprise.
L’hésitation est souvent due aux difficultés objectives de prévision de l’avenir liées à
l’absence ou à la disponibilité de données, elle est donc considérée comme un facteur négatif
dans la mesure ou elle provoque l’inadéquation temporelle de la solution apportée à un
problème.
L’influence de temps
Un investisseur est exposé aux risques lorsqu’il prend une décision d’investir. On
définit le risque comme étant «une situation dans laquelle l’avenir n’est pas probabilisable, et
les probabilités affectés à des évènements future ne sont pas connues»9.
9
Ballada (S) Coille (J.C), « outils et mécanismes de gestion financière », Édition maxima 3eme édition, Paris,
1996, page 178.
15
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Risque d’approvisionnement
Le risque d’exploitation
Le risque de marché
Le projet peut être en difficulté suite à des variations de prix et de volume de marché.
Le risque décisionnel
10
Houdayer R., op.cit, page 149.
16
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Le risque environnemental
Pour financer les projets d’investissement de l’entreprise, cette dernière peut faire
appel à différentes sources de financement. Pour cela, dans cette section, nous allons aborder
ses différents moyens qui sont classés en trois catégories. Ainsi, le schéma suivant résulte de
cet état de fait :
FINANCEMENT
Source: Jean Barreau et al, « gestion financière », édition Dunod, 13ème édition, 2004, p. 369.
17
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
«Les fonds propres sont des ressources qui proviennent de l’entreprise elle même
(autofinancement), ou de ses propriétaires (apports en numéraires des actionnaires)»11.
3-1-1- L’autofinancement
Résultat de l'exercice
+Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
-Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
- Quote-part des subventions virées au résultat de l'exercice
11
« Dictionnaire d’économie et de sciences sociales », Ed. Nathan, 7 ème Edition, paris, 2006, page223.
18
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Source : Antraigue.D, « choix des investissements et des financements, gestion des investissements, rentabilité
économique », page4.
19
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Les fonds enregistrés dans le compte réserves vont être transférés dans le capital de la
société (diminution des réserves et augmentation du capital social) et ce, en distribuant des
actions gratuites, ses dernières sont émises aux mêmes actionnaires de l’entreprise.
Il s’agit des sources de financement hybride dont la nature se situe entre les fonds
propres et les dettes. Les quasi-fonds propres regroupent notamment les comptes courants
d’associés, les titres participatifs, les prêts participatifs, les primes et subventions.
Un compte courant d’associés est une somme versée par un associé dans la trésorerie
de son entreprise. Les actionnaires peuvent intervenir ponctuellement pour soulager la
trésorerie. Il s’agit donc d’un prêt à court terme.
20
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
Toutefois, les quasi-fonds propres ne sont pas des fonds propres et les personnes ayant
avancé ces fonds pourront les retirer.
Un titre participatif est une valeur mobilière assimilable à une action mais qui
n’octroie ni droit de vote ni part dans le capital.
En outre «les titres participatifs sont des titres de créances dont l’émission est réservée
aux sociétés du secteur publics et aux sociétés coopératives»12.
En revanche, la rémunération de ces titres comporte une partie fixe et une partie
variable, indexée sur le niveau d’activité ou de résultat de la société. Ils sont remboursables
partiellement ou en totalité après un délai minimal de sept ans ou en cas de liquidation de la
société.
Ils sont accordés par les établissements de crédits au profit des entreprises
(essentiellement des PME) qui souhaites améliorer leur structure financière et augmenter leur
capacité d’endettement.
Le financement par endettement est un type de financement par lequel l’entreprise fait
appel à des organismes afin de combler ses insuffisances en capitaux propre. Il s’agit
essentiellement de prêts bancaires, emprunts obligataires, et crédit-bail.
12
Pierre conso farouk hemici, « gestion financière de l’entreprise », Ed dunod, 9ème Ed, paris 1999.page145.
21
Chapitre I : généralités et notions de base sur les investissements
L’emprunt obligataire ce fait par un appel public à l’épargne, il s’agit d’un montant
élevé divisé en fractions égales appelées obligations. Ainsi, l’entreprise n’est pas financée par
un seul prêteur mais par l’ensemble des investisseurs qui ont acheté les obligations émises.
13
Bernet-Rolland.L, « Principes de technique bancaire », Edition Dunod, 25e édition, paris, 2008, P334.
22
Chapitre II
Etude de faisabilité d'un projet
d'investissement
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Dans le présent chapitre, nous allons exposer les différentes étapes de cette procédure
ainsi que l’évaluation technico-économique et socio-économique. Puis, nous nous
intéresserons aux différents critères d’évaluation de la rentabilité des projets d’investissement,
et enfin, à la budgétisation de ces derniers.
Dans un premier temps, l’évaluateur doit faire une étude technico-économique afin
d’apprécier la viabilité du projet. Cette évaluation est un document élaboré par des bureaux
d'études ou de comptabilité spécialisés, ce document reprend l'ensemble des éléments se
rapportant au projet d'investissement, on citera notamment:
23
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Cette étude porte surtout, sur le produit ou la prestation du projet à travers l'étude du
marché en trouvant des repenses à ces questions :
L’évaluateur est attiré aussi, sur la politique commerciale que va suivre l'entreprise,
cette politique porte sur la nature du produit, son prix, sa qualité, les modalités de distribution
et les éventuelles promotions.
24
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Le processus technologique
Il met en évidence :
La localisation géographique
Le projet doit être bien implanté afin de minimiser les coûts d'approvisionnement et de
distribution. En effet, la localisation peut constituer un facteur pour la réussite du projet. Par
ailleurs, celle-ci devrai être retenu selon :
25
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
situation financière, la qualité du service qu’ils offrent et leurs conditions de paiement, selon
l’importance du projet et son impact stratégique sur le développement de l’entreprise.
Le coût de l’investissement
Démarrage
-Autres
Total
Source : M.A, étude analytique d'un financement bancaire "crédit d'investissement" cas CNEP banque,
université mouloud maameri tizi ouzzou, 2008, in http://www.memoireonline.com.
26
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Le planning de réalisation
Le financement
27
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Il s’agit d’analyser les effets sociaux prévisibles du projet sur différents plans :
- La création d’emplois ;
- La formation du personnel ;
- La correction ou la création des inégalités sociales ;
- La création de situation de conflit ;
- L’aménagement du territoire.
L’évaluation financière de projets n’a pas pour but de prédéterminer avec certitude la
rentabilité attendue de l’investissement ? mais permet simplement de situer le niveau de
rentabilité attendue, et de classer les projets entre eux.
Pour qu’un investissement soit acceptable, il doit être créateur de richesse, et cette
capacité s’évalue grâce à plusieurs critères, ses derniers représentent des indicateurs de
rentabilité globaux et synthétiques qui ne peuvent garantir à l’investisseur la réalisation des
prévisions réalisées.
Ces critères considèrent que le cadre de décision est reconnu, et que l’avenir est
prévisible. Ils comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les années à venir.
Cette comparaison doit ce faire à la même date, en générale, la date 0.
Dans le cas d’un avenir certain, plusieurs outils sont disponibles, et se présentent de la
manière suivante :
28
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Ce sont les critères qui ne prennent pas en considération le facteur temps, on retrouve :
Définition
Le taux de rentabilité moyen est une méthode comptable qui se définit comme « le
rapport entre le bénéfice moyen annuel du projet et le montant de l’investissement comptable
moyen correspondant »2.
Donc : TRM = /
Tel que :
Règle de décision
Si on dispose de plusieurs projets dont on ne peut retenir qu’un seul, l’évaluateur prend
celui qui a le TRM le plus élevé.
Avantages de la méthode
- Simple à utiliser ;
- Convient aux investissements de faible valeur et à durée de vie courte.
Inconvénient de la méthode
- Elle est basée sur des données comptables plutôt que sur des flux réels, et elle ne
tient pas compte de l’étalement des flux dans le temps : les bénéfices de la dernière
année sont pris en compte exactement de la même manière que ceux de la
première année, alors qu’ils sont en réalité plus incertains.
2
Mourgues Nathalie, « évaluation des investissements », Édition Economica, paris, 1995 p. 27.
29
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Définition
3
Hutin.H, « toute la finance d’entreprise », Edition d’organisation, 2ème Édition, Finance 2003, p. 310.
30
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Définition
VAN
Tel que :
Règle de décision
Si la valeur actuelle nette est positive, ça signifie que le projet d’investissement est
rentable (acceptable).
Pour comparer deux projets (ou plus) en retient celui qui offre la plus forte VAN.
Avantages de la VAN
La valeur actuelle nette permet une décision objective suivant le signe de la valeur
trouvée ;
C’est une méthode qui tient compte des flux de trésorerie suivant leur chronologie
dans le temps.
Inconvénients de la VAN
Elle ne permet pas la comparaison entre deux investissements dont la durée de vie
différente ;
Elle est très influencée par le taux d’actualisation.
31
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Définition
« Le taux de rentabilité interne est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle
nette (VAN) »4. Ainsi, le TRI est le taux pour le quel la somme des cash-flux est équivalent
au capital investi (I0).
VAN = 0 →
= I0
Tel que:
CF : Cash-flow actualisé;
t : Le taux d’actualisation ;
k : ordre d’année ;
I0 : Capital initial ;
VAN : Valeur actuelle nette.
Règle de décision
Ce critère est généralement simple à appliquer, on ne met en œuvre que les
projets présentant un TRI supérieur ou égal au taux de rendement exigé par un
investisseur.
Pour des projets de même taille et mutuellement exclusifs on retient celui qui
affiche le TRI le plus élevé.
Avantages du (TRI)
Facile à comprendre et à appliquer ;
Etroitement liée à la VAN et mène généralement aux mêmes décisions avec des flux
monétaires conventionnels.
Inconvénients du (TRI)
Le TRI n’a pas une signification financière réelle ;
4
Lasary, « Évaluation et financement de projet », la collection de l’étudient, Édition dar El othmania, Alger,
2007, p.14.
32
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Définition
Le délai de récupération actualisé peut être défini comme le temps au bout duquel
l’entreprise récupère sa mise de fonds initiale à partir des flux monétaires actualisés du projet.
DRA = I0 =
Tel que :
Règle de décision
On retient l’investissement dont le délai de récupération est inférieur à une durée
fixée par les dirigeants de l’entreprise ;
En présence de plusieurs projets, on choisi le projet dont le délai de récupération est
inférieur.
Avantage du (DRA)
Il est préférable au délai de récupération simple, car il tient compte de la valeur
temporel de l’argent ;
Inconvénients du (DRA)
Ce critère défavorise les investissements à long terme ;
Il se réfère à une période fixée à l’avance.
2-1-2-4- L’indice de profitabilité (IP)
Définition
L’indice de profitabilité se définit comme étant le rapport entre le les cash-flux
actualisés et l’investissement initial. Ainsi, cet indice est comparé à 1.
Formule de calcul se présente comme suit :
33
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
IP =
Ou bien:
IP = 1+
Tels que :
CF : Cash-flow Actualisé;
t : Le taux d’actualisation ;
k : ordre d’année ;
I0 : Capital initial ;
VAN : Valeur actuelle nette
Règle de décision
Lorsque l’IP est supérieur à 1 (IP >1), l’investissement est rentable ;
Si l’IP est inférieur à 1 (IP < 1), le projet n’est pas rentable,
En présence de plusieurs projets, on choisit celui qui offre l’indice de profitabilité
le plus élevé.
Avantage de l’IP
L’indice de profitabilité montre exactement la rentabilité d’une unité monétaire
investi.
Inconvénient de l’IP
Ce critère ne peut pas comparer les projets de durée de vie différente.
2-1-3- Critères complémentaires d’évaluation des investissements :
Il arrive parfois que les critères d’évaluation des projets d’investissement ne donnent
pas le même classement et ils peuvent se contredirent en présentant des résultats opposés.
Ainsi, en peut distinguer deux conditions essentielles qui peuvent entrainer une contradiction
entre plusieurs critères lors de la comparaison des différents projets :
- Lorsque la répartition des cash-flows sur la durée de vie des projets est très différente ;
- Lorsque les projets en des durées de vie différentes.
Selon ce deuxième cas, différentes solutions sont disponibles, parmi lesquelles en
trouve :
34
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Avec :
A : annuité équivalente ;
VAN : valeur actuelle nette ;
n : durée de vie d’investissement ;
t : taux d’actualisation ;
k : ordre d’année.
35
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Avec :
TRIG : taux de rentabilité interne global ;
n : durée de vie de l’investissement ;
A : valeur acquise des cash-flows;
I : montant de l’investissement initial.
5
Jean barreau, Jacqueline Delahaye et florence Delahaye, « gestion financière », Édition Dunod, 14ème Edition,
2005, p.344.
6
Jean barreau, Jacqueline Delahaye et florence Delahaye, Ibid, page 344.
36
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Avec :
IPG : indice de profitabilité global ;
A : valeur acquise des cash-flows ;
n : durée de vie de l’investissement ;
t : coût du capital ;
I : montant de l’investissement initial.
37
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Mode de calcul
Si l’on appel (n) la durée du projet, (t) le taux d’actualisation requis :
E (VAN) = - I0 + E (CF1) (1+t)-1 + … +E (CFn) (1 + t)-n.
E (VAN) = - I0 + )( .
Et
VAR (VAN) = VAR (- I0) + VAR (CF1) (1 + t)-2 + …+ VAR (CFn) (1 + t)-2n.
VAR (VAN) = )( .
σ (VAN) =
Plus l’écart type est élevé, plus le risque du projet pris isolément est grand.
Règle de décision
- Dans le cas des projets indépendants, on favorise le projet ayant un risque
inferieur à une norme fixée à l’avance.
- Dans le cas des projets mutuellement exclusifs, remplissant la condition
précédente. On retient le projet qui a le risque le moins élevé, c’est-à-dire, le
projet dont l’écart type est inférieur.
- Dans le cas des projets concurrents ayant la même VAN espérée, on opte pour
le projet qui présente le risque (écart type) le plus faible. A l’inverse, si des
projets concurrents présentent des risques égaux, on retient celui présentant la
plus grande VAN espérée.
- Un investisseur peut accepter un projet plus risqué à condition qu’il soit plus
rémunérateur ; tout dépend de son aversion au risque, et de sa capacité
d’assumer un risque supplémentaire pour une espérance de gain plus élevée.
2-2-1-2- L’arbre de décision
Définition
L’arbre de décision est un schéma établi lorsque l’entreprise est confrontée à des
décisions multiples et séquentielles en matière d’investissement. Il permet de visualiser
l’ensemble des choix possibles et facilite leur évaluation financière.
Construction et présentation de l’arbre de décision
L’arbre de décision est composé d’une racine, de nœuds et de branches :
38
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Les nœuds décisionnels, sont figurés par des carrées ; ils présentent un choix entre
plusieurs décisions à la date zéro.
Les nœuds d’évènement pouvant intervenir, sont figurés par des cercles (un
évènement et un phénomène externe à l’entreprise, mais qui influence ses résultats,
intensité de la demande, expansion, récession, etc.) Et chaque évènement est une
possibilité qui doit être estimée.
Et pour mieux éclaircir la notion de l’arbre de décision, nous allons présenter un
schéma qui va illustrer sa configuration :
E (VAN) = X
D1 E (VAN) = Y
E (VAN) = 0
// Temps
→ Nœud de décision
→ Nœud d’évènement
Source : Ginglinger Edith, « les décisions d’investissement », Édition, Nathan, France, 1998, 113.
39
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Dans cette section, on a expliqué les méthodes d’évaluation financière des projets
investissement, qui se caractérise par plusieurs critères qui permettent d’orienter le processus
décisionnel, déterminer la rentabilité d’un projet et faire le choix entre plusieurs.
40
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Suivre avec soin les activités : choisir les projets à entreprendre dans le futur compte
tenu des activités encours.
Estimer les coûts des projets à entreprendre : il s’agit des dépenses ou charges
prévisionnelles. Les coûts doivent toujours être estimés sur la base des plus élevés
possible. On peut ajouter 10% à toutes les estimations de dépenses pour être sûr de ne
pas sous-estimer le budget.
Affectez le revenu : Afin de faciliter le processus de budgétisation, il faut commencer
toujours par l’affectation des fonds réservés. Ensuite, procéder à l’affectation des
fonds non réservés puisque leur utilisation est plus souple et qu’ils peuvent être
employés à n’importe quel compte.
Comparer : Tout d’abord, il faut vérifier si les prévisions de revenus sont sur- ou
sous-estimées. Il faut souvent abandonner certaines activités quand les dépenses sont
considérablement plus élevées que les revenus. Obtenir des dépenses égales aux
revenus s’appelle budget équilibré.
Définir les priorités : C’est l’étape au cours de laquelle on commence à organiser le
projet. Dans cette étape, on doit justifier les dépenses. Étant donné que les fonds sont
généralement une ressource rare, on se trouve dans certains cas obligé à réduire
certaines de nos activités.
Ajuster et équilibrer : Même lorsque les activités ont été plus ou moins classées par
ordre de priorité, il reste toujours une marge de manœuvre lors de l’ajustement et
l’équilibrage du budget.
Approuver le budget : Après la préparation du budget, le conseil d’administration ou
le comité de direction le discute et l’approuve. Ce n’est pas qu’une simple formalité.
En examinant et en votant tous les éléments du budget, le Conseil exerce sa
41
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Ce sont les dates à partir desquelles il n'est plus possible de revenir sur les décisions
d'investissement sauf à payer un dédit. Autrement dit, l’entreprise fixe les montants des
engagements et doit les respecter afin d’éviter la réalisation d’un engagement qui peut être
annulé.
Ce sont les différents moments ou il faut régler les travaux engagés. Étant donné les
montant déboursés, il est primordial pour la trésorerie de connaître les dates de règlement.
Par ailleurs, les montants facturés étant différents des prévisions (frais non prévus),
c'est au moment des dates de règlements que des décisions sont à prendre : réduction de
l'investissement, report d'autres projets ou d'une étape du projet considéré.
7
Gervais.M, contrôle de gestion, édition Vuibert, Paris, 1987.
42
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
- Les ressources durables dont disposera l’entreprise pour chacune des années
considérées ;
- Les emplois durables auxquels elle devra faire face pendant ces mêmes années.
3-2-1- Structure du plan de financement
Le plan de financement est composé de trois parties distinctes qui sont les besoins, les
ressources et les soldes. Les soldes comprennent les soldes annuels (total des ressources –
total des emplois) mais aussi, les soldes cumulés (trésorerie initial + solde annuel).
Dans sa construction, le total des ressources prévisionnelles doit être légèrement
supérieur au total des besoins estimés de façon à laisser une marge de sécurité. En effet, un
excès de ressources se traduira par une augmentation des disponibilités, alors qu’un excès des
emplois se traduira par des besoins en trésorerie (concours bancaires).
43
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
44
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Soit les ignorer dans un premier temps, les possibilités de distribution étant étudiées
après établissement du plan.
Son calcul doit être effectué de la manière suivante :
Dividende (n) = résultat (n-1) – variation report à nouveau (n) – variation réserves (n).
Augmentation d’immobilisation
Les investissements sont portés à leur valeur hors taxe. S’il existe une production
immobilisée, elle doit figurer au même titre qu’une acquisition avec sont coût de production.
Remboursement d’emprunt
Il s’agit des principaux emprunts que l’entreprise a pour rembourser.
Charge à repartir
Les charges à répartir sont des charges constatées durant un exercice mais dont
l’imputation peut être échelonnée dans le temps.
3-2-3- L’utilité du plan de financement
Lors de la création d’une entreprise, le plan de financement est indispensable pour
juger de sa viabilité et fournir des bases de négociation avec les partenaires
financiers;
Au cours de son existence l’entreprise doit élaborer des plans de financement pour :
- Vérifier la pertinence de sa stratégie, qui permet d’équilibrer le plan;
- Rechercher une meilleur combinaison des ressources et des emplois;
- Justifier le recours au financement externe;
- Evaluer la capacité de distribuer des dividendes.
3-2-4- La relation entre la trésorerie et le plan de financement
Le plan de financement prend en compte l’ensemble des opérations courantes (CAF),
les cessions, les opérations d’investissement et de financement, ainsi que la politique de
distribution des dividendes. Par conséquent, tous les flux financiers susceptibles d’affecter la
trésorerie de l’entreprise sont pris en considération.
En outre, il existe un lien direct entre le solde générale du plan de financement et le
niveau de la trésorerie. Et en reprenant, au début du plan, la trésorerie globale initiale, il est
possible de retrouver le montant de la trésorerie globale à la fin de chacune des années
considérées :
Trésorerie de fin de période = trésorerie de début de période + écart de la période.
45
Chapitre II : Etude de faisabilité d’un projet d’investissement
Dans ce chapitre, nous avons cité les différentes étapes pour une étude de faisabilité
d’un projet d’investissement, qui comprend une étude technico-économique, socio-
économique et une étude financière, dans le but de contribuer à la décision d’investir.
L’étude de faisabilité a pour objectif de déterminer si un projet est réalisable. Elle vise
donc à réduire le risque en améliorant l’information dont dispose le décideur.
Afin de faciliter la prise de décision, la gestion des investissements permet de
comparer la rentabilité de cet investissement avec son coût de financement.
46
Chapitre III
Etude de faisabilité d’un projet au
sein de l’entreprise portuaire de
Bejaia
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le port de Bejaia joue un rôle très important dans les transactions internationales vu
sa place et sa position géographique.
Aujourd’hui, il est classé 2ème port d’Algérie en marchandises générales et 3ème port
pétrolier. Il est également le 1er port du bassin méditerranéen certifié ISO 9001.2008 pour
l’ensemble de ses prestations, et à avoir ainsi installé un système de management de la qualité.
Cela constitue une étape dans le processus d’amélioration continue de ses prestations au grand
bénéfice de ses clients. L’Entreprise Portuaire a connu d’autres succès depuis, elle est
notamment certifiée à la Norme ISO 14001 :2004 et au référentiel OHSAS 18001 :2007,
respectivement pour l’environnement et l’hygiène et sécurité au travail.
Dans le présent chapitre, nous allons présenter une étude de faisabilité du projet de
création d’une zone logistique extra portuaire à Ighil Oubarouak. La première section sera
consacrée à la présentation de l’entreprise, puis dans la deuxième section on exposera l’étude
réalisée au sein de l’entreprise, et enfin, essayer d’établir une analyse sur les résultats obtenus
par les dirigeants dans la troisième section.
1-1- Historique
Bejaia joue un grand rôle dans la transmission du savoir dans le bassin méditerranéen,
grâce au dynamisme de son port, la sécurité de la région, la bonne politique et les avantages
douaniers. Bougie a su attirer beaucoup de puissants marchands.
1
Documents interne de l'entreprise portuaire de Bejaia
47
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
La réalisation des ouvrages actuels débuta en 1834, elle fut achevée en 1987. C’est en
1960 qu’a été chargé le premier pétrolier d’Algérie.
L’entreprise, réputée commerçante dans ses relations avec les tiers, fut régie par la
législation en vigueur et soumise aux règles édictées par le sus mentionné décret.
Pour accomplir ses missions, l’entreprise est substituée à l’Office National des Ports
(ONP), à la Société Nationale de Manutention (SO.NA.MA) et pour partie à la Compagnie
Nationale Algérienne de Navigation (CNAN).
Elle fut dotée par l’Etat, du patrimoine, des activités, des structures et des moyens
détenus par l’ONP, la SO.NA.MA et de l’activité Remorquage, précédemment dévolue à la
CNAN, ainsi que des personnels liés à la gestion et au fonctionnement de celles-ci.
En exécution des lois n° 88.01, 88.03 et 88.04 du 02 Janvier 1988 s’inscrivant dans le
cadre des réformes économiques et portant sur l’autonomie des entreprises, et suivant les
prescriptions des décrets n°88.101 du 16 Mai 1988, n°88.199 du 21 Juin 1988 et n°88.177 du
28 Septembre 1988.
48
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
social fut fixé à Dix millions (10.000.000) de dinars algériens par décision du conseil de la
planification n°191/SP/DP du 09 Novembre 1988. Actuellement, le capital social de
l’entreprise a été ramené à 1.700.000.000 Da, détenues à 100% par la Société de Gestion des
Participations de l’Etat «Ports », par abréviation « SOGEPORTS ».
Situation géographique
49
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
50
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
51
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Désarrimage Arrimage
Manutention à bord
Manutention à bord
Légende :
Manutention à terre
Mouvement de
Transport jusqu’au / du lieu de la marchandise
stockage
Stockage
Mouvement
Livraison / Réception du navire
La marchandise La marchandise
part vers l’intérieur arrive de l’intérieur
52
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Direction générale
Secrétariat
Cellule juridique
Correspondant D.G
D.G
Cellule audit
Direction générale
adjointe
Il s’agit des structures qui prennent en charge les activités sur le terrain et qui ont une
relation directe avec les clients.
53
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Elle est chargée de prévoir, organiser, coordonner et contrôler l’ensemble des actions
de manutention et d’acconage liées à l’exploitation du port. Elle abrite les départements
suivants :
A pour tâches :
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Elle est chargée de la sécurité portuaire, ainsi que de la bonne régulation des
mouvements des navires, et la garantie de sauvegarde des ouvrages portuaires.
Elle est chargée d’assister le pilote du navire lors de son entrée et de sa sortie du quai.
Son activité consiste essentiellement à remorquer les navires entrants et sortants, ainsi que la
maintenance des remorqueurs. Les prestations sont :
- Le Remorquage portuaire.
- Le Remorquage hauturier (haute mer).
- Le Sauvetage en mer.
1-4-1-2- Directions fonctionnelles
Elle est chargée de concevoir, coordonner et contrôler les actions liées à la gestion et au
développement de l’entreprise.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
- La tenue de la comptabilité.
- La gestion de la trésorerie (dépenses, recettes et placements).
- La tenue des inventaires.
- Le contrôle de gestion (comptabilité analytique et contrôle budgétaire).
Direction ressources humaines (DRH)
Elle est chargée de prévoir, d’organiser et d’exécuter toutes les actions liées à la
gestion des ressources humaines en veillant à l’application rigoureuse des lois et règlement
sociaux. Elle assure les tâches suivantes :
56
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Typologie Produit.
Typologie Client.
57
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Zone géographique.
1-6-1- Typologie produit
Selon les types de navires : Plusieurs types de navires transitent par le port de Bejaïa
et cela peut nécessiter la spécialisation des postes à quai. (pétroliers, porte-conteneurs,
céréaliers, RO/RO,…)
Le marché peut être segmenté en trois zones principales qui constituent l’hinterland immédiat
du port : la zone de l’Algérois, la zone des Hauts plateaux et la zone de la SOUMMAM.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le port d’Alger
C’est actuellement le premier port d’Algérie en matière de traitement des
marchandises générales avec une part de marché de 27%. Dans le traitement des conteneurs,
plus de 70% de ce trafic transitent actuellement par le port d'Alger, qui est le seul port
principal en eau profonde desservant la région Centre, celui ci connaît donc une sérieuse
pénurie de capacité de traitement de conteneurs et d’espace de stockage.
Les limitations importantes de l'espace et des quais pour les opérations de conteneurs
aggravent les niveaux élevés de congestion des autres types de marchandises, c’est pour cette
raison que le ministère des Transports a pris la décision d’affecter une partie du trafic non
conteneurisés vers les autres ports algériens (décision applicable à partir du 01er octobre
2009). Une grande partie de ce trafic notamment le bois, le fer et les produits alimentaires ont
été réaffectés au port de Bejaïa.
Le Port de DJENDJEN
La gestion du terminal à conteneurs de DJENDJEN sera confiée à compter de 2009 à
un opérateur étranger « Dubaï Ports World (DPW) » qui fera du port de DJENDJEN un port
de transbordement. (DP World, quatrième opérateur mondial de terminaux pour containers,
gère 42 terminaux et 13 projets en développement dans 27 pays. En 2006, le groupe a réalisé
un bénéfice de 191,78 millions de dollars sur un chiffre d’affaires de 3,49 milliards).
Mais des audits réalisés récemment par des entreprises spécialisées auraient montré
que l’exploitation du port de DJENEJEN était très compliquée. Ce port présenterait
notamment des défauts importants en matière de sécurité. Ajouter à cela l’inexistence de
couloirs routiers à même de canaliser le trafic dont la dynamisation du port a cruellement
besoin.
59
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le port de Skikda
La principale contrainte du port de Skikda est le faible tirant d'eau (6.00 m) des quais
de marchandises divers existants. Il y a un tirant d'eau suffisant à l'entrée du port, mais
approfondir à l'intérieur des bassins est compliqué par le type de construction des quais
réalisée avec des murs gravitaires qui ne s'adapte pas facilement à l'amélioration du tirant
d'eau.
Le port d’Annaba
Le port d'Annaba est le port le plus à l'Est. C'est principalement un centre d'exportation
et d'importation de vracs (Minerais, charbon, phosphates…). Cependant, il joue également un
rôle régional secondaire dans l'importation des marchandises diverses, des conteneurs, des
produits agricoles et des véhicules.
La capacité estimée du parc à conteneurs agrandi et des quais existants est de l'ordre
de 15.000 EVP par an, en grande partie du fait des limitations de tirant d'eau et de longueur de
quai.
60
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Cette présente section portera dans un premier temps, sur une petite présentation du
chapitre, ensuite, l'entreprise mènera une étude de faisabilité sur un projet au sein de cette
dernière
61
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le trafic le plus intéressant pour l’exploitation du site d’IOB, est davantage les
marchandises conteneurisées étant donné le volume de la demande et l’éclectisme des besoins
y afférents au transit des conteneurs : prestations globales souhaitées.
Le choix de ce segment se base sur les éléments suivants :
- Volume et Homogénéité du trafic (en constante évolution);
- Conditions opérationnelles de déchargement et d’enlèvement se rapprochant des conditions
de multi modalité;
- Caractéristiques physiques du conditionnement (facilité de chargement, de transport et de
stockage);
- Importance, qualification et intérêts des clients concernés, avec une demande exprimée en
matière de prestations logistiques intégratives ;
- Potentiel de réception du site d’IOB davantage propice au conteneur que pour d’autres
cargaisons homogènes consommatrices d’espaces.
62
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Dans ce qui suit, l'entreprise va décliner les dimensions liées à l’envergure du trafic
global et plus spécifiquement pour le conteneur de manière rétrospective et prospective, afin
d’estimer plus tard l’étendue du potentiel de trafic que pourrait absorber le site du projet
d’exploitation d’IOB.
Rétrospective du trafic global des marchandises générales
Le tableau indique l’évolution annuelle du trafic hors hydrocarbures au port de Bejaia
depuis l’année 2006.
Tableau N°6 : Trafic des marchandises général soutenu. Unité : ×1000 tonnes
20000
6960 8880 9394 10098
10000 5358 5663 6164
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
63
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Afin de mieux appréhender le potentiel en matière de trafic pour le port de Bejaia, ci-
dessous on indique les prévisions estimées sur une base probabiliste liée aux indications
statistiques2 en considérant la tendance depuis l’année 2006.
Dans cette section, on se focalisera à décrire l’existant autour des aspects physiques
actuels du site d’IOB.
2
La Méthode utilisée est celle des moindres carrées (régression linéaire).
64
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le site d’IOB situé à 05 km au sud-est du port relié par la route nationale N° 09, doté
d’un accès via cette route à une distance de quelques dizaines de mètres.
Principales caractéristiques du site
- Surface totale du terrain: 48 560 m².
- Surface des hangars: 10 200 m² et 750 m².
- 01 bloc administratif : 250 m².
- 01 accès principal pour véhicule lourds + un accès secondaire incliné.
- 01 pont bascule.
- 01 terre-plein bétonné de 1.280 m².
- 02 Bâches à eau.
- 01 poste transformateur (35 m²).
- 01 bâtiment pour dépôt matériel : 92 m².
- Clôture de 1 026,5 m.
- 01 loge de gardiennage.
Plan de masse du site4
Le site est constitué de plusieurs parties dont l’essentiel est rapporté comme suit :
- Un hangar d’une superficie de 10.200 m², 166,67 mètres de longueur et 61,2 mètres de
largeur. Construit avec de la charpente métallique avec 02 entrées principales. Le sol
est bétonné légèrement armé (avec du treillis à souder).
- Un hangar de 750 m², 48,3 m de longueur, 15,5 m de largeur, et 01 mètre de hauteur
surélevé du sol du site d’environ. Construit avec la charpente métallique avec 02
entrées.
- 02 entrées : une entrée principale praticable pour les véhicules lourds d’une largeur de
07 mètres reliant vers la RN 09, et un accès secondaire reliant à l’agglomération d’une
largeur de 05 mètres (environ), et incliné d’environ 02 mètres par rapport du niveau du
sol.
- Une aire d’entreposage bétonnée d’une superficie de 1.280 m² (50,4 x 34,4 m), avec
une élévation par rapport au sol de 0,35 m.
3
Voir annexe N°1
4
Voir annexe N°2
65
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Constats et dysfonctionnements
66
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Pré-requis de base
L’entreprise devra investir dans l’aménagement du site pour le conformer aux besoins
opérationnels de réception, de manipulation et d’entreposage des marchandises.
A cet effet, vu l’envergure du trafic prévisionnel, il faudra compter sur les besoins
suivants :
Infrastructures
- Réhabilitation du hangar principal : Nivellement et réhabilitation du terre-plein ;
conditions d’aération, d’éclairage …etc. ;
- Matérialisation : portails d’accès, rampes de réception pour remorques (passerelles
ou ponts de liaison) ;
- Extension de la zone d’entreposage sur terre-plein : la surface totale bâtonnable est
estimée à 16 000 m². les zones comprendront l’aire de réception (zone
d’immobilisation temporaire) et la zone de stockage ;
- Aménagement des voiries ;
- Aménagement du 2ème hangar comme entrepôt de maintenance et de
stationnement des engins ;
- Réhabilitation du pont bascule ;
- Réhabilitation du bâtiment administratif ;
- Aménagement d’aires et quais de réception au niveau des hangars et terre-plein
pour assurer les contrôles et l’immobilisation temporaire des marchandises.
Equipements
Tenant compte des besoins pour les activités logistiques dédiés à un entrepôt, il faut
consentir à prévoir certains équipements, énumérés ci-dessous (à ce stade, on mettra juste la
nature des équipements sans leur quantification).
Equipements de levage
- Reach staeker ;
- Tracteurs remorques ;
- Chariots élévateurs différents tonnages ;
- Spreaders ;
- Transpalettes.
Autres équipements
- Pont bascule ;
- Camion citerne pour ravitaillement en carburant ;
67
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
- Groupe électrogène.
2-3- Projet d’organisation du site
Dans ce qui suit, l'entreprise doit simuler par une approche détaillée les moyens et les
modalités de structuration et de fonctionnement du site d’IOB.
2-3-1- Etat physique du site projeté5
On vous présente l’essentiel des travaux et aménagements à effectuer sur le site
d’IOB.
- La zone 9 qui est la zone sous douanes (aire de stockage), sera entièrement clôturée
aux normes pré-requises. Elle est d’une surface de 16 000 m², avec une capacité de
réception de 564 EVP, sur un niveau de gerbage de 04 niveaux. Il est à noter vu le
type de manipulations avec un staecker, qu’un espace de 15 mètres entre les piles de
conteneurs est nécessaire. En résonnant sur une capacité commerciale annuelle,
l’espace peut absorber jusqu'à 10 300 EVP. Le hangar d’une superficie de 10 200 m²
sera compartimenté en magasins sous douanes et hors douanes pour dépotage, selon
les convenances techniques des douanes et des clients (cahier des charges technique à
arrêter) ;
- En ce qui concerne le bitumage, les zones sont estimées à 20 125 m². Le bitumage est
nécessaire à la fois pour servir de voiries, ainsi que pour les zones d’immobilisation
temporaire des camions, et certaines manipulations ;
- Il y aura une clôture extérieure pour tout le site ;
- Pour l’assainissement, il y aura un système de caniveaux vers le canal ;
- L’éclairage comptera environ 50 candélabres ;
- La vidéo surveillance et l’installation du réseau incendie se fera après une étude
préalable.
NB :
- Il est à signaler, vu la superficie délimitée, qu’une dérogation pour l’obtention des
agréments devra être demandée à la Direction Générale des Douanes dans le cadre des
dispositions de la décision du 27 mars 2011 relative aux ports secs, notamment en son
article 7.
5
Voir annexe N°3
68
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
69
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Tableau N°10: Liste des 10 premier clients de BMT (Année de référence 2012).
Dans le cadre du développement de cette activité des contacts devraient être établis
avec des armateurs de conteneurs, afin de parvenir à des accords préférentiels et durables pour
un traitement programmé de certains navires (transfert direct des conteneurs sur site IOB).
- MSC ALGERIE ;
- CMA-CGM ALGERIE ;
- MAERSK ALGERIE ;
- CNAN groupe.
La cartographie de l’offre
Un site logistique est un pont de rupture de charge qui est une sorte de relais au point
maritime, doté d’installations sous douane, destinées à faciliter le traitement des marchandises
aussi bien à l’importation qu’à l’exportation, quelque soit leur mode de conditionnement.
70
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Les prestations offertes sont sous le régime sous douanes ou non, et sont énumérées
comme suit :
- Transit des conteneurs ;
- Transfert des conteneurs depuis le port jusqu’au site logistique ;
- Réception des conteneurs sur le site ;
- Visites et contrôle pour dédouanement des conteneurs (Traitement administratif
commun des dossiers de dédouanement) ;
- Pesage ;
6
Lift-on/Lift-off : coup de fourche
71
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Cette vision s’appuie sur la volonté de rendre le port de Bejaia plus compétitif et
mieux desservir l’arrière pays, s’installant dans un réseau inter-plateformes logistiques
interopérables des différents métiers d’appui à la chaine logistique.
Notons justement que la mise en place et la pérennité d’une telle organisation est
souvent conditionné par le développement d’un environnement logistique globale propice. Le
fonctionnement entre les différents acteurs du réseau logistique devrait s’appuyer alors sur les
logiques de grappes d’entités logistiques, communément appelé cluster. Ces entités doivent
être ancrés localement et mobilisés autour d’actions concrètes et de services complémentaires
et mutualisés destinés à améliorer la performance logistique. Ces problématiques sont déjà
considérées dans le schéma de développement d’IOB, tenant compte des proximités et
72
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
L’offre de transport post acheminement n’a pas été valorisée dans le présent business
plan, mais sera envisageable après validation, une fois que les autres activités seraient en
croissance/maturation. A cet effet, des conventions de sous-traitance ou de partenariat peuvent
être concrétisés avec des opérateurs de transport routier publics ou privés dans un premier
temps.
7
Zone Extra portuaire limitrophe à IOB et gérée par BMT
73
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le tableau nous indique sur les estimations projetées du volume d’activité en boites pour le site d’IOB.
Tableau N°12 : estimations sur le volume d’activité en boites d’IOB. Unité : nombre d'EVP
Activités 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028
Transit 2 875 3 306 3 802 4 373 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476 9 324 10257 11282 12410 13651
Manutention 2 875 3 306 3 802 4 373 4897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476 9 324 10257 11282 12410 13651
conteneurs
Dépotage 4 025 4 629 5 323 6 122 6856 7 679 8 600 9 632 10788 11867 13054 14359 15795 17375 19112
Entreposage 2 875 3 306 3 802 4 373 4897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476 9 324 10257 11282 12410 13651
Rapprochement 4 025 4 629 5 323 6 122 6 856 7 679 8 600 9 632 10788 11867 13054 14359 15795 17375 19112
conteneurs
pleins
Rapatriement 2 875 3 306 3 802 4 373 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476 9 324 10257 11282 12410 13651
conteneurs vides
Source : documents interne de l’EPB.
74
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Ci-dessous un aperçu sur le programme prévisionnel des travaux. Il y a lieu de tenir compte de tous les aléas dus aux procédures de
contractualisation avec les prestataires. De ce fait, la planification qui sera présentée est à titre indicatif. On a estimé les délais de réalisation des
travaux à 06 mois.
Aug 2013 Sep 2013 Oct 2013 Nov 2013 Dec 2013 Jan 2014 Feb 2014 Mar 2014 Apr 2014 May 2014 Jun 2014
ID
4/8 11/8 18/8 25/8 1/9 8/9 15/9 22/9 29/9 6/10 13/1020/1027/10 3/11 10/1117/1124/11 1/12 8/12 15/1222/1229/12 5/1 12/1 19/1 26/1 2/2 9/2 16/2 23/2 2/3 9/3 16/3 23/3 30/3 6/4 13/4 20/4 27/4 4/5 11/5 18/5 25/5 1/6 8/6 15/6 22/6 29/6
2 Bitumage phase 1
3 Bitumage phase 2
4 Cloture
5 Assainissement
6 Eclairage
7 Réseaux incendie
8 Vidéo surveillance
75
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Ci-dessous une estimation des produits sur 15 années autour des principales
prestations :
Entreposage (ter plein 250 9 375 000 10781 250 12398 438 14258 203 21 119 250
TTM = 15 jours)
Exploitation Hangar (11 15 29700 000 44550 000 59400 000 59400 000 35 521 200
000 m²)
Revenu total (DZD/HT) 139571000 17090 650 204704398 226500057 283 029 804
Source : documents interne de l’EPB.
8
Le détail des éléments de calcul en annexe N°6.
76
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Entreposage (tcs plein 250 23 653 561 26 491 988 34 121 680 38 216 282 42 037 910
TTM = 15 jours)
Exploitation Hangar (11 15 35 521 200 35 521 200 40 849 380 40 849 380 40 849 380
000m²)
Revenu total (DZD/HT) 312 730 839 345 995 994 437 180 392 484 740 113 529 129 186
Rapatriement du vide 3 000 32 168 140 3 384 954 38 923 449 42 815 794 47 097 374
Entreposage (tcs plein 250 53 177 956 58 495 752 64 345 327 70 779 860 77 857 846
TTM = 15 jours)
Exploitation Hangar 15 46 976 787 46 976 787 46 976 787 46 976 787 46 976 787
(11 000 m²)
Revenu total (DZD/HT) 659 825 520 721 110 392 788 523 754 862 678 450 944 248 617
Source : documents interne de l’EPB.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Ci-dessous une présentation chiffrée des différents centres de coûts constituant les
investissements à consentir pour le projet d’exploitation d’IOB.
Tableau N°17: présentation des coûts des investissements à consentir pour le projet d’IOB
(2013-2020). Unité : Da
9
Le détail des éléments de calcul en annexe N°7.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Tableau N°18 : présentation des coûts des investissements à consentir pour le projet d’IOB
(2021-2027). Unité : DA
Equipements 42 577 600 53 117 623 2 201 100 107 824 462 -
Matériels 1 014 658 1 065 391 1 118 661 1 174 594 1 233 324
administratifs
Frais fiduciaires - - - - -
(frais
études)
Total 44 497 032 54 183 014 204 103 929 110 045 880 1 233 324
Rubrique 2026 2027 Observation
Travaux de - - Tous les travaux de réhabilitation des hangars et bâtiments,
réhabilitation ainsi que le terrain.
Lot réalisation - - Les constructions et fabrications.
Lot viabilisation 214 839 060 1 211 174 Travaux de bétonnage, bitumage, et différentes
installations.
Equipements 64 564 802 56 996 462 Sont échelonnés dans le temps selon le volume d’activité.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Les hypothèses d’approche pour l’élaboration des bilans sont les suivantes :
- Les tarifs sont considérés tout au long des 15 années avec un taux d’inflation à 3,50% ;
- Le taux d’imposition sur les bénéfices (IBS) de 25 % appliqué tout au long de la
durée ;
- Un taux de TAP de 2 % est retenu ;
- Le résultat positif de chaque exercice a été totalement réaffecté (non distribué).
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
La rentabilité commerciale
Désignation CAF CA RC
2013 -61 947 658 0 -
2014 47 705 794 125 315 000 0,38
2015 45 177 594 149 517 650 0,30
2016 11 224 948 176 192 398 0,06
2017 32 323 244 197 988 057 0,16
2018 51 281 132 223 053 066 0,22
2019 106 110 963 283 029 805 0,37
2020 112 589 334 312 730 837 0,36
2021 142 400 575 345 995 994 0,41
2022 203 943 517 437 180 391 0,46
2023 223 208 382 484 740 112 0,46
2024 226 980 245 529 129 186 0,42
2025 315 254 552 659 825 520 0,47
2026 301 875 356 721 110 393 0,41
2027 346 316 972 788 523 754 0,43
Source : établi par le service finance de l’EPB.
Le ratio de la rentabilité commercial est souvent utilisé par des banques dans le cas
d'une demande de financement afin de déduire la durée de temps nécessaire pour le
remboursement du crédit. Dans le tableau ci-dessus, nous voyons que ce ratio est en
fluctuation durant la duré de vie du projet. Il est fixé en moyenne à 35% ce qui signifie que la
capacité d'autofinancement est couverte à 35% par le chiffres d'affaire.
93
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
- Ratios de structure financière : ce sont les indicateurs qui mettent en rapport les
éléments stables du bilan et dont l’évolution traduit les mutations de la structure de
l’entreprise.
94
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Ratio de gestion
Ratios Formule 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Ratio de
recouvrement des
créances clients - 24 j 25 j 22 j 27 j 23 j 25 j 24 j 27 j 29 j
Ratio des frais de R=charge personnel
personnel /CA - 0,42 0,35 0,30 0,31 0,40 0,31 0,40 0,38 0,35
Ratio de R=charge personnel
rendement de /VA
travail - 0,49 0,40 0,34 0,34 0,44 0,34 0,43 0,41 0,37
Source : établi par le service finance de l’EPB.
le ratio de recouvrement des créances clients est toujours exprimé en nombre de jours,
et il correspond au délai de paiement que l’entreprise accorde à ses clients. Il est obtenu
Le délai le plus important est de 29 jours. On constate alors que le client n'arrive pas à
régler sa dette envers l'entreprise, et cela peut générer un manque de liquidité au niveau
de la trésorerie d’où la nécessité de ce faire financer par soit même ou par l’intermédiaire
de la banque, le poste client. En effet le délai le moins important est de 22 jours obtenu en
2016.
Les valeurs des frais de personnels est en fluctuation tout au long de la durée de vie du
projet elles varient entre 32% et 49%.
95
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Quant au ratio de rendement du travail, il est en fluctuation lui aussi pendant la durée
de vie du projet
Etude de la rentabilité économique
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
97
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
La CAF réalisée en 2013 est négative, cela est dû au chiffre d’affaires nul de
l’exercice. Mais l’entreprise se reprend dans les exercices suivants.
La CAF affiche des valeurs positives et en variation pendant les premiers cinq
exercices mais elle commence à augmenter à partir de 2018. Néanmoins, on note une baisse
de 4,24% entre 2025 et 2026 cela est dû à la baisse du résultat net
Calcul du besoin de fond de roulement (BFR) :
BFR = (stocks + créances) – dettes fournisseurs
98
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Le BFR est en augmentation continu avec des valeurs positives, ce qui signifie que
l'entreprise est en manque de fond de roulement et a des difficultés de financement de ses
projets. Il convient de faire recours à la trésorerie ou bien augmenter les capitaux stables.
En 2018, le BFR connait une augmentation suite à la valeur importante des créances,
puis baisse en 2019 pour s’installer sur valeur presque stable tout au long de la période de
(2020-2022).
Le tableau ci-dessus montre qu’en 2024 le BFR a connu une baisse suite à
l’augmentation des dettes fournisseurs ; par ailleurs, le BFR continu à évoluer à partir de
2025.
Variation du BFR (∆ BFR)
99
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Dans le tableau ci-dessus la variation du BFR est en variation durant la période entre
2013 et 2017 mais qui est toujours avec des valeurs positives, ce qui traduit la mauvaise
situation de l'entreprise vis-à-vis du financement des investissements.
Dans le tableau ci-dessus, la variation du BFR présente une valeur positive en 2019,
par contre, les autres années présentes des valeurs négatives ce qui est avantageux pour
l'entreprise.
Dans le tableau ci-dessus on voit une baisse de la variation du BFR en 2023 puis une
augmentation à partir de 2024.
Calcul des cash-flows
100
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
I0
∆ BFR 3 663 402 -2 549 816 1 680 1 145 64 289
Total décaissements 3 663 402 -2 549 816 1 680 1 145 64 289
Cash-flows nets 54 944 534 103 561 147 112 591 014 142 401 720 204 007 806
Source : document interne de l’EPB.
I0
∆ BFR 202 719 -4 824 483 -4 824 483 -4 492 255 -172 367 981
Total décaissements 202 719 -4 824 483 -4 824 483 -4 492 255 -172 367 981
Cash-flows nets 223 411 102 222 155 763 310 430 069 297 383 101 178 441 246
Source : document interne de l’EPB.
Les cash-flows en 2013, présentent une valeur négative vue que le projet n'a encor pas
généré de chiffres d'affaire, puis, baissent entre 2014 et 2018.
De 2018 jusqu'à 2022, on note une augmentation des cash-flows ce qui signifie que le
projet génère des gains durant cette période.
Durant les derniers cinq ans (2023-2027), une augmentation est enregistrée entre 2023
et 2025, puis une baisse à partir de 2025 suite au montant important de la variation du BFR.
101
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Les cash-flows actualisés sont en fluctuation mais tout en augmentant pour atteindre
en 2027 le montant de 181 070 649,64 DA
On peut évaluer la rentabilité économique par plusieurs critères à savoir la VAN et
l’IP.
Valeur Actuelle Nette (VAN)
VAN = - avec:
- Un taux d’actualisation de 5 % ;
Sur quinze ans, la VAN du projet est positive. C’est à dire le seuil de rentabilité a été
atteint. Donc le projet est profitable.
102
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
L’indice de profitabilité
L’IP est obtenu à partir de la formule :
IP = +1
Après une étude exhaustive, le site d’IOB est jugé convenable pour s’apprêter à une
offre de service logistique corolaire aux activités portuaires. Des investissements doivent être
consentis et des consolidations d’activité devraient être également recherchées avec des
opérateurs œuvrant déjà dans la logistique intermodale. Le segment le plus propice au
développement d’une activité logistique globale (se rapprochant du bout en bout), est sans nul
doute, le conteneur.
Dans cette section nous avons essayé de suivre une étude de faisabilité d’un projet
d’investissement au sein de l’EPB. Et suit à l’application des critères dévaluation nous
constatons les résultats suivant :
La VAN qui est un critère de base dans le choix d’investissement, qui présente un
montant de 422 514 523 Da selon ce critère le projet est rentable.
L’indice de profitabilité qui est en faveur de la réalisation de ce projet est supérieur à
1. ce qui signifie que pour chaque unité investi le projet rapporte 0,435 DA de
bénéfice.
D’après ces résultats le projet s’avère faisable et profitable pour l’entreprise.
Dans la présente section, on essayera d'élaborer une étude avant financement bancaire
afin de vérifier lequel des deux modes de financement est le plus approprié pour ce projet.
Ensuite, on se penchera sur les critères d'évaluation de la rentabilité économique.
103
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
104
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
105
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Du tableau des comptes de résultats, on peut tirer les soldes intermédiaires de gestion
et leurs variations durant la durée de vie du projet.
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
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Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
108
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
CAF
350000000
300000000
250000000
200000000
150000000
CAF
100000000
50000000
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
2027
-50000000
-1E+08
Source : établi par nos soins à partir des donné fournies par l'EPB.
D'après le graphique et les tableaux, on voit que la CAF est positive et en croissance
continu, néanmoins, elle enregistre une légère baisse de 0,38% en 2026 suite a une baisse du
résultat net.
Maintenant que la CAF est calculée, on devrait déterminer les cash-flows :
109
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Récupération du BFR
Valeur résiduel
Total encaissements
-88 987 153 12 156 298 27 996 346 47 080 949 5 689 795
Décaissements :
I0 - 970 767 209
∆ BFR -75 648 293 -2 917 290 -10 967 458 -10 528 533 -5 639 783
Total décaissements -1 046 415 502 -2 917 290 -10 967 458 -10 528 533 -5 639 783
Cash-flows nets -1 135 402 655 9 239 008 17 028 888 36 552 416 50 012
Facteur d'actualisation - 0.95238095 0.90702948 0.8638376 0.82270247
Cash-flow actualisé -1 135 402 655 8 799 055.22 15 445 703.4 31 575 351.3 41 144.99
Source : établi par nos soins à partir des donné fournies par l'EPB.
110
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Les cash-flows affichent des valeurs positives, par ailleurs, on remarque des
fluctuations de ces montants concernant certains exercices. En gros l'entreprise n'a pas
enregistré de perte durant le projet, et ce dernier a dégagé des flux de trésorerie important.
VAN
VAN= 1 296 331 188 - 970 767 209 = 325 563 979 DA
La VAN est positive, un enrichissement supplémentaire de 325 563 979 DA issus du projet.
Donc ce dernier est rentable.
VAN = 0 →
= I0
111
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
Tel que :
CF : Cash-flow actualisé;
t : Le taux d’actualisation ;
k : ordre d’année ;
I0 : Capital initial ;
VAN : Valeur actuelle nette.
TRI = 8%
Au taux de 8% la VAN s'annule, autrement dit, la somme cash-flow sera équivalente
au capital investi.
L’indice de profitabilité
Avec:
IP = +1
112
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
250000000
200000000
150000000
100000000
Résultat net d'exploitation
50000000
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
2027
-50000000
-1E+08
-1,5E+08
Source : établi par nos soins à partir des donné fournies par l'EPB.
Le résultat net de l'exercice était négatif en 2013 suite aux différentes charges
charges du personnel) puis augmente à partir de 2014 et s'accroit pour atteindre 281 151 779
VAN = 0 →
= I0
TRI = 9%
113
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
C’est pour le taux de 9% que la somme des cash-flows soit égale à I0.
DRA = I0 = -n
Après avoir élaboré les deux études (étude avant financement bancaire et après le
financement), et en prenant en compte les critères d’évaluation la VAN et l’IP ainsi que le
DRA on conclut qu’il est préférable pour l’entreprise de recourir au financement bancaire.
Dans cette section, nous avons essayé de réaliser une étude de faisabilité d’un projet
d’investissement au niveau de l’entreprise portuaire de Bejaïa. Et suite aux résultats obtenus
on a pu juger rentable le projet étudié avec une VAN positive et un IP supérieur à 1
Le projet une fois concrétisé, aura :
Impact économique du projet
- La Création d’une valeur ajoutée financière pour l’EPB ;
- Une baisse des coûts de transaction pour les différents acteurs de la chaine logistique,
notamment par la baisse des surestaries ;
- Faire profiter particulièrement aux petites et moyennes entreprises en leur offrant des
possibilités d’achats groupés supplées par des services de groupage/dégroupage et de
distribution.
- Contribuer à modifier la structure des échanges et des transports en transformant le
port et les plates-formes en plaque tournante du commerce international.
Impact social du projet
- La création de 66 emplois directs pour la première année ;
- La création d’emplois indirects aussi bien à la phase de la construction
(essentiellement) que de l’exploitation du site par l’augmentation croissante des
services qui y seront fournis.
- Promouvoir le développement des métiers logistiques connexes pourvoyeur de savoir-
faire nouveaux.
114
Chapitre III : Etude de faisabilité d’un projet au sein de l’Entreprise Portuaire de Bejaia
115
Conclusion
Générale
Tout au long de la rédaction de ce travail, nous avons tenté d’obtenir des résultats à la
fois théorique et pratique. La partie théorique nous a permis d’approfondir des connaissances
théoriques et d’éclaircir certaines notions, la partie pratique nous a permis d’apporter des
réponses à la problématique de notre recherche et vérifier les hypothèses.
Dans le premier chapitre, nous avons mis en lumière les notions de base sur les
investissements à savoir, leurs classifications, leurs objectifs et ensuite leurs modes de
financement qui permettent de bien comprendre l’essentiel de notre travail avant de procéder
à son application.
Le second chapitre a traité l’étude de faisabilité qui peut être réalisée sur deux axes,
d’une part l’étude technico-économique qui se base sur une étude de l’environnement où le
projet est appelé à évoluer et la détermination des objectifs liés au projet à travers la mise en
place des moyens humains et matériels essentiels. D’autre part une étude socio-économique
qui permet d’atteindre certains objectifs intéressant la collectivité toute entière.
Le travail effectué sur le terrain, nous a permis de vérifier les hypothèses fondées au
départ. En effet, l’entreprise a réalisé des gains importants suite à la réalisation de ce projet et
cela grâce à une étude menée au sein de l’EPB. Cette dernière à opté pour un financement
hybride sans procéder à une étude préalable. Cependant, elle aurait pu utiliser ses capitaux
propres pour financer cet investissement.
116
Ainsi, ce stage nous a permis d’acquérir une expérience pratique, et une amélioration
des différentes techniques et notions importantes qui nous ont aidé à la réalisation de notre
recherche.
117
Bibliographie
Ouvrages
Site internet
1. Direction du développement de l’industrie, guide étapes d’un projet d’investissement,
Québec, 1999. In http://.mrnfp.gouv.qc.ca/;
2. M.A, étude analytique d'un financement bancaire "crédit d'investissement" cas CNEP banque,
université mouloud maameri tizi ouzzou, 2008, in http://www.memoireonline.com;
3. «Processus de prise de décision en entreprise »in, http://www.labo.ch.
Liste des
tableaux
Liste des tableaux
Textes génériques
Constitution et notamment son article 18.
Décret législatif n° 93-08 du 25 avril 1993 modifiant et complétant l'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre
1975 portant code de commerce ;
Loi n° 08-14 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 modifiant et complétant la loi n° 90-30 du
1er décembre 1990 portant loi domaniale complété et modifié ;
Décret exécutif n° 93-303 du 24 Joumada Ethania 1414 correspondant au 8 décembre 1993, modifiant et
complétant le décret exécutif n° 91-454 du 23 novembre 1991, fixant les conditions et modalités
d'administration et de gestion des biens du domaine privé et du domaine public de l'Etat ;
Décret exécutif n° 99-201 du 6 Joumada El Oula 1420 correspondant au 18 août 1999 portant création de
l'autorité portuaire du Centre ;
Ordonnance n° 01-04 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001 relative à
l'organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques complétée et modifié par
l’Ordonnance n° 08-01 du 21 Safar 1429 correspondant au 28 février 2008 ;
Décret exécutif n° 02-01 du 22 Chaoual 1422 correspondant au 6 janvier 2002 fixant le règlement général
d'exploitation et de sécurité des ports.
Ordonnance n° 01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001 relative au
développement de l'investissement complété et modifié par l’ Ordonnance n° 06-08 du 19 Joumada Ethania
1427 correspondant au 15 juillet 2006 ;
Décret exécutif n° 08-98 du 16 Rabie El Aouel 1429 correspondant au 24 mars 2008 relatif à la forme et aux
modalités de la déclaration d'investissement, de la demande et de la décision d'octroi d'avantages ;
Arrêté du 5 Safar 1430 correspondant au 1er février 2009 fixant les modalités de modification des listes des
biens et services bénéficiant des avantages fiscaux et déterminant la composition du dossier y afférent.
Réglementation douanière
Loi n° 79-07 du 21 juillet 1979 portant code des douanes modifiant et complétant par la Loi n° 98-10 du
modifiant et complétant la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979 portant code des douanes ;
Décret exécutif n° 91-76 du 16 mars 1991 relatif à l'organisation et au fonctionnement des services
extérieurs de l'administration des douanes modifié et complété par Décret exécutif n° 93-331 du 13 Rajab
1414 correspondant au 27 décembre 1993 ;
Décision du 17 Chaoual 1419 correspondant au 3 février 1999 déterminant les conditions et modalités de
dédouanement des marchandises par le système informatisé des douanes en application de l'article 82 du
code des douanes ;
Décret exécutif n° 08-63 du 17 Safar 1429 correspondant au 24 février 2008 portant organisation de
l'administration centrale de la direction générale des douanes.
Décret exécutif n° 05-473 du 11 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 13 décembre 2005 fixant les
conditions d'organisation et les modalités d'exercice des activités des auxiliaires de transport routier de
marchandises ;
Arrêté du 26 Joumada Ethania 1427 correspondant au 22 juillet 2006 définissant les modèles-types de
l'agrément des auxiliaires de transport routier de marchandises et de la carte d'inscription au registre des
auxiliaires de transport routier de marchandises ainsi que les modalités de tenue de ce registre ;
Loi n° 79-07 du 21 juillet 1979 portant code des douanes notamment ses articles 78-78 bis.
Article 67 de la Loi n° 06-24 du 6 Dhou El Hidja 1427 correspondant au 26 décembre 2006 portant loi de
finances pour 2007.
Décision du 5 Ramadhan 1428 correspondant au 17 septembre 2007 fixant la forme et
le contenu du mandat des commissionnaires en douanes.
Décret exécutif n° 10-288 du 8 Dhou El Hidja 1431 correspondant au 14 novembre 2010 relatif aux
personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail .
Annexe N°5 : Bilan des effectifs.
Le site logistique devra se doté de moyens humains dans les différentes fonctions. Ci-dessous, nous
énumérerons les besoins en effectifs (en nombre et qualification) pour le démarrage d’exploitation du site.
Le cas particulier du personnel d’exploitation sera sous le régime des usages portuaires (permanents et
temporaires).
Poste 2013
Manager de la plate forme logistique 1
Directeur des opérations 1
Directeur Administration et finances 1
Directeur Commercial 1
Cadre financier 1
Comptable 1
Secrétaire 3
Cadre commercial 1
Responsable facturation 1
Cadre en RH 1
Agent administratif 1
Responsable des opérations 1
Chef de zones 1
Conducteur de staeckers 2
Chef d'équipe 4
OM 8
Conducteur de tracteurs remorques 10
Caristes 6
Pointeur 4
Agents pont bascule 2
Ingénieur en maintenance 1
Technicien 2
Mécanicien 2
Agent d'assainissement 3
Agent de Sécurité 6
Chef groupe sécurité 1
Total général 66
Revenu Total 125 315 000 149.517650 176.192.398 197 988 057 223 053 066
(DZD)
TVA 17% 21 303 550 25 418 001 29 952 708 33 657 970 37 919 021
Total TTC (DZD) 146 618 550 174.935.651 206 145 105 231 646 027 260 972 087
PU 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Année (Da) %
LOLO chargement 6 856 7 679 8 600 9 632 10 788 11 867
au terminal
3500 42% 11 590 245 12.981.074 14 538 803 18 725 978 20 973 096 23070405
20’
3850 58% 17 606 134 19 718 870 22 085 134 28 445 652 31 859 131 35045044
40’
29 196 378 32 699 944 36 623 937 47 171 631 52 832 226 58115449
Total 1
Transit 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476
(Dédouanement)
20 40 ft 8000 45 054 401 50 460 929 56 516 241 72 792 918 81 528 068 89680875
Total 2 45 054 401 50 460 929 56 516 241 72 792 918 81 528 068 89680875
LOLO Visite 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476
8 278 746 9 272 196 10 384 859 13 375 699 14 980 783 16478861
20' 3500 42%
12 575 810 14 084 907 15 775 096 20 318 323 22 756 522 25032174
40' 3850 58%
20 854 556 23 357 103 26 159 955 33 694 022 37 737 305 41511035
Total 3
LOLO livraison 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476
8 278 746 9 272 196 10 384 859 13 375 699 14 980 783 16478861
20’ 0,42
12 575 810 14 084 907 15 775 096 20 318 323 22 756 522 25032174
40’ 0,58
20 854 556 23 357 103 26 159 955 33 694 022 37 737 305 25032174
Total 4
6 856 7 679 8 600 9 632 10 788 11 867
LOLO Dépotage
11 590 245 12 981 074 14 538 803 18 725 978 20 973 096 23070405
20’ 3500 42%
17 606 134 19 718 870 22 085 134 28 445 652 31 859 131 35045044
40’ 3850 58%
29 196 378 32 699 944 36 623 937 47 171 631 52 832 226 58115449
Total 5
Dépotage/Empotage 6 856 7 679 8 600 9 632 10 788 11 867
13 245 994 14 835 513 16 615 775 21 401 118 23 969 252 26366177
20’ 4000 42%
27 438 130 30 730 706 34 418 391 44 330 887 49 650 593 54615653
40’ 6000 58%
40 684 124 45 566 219 51 034 165 65 732 005 73 619 845 80981830
Total 6
Rapprochement 6 856 7 679 8 600 9 632 10 788 11 867
pleins pour
dépotage
23 653 561 26 491 988 29 671 026 38 216 282 42 802 236 47082459
Total 7 3000
Entreposage tcs 4 897 5 485 6 143 6 880 7 706 8 476
plein 250
Total 8 (TTM = 20 21 119 250 23 653 561 26 491 988 34 121 680 38 216 282 42037910
jours)
Exploitation 360 360 360 360 360 360
Hangar 7.8
35 521 200 35 521 200 35 521 200 40 849 380 40 849 380 40849380
20 40 ft 8000 113 446 124 790 137 270 150 997 166
307 937 031 034 096 738
113 446 124 790 137 270 031 150 997 166 096
Total 2 307 937 034 738
9 10 11 12 410 13 651
LOLO Visite 324 257 282
20 845 22 930 25 223 27 745 30
759 335 368 705 520 276
20' 3500 42%
31 665 34 832 38 315 42 147 46
700 270 497 047 361 752
40' 3850 58%
52 511 57 762 63 538 69 892 76
459 605 866 752 882 027
Total 3
9 10 11 12 410 13 651
LOLO livraison 324 257 282
20 845 22 930 25 223 27 745 705 30 520
20’ 0,42 759 335 368 276
31 665 34 832 270 38 315 42 147 047 46 361
40’ 0,58 700 497 752
52 511 57 762 605 63 538 69 892 76
Total 4 459 866 752 882 027
13 054 14 15 17 19 112
LOLO Dépotage 359 795 375
29 184 32 102 35 312 38 843 42
062 469 716 987 728 386
20’ 3500 42%
44 331 48 765 53 641 59 005 64
981 179 696 866 906 453
40’ 3850 58%
73 516 80 867 88 954 97 849 107
043 647 412 853 634 838
Total 5
13 054 14 15 17 19 112
Dépotage/Empotage 359 795 375
33 353 36 688 40 357 44 393 48
214 536 389 128 832 441
20’ 4000 42%
69 088 75 997 83 597 91 957 101
801 681 449 194 152 913
40’ 6000 58%
102 442 112 686 123 954 136 350 149
015 216 838 322 985 354
Total 6
Rapprochement 13 054 14 15 17 19 112
pleins pour 359 795 375
dépotage
59 559 65 515 72 066 79 273 87
311 242 766 443 200 787
Total 7 3000
Entreposage tcs 9 10 11 12 410 13 651
plein 250 324 257 282
53 177 58 495 64 345 70 779 77
Total 8 (TTM = 20 956 752 327 860 857 846
jours)
Exploitation 360 360 360 360 360
Hangar 7.8
46 976 46 976 787 46 976 787 46 976 787 46 976
787 787
Total 9 (11 000 m²)
Rapatriement vide 9 10 11 12 410 13 651
vers terminal 324 257 282
Total 10 3000 32 168 35 384 38 923 42 815 47
140 954 449 794 097 374
Revenu Total 659 825 721 110 788 523 862 678 944
(DZD) 520 393 754 451 248 617
TVA 17% 112 170 122 588 134 049 146 655 160
338 767 038 337 522 265
Total TTC (DZD) 771 995 843 699 922 572 1 009 333 1 104
859 160 792 787 770 882
Annexe N°7 : Détail des investissements Unité : Da
Emplois
Immobilisations
incorporelles 1 100 000 1 100 000 1 100 000 1 100 000 1 100 000
Immobilisations corporelles 611 419 617 347 909 967 19 300 000
Immobilisations financières
Remboursements 97 972 97 972
d’emprunts 24 493 242 958 958
Augmentation du BFR 10 528
75 648 293 2 917 290 10 967 458 533 5 639 783
Dividendes
Acquisition de titres
Intérêts sur emprunts 41 906 35 331
11 599 000 000 000
Remboursement du crédit
Total des emplois 151 507 140 043
688 167 910 351 927 257 67 459 700 491 741
Emplois
Immobilisations
incorporelles 1 700 000 1 700 000 1 700 000 1 700 000 1 700 000
Immobilisations corporelles 44 497 54 183
132 942 000 183 451 387 64 360 091 032 014
Immobilisations financières
Remboursements 97 972 73 479
d’emprunts 97 972 958 97 972 958 97 972 958 958 719
Augmentation du BFR -3 663 402 2 549 816
Dividendes
Acquisition de titres
Intérêts sur emprunts 28 757 000 22 247 000 15 610 000 9 036 000 2 461 000
Remboursement du crédit
Total des emplois 153 205 131 823
257 708 556 307 921 161 179 643 049 990 733
Emplois
Immobilisations 2 100 000 2 100 000 2 100 000 2 100 000 2 100 000
incorporelles
Immobilisations corporelles 280 698 59 567
204 103 929 110 045 880 1 233 324 853 376
Immobilisations financières
Remboursements
d’emprunts
Augmentation du BFR 172 367
4 824 483 4 824 483 4 492 255 981
Dividendes
Acquisition de titres
Intérêts sur emprunts
Remboursement du crédit
Total des emplois 287 291 234 035
206 203 929 116 970 363 8 157 806 108 356
Solde de la période 1 080 777 1 277 863 985 351 1 083 448
1 448 108 934 092 955 457 825
Annexe N°9 : Plan de trésorerie : 2013-2027. Unité : Da
Décaissements
Achats consommés 3 812 990 3 965 509 4 124 129 4 289 095 4 460 658
Services extérieurs et autres 13 536 13 943
co. 12 388 270 12 759 918 13 142 715 997 107
50 007 57 469
Frais du personnel 41 754 646 49 871 275 49 935 940 071 010
Impôts et taxes 28 500 2 388 585 2 848 435 3 355 256 3 769 373
Autres frais de gestion
courante 0 0 0 0 0
41 906 35 331
Frais financiers 11 599 000 000 000
investissements 611 419 617 347 909 967 19 300 000 0 0
97 972 97 972
remboursements emprunts 24 493 242 958 958
IBS 0 3 646 889 5 789 129 4 695 435 9 119 923
remboursements CCA
215 762 222 066
Total décaissements 669 404 022 420 542 144 131 232 591 811 029
Décaissements
Achats consommés 4 639 085 4 824 648 5 017 634 5 218 339 5 427 073
Services extérieurs et autres 15 693 16 163
co. 14 361 400 14 792 242 15 236 009 089 882
124 810 145 607
Frais du personnel 84 283 009 84 283 009 117 722 346 602 488
Impôts et taxes 4 245 608 5 385 166 5 949 486 6 581 524 8 314 027
Autres frais de gestion
courante 0 0 0 0 0
Frais financiers 28 757 000 22 247 000 15 610 000 9 036 000 2 461 000
44 497 54 183
investissements 132 942 000 183 451 387 64 360 091 032 014
97 972 73 479
remboursements emprunts 97 972 958 97 972 958 97 972 958 958 719
21 623 38 114
IBS 0 14 655 358 14 652 769 941 323
remboursements CCA
325 433 343 750
Total décaissements 367 201 059 427 611 767 336 521 293 485 527
Décaissements
Achats consommés 5 644 156 5 869 922 6 104 719 6 348 908 6 602 864
Services extérieurs et autres 18 192 18 738
co. 16 648 798 17 148 262 17 662 710 592 369
259 864 269 239
Frais du personnel 168 900 147 202 053 040 202 053 040 878 096
13 708 14 989
Impôts et taxes 9 217 662 10 061 055 12 544 285 697 551
Autres frais de gestion
courante 0 0 0 0 0
Frais financiers
280 698 59 567
investissements 204 103 929 110 045 880 1 233 324 853 376
remboursements emprunts
71 013 84 345
IBS 44 385 958 48 010 517 75 026 808 049 534
remboursements CCA
649 826 453 482
Total décaissements 448 900 650 393 188 675 314 624 885 976 790
Solde de la période 1 027 338 1 216 994 933 884 1 187 529
1 393 130 207 342 016 067 610
Table des
Matières
Table des matières