TP Sig
TP Sig
TP Sig
Encadré par :
Réalisé par:
BELKHIR NIHAL
REGRAGUI HAFSA
M . BARRADI DARIFE CHIFAE
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Année universitaire 2019-2020
I. Généralités sur SIG
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I. Généralités sur SIG
a-Définition :
Le SIG est capable de gérer aussi bien le graphique que les attributs.
Le SIG peut intégrer des informations de toutes provenance (cartes,
terrain, photos…).
Le SIG est capable de gérer ces informations pour permettre leur accès et
leur mise à jour.
Le SIG permet de produire des informations.
Un système regroupant :
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Les domaines d‘application :
Les domaines d'application des SIG sont aussi nombreux que variés.
Citons cependant :
• Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques)
• Marketing (localisation des clients, analyse du site)
• Planification urbaine (cadastre, voirie, réseaux assainissement)
• Protection civile (gestion et prévention des catastrophes)
• Transport (planification des transports urbains, optimisation
d'itinéraires)
• Hydrologie
• Forêt (cartographie pour aménagement, gestion des coupes et
sylviculture)
• Géologie (cartographie, aléas, amiante environnemental, prospection
minière)
• Biologie (études du déplacement des populations animales)
• Télécoms (implantation d'antennes pour les téléphones mobiles)
Les utilisateurs des SIG font plutôt :
- de la gestion - de l’aménagement - de la recherche
b -Fonctionnalités d'un SIG : les 5 A.
Abstraire : Concevoir un modèle qui organise les données par composants
géométriques J " et par attributs descriptifs ainsi qu'à établir des relations
entre les objets.
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Acquérir : Fonctions de numérisation et d'importation de données
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C -structure d’un SIG:
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dans des cellules contigües généralement carrées. Ces cellules des images
numériques sont donc l’unité élémentaire appelée pixel (contraction de Picture
élément). Chaque pixel possède une valeur qui traduit une couleur
(photographies ou scan), ou une énergie électromagnétique captée dans un
domaine de longueur d’onde à partir d’un satellite (Figure 1). Par exemple les
images du satellite SPOT5 peuvent proposer des images dans le domaine de
longueur d’onde du proche infrarouge qui permettent de bien différencier la
végétation active. Pour les données raster stockant des valeurs thématiques
comme l’altitude, la température, le mode d’occupation du sol, etc., on ne
parlera plus de pixel mais plutôt de cellules
Une des propriétés des données raster qu’il est particulièrement important de
connaître est la résolution spatiale c’est-à-dire la taille des pixels. Elle
conditionne le niveau de détail qu’il est possible de discerner sur une image.
Une image satellite à haute résolution spatiale (10 m de résolution pour
SPOT5) permettra de repérer par exemple les grandes classes d’occupation du
sol (cultures d’été, cultures d’hiver, forêts de feuillus, etc.) alors qu’une image
à très haute résolution spatiale (autour de 1 m de résolution) permettra de
distinguer finement les haies, les rangs de certaines cultures et même les
arbres de façon individuelle. Les photographies aériennes proposées par l’IGN
(BD ORTHO) d’une résolution spatiale de 50 cm sont une composante du
référentiel à grande échelle (RGE®) accessible gratuitement pour la recherche.
Ces données sont très utilisées à l’INRA comme fond de référence pour une
carte thématique ou comme support de vectorisation car il est possible de
créer des données au format vecteur à partir d’images raster.
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Données au format vecteur :
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• un système de coordonnées géographiques :
Un point est référencé d’après ses valeurs de longitude et de latitude qui
correspondent aux angles mesurés depuis le centre de la Terre vers un
point de surface ; ses coordonnées sont exprimées en degrés, minutes,
secondes ;
• un système de coordonnées projetées ou système de projection.
Il existe diverses méthodes de projection représentant la surface
sphérique de la Terre sur une surface de coordonnées cartésienne
bidimensionnelle. L’EPSG (European PetroleumSurveyGroup) référence
plus de 3 000 systèmes de projection différents variant sur leur
paramétrage. Le choix du système de projection est conduit par l’usage
qui sera fait de la carte mais aussi de la position de la région à
cartographier sur le globe, chaque système étant adapté à une zone
particulière afin d’éviter au maximum les déformations (Lahaye et al.
2014). Le système de repère cartographique officiel utilisé en France
métropole est le Lambert936 ; une foi appliquée, un repère
cartographique Xlambert93 et YLambert93 est défini et utilisé sur un plan
à deux dimensions ; les coordonnées cartographiques (X, Y) d’un point
sont alors exprimées en mètres et non plus en degrés comme dans le
système de coordonnées géographiques.
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II. Présentation du logiciel Mapinfo
MapInfo est l'un des premiers logiciels SIG du marché initialement conçu par
MapInfo Corporation détenu aujourd’hui par Pitney Bowes. Son interface,
assez simple d'utilisation, permet une manipulation aisée des données
géographiques.
Il comporte une palette d’outils Général (1) avec les outils de sélection et de
gestion des couches de données et une palette d’outils Dessins (2) pour
l’édition, la mise à jour de données géographiques ou de mise en page des
cartes produites.
La gestion des couches s’effectue par le biais du bouton Contrôle des couches
Controle des couches dans MapInfoqui se situe dans la barre d’outils Général
de Mapinfo
Une table correspond au fichier de données dans MapInfo qui fait appel à tous
les autres fichiers nécessaires à une ouverture de cartes, de données tabulaires
ou rasters contenant l’information géographique. Un document peut
comporter plusieurs tables, mais pas l'inverse. La table porte l’extension .TAB.
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.MAP : ce sont les fichiers qui contiennent les objets graphiques (vectoriels).
.DAT : les fichiers avec cette extension représentent les données tabulaires ou
attributaires des objets graphiques
.ID : les fichiers de ce type lient les données graphiques aux données
attributaires.
L'une des tâches les plus importantes dans un SIG est l'affichage des cartes
avant toutes modifications et/ou mise en pages éventuelles.
Choisissez Ouvrir une table (1) puis cliquez sur Ouvrir (2).
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Si vous êtes déjà dans une session de travail ou il n’y a plus de boite de
dialogue démarrage, alors vous pouvez ouvrir votre fichier depuis le menu
Fichier puis sélectionnez Ouvrir.
Dans l’étape qui suit, une boite de dialogue Ouvrir se présente, naviguez
jusqu'au dossier contenant le fichier en question et portant l'extension .tab
Dans notre cas, c’est le fichier AGOURAY.tab qui se situe dans le dossier
données_mapinfo sur le disque dur local C.
Remarquez que dans la barre des menus, un nouveau menu Carte apparait.
Ce menu ne s'affiche que lorsqu'une fenêtre Carte est active.
Sélectionnez Données.
Cette même manœuvre peut être effectuée avec le bouton de la barre d’outils
standard Nouvelle Fenêtre Données et les données s’affichent avec la carte.
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IV. Ouvrir une table :
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Pour visualiser l’information attributaire correspondante il faut ouvrir une
nouvelle fenêtre dédiée à l’affichage des attributs. Cette fenêtre s’appelle la
«fenêtre Donnée» dans MapInfo :
Remarque : la fenêtre active a son bandeau coloré (en bleu sur l’exemple). Une
seule des deux fenêtres est active à la fois. Le type de fenêtre sélectionnée à
une incidence sur les boutons activables dans les menus flottants.
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V. Intégration d’une image raster
Les formats raster lus par Mapinfo sont : MrSID, ECW, BMP, GIF, JPEG, PCX,
SPOT, TARGA et TIFF…
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2- Caler une image raster
Le calage est une étape nécessaire avant tout travail sous SIG, il sert à établir
une relation entre les entités affichées sous le système d’information
géographique et leur position dans le monde réel, Cette opération s'effectue à
partir de la boîte de dialogue Calage Image. Cette boîte permet de définir les
coordonnées des points de calage et de préciser le type de projection de
l'image raster.
1 ère étape :
Avec la commande «Fichier / Ouvrir Table », on peut ouvrir des images raster
caractérisées par divers extensions (*.bil ; *.tif ; *.bmp ; *.gif ; *.tga ; *.jpg).
2ème étape :
3ème étape :
Insérer au moins 4 points de calage bien répartis avec leurs coordonnées, les
points choisis sont alors matérialisés dans la fenêtre de prévisualisation.
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Pour chaque point, on clique sur «Nouveau » pour créer un nouvel
emplacement à un nouveau point.
Dans cas étudié, après validation, le fichier « NJ_31_II_51.tab » est créé dans le
répertoire de l’image source. C’est ce fichier « *.tab » qui conserve les
paramètres de calage de l’image.
MapInfo n’empile pas les couches (tables) dans l’ordre de leur ouverture, mais
essaie de gérer au mieux leur affichage en fonction de leur type géométrique.
En bas de pile se trouvent les couches raster, puis les couches d’objet de type
polygone, puis les couches d’objet de type polylignes et enfin les couches
d’objets de type ponctuel et textes. Néanmoins à l’intérieur d’un de ces types,
l’organisation des couches MapInfo se fait par défaut dans l’ordre d’ouverture
des tables. Changer cet ordre initial est possible par l’intermédiaire des
boutons «Monter» et «Descendre» du bloc «Réorganiser» dans le gestionnaire
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de couches. L’opération s’applique à la couche sélectionnée en bleu. On peut
également cliquer sur une couche et la déplacer en la tirant avec la souris dans
la pile des couches.
Dans chaque fenêtre est affichée une couche vide ; c’est la «couche dessin».
Pour la modifier il faut la rendre modifiable dans le gestionnaire de couches.
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Cette couche est un plan de travail permettant à l’utilisateur de dessiner des
objets géographiques à l’aide du menu flottant «Dessins
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VI. La mise en page
- Création d’une mise en page
MapInfo affiche une page blanche (= la zone qui sera imprimée) sur laquelle se
trouvent des cadres (carte, données, graphiques, légendes, images,...).
La particularité des SIG réside dans leur capacité d’exploiter les données tant sur
leur aspect descriptif (tableau) que géométrique (carte). La maîtrise de
l'exploitation et de l’interrogation des données est la clé pour tout usager
désirant fonder ses décisions sur de l’information valide et « parlante ».Quelles
sont les options offertes par MapInfo pour exploiter et interroger les données
MapInfo base ses requêtes sur le SQL (Structured Query Language). Ce langage
est répandudans les logiciels de bases de données et n’est donc pas exclusif à
MapInfo. Par contre, un aspect propre aux SIG rend ce langage encore plus
puissant car il peut également tenir compte des caractéristiques de l’objet,
directement sur le territoire .
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Une requête est une opération d’interrogation réalisée sur une partie d’une
base de données. MapInfo simplifie le recours aux requêtes SQL (Structured
Query Language) en proposant des interfaces graphiques assez commodes pour
interroger la base de données géographiques. Une requête SQL produit une
table qui va contenir la, ou les réponses, à la question posée. Il est donc possible
de chaîner les requêtes SQL entre elles. Les questions posées aux bases de
données SIG peuvent porter aussi bien sur le niveau attributaire que
géographique des objets. Il est aussi possible d’interroger une base sous l’angle
sémiologique .Dans MapInfo, les connections SQL sont définies à partir d’une
instruction SQL de type SELECT ….. FROM ….WHERE…... dont le résultat (les
enregistrements sélectionnés) devient une table MapInfo temporaire.
Ouvrez la table sur laquelle vous voulez effectuer une sélection (table source)
Sélectionnez Sélection → Sélection SQL. Renseignez les zones de la boîte de
dialogue « Sélection SQL » correspondant à vos besoins ;
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LES LIENS DE VIDEIO
https://youtu.be/Na8GKHKmnLk
http://www.ordinateur.cc/Logiciel/Microsoft-Access/138518.html
http://www.sigcours.com/fr/mapinfo/affichage-de-donnees-
geographiques/50-mapinfo-ouvrir-feuille-excel.html
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