Ed 6110
Ed 6110
Ed 6110
juin 2012
› SÉCURITÉ
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© INRS, 2012.
Graphisme : Inédit-Conseil. Illustrations : Atelier Causse. Photo de couverture : © Serge Morillon/INRS.
ED 6110
novembre 2019
Remerciements
Ont également contribué à l’élaboration de cette brochure :
Bernard CASSAGNE (Carsat Centre-Ouest), Marc BURY (Carsat Nord-Est), Guy MAGNIER (Carsat Aquitaine),
Gérard BEHARD (Cramif), Laurent WACK (Carsat Rhône-Alpes), Bernard STREAHIANO (Carsat Centre),
Thierry HANOTEL (INRS), Joseph RATSIMIHAH (INRS), Patrice DEVAUX (OPPBTP), Gilles PARARD (OPPBTP).
Sommaire
Avant-propos 5
1. Caractérisation du risque 6
Les conséquences des chutes de hauteur 6
Répartition par secteur d’activité 7
Annexe 29
Travaux sur cordes 29
Situations de travail en hauteur 30
Avant-propos
Il n’a pas pour vocation de prévenir les risques liés à la mauvaise utilisation des
équipements, mais de recenser ces derniers et de proposer une démarche
permettant de guider l’utilisateur dans ses choix.
Ce guide s’adresse à la fois aux employeurs, aux préventeurs, mais aussi aux
maîtres d’ouvrage.
La chute de hauteur se distingue de la chute de plain- 1990 et 2012, soit un intervalle d'un peu plus de
pied par l’existence d’une dénivellation. Cette définition vingt ans.
permet de regrouper toutes les chutes effectuées La situation la plus accidentogène est et reste celle des
par des personnes situées en élévation, telles que escaliers sur la période considérée, à la fois en termes
les chutes depuis une position élevée (toiture, pylône) de nombre et de gravité « invalidité ». Par contre, les
ou depuis un équipement qui surélève légèrement la chutes dans les escaliers causent assez peu de décès.
personne (tabouret, marchepied). Le travail à proximité
d’une tranchée, bien que n’étant pas à proprement La gravité apparaît comme directement fonction de la
parler un travail en hauteur, présente les mêmes risques hauteur des chutes et de la nature de la surface d’impact.
de chute. Il en est de même pour tous les travaux à Bien que les statistiques ne prennent pas directement
proximité de dénivellation : falaise, fouille…. en compte ces paramètres, on peut remarquer que les
accidents susceptibles de mettre en jeu les hauteurs de
Les situations dangereuses exposant les personnes
chute les plus importantes (chutes depuis des échafau-
au risque de chute sont par nature très diverses, elles
dages, chutes depuis des toitures, terrasses ou à travers
concernent donc tous les secteurs d’activité.
des verrières) sont aussi ceux qui comportent la plus forte
proportion d’invalidités permanentes et de décès.
Le point noir reste le travail sur les toitures, terrasse
Les conséquences et verrières. Même si le nombre des chutes a diminué
des chutes de hauteur de plus de 40 % sur la période, ces chutes ont des
Les accidents résultant de chutes de hauteur ont des conséquences graves dans un grand nombre de cas et
conséquences importantes : constituent la cause la plus importante de décès toutes
• ils sont responsables de 52 décès en France en 2012 situations confondues.
et constituent la deuxième cause d’accidents mortels Une autre situation mérite d’être signalée, même si elle
survenant au travail, après le risque routier ; n’entre pas dans le champ du présent document : c’est
• ils représentent sur la même année 16,6 % du nombre celle des chutes depuis des véhicules à l’arrêt (des-
total de journées de travail perdues par incapacité centes d’engins ou de camions). C’est le deuxième
temporaire, alors qu’ils ne représentent que 11,4 % du poste le plus important après les chutes dans les esca-
nombre total des accidents du travail. liers et l’on constate qu’il a assez peu varié en nombre
Le tableau ci-dessous donne une répartition des situa- sur une vingtaine d’années avec toutefois, des consé-
tions en cause dans ces accidents pour les années quences dont la gravité est en diminution.
6
Services II et travail temporaire
Répartition par secteur d’activité
Services I
On rencontre des accidents par chute de hauteur dans tous les
Commerces secteurs
non d’activité, mais c’est dans le BTP que l’on
alimentaires
constate la plus forte proportion : 24 %, et les conséquences les plus graves : 56 % des décès.
Bois, papier carton, textile, vêtement, cuirs et peaux, pierres et terres à feu
Chimie, caoutchouc, plasturgie
Alimentation
21 % 5%
Transport, énergie, livre, communication
2012 24 %
Bâtiment et travaux publics
Métallurgie
7%
9%
3% 16 %
1%
13 %
Gravité des accidents du travail par chute de hauteur selon le secteur d’activité : invalidité permanente
(année 2012)
56 %
2%
10 % 4%
2%
4%
4%
19 %
Gravité des accidents du travail par chute de hauteur selon le secteur d’activité : décès
(année 2012)
800 000
700 000
600 000
500 000
400 000
0
1992 1997 2002 2007 2012
Les statistiques de la Cnam mettent en évi-
0
dence 1992
une tendance1997 générale
2002 à la baisse
2007 du 2012 1 200
0
1992 1997 2002 2007 2012
8
3 La prévention du risque
L’identification de toutes les situations de travail expo- 3.1.2. Évaluer les risques
sant les salariés aux risques de chute doit intervenir le
plus en amont possible. Il devient alors envisageable de
qui ne peuvent être évités
proposer des solutions permettant d’éviter l’exposition Toutes les fois que la situation de travail en hauteur ne
au risque. pourra être évitée, l’évaluation des risques présentés
par le poste de travail devra être conduite. On cherche-
La démarche doit être conduite :
ra alors à prendre en compte tous les risques présentés
• dès la conception d’un ouvrage, par ce poste.
• dès la conception des équipements de travail, • Risque de chute :
• dans l’analyse du poste de travail, – hauteur du dénivelé,
• dans l’analyse du mode opératoire pour les travaux – fréquence d’accès,
d’installation et de maintenance. – temps d’intervention.
Cette démarche nécessite souvent d’impliquer des • Risque de glissade sur la surface d’évolution.
acteurs différents (concepteurs de machine, maîtres • Risque présenté par des câbles sous tension qui
d’ouvrage, utilisateurs des équipements...) pour abou- seraient accessibles depuis la zone d’évolution du
tir à une solution satisfaisante. Elle engendre donc des personnel.
délais de mise en œuvre importants. • Risque présenté par des éléments mobiles de travail
La réflexion doit porter sur tous les postes de travail, y ou de transmission accessibles depuis la zone d’évo-
compris ceux qui ne concernent que l’entretien, et doit lution du personnel.
également comprendre l’examen des conditions d’ac- • Risque présenté par le travail à réaliser.
cès à ces postes. • ...
Pour la conception des ouvrages, la réglementation
prévoit de formaliser le résultat de la démarche dans le 3.1.3. Combattre les risques à la source
Dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage (DIUO) et C’est au nom de ce principe qu’on préférera par
plus particulièrement, pour les bâtiments destinés à re- exemple, sur un chantier de BTP, mettre en place un
cevoir des travailleurs, dans le Dossier de maintenance garde-corps périphérique temporaire en rive de dalle
des lieux de travail (DMLT). Il conviendra de consulter plutôt qu’un filet horizontal sur consoles en contrebas
ces documents avant de réaliser les travaux de main- de cette rive.
tenance.
3.1.4. Tenir compte de l’état
3.1. Démarche de prévention d’évolution de la technique
On peut citer, pour illustrer ce principe, le cas du choix
des risques de chute d’un équipement de travail. Il existe souvent simultané-
de hauteur ment sur le marché des matériels de diverses concep-
La démarche de prévention des risques de chute de tions. La priorité devra être donnée à ceux dont la
hauteur doit s’articuler autour des principes généraux conception est la plus avancée en matière d’intégration
de prévention en recherchant des solutions dans l'ordre de la sécurité.
des priorités suivantes : On préférera par exemple, pour un matériel d’échafau-
dage de façade, un système dit MDS (à montage et
3.1.1. Éviter le risque démontage en sécurité, voir § 4.2.1.1).
Ce premier principe ne peut trouver une application que
dans des situations très particulières, car dans bien des 3.1.5. Donner la priorité
cas le travail en élévation est incontournable. aux mesures de protection collective
On peut citer à titre d’exemple : La démarche de prévention doit donner la priorité à la
• l’assemblage d’une charpente au sol puis sa mise en protection collective sur la protection individuelle.
place à la grue en lieu et place d’un montage tradi- Dans la plupart des cas, l’évaluation des risques confir-
tionnel ; mera ce principe :
• la conception d’installations techniques permettant • lorsqu’il n’est pas possible d’éviter l’exposition au
de réaliser les opérations de maintenance depuis le risque, il faut envisager l’installation d’équipements
sol : mât d’éclairage équipé d’une motorisation per- assurant une protection collective,
mettant la descente de la couronne d’éclairage en vue • les installations permanentes seront privilégiées par
notamment du remplacement des ampoules. rapport aux installations temporaires.
10
Protection contre la chute de hauteur. Logigramme de choix
Si techniquement
impossible
Si techniquement
impossible
Si techniquement
impossible
Plan de travail : Surface, sensiblement plane et horizontale, sur laquelle prennent place des travailleurs
pour exécuter un travail. Les équipements ne sont pas concernés par les dispositions relatives au plan de
travail, même s’ils disposent de par leur configuration propre d’une telle surface permettant l’évolution des
travailleurs... Circulaire DRT 2005/08, Partie II, p. 15, 3e alinéa.
Lorsque les dispositions de l’article R 4323-59 [protection collective du plan de travail – garde-corps] ne
peuvent être mises en œuvre, des dispositifs de recueil souples sont installés et positionnés de manière à
permettre d’éviter une chute de plus de trois mètres. Article R 4323-60 du Code du travail
Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en œuvre à partir d’un plan de travail, la
protection individuelle des travailleurs est assurée au moyen d’un système d’arrêt de chute approprié ne per-
mettant pas une chute libre de plus d’un mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d’une chute
de plus grande hauteur. Article R 4323-61 alinéa 1er du Code du travail.
Impossibilité technique : Elle se définit au regard de critères tels que les contraintes structurelles de l’envi-
ronnement, les possibilités d’accès (dimensions), l’existence de risques particuliers. Circulaire DRT 2005/08,
Partie II, p. 20, 2e alinéa.
3.3.3. Les équipements d’accès connecteurs) et dans la norme NF EN 795 relative aux
ancrages. La réduction des conséquences du risque
et de travail en hauteur assurant de chute repose sur l’utilisation d’un système d’arrêt de
une protection collective, chute (coulisseau sur rail ou corde, stop-chute à rap-
utilisés temporairement pel automatique, longe et absorbeur) situé entre la per-
Lorsqu’il n’est pas possible de disposer d’un poste de sonne et le point d’ancrage. Celui-ci limite les efforts sur
travail installé ou équipé comme ci-dessus (§ 3.3.1 ou le corps humain lors de la chute.
3.3.2.), le recours à des équipements d’accès et de tra- Le choix entre les différents systèmes d’arrêt de chute
vail en hauteur doit être envisagé. dépend du tirant d’air disponible et de l’éventualité d’un
Cette catégorie regroupe un nombre important de ma- balancement lors de la chute.
tériels qui peuvent être rangés en deux grandes caté- Il est nécessaire d’expliquer les dispositions de l’article
gories : R 4323-61 alinea 1er du Code du travail relatives à la
• les équipements non mécanisés, qui regroupent les chute libre d’un mètre :
différentes familles d’échafaudages et plates-formes « Lorsque des dispositifs de protection collective ne
individuelles roulantes ; peuvent être mis en œuvre à partir d’un plan de travail,
la protection individuelle des travailleurs est assurée
• les équipements mécanisés, plates-formes éléva-
au moyen d’un système d’arrêt de chute approprié ne
trices mobiles de personnel (PEMP), plates-formes
permettant pas une chute libre de plus d’un mètre ou
suspendues et plates-formes se déplaçant le long de
limitant dans les mêmes conditions les effets d’une
mâts.
chute de plus grande hauteur. »
Le choix dépendra essentiellement de la nature du tra-
En effet, ce texte est souvent mal interprété par les uti-
vail et de la hauteur d’intervention. L’évaluation du risque
listeurs qui pensent que la chute libre d’un mètre sans
permet d’orienter le choix.
moyen d’amortissement est autorisée du point de vue
réglementaire, ce qui est inexact.
3.3.4. Les équipements Les essais réalisés démontrent que, dans ces condi-
de protection individuelle tions, l’utilisateur est soumis à un effort de l’ordre de
Ce n’est que lorsqu’il y a impossibilité technique de 1 200 daN, préjudiciable à sa santé. La valeur limite prise
mettre en œuvre des protections collectives que le re- en compte dans la norme NF EN 363 (Équipement de
cours à des moyens de protection individuelle utilisant protection individuelle contre les chutes de hauteur –
un système d’arrêt de chute peut être envisagé (article Systèmes d’arrêt des chutes) est de 600 daN.
R 4323-61). Il convient donc de rappeler que la chute libre d’un
Cette solution de prévention peut notamment être mise mètre prise en référence dans ces dispositions sous-
en œuvre pour protéger le personnel qui installe les pro- entend qu’elle s’effectue avec un système d’arrêt de
tections collectives lorsque les modes opératoires ne chute dont les effets sont limités par un dispositif d’ab-
permettent pas d’éliminer les risques de chute. sorption d’énergie intégré au système (intrinsèque ou
Le recours à la protection individuelle impose des ajouté) de manière à ne jamais dépasser la valeur de
contraintes d’organisation qui rendent complexe la 600 daN précitée.
mise en œuvre de cette solution. Parmi les nombreuses Un autre principe de protection utilisant des EPI est la
contraintes on peut citer notamment : restriction d’accès. Il consiste à empêcher l’accès aux
• définition des points d’ancrage, zones à risque de chute.
• travail à deux personnes, Ce principe n’atténue pas l’effet d’une chute, mais
• rapidité de l’intervention des secours, limite l’accès à une zone depuis laquelle la chute est
• notice de mise en œuvre, possible. Sa mise en œuvre dans un environnement
• information et formation du personnel, où subsiste un risque de chute est donc dangereuse.
Son utilisation n’est pas explicitement envisagée dans
• vérifications périodiques,
la réglementation et doit être réservée par conséquent
• conditions météorologiques. à des configurations spécifiques où l’évaluation perti-
La protection individuelle repose dans ce cas sur le nente des risques le permet.
principe d’atténuation de l’effet de la chute de hauteur. Avant la mise en œuvre de l’EPI, une étude spécifique
Les dispositifs qui atténuent l’effet d’une chute sont dé- doit être réalisée sur le point d’ancrage et le chemine-
finis dans les normes d’équipements de protection indi- ment jusqu’à celui-ci.
viduelle contre les chutes de hauteur (harnais, longes,
12
4 Les équipements pour le travail en hauteur
Figure 3. Plates-formes
(Dimensions en mm)
maxi
500
i
ax
1 000 à 1 100
0m
100 mini
50
i
ax
0m
maxi
500
50
2 300 mini
maxi
10
g
50 à 150
900 à 1 000
≥ ≥ 50
20° à 45°
600 ≤ g + 2h ≤ 660 α
25 marches maxi par volée
14
4.1.4. Les échelles (figure 5) Il convient de privilégier les échelles inclinées. La pré-
sence d’une crinoline est nécessaire à partir d’un déni-
Les échelles peuvent constituer un accès en cas d’im-
velé d’accès de 3 m. La hauteur d’une échelle à crino-
possibilité de mise en place d’un escalier. Les exigences
line à une seule volée est limitée à 8 m.
à respecter pour leur conception et leur mise en œuvre
sont précisées dans la norme NF E 85-016 (bâtiments) La hauteur des volées d’une échelle à crinoline à plu-
ou NF EN ISO 14122-4 (machines). sieurs volées est limitée à 6 m.
(Dimensions en mm)
700 mini
1 000 à
150 mini 1 100
150 mini
200 mini
8 000 maxi
6 000 maxi
300 maxi
1 500 maxi
3 000 maxi
2 200 mini
225 à 300
600 mini
300 maxi
i
ax
0m
30
Dmaxi = 800
Dmini = 650
16
l’ensemble de la zone de travail, les échafaudages rou- • soit à l’aide d’une PEMP (plate-forme mobile d’éléva-
lants peuvent constituer une solution appropriée. La tion de personnel) ou d’un dispositif adapté ne né-
conformité de ces équipements aux exigences mini- cessitant pas le recours aux EPI contre les chutes de
males de solidité, de stabilité et de sécurité peut être hauteur,
évaluée en référence à la norme NF EN 1004. Ils entrent • soit en cas d’impossibilité technique, à partir de l’ou-
dans le champ de la marque NF Équipements de chan- vrage support, la protection du personnel contre les
tier qui constitue de plus un référentiel pour des maté- chutes de hauteur étant réalisée par recours aux EPI
riels destinés à des hauteurs de travail plus importantes obligatoirement accrochés à l’ouvrage lui-même.
que celles envisagées par la norme NF EN 1004. Ils nécessitent de par leur configuration une vigilance
toute particulière vis-à-vis de la solidité du support et
Les échafaudages roulants de faible hauteur
de la liaison.
Les échafaudages roulants dits de faibles hauteur sont La conformité des composants aux exigences mini-
des matériels délibérément conçus pour que la hauteur males de résistance, de stabilité et de sécurité peut être
du plancher de travail ne dépasse pas 2,50 m. La par- évaluée en référence à la norme NF P93-354. Cette
ticularité de leur conception réside notamment dans norme ne traite toutefois pas des moyens d’accès
le fait qu’un accès extérieur doit être prévu lorsque le en phase d’utilisation. Les échafaudages en console
plateau est réglé à une hauteur du sol inférieure à 2 m. n’entrent pas, à l’heure actuelle, dans le champ de la
La conformité de cet équipement aux exigences mini- marque NF Équipements de chantier.
males de solidité, de stabilité et de sécurité peut être
évaluée en référence à la norme NF P93-520. Ils entrent 4.2.2. Les plates-formes
dans le champ de la marque NF Équipements de chan-
tier. individuelles roulantes (PIR) (figure 9)
Note : Quelle que soit sa hauteur, le déplacement d’un Les plates-formes individuelles roulantes (PIR) sont des
échafaudage roulant, en présence de personnel sur le matériels destinés à être utilisés par un seul opérateur,
plancher est proscrit. pour des travaux accessibles à partir d’un plancher de
travail situé à 2,50 m du sol au maximum. Elles sont
4.2.1.3. Les échafaudages en console qualifiées de « PIR portable » quand elles peuvent être
(figures 7 et 8) manutentionnées par l’opérateur lui-même sans recours
à un moyen de levage. Ce sont des matériels conçus
Ce sont des échafaudages à composants préfabriqués,
pour les travaux de second œuvre et les travaux de
ne comportant qu’un seul niveau de travail, installés en
nettoyage et d’entretien. Leur conformité aux exigences
encorbellement sur une paroi verticale et constitués de
minimales de solidité, de stabilité et de sécurité peut
consoles, de plateaux destinés à la constitution des
être évaluée en référence à la norme NF P93-352. Ils
planchers et de protections périphériques.
entrent dans le champ de la marque NF Équipements
La mise en place des éléments se fait : de chantier.
Figure 7 Figure 8
18
dans lesquelles il n’est pas possible d’empêcher la
chute par une protection collective.
La conformité aux exigences minimales de solidité et de
sécurité des matériaux et matériels qui les constituent
(nappes de filet, cordages, supports) peut être évaluée
en référence à la norme NF EN 1263-1.
Ils doivent être mis en œuvre au plus près du niveau de
travail pour limiter la hauteur de chute, qui ne doit en
aucun cas excéder 3 m, et assurer l’absence de choc
avec le sol ou un obstacle avant l’arrêt de la chute. La
norme NF EN 1263-2 précise les conditions de mise en
œuvre de ces dispositifs.
La recommandation R 446 de la Cnam complète les
informations à connaître pour l’utilisation et l’installation
des filets en grandes nappes.
La mise en place du filet de sécurité est une phase déli-
Figure 13
cate qui doit être analysée avant le choix de l’équipe-
ment. Elle nécessite généralement une intervention en
hauteur en dessous du plan de travail.
té en toiture (toiture terrasses ou toiture à faible pente,
angle avec le plan horizontal inférieur à 10°). Leur fonc- 4.2.7. Les dispositifs de protection
tion principale est d’empêcher la chute de personnes de bas de pente de toiture
et d’objets.
Cette protection comporte un ensemble de potelets, Dispositifs sur échafaudages de pied
une lisse haute située au moins à 1 m du plan de tra- Ce sont des dispositifs placés en couronnement
vail et un remplissage intermédiaire par filet. Si elle n’est d’échafaudages de pied dans leur configuration fa-
pas fixée sur des acrotères, elle est complétée par une çade de base ou dans des configurations supports
plinthe. spécifiques, le plus souvent constituées par des sa-
La conformité de cet équipement aux exigences mini- pines d’accès reliées à leur partie supérieure par des
males de solidité et de sécurité peut être évaluée en franchissements sur poutres ou en porte-à-faux.
référence à la norme NF P93-355. Le plancher de travail est placé en contrebas de la rive
de toiture avec un dénivelé compris entre 0,50 m et 1
4.2.6. Les dispositifs pour atténuer m pour faciliter le travail à l’égout.
l’effet de la chute (filets de sécurité) Ces dispositifs n’évitent pas la glissade sur le rampant
(figure 14) et tolèrent une légère chute de hauteur, dont les effets
Ce sont, en fait, des dispositifs d’arrêt de chute : ils peuvent s’ajouter à ceux de la glissade.
regroupent essentiellement les filets en grande nappe Les garde-corps sont surélevés par rapport à la confi-
et les filets sur console. Ils sont adaptés aux situations guration de protection des planchers courants. Ils sont
équipés de lisses et d’un remplissage en treillis métal-
lique ou en filet ayant fait l’objet d’un classement au
titre de la norme NF EN 1263-1(voir § 4.2.6 ci-dessus).
Leur hauteur est adaptée de sorte que l’intersection
de la courbe de chute considérée depuis la rive et le
plan de la protection latérale se trouve en dessous de
la lisse haute.
Il n’existe pas, à ce jour, d’autre document pouvant
servir de référence pour l’évaluation de ces dispositifs
que les règles de certification de la marque NF Équi-
pements de chantier ; celles-ci fournissent un cahier
des charges de conception et des méthodes d’exa-
men et d’essais.
L’utilisation de ces dispositifs est limitée à la protection
de toitures dont l’inclinaison ne dépasse pas 60°.
20
La conformité de cet équipement aux exigences mini-
males de solidité et de sécurité peut être évaluée en
référence à la norme NF EN 1808.
4.4.2.1. Points d’ancrage (figures 18 à 22) Pour ce faire, les caractéristiques de ces ancrages
doivent correspondre, a minima, aux exigences de la
Quel que soit son type, l’ancrage du système d’arrêt de
norme NF EN 795. Ces prescriptions peuvent impo-
chute doit être sûr, c’est-à-dire :
ser, selon les cas, des calculs et/ou essais par une
• suffisamment résistant pour empêcher la chute (cas
personne qualifiée préalablement à l’installation, puis
des systèmes de retenue et de maintien),
des essais sur site du dispositif d’ancrage avant son
• ou que sa capacité à arrêter puis à retenir l’opéra- utilisation.
teur en cas de chute soit garantie (cas des systèmes
d’arrêt de chute).
Ancre structurelle Ancre structurelle
Point d’ancrage Point d’ancrage
Figure 18. Classe A1 - Exemples d’ancres structurelles Figure 19. Classe A2 - Exemples d’ancres structurelles
conçues pour être fixées sur des surfaces verticales, conçues pour être fixées sur des toits inclinés
horizontales et inclinées
Point d’ancrage
Point d’ancrage
Rail d’assurage
Point d’ancrage mobile
22
4.4.2.2. Harnais antichute (figure 23) vie) la déflexion du câble lors de la chute, qui peut être
importante, nécessite là encore de disposer d’un tirant
Les harnais antichute sont des dispositifs de préhen-
d’air suffisant.
sion du corps dans les systèmes d’arrêt de chute. Ils
sont constitués de sangles, boucles et autres éléments
4.4.2.4. Antichute à rappel automatique
disposés de manière à ce que le harnais puisse être
ajusté de manière appropriée sur le corps d’une per- sur point d’ancrage fixe (figure 25)
sonne afin de maintenir le porteur en position verticale Dans ce système d’arrêt de chute, la liaison entre
durant la chute et de répartir au mieux les efforts en- le harnais et le point d’ancrage est assurée par une
gendrés par l’arrêt de la chute. longe rétractable enroulée sur un tambour compor-
Ils doivent être conformes à la norme NF EN 361. tant un système automatique de tension et de rappel
et une fonction de blocage automatique en cas de
4.4.2.3. Longe avec absorbeur d’énergie chute.
(figure 24) Lorsqu’il est correctement utilisé, avec un point d’an-
crage situé à la verticale au-dessus du poste de tra-
Ce système, constitué d’une longe et de deux connec-
vail, l’enrouleur maintient une tension permanente de
teurs, est léger et apporte peu de gêne à son utilisateur.
la longe qui garantit un arrêt de la chute éventuelle
La longueur d’une longe pour antichute ne peut dépas- sur une distance très faible occasionnant un choc
ser 2 m. Les déplacements de l’opérateur sont donc limité sur l’opérateur.
limités autour du point d’ancrage.
La longueur de la longe rétractable (câble métallique,
Lorsque ce système est utilisé sur un point d’ancrage sangle, corde synthétique) peut être supérieure à
fixe, la longe utilisée doit impérativement comporter un 2 m, ce qui autorise des déplacements importants
absorbeur d’énergie. L’allongement de cet absorbeur lors autour du point d’ancrage. En contrepartie, l’utilisa-
de la chute nécessite de disposer d’un tirant d’air impor- tion de ce type de système pour des déplacements
tant, qui doit être vérifié avant le début de l’intervention. horizontaux en rive crée des risques de balancement
De même, lorsque l’ancrage est un coulisseau mobile (effet pendulaire) susceptible de provoquer le heurt
sur un support d’assurage horizontal flexible (ligne de de l’opérateur avec le sol ou un obstacle.
Figure 24
Figure 23 Figure 25
24
5 Compétences pour interventions en hauteur
Catégorie Catégorie
R 486 R 386
Caces délivré Caces délivré Caractéristiques
après le avant le
01/01/2020 01/01/2020
La translation n’est admise qu’avec la plate-forme de travail en position de transport.
A 1A
Élévation verticale.
La translation n’est admise qu’avec la plate-forme de travail en position de transport.
B 1B
Élévation multidirectionnelle.
La translation avec la plate-forme de travail en position haute ne peut être commandée
/ 2A que par un organe fixé sur le châssis.
Élévation verticale.
La translation avec la plate-forme de travail en position haute ne peut être commandée
/ 2B que par un organe fixé sur le châssis.
Élévation multidirectionnelle.
La translation avec la plate-forme de travail en position haute ne peut être commandée
A 3A que par un organe fixé sur la plate-forme de travail.
Élévation verticale.
La translation avec la plate-forme de travail en position haute ne peut être commandée
B 3B que par un organe fixé sur la plate-forme de travail.
Élévation multidirectionnelle.
26
Rappel concernant l’utilisation des PEMP
28
Annexe Travaux sur cordes
L’article R 4323-64 du Code du travail prévoit qu’« Il est L’article R 4323-89 précise les conditions d’intervention
interdit d’utiliser les techniques d’accès et de position- par les techniques d’accès et de positionnement par
nement au moyen de cordes pour constituer un poste cordes. Il indique un certain nombre d’obligations en
de travail. matière d’organisation du travail et insiste sur la néces-
Toutefois, en cas d’impossibilité technique de recourir sité d’une formation adéquate et spécifique.
à un équipement assurant la protection collective des Deux diplômes permettent d’acquérir les techniques de
travailleurs ou lorsque l’évaluation du risque établit que déplacement sur cordes et de maîtriser les règles de
l’installation ou la mise en œuvre d’un tel équipement sécurité et de prévention des risques d’accident :
est susceptible d’exposer des travailleurs à un risque • le certificat d’aptitude aux travaux sur corde (CATSC)
supérieur à celui résultant de l’utilisation des techniques s’obtient après une expérience professionnelle de
d’accès ou de positionnement au moyen de cordes, plusieurs mois et un stage de formation continue or-
celles-ci peuvent être utilisées pour des travaux tempo- ganisé par certains Greta,
raires en hauteur ». • le certificat de qualification professionnelle (CQP) de
Ce type d’intervention ne peut donc être envisagé qu’en cordiste se prépare en formation continue après une
cas d’impossibilité technique de mettre en œuvre un formation du bâtiment ou d’alpiniste.
équipement assurant une protection collective contre
le risque de chute de hauteur ou lorsque l’évaluation du
Pour en savoir plus
risque établit que cette technique expose le travailleur à
Travaux sur cordes. Guide OPPBTP, ref. B2 G 02 10
un risque moindre.
Support validé
pour la circulation
et le travail sans risque
de chute au travers
30
Exemple 2 : Travail sur une toiture terrasse et en rive
• Garde-corps périphérique permanent ou temporaire complété par
une protection en partie supérieure d’un échafaudage de pied,
limitant la hauteur de chute à 1 m maximum
Support validé
pour la circulation
et le travail sans risque
de chute au travers
Protection du support
sur les zones de travail
32
C. Zone de travail en matériau fragile
Support validé pour la circulation et le travail Oui ✓ Non
Support sans risque de chute au travers Oui ✓ Non
Existence ou possibilité d’installation d’une protection périphérique ✓ Oui Non
Inclinaison de la zone de travail ✓ 0-10° 11°-60° >60°
Protection du support
sur les zones de travail
Protection du support
sur les zones de travail
Filets de protection
extérieur
Filets de protection
intérieur
34
Exemple 6 : Travail sur une toiture en plaques profilées
de fibres-ciment sans possibilité de mise en œuvre
de garde-corps périphériques ni de dispositif de recueil souple
• Protection du support sur les zones utilisées
• Utilisation d’un système d’arrêts de chute
Protection du support
sur les zones de travail
Rappels
• La protection repose sur l’initiative individuelle
• L’intervention doit obligatoirement se faire à deux opérateurs
• Une telle solution ne doit être mise en œuvre que pour des travaux de courte durée
• Les intervenants doivent obligatoirement avoir été formés aux travaux en hauteur et au port d’EPI
• Il y a lieu de toujours tenir compte de la hauteur de chute libre nécessaire au bon fonctionnement
du dispositif
• L’accès doit être sécurisé et en aucun cas un intervenant ne doit se trouver exposé au risque
avant d’être sécurisé
• Il doit exister une procédure de secours
• Il doit exister une consigne d’utilisation intégrant notamment l’interdiction de réaliser les opérations
lorsque les conditions météorologiques sont dégradées
Exemple 7
• Le faîtage et les rives de pignon sont protégés par des garde-corps
temporaires ou permanents
• Un dispositif de protection de bas de pente de toiture sur échafaudage
de pied est mis en œuvre sur la rive d’égout
• Le poste de travail est aménagé pour le maintien en équilibre
des intervenants : échelle de toit par exemple
36
Exemple 8
• Le faîtage et les rives de pignon sont protégés par des garde-corps
temporaires ou permanents
• Un dispositif de protection de bas de pente de toiture sur échafaudage
en console est mis en œuvre sur la rive d’égout
• Le poste de travail est aménagé pour le maintien en équilibre
des intervenants : par exemple échelle de toit
• Il est indispensable de disposer d’un accès à la toiture par l’intérieur
du bâtiment : par exemple fenêtre de toit
Exemple 9
• Le faîtage et les rives de pignon sont protégés par des garde-corps temporaires
ou permanents
• Un dispositif de protection de bas de pente de toiture sur échafaudage
de pied est mis en œuvre sur la rive d’égout
• Le personnel intervient avec un système de maintien au poste de travail.
Cet équipement de protection individuelle n’est pas destiné à protéger contre les chutes
mais à maintenir le travailleur en équilibre assisté.
Équipement de maintien
38
Exemple 10
• Le faîtage et les rives de pignon sont protégés par des garde-corps temporaires
ou permanents
• Un dispositif de protection de bas de pente de toiture sur échafaudage en console
est mis en œuvre sur la rive d’égout
• Le personnel intervient avec un système de maintien au poste de travail.
Cet équipement de protection individuelle n’est pas destiné à protéger l’opérateur
contre les chutes mais à le maintenir en équilibre assisté.
• Il est indispensable de disposer d’un accès à la toiture par l’intérieur du bâtiment :
fenêtre de toit par exemple
Exemple 11
• Il n’est techniquement pas possible de mettre en place une protection périphérique
temporaire
• L’accès à la toiture par l’intérieur du bâtiment est possible : fenêtre de toit par exemple
• Le poste de travail est aménagé pour le maintien en équilibre des intervenants :
échelle de toit par exemple
• L’intervention prévue est de courte durée.
Équipement antichute
Rappels
• La protection repose sur l’initiative individuelle. L’EPI ne doit pas servir pour assurer le maintien au poste
de travail. L’opérateur est en situation stable soit parce que le toit a une pente suffisamment faible, soit parce
qu’on aura mis en place une échelle de toit par exemple. À défaut, l’opérateur se trouverait en situation de cordiste
• L’équipe d’intervention doit obligatoirement être composée de deux personnes
• Une telle solution ne doit être mise en œuvre que pour des travaux de courte durée
• Les intervenants doivent obligatoirement avoir été formés aux travaux en hauteur et au port d’EPI
• Il y a lieu de toujours tenir compte de chute libre nécessaire au bon fonctionnement du dispositif
• L’accès doit être sécurisé et en aucun cas un intervenant ne doit se trouver exposé au risque avant
d’être sécurisé
• Il doit exister une procédure de secours
• Il doit exister une consigne d’utilisation intégrant notamment l’interdiction de réaliser les opérations
lorsque les conditions météorologiques sont dégradées
40
III. Travail en hauteur sur une zone inclinée à plus de 60°
Compte tenu de l’inclinaison de la toiture, le plan de travail est inexistant.
Exemple 12
• Il n’est techniquement pas possible de mettre en place une protection périphérique
temporaire
• L’accès à la toiture par l’intérieur du bâtiment est possible : fenêtre de toit par exemple
• La pente est trop forte pour assurer la stabilité de l’opérateur par un dispositif comme une
échelle de toit.
• L’intervention prévue est de courte durée.
• Il s’agit d’une technique d’accès et de positionnement au moyen de cordes
Équipement de maintien
Équipement antichute
Rappels
• La protection repose sur l’initiative individuelle
• Une telle solution ne doit être mise en œuvre que pour des travaux de courte durée
• Le système comporte au moins une corde de travail et une corde de sécurité ancrées séparément
• L’équipe d’intervention doit être constituée d’au moins deux personnes
• Les intervenants doivent obligatoirement avoir suivi une formation adéquate et spécifique aux travaux
envisagés et aux procédures de sauvetage
• L’accès doit être sécurisé et en aucun cas un intervenant ne doit se trouver exposé au risque avant d’être sécurisé
• Il doit exister une consigne d’utilisation intégrant notamment l’interdiction de réaliser les opérations
lorsque les conditions météorologiques ont dégradées
Exemple 13
• Utilisation d’un échafaudage de pied à montage et démontage
en sécurité collective (MDS)
• L’accès à chacun des niveaux est assuré par plateaux à trappe
et service d’échelles
42
B. Plate-forme suspendue motorisée
Exemple 14
Exemple 15
44
D. Plates-formes élévatrices mobiles de personnel (PEMP)
Rappels
• La mise en œuvre d’une PEMP nécessite une équipe de 2 personnes a minima, l’une étant chargée
de la surveillance au sol
• Le personnel doit être titulaire d’une autorisation de conduite
• Il est interdit de sortir de la nacelle
Rappels
• La mise en œuvre d’une PEMP nécessite une équipe de 2 personnes a minima, l’une étant chargée
de la surveillance au sol
• Le personnel doit être titulaire d’une autorisation de conduite
• Il est interdit de sortir de la nacelle
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Bibliographie
Circulaires
(consultables sur http://circulaire.legifrance.gouv.fr) Normes
• Circulaire DRT n° 2005-08 du 27 juin 2005 relative à
la mise en œuvre du décret du 1er septembre 2004 et Éléments d’installations industrielles
de l’arrêté du 21 décembre 2004 • NF E 85-012
Éléments d’installations industrielles
• Lettre circulaire DRT du 13 juillet 2006 complétant
Échelles métalliques fixes avec ou sans crinoline
la circulaire du 27 juin 2005 relative à la mise en Dispositifs anti-intrusion condamnant l’accès aux échelles
œuvre du décret du 1er septembre 2004 et de l’arrêté • NF E 85-013
du 21 décembre 2004 Éléments d’installations industrielles
• Lettre circulaire DGT n° 08 du 16 avril 2009 relative à Moyens d’accès permanents
la mise en œuvre du décret du 1er septembre 2004 Choix d’un moyen d’accès
et de l’arrêté du 21 décembre 2004 • NF E 85-014
Éléments d’installations industrielles
Moyens d’accès permanents
Recommandations de la Cnam Passerelles et plates-formes de travail
• NF E 85-015
• R 408 – Prévention des risques liés au montage, à Éléments d’installations industrielles
l’utilisation et démontage des échafaudages de pied. Moyens d’accès permanents
• R 430 – Dispositif d’ancrage pour les équipements de Escaliers, échelles à marches et garde-corps
protection individuelle contre les chutes de hauteur.
Moyens d’accès permanent aux machines
• R 431 – Utilisation des systèmes d’arrêt de chutes.
• NF EN ISO 14122-1
• R 433 – Exploitation (installation, utilisation et repli) Sécurité des machines
des plates-formes suspendues motorisées. Moyens d’accès permanents aux machines
• R 436 – Travaux en hauteur dans les remontées mé- Partie 1 : Choix d’un moyen d’accès fixe entre deux
caniques. Référentiel de connaissances pour l’utili- niveaux - Amendement 1
sation des EPI. • NF EN ISO 14122-2
Sécurité des machines
• R 446 – Mise en œuvre des filets de sécurité en Moyens d’accès permanents aux machines
grande nappe. Partie 2 : Plates-formes de travail et passerelles
• R 450 – Accès aux dômes des véhicules citernes rou- • NF EN ISO 14122-3
tiers. Sécurité des machines
• R 457 – Prévention des risques liés au montage, au Moyens d’accès permanents aux machines
Partie 3 : Escaliers, échelles à marches et garde-corps
démontage et à l’utilisation des échafaudages rou-
• NF EN ISO 14122-4
lants.
Sécurité des machines
• R 464 – Prévention des risques dus à l’utilisation des Moyens d’accès permanents aux machines
plates-formes de travail en encorbellement. Partie 4 : Échelles fixes
48
La chute de hauteur constitue la seconde cause d’accidents du travail mortels
après ceux de la circulation. Il est présent lors de travaux en hauteur
(chute en périphérie, chute au travers des matériaux...) ou de travaux
à proximité d’une dénivellation (puits, tranchée…).
La prise de conscience du danger et de la gravité des effets de la chute
est fonction des situations de travail et de la dénivellation. Une hauteur
de chute de plusieurs mètres a des conséquences importantes, la gravité
est donc connue des intervenants ; en revanche la chute de faible hauteur
n’induit pas la même perception du risque, bien que ses conséquences
puissent être très graves.
Ce guide doit aider à structurer une démarche de prévention fondée
sur l’application des principes généraux de prévention et la prise
en compte des textes réglementaires en vigueur.
Ce guide s’adresse à la fois aux chefs d’entreprise, aux préventeurs
et aux maîtres d’ouvrage.